simple curieu
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| Sujet: Le crach financier du Covid-19 Dim 17 Mai - 2:06 | |
| Le crach financier du Covid-19Ce que le gouvernement français ne vous dit pas sur les risques de confiscation de l’argent que vous croyez à l’abri dans les banquesBien que les peuples d'Europe se remettent à peine de la crise chypriote et de la terreur qu'a provoqué l'idée de ponctionner les comptes bancaires des particuliers, le danger n'est pas si loin. Et aucune des grandes démocraties occidentales n'en protège ses citoyens.Le débat sur la situation des banques fait à nouveau la « une » des médias spécialisés. Nous pensons que la résurgence de ce débat n’est pas fortuite. Nous y voyons un lien avec la détestable tenue des marchés financiers, avec les allusions à un éventuel ralentissement des achats de titres par la Fed, avec l’échec de la politique japonaise, avec le retrait des flux de capitaux des émergents, avec l’impasse chinoise et donc avec une claire et nette bouffée de risk-off. On sait que le système bancaire mondial est dangereusement positionné à l’envers, sur le risk-on. Tout cela n’est qu’escarmouche car, bien décodés, les propos de Bernanke sont dovish et non hawkish. Mais c’est une sorte de galop d’entrainement, une sorte de répétition. Raison de plus pour se poser la question fondamentale, pour le monde global, de la sécurité des dépôts bancaires.Pourquoi garder de l’argent à la banque au-delà de la couverture des besoins quotidiens et de sa gestion courante ? Nous avons souvent abordé cette question; notre réponse n’a guère varié: il n’y a aucune bonne raison. L’argent à la banque ne rapporte rien, les taux de tous les placements courts sans risque sont nuls et, dans certains cas, négatifs, après imputation des frais. La sécurité n’est plus garantie. La confiscation, en cas de crise bancaire, est devenue le principe pour tous les grands pays, même si certains, comme la France, font semblant de s’y opposer pour ne pas susciter une fuite des dépôts. Tous les grands pays, Etats-Unis, Canada, Europe, ont discrètement inscrit le principe d’une participation des déposants à la résolution des futures crises bancaires.La seule parade est de retirer de son compte bancaire les sommes supérieures à 100.000 euros dès maintenant et de les conserver chez soi. Les ventes de coffres forts sont déjà en très forte hausse dans les pays comme la Suisse, elles évoluent en parallèle avec la demande de billets de 1.000 francs suisses. Si vous tardez, vous prenez le risque que des mesures autoritaires soient édictées, ce qui empêcherait de sauver vos avoirs de la prédation.Il est évident que c’est ce qu’a en vue la France, quand Moscovici s’oppose à Schauble sur cette question. La France se dit : inutile de faire paniquer les gens en annonçant les mesures, on fera un « bank holiday » un vendredi qui permettra de réaliser la même chose. Au niveau international, nous savons que des mesures préparatoires ont été prises dès 2009 pour faire face à un « bank holiday ». Ainsi, les ambassades américaines ont été dotées secrètement d’une réserve importante en billets, dollars et devises locales, pour faire face à des besoins éventuels.Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a proposé que les actionnaires, les créanciers, les déposants et les titulaires de comptes subissent une ponction de 8%, affirmant que cette solution demeurait plus favorable pour eux, car leurs pertes seraient beaucoup plus importantes si les banques faisaient faillite.Son collègue français Pierre Moscovici juge que cette mesure va trop loin. Comme les ministres des Finances de la Grande-Bretagne et de la Suède, il craint qu’elle ne provoque une ruée bancaire massive, et il préfère que les pays conservent une plus grande liberté pour décider ce qui doit être fait au moment où ils seront confrontés à cette question. Pour le ministre des Finances espagnol, Luis de Guindos, ce qui compte, c’est de définir l’ordre dans lequel les différents agents de l’économie seront mis à contribution, et la protection des petits épargnants.La question de la résolution des crises bancaires sans contagion systémique est évidemment très importante depuis Lehman et vous pensez bien que l’on travaille discrètement, pour ne pas dire secrètement, sur ce sujet. Ce que l’on voit, ce ne sont que des émergences de l’iceberg. Tout est étudié pour piéger l’argent car c’est dans le piège de l’argent et sa confiscation que réside la solution. La crise n’est pas résolue, elle sera encore plus grosse quand elle se manifestera et les calculs du BCG rejoignent ceux des experts publics ; un jour ou l’autre, la question d’un rééquilibrage par ponction sur l’argent, là où il est, se posera.Les ordres de grandeur sont bien de 30% de la masse de cash dormant. Regardez ce qui se fait en ce moment en Argentine, vous avez le canevas de ce qui va se passer ailleurs dans les grands pays. Nous pouvons vous dire que des mesures de contrôles aux frontières, contrôles physiques, sont prêtes au niveau de nombreux pays sous le prétexte d’une coopération renforcée en matière de lutte contre la drogue et le terrorisme. Ces mesures ont été peu publicisées. Qu’est-ce que la grande campagne mondiale, concertée, contre l’évasion fiscale? C’est une mesure de parcage, de recensement, de re-domestication de l’argent pour pouvoir le confisquer.
Ce que vous avez du mal à comprendre, c’est que les gouvernements, les plus avisés, pas les zozos, raisonnent comme en temps de guerre. Parce que c’est la guerre qui a donné le modèle et l’expérience de toutes ces mesures de résorption des excès de dettes, de confiscation et de sortie de crise managée. Le surendettement global est de plus en plus colossal, il a enflé exponentiellement depuis 2009; la tentative américaine de tenter de sortir par le haut, en relançant la bicyclette de la croissance, a échoué. Le seul murmure d’une éventuelle réduction du rythme des achats de titres longs par la Fed fait bondir les taux et chuter, dans le désordre, les bourses d’actions. Les autorités ont compris que l’on ne pourrait pas sortir, voilà ce qui explique le changement de climat depuis quelque temps, ce nouveau climat bizarre. Vous savez que nous avons écrit récemment sur ce sujet sous le titre : « la crise phase II ». Les premiers, avons-nous expliqué, étant la réapparition de poches de déflation, puis les fuites de capitaux de hot-money des pays fragiles et périphériques tels que les émergents. La hausse du Dollar Index au-dessus des 82,50 étant révélatrice. La chute des cours des bonds, des Treasuries, s’inscrit aussi dans ce cadre, mais attention, elle est transitoire, intercalaire. Le dollar et les Treasuries sont les seuls assets sans risque tant que le système dure, tant qu’il tourne au profit des USA et qu’ils n’en perdent pas le contrôle. Après, on verra. | |
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masaki
Messages : 192 Date d'inscription : 18/01/2020 Localisation : Yamagata (Japon) 山形市(日本)
| Sujet: Re: Le crach financier du Covid-19 Dim 17 Mai - 6:25 | |
| Les puissants de ce monde ne prêtent qu'aux riches. Qui va payer les milliards de $ ? Il est évident que le peuple va payer ou se rebeller. | |
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