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 Histoire de Notre Dame de Cotignac

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5 participants
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undesdouze

undesdouze


Messages : 884
Date d'inscription : 05/04/2019

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MessageSujet: Histoire de Notre Dame de Cotignac   Histoire de Notre Dame de Cotignac EmptyLun 17 Aoû - 21:49

NOTRE DAME DE GRÂCE A COTIGNAC

Le 10 août 1519, un vieil homme pauvre et pieux, Jean de la Saque ou Jean de la Baume, de Cotignac en Provence, à 25 km au nord de Brignolles s'était rendu sur les pentes du mont Verdaille pour y faire provision de bois. Achevant une prière de louange à Dieu pour la beauté de son pays, une extraordinaire lumière l'éblouit. Accompagnée de saint Michel Archange, de saint Bernard et de sainte Catherine, la sainte Vierge portant l'enfant Jésus dans ses bras le considérait avec complaisance. D'une voix merveilleusement musicale elle dit à Jean :

Va dire de ma part au clergé et aux habitants de Cotignac que je veux sur ce coteau une chapelle en mon honneur, sous le titre de Notre-Dame de Grâces. Je désire qu'on y vien¬ne en procession, parce que j'entends, en cette chapelle, accorder beaucoup de grâces à ceux qui y viendront prier. "

Étonné et émerveillé, Jean de la Saque croyait vivre un songe. La vision évanouie, ayant rassemblé son bois il descendit dans sa chaumière et ne dormit pas de la nuit. Le lendemain, tout en priant la Très Sainte Vierge il repartit pour le mont Verdaille. La Vierge lui apparut comme la veille et répéta mot pour mot ce qu'elle lui avait dit. Jean de la Saque ramassa son bois rapidement et transmis le message à son curé qui connaissant sa piété lui fit confiance. Aussitôt le clergé et les consuls décidèrent la construction d'une chapelle. Le 14 septembre, un mois et quatre jours après l'apparition, la première pierre fut posée. Le maître-autel se dressait à l'endroit même des apparitions où en creusant, on mit à jour un sépulcre avec des ossements et des instruments de supplice. A l'ouverture du tombeau plusieurs malades furent guéris disent les archives.

Les premières guérisons furent rapidement connues et les foules commencèrent à visiter le sanctuaire. Deux ans après les apparitions, le Seigneur Jean de Pontevès, baron et seigneur de Cotignac accorda les franchises à cette terre, ne se réservant que la justice et le pape Léon X accorda des indulgences pour les pèlerins. Pour gérer les offrandes on créa l'ceuvre de Notre-Dame, dirigée par des notables ou des consuls honoraires. En 1522 le renom de Notre-Dame de Grâces était tel qu'on y venait de toute la Provence. La ville d' Aix à l'occasion d'une épidémie de peste y envoya une députation pour "prier pour la ville, dans la chapelle de la Vierge Marie des Grâces, aux terres de Cotignac ".

Dès 1524, les consuls décidèrent la construction d'une nouvelle chapelle "plus grandiose et pouvant contenir plus de peuple ". Elle fut mise en chantier en 1534 avec les dons de Catherine de Grasse, veuve de Durand Pontevès et achevée quelques années plus tard. Bâtie dans le style gothique de cette époque elle mesurait 20 m. de long 9 de large et 10 de haut. Un immense retable en bois doré occupait tout le fond du sanctuaire avec dans une niche la statue de la Sainte Vierge debout, ses cheveux tombant sans voile sur ses épaules et sur son bras gauche, portant l 'Enfant Jésus qui tient un fruit dans une main et bénit de l'autre. C'est cette même statue de la Vierge qui est actuellement révérée et spécialement le 8 septembre pour la grande fête du sanctuaire.

De la même époque que la statue miraculeuse, un tableau fixé au mur au-dessus de l’autel représente Marie de Grâces différemment. Sur cette toile elle est debout sur un vaste croissant. Sa chevelure enveloppe ses épaules et descend jusqu'à la ceinture. La robe vieux rose, découvre l'extrémité de ses pieds nus. Le manteau est bleu. Elle porte sur le bras gauche l 'Enfant bénissant, en chemisette blanche, et le soutient de la main droite.

En 1586 le curé Rollin-Ferrier se rendit à Rome pour y étudier le projet d'un établissement religieux indépendant sur le mont Verdaille. Il y rencontra le fondateur de l'Oratoire, Philippe de Néri qui avec l'approbation de l'Evêque du lieu fonda en 1593 près de la Chapelle de Notre-Dame de Grâces, la première maison en France de l’ordre de l’Oratoire. Pendant deux siècles, jusqu'à la Révolution, les Oratoriens devaient rester les gardiens de cette chapelle. Au début du XVIIe siècle le pèlerinage atteignit l'apogée de sa gloire. On y venait de toute la Région. Les ex-voto pendus à tous les murs en font foi et une bulle d'Urbain VII datée de Castel Gondolfo en 1628 le souligne, rien ne manquait à la gloire du sanctuaire "ni les miracles que Dieu y a opérés ni l'affluence des pèlerins qui y viennent de presque tous les points du monde ".

Dans ce même temps, un petit moine, le frère Fiacre de Sainte Marguerite vivait à Paris chez les Augustins de Montmartre. Il était né le 21 février 1609, de pauvres paysans de Marly-la-Ville et après son entrée au couvent il y resta frère lai jusqu'à sa mort. Très pieux et très humble religieux, il brillait de toutes les vertus. Sa dévotion à la sainte Vierge le poussait à passer ses nuits en prières. Dès le début de son noviciat, en 1631, il fut cloué au lit par une grave maladie et se lamentait des dépenses ainsi occasionnées à la communauté. Pour le tranquilliser, le frère infirmier lui expliquait que le couvent était protégé par une haute, puissante et généreuse bienfaitrice, la Reine de France elle-même qui sollicitait les prières des moines car elle se désolait de n'avoir pas d'enfant et de ne pouvoir donner un Dauphin à la France alors qu'elle était mariée depuis 17 ans déjà. Depuis ce jour le jeune Fiacre offrit ses souffrances et ses prières pour la reine, le roi et la France. Guéri il continua de prier à ces intentions. Quatre ans plus tard Dieu lui fit connaître qu'Anne d'Autriche aurait un enfant lorsque trois neuvaines auraient été célébrées, la première à Notre-Dame de Grâces, la deuxième à Notre-Dame de Paris et la troisième à Notre-Dame des Victoires. Le saint religieux s'en ouvrit aussitôt à son confesseur et avec de ce dernier à son supérieur. L'un et l'autre estimèrent que pour une affaire aussi grave, délicate et même dangereuse, il importait que le petit frère garde soigneusement son secret pour lui. Il obéit et pendant deux années encore pria Dieu d'envoyer un Dauphin à la France. Le 28 octobre 1637, fête des saints apôtres, étant au chœur avec la communauté, une force irrésistible le poussa à se jeter aux pieds de son supérieur et à demander l'autorisation de parler sur le champ à son confesseur. "C'est véritablement la volonté de Dieu, dit-il, qu'on prévienne la reine de faire célébrer les trois neuvaines, pour qu'elle obtienne enfin la grâce de donner un héritier à Louis XIII". Supérieur et confesseur demandèrent des preuves plus évidentes de cette volonté. Le 3 novembre après matines au lieu de s'étendre pour se reposer, comme c'est permis, il se met à genoux et poursuit ses oraisons pour le Dauphin. Tout à coup il entend les vagissements d'un petit enfant. Tournant le tête, dans une douce lumière, il voit la sainte Vierge, couronne triple sur la tête, les cheveux tombant sur les épaules, en robe blanche semée d'étoiles d'or assise et portant un enfant dans ses bras. "N'ayez pas peur, je suis la mère de Dieu, et cet enfant est le Dauphin que Dieu veut donner à la France ". Elle disparut après un peu de temps laissant le frère Fiacre dans le ravissement, riant et pleurant à la fois. Il priait. Puis il céda à un mouvement de défiance, craignant d'avoir été le jeu d'un rêve ou de son imagination. Pour le rassurer la sainte Vierge se montra à lui trois fois encore, les deux premières silencieusement et " accompagnée de Jésus-Christ comme on le représente dans la flagellation et la résurrection " et la troisième vers quatre heures du matin pour lui dire :

"Ne doutez plus mon enfant de ce que vous avez déclaré à votre confesseur. Pour preuve de la mission que je vous confie d'avertir la reine de faire les trois neuvaines en mon honneur si elle veut être exaucée, voilà la même image qui est à notre-Dame de Grâces en Provence et la façon de l'église".

Et le petit frère vit alors de ses propres yeux, dans sa misérable cellule, le tableau vénéré à Notre-Dame de Grâces et la chapelle du mont Verdaille où il n'avait jamais mis les pieds. Il les vit ! Il les observa même dans tous leurs détails et rapporta notamment à son supérieur que "l'église était faite tout en demi rond, tout azurée et semée d'étoiles à l'endroit de l'autel".

Bien sûr le supérieur fit une enquête pour savoir si les déclarations et les nombreux détails rapportés par le frère Fiacre sur une image et un sanctuaire qu'il n'avait jamais vus et qui avaient été enregistrés dès le 5 novembre sous serment en présence du vicaire général de la Congrégation, correspondaient à la réalité. Le Cardinal de la Rochefoucauld, grand aumônier de France, frappé de ces faits stupéfiants, écrivit au gouverneur de Provence pour plus ample informé et convoqua le frère Fiacre en l'abbaye sainte Geneviève devant un conseil où figurait le confesseur du roi et d'autres personnages "recommandables par leur science et leur piété". Le petit frère maintint ses dires et les renseignements et témoignages prouvèrent qu'il disait vrai. Tout cela avait demandé du temps. Chacun hésitant à mettre le couple royal au courant de l'affaire, ce ne fut qu'en décembre 1637 que le Père Bernard, dit "le pauvre prêtre" aumônier des malades de l'Hotel-Dieu et des condamnés à mort, trouva l'occasion d'en informer la reine et que le père Sirmond, confesseur du roi, se décida à informer Sa Majesté. Louis XIII et Anne d'Autriche remplis d'espoir assurèrent que les neuvaines seraient faites.

Mais le frère Fiacre, tout à sa conviction n'avait pas perdu de temps et les neuvaines, il les avait prises à sa charge et commencées le 8 novembre 1637. Elles se terminèrent le 5 décembre et l'enfant qu’Anne d' Autriche voulut appeler Dieudonné et que l'histoire nommera Louis XIV naîtra neuf mois plus tard, jour pour jour. Lorsque, l'enquête terminée à l'avantage du frère Fiacre, celui-ci fut invité au Louvre dans les premiers jours de février 1638, pour relater ses visions et trans¬mettre son message, Anne d'Autriche, comme on dit en Dauphiné " attendait famille ". La promesse devenait une certitude. Sans plus attendre, le 7 février, Louis XIII signa l'ordonnance suivante :

« Le roi,

Vu les grandes assistances que plusieurs femmes enceintes ont reçues pour la conservation de leur fruit par l'intercession de Notre-Dame de Grâces, en Provence, et voulant n'omettre aucun des moyens qui viennent à sa connaissance pour obtenir cette grâce du Ciel en faveur de la reine, son épouse, a chargé le P. Chrysostome, supérieur du couvent des Pères Augustins déchaussés de Paris, de s'acheminer au lieu de Notre-Dame de Grâces avec le F. Fiacre, du même ordre, et, y étant, présenter à Dieu les vœux et prières de Sa Majesté, et y célébrer pendant neuf jours la sain¬te messe, afin que, par l'offrande de ce grand sacrifice, il plaise à la divine Bonté accorder à la reine, son épouse, une heureuse lignée, et conduire à la fin désirée le fruit dont toute la France espère qu'elle est enceinte. . . . . .

Fait en Saint-Germain-en-Laye, le 7 février 1638.


Signé LOU1S »

Le 10 février éclata sur la France la prodigieuse nouvelle, le Roi consacrait solennellement la Couronne et le Royaume à la Très Sainte Vierge.

« ...A ces causes, nous avons déclaré et nous déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge Marie pour protectrice spéciale de notre royaume nous lui consacrons particuliè¬rement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, et nous avertissons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, fête et jour de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand-messe, qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres du dit jour il soit fait une procession en la dite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et les corps de ville, avec pareille cérémonies que celles qui s'observent aux processions générales les plus solennelles, ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises, tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourgs, et en toutes villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris. Exhortons pareillement les archevêques et évêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons, de faire célébrer la même solennité en leur église épiscopale, et autres de leurs diocèses, entendant qu'à la dite cérémonie, les cours de Parlement et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents, et d'avertir tous les peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit couvert de toutes les entre¬prise, qu'il jouisse longtemps d'une bonne paix, que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés, car tel est notre bon plaisir. Donné en Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil six cent trente huit, et de notre règne le vingt-huitième.

Signé LOUIS »

Cette reconnaissance n'a jamais été rapportée, de sorte que la France reste bel et bien consacrée à Marie. La grossesse d’Anne d’Autriche n'est sans doute pas la raison déterminante de la publication de cette consécration car depuis longtemps, la reconnaissance de Louis le Juste était acquise à la sainte Vierge et depuis plusieurs années il désirait rendre au nom de la France un écla¬tant hommage à la Mère de Dieu. On peut cependant tenir pour certain que les révélations du frère Fiacre, l’exactitude incroyable de la description d'une église où il n' avait jamais mis les pieds et d'un tableau qu'il n'avait jamais vu, la fin d'une stérilité conjugale de vingt-trois années pleines et l'annonce d'une naissance dont Notre-Dame avait dit expressément qu'elle serait celle d'un Dauphin, contribuèrent à la décision. La correspondance entre les dates du miracle et celle de la consécration ne peuvent laisser aucun doute à ce sujet.

Pendant ce temps le frère Fiacre et son supérieur marchaient sur les routes de France pour accomplir la mission que leur avait confiée le Roi : célébrer la neuvaine de messes demandée par la très Sainte Vierge en la chapelle Notre-Dame de Grâces à Cotignac Ils mirent près de trois mois pour arriver au mont Verdaille. En arrivant à la chapelle le Frère Fiacre reconnut avec émotion tous les détails de sa vision et il se prosterna devant le tabernacle pour remercier Dieu, Il releva la tête pour contempler le tableau miraculeux. Déception ! Ce n'était pas celui-là. Il pleura. Il avait donc trompé son confesseur, son supérieur, la reine.

« Consolez-vous, dirent les Oratoriens, il y a quinze jours que nous avons placé ce tableau. L'autre est dans la sacristie ». Il y courut et le trouva, le tableau de sa vision...

D'après " L'Itinéraire de la Vierge Marie " par Pierre MOLAINE -

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Habaqouq

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MessageSujet: Re: Histoire de Notre Dame de Cotignac   Histoire de Notre Dame de Cotignac EmptyLun 17 Aoû - 21:59

Le sanctuaire de Notre-Dame de Grâces à Cotignac (Var) a été érigé à la suite de deux apparitions à un bucheron de la Sainte Vierge Marie, entourée de Sainte Catherine, martyre d'Egypte - qui apparut aussi à Sainte Jeanne d'Arc - de Saint Bernard de Clairvaux et de l'Archange Saint-Michel, demandant la construction d'une église sous le vocable de Notre-Dame de Grâces, pour y venir en procession pour recevoir les dons de la Mère du Sauveur.


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Louisneuf

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MessageSujet: Re: Histoire de Notre Dame de Cotignac   Histoire de Notre Dame de Cotignac EmptyLun 17 Aoû - 22:04

LA CONSECRATION DE LA FRANCE A NOTRE-DAME
10 et 11 août 1519 : la Vierge Marie apparaît à Jean de la Baume
Le 10 août 1519, Jean de la Baume gravit le mont Verdaille pour y couper du bois. Pieux bûcheron, il commence sa journée de travail en priant. Lorsqu’il se relève, quelle n’est pas sa surprise de voir dans la nuée, la Vierge Marie tenant l’Enfant Jésus dans ses bras. A leurs côtés se tiennent l’Archange Saint Michel et Saint Bernard de Clairvaux. La Dame délivre à Jean ce message : « Je suis la Vierge Marie. Allez dire au clergé et aux Consuls de Cotignac de me bâtir ici même une église, sous le vocable de Notre-Dame de Grâces et qu’on y vienne en procession pour recevoir les dons que je veux y répandre. »
Notre-Dame de Grâces intervient dans l’Histoire de France
En 1636, la Sainte Vierge demande à Mère Anne-Marie de Jésus Crucifié, religieuse stigmatisée que le Cardinal de Richelieu tenait en grande estime, que la France lui soit consacrée. L'année suivante, le Roi Louis XIII, « dans le secret de son coeur », consacre sa personne et son Royaume à Marie, et avec la Reine, Anne d'Autriche, il multiplie les prières et les pèlerinages pour obtenir un héritier attendu depuis 22 ans.
La Mère de Dieu répond en apparaissant à un religieux de Notre-Dame des Victoires, tout juste fondée par le Roi, reconnaissant pour ses premiers succès. Elle demande trois neuvaines à Notre-Dame de Cotignac en Provence, Notre-Dame de Paris et Notre-Dame des Victoires.
Le caractère surnaturel des faits est rapidement reconnu et la Reine est prévenue. Le religieux, frère Fiacre, achève les trois neuvaines le 5 décembre et c'est neuf mois après jour pour jour que naîtra Louis XIV qui recevra le nom de baptême de « Louis Dieudonné ».
Dès que la Reine est certaine de sa grossesse, et sans attendre la naissance pour savoir si l'enfant serait garçon ou fille, Louis XIII publie le 10 février 1638 l'Edit officiel qui consacre solennellement la France à Marie. (texte page suivante)
(Source : Encyclopédie Maria, tome IV, Beauchesne 1956 - p. 714)

Le 21 février 1660, Louis XIV, accompagné de sa mère Anne d’Autriche, , vient à Cotignac rendre grâce de sa naissance.
Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes lettres verront, salut. Dieu, qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l'esprit qu'il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre Etat, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne sans y voir autant d'effets merveilleux de sa bonté que d'accidents qui nous menaçaient. Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d'en troubler la tranquillité ; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l'on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l'artifice des hommes et la malice du démon ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables à notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice ; la rébellion de l'hérésie ayant aussi formé un parti dans l'Etat, qui n'avait d'autre but que de partager notre autorité, il s'est servi de nous pour en abattre l'orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels, en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques. Si nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes qu'à la vue de toute l'Europe, contre l'espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs Etats dont ils avaient été dépouillés. Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins, pour faire voir à toutes les nations que, comme sa Providence a fondé cet Etat, sa bonté le conserve, et sa puissance le défend. Tant de grâces si évidentes font que pour n'en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l'accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du Fils de Dieu en notre chair, de " nous consacrer à la grandeur de Dieu " par son Fils rabaissé jusqu'à nous et à ce Fils par sa mère élevée jusqu'à lui ; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n'étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables, et c'est chose bien raisonnable qu'ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.
A ces causes, nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre état, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l'effort de tous ses ennemis, que, soit qu'il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés à ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de l'église cathédrale de Paris, avec une image de la Vierge qui tienne entre ses bras celle de son précieux Fils descendu de la croix ; nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère, comme leur offrant notre couronne et notre sceptre.
Nous admonestons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons, que tous les ans, le jour et fête de l'Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente Déclaration à la Grande Messe qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les Vêpres dudit jour il soit fait une procession en ladite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines, et le corps de la ville, avec pareille cérémonie que celle qui s'observe aux processions générales plus solennelles. Ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales, que celles des monastères de ladite ville et faubourgs ; et en toutes les villes, bourgs et villages dudit diocèse de Paris.
Exhortons pareillement tous les Archevêques et Evêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres églises de leurs diocèses ; entendant qu'à ladite cérémonie les cours de parlement, et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents. Et d'autant qu'il y a plusieurs églises épiscopales qui ne sont point dédiées à la Vierge, nous exhortons lesdits archevêques et évêques en ce cas, de lui dédier la principale chapelle desdites églises, pour y être faite ladite cérémonie ; et d'y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre, et d'admonester tous nos peuples d'avoir une dévotion toute particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection, afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu'il jouisse longuement d'une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés ; car tel est notre bon plaisir.
Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l'an de grâce mil-six-cent-trente-huit, et de notre règne le vingt-huitième.
Louis.




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cradoux

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MessageSujet: Re: Histoire de Notre Dame de Cotignac   Histoire de Notre Dame de Cotignac EmptyLun 17 Aoû - 22:18

Pélerinage à Notre Dame de Grâce de Cotignac



https://dai.ly/xdp1ea


https://www.youtube.com/watch?v=4q0Z_AKIb4g
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undesdouze

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MessageSujet: Re: Histoire de Notre Dame de Cotignac   Histoire de Notre Dame de Cotignac EmptyMar 18 Aoû - 12:03

NOTRE DAME DE GRÂCE A COTIGNAC (suite)
DE 1638 A NOS JOURS


Après la mort de Richelieu (1642) et de Louis XIII (1643) Anne d'Autriche, régente du royaume et tutrice de Louis XIV, âgé de cinq ans, manda au Louvre le petit frère Fiacre, dont la réputation de sainteté ne cessait justement de grandir et lui fit part de sa volonté de le députer de nouveau auprès de Notre-Dame de Grâces à Cotignac, pour lui porter un grand tableau où le jeune roi était représenté à genoux devant la sainte Vierge et lui offrant sa couronne et son sceptre. Parti de Paris le 5 mai 1644, le frère Fiacre, distribuant en aumônes tout au long de la route l'argent que lui avait compté le trésorier de la régente, parvint le 31 juillet sur le mont Verdaille à Cotignac. Il déposa le tableau au milieu de la nef, du côté de l'évangile, et commença une neuvaine d'action de grâces aux intentions de la reine.

En 1660, le 21 février, après la signature de la paix des Pyrénées, Louis XIV vint en personne remercier Notre-Dame de Grâces de ses faveurs. La reine mère, le frère du roi, Mazarin, Mademoiselle, fille aînée de Gaston, duc d'Orléans, un détachement de mousquetaires et quarante gendarmes l'accompagnaient. Le souverain entendit la messe, célébrée par l'Evêque de Fréjus, Joseph Zongo Ondelei. En souvenir de ce pèlerinage, Anne d'Autriche laissa des messes de fondation pour être dites à perpétuité dans la chapelle et Louis son grand cordon bleu, ainsi que le brillant qu'il avait au doigt.

Le 7 juin 1660, sur le territoire de Cotignac, à trois kilomètres au plus de la chapelle de Notre-Dame de Grâces, une autre apparition surnaturelle se produisit : celle du bon saint Joseph. Un jeune berger, un peu simplet, extrêmement assoiffé, soupirait en plein champ après une eau vive. Un vieillard surgit brusquement à ses yeux et lui indiqua un endroit où il en trouverait s'il déplaçait un rocher. Il disparut ensuite, ayant dit en toute simplicité que son nom était Joseph. Ce berger, Gaspard Ricard d'Estienne, étancha sa soif et publia, émerveillé, son aventure. La population se portant à la source, put constater qu'il avait dit vrai. Des guérisons miraculeuses s'opérèrent aussitôt. Deux mois après l'invention de la fontaine, le 9 août, les consuls creusaient les fondations d'un oratoire en ce lieu. Une ordonnance de Zongo Ondelei, du 31 janvier 1661, ne croit « pouvoir mieux confier l'administration de la chapelle de l'époux qu'à ceux qui s'acquittent si bien de celle de l'épouse » et, vu l'insuffisance de l'édifice où affluaient les pèlerins, un autre plus spacieux, fut mis en chantier. Ainsi par l'entremise du Patriarche, la légende mariale du mont Verdaille se complétait-elle du symbole biblique de la source.
Cette même année le petit frère augustin Fiacre de Sainte-Marguerite prit une troisième et dernière fois le chemin de Notre-Dame de Grâces. De concert avec la nouvelle reine, Marie-Thérèse, fille de Philippe IV roi d'Espagne, la reine mère Anne d'Autriche l'avait chargé d'aller porter là-bas et de déposer sur l'autel de la Vierge un exemplaire infolio du Traité des Pyrénées, relié magnifiquement, avec le contrat de mariage des jeunes et glorieux époux, d'un maroquin rouge aux armes de France et d'Espagne. Pareille offrande fut remise, au cours de son voyage, par le dévoué et déchaux courrier, à Notre-Dame de Lorette et Notre-Dame de Chartres. Partout les populations massées sur le passage de ce saint serviteur de Dieu, non moins réputé comme prophète de bonheur que par l'éminence de ses vertus, l'acclamèrent, lui firent fête et se recommandèrent à ses prières. Il en éprouva quelque frayeur et demanda en grâce à son retour de ne plus sortir de son couvent pour se préparer à bien mourir.

En 1667, après la mort d'Anne d'Autriche, de par le roi, fut apposé dans la chapelle de Notre-Dame de Grâces une plaque de marbre noir, sur laquelle on lisait :

Louis XIV roy de France et de Navarre
Donné à son peuple par le vœu
Qu'Anne d'Autriche, reyne de France, sa mère, 
a fait dans cette église 
a voulu que cette pierre fust icy posée 
pour servir de monument à la postérité
et de sa recognoissance
et des messes que sa libéralité y a fondées
pour l'âme de sa dite mère
le XXIII d'avril MDCLXVII

Le petit frère Fiacre mourut le mercredi des Cendres, 16 février 1684, en parfait renom et même en odeur de sainteté. La nouvelle de sa fin se propagea dans la ville et à la cour comme le feu d'une traînée de poudre et la consternation se lisait sur tous les visages. Par deux fois, durant les dernières années de sa vie, il avait exprimé le désir que son cœur fut « tiré par le côté de son cadavre, mis et enseveli dans un pot d'étain, transporté à Notre ¬Dame de Grâces, et déposé sous le marchepied du grand autel de la sainte Vierge ». Louis le Grand déféra à cette volonté suprême. Il expédia une lettre de cachet à l 'Oratoire du mont Verdaille pour prier les religieux de « recevoir le cœur du frère Fiacre et de le mettre dans l'endroit où il a désiré ». Puis « considérant que les deux religieux qui porteront cet holocauste feront quelques dépenses, il a eu bien agréable de donner trente pistoles d'or pour y subvenir ». Le 7 mai le précieux fardeau arrivait à destination. L'image du frère Fiacre, scel¬lée sur les voitures de place comme un préservatif de malheur, fit donner à celles-ci le nom de fiacres, qu'elles portaient encore avant leur remplacement par les taxis.

Jusqu'à la Révolution, le pèlerinage de Notre-Dame de Grâces ne connut aucun déclin. En 1792, les oratoriens quittèrent le sanctuaire et le culte divin, qui n ' avait jamais été interrompu pendant trois siècles, n 'y fut plus célébré. Le couvent fut transformé en mai¬son d'arrêt pour recevoir cent cinquante à deux cent personnes « suspects » ou « ci-devants » et trente-cinq gardes. La chute de Robespierre ouvrit les portes de cette prison mais n'empêcha pas les démolitions. Trois pieuses sœurs, Rose, Euphrasine et Thérèse Girard, de Cotignac, réussirent nuitamment l'enlèvement de la statue, du tableau miraculeux, de la plaque de Louis XIV et du cœur du frère Fiacre qui échappèrent au vandalisme et à la profanation. Le reste : boiseries, tuiles, poutres, fenêtres, pierres, tout fut pillé ou vendu aux enchères. Le superbe bénitier en marbre ne dut sa conservation qu'à l'office qu'il rendit de servir de piédestal à une statue « républicaine ». Un grand feu de joie consuma le portrait de Louis XIV ; toutes les toiles des ex-voto et quantité d'autres objets.

A la signature du concordat entre Pie VII et le Premier Consul, l'ancien curé de Cotignac, messire Gal, revint au milieu de ses ouailles. Il fit donner une mission, en janvier 1809 au cours de laquelle il fut décidé de « relever Notre-Dame ». Quelques jours plus tard les biens qui avaient appartenu à la chapelle étaient restitués. Tout le monde se mit à l’ouvrage, hommes, femmes et enfants, riches et pauvres. On déblaya, creusa et construisit. La nouvelle chapelle fut inaugurée le 8 septembre 1811 et la statue miraculeuse reprit sa place sur le Mont Verdaille. Les pèlerinages recommencèrent et Cotignac fut épargné du choléra en 1832 et 1849.

Une dernière restauration eut lieu en 1938 pour le 3° centenaire du vœu de Louis XIII et la Vierge fut solennellement couronnée le 10 août 1938 par Mgr Siméone. On peut dire que le couronnement de Notre-Dame de Grâce a consacré la résurrection du pèlerinage en ce lieu qui a été à l'origine de la consécration du Royaume de France à la Très Sainte Vierge Marie.
D'après « L'itinéraire de la Vierge Marie » par Pierre MOLAINE


Paru dans le bulletin trimestriel Le Lien, Croisade du Rosaire, n°72 et 73, avril mai juin et juillet aout septembre 2004


Conclusions utiles pour notre temps



30 ans après sa naissance miraculeuse, Louis XIV comblé des interventions et des dons du ciel, comblé des dons de la nature qui firent de lui un des monarques les plus illustres de l'histoire de France, ce roi n'écouta pas le Sacré Cœur qui lui décernait le titre de son "fils ainé", qui lui rappelait "les mérites de la Sainte Enfance Divine" qui lui avaient étés prodigués par la Sainte Vierge, Saint Joseph, Saint Fiacre et de saintes religieuses. 

Ceci avec les conséquence que l'on sait comme le déplorera Notre-Dame à Fatima.

Notre Dame de Fatima avait demandé la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé. Non écoutée, malgré son appel plein de maternelle miséricorde, elle dira en 1929 à Sœur Lucie :

"On n'a pas voulu écouter ma demande...
Comme le roi de France. 
On s'en s'en repentira et on le fera mais ce sera trop tard.
La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde,
provocant des guerres, des persécutions contre l'Eglise
Le Saint Père aura beaucoup à souffrir"

Comme le roi de France ?


240 ans plus tôt le 17 juin 1689, le roi Louis XIV, par l'intermédiaire de sainte Marguerite-Marie recevait une communication surnaturelle qui lui était dédiée :
Notre Seigneur Jésus-Christ, débordant des ardeurs enflammées de son Cœur Miséricordieux, faisait demander :

"Fait savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur
Comme sa naissance temporelle a été obtenue par la dévotion 
aux mérites de ma Sainte Enfance
De même, il obtiendra sa naissance de grâce et de gloire éternelle
par la consécration qu'il fera de lui-même à mon Cœur Adorable
qui veux triompher du sien
et par son entremise de tous ses ennemis
en les abattant à ses pieds
pour le rendre triomphant de tous les ennemis de la Saint Eglise"

Malheureusement le roi ne fit rien. 
100 ans plus tard exactement, le 17 juin 1789, les tiers états généraux insurgés se proclamaient assemblée nationale ...
Les ennemis du roi et de la Sainte Église auront alors la triste postérité que l'on sait et que l'on peut, plus que jamais, voir encore de nos jours ...

La nature des institutions joue un rôle primordial dans la sanctification des citoyens. Ce sont des saints, parce qu’étant saints ils sont plus ardemment que d’autres épris du salut des âmes qui nous l’enseignent.
Saint Jean Eudes écrivait à la reine Anne d’Autriche :

"Nous nous tuons, Madame, 
à force de crier contre quantité de désordres qui sont dans la France 
et Dieu nous fait la grâce de remédier à quelques-uns. 
Mais je suis certains, Madame, que, 
si Votre Majesté voulait employer le pouvoir que Dieu lui a donné, 
elle pourrait plus faire, à elle seule, 
pour la destruction de la tyrannie du diable 
et pour l'établissement du règne de Jésus-Christ, 
que tous les missionnaires et prédicateurs ensembles"


Et saint Alphonse de Liguori docteur de l’Église :

"Si je parviens à gagner un roi, 
j'aurais plus fait, pour la cause de Dieu, 
que si j'avais prêché des centaines et des milliers de missions. 
Ce qu'un souverain, touché par la la grâce de Dieu, 
peut faire , dans l'intérêt de l’Église et des âmes, 
mille missions ne le feront jamais."

Alors que par Sainte Jeanne d'Arc, alors que par les faits rapportés dans cet article on est bien obligé de se rendre compte que Dieu, les saints et les anges font de la politique, alors que par la situation actuelle il apparaît que les démons et les ennemis de Dieu font aussi de la politique, il apparaît que les seuls êtres doués de raisons créés et incréés dans l'univers à ne pas faire de politique sont les catholiques !
Si une simple jeune fille a sauvé la France en prenant les armes que ne peuvent pas faire des milliers de catholiques armés de leur foi et se lançant dans le combat pour le règne social du Christ ?

« En nom Dieu, les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire ».
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delaroche

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