Les petits enfants, n'ayant pas l'usage de la raison, ne sont pas capables du Baptême de sang ni du Baptême de désir et n'ont que le sacrement du Baptême comme moyen pour être sauvés. C'est ce que nous rappelle l'Eglise, tant dans le
(Catéchisme de saint Pie X) que dans celui du Concile de Trente. Il est donc clair que les enfants qui meurent sans baptême sont privés de leur seul moyen de salut.
Les limbes reçoivent les âmes des enfants morts avant d'avoir reçu le baptême. Les parents attendent trop longtemps et quand le malheur arrive, ils privent leur enfant mort non baptisé de ne jamais pouvoir contempler dans l'éternité le bon Dieu.
Quel est donc le sort des enfants qui, morts sans Baptême, ont l'âme souillée par le péché originel mais qui n'ont pas commis de péchés personnels ? La réponse de l'Eglise est simple et logique : Les enfants morts sans Baptême ont la tache du péché originel : ils sont donc privés de la vision béatifique et ne peuvent voir Dieu face à face.
C'est la peine du dam. Cette vérité est de foi divine et catholique définie par le 16ème Concile de Carthage en
418 à l'occasion de la condamnation de l'hérésie pélagienne.
Cette doctrine a ensuite été réaffirmée avec force de nombreuses fois par des conciles ou des papes : St Innocent Ier en 417, Innocent III en
1201, le 2ème Concile de Lyon en
1274, Jean XXII en
1321, le Concile de Florence en
1439, le Concile de Trente en
1546.
En 2007 le pape Benoît XVI a supprimé ce concept de la théologie catholique: toute âme est mortelle selon lui...
Sans commentaire.