Nous lisons dans Marc :
Mc 4.37 Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà.
4.38 Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ?
4.39 S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.
4.40 Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi?
4.41 Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer?
5.1 Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens.
Ceci est une transposition du psaume 107 :
107.26 Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l'abîme; Leur âme était éperdue en face du danger;
107.27 Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie.
4.37 Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà.
107.28 Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses;
4.38 Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ?
107.29 Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent.
4.39 S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme.
107.30a Ils se réjouirent de ce qu'elles s'étaient apaisées,
4.41 Ils furent saisis d'une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres: Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer?
107.30b Et l'Éternel les conduisit au port désiré.
5.1 Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens.
Quant à Jésus dormant à la poupe sur un coussin, serait-ce un souvenir d'apôtre ?
Quand nous arrivâmes au bord de la mer, les rameurs reçurent et déposèrent dans le creux navire les aliments et le breuvage ; ensuite ils étendirent sur le tillac des tapis et des couvertures de lin, afin qu'Ulysse couché vers la poupe puisse dormir d'un profond sommeil ; le héros lui-même y monta et s'y reposa en silence. Alors les matelots se rangèrent sur les bancs, détachèrent les câbles, se renversèrent en arrière, et firent jaillir les eaux de la mer en les frappant de leurs rames. Alors un sommeil profond et paisible, semblable à la mort, se répandit sur les paupières d'Ulysse.
Homère, Odyssée, chant XIII