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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Charles Taze Russell Ven 19 Juil - 17:53
Charles Taze Russell dans un de ses textes reconnaît être franc-mac, comme toute sa famille. Je ne vois pas où est le problème pour un pasteur d'origine adventiste créant son propre mouvement aux USA. Rien que de très banal chez les américains. Mais ici nous sommes dans des apparences trompeuses derrières laquelle se cache un prédateur sexuel, financier et malthusien prônant la réduction démographique par l'apocalypse à promouvoir... Il vécut son époque, s'intéressant comme toute la bourgeoisie anglo-américaine pour l'Égyptologie, sans rien y comprendre. Freud fit de même, son dernier ouvrage s'appelle "Moïse l'égyptien", et c'était nul. Mais Russell nous déroute de sa vraie vie occulte dévouée de dictateur raciste assumé , comme William M. Branham (1909-1965) dans la maçonnerie du rite d'York et le racisme du Ku Klux Klan. Comme par hasard Joseph Smith maudissait les noirs avec les mêmes intentions effroyables. N'oubliez jamais mes amis ces trois fondateurs maçonniques du rite d'York : Joseph Smith, William Miller (qui inspira tant William M. Branham) et Charles Taze Russell.
On ne peut pas juger en Histoire des religions. Cette part appartient à Russell dans sa vie privée. On ne peut y associer les témoins de Jéhovah qui n'existent pas encore. Son successeur crée la mouvance, nettoie l'insertion égyptologique, recentre sur le christianisme. Par contre, il y ajoute sa propre personnalité forte, aimant le grand luxe, etc. Là encore, ce fut sa vie privée, aucun rapport avec les témoins de Jéhovah.
Pour le reste, voir des signes maçonniques chez les membres honorables du Collège Central actuel est absurde, chacun y voit ce qu'il veut. Ce délire sur internet touche toutes les religions, le complotisme particulièrement sur YouTube est considérable.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 12 Sep - 4:46
Il y a bien des sujets pertinents sur la vie de Charles Taze Russell, et une quelconque filiation avec la F+M liant la Watchtower est un sujet historique des plus authentique, bien loin des des théories complotistes diffusées sans références sérieuses sur l'internet & les réseau sociaux. En clair, Charles Taze Russell était non seulement un franc-maçon puissant mais un fondateur aussi inquiétant que Joseph Smith et ce lieutenant de la milice du Vermont en 1810, date de son engagement maçonnique sans aucun compromis avec aucune religion : William Miller. Ils qui ont bâti des sectes basées sur une même idéologie, celle de Robert Thomas Maltus. Sa vraie tombe fleurie à sa mort :
La pyramide de Russell est tardive et fut ensuite détruite. Hommage posthume maçonnique précis, derrière l'apparente inhumation très chrétienne de Russell, les nombreuses photos de ce fait attestent qu'il importe d'y regarder de plus près. Mais alors, vers quoi balançait Russell : un christianisme adventiste sincère ou tout autre chose ? Un esclavagisme de la conscience bien évidemment !
Il fut inhumé au cimetière de Rosemont United qui n'est pas un cimetière maçonnique, pourtant exactement en face de sa loge maçonnique. Avant qu'il ne meure, Charles Taze Russell a demandé à Sturgeon de procéder au rite d'York pour l'habiller de la toge typique du Chevalier Templier maçonnique, qui lui fut enroulé autour de lui sans témoin de ce rite absolument incompatible avec le christianisme, se sachant perdu par sa maladie. Il n'a historiquement jamais demandé seulement une "Roman Toga" prétendument être un signe chrétien de paix. Autrement dit, ce pasteur reçut en mourant les honneurs de son grade maçonnique très précisément. Ce choix n'est vraiment pas catholique, au contraire : tous les papes depuis la fondation historique de la Franche-Maçonnerie en 1717 ont absolument condamné ce péril porteur de lumière de Lucifer au détriment de Jésus-Christ. Ah, au fait, chez les Témoins de Jéhovah, Jésus n'est justement pas Dieu, Fils de Dieu, mais le plus grand des hommes et... un ange.
Sa tombe originale photographiée lors de son inhumation montre un cimetière vide. Les bases toujours du rite franc-maçon de York moins connu que le rite Écossais !
Voici le corps de Charles Russell sur le reposoir, de style ésotérique débordant de références contradictoires à son apparent christianisme, laissant béat.
Voici la descente du cercueil en bois dans la tombe à même le sol :
Nous avons étudié longuement, analysé toutes les possibilités, de Charles Taze Russell à l'actuel Collège Central : tel est le constat du refrain continuel du rite d'York. Mais comment développer cet immense sujet inconnu sans des références livresques systématiques, en y allant doucement pour ne pas donner le vertige aux lectrices & lecteurs du forum ? Car enfin, qu'est-ce que ce millénarisme, cette perspective d'Armageddon proche et de prophéties temporaires ?
Voici encore l'historique Grand Frère, pasteur dissident Adventiste à ses heures, Charles Taze Russell, ici dans la présentation assez géniale pour son époque & vraiment en avance sur son temps, de son photo-drame, film de quelques heures. Ses finances n'étaient pas providentielles : entre restauration du judaïsme en terre d'Israël à reconquérir et loge maçonnique énochienne, seul Hollywood avait de tels investissements à produire.
En Amérique du Nord, il parait coutumier d'appartenir à une loge, cela ne signifie rien certes, sauf quand on accède à l'ultime rang, encore un point commun entre Joseph Smith, William Miller, Charles Russell (triptyque troublant de ressemblances extraordinaires)... et de tant d'autres fondateurs de sectes américaines prétendument chrétiennes ou... christiques. Nous avions débattu avec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], évêque F+M très instruit en histoire qui nous a ouvert, & son bon cœur, & ses documents. Il est triste au XXI siècle que la haine contre les francs-maçons revienne. C'est tout simplement indigne des qualités de certains anti-Témoins de Jéhovah. Ils méritent mieux, j'en suis certain, parce qu'ils ignorent tout simplement dans quoi ils œuvrent bénévolement à leurs frais pour servir des milliardaires propriétaires en leurs noms propres.
L'Histoire des religions est liée à celle des civilisations à un point tel que les mensonges des origines de bien des religions ne reposent que sur des sables mouvants. Il est toujours beaucoup plus fort d'enseigner que de s'investir pitoyablement dans les diffamations sur internet et les réseaux sociaux, territoires de haines urbaines complotistes.
Jesus 1914
Messages : 642 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 12 Sep - 5:03
La mort du pasteur Russell.
Partis de New York le 16 octobre 1916, frère Russell et sa secrétaire, Menta Sturgeon, se sont rendus à Detroit , Michigan, via le Canada. Les deux hommes se sont ensuite rendus à Chicago, dans l'Illinois, en passant par le Kansas et le Texas. Son état de santé était tel que sa secrétaire dut le remplacer à plusieurs allocutions. Mardi soir, 24 octobre, à San Antonio, Texas, Russell a prononcé son dernier discours public, sur le sujet « Le monde en feu ». Au cours de ce discours, il dut quitter l'estrade trois fois, tandis que son secrétaire le remplaçait.
Mardi soir, frère Russell, sa secrétaire et son compagnon de voyage étaient à bord d'un train en route pour la Californie. Un homme malade, Russell est resté au lit toute la journée de mercredi. À un moment donné, en prenant la main de l'homme malade, l'associé de voyage de Russell a déclaré : « C'est la plus grande main qui brise les croyances que j'aie jamais vue ! » Russell a répondu qu'il ne pensait pas que cela briserait d'autres croyances.
Les deux hommes ont été détenus un jour à Del Rio, au Texas, parce qu'un pont avait été incendié et qu'un autre devait être érigé. Ils se sont retirés de Del Rio jeudi matin. Vendredi soir, ils ont changé de train à un point de jonction en Californie. Toute la journée de samedi, Russell souffrait énormément et ressentait une grande faiblesse. Ils sont arrivés à Los Angeles le dimanche 29 octobre, et ce soir-là, CT Russell a prononcé son dernier discours devant une congrégation. À ce moment-là, il était si faible qu'il était incapable de supporter le discours. "Je regrette de ne pas pouvoir parler avec force ou puissance", a déclaré Russell. Il a ensuite fait signe au président de retirer le support et d'apporter une chaise, en disant en s'asseyant: "Pardonnez-moi de m'être assis, s'il vous plaît." Il a parlé pendant environ quarante-cinq minutes, puis a répondu aux questions pendant un court instant. Dwight T. Kenyon dit à propos de cette occasion :« J'ai eu le privilège d'assister au dernier discours de frère Russell à Los Angeles le 29 octobre 1916. Il était très malade et est resté assis pendant son discours sur Zacharie 13:7-9. Comme son texte d'adieu, Nombres 6 : 24-26, m'a impressionné ! »
Réalisant que son état grave ne lui permettrait pas de continuer, Russell a décidé d'annuler le reste de ses rendez-vous et de retourner rapidement à la maison Bethel à Brooklyn. Le mardi 31 octobre, CT Russell était sur le point de mourir. À Panhandle, au Texas, un médecin convoqué plus tôt par télégraphe est monté temporairement à bord du train et a observé l'état de Russell, reconnaissant les symptômes critiques. Puis le train repartait. Peu de temps après, en début d'après-midi du mardi 31 octobre 1916, Charles Taze Russell, 64 ans, est décédé à Pampa, au Texas.
MORT PRÈS DE TIRAGE J'ai continué à faire beaucoup de petites choses nécessaires en harmonie avec ses paroles ou ses signes jusqu'à ce qu'un autre frisson (le troisième) survienne. J'ai plié couverture après couverture sur lui, je les ai bordées près de lui ; mais il tremblait quand même. Je m'allongeai donc sur lui et pressai mon visage contre le sien jusqu'à ce que je sente la chaleur revenir dans son corps. Le fait que ce soit le troisième froid en quatre nuits a approfondi l'impression dans mon esprit que la fin approchait.
Vers minuit, un grand changement l'envahit. Il ne se souciait plus d'aucun de ses médicaments et ne semblait même plus avoir soif d'eau comme auparavant. Certaines choses ont presque cessé. Sa douleur s'installa plus profondément. Il ne pouvait plus rester allongé dans son lit comme autrefois. Il doit s'asseoir ; et quand il se couchait, il se pliait en deux, et sa tête reposait droit vers la fenêtre et dégagée des oreillers. Dans cette posture, il serait silencieux pendant un moment jusqu'à ce que sa bouche se remplisse de son estomac, et il ferait signe de se lever. En étant soulagé, il demanderait à être abaissé pour plus de confort, jusqu'à ce que, pour éviter l'étranglement, il soit relevé à nouveau. Cela l'empêchait, et une attention appropriée étant donnée, il se recoucherait pour obtenir un soulagement de la douleur.
Cela a continué pendant sept heures avec une fréquence accrue et une faiblesse. Quand il ne pouvait plus faire connaître ses volontés par des mots, il le faisait par des signes. Lorsqu'il était allongé en travers du lit et qu'il souhaitait être surélevé, il levait la main et le bras droits de manière à ce que ma tête tienne dans la courbure de son bras et qu'il puisse s'accrocher à mon cou, tandis que mon bras gauche pouvait s'ajuster autour du sien. cou, et ainsi l'élever en position assise. Cela a continué jusqu'à ce que l'idée surgit dans mon esprit de savoir qui serait épuisé en premier. J'ai pensé aux amis à la maison, aux nombreux amis intéressés partout. J'ai regardé vers le Seigneur et je me suis endurci en disant : « Je resterai avec lui jusqu'à la fin.
Au petit matin, il se rendit. Il était épuisé ; et je pouvais maintenant l'allonger droit dans son lit avec sa tête sur l'oreiller à sa place habituelle, et il pouvait enfin se reposer. Le calme après la tempête était venu. Il allait maintenant mourir progressivement, régulièrement, paisiblement ; et je devais le regarder, l'aimer et lui exprimer mon affection en lui caressant doucement les cheveux et la barbe et en lui frottant la tête, le visage, les mains et les pieds. Je ne semblais pas pouvoir en faire assez pour lui, maintenant qu'il avait dépassé une certaine ligne.
LES DERNIÈRES HEURES Plusieurs fois le lundi, je l'ai relevé dans son lit, je me suis assis derrière lui pour le soutenir ; et sa tête s'appuierait contre la mienne. Une fois, il murmura : « Avez-vous quelque chose à suggérer ? J'ai eu; car je souhaitais qu'il retourne directement à Galveston et prenne le bateau à vapeur pour New York, ou bien qu'il passe en train sans s'arrêter à Topeka, Tulsa ou Lincoln. Il répondit : " A chaque jour suffit le mal ", par quoi je l'ai compris comme signifiant que Topeka et d'autres endroits prendraient soin d'eux-mêmes quand nous y arriverions, et que nous n'avons pas besoin de les considérer pour l'instant. C'est alors que je lui ai demandé concernant le septième volume, et ensuite je me suis assis en méditant ce qu'il fallait suggérer. Après une période de silence parfait, j'ai pensé que j'allais lui parler de la mort et de certaines questions qui s'y rattachent, mais j'ai hésité et je savais à peine par où commencer.Il était assis dans son lit et j'ai mis mon bras autour de son cou et j'ai dit : « Frère Russell, vous êtes un homme très malade. » Sa lèvre frémit ; nous l'avons baissé et nous nous sommes détournés pour pleurer. J'étais allé assez loin dans cette direction. Je savais qu'il ne fallait plus recommencer. Il était évident que ni lui ni moi ne pouvions le supporter, et que rien de plus ne pouvait être fait.
La chose la plus merveilleuse à propos de cet homme le plus merveilleux était que, pendant toutes ses souffrances, ses épreuves, ses inconvénients et ses perplexités, il ne parlait pas un mot de plainte ; il ne poussa pas un soupir ; il ne poussa pas un gémissement ; il n'a pas versé une larme. Il avait résolu de ne pas murmurer ni se plaindre, et il tint sa résolution jusqu'au bout. Il est littéralement mort en faisant la volonté du Père et a ainsi accompli son vœu. "Heureux les morts qui meurent désormais dans le Seigneur."
LA MORT DU FRÈRE RUSSELL Nous avons veillé à ses côtés tout le mardi matin avec peu de choses à faire à part veiller et prier. Remarquant que c'était le dernier jour d'octobre, nous avons conclu qu'il mourrait avant minuit, et par conséquent, nous avons écrit le télégramme suivant aux amis de Brooklyn : « Avant la fin d'octobre, notre bien-aimé frère Russell sera avec le Seigneur dans la gloire. Nous sont seuls à Car Roseisle dans le train n°10 de Santa Fe, attendu à Kansas City à 7h35 mercredi matin, et il meurt comme un héros. Après l'embaumement, il rentrera chez lui avec sa dépouille, ou ira directement à Pittsburgh. Nous avons appelé le chef d'orchestre Pullman et aussi le portier et avons dit : "Nous voulons que vous voyiez comment un grand homme de Dieu peut mourir." La vue les a profondément impressionnés, en particulier le portier.
J'ai appelé le conducteur régulier et télégraphié pour qu'un médecin monte à bord du train à Panhandle ; Et il l'a fait. Il a vu la condition, a reconnu l'exactitude du diagnostic et de la conclusion, m'a donné son nom et est parti avant que le train ne démarre.
A une heure, tous furent chassés de la pièce, la porte était fermée à clé et nous le surveillons tranquillement jusqu'à ce qu'il rende son dernier soupir. Nous avions observé les signes imminents de la mort avant d'appeler les agents du train. Celles-ci ont continué jusqu'à ce que les ongles des doigts se décolorent, la sueur froide s'est installée sur ce noble front, ses mains et ses pieds sont devenus froids, son visage a indiqué une pause, il a tiré ses pieds dans le lit comme Jacob d'autrefois, sa respiration calme est devenue moins fréquente , ses paupières tombantes s'ouvrirent comme les pétales d'une fleur et découvrirent ces yeux, ces yeux merveilleux ! dans toute leur magnificence - que nous n'oublierons jamais. Bientôt il ne respirait plus ; nous pressâmes nos lèvres sur son noble front, et savions qu'il était parti pour toujours avec et comme le Seigneur, qu'il aimait si bien.
« Cher Seigneur, oh, utilise-moi comme l'Ange à Gethsémané ! Oh, remplis-moi de ton Saint-Esprit du plus divin amour ! , Et fortifié, réconforté, va en prison ou à la mort, Pour souffrir patiemment les cruelles moqueries de la langue ; Pour porter la croix jusqu'à la fin amère, et ensuite pour dire calmement : « C'est fini », et avec une foi inébranlable passer en dessous 'le voile !'" (extrait de livre "Pastor Russell's last day" par Menta Sturgeon, secrétaire fidèle du pasteur)
QUEL AVENIR? « Que va-t-il se passer maintenant ? » Le 16 octobre 1916, frère Russell et sa secrétaire Menta Sturgeon partirent pour une tournée de conférences organisée à l'avance dans l'ouest et le sud-ouest des États-Unis. Russell, cependant, était gravement malade à l'époque. La tournée les a conduits d'abord à Detroit, Michigan, en passant par le Canada. Puis, après des escales dans l'Illinois, le Kansas et le Texas, les deux hommes sont arrivés en Californie, où Russell a prononcé son dernier discours le dimanche 29 octobre à Los Angeles. Deux jours plus tard, en début d'après-midi du mardi 31 octobre, Charles Taze Russell, 64 ans, est décédé dans un train à Pampa, au Texas. L'avis de sa mort est paru dans La Tour de Garde du 15 novembre 1916.
Quel a été l'effet sur la famille du Béthel lorsque la nouvelle de la mort de frère Russell a été annoncée ? AH Macmillan, qui était l'assistant de Russell dans le bureau pendant son absence, se souvint plus tard du matin où il avait lu le télégramme à la famille Bethel : « Un gémissement s'est élevé dans toute la salle à manger. Certains pleuraient bruyamment. Aucun n'a pris le petit déjeuner ce matin-là. Tous étaient très bouleversés. A la fin du repas, ils se sont réunis en petits groupes pour parler et murmurer : « Que va-t-il se passer maintenant ? Peu de travaux ont été effectués ce jour-là. Nous ne savions pas quoi faire. C'était si inattendu, et pourtant Russell avait essayé de nous y préparer. Que ferions nous? Le premier choc de notre perte de CT Russell a été le pire. Pendant ces premiers jours, notre avenir était un mur blanc. Tout au long de sa vie, Russell avait été « la Société ».' Le travail était centré sur sa détermination dynamique à voir la volonté de Dieu s'accomplir.
Après les services funéraires au Temple de New York et au Carnegie Hall de Pittsburgh, Frère Russell a été enterré à Allegheny, dans la parcelle de la famille Bethel, selon sa demande. Une brève biographie de Russell avec son testament a été publiée dans La Tour de Garde du 1er décembre 1916, ainsi que dans les éditions ultérieures du premier volume d'Études dans les Écritures. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Habaqouq
Messages : 685 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 5 Juin - 6:13
La comparaison des vies semblables de Joseph Smith avec Charles Taze Russell est extraordinaire.
Charles Taze Russell est né le 16 février 1852 à Allegheny, en Pennsylvanie, le deuxième des cinq enfants nés de Joseph et Ann Russell. Charles a grandi dans une maison pieuse et ses parents étaient des membres respectés de l'église presbytérienne. Quand il était jeune, sa famille a déménagé à Pittsburgh, où son père est devenu propriétaire de plusieurs magasins de mercerie.
Le monde est petit. Joseph Smith Junior, futur fondateur de l'Eglise des saints des derniers jours, avait un ami à Pittsburgh qui sera à l'origine du plagiat par Smith du roman de Solomon Spaulding (1761-1816), qui écrit un roman à trame biblique intitulé : The Manuscript Found (Le Manuscrit Retrouvé). L'imprimeur de Pittsburgh, Robert Patterson, reçut le manuscrit, mais Spaulding décéda. Son manuscrit fut volé par un ouvrier de Patterson, un certain Harrison, ami de Sidney Rigdon, qui fut plus tard un proche de Joseph Smith dans sa nouvelle secte basée sur "The book of Mormon" (Le Livre de Mormon) signé Joseph Smith auteur! Il n'était pas encore question d'un livre en plaques d'or découvert. J'espère que vous saisissez l'incroyable surprise de l'histoire. Plus tard Charles Taze Russell naîtra le 16 février 1852, à Allegheny (aujourd'hui située dans la ville de Pittsburgh!!) :shock: Comme toute la famille de Joseph Smith, la famille Russell deviendra membre de cette petite église presbytérienne de Pittsburgh.
Comme Joseph Smith encore, Charles Russell avait beaucoup d'enthousiasme religieux et, alors qu'il n'était encore qu'un adolescent, il quitta sa congrégation presbytérienne pour fréquenter une église congrégationaliste. Tous les deux (Joseph et Charles) étaient perturbés par le péché et la damnation. Joseph à cause de la mort de son jeune frère quand le pasteur presbytérien avait déclaré qu'il était désormais en enfer. Charles quitta aussi cette église pour des raisons semblables: la mort de deux de ses frères et d'une soeur et de sa mère.
Joseph Smith étant illettré, il forma, avec sa famille et quelques amis de Pittsburgh, un groupe qui serait comme une classe où on n'étudierait rien d'autre que la Bible. Charles Russell fera exactement pareil plus tard à partir de 1870.
En 1830 Joseph Smith publie son roman avec l'aide d'Oliver Cowdery (1806-1850) "Book of Mormon" (Livre de Mormon). En 1877, Charles Taze Russell publie son premier livre avec l'aide de Nelson Barbour (1824-1905) "Three Worlds and the Harvest of This World" (traduit en français sous le titre "Objet et manière du Retour de notre Seigneur").
Je trouve ces coïncidence si nombreuses entre Joseph et Charles qu'il serait bien d'étudier l'influence des comportements sociaux sur les dérives d'angoisses psychologiques.
Joseph et Charles seront tous les deux des escrocs qui seront condamnés officiellement par la Justice. En 1826, à Bainbridge, Peter G. Bridgman porta plainte pour escroquerie contre Joseph Smith, au titre de "glass looker" (voyance). Il fut arrêté par le shérif Philip De Zeng et condamné par le juge Albert Neely. En 1908, Russell vend son "blé-miracle" d'un rendement neuf fois supérieur par rapport au blé courant. Il le vend 60 fois plus cher que le blé normal. Le Brooklyn Daily Eagle accusa Russell d'escroquerie le 22 mars 1911. Russell fut jugé au tribunal en 1913.
Joseph Smith épousa Emma Hale Smith (1804-1879) à South Bainbridge le 18 janvier 1827. Il la trompe vite. Elle porte plainte contre lui, et au tribunal renonce à poursuivre. Jospeh eut entre 33 et 47 épouses. Charles Russell épousa Maria Frances Ackley (1850-1938) en 1879. Il la trompe vite. En 1894, il a au moins deux maîtresses, Rose Ball et sa servante Emily. Maria rompt en 1906 et le divorce fut confirmé en appel en 1908.
Il y a beaucoup d'autres parallèles à faire entre Joseph Smith, par exemple qui fut franc-maçon. Charles Taze Russell fut franc-maçon.
simple curieu aime ce message
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 5 Juin - 6:33
Russell ne s'est pas appuyé sur des visions ou d'autres révélations extra-bibliques. Au contraire, il a simplement interprété, et mal interprété, la Bible. Tout en prétendant être un chrétien et, en fait, un chrétien qui rétablissait la foi du Nouveau Testament, il a nié de nombreuses doctrines chrétiennes clés, notamment le châtiment éternel, la Trinité, la divinité du Christ et l'existence du Saint-Esprit.
Russell, comme la plupart des adventistes, a nié l'existence de l'enfer en tant que lieu où les méchants font face à la colère de Dieu. Il a également soutenu que l'âme cesse tout simplement d'exister après la mort.
Il était revenu à l'arianisme sans le savoir puisqu'il soutenait que Jésus était un être créé et qu'il était en fait Michel l'Archange sous forme humaine. Tandis qu'il enseignait que ce Jésus était mort au nom de l'humanité, il enseignait aussi que Jésus n'était ressuscité que spirituellement plutôt que physiquement.
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 5 Juin - 6:41
Charles Taze Russell est décédé d'une cystite due à la la bactérie Escherichia coli.
Le pasteur Paul Samuel Léo Johnson (1873-1950) fit son office religieux mortuaire.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Charles Taze Russell Mar 7 Juin - 6:02
Nous chercons à établir l'histoire des religions, sans juger. Les faits historiques de JW.ORG démontrent bien qu'aucun des membres actuels du Collège Central n'est sincère.
Il y a trop de mensonges qu'ils proclamment officiellement, trop de contradictions qui s'accumulent, que cela en devient pathétique pour les témoins de Jéhovah actuels. La traduction du monde nouveau 2018 est un échec cinglant et ruineux. Ruiné par les procès de pédophiles protégés qu'ils préfèrent taire en versant des sommes colossales aux victimes pour les dissuader de poursuivre en justice [JW.ORG est surnommé en Amérique "Pedophile Paradise"],
ayant investi trop massivement dans leurs nouveaux locaux,
leur chaîne de télévision,
Leur monde s'effondre de partout, alors qu'un grand nombre de témoins de Jéhovah restent sincères. Nous, nous présentons des faits, rien d'autre.
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 19 Juin - 1:53
Présidents
William Henry Conley. 11 juin 1840. 16 février 1881. ...[/*]
Charles Taze Russell. 16 février 1852. 1884. ...[/*]
Joseph Franklin Rutherford. 8 novembre 1869. 6 janvier 1917. ...[/*]
Nathan Homer Knorr. 23 avril 1905. 13 janvier 1942. ...[/*]
Frederick William Franz. 12 septembre 1893. 22 juin 1977. ...[/*]
Milton George Henschel. 9 août 1920. 30 décembre 1992.[/*]
l'heure actuelle, la société Watchtower a connu sept présidents depuis sa création :
Nom des présidents. Date de naissance. Début de la présidence. Fin de la présidence. Date de décès
1. William Henry Conley 11 juin 1840 16 février 1881 15 décembre 1884 25 juillet 1897
2. Charles Taze Russell 16 février 1852 1884 31 octobre 1916 31 octobre 1916
3. Joseph Franklin Rutherford 8 novembre 1869 6 janvier 1917 8 janvier 1942 8 janvier 1942
4. Nathan Homer Knorr 23 avril 1905 13 janvier 1942 8 juin 1977 8 juin 1977
5. Frederick William Franz 12 septembre 1893 22 juin 1977 22 décembre 1992 22 décembre 1992
6. Milton George Henschel 9 août 1920 30 décembre 1992 7 octobre 2000 22 mars 2003
Il y a quelques semaines, j'ai commencé une nouvelle série d'articles à travers lesquels j'ai l'intention de parcourir l'histoire de l'église - depuis ses premiers jours jusqu'à nos jours - pour examiner certains des faux enseignants les plus notoires du christianisme. En chemin, nous visiterons des personnalités telles qu'Arius, Pelagius, Fosdick et même quelques-unes que vous pourriez trouver à la télévision aujourd'hui. On continue ce matin avec un faux professeur dont le nom a été presque oublié même si ses disciples frappent régulièrement à votre porte. Il s'agit de Charles Taze Russell, fondateur des futurs Témoins de Jéhovah, bien qu'il ait eu un précédent.
Charles Taze Russell est né le 16 février 1852 à Allegheny, en Pennsylvanie, le deuxième des cinq enfants nés de Joseph et Ann Russell. Charles a grandi dans une maison pieuse et ses parents étaient des membres respectés de l'église presbytérienne. Quand il était jeune, sa famille a déménagé à Pittsburgh, où son père est devenu propriétaire de plusieurs magasins de mercerie. Au début de son adolescence, Charles est devenu associé dans cette entreprise et a rapidement possédé plusieurs emplacements.
En tant que garçon, Charles avait beaucoup d'enthousiasme religieux et, alors qu'il n'était encore qu'un adolescent, il quitta sa congrégation presbytérienne pour fréquenter une église congrégationaliste. Comme forme d'évangélisation, il se rendait souvent dans des lieux publics et utilisait de la craie pour écrire des versets bibliques liés au péché et à la damnation. Mais ensuite, à l'âge de seize ans, il s'est engagé dans un débat avec un ami qui l'a amené à remettre en question la fiabilité de la Bible et la validité de la foi chrétienne. Il s'est lancé dans une période de recherche religieuse et s'est mêlé à de nombreuses religions orientales avant de déterminer qu'elles aussi étaient vides et insatisfaisantes.
Charles Taze RussellQuand Charles avait dix-huit ans, il a rencontré la prédication adventiste et a commencé à assister régulièrement à une étude biblique. Il ne tarda pas à déterminer qu'il ne pouvait pas concilier un enfer éternel avec un Dieu miséricordieux. Au cours des deux années suivantes, il en vint à remettre en question de nombreuses autres doctrines chrétiennes historiques et devint convaincu que les croyances historiques trahissaient le vrai christianisme. En même temps, il adopta les enseignements adventistes : que la fin des temps avait commencé en 1799, que le Christ était revenu invisiblement en 1874 et avait été couronné roi des cieux quatre ans plus tard, que tous les chrétiens qui étaient déjà morts seraient ressuscités avant la fin de 1878 , et que 1914 marquerait la fin d'une période de moisson et inaugurerait Armageddon. Il a vendu ses cinq magasins de vêtements, un acte qui a généré une somme d'argent substantielle (l'équivalent actuel de plusieurs millions de dollars), et a consacré sa vie à écrire, publier et financer la propagation du message du retour imminent du Christ. Il l'a d'abord fait grâce à un partenariat avec Nelson H. Barbour et son périodique adventiste Herald of the Morning.
Quand 1878 est venu et est allé sans aucun des événements prédits, il a été forcé de réexaminer ses croyances et de se distancer de certains de ses pairs adventistes, y compris Barbour. Il a fondé son propre périodique qu'il a intitulé Sion's Watch Tower and Herald of Christ's Presence. À cette époque, il épousa également Maria Frances Ackley dans une union apparemment célibataire qui durera jusqu'en 1897 avant de se terminer par un divorce acrimonieux.
En 1881, Russell fonda la Watch Tower Bible and Tract Society, qui devint une importante entreprise d'édition, et bientôt quelque 16 millions de ses livres et brochures furent imprimés. Son ministère et ses opportunités de prêcher ont augmenté de façon exponentielle et le pasteur Russell, comme il est devenu connu, a rapidement eu des disciples partout dans les États du Nord et de l'Est. Il a prêché et écrit constamment, ses sermons ont été imprimés dans plusieurs milliers de journaux à travers le monde et il est devenu l'un des prédicateurs les plus célèbres au monde. Il a finalement déménagé le siège de la Watch Tower Society à Brooklyn, New York, où ils se trouvent aujourd'hui.
Russell est mort d'une cystite le 31 octobre 1916, près de Pampa, au Texas, alors qu'il tentait de rentrer chez lui à Brooklyn. Au moment de sa mort, ses écrits étaient devenus parmi les œuvres les plus largement diffusées au monde. Certains estiment qu'à sa mort, seuls la Bible et l'almanach chinois étaient plus diffusés que sa myriade de livres et de brochures.
Faux enseignement Contrairement à tant d'autres faux enseignants avant et après lui, Russell ne s'est pas appuyé sur des visions ou d'autres révélations extra-bibliques. Au contraire, il a simplement interprété, et mal interprété, la Bible. Tout en prétendant être un chrétien et, en fait, un chrétien qui rétablissait la foi du Nouveau Testament, il a nié de nombreuses doctrines chrétiennes clés, notamment le châtiment éternel, la Trinité, la divinité du Christ et l'existence du Saint-Esprit.
Russell, comme la plupart des adventistes, a nié l'existence de l'enfer en tant que lieu où les méchants font face à la colère de Dieu. Il a également soutenu que l'âme cesse tout simplement d'exister après la mort.
Comme pour Arius des siècles auparavant, il soutenait que Jésus était un être créé et qu'il était en fait Michel l'Archange sous forme humaine. Alors qu'il enseignait que ce Jésus était mort au nom de l'humanité, il enseignait aussi que Jésus était ressuscité seulement spirituellement plutôt que physiquement. Alors qu'il niait la divinité de Jésus, il niait l'existence du Saint-Esprit, enseignant que l'Esprit n'est pas une personne, mais simplement un nom donné pour exprimer une manifestation spécifique de la puissance de Dieu. En niant la divinité de Jésus et l'existence du Saint-Esprit, il a nécessairement nié la Trinité.
Adeptes et adhérents modernes Ceux qui ont suivi Russell de son vivant se sont appelés Étudiants de la Bible. Dans les années qui suivirent sa mort, Joseph Franklin Rutherford lui succéda à la présidence de la Watch Tower Society. Bien que de nombreuses personnes se soient retirées du mouvement d'étude de la Bible, et malgré celles qui sont restées divisées à plusieurs reprises, les partisans de Rutherford ont maintenu le contrôle de la Watch Tower Society et se sont officiellement rebaptisés Témoins de Jéhovah en juillet 1931.
La Watch Tower Society reste l'organisme religieux officiel des Témoins de Jéhovah. Bien que leurs croyances et leur structure aient évolué au cours du siècle dernier, ils continuent d'affirmer qu'il y a un seul Dieu en une seule personne, qu'il n'y a pas de Trinité, que Jésus était le premier être créé de Dieu, que le Saint-Esprit est une force impersonnelle, et qu'il n'y a pas d'enfer. Bien que Russell soit honoré parmi les Témoins de Jéhovah, ils ne le désignent pas comme leur fondateur. Au contraire, ils soutiennent que Jésus est leur fondateur alors que Russell était simplement un homme utilisé par Dieu pour restaurer des croyances qui avaient été perdues.
Aujourd'hui, il y a environ 8 millions de Témoins de Jéhovah dans le monde.
Ce que dit la Bible La Bible enseigne clairement, avec force et à plusieurs reprises que l'enfer est réel et qu'en enfer, la colère de Dieu est déversée sur les méchants dans un châtiment conscient et éternel (voir, par exemple, le bas de l'article précédent de cette série).
La Bible enseigne avec une force et une clarté égales que Jésus est co-éternel avec Dieu, incréé et à tous égards pleinement divin. Ceci est prouvé dans une foule d'endroits dans le Nouveau Testament. Parmi eux se trouvent Jean 20 : 28, où Thomas s’exclame à Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu », Actes 7 : 59 où Etienne prie Jésus, et Jean 10 : 30 où Jésus déclare : « Moi et le Père sommes un ». Jean 1 est un texte clé que la Bible des Témoins de Jéhovah a modifié pour faire de Jésus « un dieu » plutôt que « Dieu ».
Le fait que le Saint-Esprit soit une personne plutôt qu'une force impersonnelle ou une manifestation de la puissance de Dieu est attesté dans de nombreux passages qui font référence à la formule trinitaire du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Une foule de versets parlent de sa personnalité, y compris Romains 8:11, "Si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ d'entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en toi. L'Esprit est une personne qui peut enseigner, être attristée, résister, parler, aider et bien plus encore.
Les faux prophètes sont moins nombreux que les idiots qui les suivent aveuglément.
Eliya
Messages : 177 Date d'inscription : 07/12/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Lun 4 Juil - 18:41
J'en apprends de belles sur leurs dirigeants :lol: Ils n'ont fait que des fausses prophéties :lol:
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Mar 9 Aoû - 6:11
Charles Taze Russell, qui se disait “le porte-parole de Dieu” mourut en 1916. Il a laissé un héritage de prophéties sur le temps dont aucune n’avait connu l’accomplissement prévu. Joseph Franklin Rutherford, qui certifiait aux Témoins de Jéhovah “je suis le porte-parole de Dieu pour cette époque et mes paroles sont marquées du sceau divin” mourut en 1942. Il a laissé un héritage de prophéties sur le temps dont aucune n’a jamais connu d’accomplissement prévu.
Traduction Abbé Fillion • 1895
6. 18. Malheur à vous, qui traînez l’iniquité avec les cordes du mensonge, et le péché avec les traits d’un chariot ; 19. vous qui dites : Qu’Il Se hâte, et que Son œuvre arrive bientôt, afin que nous la voyions ; que le décret du Saint d’Israël s’approche et s’accomplisse, afin que nous le connaissions. 21. Malheur à vous, qui êtes sages à vos propres yeux, et qui êtes prudents selon vous-mêmes. (Isaïe 5:18,19,21)
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 11 Sep - 11:43
Alfred Billard
Messages : 373 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Mer 5 Oct - 5:59
Après avoir fondé en 1879 sa propre association et après être devenu le seul chef incontestable de cette association, Russell commence à propager ses idées par la publication de "Zion's Watch Tower and Herald of Christ's Presence" (La Tour de Garde de Sion, hérault de la présence du Christ) et par des livres, des brochures et des conférences. Il faut surtout souligner son principal ouvrage "Etudes des Ecritures" qu'il a publié en sept volumes à partir de 1886: Vol.l. (1886) "Le Plan des Ages". Vol.2. (1889) "Le Temps est Proche". Vol.3. (1891) "Que Ton Royaume vienne". Vol.4. (1897) "Le Jour de Vengeance". Vol.5. (1899) "La Réconciliation des Hommes avec Dieu". Vol.6. (1904) "La Nouvelle Création". Vol.7. (1917) "Le Mystère Accompli" (qui est considéré comme l'oeuvre posthume de Russell).
"Si les sept volumes des "Etudes des Ecritures" sont pratiquement la Bible arrangée naturellement par sujet avec des textes à l'appui, nous pourrions très bien appeler ces volumes la Bible dans une forme arrangée. Ce ne sont pas des commentaires sur la Bible, mais pratiquement - la Bible elle-même. C'est pourquoi nous pensons qu'il est sage de suivre cette façon de la lire, cette sorte d'instruction cette façon d'étudier la Bible. De plus non seulement nous remarquons, que les gens ne peuvent découvrir le plan divin en étudiant la Bible seule, mais nous voyons aussi que si quelqu'un met de côté "Les Etudes des Ecritures" même après les avoir utilisées, après avoir été familiarisé avec elles après les avoir, lues par exemple pendant dix ans, s'il les met de côté et n'en tient plus compte et se tourne vers la Bible seule, alors que pendant dix ans il a compris la Bible aux "Etudes des Ecritures" notre expérience nous prouve qu'avant deux ans, il sera de nouveau dans les ténèbres. D'autre part s'il n'a lu que les "Etudes des Ecritures" avec leurs références et n'a pas lu une seule page de la Bible elle-même il sera dans la lumière à la fin des deux ans". La Tour de Garde, 15 septembre 1910 p.298
Les futures Traduction du Monde Nouveau ne sont rien d'autre que des Bibles "dans une forme arrangée." Fidèle à Russell qui s'était trompé sur tout en se faisant un maximum de blé, le Collège Central suit le chemin tracé.
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marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Charles Taze Russell Lun 10 Oct - 7:45
Le photodrame de la création
Babeth
Messages : 415 Date d'inscription : 13/11/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Mer 29 Mar - 6:37
marmhonie a écrit:
Charles Taze Russell dans un de ses textes reconnaît être franc-mac, comme toute sa famille. Je ne vois pas où est le problème pour un pasteur d'origine adventiste créant son propre mouvement aux USA. Rien que de très banal chez les américains. Mais ici nous sommes dans des apparences trompeuses derrières laquelle se cache un prédateur sexuel, financier et malthusien prônant la réduction démographique par l'apocalypse à promouvoir...
Mon cher marmho tu avais tout compris.
Reproduction d'un prospectus invitant à une « Convention » (= congrès) de la Société des « Étudiants de la Bible », devant se tenir dans la « Seven Oaks Masonery (Salle Maçonnique des Sept Chênes) ». Cette Société, suit l'enseignement du fondateur de la « Watchtower Society » (= Société de la Tour de Garde, comme se fait appeler la multinationale des Témoins de Jéhovah), [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (1852-1916). Le dessin qui apparaît au centre est intéressant. Russell avait mis le même dans sa revue « La Tour de Garde », qui est encore aujourd'hui la revue principale de la secte : c'est, en fait, le sigle des Chevaliers Templiers, le degré le plus élevé du Rite de York, un rite « parallèle » au Rite Ecossais.
Un chercheur américain, Fritz Springmeier, dans une étude intitulée « The Watchtower and the Masons » (= « La Tour de Garde et les maçons ») confirma que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] était justement un Chevalier Templier, et il donne à l'appui de son témoignage des coïncidences innombrables et déconcertantes. On apprend ainsi que, selon la « Watchtower Society » elle-même, le terme « Watchtower » se dit en hébreu « Mizpah », que l'auteur définit comme : « partie essentielle de la magie énochienne (= d'Enoch), magie pratiquée par les Illuminés de Bavière, par de nombreuses autres sectes, et par les partisans du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] actuel. Non seulement ceci, mais on signale aussi qu'au moins trois loges des Chevaliers Templiers, toutes nommées « Mizpah », étaient actives dans les zones où agissait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien](F. Springméier, « The Wachtower and the Masons », P.O. Box 86694 Portland, OR 97286, éd. « A Christian Ministry », an 1993, p.VII. L'auteur signale que Dwight Eisenhower fut Témoin de Jéhovah, fils d'un témoin de Jéhovah, et qu'il le resta toute sa vie...)
McNamara, ancien président de cette Banque Mondiale qui impose aux pays en voie de développement l’utilisation de moyens contraceptifs comme condition sine qua non pour obtenir des aides financières (les missionnaires en Afrique et en Amérique latine recueillent souvent des témoignages dans ce sens ; v. aussi le témoignage de l'ancien évêque de la Haute-Volta, dans « Le Figaro » du 9 octobre 1980), affirmait en 1984, dans la revue autorisée du C.F.R., « Foreign » que des niveaux déterminés de population mondiale ne devaient pas, et n’auraient pas dû être dépassés, et avertissent avec une sérénité olympique : « Cela aura lieu, soit par le biais de mesures humaines soit par un coup d’arrêt malthusien. » (« Foreign Affairs », été 1984, p. 1131. « En termes de moyennes nationales, dans la période 1985-1990, les naissances ont oscillé entre un maximum de 8,5 enfants par femme dans le Rwanda et 1,3 enfant en Italie » ( « Deutsche Stiftung Weltbevôlkerung » : Draft final document of conférence (du Caire, N.d.R.) », p. 33. Le génocide du Rwanda n'est-il pas un tragique essai du « temps d'arrêt malthusien » souhaité ? Et comment l'Italie, siège de Pierre, centre de la chrétienté a-t-elle pu, avec ses 200 000 avortements par an à partir de 1978, année de l'approbation de la funeste loi sur l'interruption de grossesse, en arriver à être le pays du monde le plus aligné sur les choix de non vie des mondialistes ? Selon le quotidien économique autorisé « il Sole-24 ore » du 2 avril 1995, en l'an 2000 l'Italie conquerra le titre peu enviable de peuple le plus vieux du monde.)
McNamara ne faisait que reprendre les idées de son illustre prédécesseur, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], de la Watch Tower, lorsqu’il souhaitait que la Mort noire (la peste) frappe le monde à large échelle à chaque génération, de façon à ce que les survivants « puissent procréer librement sans surpeupler trop le monde. Cet état de fait peut être vraiment dérangeant, mais qu’importe ? Les personnes qui jouissent d’un haut de fanatisme sont indifférentes au bonheur, surtout celui des autres. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] avait en outre profité de financements Maçonniques et du B'nai B'rith lui-même, la haute maçonnerie exclusivement juive (Ibid, p. X.)
Enfin on ne peut pas ne pas être frappé par le fait que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] soit enterré, avec ses oeuvres, dans un container scellé, sous une pyramide de granit rose à base carrée. Sur les côtés de la pyramide trône, dans la partie supérieure, le symbole des Chevaliers Templiers, grand et évident. Un détail : le sommet de la pyramide se présente comme saupoudré de neige, en contraste singulier avec la partie inférieure qui est plus sombre (Ibid, pp. 128 et 134.). Une forte majorité de ces christianismes bizarres qui nous viennent des USA ne sont que des mouvements contrôlés et financés historiquement par la franc-maçonnerie. Extraordinairement semblable à la pyramide que Bush tient dans sa main... Le politologue P. F. de Villemarest, expert bien connu du monde soviétique et du mondialisme, rapportait dans sa « Lettre d’information » un profil bien curieux de l’ex-président des U.S.A. George Bush :
« Derrière la façade du C.F.R. et de la Trilatérale, Bush est un des initiés du groupe de l’Université de Yale, nommé « Crâne et Ossements » (= Skull and Bones), groupe fondé en 1933 avec seulement quinze membres initiés chaque année, qui est encore valide de nos jours.
Le disque du soleil ailé, Ra, ancien symbole magique égyptien. Selon Albert Churchward, 30° degré de la maçonnerie, ce ne serait qu'au 33° degré qu'il serait donné de connaître pleinement la signification de ce symbole, qui est par ailleurs utilisé aussi chez les Rose-Croix (v. A. Churchward, « The Signs and Symbols of Primordial Man. The Evolution of Religious Doctrine from the Eschatology of the Ancient Egyptian », Londres, éd. George Allen and Co., Ltd., 1913, p. 344).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], à partir de 1912, plaça ce symbole bien en vue sur la couverture des livres qu'il écrivait pour endoctriner les membres de son « International Bible Students Association ».
En résumé on peut affirmer que « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] » (les mormons fondés par Jospeh Smith, 33ième degré de la Franc-maçonnerie), les « Seventh-day Adventists » (Aventistes du septième jour) et « The Shakers » dérivèrent toutes, et dans la même période, de L’ORDRE - qui, pour cela se servit des Grandes Fondations et des Universités - où la Johns Hopkins joua un rôle tout à fait particulier - et qui eurent une action décisive dans le conditionnement de la société grâce au contrôle du contenu de l’instruction. Un regard sur le tableau suivant montre que les doctrines clés du Salut, des prophéties temporelles et de la Morale sont presque les mêmes pour les trois religions qui ont commencé à un moment similaire, empruntant des idées similaires à des personnes similaires.
« Chacun sait certainement qu'en s'unissant à une de ces organisations humaines, en acceptant sa "Confession de Foi" il s'engage à croire ce qui est exprimé dans cette confession, rien de plus, rien de moins. Si malgré l'esclavage ainsi accepté volontairement, il voulait penser pour soi-même et recevoir la lumière d'autres sources, et plus développée que la lumière dont jouit la secte à laquelle il s'est joint, ou bien il doit se prouver malhonnête à l'égard de celle-ci et envers son alliance avec elle de ne rien croire de contraire à sa Confession, ou bien il doit en toute honnêteté abandonner et rejeter la Confession qu'il a dépassée et sortir d'une telle secte. Pour faire cela, les efforts sont coûteux, entraînant souvent la rupture de relations agréables. Lorsque quelqu'un se joint à une secte, son esprit est censé s'abandonner entièrement à elle et il ne lui appartient plus. La secte se charge de décider pour lui ce qui est vérité et ce qui est erreur et s'il veut être un membre fidèle, sincère et zélé, il doit accepter les décisions de sa secte, dans le futur comme dans le passé, sur toute question religieuse ; il doit ignorer ses opinions personnelles, éviter de faire des recherches personnelles, car il ne doit pas croître en connaissance, de peur que sa secte ne perde un membre de plus. Cet esclavage de la conscience, à une secte, à une confession, est souvent admirablement dépeint lorsque quelqu'un déclare qu'il "appartient" à telle secte. » (Charles Taze Russell : Études des Écritures, volume 3, Que ton Royaume vienne, p. 184-185) Source
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mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Mar 10 Oct - 7:24
L'historien M. James Penton confirme qu'après son mariage, le pasteur Charles Taze Russell fit un étrange aveu à son épouse: celui qu'ils restent sexuellement célibataires. « Cela a sans aucun doute, causé une certaine pression sur le couple », en particulier de la part de Maria Russell, qu'il a décrit comme « compréhensive, une femme sexuellement frustrée par les tendances contre nature de son mari » (« Apocalypse delayed : the story of Jehovah's Witnesses »). La situation imposée par Charles Taze Russell à sa jeune épouse sitôt mariés était très claire. Il vivrait sa sexualité avec plusieurs femmes, tandis qu'elle devrait être soumise entièrement à son mari sans sexualité de sa part. Elle découvrit plus tard que ces conquêtes adultérines se portait sur des fillettes de plus en plus jeunes. Elle avoua cette horreur après la mort de son mari.
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 26 Nov - 4:18
Charles Taze Russell a basé sa compréhension de la Bible sur le nombre Pi (3,14...) qu'il croyait être le code secret de la grande pyramide.
Or la valeur de pi n'est pas cachée dans les pyramides égyptiennes. La célèbre pyramide de Khéops passe pour un édifice contenant le nombre pi dans ses proportions. Charles Taze Russell s'était approprié cette découverte pour calculer le retour de Jésus sur terre. Au XIXe siècle, à l'heure où les spécialistes en tout genre examinaient la merveilleuse architecture du grand pharaon sur toutes ses coutures, il était tentant d'y voir la première attestation de cette valeur mathématique plutôt qu'un simple hasard découlant des proportions de l'édifice. Il resterait à prouver que les égyptiens connaissaient la valeur du nombre pi. La plus ancienne attestation dont on dispose de l'utilisation de cette valeur mathématique remonte à seulement deux mille ans avant Jésus-Christ et figurent sur les tablettes babyloniennes. Mieux, les documents les plus anciens parvenus jusqu'à nous montrent que les égyptiens utilisaient une méthode approximative pour calculer l'aire d'un disque et n'avaient pas connaissance du nombre pi. Sans compter que les pyramides moins anciennes que celle de Khéops comme celle de Lhéphren, à Gizeh, n'ont pas les mêmes proportions et qu'en étudiant leur géométrie on n'y retrouve pas la valeur 3,14. Russell s'est trompé toute sa vie en bricolant des chiffres dont il n'avait nulle compétences. Toute la thèologie des Témoins de Jéhovah reposent sur ses divagations maçonniques.
pierre.b
Messages : 524 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 26 Nov - 4:26
Très intéressant, ce qui confirme que nous sommes bien dans une histoire d'escroquerie qui s'est structurée en pseudo religion pour ne pas payer d'impôts et recevoir des subventions.
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El Bib'
Messages : 63 Date d'inscription : 10/10/2023
Sujet: Re: Charles Taze Russell Mer 29 Nov - 4:11
André Malraux disait "le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas". A voir la prolifération des prophéties de toutes sortes, on peut penser que Charles Russell était un pervers narcissique. Mais a priori, si retour du Christ il devait y avoir, il serait unique... Or actuellement on compte plusieurs dizaines de fausses annonces faites par les Témoins de Jéhovah. Parmi les gourous évangéliques américains, nous avons, entre autres, Charles Russell, Joseph Smith, Franklin Rutherford, qui sont maintenant totalement discrédités par le grand public. Ces manipulateurs abjects qui prétendaient apporter la lumière et qui ont créé ces sectes (Etudiants de la Bible, Mormons, Témoins de Jéhovah) ont fait beaucoup trop de malheurs. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce Charles Taze Russell avait des caractéristiques éminemment folkloriques... voire même bizarroïdes !
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Sam 2 Déc - 5:30
Charles Russell président de la WatchTower fut l'un des premiers sionistes américains au service des Rothschild pour la création d'un pays indépendant aloué au peuple juif en Palestine.
CHARLES TAZE RUSSELL - LE SIONISTE AMERICAIN
« David Horowitz présente le rapport précis concernant les convictions et les œuvres remarquables de Charles Taze Russell. Une reconnaissance du rôle important du Pasteur Russell en tant que défenseur précurseur chrétien américain du Sionisme est attendue depuis longtemps. Mr Horowitz a rendu un service admirable en remettant à la connaissance du public l’histoire de cet important sioniste chrétien. » Benjamin Netanyahu. Ambassadeur d’Israël à l’O.N.U.
BIBLIOTHÈQUE PHILOSOPHIQUE West 57 th Street New York, N.Y.
CHARLES TAZE RUSSELL - PRECURSEUR DU SIONISME AUX ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE
Le regretté Pasteur Charles T. Russell, avait devancé Théodore Herzl, en exhortant les Juifs du monde à ré-établir leur ancien État en Palestine. Ce fait est exposé dans une petite publication intitulée : Espérances et Perspectives juives (« Jewish Hopes and Prospects ») compilée et éditée il y a de nombreuses années par feu Raymond G. Jolly, qui avait distribué la brochure au moyen de The Israel Commission (La Commission d’Israël) qu’il dirigeait.
Le Pasteur Russell pensait que le Sionisme ne pourrait pas échouer parce qu’« Il a le soutien du D.ieu Tout-Puissant » comme cela est confirmé dans la brochure. Parallèlement, il y a ce miracle du RETOUR DU PEUPLE JUIF, retour qui fut à de très nombreuses reprises annoncé par les prophètes. Il faut remarquer que, à chaque fois que D.ieu annonçait le châtiment, la dispersion, comme en Lévitique 26, Il annonçait aussi le Retour. Dès 1876, C. T. Russell écrivit que ce retour était proche, il annonçait le développement passé, présent et futur d'Israël : les faits accomplis venant confirmer d'une façon éclatante les explications des prophéties.
LA MERVEILLEUSE RENCONTRE d’un journaliste et écrivain juif avec un prédicateur chrétien, sioniste.
David Horowitz (1903-2002) Charles Taze Russell (1852-1916)
David Horowitz, journaliste et ancien correspondant de presse auprès des Nations-Unies, était aussi écrivain et spécialiste de la Bible, qu’il lisait dans l’hébreu original. Au cours des années 1970, il découvrit les écrits de Charles Taze Russell, pasteur américain de renommée mondiale, et sa surprise fut grande de constater que Russell avait, dès 1878, et avant même qu’Herzl ne soit connu, annoncé que le Peuple Juif se rassemblerait sous peu dans sa terre ancestrale et existerait à nouveau en tant que nation.
Intrigué par le fait que l’organisation des Témoins de Jéhovah, supposément fondée par Russell, se montrait – contrairement à ses enseignements - nettement antisioniste, voire parfois antisémite, D. Horowitz entreprit quinze années de recherches sur ce qu’il appelait « la passionnante énigme du Pasteur Russell » afin de comprendre comment ce fervent chrétien en était venu à croire « à la promesse indéfectible de Dieu envers les Juifs ».
Étant l’éditeur d’un mensuel intitulé United Israel Bulletin, publié à New-York, il entreprit d’exposer ses découvertes à propos de Russell et cita abondamment les enseignements de ce dernier au sujet de la destinée du Peuple Juif.
La parution de ces articles eut un écho retentissant, aussi bien aux États-Unis qu’en Angleterre et en France et de nombreux disciples de Russell adressèrent des courriers enthousiasmés à David Horowitz, ainsi que divers documents d’archives et informations lui permettant de mieux comprendre les péripéties ayant entouré le décès et la succession du Pasteur Russell.
En 1984, D. Horowitz décida de publier un livre qui intègrerait les articles fondamentaux de Russell parus dans le magazine, ainsi que les courriers les plus significatifs reçus de ses lecteurs. Le livre fut publié à New-York en 1986 et dédicacé par Benjamin Netanyahu, alors Ambassadeur d’Israël auprès des Nations-Unies.
Cette œuvre admirable de David Horowitz méritait bien une traduction française afin que ses efforts continuent de produire leurs fruits et que le public francophone puisse lui aussi bénéficier de « ce récit fascinant à propos d’un homme ignoré et d’un chapitre ignoré de l’histoire du Sionisme ».
Le prédicateur chrétien et bibliste de renom, Charles Taze Russell (1852-1916), est connu de beaucoup [à tort ou à raison ?] comme le fondateur des Témoins de Jéhovah ; mais peu de personnes savent que le Pasteur Russell fut un défenseur précoce du Sionisme et qu'il avait prédit l’imminent retour du Peuple Juif en Israël.
Pendant quinze années, David Horowitz a mené des recherches sur la passionnante énigme du Pasteur Russell. Comment ce fervent chrétien en est-il venu à croire en la Promesse indéfectible de Dieu envers les Juifs ? Quelle a été sa relation avec le Mouvement Sioniste naissant ? Pourquoi les Témoins de Jéhovah, qui le revendiquent comme fondateur, ont-ils rejeté ses enseignements touchant les Juifs ?
Cette collection d'articles et de lettres pertinents dévoile des faits jusque-là inconnus à propos de Russell, tels que son anticipation de l'appel de Théodore Herzl à un retour des Juifs en Terre Sainte.
Lors de sa sortie en 1986 l’ouvrage a reçu de prestigieux soutiens, dont celui de Benjamin Netanyahou, alors Ambassadeur d’Israël auprès des Nations-Unies et de Jeane Kirkpatrick, elle-même ambassadrice des États-Unis aux N-U, qui déclarait : « C’est un récit fascinant à propos d’un homme ignoré et d’un chapitre ignoré de l’histoire du Sionisme. Je recommande vivement la lecture extrêmement intéressante de cet excellent livre de David Horowitz à propos de Charles Taze Russell ». Payot, David Horowitz, traduit par Monique Pierre
PhilippeT, Jesus 1914 et L'abbé Morère aiment ce message
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Sam 2 Déc - 5:53
simple curieu a écrit:
Charles Russell président de la WatchTower fut l'un des premiers sionistes américains au service des Rothschild pour la création d'un pays indépendant aloué au peuple juif en Palestine.
CHARLES TAZE RUSSELL - LE SIONISTE AMERICAIN
« David Horowitz présente le rapport précis concernant les convictions et les œuvres remarquables de Charles Taze Russell. Une reconnaissance du rôle important du Pasteur Russell en tant que défenseur précurseur chrétien américain du Sionisme est attendue depuis longtemps. Mr Horowitz a rendu un service admirable en remettant à la connaissance du public l’histoire de cet important sioniste chrétien. » Benjamin Netanyahu. Ambassadeur d’Israël à l’O.N.U.
BIBLIOTHÈQUE PHILOSOPHIQUE West 57 th Street New York, N.Y.
CHARLES TAZE RUSSELL - PRECURSEUR DU SIONISME AUX ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE
Le regretté Pasteur Charles T. Russell, avait devancé Théodore Herzl, en exhortant les Juifs du monde à ré-établir leur ancien État en Palestine. Ce fait est exposé dans une petite publication intitulée : Espérances et Perspectives juives (« Jewish Hopes and Prospects ») compilée et éditée il y a de nombreuses années par feu Raymond G. Jolly, qui avait distribué la brochure au moyen de The Israel Commission (La Commission d’Israël) qu’il dirigeait.
Le Pasteur Russell pensait que le Sionisme ne pourrait pas échouer parce qu’« Il a le soutien du D.ieu Tout-Puissant » comme cela est confirmé dans la brochure. Parallèlement, il y a ce miracle du RETOUR DU PEUPLE JUIF, retour qui fut à de très nombreuses reprises annoncé par les prophètes. Il faut remarquer que, à chaque fois que D.ieu annonçait le châtiment, la dispersion, comme en Lévitique 26, Il annonçait aussi le Retour. Dès 1876, C. T. Russell écrivit que ce retour était proche, il annonçait le développement passé, présent et futur d'Israël : les faits accomplis venant confirmer d'une façon éclatante les explications des prophéties.
LA MERVEILLEUSE RENCONTRE d’un journaliste et écrivain juif avec un prédicateur chrétien, sioniste.
David Horowitz (1903-2002) Charles Taze Russell (1852-1916)
David Horowitz, journaliste et ancien correspondant de presse auprès des Nations-Unies, était aussi écrivain et spécialiste de la Bible, qu’il lisait dans l’hébreu original. Au cours des années 1970, il découvrit les écrits de Charles Taze Russell, pasteur américain de renommée mondiale, et sa surprise fut grande de constater que Russell avait, dès 1878, et avant même qu’Herzl ne soit connu, annoncé que le Peuple Juif se rassemblerait sous peu dans sa terre ancestrale et existerait à nouveau en tant que nation.
Intrigué par le fait que l’organisation des Témoins de Jéhovah, supposément fondée par Russell, se montrait – contrairement à ses enseignements - nettement antisioniste, voire parfois antisémite, D. Horowitz entreprit quinze années de recherches sur ce qu’il appelait « la passionnante énigme du Pasteur Russell » afin de comprendre comment ce fervent chrétien en était venu à croire « à la promesse indéfectible de Dieu envers les Juifs ».
Pourquoi les Témoins de Jéhovah, qui le revendiquent comme leur fondateur, ont-ils rejeté ses enseignements touchant les Juifs ? Référence BNF Je propose la consultation de ce site sérieux: Étude dans les écrits du pasteur Charles Taze Russell
PhilippeT, Jesus 1914 et L'abbé Morère aiment ce message
Jesus 1914
Messages : 642 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Sam 2 Déc - 15:40
mgr gaum a écrit:
Pourquoi les Témoins de Jéhovah, qui le revendiquent comme leur fondateur, ont-ils rejeté ses enseignements touchant les Juifs ? Référence BNF Je propose la consultation de ce site sérieux: Étude dans les écrits du pasteur Charles Taze Russell
Youpi ! Un nouveau feuilleton à rebondissement et diffusé sur l'énigmatique Charles Russell... Vite la suite !!!!
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Sam 2 Déc - 15:55
Monseigneur vous avez au moins le mérite d’obliger les uns et les autres à se positionner sur cette question des multiples facettes de Russell. L'affaire du blé miracle, son train de vie de nabab, ses femmes, franc-maçon, sioniste, occultiste en égyptologie, prophète trouble...... Qui était-t-il réellement? :suspect:
mstislav
Messages : 195 Date d'inscription : 11/09/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 3 Déc - 4:01
RUTHERFORD A DETRUIT L'OEUVRE DE RUSSELL POUR IMPOSER SES "TÉMOINS DE JÉHOVAH"
LA VERITE SUR L'OEUVRE DE RUSSELL
PÉRILS PARMI DE FAUX FRÈRES 2 COR. 11 : 26
Nos expériences de chrétiens diffèrent ; il n'y a pas deux chrétiens qui aient exactement les mêmes expériences, car nos tempéraments et talents varient ainsi que notre milieu. Mais nous pouvons être sûrs qu'aucun vrai fils de Dieu n'est dispensé des épreuves nécessaires de patience, de foi et d'amour. Quelle que puisse être la force du caractère, ou son apparence inébranlable face aux défauts habituels, nous pouvons être certains que ceux-là ont d'aussi grandes épreuves et croix que d'autres — peut-être plus grandes ; peut-être de telles épreuves accableraient-elles les plus faibles, à qui le Seigneur, dans Son amour et dans Sa miséricorde, ne permet donc pas d'être tentés au-delà de ce qu'ils peuvent supporter 1 Cor. 10 : 13.
Même notre bien-aimé Seigneur Jésus, bien que parfait, eut à passer par une expérience mettant à l'épreuve et prouvant Sa soumission complète à la volonté du Père. En examinant la mise à l'épreuve de notre Seigneur, nous ne pouvons douter que Son caractère fort resta dans une certaine mesure indifférent aux paroles sarcastiques, amères et aux menaces des Scribes et des Pharisiens et que, de même, Il neutralisa rapidement et fermement les tentations de Satan. Aucunes de ces tentations, qui auraient été pour d'autres les plus grandes tentations, ne paraissaient L'émouvoir ni même grandement L'ennuyer. Il répondait froidement et souvent ironiquement aux attaques des ennemis déclarés et Il fut relativement impassible devant eux ; mais ce fut lorsque ceux qui trempaient la main dans le plat avec Lui levèrent le talon contre Lui (Ps. 41 : 9 ; Matt. 26 : 23) et Le quittèrent que Son cœur fut troublé blessé par de prétendus amis. La seule expression de découragement connue, relative à Son travail, eut lieu vers la fin de Son ministère lorsque l'épreuve devint de plus en plus sévère, et « que beaucoup s'en allèrent et ne marchèrent plus en Sa compagnie » disant de Ses doctrines : « C'est une doctrine difficile ; qui peut l'entendre ? » Les mots sans reproches mais pleins de tristesse, qu'il exprima alors aux douze disciples particulièrement dévoués, étaient remplis d’émotion et de chagrin déçu. « Allez-vous, vous aussi, partir ? » La réponse rapide de Pierre — « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les mots de vie éternelle », — a certainement été un baume adoucissant pour ce cœur noble et aimant, dont le seul élan était de faire le bien et de bénir les autres.
Et cependant, alors que la fin de Son ministère approchait, le moment vint où Il aurait à supporter plus encore de blessures de ceux qu'il aimait le plus. Il n'est pas étonnant qu'ayant une vue claire de la façon dont Son sacrifice devait s'accomplir, comment tous Ses disciples bien-aimés Le délaisseraient et Le renieraient, et comment l'un d'eux Le trahirait par un baiser, Il fut plein de tristesse, troublé dans Son esprit, et rendit ce témoignage : « En vérité, en vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera ». Et bien que Pierre ait courageusement dit : « Quand même il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai point » — et ils dirent tous la même chose — Jésus vit qu'ils seraient tous disséminés, Le reniant à Son heure la plus éprouvante, et que ce courageux Pierre serait si terriblement criblé par Satan et se révélerait si faible qu'il jurerait même ne L'avoir jamais connu. En vérité, ces épreuves venant des « frères », dont certains étaient seulement faibles, et l'un faux de cœur, ont dû être parmi les expériences les plus douloureuses de notre Seigneur, durant le temps de Son épreuve. Cependant, aucune de ces choses ne L'ébranla ni ne L'influença, ne serait-ce qu'un moment, pour choisir une autre voie ? Il suivit joyeusement le chemin étroit, et laissa à Dieu le soin, à l'heure choisie par Lui de produire Sa justice comme le plein midi (Ps. 37 : 6). Il fut obéissant à Dieu et fidèle à la Vérité, et ce fut ainsi qu'il souffrit, non seulement par les mains des méchants, mais aussi par les incompréhensions de Ses plus proches amis, qui ne saisirent pas clairement la situation, ni ne virent combien il était nécessaire qu'il fut d'abord le Sauveur avant de devenir le Rédempteur et le Roi.
La même expérience de périls parmi de faux frères et parmi des frères qui n'avaient pas aussi pleinement que lui-même saisi la Vérité, a été celle de Paul également.
Nous n'entendons jamais de plainte de sa part sur la façon dont le monde rejeta son message, médit de lui et le maltraita en tant qu'interprète principal de la doctrine impopulaire de la croix de Christ, qui était combattue à la fois par les juifs hésitants et aveuglés et par les sages du monde partisans des philosophies des Gentils. En effet, au lieu d'être déçu ou découragé par ses expériences passées, ou par la perspective de servitudes ou d'emprisonnements l'attendant dans l'avenir, il déclara avec confiance et joyeusement : « Mais je ne fais aucun cas de ces choses, ni ne tiens ma vie pour précieuse à moi-même » Actes 20 : 19-24.
Mais, comme pour le Seigneur Jésus, les expériences les plus sévères de Paul vinrent des « faux frères » qui, au lieu d'être des compagnons de travail et des ouvriers fidèles, comme de bons soldats de la croix, devinrent enflés d'orgueil, impétueux, et anxieux de devenir des chefs. Ces derniers, peu désireux ou incapables de voir la Vérité aussi pleinement et clairement que le fit Paul, à cause de leur mauvaise condition de cœur, et étant envieux de son succès et de l'aboutissement de son zèle et de son travail, allèrent à sa suite dans les différentes villes où il avait travaillé ; ils cherchèrent par une présentation erronée de son caractère comme de ses enseignements, à l'abaisser dans l'estime de la Maison de la Foi, et à ouvrir ainsi la route à diverses théories sophistiquées dont l'honneur rejaillirait sur eux comme enseignants de ce qu'ils revendiquaient être les vérités progressives, quoique détruisant à vrai dire, la vraie Vérité dans les esprits de beaucoup.
La seule contrariété que l'Apôtre Paul ait jamais manifestée dans ses lettres, fut sur ce sujet de mauvaise présentation par de faux frères. En se référant à ces faux apôtres par leur nom, afin qu'ils soient connus et reconnus comme tels voir 1 Tim. 1 : 19-20 ; 2 Tim. 4 : 10, 14-17 ; 2 Cor. 11 : 2-23 il exposait clairement leurs motifs impies d'orgueil, d'ambition et d'envie, qui ne leur firent pas craindre de saccager l'Église et la Vérité. Il mit particulièrement en évidence que, dans leur effort pour devenir des conducteurs, ils avaient fabriqué un évangile différent bâti sur un fondement différent de celui du seul vrai fondement — la mort de Christ comme prix de la rançon pour l'homme.
Paul était zélé pour la Vérité, de crainte que ces faux apôtres n'utilisent des mots doucereux et des mauvaises présentations de son caractère et de la Vérité comme levier pour détourner les hommes du vrai Évangile.
Il les avertit contre ces instructeurs, non pour se garder la première place dans leur cœur, mais pour les mettre en garde, de peur que recevant ces nouveaux instructeurs, ils ne soient perturbés par les faux enseignements qu'ils présentaient, et de peur que le rejetant et perdant confiance en lui, en sa qualité d'homme et d'enseignant honnête et vrai, ils ne renoncent à ses enseignements qui étaient la Vérité. De là, sa référence à lui-même n’était pas une auto-défense ou une louange de lui-même, mais c'était une défense de la Vérité, et une tentative pour qu'ils voient que son caractère et sa carrière comme véritable instructeur s'accordaient bien avec le message vrai qu'il leur portait.
Et il montrait courageusement que des hommes pourraient prétendre présenter le même Jésus, le même esprit et le même Évangile, et être cependant de faux enseignants et des ouvriers fourbes, se transformant en apôtres de Christ. Et, dit-il, ne vous étonnez pas du fait que des hommes soient des grands ouvriers au nom de Christ pour des motifs ambitieux. « Ne vous étonnez pas, car Satan lui-même se transforme en ange de lumière. Ce n'est pas extraordinaire, par conséquent, si ses ministres aussi se transforment en ministres de justice ».
La lettre de Paul aux Galates fut, de façon évidente, écrite pour contrecarrer les présentations erronées de ces faux frères (Gal. 1 : 6 ; 3 : 1). Pour rétablir la confiance dans le message de l'Évangile qu'il avait donné, il était nécessaire qu'il leur racontât un peu de son histoire. En le faisant il était nécessaire qu'il se référât à nouveau aux faux frères (Gal. 2 : 4), qui prétendaient être du même corps et qui cependant, en agissant contrairement à la Vérité, ramenaient sur les enfants de Dieu l'esclavage des erreurs dont ils s’étaient déjà libérés.
* * *
LA VÉRITÉ PRÉSENTE
HISTORIQUE DE SON DÉVELOPPEMENT
De nombreuses questions ont été posées relativement aux vérités présentées dans les Études sur les Écritures et la Zion's Watch Tower, notamment pour demander d'où elles viennent et comment elles ont atteint leur développement symétrique et merveilleux. « Sont-elles dues à des visions ? Dieu a-t-Il eu recours à quelque moyen surnaturel pour donner solution de ces mystères, jusqu'alors restés cachés, de Son plan ? Les auteurs sont-ils plus que des êtres ordinaires ? Se réclament-ils d'une sagesse ou d'une puissance surnaturelle ? En d'autres termes, comment nous est parvenue cette révélation de la vérité divine ? »
Non, chers amis, je ne me réclame d'aucune supériorité, d'aucun pouvoir, d’aucune dignité surnaturelle ; loin de moi la pensée de me rehausser dans l'estime de mes frères de la Maison de la Foi, à moins que ce ne soit dans le sens dans lequel nous y avons été invités par le Maître quand il a dit : « Quiconque voudra devenir grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur » (Matt. 20 : 26 — D.). Et quant à ma position parmi les gens du monde et de l'église nominale, je suis, certes, loin d'avoir de quoi me vanter, puisque je « ne rencontre partout que de l'opposition ». je me contente cependant d'attendre pour être élevé, quand le temps marqué par le Seigneur sera venu (1 Pi. 5 : 6). Je réponds donc en me servant du langage de l'Apôtre : « Pourquoi avez- vous les yeux fixés sur nous comme si nous avions fait ces choses par notre propre puissance ? » Nous sommes « des hommes sujets aux mêmes passions que vous », ayant les mêmes infirmités et faiblesses, luttant avec acharnement contre les difficultés et le découragement, etc., pour avancer sur la route en vue d'être scellé pour le prix du Haut Appel, n'ayant qu'une seule prétention, celle, en tant que fidèle étudiant de la Parole de Dieu, de faire office, en quelque sorte, de doigt indicateur, — suivant une expression que j'ai déjà employée, — d'index vous aidant à découvrir pour vous-même dans le texte sacré, le Plan merveilleux de Dieu, non moins merveilleux pour moi, je vous assure, que pour vous, bien-aimés qui partagez ma foi et participez à ma joie.
Non, ces Vérités que je présente, comme interprète de Dieu, n’ont été révélées ni en songes, ni en visions, ni par la voix de Dieu se faisant entendre à mon oreille ; et elles n'ont pas été révélées toutes à la fois, mais peu à peu, depuis 1870 et particulièrement depuis 1880. Ne croyez pas, d'ailleurs, que cette claire lumière projetée sur la Vérité soit le fait d'une pénétration spéciale ou le fruit du génie humain ; non, elle est due simplement à ce que le temps marqué par Dieu pour révéler ces Vérités, est arrivé. Et si je n'avais pas parlé, ou que personne ne se fût trouvé pour le faire, les pierres mêmes le crieraient.
Le récit qui suit n’est pas donné seulement parce qu'on m'a demandé à plusieurs reprises de rendre compte de la manière dont Dieu m'a guidé dans le sentier de la lumière, mais surtout, parce que je crois indispensable de dire modestement la vérité ; de couper court aux malentendus et aux racontars qui peuvent faire du tort et de montrer à nos lecteurs comment le Seigneur a aidé et dirigé.
En ce qui concerne les noms et les vues de tiers qui se sont séparés de nous, mais peuvent être mêlés à ce récit, je m'efforcerai de ne soulever que les points nécessaires pour comprendre notre position et les directions du Seigneur. je ne saurais non plus citer tous les menus traits de la faveur divine, montrant que notre foi a été mise à l'épreuve et nos prières exaucées, etc., nous souvenant que notre Maître et l'Église primitive n'ont pas laissé d'exemple de ce genre de foi qui se vante, mais ont plutôt conseillé l'inverse, disant : « As-tu la foi? Garde la pour toi... ». Parmi les plus précieuses expériences de foi et de prière, il en est qui sont trop sacrées pour qu'on en fasse étalage.
OU LA LUMIÈRE JAILLIT DES TÉNÈBRES
Je ne rappellerai pas comment la lumière commença à percer les nuées des préjugés et de la superstition qui enveloppaient le monde sous la domination papale pendant les âges des ténèbres. Le mouvement — ou plutôt les mouvements de la Réformation — depuis lors jusqu'à maintenant ont contribué, chacun pour sa part, à faire sortir progressivement la lumière des ténèbres. Je me bornerai ici à examiner les Vérités de la Moisson exposées dans les Études sur les Écritures et la Zion's Watch Tower.
Je ferai partir ma narration de l'année 1868, époque où, quoique enfant de Dieu consacré depuis quelques années et membre de l'église congrégationalisme et de l'Y.M.C.A. (Union Chrétienne de jeunes Gens), j'ai commencé à sentir ma foi chanceler sur bien des doctrines acceptées depuis longtemps. Élevé dans l'église presbytérienne, endoctriné d'après le catéchisme, et naturellement doué d'un esprit chercheur, j'étais une proie toute préparée à succomber devant les raisonnements de l'incrédulité, lorsque j'ai commencé à penser par moi-même. Mais ce qui d'abord, risquait de faire chavirer complètement ma foi en Dieu et en la Bible finit, grâce à Dieu, par se retourner pour mon bien et tua simplement ma confiance dans les confessions de foi des hommes et dans leurs systèmes d'interprétation erronée de la Bible. Graduellement je fus amené à constater que si chacune de leurs confessions de foi contenait des éléments de vérité, dans l'ensemble, elles induisaient en erreur et contredisaient la Parole de Dieu.
Entre autres théories, j'eus affaire par hasard avec l'Adventisme. Pour une cause en apparence fortuite, je pénétrai, un soir, dans une salle poussiéreuse et sombre où j’avais appris qu’on tenait des réunions religieuses ; je voulais voir si les deux ou trois qui s'y assemblaient avaient quelque chose de plus sensé à offrir que les confessions de foi des grandes églises. Là, pour la première fois, j'ai entendu les vues des second-adventistes. Le prédicateur était M. Jonas Wendell depuis longtemps décédé. Ainsi, je le confesse, j'ai contracté quelque obligation envers les adventistes comme, d'ailleurs, envers d'autres dénominations. Bien que sa manière de présenter les Écritures ne fût pas parfaitement claire et qu'elle fût loin de celle dans laquelle nous nous réjouissons maintenant, ce fut suffisant, grâce à Dieu, pour raffermir ma foi chancelante dans l'inspiration divine de la Bible et pour me montrer que les livres des Apôtres et ceux des prophètes sont indissolublement liés. Ce que j'entendis là me poussa à revenir à ma Bible, à l'étudier avec plus de zèle et plus de soin que je ne l'avais jamais fait auparavant ; et je rendrai toujours grâces au Seigneur de m'avoir conduit en cette circonstance, car si l'Adventisme ne m'a pas aidé à trouver une seule vérité, il m'a du moins aidé considérablement à me défaire des erreurs et, partant, m'a déblayé la voie pour arriver à la Vérité.
LE « RÉTABLISSEMENT » DE TOUTES CHOSES
Je ne tardais pas à m'apercevoir que nous vivions en des temps proches de la fin de l'Age de l'Évangile, proches de celui dont le Seigneur avait déclaré que ceux de Ses enfants qui seraient sages et vigilants arriveraient à connaître clairement Son Plan. A cette époque, nous décidions, quelques amis de Pittsburgh et d'Allegheny également à la recherche de la Vérité, et moi, de former un groupement qui serait comme une classe où l'on n'étudierait pas autre chose que la Bible. Durant la période de 1870 à 1875 nous fîmes des progrès continus dans la grâce, la connaissance et l'amour de Dieu et de Sa Parole.
Nous commencions à avoir quelques clartés sur l'amour de Dieu — à comprendre les mesures qu'Il avait prises pour l'humanité, toute l'humanité — comment tous doivent être rappelés de la tombe pour que le Plan d'amour de Dieu puisse leur être donné à connaître, et comment tous ceux qui ont une foi exercée dans l’œuvre rédemptrice de Christ et se montreront obéissants dans la mesure de leur connaissance de la volonté de Dieu, — qui leur sera départie à ce moment-là, — se trouveront alors, par le mérite de Christ, amenés de nouveau sur un terrain de parfait accord avec Dieu et obtiendront la vie éternelle. Telle devait être, nous le voyions, cette œuvre de rétablissement de toutes choses prédite en Actes 3 : 21. Mais tout en nous apercevant que l'Église était appelée à être co-héritière avec le Seigneur dans le Royaume millénaire, nous n’avions pas encore vu clairement jusqu'alors la grande différence existant entre la rémunération ou récompense de l'Église actuellement à l'épreuve, et la rémunération des fidèles du monde à la fin de l’Age millénaire, après que le monde aurait été mis à l'épreuve, — à savoir : que la récompense réservée à la première est la gloire de la nature divine, tandis que celle des autres sera la gloire du rétablissement, de la restauration dans la perfection de la nature humaine telle que la possédait en Eden leur ancêtre et chef, Adam.
Du reste, nous commencions alors simplement à découvrir les grandes lignes du Plan de Dieu et à rejeter quantité d'erreurs trop longtemps entretenues : le moment n'était pas encore venu ou nous devions discerner clairement jusqu'aux moindres détails. Et ici, je dois mentionner avec reconnaissance l'aide rencontrée auprès des frères Georges Stetson et Georges Storrs, dont le dernier publiait un journal intitulé : L’Examinateur de la Bible, et qui sont tous deux décédés depuis. L'étude de la Parole de Dieu avec ces chers frères nous amena pas à pas dans des pâturages plus verts et nous ouvrit de plus brillants horizons pour le monde, mais c'est seulement en 1872 que j’ai vu enfin clair dans l’œuvre de notre Seigneur comme prix de notre rançon ; du même coup, je découvrais que la force et le fondement de tout espoir de rétablissement sont basés sur cette doctrine. Jusqu’à ce moment, quand je lisais la déclaration d'après laquelle tous ceux qui sont dans les sépulcres devaient en sortir, etc., j'avais encore des doutes en ce qui concernait le caractère général de cette mesure ; fallait-il comprendre qu'elle s'étendrait aux idiots ou aux enfants morts avant d'atteindre l'âge de la compréhension, à ces êtres pour lesquels la vie présente avec ses expériences semblait devoir n'être que peu ou point profitable ? Mais quand en 1872, j'en suis venu à examiner le sujet du rétablissement, en me plaçant sur le terrain de la rançon payée par notre Seigneur Jésus pour Adam, et conséquemment pour tous ceux qui sont perdus en Adam, la question du rétablissement s'est trouvé résolue et j‘ai eu la pleine assurance que TOUS doivent sortir de la tombe et être amenés à une claire connaissance de la Vérité, en même temps qu'ils auront l'opportunité [l'occasion favorable] de gagner la vie éternelle en Christ.
Ainsi s'écoulèrent les années 1869 à 1872. Puis, jusqu'en 1876, ce furent des années de croissance ininterrompue en grâce et en connaissance, pour le petit groupe d'étudiants de la Bible que nous étions et qui nous réunissions à Allegheny. Que de progrès depuis nos premières conceptions vagues et indéfinies sur le rétablissement des choses ! Nous avions maintenant une vue plus nette des détails, mais le temps propice fixé par Dieu pour la pleine lumière n'était pas encore venu.
LE RETOUR DU SEIGNEUR : POURQUOI ? COMMENT ?
Au cours de ces années, nous avons également commencé à reconnaître une différence entre notre Seigneur en tant qu'homme — « l'homme qui se donna lui-même » et en tant que Seigneur tel qu'Il doit revenir, à l'état d'esprit ; nous avons réfléchi que les êtres spirituels peuvent être présents quoique invisibles aux hommes, comme nous le pensons encore et l'avons exposé dans le Volume Il (chap. 5) des Études sur les Écritures.
Nous étions très choqué de l'erreur des second-adventistes qui attendaient Christ en chair et enseignaient que le monde et tout ce qu'il contient, à l'exception des second-adventistes, serait consumé par le feu en 1873 ou 1874. On sait que leurs déconvenues en matière chronologique, et leurs idées rudimentaires quant au but et à la manière du retour du Seigneur, avaient jeté un certain discrédit sur nous, et sur tous ceux qui soupiraient après Son règne prochain et en proclamaient l'avènement.
Ces vues erronées, si répandues, sur le but du retour de notre Seigneur, et sur la manière dont il aurait lieu, m'incitèrent à écrire une brochure sur « Le but du retour du Seigneur et la manière dont il aura lieu », qui fut tirée à environ 50 000 exemplaires.
Alerte Info
mstislav
Messages : 195 Date d'inscription : 11/09/2019
Sujet: Re: Charles Taze Russell Dim 3 Déc - 4:08
LES TEMPS PROPHÉTIQUES :
LA PRÉSENCE DE CHRIST
Vers janvier 1876, mon attention fut attirée particulièrement sur le sujet du temps prophétique dans ses rapports avec ces doctrines et espérances. Voici dans quelles circonstances J'avais reçu un journal dont le titre était : The Herald of the Morning (Le Messager du Matin), envoyé par son éditeur , M. N. H. Barbour. En l'ouvrant, je reconnus à la gravure de la couverture qu'il s'agissait d'un organe des adventistes et je le parcourus avec curiosité, me demandant quelle nouvelle date ils avaient bien pu fixer pour la destruction du monde par le feu. Jugez de ma surprise et de ma joie quand j'appris par le contenu que l'éditeur commençait à ouvrir les yeux sur les sujets qui, depuis quelques années, avaient tant réjoui nos cœurs ici à Allegheny : le but du retour du Seigneur, était-il dit, n'était pas de détruire, mais de bénir toutes les familles de la terre ; Il viendrait comme un voleur, non pas en chair, mais comme un être spirituel, invisible aux hommes ; le rassemblement de Son Église et la séparation du « blé » d'avec « l'ivraie » se poursuivraient durant la fin de cet âge, à l'insu du monde.
J'étais heureux d'apprendre que d'autres venaient nous rejoindre sur ce terrain avancé, mais quelle ne fut pas ma stupéfaction en lisant, exposé en termes fort prudents d'ailleurs, que selon l'éditeur, les prophéties indiquaient que le Seigneur déjà présent dans le monde (inaperçu et invisible) ; — que le temps de la moisson du « blé » était arrivé, et que cette manière de voir était basée sur ces mêmes prophéties — relatives au temps — qui, peu de mois auparavant, croyait-il alors, ne s'étaient pas réalisées, comme il s'y attendait.
C'était là une pensée nouvelle. Se pouvait-il que les prophéties relatives au temps, que j'avais si longtemps laissées de côté, tant les adventistes en avaient abusé, — étaient réellement destinées à indiquer l'époque où le Seigneur serait invisiblement présent pour établir Son royaume, — chose qu'on ne pouvait savoir par un autre moyen, je le voyais clairement ? Il semblait du moins tout à fait raisonnable de penser que le Seigneur devait avoir renseigné les Siens sur ce point : n’avait-Il pas promis que les fidèles ne seraient pas laissés dans les ténèbres avec le monde, et que si le jour du Seigneur devait surprendre tous les autres comme un larron dans la nuit (c'est-à-dire furtivement, à l'improviste) il n'en serait pas ainsi pour les saints, vigilants et attentifs (1 Thess. 5 : 4).
Je me rappelais certains arguments avancés par mon ami Jonas Wendell et d'autres adventistes pour prouver que le monde serait consumé en 1873, — la chronologie montrant que le début de 1873 marquait 6 000 ans écoulés depuis Adam — et d'autres arguments tirés des Écritures et censés concorder avec eux. Était-il possible que ces arguments, relatifs au temps, que j'avais négligés comme indignes d'attention, contenaient réellement une vérité importante dont on avait fait une application erronée ?
Soucieux d'apprendre, à n'importe quelle source, ce que Dieu avait à enseigner, j'écrivais aussitôt à M. Barbour, pour l'informer que, d'accord avec lui sur d'autres points, je désirais connaître, en particulier, pourquoi et d'après quelles preuves scripturales, il soutenait que la présence de Christ et la Moisson de l'Age de l'Évangile dataient de l'automne de 1874.
La réponse me fit voir que j'avais deviné juste, et que les arguments basés sur les temps, sur la chronologie, etc., étaient bien les mêmes que ceux employés en 1873 par les second-adventistes. Elle expliquait comment M. Barbour et un de ses collaborateurs M J. H. Paton, du Michigan, étaient restés second-adventistes jusqu'à cette date. L'année 1874s'écoulant sans que le feu eût consumé le monde et sans l'avènement de Christ en chair, ils restèrent confondus et comme interloqués. Ils avaient repassé les prophéties, relatives aux temps, restées, semblait-il, sans accomplissement : rien n'y clochait. Et ils commençaient à se demander, ayant raison quant au temps, s'ils ne faisaient pas fausse route peut-être quant à la nature des choses attendues, — et si ce n'était pas précisément notre interprétation du rétablissement et de la bénédiction du monde, que j'enseignais avec quelques autres, qui serait la clé des choses à attendre.
Ce fut, parait-il, peu de temps après la déconvenue ainsi éprouvée en 1874, qu'un lecteur du Herald of the Morning, qui possédait la version du N.T., appelée la Diaglott (1) Voir B.N. 35' page, Remarques sur les versions bibliques, fut frappé d'une particularité que personne jusqu'alors n'avait soulignée.
En Matthieu 24 : 27, 37, 39 le mot que nos versions traduisent généralement par venue ou avènement, y était rendu par le mot présence (2). C'était le fil conducteur qui devait, avec le concours de leur connaissance du temps prophétique, les amener à la vraie manière de considérer le but du retour du Seigneur et la façon dont il se produirait. Tout le contraire de moi, par conséquent, puisque, amené d'abord à considérer sous leur vrai jour le but et la manière du retour du Seigneur j'en étais venu ensuite à examiner le temps, où suivant la Parole de Dieu, ces choses devaient s'accomplir. Tant il est vrai que Dieu souvent dirige Ses enfants de points de départ différents vers la Vérité. Quand le cœur est sérieux et confiant , il doit en résulter un rapprochement entre Ses enfants.
Mais il n'y avait à cette époque aucun livre ni publication exposant les prophéties chronologiques telles qu'on les comprenait alors. Retenu pour affaires à Philadelphie, durant l'été de 1876, j'invitai M. Barbour à venir me voir à mes frais pour me montrer scripturalement, et en détail s'il le pouvait, que les prophéties indiquaient bien 1874 comme date du commencement de la présence du Seigneur et de la « moisson ». Il vint, et réussit à me convaincre. Comme les convictions positives se traduisent en actes, et que je suis entièrement consacré au Seigneur, je compris aussitôt que le temps spécial en lequel nous vivions nous indiquait nettement notre devoir et notre travail comme disciples de Christ ; que, le temps de la moisson étant arrivé, il fallait faire le travail de la moisson et que la vérité présente était l'instrument, la faucille, avec laquelle Dieu voudrait que nous fassions l’œuvre du rassemblement et de la récolte parmi Ses enfants en tous lieux.
A L’ŒUVRE DONC, POUR LA MOISSON !
Je demandai à M. Barbour ce qu'il faisait, lui et le Herald — « Rien », me répondit-il, m'expliquant que les lecteurs de son journal, tous adventistes désappointés, se désintéressaient du journal et ne renouvelaient pas leurs abonnements, de sorte que, faute de fonds, on pouvait considérer le journal comme virtuellement suspendu. Je lui répliquai qu'au lieu de se laisser aller au découragement et d'abandonner l’œuvre, puisqu'il avait trouvé de nouvelles lumières sur le rétablissement, —car, a notre première rencontre, il avait eu beaucoup à apprendre de moi sur la plénitude du rétablissement basée sur la suffisance de la rançon payée pour tous, comme de mon côté j'avais trouvé bien des choses à apprendre de lui sur l'interprétation du temps, — il devait plutôt sentir qu'il avait, maintenant de bonnes nouvelles à prêcher, — bonnes nouvelles comme il n'en avait jamais eues auparavant — et que son zèle devait croître en proportion. En même temps, la pensée que nous étions déjà en pleine période de moisson me donnait à moi-même une force d'impulsion à répandre la Vérité comme je n'en avais jamais éprouvée jusque-là. Je décidai donc d'entreprendre sur l'heure une vigoureuse campagne pour la Vérité.
Je résolus de restreindre mes affaires et d'employer mon temps et ma fortune à l’œuvre, la grande œuvre de la moisson. Je remis à M. Barbour, rentrant chez lui, l'argent et les instructions nécessaires pour préparer, sous forme concise, un petit volume contenant les bonnes nouvelles telles que nous les comprenions alors, sans oublier les détails chronologiques. Pendant ce temps, je réglai mes affaires à Philadelphie en vue de m'engager dans l’œuvre, comme je l'ai fait depuis, en voyageant et en prêchant.
Le petit livre de 196 pages, préparé ainsi, fut intitulé : Les Trois Mondes. Comme j'avais eu l'occasion d'y consacrer une partie de mon temps et que j'en avais eu l'idée, il fut publié sous nos deux noms, bien que surtout écrit par M. Barbour. Ce n'était certes pas le premier ouvrage traitant du « rétablissement », ni le premier volume sur les temps prophétiques, mais c’était le premier écrit, je pense, qui associait l'idée du rétablissement à la prophétie relative au temps. La vente de ce livre, avec ce que j'ajoutais de ma poche, servit à couvrir nos frais de tournées.
Quelques temps après, je conçus l'idée de nous associer un autre ouvrier « moissonneur » et j‘écrivis à M. Paton qui répondit immédiatement. Ses frais de voyage furent couverts de la même manière.
En remarquant avec quelle rapidité les gens paraissaient oublier ce qu'ils avaient entendu, je compris que, en dehors des réunions de prédications, utiles pour exciter l'intérêt, il fallait un journal mensuel pour retenir l'intérêt et le développer. C'est donc, semblait-il, la volonté du Seigneur que l'un d'entre nous s'installât quelque part et reprit la publication régulière du herald of the Morning. Je proposai à M. Barbour de s'occuper de cela ; il avait de l'expérience comme typographe et pourrait ainsi le faire plus économiquement, tandis que M. Paton et moi, nous continuerions nos tournées et fournirions de la copie à imprimer, à mesure que nous en trouverions l'occasion. Comme il m'objectait que les caractères n'étaient pas sa propriété et que les quelques abonnements qui rentreraient ne suffiraient pas, de longtemps pour permettre au journal de vivre par lui même ; je répondis que je fournirais les fonds pour acheter les caractères, etc., et que je déposerais une petite provision en banque, à la disposition de M. Barbour, qui marcherait aussi économiquement que possible, tandis que M. Paton et moi nous continuerions nos voyages. Ainsi fut fait, conformément à ce qui nous paraissait être la volonté de Dieu en la circonstance.
Au cours d'une tournée dans les États de New-England, je rencontrai un jeune pasteur méthodiste, M. A. P. Adams, qui fut profondément intéressé et accepta cordialement notre message, que je prêchais durant la semaine, à son auditoire. Je le présentais peu après aux petits auditoires intéressés, dans les villes voisines, et je l'aidais en toute manière, suivant mes moyens, me réjouissant de voir une personne de plus qui, avec l'étude, deviendrait bientôt un collaborateur dans le champ de la moisson.
Un autre encouragement, vers cette même époque, fut l'adhésion à la Vérité de M. A. D. Jones, un employé à mon service à Pittsburgh jeune homme actif et plein de promesse, qui ne tarda pas à devenir un collaborateur actif et apprécié dans l’œuvre de la Moisson, et dont bien des lecteurs ont gardé le souvenir. M. Jones marcha bien pendant quelque temps, mais l'ambition ou autre chose intervint qui lui fit perdre complètement la foi, nous confirmant douloureusement la sagesse (les paroles de l'Apôtre : « Mes frères, qu'il n'y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, sachant que vous serez jugé plus sévèrement » (Jacques. 3 : 1) (D. et S.).