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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Sujet: La biologie comportementale Ven 15 Nov - 7:41
Explication en quelques minutes de la biologie comportementale
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« Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent et tant que l'on n'aura pas dit que jusqu'ici cela a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chances qu'il y ait quoi que ce soit qui change. » Henri Laborit,
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Habaqouq
Messages : 685 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Ven 15 Nov - 7:50
Conscience, connaissance, imagination
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Conscience, connaissance et imagination chez l'homme.
Henri Laborit invente en 1951 la chlorpromazine, le premier neuroleptique au monde. Cette molécule, commercialisée sous le nom de Largactil, est mondialement utilisée dans le traitement de la schizophrénie. Il est également le premier à utiliser le GHB, un psychotrope dépresseur. en médecine, au début des années 1960, ce qui a ouvert la voie à bien d'autres molécules de synthèse encore plus performantes. Il a fermé les asiles de fou dans le monde en enseignant comment soigner ces maladies. Il est un pionnier de l'explication du fonctionnement du cerveau humain. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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indian
Messages : 1199 Date d'inscription : 05/08/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Ven 15 Nov - 23:17
« Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent et tant que l'on n'aura pas dit que jusqu'ici cela a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chances qu'il y ait quoi que ce soit qui change. » Henri Laborit
la pensée doit être universelle, écologique, écosystemique...et non théologique, dominatrice, pyramidale, hiérarchique, ...
mstislav
Messages : 195 Date d'inscription : 11/09/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Dim 17 Nov - 5:42
Henri Laborit est sans rapport avec la pensée consciente. Le sujet porte sur l'inconscient comportemental.
Invité Invité
Sujet: Re: La biologie comportementale Dim 17 Nov - 6:45
Habaqouq a écrit:
Explication en quelques minutes de la biologie comportementale
« Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent et tant que l'on n'aura pas dit que jusqu'ici cela a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chances qu'il y ait quoi que ce soit qui change. » Henri Laborit,
Ecclésiaste 8:9 :J’ai vu tout cela, et mon cœur a examiné toute œuvre qui se fait sous le soleil, durant le temps où l’homme domine l’homme pour son malheur La Bible
mobile
Messages : 269 Date d'inscription : 16/11/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Lun 18 Nov - 1:06
Je ne comprends pas les devinettes de Renephilippe. Ce qui se conçoit aisément s'explique clairement, disait La Fontaine grand poète français.
Marc Hassyn
Messages : 713 Date d'inscription : 29/06/2019 Localisation : France
Sujet: Re: La biologie comportementale Lun 18 Nov - 3:22
mobile a écrit:
Ce qui se conçoit aisément s'explique clairement, disait La Fontaine grand poète français.
Ce n'est pas La Fontaine, mais Boileau : "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément."
L'art poétique (Chant I) Nicolas Boileau (1636-1711):
C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur. S'il ne sent point du Ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, Dans son génie étroit il est toujours captif ; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Ô vous donc qui, brûlant d'une ardeur périlleuse, Courez du bel esprit la carrière épineuse, N'allez pas sur des vers sans fruit vous consumer, Ni prendre pour génie un amour de rimer ; Craignez d'un vain plaisir les trompeuses amorces, Et consultez longtemps votre esprit et vos forces.
La nature, fertile en Esprits excellents, Sait entre les Auteurs partager les talents L'un peut tracer en vers une amoureuse flamme ; L'autre d'un trait plaisant aiguiser l'épigramme. Malherbe d'un héros peut vanter les exploits ; Racan, chanter Philis, les bergers et les bois Mais souvent un esprit qui se flatte et qui s'aime Méconnaît son génie et s'ignore soi-même : Ainsi tel autrefois qu'on vit avec Faret Charbonner de ses vers les murs d'un cabaret S'en va, mal à propos, d'une voix insolente, Chanter du peuple hébreu la fuite triomphante, Et, poursuivant Moïse au travers des déserts, Court avec Pharaon se noyer dans les mers.
Quelque sujet qu'on traite, ou plaisant, ou sublime, Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime ; L'un l'autre vainement ils semblent se haïr ; La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit Et, loin de la gêner, la sert et l'enrichit. Mais, lorsqu'on la néglige, elle devient rebelle, Et, pour la rattraper, le sens court après elle. Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
La plupart, emportés d'une fougue insensée, Toujours loin du droit sens vont chercher leur pensée Ils croiraient s'abaisser, dans leurs vers monstrueux, S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux.
Évitons ces excès : laissons à l'Italie, De tous ces faux brillants l'éclatante folie. Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir, Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt on se noie. La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie.
Un auteur quelquefois, trop plein de son objet, Jamais sans l'épuiser n'abandonne un sujet. S'il rencontre un palais, il m'en dépeint la face ; Il me promène après de terrasse en terrasse ; Ici s'offre un perron ; là règne un corridor ; Là ce balcon s'enferme en un balustre d'or. Il compte des plafonds les ronds et les ovales ; « Ce ne sont que festons, ce ne sont qu'astragales. » Je saute vingt feuillets pour en trouver la fin, Et je me sauve à peine au travers du jardin. Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile, Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant. Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire.
Souvent la peur d'un mal nous conduit dans un pire Un vers était trop faible, et vous le rendez dur ; J'évite d'être long, et je deviens obscur ; L'un n'est point trop fardé, mais sa Muse est trop nue ; L'autre a peur de ramper, il se perd dans la nue.
Voulez-vous du public mériter les amours ? Sans cesse en écrivant variez vos discours. Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme. On lit peu ces auteurs, nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier.
Heureux qui, dans ses vers, sait d'une voix légère Passer du grave au doux, du plaisant, au sévère ! Son livre, aimé du Ciel et chéri des lecteurs, Est souvent chez Barbin entouré d'acheteurs.
Quoi que vous écriviez évitez la bassesse : Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le Burlesque effronté, Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté.
On ne vit plus en vers que pointes triviales ; Le Parnasse parla le langage des halles ; La licence à rimer alors n'eut plus de frein, Apollon travesti devint un Tabarin.
Cette contagion infecta les provinces, Du clerc et du bourgeois passa jusques aux princes. Le plus mauvais plaisant eut ses approbateurs ; Et, jusqu'à d'Assouci, tout trouva des lecteurs. Mais de ce style enfin la cour désabusée Dédaigna de ces vers l'extravagance aisée, Distingua le naïf du plat et du bouffon, Et laissa la province admirer le Typhon.
Que ce style jamais ne souille votre ouvrage. Imitons de Marot l'élégant badinage, Et laissons le Burlesque aux Plaisants du Pont-Neuf.
Mais n'allez point aussi, sur les pas de Brébeuf, Même en une Pharsale, entasser sur les rives « De morts et de mourants cent montagnes plaintives ». Prenez mieux votre ton, soyez Simple avec art, Sublime sans orgueil, agréable sans fard. N'offrez rien au lecteur que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence une oreille sévère : Que toujours dans vos vers, le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos. Gardez qu'une voyelle, à courir trop hâtée, Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée, Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Durant les premiers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d'ornements, de nombre et de césure. Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers. Marot, bientôt après, fit fleurir les ballades, Tourna des triolets, rima des mascarades, À des refrains réglés asservit les rondeaux Et montra pour rimer des chemins tout nouveaux. Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa Muse, en français parlant grec et latin, Vit, dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut, Rendit plus retenus Desportes et Bertaut.
Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la Muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les stances avec grâce apprirent à tomber, Et le vers sur le vers n'osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois ; et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert encor de modèle. Marchez donc sur ses pas; aimez sa pureté ; Et de son tour heureux imitez la clarté. Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre, Mon esprit aussitôt commence à se détendre ; Et, de vos vains discours prompt à se détacher, Ne suit point un auteur qu'il faut toujours chercher.
Il est certains esprits dont les sombres pensées Sont d'un nuage épais toujours embarrassées ; Le jour de la raison ne le saurait percer. Avant donc que d'écrire, apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain, vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse, Et ne vous piquez point d'une folle vitesse Un style si rapide, et qui court en rimant, Marque moins trop d'esprit que peu de jugement. J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux, Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux. Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage Polissez-le sans cesse et le repolissez ; Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d'esprit, semés de temps en temps, pétillent. Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ; Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que d'un art délicat les pièces assorties N'y forment qu'un seul tout de diverses parties, Que jamais du sujet le discours s'écartant N'aille chercher trop loin quelque mot éclatant.
Craignez-vous pour vos vers la censure publique ? Soyez-vous à vous-même un sévère critique. L'ignorance toujours est prête à s'admirer. Faites-vous des amis prompts à vous censurer ; Qu'ils soient de vos écrits les confidents sincères, Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l'arrogance d'auteur, Mais sachez de l'ami discerner le flatteur : Tel vous semble applaudir, qui vous raille et vous joue. Aimez qu'on vous conseille, et non pas qu'on vous loue.
Un flatteur aussitôt cherche à se récrier Chaque vers qu'il entend le fait extasier. Tout est charmant, divin, aucun mot ne le blesse ; Il trépigne de joie, il pleure de tendresse ; Il vous comble partout d'éloges fastueux... La vérité n'a point cet air impétueux.
Un sage ami, toujours rigoureux, inflexible, Sur vos fautes jamais ne vous laisse paisible : Il ne pardonne point les endroits négligés, Il renvoie en leur lieu les vers mal arrangés, Il réprime des mots l'ambitieuse emphase ; Ici le sens le choque, et plus loin c'est la phrase. Votre construction semble un peu s'obscurcir, Ce terme est équivoque : il le faut éclaircir... C'est ainsi que vous parle un ami véritable.
Mais souvent sur ses vers un auteur intraitable, À les protéger tous se croit intéressé, Et d'abord prend en main le droit de l'offensé. « De ce vers, direz-vous, l'expression est basse. » « — Ah ! Monsieur, pour ce vers je vous demande grâce, Répondra-t-il d'abord. — Ce mot me semble froid, Je le retrancherais. — C'est le plus bel endroit ! — Ce tour ne me plaît pas. — Tout le monde l'admire. » Ainsi toujours constant à ne se point dédire, Qu'un mot dans son ouvrage ait paru vous blesser, C'est un titre chez lui pour ne point l'effacer. Cependant, à l'entendre, il chérit la critique ; Vous avez sur ses vers un pouvoir despotique... Mais tout ce beau discours dont il vient vous flatter N'est rien qu'un piège adroit pour vous les réciter. Aussitôt, il vous quitte ; et, content de sa Muse, S'en va chercher ailleurs quelque fat qu'il abuse ; Car souvent il en trouve : ainsi qu'en sots auteurs, Notre siècle est fertile en sots admirateurs ; Et, sans ceux que fournit la ville et la province, Il en est chez le duc, il en est chez le prince. L'ouvrage le plus plat a, chez les courtisans, De tout temps rencontré de zélés partisans ; Et, pour finir enfin par un trait de satire, Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire.
Jesus 1914
Messages : 642 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Jeu 21 Nov - 18:34
Renephilippe a écrit:
Ecclésiaste 8:9 :J’ai vu tout cela, et mon cœur a examiné toute œuvre qui se fait sous le soleil, durant le temps où l’homme domine l’homme pour son malheur La Bible
Il faut savoir user modérément des citations de la Bible. Dans la Biologie du comportement elle n'a pas sa place. Soit nois citons sans explication et nous perdons l'attention de nos auditeurs, soit nous osons le dialogue en reposant notre conduite sur la Bible sans forcément toujours la citer. Nous n'avons pas en face dans ce forum de braves paysans qui travaillent la terre ou des employés qui n'ont plus le temps de vivre pour voir ce qu'ils font de leur vie qui passe trop vite. Nous sommes devant des passionnés, chacun dans sa foi, aussi compétents que nous le sommes dans notre foi envers Jéhovah. Cette rencontre se passe souvent mal par absence de formation au dialogue spontané. J'admire Renephilippe qui a cette maitrise.
indian
Messages : 1199 Date d'inscription : 05/08/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Ven 22 Nov - 22:24
Il peut toujours être intéressant d'utiliser la bible pour prendre conscience de certaines règles dictant les relations sociales, les comportements ''biologiques et psychologiques'' entre les êtres humaines au travers les âges.
Considérant le caractère traditionnel, culturel et rituel de ces lieux et époques...
Jesus 1914
Messages : 642 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Mer 4 Déc - 6:10
La lecture de la Bible ne permet pas de trouver les comportements des chrétiens puisque "vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous libérera." Jean 8:32
indian
Messages : 1199 Date d'inscription : 05/08/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Mer 4 Déc - 6:10
la bible a été écrite avant l'existence même du christianisme
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La biologie comportementale Mer 19 Juil - 2:44
Voulez-vous de la transparence sur vous ? Déboulonnez tout votre formatage national, familial, de croyances, d'idées préconçues. Henri Laborit en fut le précurseur mondial.
Il est vital d'aller à la rencontre de soi car personne ne vivra votre vie unique et très courte à votre place.
Bernardo Guy et kaboo aiment ce message
kaboo
Messages : 470 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: La biologie comportementale Mer 19 Juil - 8:54
Bonjour à tous. 8)
Merci à Habaqouq et à Marmhonie concernant ce sujet. Je ne connaissais pas ce grand homme que je découvre.
Marmhonie a écrit:
Voulez-vous de la transparence sur vous ? Déboulonnez tout votre formatage national, familial, de croyances, d'idées préconçues.
Qui peut parvenir à cela ? Il ne s'agit pas en un claquement de doigts de devenir ou de redevenir soi-même en vidant son sac.
Nous ne sommes que des petits d'hommes semblables à des disques durs qui ont amassés des informations ici et là. Et ce, durant toute une vie.
Nous sommes tous le résultat de nos expériences.
A la base, le petit d'homme n'est rien d'autre qu'un bloc d'argile qui à la manière d'un tronc d'arbre est façonné par un sculpteur.
Le cerveau est une entité complexe qui enregistre tout et, avec le temps, en fonction de ses expériences, il finit par faire le tri afin de s'adapter au milieu dans lequel il évolue. Son instinct de conservation l'incite ou l'invite à faire partie d'un groupe.
La mémoire conscience ou inconsciente, voire subconsciente est ce qui nous définit. Qu'est-ce-que l'"Ego" ou le "Je" si on efface tous nos souvenirs ? Un légume ?
En cela, j'ai un profond respect pour les psys et les neurologues.
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La biologie comportementale Ven 28 Juil - 4:28
kaboo a écrit:
Qui peut parvenir à cela ?
Tout le monde, n'importe qui, qui, en grande souffrance ou au contraire en découvrant le bien être par l'art, un métier, que sais-je encore, constaté bien des blocages en soi. Un dos bloqué par exemple fera que 90% des gens iront chez le médecin, et les autres réalisent soudain que c'est exactement l'expression "d'en avoir plein le dos", autrement dit ton être, par une douleur physique, t'informe que cela ne va pas dans ta vie. Alors on cherche, et à partir du moment où tu cherches une chose, cette chose t'attend.
kaboo a écrit:
Il ne s'agit pas en un claquement de doigts de devenir ou de redevenir soi-même en vidant son sac.
Si, c'est exactement cela ! Un moine bouddhiste parviendra par la méditation en zazen d'atteindre à un vide en soi qui est l'ouverture de tout son être à la vie sans plus de faux-semblants. Robertt en 10 secondes sur sa moto y est de suite. Le claquement de doigt est utilisé en mimodrame ou en relaxation pour se réveiller, c'est à dire s'éveiller à soi-même.
kaboo a écrit:
Nous ne sommes que des petits d'hommes semblables à des disques durs qui ont amassés des informations ici et là. Et ce, durant toute une vie.
Voici un comportement d'inhibition.
La notion très récente des connexions neuronales et le premier médicament contre certaines angoisses comportementales est d'Henri Laborit, peut-être le plus grand savant français. Il nous a appris à marcher, non pas sur la Lune, Mars ou Jupiter, mais dans notre propre cerveau. L'humanité a fait un bon en avant aussi important que la maîtrise du feu par les premiers hominidés. Une machine n'est rien. On l'achète, on l'utilise et quand elle est morte, on en prend une autre, si besoin. De toute façon, nous sommes en fin de vie des disques durs pour le solide-liquide surnommé SSD, et encore, avec cinquante années de sécurité sur le militaire. Pourquoi "petit" ? Wilhelm Reich (1897-1957) "Écoute petit homme" s'est trompé autant que Nietzsche et Kant. Freud aussi s'est beaucoup trompé. Il ne reste rien avec le passage des sciences en neurologie, notamment.
Ni petit, ni grand : humain, tout simplement. Et libre, ce qui fait que très progressivement des parties du monde se libèrent et progressent très vite quand d'autres régressent dans l'obscurantisme et le machisme.
Un livre audio à écouter : Laborit"Copernic n'y a pas changé grand-chose" En deux parties !
Résumé Écrire pour parler d'une nuit auprès d'une femme et très loin d'elle aussi. Pour parler de l'angoisse que sécrètent des mondes incompréhensibles, celui des étoiles et celui des hommes, l'angoisse d'être seul de la naissance à la mort. Parler de l'absurdité de tous les langages logiques, dont la seule logique est celle du langage. Parler, pour tourner en rond dans l'instinct de mort du langage. Instinct de la mort de l'autre, du langage de l'autre où il tourne lui-même en rond sans en sortir jamais, comme nous restons enfermés dans notre langage qui fait naître son angoisse et son instinct de mort à lui. "Heureusement que les modèles réduits de la science sont là pour passer le temps en assemblant leurs pièces, pour détourner notre attention de la solitude : amuse-gueules qui calment la faim sans l'assouvir jamais. D'autres ont écrit pour parler de l'amour, de la haine, de la jalousie, de la guerre, de la violence, du désespoir, du commerce et de l'industrie, c'est tout comme. Ce livre a été écrit pour rien, puisque pour moi. C'est un tube à essais dans lequel on emprisonne des liquide innombrables et des couleurs variées que l'on agite désespérément en attendant d'y voir apparaître l'uniformité réconfortante d'un bleu azuréen : l'ordre à partir du bruit. "Images, concepts, symboles que l'on dit en "associations libres". Libres de quoi ? Libres de voler et de se rencontrer dans la cage bien close du discours logique, de l'histoire sociale. Mais tous les prisonniers, attachés par une longue ficelle invisible aux arbres d'une forêt obscure, celle de notre inconscient. Jeux d'images, jeux de mots comiques et tragiques à la fois. En ordre, ils font tuer. En désordre, on a envie d'en mourir parfois. Ne vaut-il pas mieux se contenter d'en rire ? Mais qu'est-ce que le rire ?
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La biologie comportementale Ven 28 Juil - 4:54
Qui était Henri Laborit et son immense héritage en neurosciences
"La nouvelle grille", le livre qui a révolutionné toute la médecine et la compréhension de l'humain.
Henri Laborit (1993) sur dieu et l'humanité
Habaqouq
Messages : 685 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La biologie comportementale Ven 28 Juil - 5:05
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Sujet: Re: La biologie comportementale
La biologie comportementale
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