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 Du discernement de l'esprit

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mgr gaum

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Messages : 813
Date d'inscription : 05/04/2019

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MessageSujet: Du discernement de l'esprit   Du discernement de l'esprit EmptySam 21 Déc - 15:19

De ce qui peut nous empêcher de juger sainement des choses ; et de ce qui peut nous aider à les bien connaître
Ce qui nous empêche de juger sainement des choses dont nous venons de parler, et de beaucoup d'autres, c'est qu'aussitôt qu'elles se présentent à notre esprit, nous concevons pour elles, ou de l'amour ou de la haine ; que ces passions aveugles, qui préviennent la raison, nous les déguisent de telle sorte, qu'elles nous paraissent toutes différentes de ce qu'elles sont. Quiconque donc veut se garantir d'une illusion si commune et si dangereuse, doit veiller avec tant de soins sur son cœur, qu'il n'y souffre nulle affection déréglée pour quelque objet que ce soit.
Que si quelque objet vient s'offrir à lui, il faut que l'entendement le considère et l'examine à loisir, avant que la volonté se détermine, ou à l'embrasser, s'il est agréable, ou à le rejeter, s'il est contraire. Car l'entendement n'étant pas encore préoccupé par la passion, peut sans nul obstacle, démêler la vérité d'avec le mensonge, et discerner le mal caché sous le voile d'un bien apparent, d'avec le bien qui a l'apparence d'un mal véritable ; mais dès que la volonté frappée par l'objet, commence à l'aimer ou à le haïr, l'entendement devient incapable de le reconnaître tel qu'il est, parce que la passion qui le lui cache, fait qu'il s'en forme une fausse idée : et alors le proposant encore une fois à la volonté tout autre qu'il n'est, cette puissance déjà émue, redouble son affection ou son aversion pour lui, et ne peut plus garder de mesures, ni écouter la raison.
Dans un désordre et une confusion si étrange, l'entendement s'obscurcit de plus en plus, et représente toujours à la volonté l'objet plus odieux, ou plus aimable qu'auparavant. De sorte qu'à moins qu'on n'observe très exactement la règle que j'ai donnée, et qui est très importante en cette rencontre, les deux plus nobles facultés de l'âme ne font que rouler comme dans un cercle, et tomber d'erreurs en erreurs, de ténèbres et ténèbres, d'abîme en abîme. Heureux ceux qui n'ont nulle attache à aucune créature, et qui, avant que de rien aimer en ce monde, tâchent de connaître ce qui leur paraît aimable, qui en jugent selon la raison, et particulièrement selon les lumières surnaturelles que le S. Esprit leur communique, soit par lui-même, ou par ceux qui le gouvernent en sa place.
Mais remarquez que cet avertissement est quelquefois plus nécessaire en de certaines actions extérieures, qui de soi sont bonnes, qu'en d'autres moins louables, parce qu'on y est plus facilement trompé, et qu'on s'y porte souvent avec trop de chaleur et d'indiscrétion. Il ne faut donc pas s'y engager aveuglément, puisqu'une seule circonstance du temps ou du lieu étant négligée, peut tout gâter ; et qu'il suffit de ne pas faire les choses d'une certaine manière, ou selon l'ordre e l'obéissance, pour commettre de grandes fautes, ainsi qu'il paraît par l'exemple de beaucoup de gens, qui se sont perdus dans les ministères et les exercices les plus saints.
Lorenzo Scupoli, "Le combat spirituel"
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mgr gaum

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MessageSujet: Re: Du discernement de l'esprit   Du discernement de l'esprit EmptySam 21 Déc - 15:27

Discernements selon St Ignace de Loyola


Première règle. C'est le propre de Dieu et de ses Anges, lorsqu'ils agissent dans une âme, d'en bannir le trouble et la tristesse que l'ennemi s'efforce d'y introduire et d'y répandre la véritable allégresse et la vraie joie spirituelle. Au contraire, c'est le propre de l'ennemi de combattre cette joie et cette consolation intérieure par des raisons apparentes, des subtilités et de continuelles illusions.

Deuxième règle. Il appartient à Dieu seul de donner de la consolation à l'âme sans cause précédente, parce qu'il n'appartient qu'au Créateur d'entrer dans l'âme, d'en sortir, et d'y exciter des mouvements intérieurs qui l'attirent tout entière à l'amour de sa divine Majesté. Je dis sans cause, c'est-à-dire sans aucun sentiment précédent ou connaissance préalable d'aucun objet qui ait pu faire naître cette consolation au moyen des actes de l'entendement et de la volonté.

Troisième règle. Lorsqu'une cause a précédé la consolation, le bon et le mauvais Ange peuvent également en être l'auteur; mais leur fin est bien différente. Le bon Ange a toujours en vue le profit de l'âme qu'il désire voir croître en grâce et monter de vertu en vertu. Le mauvais Ange, au contraire, veut toujours arrêter ses progrès dans le bien pour l'attirer enfin à ses intentions coupables et perverses.

Quatrième règle. C'est le propre de l'Ange mauvais, lorsqu'il se transforme en Ange de lumière, d'entrer d'abord dans les sentiments de l'âme pieuse, et de finir par lui inspirer les siens propres. Ainsi, il commence par suggérer à cette âme des pensées bonnes et saintes, conformes à ses dispositions vertueuses; mais bientôt, peu à peu, il tâche de l'attirer dans ses pièges secrets et de la faire consentir à ses coupables desseins.

Cinquième règle. Nous devons examiner avec grand soin la suite et la marche de nos pensées. Si le commencement, le milieu et la fin, tout en elles est bon et tendant purement au bien, c'est une preuve qu'elles viennent du bon Ange; mais si, dans la suite des pensées qui nous sont suggérées, il finit par s'y rencontrer quelque chose de mauvais ou de dissipant, ou de moins bon que ce que nous nous étions proposé de faire, ou si ces pensées affaiblissent notre âme, l'inquiètent, la troublent, en lui ôtant la paix, la tranquillité et le repos dont elle jouissait d'abord, c'est une marque évidente qu'elles procèdent du mauvais esprit, ennemi de notre avancement et de notre salut éternel.

Sixième règle. Quand l'ennemi de la nature humaine aura été découvert et reconnu à sa queue de serpent, c'est-à-dire par la fin pernicieuse à laquelle il nous porte, il sera utile à la personne qui aura été tentée de reprendre aussitôt la suite des bonnes pensées qu'il lui a suggérées, d'en examiner le principe, et de voir comment, peu à peu, il a tâché de la faire déchoir de la suavité et de la joie spirituelle dans laquelle elle était, jusqu'à l'amener à sa fin dépravée. L'expérience qu'elle acquerra par cette recherche et cette observation lui fournira les moyens de se mettre en garde dans la suite contre les artifices ordinaires de l'ennemi.

Septième règle. Le bon Ange a coutume de toucher doucement, légèrement et suavement l'âme de ceux qui font chaque jour des progrès dans la vertu; c'est, pour ainsi dire, une goutte d'eau qui pénètre une éponge. Le mauvais Ange, au contraire, la touche durement, avec bruit et agitation, comme l'eau qui tombe sur la pierre. Quant à ceux qui vont de mal en pis, les mêmes esprits agissent sur eux d'une manière tout opposée. La cause de cette diversité est dans la disposition même de l'âme, qui est contraire ou semblable à la leur. Si elle est contraire, ils entrent avec bruit et commotion; on sent facilement leur présence. Si elle est semblable, ils entrent paisiblement et en silence, comme dans une maison qui leur appartient et dont la porte leur est ouverte.

Huitième règle. Lorsque la consolation spirituelle est sans cause qui l'ait précédée, il est certain qu'elle est à l'abri de toute illusion, puisque, comme nous l'avons dit dans la seconde de ces règles, elle ne peut venir que de Dieu, notre Seigneur. Cependant la personne qui reçoit cette consolation doit apporter beaucoup d'attention et de vigilance à distinguer le temps même de la consolation du temps qui la suit immédiatement. Dans ce second temps, où l'âme est encore toute fervente, et comme pénétrée des restes précieux de la consolation passée, elle forme de son propre raisonnement, par une suite de ses habitudes naturelles et en conséquence de ses conceptions et de ses jugements, sous l'inspiration du bon ou du mauvais esprit, des résolutions et des décisions qu'elle n'a pas reçues immédiatement de Dieu, notre Seigneur, et que, par conséquent, il est nécessaire de bien examiner avant de leur accorder une entière créance et de les mettre à exécution.
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mgr gaum

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MessageSujet: Re: Du discernement de l'esprit   Du discernement de l'esprit EmptySam 21 Déc - 15:32

Discernements selon St Ignace de Loyola (suite et fin)


Neuvième règle. La désolation a trois causes principales. Premièrement, elle peut être un châtiment. Notre tiédeur, notre paresse, notre négligence dans nos exercices de piété, éloignent de nous la consolation spirituelle. Secondement, elle est une épreuve. Dieu veut éprouver ce que nous pouvons, et jusqu'à quel point nous sommes capables de nous avancer dans son service et de travailler à sa gloire, privés de ces consolations abondantes et de ces faveurs spéciales. Troisièmement, elle est une leçon. Dieu veut nous donner la connaissance certaine, l'intelligence pratique et le sentiment intime qu'il ne dépend pas de nous de faire naître ou de conserver dans nos coeurs une dévotion tendre, un amour intense accompagné de larmes, ni aucune sorte de consolation spirituelle; mais que tout est un don et une grâce de sa divine bonté; il veut nous apprendre à ne pas placer trop haut notre demeure, en permettant à notre esprit de s'élever et de se laisser aller à quelque mouvement d'orgueil ou de vaine gloire, nous attribuant à nous-mêmes les sentiments de la dévotion et les autres effets de la consolation spirituelle.

Dixième règle. Que celui qui est dans la consolation pense comment il se comportera au temps de la désolation, et qu'il fasse dès lors provision de courage pour le moment de l'épreuve.

Onzième règle. Qu'il s'efforce aussi de s'humilier et de s'abaisser autant qu'il lui est possible, pensant de combien peu de chose il est capable au temps de la désolation, lorsqu'il est privé de la grâce sensible ou de la consolation. Au contraire, celui qui est dans la désolation se rappellera qu'il peut beaucoup avec la grâce, qu'elle lui suffit pour résister à tous ses ennemis, pourvu qu'il s'appuie sur le secours de son Créateur et Seigneur.

Douzième règle. Notre ennemi ressemble à une femme: il en a la faiblesse et l'opiniâtreté. C'est le propre d'une femme, lorsqu'elle se dispute avec un homme, de perdre courage et de prendre la fuite aussitôt que celui-ci lui montre un visage ferme; l'homme, au contraire, commence-t-il à craindre et à reculer, la colère, la vengeance et la férocité de cette femme s'accroissent et n'ont plus de mesure. De même, c'est le propre de l'ennemi de faiblir, de perdre courage et de prendre la fuite avec ses tentations, quand la personne qui s'exerce aux choses spirituelles montre beaucoup de fermeté contre le tentateur, et fait diamétralement le contraire de ce qui lui est suggéré. Au contraire, si la personne qui est tentée commence à craindre et à supporter l'attaque avec moins de courage, il n'est pas de bête féroce sur la terre dont la cruauté égale la malice infernale avec laquelle cet ennemi de la nature humaine s'attache à poursuivre ses perfides desseins.

Treizième règle. Sa conduite est encore celle d'un séducteur: il demande le secret et ne redoute rien tant que d'être découvert. Un séducteur qui sollicite la fille d'un père honnête, ou la femme d'un homme d'honneur, veut que ses discours et ses insinuations restent secrets. Il craint vivement, au contraire, que la fille ne découvre à son père, ou la femme à son mari, ses paroles trompeuses et son intention perverse; il comprend facilement qu'il ne pourrait alors réussir dans ses coupables desseins. De même, quand l'ennemi de la nature humaine veut tromper une âme juste par ses ruses et ses artifices, il désire, il veut qu'elle l'écoute et qu'elle garde le secret. Mais si cette âme découvre tout à un confesseur éclairé, ou à une autre personne spirituelle qui connaisse les tromperies et les ruses de l'ennemi, il en reçoit un grand déplaisir; car il sait que toute sa malice demeurera impuissante, du moment où ses tentatives seront découvertes et mises au grand jour.

Quatorzième règle. Enfin, il imite un capitaine qui veut emporter une place où il espère faire un riche butin. Il asseoit son camp, il considère les forces et la disposition de cette place, et il l'attaque du côté le plus faible. Il en est ainsi de l'ennemi de la nature humaine. Il rôde sans cesse autour de nous; il examine de toutes parts chacune de nos vertus théologales, cardinales et morales, et, lorsqu'il a découvert en nous l'endroit le plus faible et le moins pourvu des armes du salut, c'est par là qu'il nous attaque et qu'il tâche de remporter sur nous une pleine victoire.
Exercices spirituels de St Ignace
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MessageSujet: Re: Du discernement de l'esprit   Du discernement de l'esprit EmptySam 21 Déc - 15:43

Tous les Ordres religieux ont donc utilisé une telle mine d’or, et de très nombreux Saints et fondateurs d’ordres se sont sanctifiés avec ces Exercices.

- Saint François de Sales, Docteur de l’Église et Évêque de Genève, les fit avant son sacre épiscopal, puis environ chaque année, sous la direction du Père Fourrier, S.J.
- Saint Vincent de Paul les faisait deux fois par an, « une fois pour moi », disait-il, « une fois pour les autres ».
- Saint Louis Marie Grignon de Montfort (qui était Tertiaire Dominicain) fut formé et soutenu par les Exercices qui étaient la base de ses missions. Il y a un lien étroit entre le Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge et le livre des Exercices.
- Sainte Thérèse d’Avila les suivit en 1557, et les regardait comme une haute école d’oraison. Et Dieu sait si cette extraordinaire mystique s’y connaissait dans ce domaine !
- Le Vénérable Louis de Grenade, Do- minicain: «J’apprécie plus la théologie des Exercices que celle de tous les docteurs du monde. Ma vie entière ne m’aurait point suffit pour expliquer les nouvelles connaissances des choses éternelles que j’ai découvertes en faisant les Exercices ».
- Saint Léonard de Port-Maurice, Franciscain : « Comme cet art précieux de s’exercer dans l’art Divin d’assurer la grande affaire de notre salut a été inspiré de Dieu au glorieux fondateur de l’illustre Compagnie de Jésus, nous nous conformerons à la méthode qu’il a tracée dans son livre admirable des Exercices ».
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MessageSujet: Re: Du discernement de l'esprit   Du discernement de l'esprit EmptySam 21 Déc - 15:46

Le discernement des esprits suit toutes les étapes de la vie spirituelle :

La vie Purgative: par l’énoncé du « Principe et Fondement » qui explique le but de la vie, les méditations sur le péché et les conséquences du péché.
Cette partie purgative se termine lo- giquement par les confessions.
La vie Illuminative : par les grandes méditations sur la Miséricorde et le retour de l’Enfant Prodigue, l’Appel du Christ-Roi, les Deux Étendards, les Trois Classes, et la vie de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous demande de Le suivre en L’imitant (d’où les élections et les résolutions).
La vie Unitive : par la contemplation de la Passion, Mort et Résurrection de Notre Seigneur, et par la magnifique conclusion « pour obtenir l’Amour Divin », que le Père Vallet appelait l'agrafe d’or.

Il est évident que les Exercices peuvent et doivent être adaptés à chaque âme : « les Exercices pour les hommes, et non pas les hommes pour les Exercices » !

Ainsi prêchés, ces Exercices sont pratiquement infaillibles
Ils obtiennent des conversions durables, et surtout donnent une vie intérieure stable, basée sur la pratique régulière, quotidienne de l’oraison. Combien de chrétiens tièdes sont devenus fervents  ! Combien d'esprits égarés ont retrouvé la paix dans la lucidité de leur vie !
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