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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Sujet: Antivax et bêtise humaine Ven 21 Jan - 3:28
Benjamin Sire : "Derrière le complotisme des antivax, la maladie du doute et de la colère"
L'opposition au vaccin, et celle plus large au passe sanitaire, est le symptôme d'un malaise plus profond : la crise de l'individu perdu face à la mondialisation numérique.
Comme tous les étés, avec ma femme et ma fille, nous avons consacré notre bref congé annuel à arpenter la France en voiture, d'est en ouest et du nord au sud. Ce traditionnel road trip est à la fois une occasion d'aller à la rencontre de nos concitoyens, de prendre imparfaitement le pouls du pays, mais aussi de tirer la matière de quelques futurs articles et autres descriptions poétiques des paysages d'une beauté à couper le souffle que nous propose l'Hexagone.
Sans avoir croisé de malades du Covid dans notre périple ignorant des hôpitaux, nous n'avons pourtant eu de cesse de rencontrer la maladie.
La maladie du doute, d'abord, née des injonctions contradictoires et arrogantes d'un gouvernement, comme les autres mis en demeure d'improviser face à l'inconnu, et des manipulations d'escrocs complotistes ou de politiciens véreux, se jouant des plus crédules, dans la poursuite d'objectifs plus ou moins avouables, plus ou moins identifiables.
La maladie de la bêtise ensuite, celle qui fait penser à certains que le savoir, les faits et la recherche, ne peuvent résister à quelques sentences dictées par ce satané bon sens si souvent démenti par le réel et la science. La maladie de l'amertume, de l'envie et de la frustration, dans le même temps, cette tumeur qui se développe sur le corps de toutes les contestations, y compris les plus légitimes, pour davantage faire le récit haineux de ceux qui les portent que de ceux qui les subissent (sur lesquels on pourrait pourtant tant dire). La maladie des réseaux et du web, par la suite, qui, comme je me lasse de l'écrire, porte l'individualisme au pinacle, tout en déshabillant l'individu, chacun se sentant tout puissant de son expression personnelle sans comprendre combien elle se drape de panurgisme et se transforme si souvent en chasse à l'homme. La maladie humaine enfin, celle qui, à l'heure des périls aussi certains qu'invisibles, nous place aveuglément face à notre insupportable condition faite de dialogue intime avec la mort, de solitude poisseuse et de tout un cortège de regrets dont on cherche à faire porter le fardeau à l'autre, à plus forte raison quand il offre un lien quelconque avec le judaïsme.
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mipoune
Messages : 2309 Date d'inscription : 07/01/2020 Age : 52 Localisation : Nantes
Sujet: Re: Antivax et bêtise humaine Dim 13 Fév - 19:33
Et la bêtise de ceux qui font des amalgames, mettent une étiquette complotiste sur les gens sans appréhender les réels raisons du refus de ce vaccin qui est en AMM conditionnelle, qui a des effets secondaires parfois, sévères, et qui est parfaitement inutile pour l'immense majorité de la population.
Que dois-on penser du conformisme de la majorité des gens qui prennent un traitement sans savoir pourquoi, simplement parce que le gouvernement a dit qu'il faut le faire alors on le fait, pour aller au resto.
Si j'ai mal à la tête et que je ne prend pas de doliprane, suis-je un anti médicament?
Si je décide de ne pas me faire opérer, suis-je un anti-opérations?
Si je ne met pas de sucre dans mon café, suis-je un anti nourriture?
Ceci est parfaitement ridicule et abject. laissez la liberté à chacun de choisir ce qu'il fait de sa vie....
simple curieu
Messages : 942 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Antivax et bêtise humaine Ven 25 Fév - 9:47
Le journaliste Karl Zéro fait dans le complotisme. LELANDAIS. Commentant le verdict condamnant cette semaine Nordahl Lelandais pour l’assassinat de la petite Maëlys, l’ancien animateur Karl Zéro a soutenu que l’homme avait été condamné à 22 ans de prison après avoir déjà pris 20 ans pour le meurtre du caporal Arthur Noyer. Ce qui lui permet d’écrire : « Donc, en vrai, 2 ans de plus pour Maëlys. Tout sonne faux jusqu’au bout dans cette affaire ». En réalité, Lelandais a été condamné à une peine de prison à perpétuité assortie d’une peine de sûreté de 22 ans. Sur les réseaux sociaux et dans son journal L’Envers des affaires, Karl Zéro flatte la thèse selon laquelle Lelandais n’aurait pas eu de penchants pédophiles et qu’il n’aurait été que l’exécuteur des basses oeuvres de mystérieux réseaux pédo-criminels. Une thèse jamais corroborée comme le rappelle Thibaut Solano dans Marianne.
Le convoi de la fausse liberté est conduit par des complotistes. RÉMI MONDE. Le journaliste Julien Pain (« Vrai ou Fake » sur France Info) a interviewé longuement l’un des principaux meneurs du Convoi de la liberté, Rémi Bagur, alias Rémi Monde. Ce dernier y soutient notamment, à rebours des connaissances scientifiques, que l’hydroxychloroquine est efficace comme traitement contre le Covid-19. Il affirme également que les vaccins anti-Covid tuent tandis que le Covid-19 ne tuerait pas les jeunes personnes.
On prend les mêmes et on recommence..... CHOUARD. Énième dérapage du blogueur Étienne Chouard qui, le 15 février, a suscité l’indignation après avoir posté un tweet faisant un rapprochement entre les crimes contre l’humanité nazis et la vaccination. Après avoir commencé par essayer de se justifier, il a finalement effacé sa publication.
LECTURE. Le journaliste Antoine Bayet publie un livre fouillé sur l’immense toile de la désinfosphère francophone, Voyage au pays de la dark information (Robert Laffont). Il y décortique les rouages de l’autre épidémie que nous vivons actuellement, celle de ces fausses informations qui touchent des millions de Français et sapent notre société (source : Libération, 16 février 2022).
N'oubliez pas de consulter L'Observatoire du complotisme
marmhonie Admin
Messages : 2688 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Antivax et bêtise humaine Ven 1 Avr - 19:14
Mes amis qui sont mort de la covid avaient, l'un 61 ans, il venait tout juste de prendre sa retraite. L'autre avait 54 ans.
Je n'ai pas parlé des amis proches qui souffrent des conséquences lourdes. Voici venue pour eux la longue lithanie des aides soignants à domiciles, des multiples séances chez des kinés chaque semaine. Nous faisons corps avec eux dans cette belle solidarité vraie entre amis. Il n'y a aucune honte à dire souffrir, aucune à prendre avec tendresse les mains tendues.
Aidons-nous les uns les autres, l'humain n'en sera que meilleur, & fermons définitivement la porte infernale aux théories complotistes.
Oui, il est criminel de diffuser ces légendes urbaines haineuses & complotistes contre l'esprit des sciences. La science est expérimentale. Elle ne prophétise pas. Elle tire la raison humaine de ses erreurs & progresse ainsi.
Dans ce très humble forum participatif où nous sommes tous égaux en droits, sans aucun modérateur, sans personne au centre, il y est développé l'inverse : en finir avec ces rumeurs infâmes, & cela plait & réussit.
L'humour sardonique pro Poutine, les légendes urbaines lancées depuis gloria.tv contre nos si précieuses démocraties avec cette façon si originale de les présenter dans une apparence loufoque de réalités complotistes, sont très originales sur Gloria.tv
Je suis d'avis que nous les assistions psychologiquement, "pour ne pas laisser se putréfier", ainsi que nombre d'entre eux le confessent régulièrement avec une terreur obsessionnelle toute personnelle très étrange, "tous nos plus précieux fluides corporels."
simple curieu
Messages : 942 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Antivax et bêtise humaine Mer 13 Avr - 9:45
Les militants antivax font n'importe quoi... Faites du sport toute votre vie, usez de la raison. La vie est trop courte pour se la gâcher en ruminant des thèses complotistes. Exemple: est-ce que l'islam est une religion universelle? Non, car en pays nordiques, le ramadan dure chaque jour des mois pour nous. Un peu de bon sens ! Est-ce que la vaccination a sauvé le monde des pires maladies? Oui, plus personne ne nie le génie de Louis Pasteur. Est-ce que l'ARN messager est meilleur pour l'humain? Oui, on commence à sortir du tunnel par ce perfectionnement contre certains cancers. Pourquoi il y a tant d'erreurs alors et d'indécisions? Parce que la biologie, la chimie (Pasteur était chimiste), la médecine sont des sciences EXPÉRIMENTALES. On n'apprend que par nos erreurs.
simple curieu
Messages : 942 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Antivax et bêtise humaine Sam 20 Mai - 20:33
Complotisme et conformisme. Deux faces d'une même médaille.
Paranoïa et illusion de la vérité
Dans le grand public, on connaît la paranoïa comme un trouble psychique lié au délire de persécution. Elle est également liée à une recherche désespérée de la vérité absolue et à un monde dépourvu de nuances. Le ou la paranoïaque évolue dans une réalité polarisée à l’extrême qui tient sur l’équilibre fragile de son idéalisation de l’autre, ou de sa haine, lorsque cette idéalisation s’écroule. Celui qu’il aime ne peut avoir le moindre défaut, sinon ce serait insupportable et il serait alors condamné à le haïr pour ne pas avoir tenu son statut de perfection. Les relations d’un paranoïaque oscillent sur le piédestal fissuré de ses propres fragilités, qu’il finira le plus souvent par démolir violemment parce qu’il ne supportera pas d’y voir son reflet.
Vis-à-vis de l’État, le paranoïaque sera donc – comme avec ses autres relations – dans un rapport passionnel et dans la recherche d’un absolu que seules les régimes totalitaires pourront lui apporter, car ils sont capables de tenir durablement l’absence de contradiction dont il a besoin. D’où son appétence également pour les mouvements extrémistes et sectaires. En démocratie en revanche, le mode de gouvernance apparaissant nécessairement comme imparfait, puisque pris dans une négociation permanence qui résulte de son mode participatif, le paranoïaque trouvera rarement son compte. Ne pouvant pas idéaliser durablement cette forme trop mouvante, il adoptera souvent le parti-pris d’être contre, radicalement contre. Et puisqu’il ne peut trouver la vérité dont il a besoin pour survivre dans le cadre donné par l’autorité, il inventera la sienne : une vérité simple à comprendre, pleine d’évidences, irréfutable, non critiquable. La théorie du complot lui permettra de combler ce besoin, et d’une pierre deux coups, elle lui permettra d’apaiser ses angoisses en rejetant toute la faute sur un autre, l’État étant un autre aux capacités d’absorption formidable, insaisissable, protéiforme.
Versant opposé, soumission inconditionnelle
Si l’on regarde à l’autre extrémité du spectre, nous trouvons l’individu qui adhère de façon inconditionnelle aux ordres et aux consignes données par l’autre, qu’il s’agisse de l’État, de l’entreprise ou de toute autre forme d’institution et de pouvoir. Dénué de capacité à exercer son sens critique, se vivant comme trop fragile pour contester ou discuter la parole d’autrui, le ou la conformiste se soumet donc, pour le meilleur et pour le pire. Dans son histoire, on ne trouve aucune trace de rébellion, pas de crise, pas de contestation, pas de pleurs ni de colère. L’obligation de se soumettre par la violence peut se trouver à l’origine de son retrait. Très vite, il a pu intégrer qu’il ne servait à rien de discuter, voire de réfléchir. Ce peut être également un milieu familial dans lequel les décisions et les consignes avaient si peu de sens que la seule alternative à ce refuge dans la naïveté se trouvait dans la folie. Laisser tomber pour ne plus y penser. Pour ne plus penser.
Influençable, sans défense face à la manipulation et incapable de dire non, le conformiste sera la cible privilégiée des pervers, des abuseurs, et la victime de tous ceux qui parviendront à lui faire croire qu’ils sont en mesure de lui apporter la sécurité qu’il n’a jamais connue. Pour cela, il est prêt à payer le prix fort, celui de la complicité qu’il endossera sur l’autel de ses bonnes intentions.
Deux déséquilibres
Dans les deux cas, qu’il accepte l’autorité de façon inconditionnelle ou qu’il la rejette en bloc, il s’agit d’un individu qui a probablement subi la maltraitance d’un environnement où il n’a pu développer son sens critique. La critique, rappelons-le, ne consistant pas à rejeter, mais à élaborer et argumenter un point de vue contradictoire en lien avec l’autre. Vous conviendrez que ça n’est pas une activité très à la .Car si le complotiste sème le doute et la confusion par ses accusations et ses agissements, tandis qu’il offre une visibilité aux mouvements les plus extrémistes et sectaires qu’il adulera dans son besoin d’absolu, le conformiste déploie le tapis rouge à ces mêmes mouvements de par sa passivité face aux événements.
En dynamique sociale
Un groupe humain, qu’il s’agisse d’un groupe classe, d’une équipe professionnelle ou d’un groupe de thérapie, regroupe un important éventail de tempéraments et de caractères. Si nous possédons toutes et tous en chacun de nous une partie rebelle, une partie soumise, une partie violente, une autre empathique, etc., certains travaux en dynamique de groupe – et notamment ceux de Didier Anzieu et de René Kaës – laissent à penser que les différents individus d’un groupe sont amenés à incarner ces différentes parties, comme autant de rôles qui seraient distribués aléatoirement à la constitution du groupe, voire intervertis parfois ensuite. Ainsi, dans un groupe d’une douzaine de personnes, il se trouve généralement une personne qui endosse le rôle du rebelle – le complotiste –, tandis qu’une autre, voire plusieurs, se chargent d’afficher une personnalité passive et soumise : le conformiste.
Le rebelle, s’il est très paranoïaque, a un pouvoir de nuisance important : il discutera chaque règle, s’opposera à chaque initiative, invoquant la manipulation ou l’irrespect. Par son comportement, il empêchera le groupe d’avancer, faisant planer un climat menaçant et agressif. Il sera d’ailleurs logiquement rejeté par le groupe, car dépositaire des mauvaises parties de ce dernier.
Le passif ne fera évidemment pas de vagues et fera ce qu’il sait faire : suivre. Il suivra donc la personne ou le sous-groupe le plus à même de le séduire et de lui faire signer le pacte qui le lie depuis toujours : celui de l’abandon de son autonomie contre l’illusion de sa sécurité.
Ces comportements en miroir se retrouvent souvent à l’œuvre dans des groupes immatures, fragiles, lorsque le dialogue et la rencontre authentique ne peuvent avoir lieu parce qu’ils sont encore trop menaçants pour l’intégrité du groupe. Plus tard, si le groupe et ses membres poursuivent leur croissance, les rôles évolueront : le rebelle s’adoucira peut-être, acceptant sa participation à une communauté qu’il percevra comme moins menaçante pour lui ; le passif apprendra peut-être à poser la limite de sa sécurité personnelle en renonçant à demander à l’autre de le faire pour lui. Chacun entamera ainsi le long et passionnant chemin de sa différenciation et de son autonomie.
Nuances et juste milieu
Depuis Aristote, on parle de juste milieu à propos, non nécessairement d'une position située à égale distance ou au milieu de deux extrêmes, mais d’« un équilibre entre deux extrêmes » fâcheux, d’une position intermédiaire optimale qui évite aussi bien l’excès que le défaut, et qui définit, non une position médiocre, moyenne, mais une position excellente, parfaite, optimale. Ainsi, chez Aristote, le courage, qui est la meilleure conduite possible à tenir de ce point de vue, est le juste milieu entre la témérité, qui est excès de courage, et la lâcheté, qui est défaut de courage, mais il est en un sens plus proche de la témérité que de la lâcheté.
L'idée de « juste milieu » a été pour la première fois exprimée par Aristotedans l'Éthique à Nicomaque (livre II, chapitre IV) : « Il faut dire que toute vertu, selon la qualité dont elle est la perfection, est ce qui produit cette perfection et fournit le mieux le résultat attendu. Par exemple la vertu de l’œil exerce l’œil et lui fait remplir sa fonction d’une façon satisfaisante ; c’est par la vertu de l’œil que nous voyons distinctement. […] Or, l’égal est intermédiaire entre l’excès et le défaut. D’autre part, j’appelle position intermédiaire dans une grandeur ce qui se trouve également éloigné des deux extrêmes, ce qui est un et identique partout. Par rapport à nous, j’appelle mesure ce qui ne comporte, ni exagération, ni défaut. Or, dans notre cas, cette mesure n’est ni unique, ni partout identique. Par exemple, soit la dizaine, quantité trop élevée, et deux, quantité trop faible. Six sera le nombre moyen par rapport à la somme, parce que six dépasse deux de quatre unités et reste d’autant inférieur à dix. Telle est la moyenne selon la proportion arithmétique. Mais il ne faut pas envisager les choses de cette façon par rapport à nous. Ne concluons pas du fait que dix mines de nourriture constituent une forte ration et deux mines une faible ration, que le maître de gymnastique en prescrira six à tous les athlètes. Car une semblable ration peut être, selon le client, excessive ou insuffisante. […] Ainsi, tout homme averti fuit l’excès et le défaut, recherche la bonne moyenne et lui donne la préférence, moyenne établie non relativement à l’objet, mais par rapport à nous. De même toute connaissance remplit bien son office, à condition d'avoir les yeux sur une injuste moyenne et de s'y référer pour ses actes. C’est ce qui fait qu’on dit généralement de tout ouvrage convenablement exécuté qu’on ne peut rien lui enlever, ni rien lui ajouter, toute addition et toute suppression ne pouvant que lui enlever de sa perfection et cet équilibre moyen la conservant. Ainsi encore les bons ouvriers œuvrent toujours les yeux fixés sur ce point d’équilibre. […] [L]e but que se propose la vertu pourrait bien être une sage moyenne. Je parle de la vertu morale qui a rapport avec les passions et les actions humaines, lesquelles comportent excès, défaut et sage moyenne. Par exemple, les sentiments d’effroi, d’assurance, de désir, de colère, de pitié, enfin de plaisir ou de peine peuvent nous affecter ou trop ou trop peu, et d’une manière défectueuse dans les deux cas. Mais si nous éprouvons ces sentiments au moment opportun, pour des motifs satisfaisants, à l’endroit de gens qui les méritent, pour des fins et dans des conditions convenables, nous demeurerons dans une excellente moyenne, et c’est là le propre de la vertu : de la même manière, on trouve dans les actions excès, défaut et juste moyenne. Ainsi donc la vertu se rapporte aux actions comme aux passions. Là, l’excès est une faute et le manque provoque le blâme ; en revanche, la juste moyenne obtient des éloges et le succès, le double résultat propre à la vertu. La vertu est donc une sorte de moyenne, puisque le but qu’elle se propose est un équilibre entre deux extrêmes.Ajoutons que nos fautes peuvent présenter mille formes […], en revanche, il n’y a qu’une façon de réaliser le bien. C’est pourquoi il est facile de manquer le but et difficile de l’atteindre. Toutes raisons qui font que l’excès et le défaut dénoncent le vice, tandis que la juste moyenne caractérise la vertu […]. La vertu est donc une disposition acquise volontaire, consistant par rapport à nous, dans la mesure, définie par la raison conformément à la conduite d’un homme réfléchi. Elle tient la juste moyenne entre deux extrémités fâcheuses, l’une par excès, l’autre par défaut. »
A partir d'un article de Pascal Aubrit( docteur en psychologie)et d'Aristote ( éthique à Nicomaque)
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Sujet: Re: Antivax et bêtise humaine
Antivax et bêtise humaine
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