Le port de la soutane.

Le « phénomène soutane » en France


Le 2 juin 2022, le nouvel archevêque de Toulouse, Mgr Guy de Kerimel, a prié les séminaristes de ne plus porter la longue robe noire, faisant ainsi barrage à une marque de visibilité, ce qui ne cesse d’interroger les catholiques pratiquants. Aujourd’hui, la période post-Vatican II, durant laquelle les prêtres n’osaient plus revêtir la robe noire par peur des évêques en faveur du protestantisme, est pourtant révolue. Il ne reste que quelques évêques aigris devant le peuple français fidèle à la tradition millénaire. Ce Monseigneur interdit à ses séminaristes le port de la soutane depuis sa nomination à Toulouse.


Pour le sociologue Nicolas de Brémond d’Ars, porter l’habit traditionnel est « aujourd’hui un choix identitaire et personnel. Face à la perte de vitesse du catholicisme œcuménique qui est un échec cuisant, les prêtres souhaitent se singulariser et exister par leur fonction religieuse authentique. Ils refusent de porter l'habit œcuménique des anglicans protestants. » Les autorités ecclésiales continuent, pour leur part, de regarder le « phénomène soutane » d’un œil prudent. Mais l’ampleur du phénomème est bien réelle malgré les menaces d'évêques tel le tyrannique Mgr Guy de Kerimel à Toulouse.
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