Saint Janvier

En même temps que ses diacres Socius et Festus et son lecteur Desiderius, Januarius, évêque de Bénévent, fut soumis aux plus atroces tortures pendant la persécution de Dioclétien (vers 304). Néanmoins, grâce à l'aide de Dieu, ils furent préservés sans mutilation. Les animaux sauvages lâchés sur eux ne les attaquèrent pas. Décapités à Pouzzoles, leurs corps furent enterrés avec révérence dans les villes voisines. Finalement, les restes de saint Janvier devinrent le bien précieux de la ville de Naples.

"Même de nos jours, le sang du saint conservé dans une fiole de verre devient fluide peu après qu'il soit approché de la tête du saint ; il bouillonne alors d'une manière remarquable, comme s'il venait d'être versé" (Bréviaire). Le cardinal Schuster fait cette déclaration dans son Liber Sacramentorum (vol. 8, p. 233) : « L'auteur a vu de près le prodige de la liquéfaction du sang et peut en témoigner. Prenant en considération toutes les recherches scientifiques qui ont été faites, il dirait qu'une explication naturelle du phénomène ne semble pas possible. »

https://www.catholicculture.org/culture/liturgicalyear/calendar/day.cfm?date=2024-09-19

Le miracle du sang du saint patron de la ville de Naples s'est à nouveau produit. Selon les médias locaux, le sang séché du saint patron de la ville napolitaine, qui avait été conservé dans une fiole en verre, s'est liquéfié jeudi dans la cathédrale de Naples. Après la procession vers la messe, l'archevêque Domenico Battaglia a présenté l'ampoule au contenu liquide aux fidèles et les applaudissements ont éclaté dans la cathédrale.

Depuis des siècles, le sang du saint patron de la ville est liquéfié le jour de sa commémoration, le 19 septembre, et à deux autres dates : le samedi précédant le premier dimanche de mai, fête du transfert des reliques à Naples, et le 16 décembre, jour de commémoration d'un avertissement contre l'éruption du Vésuve en 1631. Le miracle du sang est documenté depuis le Moyen Âge. Son absence est considérée comme un mauvais présage par les Napolitains. Ce fut le cas en décembre 2020, par exemple, lorsque le cardinal Crescenzio Sepe les a assurés qu'il ne signifiait « aucun présage de désastre, ni d'épidémies ni de guerres ».

https://english.katholisch.de/artikel/56128-rejoicing-in-naples-san-gennaro-blood-miracle-occurs-again

https://www.catholicculture.org/news/index.cfm##