kaboo
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| Sujet: Variole du singe (Monkeypox/MPOX). Ven 16 Aoû - 22:28 | |
| Bonjour et bon week end à tous. Hier, jeudi 15 aout 2024, les médias annonçaient qu'en Afrique un virus se propageait de plus en plus vite. Le nom de ce virus : MPOX, plus communément appelé "variole du singe". Perso, je ne sais pas quoi en penser pour l'instant, mais comme on dit en France, "mieux vaut prévenir que guérir". Il est donc inutile de se précipiter sur n'importe quel site web pour s'informer. En effet, plusieurs site d'INFOX font circuler de fausses informations dans le seul but de faire de l'audience. Il vaut mieux se tourner vers les sites officielles. Je propose donc le site ameli.fr/assure/sante. C'est un peu long à lire mais, à titre de prévention, ça peut valoir le coup. - Citation :
- Comment prévenir l'infection par le virus Monkeypox ?
16 août 2024.
L'isolement de la personne atteinte de l'infection à Mpox, la recherche des cas contacts et leurs surveillance, la vaccination des adultes contacts à risque sont des mesures indispensables pour prévenir la transmission du virus. Prévention de la transmission du virus Monkeypox : isolement de la personne malade et les gestes barrières Pour ne pas propager le virus la personne malade doit s'isoler et appliquer les gestes barrières.
L’isolement des personnes présentant une infection à Monkeypox La personne malade doit s’isoler :
à son domicile pour une durée de 3 semaines à partir de la date de début des symptômes jusqu'à guérison totale des lésions de la peau ; des autres personnes au sein de son domicile. Elle doit porter un masque chirurgical et ne pas avoir de contact physique avec d’autres personnes. Il lui est recommandé de s’abstenir de rapports sexuels jusqu’à 21 jours après le début des symptômes.La personne malade et les personnes vivant sous son toit ne doivent pas partager leurs vêtements, leur linge de maison et literie ou leur vaisselle ; de ses animaux de compagnie pendant toute la durée de l’isolement (un cas de transmission de l'homme vers un chien a été décrit à Paris en août 2022). En cas d’impossibilité, la personne doit limiter ses contacts avec l’animal, porter un masque et des gants lorsqu'elle s'en occupe et se laver les mains après chaque contact avec l'animal. Les déchets tels que les croûtes des vésicules doivent être conservés dans des sacs-poubelles dédiés.
Les personnes les plus à risque de forme clinique grave (personnes immunodéprimées, femmes enceintes, jeunes enfants) doivent particulièrement prêter attention à l’apparition de toute aggravation et ne pas hésiter à prendre contact sans délai avec le Centre 15.
Un nettoyage soigneux du domicile comportant les surfaces, la literie, les vêtements et la vaisselle doit être réalisé en fin d’isolement.
Les gestes barrières Toute personne qui est atteinte de la variole du singe doit porter jusqu'à guérison un masque chirurgical ainsi que des gants si elle est en contact avec un animal. Elle doit porter des gants lorsqu'elle touche des objets partagés avec d'autres personnes.
Il lui est conseillé de couvrir les boutons en portant des vêtements couvrant les bras et les jambes et en mettant des pansements.
Les personnes qui prennent en charge les malades portent un masque FFP2 et des gants étanches pour toucher tout objet ayant été en contact avec une personne malade (notamment verres, serviettes, vêtements…)
Les gestes barrières s'appliquant aux virus sont indispensables et en particulier le lavage des mains qui doit être très fréquent.
Après guérison des lésions de la peau En l'absence de connaissance sur la durée de persistance du virus Monkeypox dans le sperme, il est essentiel d'utiliser un préservatif lors des rapports sexuels jusqu'à 8 semaines après la cicatrisation des lésions.
Infection à Monkeypox : la recherche des cas contacts Les personnes pour lesquelles le diagnostic de variole du singe a été confirmé doivent faire l’objet d’une investigation destinée à déterminer l’origine la plus probable de leur contamination. Leurs personnes-contacts à risque sont listées.
Quels sont les critères du contact à risque ? Est à risque d’avoir contracté le virus Monkeypox, toute personne qui a été dans l'une des deux situations suivantes.
Contact physique direct Toute personne ayant eu un contact physique direct avec la peau lésée ou les fluides biologiques (sperme, sang, salive, etc.) d’un cas probable ou confirmé symptomatique de variole du singe est à risque d'avoir contracté le virus Monkeypox.
Toutes les circonstances de contact physique direct sont retenues :
contact au niveau de la peau, rapport sexuel, actes de soin médical ou paramédical ; partage d’ustensiles de toilettes ; contact avec des textiles (vêtements, linge de bain, literie) ou de la vaisselle sale utilisés par la personne. Contact non protégé à moins de 2 mètres pendant 3 heures Toute personne ayant eu un contact non protégé à moins de 2 mètres pendant 3 heures avec un cas probable ou confirmé symptomatique est à risque d'avoir contracté le virus Monkeypox.
Les situations sont multiples :
ami proche ou intime ; personnes partageant le même lieu de vie sans lien intime ; voisin pour un transport de longue durée ; personnes partageant le même bureau, une salle de cours, un club de sport pour les sports de contacts… ; enfants d'une classe scolaire. Qu'est-ce qu'un contact non protégé ? Le contact est non protégé s’il n’y a pas port de gants en latex, nitrile ou caoutchouc pour les contacts physiques et masques chirurgicaux ou FFP2 pour les contacts respiratoires.
Tout cas suspect de variole du singe doit bénéficier d’une consultation médicale et d’un test diagnostique réalisé par PCR. Les personnes doivent rester isolées à leur domicile dans l’attente du résultat.
La surveilance des personnes contacts Il est recommandé aux personnes contacts à risque de surveiller 2 fois par jour leur température pendant 3 semaines après le dernier contact à risque avec le cas probable ou confirmé, la fièvre signant le début de la contagiosité et étant plus précoce que l’éruption.
En cas de fièvre ou d’éruption, les personnes contact à risque ne doivent pas se rendre chez leur médecin ou aux urgences mais sont invitées à appeler le centre 15.
Les bénéfices de cette surveillance sont de pouvoir mettre en place des mesures barrières dès le début de la fièvre (isolement, masque) mais aussi de pouvoir bénéficier plus vite d’un test diagnostique si cela s’avère nécessaire et d’une prise en charge en cas de positivité.
Mpox : la vaccination Vaccination post exposition contre le virus Mpox des adultes contact à risque Une vaccination post-exposition avec un vaccin de 3e génération (Imvanex ou Jynneos) est proposée aux personnes adultes contacts à risque, y compris les professionnels de santé exposés sans mesure de protection individuelle.
Les enfants et adolescents jusqu’à 18 ans ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes ne peuvent être vaccinés qu'après un avis spécialisé.
Le vaccin est administré idéalement dans les 4 jours après le contact à risque et au maximum 14 jours plus tard avec un schéma à 2 doses (ou 3 doses chez les sujets immunodéprimés), espacées de 28 jours.
Les vaccins injectables Imvanex et Jynneos, sont des vaccins vivants atténués non réplicatifs (c’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas se multiplier dans l’organisme humain). Ils contiennent le virus vivant modifié de la vaccine Ankara. Ces vaccins ne contiennent pas de virus de la variole et ne risquent pas de propager ou de provoquer la variole. Ils sont interchangeables.
Consulter la note de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé « Informations sur les vaccins ».
Vaccination préventive en pré exposition au cas par cas La Haute Autorité de santé recommande qu'une vaccination préventive soit proposée aux groupes les plus exposés au virus, c'est-à-dire : les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes rapportant des partenaires multiples ; les personnes transgenres multipartenaires; les travailleurs du sexe : personnes en situation de prostitution, acteurs pornographiques, etc. ; les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. La vaccination pour les professionnels amenés à prendre en charge les personnes malades est décidé au cas par cas.
La vaccination est effectuée par les vaccins de 3ème génération Imvanex et Jynneos. Les vaccins sont interchangeables.
L'injection de deux doses avec un écart de 28 jours est recommandée chez les personnes non immunisées. Il faut trois doses pour les personnes immunodéprimées mais une dose unique pour les personnes immunisées dans le passé contre la variole.
Où se faire vacciner ? La vaccination contre la variole du singe peut être réalisée :
en établissement de santé ; en centre de vaccination adossé à un établissement de santé ; en centre de vaccination désigné par l'Agence Régionale de Santé ; en centre de santé ; en Cegidd (Centre Gratuit d'Information, de Dépistage et de Diagnostic) ; dans les pharmacies d'officine volontaires et désignées par le directeur général de l'agence régionale de santé. La vaccination n’est pas prévue en cabinets de ville.
Pour connaître la liste des centres de vaccination, consulter le site sante.fr
Monkeypox : la prévention en dehors de tout contact avec une personne malade Voyage ou séjour en Afrique
Lors d’un voyage en Afrique (surtout dans le bassin du fleuve Congo, en République Démocratique du Congo, où sont présents les principaux foyers du virus Monkeypox), il convient d’éviter les contacts non protégés avec des animaux sauvages, en particulier s’ils sont malades ou morts, y compris avec leur viande et leur sang.
De plus, tous les aliments contenant de la viande ou des ingrédients d’origine animale doivent être bien cuits avant d’être consommés.
En dehors de tout voyage en zone de foyer du Monkeypox À l’arrivée de l’été, les festivals et autres rassemblements à venir représentent des risques de diffusion du virus. Indépendamment de son orientation sexuelle, il est recommandé :
de réduire le nombre de partenaires sexuels. Une protection des rapports sexuels par préservatif ne protège pas de la transmission de la variole du singe;
et de respecter les règles de prévention en cas de contact avec une personne malade.
Monkeypox : à qui poser ses questions ? La plateforme téléphonique d’information « Monkeypox Info service » est accessible gratuitement 7j/7 au 0801 90 80 69 afin de répondre à vos questions. Source - ameli.fr (sécurité sociale en France) *************************************************************** Concernant les infos, nous avons : - Citation :
- Par Le Parisien avec AFP - Le 15 août 2024 à 21h46, modifié le 16 août 2024 à 12h50
Variole du singe : le nouveau variant détecté en Suède, l’Europe doit s’attendre à plus de cas importés
Après la découverte d’un premier cas du variant clade 1 du mpox en Suède, l’Organisation mondiale de la santé alerte sur la probabilité que d’autres cas soient signalés en Europe dans les prochains jours.
L’inquiétude monte. L’OMS a alerté jeudi que d’autres cas importés de mpox étaient susceptibles d’être détectés prochainement en Europe après le signalement en Suède d’un premier cas d’un variant plus contagieux et dangereux de cette maladie qui a fait au moins 548 morts depuis le début de l’année en République démocratique du Congo (RDC), le pays le plus touché.
« Il est probable que d’autres cas importés de clade 1 (variant) soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines », a dit la branche Europe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué. L’organisation a déclenché mercredi son niveau d’alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox sur le continent africain.
Au total, 38 465 cas de cette maladie, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1 456 décès, avec notamment une augmentation de 160 % du nombre des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence de santé de l’Union africaine, Africa CDC.
Ce jeudi, l’Agence suédoise de santé publique a annoncé qu’une personne vivant dans la région de Stockholm avait été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox, plus contagieux et dangereux, une première hors d’Afrique. « La personne touchée a été infectée au cours d’un séjour dans une région d’Afrique où sévit une importante épidémie de mpox du sous-type clade 1 », a expliqué Olivia Wigzell, la cheffe intérimaire de l’agence suédoise, pendant une conférence de presse. L’agence a assuré dans un communiqué que le fait qu’« une personne soit traitée pour le mpox dans le pays n’implique pas de risque pour le reste de la population ».
Risque très faible Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) considère pour l’heure ce risque comme étant très faible, a-t-elle ajouté. L’agence a précisé à l’AFP dans un message qu’il s’agissait du variant du mpox du sous-type clade 1b, qui connaît une résurgence en RDC depuis septembre 2023.
Dans ce pays d’environ 100 millions d’habitants, toutes les provinces sont désormais touchées par l’épidémie. Pour l’OMS, « il est impératif que nous ne stigmatisions pas les voyageurs ou les pays/régions ». « Ce n’est qu’en travaillant ensemble, en partageant les données et en prenant les mesures de santé publique nécessaires que nous pourrons contrôler la propagation de ce virus », a ajouté l’organisation qui estime crucial d’éviter restrictions de voyage et fermetures de frontières.
Selon le dernier rapport épidémiologique, « notre pays a enregistré 15 664 cas potentiels et 548 décès depuis le début de l’année », a déclaré jeudi le ministre congolais de la Santé Samuel-Roger Kamba. Au 3 août, Africa CDC avait recensé 455 décès et 14 479 contaminations dans 25 des 26 provinces de la RDC. Les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu, de Tshopo, d’Équateur, du Nord-Ubangi, de Tshuapa, de Mongala et de Sankuru sont les plus affectées, selon le ministre.
À travers la mobilisation internationale, « nous activons tous les mécanismes nécessaires pour identifier et traiter les cas » gratuitement, a souligné Samuel-Roger Kamba.
Virus plus dangereux Selon un communiqué du ministère américain de la Santé diffusé mercredi, « la vaccination sera un élément essentiel de la riposte à cette épidémie. Pour soutenir cet effort, les États-Unis font don de 50 000 doses du vaccin Jynneos approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) à la RDC ». Le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, dont le titre a bondi jeudi en Bourse, s’est dit prêt à produire jusqu’à 10 millions de doses de vaccins d’ici à 2025.
Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi via un contact physique étroit avec une personne infectée par le virus. En 2022, une épidémie mondiale, portée par le clade 2, s’était propagée dans une centaine de pays où la maladie n’était pas endémique, touchant surtout des hommes homosexuels et bisexuels. L’épidémie avait fait quelque 140 morts sur environ 90 000 cas.
L’épidémie actuelle, partie de la RDC, a ses spécificités, en premier lieu un virus plus contagieux et dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par un variant encore plus dangereux, le clade 1b. Son taux de mortalité est évalué à 3,6 %. Le clade 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées sur la bouche, le visage ou les parties génitales.
Le mpox a été diagnostiqué pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type clade 1 (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés. Ce qu'il faut retenir : Ce virus a été diagnostiqué pour la première fois chez l'homme en 1970. Ce virus ne se transmet pas par l'air mais par postillons et (?) par contact direct. En cas d'infection, il ne faut pas se rendre aux urgences mais appeler le SAMU au 15 (pour la France). Au contact avec nos animaux de compagnie, ils peuvent également contracter ce virus. Les USA sont déjà sur le pied de guerre et se prépare à produire 10 millions de doses d'ici 2025. Cordialement. | |
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