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 Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme

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marmhonie
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marmhonie


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MessageSujet: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptyDim 1 Mar - 21:35

Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme et n'a jamais été athée


Le raisonnement de l'athéisme du bouddhisme en France est erroné. Si toutes les religions ont commencé comme sectes, il n'y a eu en genèse de la spiritualité que des sectes ? Les religions naissent du chamanisme. L'archéologies et les peuplades sans encore de contact avec le monde moderne nous apprennent cela. Le bouddhisme n'est pas considéré à sa naissance comme une secte, il montre que l'avatar Krishna est revenu sous une autre forme humaine. Le bouddhisme fait officiellement partie de l'Hindouisme. Et l'hindouisme est la religion d'Etat de l'Inde, tout comme nombre de pays ont pour religion d'Etat le bouddhisme. Krishna, Bouddha, sont des avatar du même Dieu Vishnu.

Dans l'hindouisme, Vishnu apparaît comme un dieu protecteur et bienveillant. Il s'agit en fait de l'un des 3 visages de l'entité suprême Isvarsa, issue de la Force Originelle nommée Purusha (la Trinité est complétée par Brahma - le Créateur - et Shiva - le Destructeur). Vishnu est chargé d'assurer la pérennité de toute chose et de tout être dans l'Univers. Il est souvent représenté comme un jeune homme à la peau bleue exécutant la Danse Cosmique chargée de la préservation de l'ordre des choses.

Le reflet de la peau bleu vient de la noirceur de la peaui prend des aspects bleutés avec la lumière. Ce phénomène ne se retrouve pas en Afrique. Mon professeur de saskrt avait cette peau noire aux accents bleutés. Il s'agit d'une marque de noblesse.

Dans le cycle des incarnations de Vishnu, revêtant à chaque fois une forme différente ou avatar, l'hindouisme en retient 10 le pour ce Dieu : 9 sont déjà apparus, le dernier marquant la fin de notre monde !
A noter que toutefois, chaque chef du culte de Vishnu (les fameux gourous) se considère comme une "mini-incarnation" du dieu. Bouddha et Krishna sont très proches dans leurs vies.

Pourquoi soudainement dans les années 80 le bouddhisme devient un athéisme en France ?
La République opposée aux catholicisme, n'avait aucune préparation des élèves avant chaque cours, tandis que les écoles privées catholiques commencent toujours les cousrs par une méditation courte et efficace pour se concentrer. En prenant des techniques au différents bouddhismes, la laïcité a essayé de placer son système de méditation athée. Il s'agit de techniques dérivées de la psychanalyse pour les crises d'angoisses. La mode est passée, les escroqueries à cet impensable bouddhisme athée aussi, et le monde continue
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptyMer 13 Mai - 2:21

BOUDDHISME - L’expansion

Le bouddhisme, issu d’un modeste district de l’Inde gangétique, s’est répandu, non sans se modifier, sur une grande partie de l’Asie et est devenu, avec le christianisme et l’islam, une des trois grandes religions mondiales. Aujourd’hui, Sri Lanka, la Birmanie, la Thaïlande , le Laos, le Cambodge sont des pays entièrement bouddhistes, relevant du Petit Véhicule. Le Japon compte plus de 40 millions de bouddhistes, appartenant à diverses sectes. Le Tibet demeure attaché, en dépit de l’occupation étrangère, au bouddhisme du Grand Véhicule sous la forme du lamaïsme. Le bouddhisme joue un rôle important au Vietnam et en Corée, mais il n’a plus en Chine d’existence officielle.

C’est au début du IIe siècle après l’entrée du Buddha dans le nirvana, au milieu du IIIe siècle avant notre ère, sous le règne du grand empereur Asoka, le Maurya, que s’est affirmée la vocation missionnaire du bouddhisme. À l’issue d’un concile réuni à Pataliputra (Patna) sous la présidence de Tissa Moggaliputta, des missionnaires furent envoyés dans des provinces indiennes et aussi dans les pays limitrophes de l’Inde : en pays marathe, dans l’Inde de l’Ouest (Aparanta), au Cachemire, à Sri Lanka. Certes, l’envoi d’un missionnaire n’entraîne pas la constitution d’une Église et la conversion de tout un peuple. Pour la Birmanie, par exemple, les premiers documents sûrs sont de huit siècles postérieurs au concile de Pataliputra. Il faut pourtant retenir au moins comme historique la conversion précoce du Gandhara et du Cachemire par Madhyantika et de Sri Lanka par Mahinda ou Mahendra, fils (ou frère) d’Asoka. Du reste, certaines idées bouddhiques ont pu à cette époque être diffusées fort loin, peut-être jusqu’en Grèce.


1. En Asie centrale et en Chine

À en croire un texte obscur, dès l’an 2 avant J.-C., un fonctionnaire chinois, en mission auprès du roi Hima Kadphisês, aurait reçu oralement du prince héritier le premier texte bouddhique. En 65 de notre ère, un prince Han, Mingdi, aurait protégé la première communauté bouddhique implantée en Chine. C’est alors que furent traduits en chinois, par les Indiens Matanga et Gobharana, plusieurs livres, parmi lesquels le Sutra des 42 articles, qui jouit d’un grand prestige, mais qui n’était peut-être qu’un choix de sentences.

Au IIe siècle, le bouddhisme fit en Chine et en Asie centrale des progrès considérables, à l’issue d’un concile réuni sous le règne du roi Kanishka à Jalandhara, dans le haut Penjab. L’Inde du Nord-Ouest, à la suite d’invasions, se trouvait alors en relations renouvelées avec le monde iranien et l’Asie centrale. Le roi lui-même, nouveau converti sur lequel le docteur Açvaghosha exerça, selon la tradition, une influence profonde, fit venir en Inde de jeunes princes de Sérinde, qui s’initièrent dans les couvents indiens à la civilisation indienne et à la Loi bouddhique.

C’est par l’intermédiaire de ces oasis d’Asie centrale, échelonnées au pied du Karakoram et des Kunlun, au sud, des Tianshan, au nord, à Yarkand, Khotan, Agni, Koutcha, que le bouddhisme parvint en Chine. L’art d’Asie centrale porte témoignage de cet épanouissement admirable du bouddhisme, pendant tout le haut Moyen Âge dans le Turkestan chinois, de manière plus éloquente encore que les documents paléographiques retrouvés dans les sables par diverses missions (Paul Pelliot). C’est par cette voie que des influences helléniques mêlées d’influences iraniennes et indiennes parvinrent jusqu’à la Chine des Wei et au Japon de Horyu-ji.

Les premiers traducteurs qui s’ingénièrent à faire passer dans la langue chinoise, de structure fort différente des langues de l’Inde, la pensée bouddhique furent des Sogdiens, des Yuezhi, des Koutchéens et même un Parthe, un peintre arsacide, An Shigao, qui vécut en Chine de 148 à 170.

Le bouddhisme avait en effet gagné l’Iran, et Kartir, l’accusateur de Mani, se vante aux environs de 280 d’avoir persécuté, à côté d’adeptes d’autres religions, des bouddhistes. La renaissance nationale en Perse s’opposa à l’implantation du bouddhisme et à son expansion vers l’Occident.

À l’époque des Trois Royaumes, un Yuezhi (Zhiqian), un Sogdien (Senghui), effectuent de nombreuses traductions. Sous les Jin occidentaux, Fahu (Dharmaraksha, 265-308), homme d’une remarquable culture, poursuit leur œuvre. Enfin, Kumarajiva (344-413), fils d’une princesse koutchéenne qui avait étudié au Cachemire et d’un moine indien, délié de ses vœux pour ce rôle providentiel, s’installa après la conquête de Kutcha à Chang’an, en compagnie de son maître indien.

D’autres érudits se firent à sa suite grands voyageurs par ferveur religieuse, tel Buddhabhadra ; et des Chinois se rendaient au Cachemire pour y étudier déjà ce qu’on appelait le dhyana, forme de yoga. En 518, 2 213 ouvrages étaient déjà traduits. La première impression xylographique de textes bouddhiques date de 972.

Plusieurs collections complètes du canon chinois existent encore, non en Chine, mais au Japon.

Par la suite, les grands pèlerins (Faxian, Song Yun, Xuanzang, Yijing) appartiennent à l’histoire des grandes relations entre aires de civilisation. De même l’évolution ultérieure du bouddhisme, les persécutions (4 600 couvents, 40 000 bâtiments religieux détruits en 845, 260 000 religieux réduits à l’état laïque), sa transformation, due parmi des causes diverses à l’impossibilité de rendre littéralement en chinois les textes indiens, la contamination du bouddhisme par le confucianisme et le Tao, l’étude des écoles, dont les principales sont celles des fidèles d’Amitabha (« école de la Terre pure » : Jingtuzong ; « école de la méditation » : Xinzong, sanskrit dhyana, chinois chan) et celle « des secrets » (Mizong), relèvent de l’histoire propre du bouddhisme chinois.

2. En Corée et au Japon

La Corée était au IVe siècle de notre ère morcelée en plusieurs royaumes, dont les principaux sont le Ko-kou-rye au nord-ouest, le Paik-tchei au sud-ouest, et le Silla au sud-est.

En 372, le roi des Jin (Shanxi) envoya le bonze Sunde avec des textes et des images à Ko-kou-rye. Douze ans plus tard, c’était au tour du Paik-tchei d’être évangélisé. Une cinquantaine d’années plus tard, Silla reçut à son tour des bonzes venus de Ko-kou-rye. Le bouddhisme prospéra rapidement sous la dynastie de Ko-rye, mais il fut au contraire persécuté à partir du début du XVe siècle et jusqu’à la domination japonaise sous la dynastie de Tcho-ren (1392-1910).

Le bouddhisme s’introduisit au Japon par l’intermédiaire de la Corée. Dès le Ve siècle de nombreux Coréens bouddhistes, en particulier des scribes et des interprètes, s’y installèrent. En 552, le roi de l’État de Kudara (en chinois Paik-tche), dans le sud-ouest de la péninsule, envoya à l’empereur Kimmei-tenno des livres et une statue de Bouddha. Deux ans plus tard arrivaient au Japon les deux premiers missionnaires coréens, Tosai et Doshin.

Pour des raisons d’ordre politique, un important chef de clan, Soga-no-iname, protégea la nouvelle religion et fit édifier à l’intérieur de son palais le premier temple bouddhiste. Cependant, le nationalisme japonais, exacerbé par une longue lutte contre la principauté coréenne de Shiragi, ennemie du Kudara, s’insurgea contre cette influence étrangère en s’appuyant sur la religion autochtone, le shinto.

Le bouddhisme ne s’implanta solidement et ne provoqua de nombreuses conversions que lorsqu’il bénéficia de la protection du prince Shotoku Taishi, qui fit construire en 587 un temple, transporté six ans plus tard sur le site actuel de la ville d’Osaka. Le parti anti-bouddhiste n’eut plus dès lors qu’à disparaître et le shinto accepta le bouddhisme traditionnellement tolérant, au point que les deux religions en vinrent parfois à partager les mêmes temples, et que les divinités nationales, les Kami, furent considérées par certaines sectes comme des manifestations des « divinités » du panthéon bouddhiste tardif (dans le Ryobu-shinto). Le bouddhisme désormais, comme il l’avait été en Corée, fut porteur de l’influence chinoise et support de la civilisation. En matière d’art, par exemple, c’est grâce à lui que des influences indiennes et même grecques, amorties, parvinrent au Japon à l’époque de Nara (710-794).

Désormais l’étude des sectes, tant hinayanistes que mahayanistes, du Tendai ou du Shingon, de la piété amidiste (secte Jodo) et du Zen (chinois chan, sanskrit dhyana) relève de l’étude de la civilisation japonaise.

3. Au Tibet et en Mongolie

La conversion du Tibet au bouddhisme se confond avec l’introduction des civilisations indienne et chinoise, dans ce pays isolé et resté à l’écart des grands courants culturels jusqu’au milieu du VIIe siècle de notre ère. Le bouddhisme pourtant, d’après la légende, serait apparu au Tibet bien plus tôt, sous le règne de Tho-tho Ri-gyan-btsan (au IVe s. env.). D’après la tradition, qui schématise à peine la réalité historique, le roi Srong-btsan-sgam-po (mort en 649) aurait envoyé en Inde, sans doute au Cachemire, son ministre Thon-mi Sambhota pour y apprendre l’écriture. C’est le début d’une longue période d’échanges entre l’Inde et le Tibet. Mais, concurremment à l’influence indienne, l’influence chinoise se fit sentir au Tibet : le roi Srong-btsan-sgam-po épousa deux princesses, une Népalaise et une Chinoise, adoptées d’ailleurs ultérieurement par le bouddhisme tibétain comme deux formes de la perfection de sapience (prajñaparamita), la Tara verte et la Tara blanche. Le bouddhisme que prêchaient les moines indiens ne triompha du bouddhisme chinois, teinté, semble-t-il, de chan, que lors de la controverse publique provoquée par un successeur de Srong-btsan-sgam-po et dite concile de Lha-sa (fin du VIIIe s.).

Le curieux personnage que les Tibétains considèrent comme le fondateur du lamaïsme (du nom des moines, bla-ma, « supérieur », équivalent du sanskrit guru), Padmasambhava, est originaire des provinces frontières de l’Inde du Nord-Ouest. Il introduisit en particulier des pratiques psychosomatiques caractéristiques du Vajrayâna. Il est considéré comme un grand « magicien », qui parvint à triompher des prêtres Bon-po, adversaires du bouddhisme. De nombreux textes bouddhistes furent traduits du sanskrit à cette époque. Les Bon-po triomphèrent cependant, sous le règne du roi Glang-dar-ma, qui s’efforça d’éliminer le bouddhisme et y parvint presque.

Aux alentours de l’an mille, une nouvelle vague d’influence indienne assura, cette fois définitivement, l’implantation de la doctrine. Des réformateurs, dont le plus grand est Atiça (979-1054), s’efforcèrent de rendre au bouddhisme sa pureté, alors que d’autres prédicateurs, en particulier des Cachemiriens, introduisaient de nouveaux « cycles », tel celui de la « Roue du temps », et que la constitution du canon tibétain (Tañjur et Kañjur) était menée à son terme.

Au XIIIe siècle, un abbé de l’important monastère de Sa-skya (« la Terre blanche ») nommé Phags-pa, appelé à sa cour par Kubilaï, dota d’une écriture la langue mongole : c’est le début de la conversion des Mongols.

Au XVe siècle, un nouveau réformateur tibétain, Tson-kha-pa, se réclamant de l’exemple d’Atiça, entreprit de réformer à nouveau le bouddhisme et de restaurer la discipline dans toute sa rigueur. Il est le fondateur de l’« Église jaune ».

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, un abbé de l’Église jaune convertit à nouveau les Mongols. C’est le moment où se fixe le double pontificat des Églises tibétaine et mongole : un pan-chen-lama (Guru pandita), résidant à Chi-ga-tse, est considéré comme une incarnation d’Amitabha, tandis qu’un dalaï-lama (dalai, océan en mongol), incarnation d’Avalokiteçvara, réside à Lha-sa.

4. En Asie du Sud-Est

La présence du bouddhisme dans les différents royaumes indianisés de la péninsule malaise (Tambralinga) ou d’Indochine (Lin-yi, Fou-Nan), dès leur origine, est prouvée par des sources diverses (archéologie, épigraphie, textes chinois) ; et parmi les témoignages précoces de l’expansion indienne en Asie du Sud-Est figurent un certain nombre de Bouddha se rattachant au style d’Amaravati, mais plus tardifs (IVe s. env.), trouvés à Dông-düöng, au Vietnam septentrional, à Palembang (Sumatra), Jember (Java oriental) et Sempaga (Célèbes). Les sites siamois de P’ra Pathom et de P’ong Tük, dans la région où sera attesté au VIIe siècle le royaume Môn de Dvaravati, sont sensiblement de la même époque.

Ces témoignages archéologiques sont à rapprocher de l’importance que revêtent les « marchands de la mer » et la navigation dans les récits de vies antérieures du Bouddha (jataka) : les missionnaires empruntaient les mêmes routes et les mêmes navires que les commerçants. Le bouddhisme en effet n’avait pas à l’égard des voyages par mer les mêmes préventions que l’hindouisme. Et pourtant, une fois la route ouverte, c’est l’hindouisme qui imposa aux royaumes de l’Inde extérieure leurs conceptions politiques et sociologiques.

Cette première influence bouddhique serait due à des missionnaires du Petit Véhicule, en particulier à des Sarvastivadin. En basse Birmanie, autour de Promé, ont été retrouvés des fragments du canon pali dont l’écriture remonte à l’an 500 environ. D’après une légende locale, le grand docteur Buddhaghosha, qui joua à Ceylan un rôle important sous le règne du roi Mahanama (410-432) et traduisit en pali des commentaires du canon rédigé en cingalais, serait originaire de la région de Promé.

L’important royaume de Çrivijaya, qui dut sa prospérité au contrôle des détroits, fut un centre important d’études bouddhiques : le pèlerin chinois Yijing, qui y séjourna de 688 à 695, relate qu’il y avait dans la capitale plus de 1 000 religieux, pour la plupart des Mulasarvastivadin. Le Grand Véhicule était encore rare.

C’est au VIIIe siècle que le Grand Véhicule, d’ores et déjà imprégné de Vajrayana, sous l’influence sans doute de la grande Université de Nalanda, se répand et supplante le Petit Véhicule.

5. À Java

À Java, à partir du VIIIe siècle, sous la dynastie bouddhiste des Çailendra, ont été édifiés des monuments qui comptent parmi les plus importants du bouddhisme. Une inscription, datée de 778 et gravée en caractères de l’Inde du Nord (alors que les écritures de l’Asie du Sud-Est se rattachent à celles de l’Inde méridionale), nous apprend qu’un roi de la dynastie des Çailendra fit ériger un sanctuaire – connu de nos jours sous le nom de Chandi Kalasan – dédié à la Tara. À côté du gigantesque Borobudur, monument d’un symbolisme difficile, orné de bas-reliefs qui illustrent certains des textes les plus importants du Mahayana, se dressent des temples d’une chronologie incertaine, Chandi Pavon, Chandi Mendut, Chandi Sari. Les Chandi Plaosan et Sewu, dont les 240 templions sont dédiés aux divinités du panthéon bouddhique tardif, datent d’une époque légèrement postérieure.

Un texte en vieux javanais, le Kamahayanikan, présente un exposé d’ensemble du bouddhisme du Grand Véhicule. D’ailleurs à Java et à Bali, le bouddhisme se transforma considérablement, d’une part par contamination avec le culte des ancêtres, d’autre part par syncrétisme avec le çivaïsme (culte de Çiva-Buddha).

À partir de la fin du XIIIe siècle, les religions d’origine indienne furent progressivement éliminées de Sumatra et de Java. Mais à Bali subsistent des textes bouddhiques, en sanskrit mêlé de balinais, incompréhensibles à l’heure actuelle pour les prêtres eux-mêmes.

6. Au Cambodge

Au Cambodge et plus généralement dans les pays qui constituaient l’empire khmer (qui a englobé une partie importante de l’actuelle Thaïlande), le Grand Véhicule, apparu à la fin du VIIIe siècle, prospéra sous un çivaïsme d’État très tolérant. La dévotion pour Avalokiteçvara est en particulier une de ses caractéristiques. Mais le bouddhisme du Petit Véhicule des Anciens est également attesté. La situation changea sous le règne de Jayavarman VII au début du XIIe siècle : le bouddhisme devint alors religion d’État et ce pieux souverain, qui fut un grand bâtisseur, érigea un grand nombre de sanctuaires bouddhiques. Le Bayon, avec ses 51 tours à visages représentant sans doute Lokeçvara, n’est que le plus célèbre. On peut nommer encore les deux Ta Prohm, les deux Preah Khan, Banteay Kdei, Banteay Ch’mar, etc. La réaction du çivaïsme fut ensuite violente, jusqu’au moment où le bouddhisme cingalais et birman parvint au Cambodge.

7. Le bouddhisme Theravada

Le bouddhisme cingalais, de langue pali, se réclame des Anciens (sanskrit, Sthavira ; pali, Thera). Il fut rénové au XIIe siècle par le roi Parakramabahu et gagna d’abord la Birmanie, unie à Ceylan par des liens traditionnels étroits.

La haute Birmanie, de langue birmane, avait été convertie au bouddhisme sous le règne du grand roi Anoratha (1044-1077), qui était allé chercher livres et religieux dans la basse Birmanie, de langue môn, indianisée à une date beaucoup plus ancienne. Sous le règne de Narapatisithu (1173-1210), le bouddhisme cingalais s’implanta définitivement en Birmanie. De là, il gagna d’abord la Thaïlande, où les Thaï, dès leur apparition au XIIIe siècle (ils venaient de Chine du Sud), s’étaient ralliés au bouddhisme, puis le Laos, également peuplé de Thaï, et le Cambodge. Le bouddhisme cingalais est actuellement religion nationale en Birmanie, en Thaïlande, au Laos et au Cambodge.
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marmhonie
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptyJeu 21 Mai - 5:43

Est-ce qu'on peut apprendre la natation avec des livres ? Non.
Est-ce qu'on peu apprendre la méditation avec des livres ? Non.

Dans tous les cas, on fera au mieux rien, ce qui est salvateur, & au pire n'importe quoi, de boire la tasse d'eau jusqu'à finir noyé. Autrement dit, on tombera dans le hors-sujet pour rien à temps perdu, & au pire on sera perturbé psychologiquement avec des pathologies diverses jusqu'à l'adhésion à une secte sans le savoir.

Tant qu'on mettra le bouddhisme indien dans l'athéisme, on ne pourra pas traiter le sujet sérieusement. Les pays bouddhistes sont des pays religieux. A ce moment là, pourquoi ne pas dire que l'islam est athée, ou que l'hindouisme est athée ? C'est du pareil au même.

Un autre point qui nous bloque dans une impasse, est l'amer constat que quasi rien n'a été traduit en français. Et les traductions uniquement en anglais pour l'occident sont hautement fautives aujourd'hui avec les connaissances acquises par les échanges culturels.

Or donc, premièrement nous avons choisi de traduire des passages en français, ce qui oblige le groupe Traduction à oublier les posts pour se centrer sur le choix fait.
Et secondement, il y faudra les commentaires avec les extraits dans les langues originales.
Par exemple, notre forum accepte le tibétain mais nous n'avons pas encore de quoi faire de l'OCR avec ces dialectes. Comment faire ? Il est impensable de tout copier avec un clavier virtuel tibétain.

Il nous reste les archives de l'EFEO (Ecole Française d'Extrême Orient) qui sert aux chinois pour restaurer les dégâts de leur Révolution culturelle qui a détruit grandement l'essentiel de leur patrimoine culturel & cultuel. On a donc des "deals" intéressants à proposer puisqu'ils ne fonctionnent qu'ainsi. Laissons du temps au temps, je suis certain que ce travail produira des fruits porteurs.
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptyMer 29 Juil - 3:59

[Mon épouse est bouddhiste. Allez lui dire à sa famille & son pays qu'ils sont athées ! Allez dire aux nombreux pays bouddhistes dont le Tibet avec lesqueles nous avons des amis, qu'ils sont athées ! Ils vous prendront pour des colonialistes fous.
Des escrocs prétendent que le bouddhisme (il y a de nombreuses écoles) est athée et... parle de la Providence de Dieu pour atteindre à la clairvoyance, mélangeant au passsage le discernement des esprits avec l'illumination.
Tout cela n'a aucun sens, pardon de vous le dire.

Je rappelle qu'historiquement l'Hindouisme a intégré le Bouddhisme depuis le XIII siècle de notre ère. Le premier Bouddha historique était le fils d'un Maharadja hindouiste, hindouiste pratiquant, marié et père. À 40 ans il décida de tout quitter pour suivre un Maître afin d'appaiser ses angoisses, sans renier ses croyances. Gautama n'a jamais renié ses croyances hindoues. Son niveau de spiritualité était déjà très élevé et il n'a pris que des maitres & des disciples ayant des bases solides en hindouisme, des pratiquants de haut niveau. On l'oublie trop souvent en Occident. Le prince Gautama voulait briser la chaine sans fin des réincarnations pour entrer enfin dans le nirvana qui n'est que le retour dans l'essence divine.

Essayez au moins de ne pas tomber dans les nombreuses sectes francophones qui sont une insulte au bouddhisme. De toute façon, il vous faudra un Maître, que celui-ci vous accepte, et que vous le suiviez. Il est impensable que vous arriviez la cigarette à la main, ou avec un verre d'alcool.

J'ai voyagé seul dans la jungle tropicale nuitamment parce que tout simplement je ne retrouvais pas mon groupe. C'est extrêmement dangereux. Ce qui m'a sauvé fut d'entendre des chants de moines bouddhistes en pleine montagne. Une nonne aveugle est venue m'offrir un bol de riz et du thé. L'hospitalité orientale est admirable. Au premier étage de ce grand temple perdu dans la jungle volontairement, les moines psalmodiaient des mantras. Le silence y est total. Il me fut impossible de demander comment retrouver les miens.

Voyez-vous, dans l'authentique, nos notions de peur, de civilisation, n'ont aucun sens. À trop cultiver l'avoir, nous avons perdu notre état d'être. Nous demandons, nous brisons tout ce qui nous est fondamental, le silence de l'âme, que sais-je encore.

Quels sont vos besoins vitaux ? Le tabac, l'alcool, les routes, la télévision, une tanble, une cuisine, des chaises, un lit, un toit, sont des accessoires inutiles. On vous les a vendus pour créer en vous des envies qui deviendront des besoins faussés aliénants. Vous êtes prêt pour entrer dans une secte. Vous n'êtes pas prêt ni disponible pour entrer dans cette immense religion de croyances et d'immenses savoirs.
Sincèrement votre.
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptySam 5 Mar - 2:53

Citation :
Le Prof. Tilak, quand on lui demanda si le prince Gautama avait conservé un attachement pour ses racines dans le Sanatana Dharma, répondit: "Pour un hindou, l'univers entier est hindou, donc sans nul doute que si!"
Bien évidemment.
Il faut être vraiment inculte en bouddhisme & hindouisme pour continuer d'affirmer que le prince Siddharta serait devenu athée. Il

Siddhartha Gautama de la communauté des Shakyamuni fut le gourou fondateur historique d'une communauté de moines errants hindouiste de Shiva. Ni plus, ni moins.

Le docteur Christophe André qui a développé un bouddhisme "athée" a été ridiculisé par Le canard enchaîné pour ses entrées auprès des médias et des politiques. Il était l'un des principaux acteurs du "Business de la méditation" (Isabelle Barré, "Le business de la méditation gagne le ministère de la santé", Le Canard Enchaîné, numéro 5151,‎ 24 juillet 2019).
Et par lui l'intrusion dans les écoles françaises primaires, collèges & lycées, de sa "méditation de pleine conscience" qui vient d'être interdite officiellement pour dérive sectaire. Je précise bien : en France. Non, le bouddhisme n'est pas athée, les nombreux pays bouddhistes le certifient, le bouddhisme étant la religion officielle de ces États.
Stéphanie Condis : "Mammon contre Bouddha : le business de la méditation", Le Nouvel Observateur, juillet 2015)

Le point sur le marché de la méditation : la dérive du "commercial mindfulness", l'attrait des médias pour la méditation, les applications mobiles françaises de méditation, les séjours, la question éthique, la question de la formation des instructeurs. Encadré : les succès de librairies qui reflètent l'expansion de la méditation en France. Ce commerce qui cache de graves dérives sectaires est désormais bloqué en France !
Référence officielle

Parmi les orateurs plébiscitant cette méthode : Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, un sous-préfet ou encore Véronique Riotton, la vice-présidente du groupe LR-EM à l’Assemblée. La star de la pleine conscience, le psychiatre Christophe André, a, lui, offert à tout ce beau monde une "pause méditative", inscrite en toutes lettres dans le programme. Ce fut le scandale financier & de dérive sectaire de trop !

Le Docteur Michel David, président de la Fédération française de psychiatrie, est resté mi-hilare, mi-ahuri : "Que les gens fassent de la méditation chez eux, comme on fait du yoga ou de la relaxation, très bien, mais, que ce soit promu comme une politique publique, c’est un peu comique. Et problématique. D’abord, pourquoi cette méthode plus qu’une autre ? Et puis, pour l’État, c’est dire aux gens vous allez mal, payez-vous des séances de méditation, et ça ne coûtera rien à la Sécurité sociale". Car, naturellement, le remboursement (de ce genre de séance) n’est pas à l’agenda", confirma le ministère. Une secte a toujours des points de principe : infiltrations politiques, dérives médicales, argent roi, gourous mythomanes & bien sûr quantité d'idiots utiles (pour reprendre l'expression de Lénine en imposant sa dictature en Russie).

Quel scandale que ces dérives sectaire de faux bouddhisme "athée" !
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), elle, s’est inquiètée de cette montée en force. "C’est une concurrence effrénée, un vrai marketing, pointe sa secrétaire générale, Anne Josso, seule voix discordante sur 17 invités, le 20 juin dernier. On vend la méditation de pleine conscience avec des techniques parfois très agressives." Et cette rabat-joie de renchérir : La particularité, aussi, c’est que ça coûte très cher. On a des témoignages sur des pressions financières : vous avez fait une initiation ? Vous n’en avez pas ressenti tous les bienfaits car vous devez en faire plus !"
Quel rapport entre ces fausses pratiques mercantiles & cette religion qu'est le bouddhisme ? Aucun !

Depuis le bon docteur bouddhiste Christophe André multimillionnaire a disparu du paysage & cette méditation est sous surveillance pour dérive sectaire.
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptySam 5 Mar - 6:29

Je suis okay. Le bouddhisme est une religion venue de le l'hindouisme. Je fais la comparaison avec le christianisme qui vient du judaisme. Le l'hindouisme est athée? Le judaisme est athée? Je dis attention aux sectes! Les sectes du bouddhisme sont japonaises: Soka Gakkai, Reiki, Reiyukai, la secte de Sogyal Rinpoché, Rigpa, Dhammakaya, méditation bouddhiste Pleine Conscience du Dr Christophe André.
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptyLun 7 Mar - 3:06

Les sites qui diffusent que le bouddhisme est athée sont des escroqueries 🙏
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptyLun 7 Mar - 3:29

Les bouddhistes modernes n'admettent généralement plus que le bouddhisme est théisme, et l'accent est mis sur le fait que le Bouddha est un sage, un enseignant, pas un dieu que l'hindouisme appelle un avatar ; mais d'après les écritures bouddhistes, le public des enseignements du Bouddha sont tous des dieux, et là il y a beaucoup de gens qui se réfugient dans le Shurangama Mantra. La théorie moderne bouddhique d'un athéisme est une hérésie sectaire moderne venue du Nouvel Age américain o(︶︿︶)o
Le bouddhisme admet qu'il existe en effet de nombreux êtres dans le monde qui sont plus forts que les êtres humains et des dieux, mais nous ne pensons pas qu'ils soient les vrais maîtres de notre destin, et ils ne nous encouragent pas non plus à les adorer, car en fait, nous ne les connaissons pas. Par conséquent je propose de préciser que le bouddhisme ne fait pas de tous les noms d'oiseaux des dieux (=^ェ^=).
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme EmptyMer 20 Avr - 2:37

Des sectes du bouddhisme prétendent qu'il n'y aurait pas de notion de création du monde comme dans les religions monothéistes. La création du monde existe dans les religions polythéistes dont l'hindouisme. Or le bouddhisme est une branche reconnue de l'hindouisme.
Exemple
De plus il y a bien un patrimoine très ancien dans le bouddhisme d'une création du monde : Le discours bouddhique sur la formation des univers repose d’abord sur la conviction de la non-permanence de l’univers. Puisque tout ce qui apparaît doit nécessairement cesser, que tout ce qui est composé doit nécessairement se décomposer, à l’apparition des univers doit nécessairement succéder leur disparition. Les univers ne sont pas plus éternels que n’importe quelle autre réalité et sont donc nécessairement sujets à des apparitions et à des disparitions, à des commencements et à des fins. Rien de nouveau dans ce discours sur la formation et la destruction des univers, sinon, pourrait-on dire, une projection à l’infini de convictions qui font partie des bases mêmes des explications courantes du bouddhisme à propos des actions humaines. Cela dit, pour parler de création de l’univers, les penseurs bouddhistes ne jugent pas nécessaire de tout réinventer et s’inspirent d’idées courantes dans l’hindouisme ambiant à propos de la cosmologie, quitte à les adapter à leurs propres convictions. Pas étonnant que l’on reconnaisse à l’occasion des parentés dans le vocabulaire.
[url=https://www.enseigner-Eglise catholique romaine.org/2011/10/22/mythes-de-creation-dans-le-bouddhisme/]Source[/url]
L'hérésie de prétendre que le bouddhisme serait athée a posé le problème par le Ministre de l'Intérieur en France d'une dérive sectaire constatée.
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MessageSujet: Re: Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme   Le bouddhisme est une branche de l'hindouisme Empty

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