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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Napoléon III lança l'archéologie pour la première fois au monde. Il chercha la ville d'Alésia, l'histoire de Vercingétorix (-80,-46). Il demanda que les recherches aillent plus loin avec l'étude archéologique selon la Bible.
L'abbé Boudet savant pensa avoir découvert l'origine de la langue adamique avant la tour de Babel: "La vraie langue celtique". Il présente son gros livre: "Le titre donné à cet ouvrage semble, au premier abord, trop prétentieux pour être rigoureusement exact. Il est facile , toutefois, d'en démontrer la vérité, puisque la langue celtique n'est point une langue morte, disparue, mais une langue vivante, parlée dans l'univers par des millions d'hommes. Le langage d'une nation aussi puissante que l'était la nation Gauloise , aurait-il pu se perdre ainsi sans laisser aucune trace ? Est-il bien surprenant qu'un peuple de notre Europe se serve encore, pour exprimer ses pensées, des termes sortis de la bouche des hommes aux temps les plus reculés du monde? (1886)
Il est facile de le télécharger en pdf pour le lire avec patience. Je trouve son travail prodigieusement intelligent. La Bible ne dit pas que la langue unique d'Adam et Eve disparut après la dispersion des langues.
Septik
Messages : 418 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: La langue adamique Dim 19 Jan - 7:18
L'abbé découvrit en 1886 un cromlech avec l'intuition qu'il datait de la préhistoire la plus lointaine. On les datait tous beaucoup plus récent. Celui de Stonehenge date de 2000 ans environ avant notre ère.
En 2016 le plus vieux cromlech au monde est en France à Bruniquel (Tarn-et-Garonne). Il date de 180 000 ans avant notre ère :affraid:
L'abbé Boudet avait raison :cheers: Après avoir tenté d'interpréter les noms divins par la langue celtique, nous essaierons aussi cette même langue dans la décomposition des noms propres d'hommes et de lieux. La souche du genre humain, le premier être possédant une âme raisonnable, unie à une substance corporelle, porte le nom d'Adam. Sous ce nom, il faut entendre l'homme et la femme, « car Dieu les créa mâle et femelle ; il les bénit et il leur donna le nom d'Adam au jour qu'ils furent créés. » (Gen. II:18) Ce nom était donc commun à Adam et à Eve, et Dieu lui-même l'avait imposé. Les hébraïsants veulent qu'Adam dérive de adama, terrestre, parce que Dieu l'avait formé du limon de la terre. Interprété par la langue celtique le terme Adam, composé de deux mots, présente pour ainsi dire, un résumé de la création de nos premiers parents. Parmi les êtres créés, Adam n'en avait point trouvé qui lui fût semblable. « Et « le Seigneur dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; « faisons-lui une aide semblable à lui »(Gen. II:18) Dieu fit donc la femme et l'amena à Adam. D'après l'Ecriture Sainte, la femme était une créature ajoutée à l'homme, semblable à lui et son aide pour la multiplication du genre humain, c'est-à-dire, la mère ajoutée au père, et c'est là l'idée offerte par la décomposition du nom d’Adam, – to add, ajouter, dam, la mère. L'Ecriture Sainte donne au premier des enfants d'Adam, le nom de Caïn. A sa naissance, Eve, sa mère, s'écria : « Je possède un homme par la grâce de Dieu. » Caïn, en hébreu, implique l'idée de possession, et il vient de la racine Kana, posséder. Adam et Eve regardaient donc leur fils comme leur bien et leur acquisition particulière ; au reste, la puissance du père sur son enfant n'est-elle pas de droit naturel? Eve a eu grandement raison d'appeler son premier fils, Caïn, sa possession. La langue celtique retient, non pas le verbe Kana, posséder, mais le verbe Can, pouvoir. La signification du nom de Caïn serait alors le pouvoir, la faculté de posséder un homme par la grâce de Dieu, et cette différence n'est point sensible dans la pensée qu'Eve a dû attacher aux paroles prononcées par elle à la naissance de son fils.
Il explique page 38 quelle est la meilleure Bible de son époque: "Bible de Carrières. Nous donnons ordinairement la traduction de l'Ecriture Sainte d'après cette bible, parce qu'elle est fort exacte et très appréciée. Nous faisons ici cette remarque afin de n'avoir pas à y revenir dans toutes nos citations."
Jeanbaptiste aime ce message
Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: La langue adamique Jeu 31 Aoû - 2:17
D'après le Livre des Jubilés, Peleg, ancêtre d'Abraham, refusa de participer au chantier de la tour de Babel.
Il ne fut donc pas victime de la confusion des langues et lui et ses descendants continuèrent à parler la langue d'Adam qui est donc l'hébreu.
Jeanbaptiste
Messages : 275 Date d'inscription : 14/05/2019
Sujet: Re: La langue adamique Dim 3 Sep - 22:39
L'abbé Boudet écrit en 1886 que l'ancêtre de toutes les langues est... l'anglais moderne :D "La vraie langue celtique"
Le titre donné à cet ouvrage semble, au premier abord, trop prétentieux pour être rigoureusement exact. Il est facile , toutefois, d'en démontrer la vérité, puisque la langue celtique n'est point une langue morte, disparue, mais une langue vivante, parlée dans l'univers par des millions d'hommes. Le langage d'une nation aussi puissante que l'était la nation Gauloise , aurait-il pu se perdre ainsi sans laisser aucune trace ? Est-il bien surprenant qu'un peuple de notre Europe se serve encore, pour exprimer ses pensées, des termes sortis de la bouche des hommes aux temps les plus reculés du monde? .../... On fait remonter à Gomer, fils aîné de Japheth, la paternité de la nation celtique et cimbrique; il faudrait donc dans la langue anglo- saxonne, que nous appellerons désormais la langue celtique, une grande ressemblance avec l'hébreu, et dans les termes monosyllabiques des deux langues, une certaine conformité, au moins pour une grande partie des mots qui composent les noms propres, sinon pour la totalité de la langue. .../... Il est ici nécessaire d'observer que le séjour prolongé des Hébreux à Babylone par suite de la captivité avait exercé une influence désastreuse sur leur langage. Un nombre considérable d'expressions chaldéennes s'étaient glissées dans la langue hébraïque et elle en devint grandement défi- gurée. Après la captivité, Esdras, le docteur habile dans la loi de Moïse, s'appliquant à instruire le peuple dans la loi du Seigneur, changea les anciens caractères de l'écriture hébraïque et leur substitua les caractères chaldéens, afin de rendre la lecture de l'Ecriture Sainte plus facile aux Juifs déjà accoutumés à ces caractères. Il fut donc obligé non seulement de transcrire l'Ecriture Sainte en caractères connus du peuple, mais encore de traduire l'ancien langage purement hébraïque que la plupart des Juifs ne comprenaient plus, en la langue parlée en ce moment et composée d'un mélange d'hébreu et de chaldéen. .../... Le nom de Moïse se refuse à une interprétation rigoureuse par l'hébreu-chaldéen ; du reste, ce nom est une allusion à la position particulière de l'enfant élevé à la cour de Pharaon et à l'action de la fille du roi retirant cet enfant des bords du fleuve où il était exposé. L'adoption de Moïse par la fille de Pharaon l'avait délivré des travaux des champs et aussi de l'oppression effroyable sous laquelle gémissaient ses frères. Il n'était plus, par conséquent, obligé de moissonner, de transporter les fruits récoltés dans les granges disposées à cet effet, et c'est là l'explication fort simple et très claire du nom de Moïse par la langue celtique – to mow (mô), moissonner, faucher, – to ease (ise), délivrer. – Josèphe fait remarquer que le nom de Moïse, le délivré des eaux, était de composition égyptienne, car dit-il, (mo) indique l'eau et (ise) se traduit par délivrer. .../... Ainsi le Seigneur faisait éclater sa puissance aux regards des Hébreux et cet éclat de pouvoir divin a valu à cette partie du désert le nom de Sin – shine (shaïne), éclat. – Le peuple, à la vue de cette nourriture extraordinaire destinée à rempla- cer le pain, l'aliment essentiel, s'écria : « Man hu ? « C'est- à-dire, qu'est-ce que cela? Car ils ignoraient ce que « c'était. Moïse leur dit : « C'est là le pain que Dieu vous « donne à manger. » Les deux mots man hu sont tout à fait dignes d'être remarqué ; man, en celtique, signifie essentiel, important, main (mén), et hu correspond à l'adverbe celtique how (haou), comment de qu'elle manière. Les Hébreux ont dû s'exprimer ainsi : « Est-ce donc là l'aliment principal, main how ? » Et ils appelèrent man cette nourriture que Dieu leur distribua pendant tout le temps de leur séjour au désert. .../... Le nom de Jethro reproduit avec exactitude le fond du judicieux conseil donné à l'inexpérience de Moïse – to Shade (chède), protéger, mettre à l'abri, – raw (râu) nouveau, sans expérience. Ce brillant appareil dans la proclamation de la loi a fait donner à cette montagne le nom de Sinaï – to shine (shaïne) briller, étinceler, éclater – to eye (aï) regarder, avoir l'oeil sur. L'interprétation de Bèzeléel – bezel (bè- zel), chaton d'une bague, – to lay (lé), mettre, projeter, – to ell, mesurer, – et celle de Ooliab, – wool (ououl) laine, – to eye (aï) avoir l'oeil sur, – abb, trame de laine, – nous apprennent que Bèzeléel dut faire en or battu les deux Chérubins – share (shére) partage – up (eup) en haut - placés de chaque côté du propitiatoire, tandis que Ooliab fut chargé d'exécuter les riches broderies des rideaux du tabernacle et les vêtements destinés au ministère du Grand Prêtre (Exod. c. XXXI). .../... Ce gouvernement théocratique est gravé dans le nom de Josué, ou Iehosuah, comme porte le texte hébraïque. La première partie de ce nom se compose des lettres, i, he, u, i, renfermés dans Je- hova, et la deuxième partie comprend le verbe to sway (soué), gouverner, commander ; ces deux parties, dans leur réunion, produisent Iosoué, c'est-à-dire, gouvernement de Jehova. Le sens de sauveur et libérateur doit donc être renfermé dans le nom du Seigneur Jésus, d'après l'explication de l'ange, et l'expression de ce sens est parfaitement rendue par les deux verbes celtiques to ease (ise), délivrer, to sway (soué) commander, gouverner, qui correspondent parfaite- ment aux caractères hébraïques reproduits dans issâ, Jésus, et constituent une notable différence entre le nom de Josué et celui de Jésus. La langue arabe confirme cette différence entre les deux noms ; on sait que les Arabes traduisent, Jé- sus fils de Marie, par Aïssa ben Mariam. .../... Le pouvoir de posséder accordé par Dieu aux hommes est renfermé dans le terme Adonaï, inexplicable par la langue hébraïque, – to add, ajouter, to own (ôn), posséder, – to eye (aï), avoir l'oeil sur. Jehova est le nom sacré, le vrai nom du seigneur, révélé par Dieu lui-même à Moïse. Les Hébreux ne l'écrivaient point; il était cependant gravé sur la lame d'or qui était attachée et retenue par un ruban d'hyacinthe à la mitre du Grand Prêtre. La facilité avec laquelle les pronoms personnels de la langue Anglo-Saxonne expliquent le nom divin de Jehova, nous amène à croire que les Celtes étaient loin d'ignorer et ce nom et sa véritable signification, puisque les relations de la Gaule avec l’Asie étaient incessantes par les émigrations vers l'Occident de nouvelles peuplades celtiques. .../... Babel, d'après les termes de l'Ecriture Sainte, porte en soi l'idée de la confusion, et les Hébreux, en recherchant soigneusement Babel dans leur langue, n'ont pu retrouver que balal, confusion, pour expliquer ce Babel qu'ils ne possèdent plus. Mais balal est bien loin d'avoir la valeur du verbe celtique to babble, babiller, jaser : babil incohérent, confus, remplissant de honte les hommes qui n'entendent plus le langage qu'ils comprenaient très bien la veille."
Je conseille ce livre catholique aux Témoins de Jéhovah. Ils fument une herbe puissante :D