La thèse de l'Occident ancien ou Mésopotamienne

La thèse de l'Occident ancien ou Mésopotamienne


Le Coran, la Bible et l'Orient ancien, constituent ce qu'on appelle la thèse Mésopotamienne.
Cette thèse d'anthropologie et d'histoire comparée des religions met au jour les principales institutions du texte fondateur de l'islam, du christianisme et du judaïsme : l'Assemblée divine, le prophètat, la royauté, l'épopée, la guerre, le traité, le culte des ancêtres, etc.

Tout en revoyant et affinant la dette de la Bible vis-à-vis de la littérature de l'Orient ancien, cette thèse passionnante montre l'étonnante continuité idéologique qui existe aussi entre le Coran et le monde mésopotamiens ancien. Effectivement l'Arabie et la Mésopotamie ont constitué de tous temps une unité aussi bien géographique et historique, que linguistique, religieuse et culturelle.

L'origine de cette thèse fut donnée en 1872 par l'assyriologue anglais George Smith qui révéla au monde entier, stupéfait, l'existence d'un récit babyloniens du déluge identique, jusque dans ses détails, au récit biblique. Cette thèse a été soutenue par le comparatiste Ignazio Guiiy qui croit à une dissémination à partir de la basse Mésopotamie vers l'Arabie, l'Assyrie, la Syrie et la Palestine. Ils auraient tous hérité de leurs ancêtres directs, les mésopotamiens et les sémites occidentaux, une vie religieuse, culturelle et politique complexe et dynamique.

Au temps de la première dynastie babylonienne, Édouard Dhorme démontre absolument avec la gamme des 10 formes verbales, la déclinaison du nom, le duel et le pluriel, que la langue du code d'Hammourabi se retrouve aussi bien dans l'arabe classique que dans l'araméen & l'hébreu, dans les inscriptions cunéiforme de la première dynastie babylonienne. Cette destination humaine est clairement exprimé dans les mythes mésopotamiens comme dans la Bible ou le Coran où la qualité humaine est confondue avec celle de la servitude. L'homme est essentiellement un "abd", qui signifie Serviteur ou Esclave voué et destiné entièrement à Dieu.

Je donnerai la bibliographie d'une soixantaine des meilleurs ouvrages spécialisés sur cette thèse savante.
Mais avant, je propose qu'on en discute entre nous, chacun ses idées, ses sources.

L'effondrement de la thèse d'Édouard-Marie Gallez



Les nazaréens sont parmi nous
Le titre nous rappelle un David Vincent qui a vu une soucoupe volante, celle exactement d'Adamski, et dans la série "The invaders", "Les envahisseurs", cherchera à chaque épisode une preuve qu'il ne trouve jamais.


Idem, l'oeuvre de Gallez repose sur une secte judéo-chrétienne messianique perdue, disparue, envolée. Gallez a réussi en partie, on le suit en dessous. Non ! Il fallait émettre l'antithèse dans son travail d'emblée pour prouver qu'il ne reste rien. Or il en reste beaucoup et, en plus, il se trompe plus d'une fois.
Ce n'est donc pas si simple.

Îsa n'a jamais été Jésus !
Il n'y a justement jamais mention du Christ, ni de Jésus. Il porte un surnom d'insulte talmudique transcrite en arabe, soit.
Il n'a rien à voir avec Jésus-Christ non plus.
Depuis Vatican II, ce serait Jésus. Non !

Ce serait comme dire que le Coran est la Bible musulmane : non !

Il faut oser se poser des questions de profondeur du texte. Par exemple, et si Edouard-Marie Gallez se trompait en partie ? A son époque, Edouard Dhorme autrement plus savant, fit un grand séisme avec une toute autre thèse, toujours intacte, celle d'un fond commun entre Bible et Coran.


Aïe ! Cela fait très mal. Et pourtant les limites de Gallez sont percevables et on arrive à faire une anti thèse aussi solide. Il n'y a vraiment aucun problème parce que Gallez ne fait pas d'antithèse dans l'obligation de principe du débat contradictoire.
Je ne ferai pas la démonstration ici, trop longue, elle existe.


Bonnet-Eymard est plus intuitif, il obtient plus de résultats concrets. ALM, c'est sa découverte ! Gallez n'offre aucune découverte, il faut prendre son train en marche et attendre l'arrivée en gare. Ce n'est pas universitaire. Certes, Gallez est souffrant, donc hors de portée pour le débat contradictoire dont il nous prive dans son oeuvre. Une fois, deux fois, trois fois... Il y a bien Olaf, Leila Qadr, en dessous. Toujours en manque d'aller chercher tout autant à l'antithèse pour voir, pour conclure.

Îsa n'est pas le Jésus historique évidemment, et on reste dans un vide immense. D'où vient-il ?
Ce serait seulement un pastiche, un faux semblant pour épater. Avec un tel niveau de subtilités dans le Cora, soudain cette simple carricature talmudique ?
Ou bien un relan d'une antériorité mésopotamienne commune ?

Sur de nombreux points, Gallez se trompe
Il situe par exemple la Mosquée Sacrée sur l'ancien site du Temple de Salomon. Faux ! Son fameux "troisième temple", donc musulman après la mort du Mahomet dont on ignore l'identité exacte, est bâti sur l'ancienne forteresse romaine. Les juifs savent cela sans aucun problème. Le second temple d'Hérode n'était pas là non plus. Ce seul grain de sable bloque complètement la thèse de Gallez.

Comment une telle négligence de base est-elle possible ?
Parce que Gallez est parti de sa thèse pour la démontrer, sans aucune obligation critique exigente. On est chez Platon avant Aristote et l'invention de la Logique. Un problème ? C'est l'Atlantide. Ah bon. Et Platon refait deux autres fois le même coup. A chaque fois, plutôt que d'observer la contradiction du monde de ses Idées, il refile en douce son Atlantide. Aristote a claqué la porte avec raison.

Gallez nous refait le même coup avec Îsa et le Koran. Le fond du problème est connu avec Jean de Damas en mieux. Jean n'apporte pas de réponse, il ironise, certes il a reconnu un semblant. Mais si la Bible était au moins en partie un semblant aussi ? Quel scandale ! L'historien des religion reste impartial, il provoque le débat contradictoire pour creuser les couches antérieures de sédimentation.

Vous voyez, il y a un tout autre chemin bien plus profond déjà creusé, et pourquoi l'avoir abandonné ? Parce que Vatican II arrive ? On ne sait pas.

Bonnet-Eymard est plus honnête, il hésite. Est-ce chrétien ou juif ? Il a le courage de poser la question. Il observe attentivement que la tradition arabe est plus ancienne, il trouve des appuis dans Genèse. Et il a raison de vérifier et de poser ce qui nous échappe.

Bonjour Marmhonie et merci pour ce sujet.

Perso, je ne lui aurait pas donné ce titre.

Cela dit, à mon sens, les Musulmans, ont fait comme les Chrétiens.
Plus précisément, ils ont fait comme les Catholiques Romains.

Le seul problème, c'est qu'ils n'avaient pas le pouvoir de s'opposer à l'empire Romain.

Quand ces Musulmans-Judéos-Chrétiens-Mosaïques ont réclamé leurs part du gâteau, il ne restait plus rien.

Plus aucun évangile à se mettre sous la dent.

Ils se sont donc rabattu sur les évangiles apocryphes que les Catholiques voulaient faire taire.

Eh oui, l'inquisition et l'autodafé ne date pas d'aujourd'hui.
C'est toujours le vainqueur qui écrit ou ré-écrit l'histoire.

On ne me retirera jamais de l'esprit qu'après la destruction du second temple, les Juifs ont été chassé de leurs terres.

Où sont-ils allé ?

Nul doute que certains d'entre eux ont croisés les caravanes de Mohamed et sa tendre et chère.
Spéculations ou pas, la suite n'est pas difficile à deviner.

Ce ne sont pas les bédouins qui rêvaient de conquête. Ils n'avaient rien perdu.
En revanche, réunir une armée pour combattre les Romains, ça ...
Qui rêvaient de reconquérir Yéroushalam à l'époque de Mohamed ?

Comment faire pour lever une armée Arabe quand on ne l'est pas ?
Comment les rallier à sa cause ?

Tout simplement en disant à un Bédouin qu'il est l'ELU.
Attention, ça marche aussi avec les Mormons, les Raëliens, les Pelerins d'Arès. les ...

Une preuve ??? Pas compliqué.
Où est il écrit qu'à l'époque de Mohamed les Bédouins attendaient un Messie ???

Qui pouvait-bien haïr Jésus au point de lui donner un nom insultant ? Est-ce bien le cas ?
De toute façon, Jésus, Yézus, Joshuah, ... ça ne va pas non plus. Il ne s'appelle pas comme ça.
Oint, Christos, Elu, ... normalement, c'est Mashiah.

Voila les bonnes questions.

Après, faudrait voir aussi, d'où viennent les prononciations ==> IDRIS, YAYA, ...
A savoir que Yaya, c'est Jean, Yvan, Jack, ...

Allez, on va en laisser un peu pour les autres.

Cordialement.

kaboo a écrit:

Bonjour Marmhonie et merci pour ce sujet.

Perso, je ne lui aurait pas donné ce titre.

Je suis au service des inscrits.
Tu me dis ce que tu souhaites en MP puisque c'est ton sujet finalement. Je n'ai fait que te précéder pour te rendre service