forum marmhonie des religions
forum marmhonie des religions
forum marmhonie des religions
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
forum marmhonie des religions

Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  PublicationsPublications  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Rechercher
 
 

Résultats par :
 

 


Rechercher Recherche avancée
Mots-clés
Jésus bezae monde Dieu Jéhovah Méditation jean rutherford barbarin haine codex eliaqim Poteau Pédophilie cathophobie falun Enfer mahomet Noël BIBLE Temoin coran messe Russell traduction luther
Avril 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930     
CalendrierCalendrier
Les posteurs les plus actifs de la semaine
Aucun utilisateur
Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Connexion automatique: 
:: Récupérer mon mot de passe
-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

 

 Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:39

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Cge9
চৈতন্য মহাপ্রভু, Chaitanya Mahaprabu (8 février 1486 – 14 juin 1534) était un yogi réformateur d'une branche locale du sud de l'Inde, concernant l'avatara Shri Krishna. Il semble avoir été un peu "hérétique", en voulant unir un seul culte sans système de caste, autour de cette divinité locale.

চৈতন্য মহাপ্রভু ছিলেন একজন হিন্দু সন্ন্যাসী এবং ষোড়শ শতাব্দীর বিশিষ্ট বাঙালি ধর্ম ও সমাজ সংস্কারক। তিনি অধুনা পশ্চিমবঙ্গের নদিয়ায় জন্মগ্রহণ করেছিলেন।.
Il appartient quand même au 16e siècle et nous savons beaucoup sur lui.

Vous avez cela en PDF, mais c'est très faible :
En son souvenir

Il est le fondateur de la mouvance religieuse dite des "dévots de Krishna" qui est répandue dans les pays anglophones à partir du port de New-York avec la venue de অভয়চরণারবিন্দ ভক্তিবেদান্ত স্বামী প্রভুপাদ, Bhaktivedanta Swami Prabhupada, (1 septembre 1896 - 14 novembre 1977).


Dernière édition par marmhonie le Mar 16 Jan - 7:41, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:40

Chaitanya Mahaprabu est inconnu en Inde. Idem pour cet hindou Abhay Charan De (1896-1977) qui émigre tardivement aux USA en se faisant appeler Bhaktivedanta Swami Prabhupada. Il est misérable, a déjà plus de 50 ans, et une trauction qu'il a faite en anglais de la Bhagavad Gita.

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Ft03

De suite, il se dit être un sannyasi issu d'une lignée ininterrompue de maîtres spirituels jusqu'à ce fameux inconnu Chaytania Mahaprabu. Aucune preuve historique, rien !

Il poursuit inlassablement ses traductions qui sont exceptionnelles. A cette époque, la référence est Shri Aurobindo et le gourou des Beatles, Maharishi Mahesh Yogi (1917-2008).

Bhaktivedanta Swami Prabhupada fonde sa mouvance religieuse, l'Association internationale pour la conscience de Krishna (International Society for Krishna Consciousness).

Peu à peu, on a historiquement donc 4 traductions hindouistes différentes de la Bhagavad Gita, celle d'Aurobindo, de Maharishi, de Osho (Rajneesh Chandra Mohan Jain) et de Prabhupada. Comment autant de différences dans les traductions ?

Nos vieilles traductions occidentales sont dépassées, c'est le premier constat.
Second constat, ce sont des gourous qui nous apportent du meilleur. Qui sont réellement ces gens ?

1) Shri Aurobindo va alors être suspecté d'imposture par les historiens, il a créé Aurobindo-ville en Inde, et on n'y était pas heureux...

2) Maharishi Mahesh Yogi possède 15 Rolls Royce et a fondé sa mouvance, "Méditation transcendantale" qui permettrait de voler dans les airs... Une escroquerie mentale et il incarne le type même du gourou manipulateur.

3) Rajneesh Chandra Mohan Jain (1931-1990) fonde sa propre ville aux USA et pour être certain de rester le maire, lors des futures élections, provoque dans les années 80 la première attaque bactériologique contre les USA. Il prend la fuite, se fait appeler Osho, et finit condamné en fuite misérablement.

4) Prabhupada resta intègre sa vie durant, un modèle de vertu et un traducteur très rigoureux. Il a fait connaître à l'occident ben des textes sacrés hindouistes jamais traduits. Il est aujourd'hui une référence incontournable de rigueur des textes sacrés. Sa mouvance est connue sous le terme populaire "dévots de Krishna", qui ne lui a pas survécu. Seules restent ses traductions impressionnantes.
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:41

Ce n'est pas parce que c'est inconnu en Inde, que c'est inexistant.
Qui connait en France le Grand Arnaud ou le traducteur génial Lemaistre de Sacy ? Qui peut lire Saint John Perse, prix Nobel de Littérature ?
চৈতন্য মহাপ্রভু, Chaitanya Mahaprabu a bien existé, il est du 16e siècle, la Renaissance en France, c'est l'époque de Montaigne et de Ronsard. Il n'est pas donné à tout le monde de le connaître, tout simplement.

Cette vidéo est excellente pour le comprendre dans sa ville historique :


Je le répète, cela reste confiné à très peu, c'est local, de même à l'origine que le personnage historique de Krishna dont nous avons sa légende. Dieu unique ? Oh non, pas dans le sens hébreu ! Ce n'est pas le Dieu unique, c'est avant tout une divinité qui permet de balayer le système de castes très injuste, donc assez hérétique pour l’hindouisme orthodoxe. Bouddha fera pareil, en finir avec ce système de castes qui est un asservissement pour subir le pouvoir des seigneurs, radjahs, et leur clergé.

Vous avez cela dans la construction progressive de l'Islam, une prédication orale qui sort de lectionnaires, et malheureusement la main mise par des seigneurs de guerre et un clergé qui a compris comment soumettre le peuple. Musulman, le soumis, avant tout, ne l'oubliez jamais ! Cette très jeune religion qui n'a que 1300 ans au grand maximum, et plutôt un simple millier d'années, est en péril devant le monde moderne, parce qu'elle soumet le peuple, la communauté, au plus grand des périls, l'absence et l'interdiction de penser par soi-même et de croire si on en ressent le besoin. On tuait en Inde aussi pour cela.

Des sages comme চৈতন্য মহাপ্রভু, Chaitanya Mahaprabu, en ont eu assez de voir cette crise sociale permanente, et après tant de sages, décidé de réformer au moins leur village, de le rendre libre.

অভয়চরণারবিন্দ ভক্তিবেদান্ত স্বামী প্রভুপাদ, Prabhupada, ne fit rien d'autre en suivant les directives de son maitre spirituel, apporter aux USA complètement à côté de la raison avec ces gourous sectaires et milliardaires, les textes sacrés, vivant son ascèse et développant un lien avec l'Inde authentique.

Malheureusement, à sa mort en 1977, ses successeurs recommencent toujours la même histoire, bâtir une nouvelle religion, s'en mettre plein les poches, et les "dévots de Krishna" sont pour leur très grande majorité des gens sincères qui sont tombés dans les griffes de prédateurs avides d'argent, de pouvoir et de fanatisme.
Il n'est pas un dieu, il fut un sage en son pays, et quelque peu déconcerté par l'occident. Parfois il se trompe.

Prabhupada face à un prêtre catholique moderniste (c'est assez amusant de les voir ne pas se comprendre)
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:44

L'histoire des vaches devenues sacrées est réelle, historique. L'Inde mourrait d'une immense famine. Les vaches les ont sauvés par leur lait, cela permis la survie des bébés, tout simplement. Depuis les anciens rescapés de cette terreur, un peu comme la peste noire en Europe qui fit mourir 1/3 des habitants (!!), décidèrent de toujours garder en réserve les vaches si cela devait se reproduire. Il devait certainement ne pas avoir assez eu de vaches pour sauver tout le monde.
Avec le temps, elle est devenue sacrée.

Aujourd'hui, une partie de l'Inde meurt de faim, et au lieu de comprendre les anciens et le sens de l'histoire, de justement se nourir avec les vaches, le clergé hinduiste avec l'aval politique, laisse ce quart monde mourir de faim...

Puisse jamais un dogme religieux vous faire plier l'échine. Soyez des hommes & des femmes de conscience !
Oui, je le dis et le répète (pardon, ce n'est pas envers vous) : le cochon est le fondement de la civilisation celte, de la civilisation chinoise.
, Jia, c'est la famille, la demeure familiale, la maison. Qu'est-ce que cela représente ? Un cochon Shi, sous un toit Mian.

Cela veut dire que ce caractère chinois venu de la nuit des temps, qui a plus de 4000 ans, explique que la civilisation des Hans, des Jaunes du fleuve Jaune, lorsqu'ils étaient encore des chasseurs au Néolithique, sont devenus des sédentaires sur le bord du fleuve Jaune, parce qu'ils pouvaient élever un seul cochon. Le cochon donne tout, la santé en médecine, la chaleur en chauffant la maison, on peut tout manger dans le cochon. Le cochon est l'animal le plus propre, seuls les immondes le laissent dans la saleté pour essayer de prouver qu'il serait sale. Ce sont eux, les gros dégoutants.
Le cochon est aimé des enfants, jamais adulte il ne blessera un bébé, au contraire si la maman du bébé meurt, le cochon va l'élever comme un de ses propres enfants ! Le cochon défend la maison, il attaque, il crie plus fort que le chien ou l'oie et son cri est identique à celui de l'humain. C'est donc aussi le meilleur gardien pour l'homme.

Les chinois, les celtes, en Mésopotamie, bref les plus anciennes civilisations ne s'y sont pas trompées : en Chine, le cochon est un signe du zodiaque, il est céleste et le plus estimé des signes !

Bouddha est représenté en Chine avec le ventre du cochon et sa peau laisse. Ses pseudos bouddhistes et philosophes qui disent que c'est une erreur de représenter un "gros Bouddha" n'ont strictement rien compris à rien.

Le cochon vous rendra riche, car il va accoucher de nombreux cochonnets et tuer le cochon est en Chine, autant qu'en France, une grande fête. On invite tout le monde du village, on offre un grand repas avec le vin qui est le sang de la terre, bref on honore la vie !

Vous comprenez bien que lorsque les armées mahométanes, qui ont inventé l'esclavage moderne, sans aucun droit, sont venus tuer les cochons et voiler les femmes, les chinois et les indiens de l'Inde les ont chassés à jamais.

Pour l'Inde, Gandhi, trop naïf, a offert une partie de l'Inde aux musulmans, le terrifiant Pakistan jadis havre de paix et de mensuétude. Gandhi fut remercié de n'avoir pas avoir offert toute l'Inde à l'islam en étant assassiné par un musulman pakistanais.
Localement célébré.
Ma bibliothèque privée estimable, de temps de livres découvert dans tant de pays en voyageant et en étudiant le sanskrit classique.


Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:46

Les grandes aventures (légendes) ne sont pas fixées dans le temps, ce sont des traditions orales. Derrière chaque légende persistante en un point fixe, il y a un fond de vérité.
Aucun texte n'a fixé de date, la notion d'histoire en ce temps n'existant pas encore. L'Histore est une création grecque, ne l'oublions pas. Disons il y a des milliers d'années, assurément.

Récemment en 1943, le Bengale fut frappé par une terrifiante famine qui fit des millions de morts, femmes, enfants, vieillards. Les hindoux interdisirent qu'on touche seulement un seul boeuf... Ce fut un massacre volontaire par la cupidité. Je vous rassure, les grands prêtres hindoux mangèrent, puisqu'ils ne moururent pas, disant en cela que c'était uniquement parce qu'ils étaient de meilleurs hindoux...

Voici à quoi mène le fanatisme et la bêtise humaine. C'est partout pareil dans le monde. Ils ont imposé leur pouvoir sur le peuple avec encore une fois la corruption du Politique en place en Inde, qui ne fit rien.

En terme de démocratie, l'Inde est vraiment très à part, avec son système raciste de castes, avec ses interdits et ses gourous escrocs. L'Etat s'est toujours rendu complice pour percevoir d'immenses finances religieuses. Dire qu'ils se baignent dans le Gange, fleuve sacré certes, mais l'un des plus pollué au monde. Des maladies éradiquées du monde sont revenues en Inde, à cause de la pestilence des dépotoirs et des pollutions les plus importantes au monde.
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:46

Qu'est-ce qui vous porte vers l'hindouisme ? Avez-vous lu la Bhagavad-gita, ce chant du Bienheureux ? On l'appelle classiquement le "nectar de dévotion". Ce texte si court ressemble tellement à un évangile, avec un tel amour et une compassion sans fin. Comme quand les apôtres sont attristés durant la cène, la promesse du retour et de cet amour spirituel infini qui désormais les accompagnera jusqu'au martyr, est d'une beauté intemporelle.

Ici, l'avatar dépasse en paroles celle du Bouddha pour rejoindre ce que dira bien plus tard le Christ à Jérusalem.

Chaitanya Mahaprabu ignorait tout du christianisme et du bouddhisme qui était pour lui une supercherie. Prabhupada fit 2 attaques cardiaques durant son voyage par bateau de son Inde vers New-York. Comment cet homme survécut sans aucun problème ni s'être soigné ? Il faisait tout lui-même, sa médecine à l'article de la mort, sa cuisine végétarienne, les livres avec une machine à écrire morte anglaise du XIX siècle.

Il fut très surpris par la venue des jeunes et des chrétiens, encore plus par les curés catholiques fascines par les textes qu'il traduisait en anglais pour la première fois au monde.

Prabhupada les connaissait tous par cœur, comme il est de mise. J'ai étudié le sanskrit à Bénarès et notre professeur connaissait tout par cœur, en sanskrit, en romanisation, et parlait en anglais pour les étrangers.

Il y a encore une quarantaine d'années en France, bien des professeurs de grec ancien connaissaient par cour l'œuvre d'Homère par cœur, la psalmodiant.

Ces professeurs se font rares et sont partis dans le privé chez les catholiques, pour être avec des élèves respectueux, et former une élite de transmission. Ici, nous voyons que l'Etat français se fourvoie complètement en ne faisant rien pour les garder.
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:47

Je lis en langues d'origine, ici en sanskrit, pour Chaytania Mahaprabu (1486-1533), loin des mouvances religieuses modernes apparues il y a peu au 20e siècle. En 50 ans, la collecte fut bonne.

Chaytania Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु), c'est le 16e siècle, réalisez-le ! D'origine authentique, il n'existe que quelques versets, qu'on dit être de 8. Je pense que ce chiffre est plus symbolique qu'autre chose. Bref, on n'a quasiment rien, tout comme pour le vrai Bouddha historique.
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 01_12_2014-chaitanya1

Les documents anciens sont en bengalie et en sanskrit. Je ne connais que le sanskrit. Voici donc mes ouvrages, d'historiens indiens, anciens, ouvrages rares en sanskrit notamment.
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Images

Pour l'étudier historiquement, on l'associe à son ami Vallabha Acarya (1481-1533), l'influence de l'un sur l'autre étant officielle, un peu comme Molière et Corneille qui s'aidèrent, si vous voulez, et non comme Voltaire et Rousseau qui se combattirent.

Tous deux ont mis en valeur कृष्ण, Krishna, comme personnage historique local, un hindoux noir à la peau aux reflets bleus. Effectivement, mon vieux prof de sanskrit à Bénarès, au début des années 1980, avait aussi cette particularité de peau, c'est très surprenant.

Bref, pour Chaytania Mahaprabu, Krishna doit être loué selon un type dévotionnel excessif qui égare la raison humaine qu'il invente, remettant cette divinité locale en vogue.
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Vcr5

Pour Vallabha Acarya, Krishna doit avoir un culte érotique avec un rite sexuel proche du tantrisme. L'orgasme sexuel comme accession mystique à Krishna.


Vous ne trouverez rien d'autre aujourd'hui de Chaytania Mahaprabu, que par les nombreux et volumineux ouvrages de Prabhupada, très érudit. C'est une facette de Krishna, authentique. Cependant si lui fut honnête, sa mouvance religieuse devint vite une dérive sectaire dangereuse. Son nom est : "Association Internationale pour la conscience de Krishna"
Soyez prudent !
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:48

Les disciples de Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु), voyant qu'il avait renoncé sa vie durant au système de castes de l'hindouisme, et tenu ce merveilleux dialogue avec Ramananda Rai, texte traditionnel authentique, une pure merveille, comprirent que Chaitanya Mahaprabu était un avatar de Vishnu, soit un bouddha, soit Krishna lui-même.



Or Chaitanya Mahaprabu ne cita jamais que la Gita et des Upanishads, c'était donc Krishna lui-même.

Voici donc pourquoi Svami Prabhupada cite Chaitanya : parce que sa filiation de sanyasi étant authentique depuis Chaitanya (ou Caitanya), pour lui, c'est la dernière incarnation de son Seigneur Krishna.

Mais alors, me direz-vous, comment on en est sûr historiquement ?
Eh bien il a été conservé, un peu à la manière d'un dialogue de Platon, ce dialogue historique vertigineux où Chaitanya prouve que l'accès à la conscience de Krishna ne peut se faire par le tantrisme, même conjugal, et seulement par la dévotion, le bakti yoga de la Bhagavag Gita.

Qui était donc Ramananda Ray ? C'était le vice-roi de Rajamahendri au bord de la rivière Godavari, sous l'empereur 'Gajapati Sri Prataparudra Dev. Ramananda Ray était l'un des amis les plus intimes de Chaitanya. Seigneur Chaitanya discutait ainsi avec lui sur les sujets les plus confidentiels de la conscience de Krishna, or ils comprenaient différemment l'approche vers Krishna, personnage historique à la base.

Srila Ramananda Ray était selon ses disciples l'avatar de la gopi Visakha, tanndis que les disciples de Sri Chaitanya croyaient qu'il était un avatar de Krishna.

De ce dialogue historique que je possède, Chaitanya a le mieux développé ce qu'est la conscience et la mystique vers Krishna. C'est le grand démonstrateur (si on peut dire cela) qu'un hindou ait jamais fait sur la conscience du personnage historique Krishna, avatar de Vishnu comme Bouddha.

Tant qu'on laissera isolé le bouddhisme de l'hindouisme, on ne comprendra rien au Bouddha historique qui était bien un prince hindou et un hindouiste convaincu dévot de Vishnu. Le bouddhisme actuel s'est éparpillé en quantité d'écoles les plus mélangées avec d'autres religion, juusqu'au pire au Japon avec le Shintoïsme. Ce n'est plus sans aucun rapport avec le Bouddha historique et l'hindouisme. On tombe alors dans les dérives...

Autrement dit, dans ce dialogue historique, qui est tenu comme aussi important que la Gita, Chaitanya est bien Krishna, alors qu'il aurait pu être un autre Bouddha. Cela, les bouddhistes les plus éloignés de l'hindouisme, ne comprennent pas qu'il y a eu d'autres Bouddha, avant Siddhartha et après lui.

Dernier point FONDAMENTAL, Krishna est bien comme Bouddha, un avatar de Vishnu, sauf qu'il est bien plus immense dans son étendue d'amour. Prière, dévotion, culte, qui sont toujours dans l'authentique bouddhisme indien, ne le sont plus dans les formes du bouddhisme les plus tardifs, avec sa venue au Japon où il devient sectaire, nationaliste japonais et violent.

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Vishnu2
Vishnu.

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Krishna
krishna.

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 569190968
Bouddha indien

Vishnu, Krishna et Bouddha ont la peau bleue. Krishna et Bouddha sont des personnages historiques indéniables, noirs de peau aux reflets bleux.
Krishna a tout gardé d'intact, parce qu'il est resté dans l'hindouisme. Siddhartha ayant été perçu comme un imposteur, ses disciples fuient l'Inde et le Bouddha est alors déconnecté de l'hindouisme pour se perdre dans quantité de branches du bouddhisme les plus différents entre eux.

Le chemin vers Krishna est donc bien plus profond et intact que la voie du Bouddha Siddhartha, qui a été tellement récupéré et falsifiée au cours de l'histoire.
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:50

Je ne puis mettre en ligne encore ce merveilleux dialogue avec Ramananda Rai, texte traditionnel authentique, une pure merveille. Il est en bengali, une petite cinquantaine de pages. Le groupe Hébergement s'en occupera. Il n'existe aucune traduction à ma connaissance, il faut aller sur place, se le faire bien expliquer longuement, comprendre, c'est un authentique discours. Il contient trop de termes sanskrits intraduisibles, de références à des pratiques connues qu'ils n'expliquent pas mais discutent entre eux. Il faut un an d'étude pour bien cerner, en ayant des bases solides en hindouisme.
A la fin, Ramananda reconnait en Chaitanya un avatar de Krishna. Du coup, son tantrisme sexuel du couple s'effondre.
Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:59

Attention aux rumeurs. Sans référence précise et vérifiable, n'y attachez aucune importance, surtout quand il s'agit de l'Asie. Les européens sont connus pour être riches, ils sont systématiquement une proie pour des escrocs. Et les arnaques ne manquent pas.

Je prends l'exemple de ce médecin homéopathe Luc Jouret (1947-1994), ancien parachutiste militaire qui sauta sur Kolwesi. Les patients après sa mort par suicide dans l'affaire de l'Ordre du Temple Solaire, disent qu'il était formidable. Comment en est-il arrivé à "suicider" autant de personnes dans sa secte de fous ?
Un jour, il fit un voyage aux Philippines et vu ces charlatans de faux chirurgiens "à mains nues". Il y a cru. Et il a dérivé rapidement dans l'occultisme et le satanisme. Pourtant, un ancien militaire, beau, intelligent, qui avait tout pour lui, s'est fait embarquer dans une secte suicidaire de Jo di Mambro.

Il parait que mon voisin a connu un type qui a connu un voisin dont un ami lui avait dit qu'il avait entendu parler d'un type qui avait entendu dire que...
Les légendes urbaines ne sont pas mon lot.
1) Références précises vérifiables (livres)
2) Texte original en hindi ou sanskrit, je suis polyglotte, rien ne vaut l'original.
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Tome%2B2

Alors et alors seulement on peut vérifier et constater.
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Rumeurs-small148


Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
marmhonie
Admin
marmhonie


Messages : 2675
Date d'inscription : 04/04/2019
Localisation : Asie

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyDim 8 Mar - 15:59

Pour dire que l'hindouisme est la 3e religion mondiale, celle aussi qui progresse le plus, avec l'inévitable renversement de l'islam au second rang qui passera au 3e, & inversement pour l'hindouisme.

Pour différentes raisons :
1) L'inde est devenue la 4e puissance économique mondiale
2) L'inde va dépasser en population celle de la Chine d'ici 20 ans au maximum
3) L'inde combat l'slam qui devient LA religion la plus interdite dans le monde.

Ce sujet sur Caytania aurait du se développer ici, puisqu'il existait déjà. Cet immense philosophe inconnu en Europe a compris l'unicité de Dieu, ce qu'Aristote avait démontré au 5e siècle avant JC, au passage. Et il y a des sinusoides des civilisations. La Grèce antique n'est plus rien avec ce qui reste dans la Grèce moderne, alors que l'Inde revient en une force économique et religieuse impressionnante. La Chine elle, n'exporte aucune religion.

Le monde change à une vitesse vertigineuse. Dans un siècle, l'Europe n'existera plus dans le concert des nations. Afrique, USA, Russie, Inde et Chine se partageront le monde. L'effondrement des religions actuelles suivra. Quel avenir pour l'islam ? Très incertain et très limité.
Quel avenir pour toutes ces nano groupuscules évangéliques américains prétendus chrétiens ? Quasiment rien.

Les gens sont le nez dans le guidon & ne voient pas ces changements irréversibles. Quand à l'athéisme laïque, Voktaire avait vu juste en étant persuadé qu'une philosophie humaine comme le Confucianisme, sans clergé, et pourtant si proche du fait religieux, se développerait naturellement. C'est bien ce qui se passe.

Cela nous rend humble car on ne maitrise finalement rien. Le prosélytisme n'est qu'un courant d'air inutile. Les paramètres de la force d'une religion sont ailleurs & personne ne cherche encore à les comprendre. Quel dommage.

Zhangweijian aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
https://forummarmhonie.forumotion.asia/forum
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMer 10 Jan - 23:09

La vie de Sri Caitanya Mahaprabhu (1486-1534)

"Caitanya Mahaprabhu est né à Mayapur, dans la ville de Nadia, tout juste après le coucher du soleil, le vingt-troisième jour du mois de Phalguna, en l'an 1407 de l'ère de Sakabda - soit le 18 février 1486 de l'ère chrétienne. Lors de Son avènement, il y avait une éclipse de lune, et comme le veut la cou-tume, les habitants de Nadia se baignaient dans les eaux de la Bhägirathi, s'écriant: Haribol (chantez les noms de Dieu). Son père, Jagannatha Misra, était un pauvre brahmana védique et Sa mère, Saci-devi, une femme exem-plaire. Tous deux étaient issus de familles brahmaniques qui habitaient jadis Sylhet. Mahaprabhu était un enfant d'une rare beauté, et les dames de la ville vinrent Lui offrir divers présents. Le pandita Nilambara Cakravarti, Son grand-père maternel et astrologue réputé, prédit que l'enfant deviendrait, en temps et lieu, un personnage influent, d'où le nom qu'il Lui donna, Vis-vambhara. Les femmes du voisinage, elles, Le baptisèrent Gaurahari à cause de Sa carnation d'or, et Sa mère L'appela Nimãi puisqu'Il était né près d'un arbre nim. Du fait de Sa grande beauté, tous languissaient de Le voir quoti-diennement. En grandissant, Il devint un garçon espiègle et folâtre, et, à l'âge de cing ans, Il fut inscrit à une école où en un rien de temps il maitrisa le bengali.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

La plupart des biographes contemporains de Caitanya ont rapporté certaines anecdores qui révèlent en fait Ses premiers miracles. A titre d'exemple, il est dit qu'encore bébé dans les bras de Sa mère, Il ne cessait de pleurer que lorsque les femmes du quartier et Sa mère s'écriaient Haribol. Cette vibration retentissait donc continuellement dans la maison, présage de la mission future de notre héros. On dit également qu'un jour, Il préféra manger de l'argile plutôt que les sucreries que Lui offrait Sa mère. Quand celle-ci Lui en demanda la raison, Il répondit qu'une sucrerie n'étant que de l'argile transformée, Il pouvait tout aussi bien Se nourrir d'argile. Étant la femme d'un pandita, Sa mère Lui expliqua que chaque chose en son état propre est destinée à un usage spé-cifique. Ainsi la terre, sous forme de cruche, peut-elle servir de récipient pour l'eau, ce qui n'est pas le cas lorsqu'on en fait de la brique. De même, l'argile, sous forme de confiserie, peut servir de nourriture, mais pas autrement. Con-vaincu, l'enfant reconnut Sa sottise et promit d'éviter à l'avenir de commettre pareille erreur.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un autre miracle a été rapporté. Un jour, un brahmana en visite chez Lui prépara son repas et récita une prière tout en méditant sur Krsna. Entre-temps, le jeune garçon s'avança et se mit à manger le riz que le brahmana avait fait cuire. Consterné, ce dernier cuisina de nouveau à la requête de Jagan-natha Misra. Mais l'enfant mangea une fois de plus la nourriture pendant que le brahmana l'offrait à Krsna en méditant sur Lui. On parvint alors à convaincre le brahmana de recommencer une troisième fois. Cette fois, toute la maisonnée s'était endormie, et l'enfant Se montra au brahmana dans Sa forme de Krsna pour le bénir, sur quoi le brahmana fut transporté d'extase à la vue de l'objet de son adoration. On raconte aussi que deux voleurs enlevèrent l'enfant afin de s'emparer des joyaux qui paraient Son corps, et que, chemin faisant, ils Lui offrirent des sucreries. L'enfant fit toutefois jouer Sa puissance d'illusion pour les dérouter, tant et si bien que les voleurs se retrouvèrent bientôt devant la maison de Son père. Craignant d'être démasqués, les malfaiteurs abandonnèrent l'enfant et s'enfuirent à toutes jambes.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un jour d'Ekãdasi, nouveau miracle: l'enfant demande et obtient d'Hiranya et Jagadisa toutes les offrandes qu'ils ont recueillies pour adorer Krsna en ce jour de jeûne. A l'âge de quatre ans, assis sur des chaudrons mis aux ordures aussi impurs par Sa mère, Il lui explique qu'il ne saurait être question de pureté ou d'impureté en ce qui concerne des chaudrons jetés après avoir servi pour la cuisine. Toutes ces anecdotes se rapportent à la tendre enfance du Seigneur, jusqu'à Sa cinquième année."

Source :
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 6b8n
on clique sur le livre

Zhangweijian et cchasson aiment ce message

Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMar 16 Jan - 6:19

"À huit ans, Il est admis au tola (école) de Gangadãsa Pandita à Ganga-nagara, près du village de Mayapur. En l'espace de deux ans, Il devient versé en grammaire et en rhétorique sanskrite. Ses lectures revêtent ensuite le caractère d'études personnelles sous Son propre toit, où Il découvre plusieurs livres importants appartenant à Son père, lui-même un érudit. Il appert qu'il a lu la smrti et le Nyaya par Lui-même, rivalisant ainsi avec Ses amis qui étudiaient sous la tutelle du célèbre Pandita Raghunatha Siromani.

À peine âgé de dix ans, Caitanya était déjà passablement versé en gram-maire, en rhétorique, en smrti et en Nyãya. Puis, Visvarúpa - Son frère ainé - quitte la maison pour embrasser l'asrama (condition ou état) du sannyãsi (ascétisme). Malgré Son jeune âge, Caitanya console Ses parents en leur disant qu'Il les servira dans le but de plaire à Dieu. Peu après, Son père quitte ce monde, et Sa mère, désormais veuve et fort affligée, trouve réconfort auprès de Caitanya, toujours aussi heureux que satisfait.

C'est à l'âge de quatorze ou quinze ans que Mahäprabhu épouse Laksmi-devi, la fille de Vallabhacarya, également originaire de Nadia. On Le considère alors comme l'un des plus éminents érudits de Nadia, qui est à l'époque le siège par excellence de la philosophie du Nyãya et de l'érudition sans-krite. Sans même parler des smarta panditas, tous les naiyayikas craignent à cette époque d'être confrontés à Lui dans un débat littéraire. Désormais chef de famille, Il Se rend au Bengale oriental - plus précisément sur les rives de la Padma - pour y mettre Son savoir à profit et amasser une somme rondelette.

Vers cette époque, Il commence à enseigner le vaisnavisme de façon inter-mittente. Après en avoir inculqué les principes à Tapana Misra, Il le prie d'aller s'installer à Bénarès. Durant Son séjour au Bengale, Son épouse - Laksmi-devi - quitte ce monde des suites de la morsure d'un serpent. À Son retour, Il trouve Sa mère en larmes et la console en l'instruisant sur l'incertitude de l'existence humaine. À sa requête, Il épouse ensuite Visnupriya, la fille du Raja Pandita Sanâtana Misra, et Ses camarades se joignent à Lui lors de Son retour de voyage (pravasa). Telle était Sa renommée, qu'on Le considérait désormais comme le plus grand pandita de Nadia. Kesava Misra, du Cachemire, s'était attribué le titre de Grand Dig-vijayi, et il se rendit à Nadia dans l'intention d'engager un débat avec les panditas de l'endroit. Redoutant le prétendu champion, les professeurs de l'école de Nadia quittèrent alors la ville sous prétexte qu'on les avait invités ailleurs. Kesava rencontra cependant Mahäprabhu au Barokona-ghãta de Mayapur, où il fut vaincu en moins de deux par le jeune homme. Mortifié, il se vit dans l'obligation de quitter les lieux, et Nimãi Pandita devint ainsi le plus éminent érudit de l'époque.



A seize ou dix-sept ans, Il Se rend à Gayã avec nombre de Ses élèves et y reçoir l'initiation spirielle d'Ivara Puri, un sariyast vainava disciple de Fiestre Madhavendra Puri. De retour à Nadia, Nimai Pandita Se fait prédicateur religieux, et Sa nature spirituelle se manifeste avec une telle force, qu'Advaica Prabhu, rivasa et d'autres encore, qui avaient déjà embrassé la foi vaignava avant l'avènement de Caitanya, sont éblouis par la transformation du
jeune homme. Il n'avait plus rien d'un naiyaika combatif, d'un smaria argumenteur ou d'un rhétoricien critique. Il S'extasiait au son du nom de Krsna et Se comportait tel un être divinement inspiré. Muräri Gupta rapporte même L'avoir vu révéler Ses pouvoirs divins dans la demeure de Srivasa Pandita, en présence de centaines de partisans, pour la plupart de doctes érudits.

C'est à cette époque qu'll inaugure une école nocturne de kirtana, dans l'enceinte de la résidence de Srivasa Pandita, avec Ses disciples les plus sincè-res. Il y enseigne, chante, danse et exprime une variété d'émotions spirituelles.

C'est alors que Nityananda Prabhu, qui prêchait le vaisnavisme et avait parcouru l'Inde en tous sens, Se joint à Lui. Pour tout dire, une foule de prédicateurs vaisnavas érudits de différentes régions du Bengale, tous d'une grande sincérité, viennent alors se joindre à Lui. Nadia devient ainsi le siège permanent d'une cohorte d'acãryas vaisnavas, ou saints maîtres, dont la mission consiste à spiritualiser l'humanité grâce à l'influence sans pareille de la foi d'émotionnelle vaisnava.

Le premier mandat confié par Sri Caitanya Mahaprabhu à Prabhu Nitya-nanda et à Haridãsa, Ses compagnons intimes, fut le suivant: « Mes amis, parcourez les rues, frappez à la porte de tous les habitants de la ville, et demandez-leur de chanter avec dévotion le nom de Hari. Puis, le soir venu, rapportez-Moi les résultats de votre prédication. » Les deux apôtres accédèrent à Sa requête, et ne tardèrent pas à rencontrer Jagãi et Mädhãi, deux coquins de la pire espèce qui les insultèrent en entendant le message de Mahaprabhu, mais qui n'en furent pas moins convertis en peu de temps grâce à l'influence de la bhakti inculquée par leur Seigneur. Abasourdis, les habitants de Nadia s'exclamèrent:
«Nimai Pandita est non seulement un génie sublime, mais certes aussi un missionnaire du Tout-Puissant.»

Jusqu'à Sa vingt-troisième année, Mahaprabhu enseigne Ses principes non pas qu'à Nadia, mais également dans chaque ville et village d'importance à proximité de Sa ville. Sous le toit de Ses partisans, Il fait des miracles, enseigne les principes ésotériques de la bhakti et chante en congrégation (sankirtana) avec d'autres bhaktas, ou dévots du Seigneur. Ses disciples de Nadia commencent alors à chanter le Saint Nom dans les rues et les bazars, ce qui fait sensation et suscite des réactions variées dans les diffe-rents cercles de la ville. Les baktas sont au comble du bonheur, mais non les smartas, des brahmanas de caste qui, jaloux du succès de Nimãi Pandita, se rendent auprès de Chand Cadi pour protester contre Lui et taxer Son attitude d'anti-hinduiste. Le cadi (gouverneur musulman) se rend alors à la demeure de Srivasa Pandita, y brise un mydanga (tambour employé pour le sankirtana) et déclare que si Nimãi Pandita ne cesse de promouvoir Sa religion peu ortho-doxe, il se verra contraint de les islamiser, Lui et Ses sympathisants.



Dès que Mahaprabhu est informé de l'incident, Il enjoint les habitants de la ville de se présenter, le soir venu, une torche à la main. Ils accèdent à Sa requête, et Nimãi organise alors un cortège qu'Il divise en quatorze groupes de sankirtana dont Il prend la tête. Arrivé à la résidence du gouverneur, Il S'entretient longuement avec lui et imprègne finalement son cœur de Son influence vaisnava en le touchant. Le cadi fond aussitôt en larmes et reconnaît avoir ressenti un profond sentiment spirituel qui a dissipé ses doutes et fait naître en lui une extase religieuse des plus sublimes. Le cadi se joint alors au mouvement de sankirtana, et tous s'émerveillent de la puissance spirituelle du Seigneur. Des centaines et des centaines d'hérétiques se rallient d'ailleurs à la cause de Visvambhara à la suite de cette affaire.

Peu après, jaloux et de vile mentalité, certains brahmanas originaires de Kulia cherchent querelle à Mahäprabhu et forment un parti antagoniste. D'un cœur tendre à souhait, mais non moins ferme dans Ses principes, Nimãi Pan-dita déclare alors que la partisannerie et le sectarisme incarnent les pires ennemis du progrès, et que tant qu'Il habitera Nadia, au sein d'une famille donnée, Sa mission ne pourra être entièrement couronnée de succès. Aussi décide-t-Il de Se faire citoyen du monde en tranchant tout lien qui Le rattache à une famille, à une caste ou à une confession particulière; armé de cette résolu-tion, Il Se rend à Katva et embrasse, à l'âge de vingt-quatre ans, le sannyãsa sous l'égide de Kesava Bhãrati, qui est originaire de cette ville. Sa mère et Son épouse pleurent amèrement d'être ainsi séparées de Lui, mais bien que notre héros ait le cœur tendre, Il reste ferme dans Ses principes. Il quitte donc l'univers restreint de Son foyer pour l'infini monde spirituel de Krsna et l'humanité entière. Après S'être fait sannyäsi, Il est amené à Se rendre chez Advaita Prabhu, à Santipura. Advaita s'arrange pour inviter tous Ses amis et admirateurs de Nadia, et conduit Sacidevi auprès de son Fils. En L'apercevant dans la tenue du sannyasi, joie et peine envahissent simultanément son cœur. En tant que sannyasi, Krsna Caitanya ne portait qu'un kaupina (pagne) et un bahir-vasa (vêtement extérieur). La tête rasée, Il tenait dans Ses mains un danda (bâton) et un kamandalu (pot à eau d'ermite).


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Tombant aux pieds de Sa mère bien-aimée, son Divin Fils lui dit : « Mère! Ce corps t'appartient et Je dois t'obéir. Permets-Moi d'aller à Vịndãvana afin de poursuivre Ma quête spirituelle. » Après avoir consulté Advaita Prabhu, entre autres, la mère prie son Fils d'établir Sa résidence à Puri, cité du Seigneur Jagannatha, afin qu'elle puisse avoir de temps à autre des nouvelles de Lui. Mahaprabhu accède à sa requête et, quelques jours plus tard, quitte Santi-pura pour l'Orissa.

Ses biographes ont décrit de façon très détaillée le voyage de Krsna Caita-nya (nom qu'll reçut après avoir adopté le sannyasa) depuis Sãntipura jusqu'à Puri. Longeant les rives de la Bhagirathi jusqu'à Chatrabhoga - aujourd'hui situé à Thana Machurapura, Diamond Harbour, Parganas-. Il voyage ensuite par bateau jusqu'à Prayaga-ghata, dans le district de Midnapura. Puis Il traverse à pied Balasore et Cuttack en route vers Puri, et visite en chemin le temple de Bhúvanesvara. À Son arrivée à Puri, Il admire Jagannatha dans le temple et loge chez. Sarvabhauma Bhattacarya, à la requête de celui-ci. Grand pandita de l'époque dont les lectures sont sans limite et meilleur naiyayika de son temps, Sarvabhauma est reconnu comme le plus grand mai-tre de la philosophie védantiste de l'école de Sankaracarya; il est né à Nadia (Vidyanagara), où il a enseigné dans son fola la philosophie du Nyãya à d'innombrables élèves. Peu avant la naissance de Nimãi Pandita, il déménage à Puri. Son beau-frère, Gopinatha Misra, lui présente le nouveau sannyasi. Fasciné par Sa grande beauté, Sarvabhauma craint que le jeune renonçant ne puisse que difficilement honorer Ses vœux toute Sa vie durant. Gopinatha, qui connaît Mahaprabhu depuis Nadia et Le vénère hautement, affirme cependant que le sannyäsi n'appartient pas au commun des mortels. Survient alors un échange passionné entre Gopinatha et Sarvabhauma, après quoi ce dernier prie Mahaprabhu de bien vouloir entendre sa récitation du Vedanta-sútra, ce qu'Il accepte tacitement. Sept jours durant, Caitanya écoute en silence l'exposé solennel du docte maitre, qui finit par s'exclamer: «Krsna Caitanya! Il me semble que Vous n'entendez rien au Vedanta, car Vous gardez le silence malgré mon exposé et mes explications. » Caitanya répond qu'Il comprend fort bien les sútras, mais qu'll ne saisit guère à quoi riment les commentaires de Sankaracarya.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Abasourdi, Särvabhauma Lui demande : «Comment se peut-il que Vous saisissiez le sens des sútras, mais non les commentaires qui les élucident? Quoi qu'il en soit, s'il est vrai que Vous comprenez les sútras, donnez-m'en donc Votre interprétation!» Sur ce, Mahaprabhu explique tous les sútras à Sa manière, sans reprendre les commentaires panthéistes de Sankara. Grâce à son intelligence pénétrante, Särvabhauma perçoit la vérité, la beauté et l'harmonie des arguments et explications de Caitanya; il doit admettre que c'est la première fois qu'on lui explique de façon si simple les Brahma-sútras. Il reconnait également que les commentaires de Sankara n'ont jamais offert d'explications aussi naturelles des Vedanta-sútras que celles de Mahäprabhu. Aussi s'aban-donne-t-il à Lui et devient-il Son disciple et défenseur. En l'espace de quelques jours, Sárvabhauma se métamorphose en l'un des meilleurs vaisnavas de son temps. Quand la nouvelle se répand, tout l'Orissa chante les gloires de Krsna Caitanya, et plusicurs centaines de personnes viennent à Lui pour devenir Ses disciples. Mahäprabhu songe ensuite à visiter le sud de l'Inde, accompagné d'un brahmana nommé Krsnadãsa."


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Source :
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 6b8n
on clique sur le livre

Zhangweijian et cchasson aiment ce message

Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMar 16 Jan - 7:12

Ses biographes nous ont laissé une description très détaillée de ce voyage.
"Se rendant d'abord à Kürmaksetra, Il y accomplit un miracle en guérissant un lépreux, Vasudeva. Il rencontre ensuite Ramãnanda Rãya, alors gouverneur de Vidyanagara, sur les berges de la Godavari; un entretien philosophique sur le thème de la prema-bhakti - la dévotion empreinte d'amour - s'ensuit. Il réalise un second miracle en faisant immédiatement disparaître, dès qu'Il les touche, les sept talas (variété de palmier) transpercés par la flèche de Rama-candra - le fils de Dasaratha - flèche qui mit aussi fin aux jours du grand Raja Bali. Mahaprabhu preche le vaisnavisme et le nama-sankirtana, le chant des Saints Noms du Divin, durant tout le voyage. Parvenu à Rangaksetra, Il passe les quatre mois de la saison des pluies sous le toit de Venkata Bhatta, dont Il convertit toute la famille vaisnava - dans la lignée de Ramanuja - à la krsna-bhakri. Gopala, le fils de dix ans de Venkata, partira plus tard pour Vindavana, où il deviendra l'un des six Gosvamis, ou prophètes serviteurs de Sri Krsna Caitanya. Ayant appris le sanskrit auprès de son oncle Prabodha-nanda Sarasvati, Gopala écrira de nombreux ouvrages sur le vaisnavisme. Caita-nya visite plusieurs sites du sud de l'Inde; poussant jusqu'au cap Comorin, Il retournera à Puri deux ans plus tard, en passant par Pandarapura sur les rives de la Bhima. Là, Il spiritualisera l'existence de Tukarama, lequel deviendra dès lors lui-même prédicateur religieux. Celui-ci reconnait ce fait dans ses abhargas, réunis en un volume par Satyendra Nath Tagore, fonctionnaire de Bombay. En cours de route, le Seigneur S'entretient également en plusieurs lieux avec des bouddhistes, des jaïns et des mayavadis, convertissant Ses détracteurs au vaisnavisme, à l'adoration d'un Dieu personnel.



A Son retour à Puri, le roi Prataparudra-deva et plusieurs doctes bräh-manas se rallient sous la bannière de Caitanya Mahäprabhu, alors âgé de vingt-sept ans. Dans Sa vingt-huitième année, le Seigneur visite le Bengale, S'enfonçant jusqu'à Gauda, dans le district de Malda, où Il rencontre Rúpa et Sanatana, deux éminents personnages. Bien qu'issus de la lignée brahmanique de Karnataka, les deux frères s'étaient pratiquement islamisés de par leur contact constant avec Hussain Shah, alors empereur de Gauda. Celui-ci les avait d'ailleurs rebaprisés Dabir Khas et Sakara Mallik; il les appréciait hautement parce qu'ils connaissaient le perse, l'arabe et le sanskrit, en plus de servir loyalement l'État. Nos deux gentlemen, incapables de revenir à l'hinduisme, implorent par courrier l'aide spirituelle de Mahäprabhu durant Son séjour à Puri. Mahäprabhu leur répond qu'll viendra les soustraire à leurs périls spiri-cuels. Maintenant qu'Il Se trouve à Gauda, les deux frères se présentent devant Lui et réitèrent leur prière de longue date. Mahäprabhu les enjoint de se rendre à Vrndãvana, où Il les retrouvera.



Caitanya retourne donc à Puri par Santipura et y rencontre à nouveau Sa chère mère. Après un court séjour à Puri, Il part pour Vindavana, accompagné cette fois de Balabhadra Bhatácarya. Il visite ainsi Vrndãvana, puis Prayaga (Allahabad), où Il convertit plusieurs musulmans au vaisnavisme à l'aide d'arguments puisés dans le Coran. Leurs descendants sont aujourd'hui connus du nom de vaisnavas pathanas. À Allahabad, Rúpa Gosvãmi rejoint Caitanya, qui l'instruit dans la spiritualité durant dix jours entiers avant de l'envoyer en mission à Vrndavana. Sa première mission consiste à rédiger des ouvrages théologiques expliquant de façon scientifique la bhakti et le prema, le pur service de dévotion et l'amour de Dieu. Seconde mission: redécouvrir les lieux où Sri Krsnacandra a manifesté - à la fin du Dvapara-yuga, l'Âge précédent - et pour le bien du monde pieux, Ses divertissements ou lilãs. Lorsque Rúpa Gosvămi quitte Allahabad pour Vrndãvana, Mahäprabhu descend vers Bénarès, où Il réside chez Candrasekhara et accepte Son bhiksa (repas) quotidien sous le toit de Tapana Misra. C'est là que Le rejoint Sanatana Gosvami, qui reçoit Son enseignement spirituel pendant deux mois.



De tous les biographes, c'est Krgnadasa Kaviraja qui nous a transmis le plus en détail l'enseignement de Caitanya à Rüpa et Sanâtana. Krsnadãsa n'étant pas Son contemporain, il a acquis toutes ses informations auprès des Gosvamis, disciples immédiats de Mahäprabhu. Jiva Gosvami, neveu de Rúpa et Sana-tana, nous a laissé son précieux ouvrage intitulé Sat-sandarbha, et a philoso phé sur les préceptes de son illustre leader, que nous avons recueillis et résumés à partir des ouvrages de ces nobles auteurs.



À Bénarès, Caitanya S'entretient avec les savants sannyäsis de la ville chez un brahmana du Maharastra, qui les avait tous invités. Il accomplir un miracle, fascinant ains tous les samyasis assembles la. S'ensuit alors un dialogue avec Prakasananda Sarasvati, leur leader le plus instruit. Après une courte controverse, ils s'en remettent à Mahäprabhu et reconnaissent avoir été fourvoyés par les commentaires de Sankracarya. Impossible, même pour les doctes érudits, de s'opposer longtemps au Seigneur, car quelque magie en Lui touche leur coeur, les faisant fondre en larmes pour leur plus grand bien spirituel. Les sannyãsis de Bénarès tombent bientôt aux pieds de Caitanya, implorant Sa grâce (krpa). Caitanya leur enseigne alors la pure bhakti et insuffle dans leur cœur un amour spirituel pour Krsna qui les incite à délaisser tout sectarisme. Après cette merveilleuse conversion, tous les habitants de Bénarès se font vaisnavas et célèbrent avec envergure le saikirtana avec leur nouveau Seigneur.

Après avoir dépêché Sanãtana à Vrndãvana, Mahaprabhu retourne à Puri en traversant la jungle avec Son compagnon, Balabhadra. Celui-ci nous informe que Caitanya réalisa alors de nombreux miracles. À titre d'exemple, Il faisait danser tigres et éléphants au son du nom de Krsna. Dès Sa trente et unième année, Mahäprabhu réside continuellement à Puri sous le toit de Kasi Misra. Puis, durant Sa quarante-huitième année, Il opère Sa Disparition lors d'un sankirtana dans le temple de Tota-Gopinatha. Ces dix-huit années sont marquées par une piété et un amour permanents. Il S'entoure alors de nombreux disciples - tous des vaisnavas du plus haut calibre - caractérisés par leur pureté et leur érudition suprêmes, leurs stricts principes religieux et leur amour spirituel pour Radha et Krsna.



Svarúpa Dāmodara - autrefois nommé Purusottama Acãrya quand Mahã-prabhu habitait Nadia - quitte Bénarès pour se joindre à Lui et devenir Son secrétaire. Aucune œuvre poétique ou philosophique ne peut être soumise à Mahaprabhu si Svarúpa n'en reconnait aussi bien la pureté que l'utilité. Rãya Ramananda est Son second confident. Lui et Svarúpa chantent des hymnes appropriés aux sentiments exprimés par le Seigneur sur quelque facette du culte. Paramananda Puri, lui, est Son ministre du culte. Ses biographes ont décrit des centaines d'anecdotes que nous ne jugeons pas nécessaire de relater ici. Mahäprabhu dort très peu. Chaque jour, chaque nuit, Ses émotions Le transportent toujours plus haut dans le firmament de la spiritualité, sous l'œil attentif de Ses admirateurs et disciples. Il fait acte d'adoration, communique avec Ses missionnaires à Vendavana et S'entretient avec les hommes de religion qui Lui rendent une première visite. Chantant et dansant sans Se soucier de Sa personne, Il S'abime souvent dans la béatitude. Tous ceux qui viennent à Lui Le voient comme l'infiniment fascinant Seigneur, apparu en ce bas monde pour le bien de l'humanité. Toujours affectueux envers Sa mère, Il lui envoie de temps à autre du mahã-prasáda, de la nourriture spirituelle, grâce à ceux qui vont à Nadia. De par Sa nature très avenante, Il incarne l'humilité même, et Son air adorable suscite la joie de tous ceux qui entrent en contact avec Lui. Il fait de Prabhu Nityänanda Son missionnaire responsable du Bengale et délè-gue six disciples - les Gosvãmis - à Vendavana pour qu'ils y prêchent l'amour."

Source :
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 6b8n
on clique sur le livre
Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMar 16 Jan - 10:48

Śrī Caitanya Mahāprabhu, l’avatār doré.



Le grand saint Śrī Caitanya Mahāprabhu vécut en Inde au seizième siècle. Les écritures védiques avaient prédit Son avènement et Ses activités. Ce fut la renaissance spirituelle basée sur le chant des saints noms de Dieu.

En 1975, Sa Divine Grace A. C. Bhaktivedānta Swāmī Prabhupāda, fit connaître en occident le Śrī Caitanya Caritāmṛita, biographie en 17 volumes, répartis en trois sections, appelées līlā ou divertissement.

Ādi-līlā : de 0 à 24 ans (04:57)
Naissance divine, enfance, miracles et guérisons, études, mariage, débats philosophiques, désobéissance civile face au  gouvernement musulman, début du mouvement du sańkīrtana.
Caitanya Mahāprabhu est l’avatāra, l’incarnation de Śrī Kṛṣṇa dans cet âge de Kali ou l’âge du matérialisme. Il est venu répandre le mouvement du sańkīrtana, distribuant le mahā-mantra, le grand chant de la délivrance.

Madhya-līlā : de 24 à 30 ans (12:55)
Śrī Caitanya Mahāprabhu devint un moine itinérant. Il voyagea jusqu’au sud de l’Inde, convertit au bhakti-yoga, des philosophes et des théologiens célèbres, comme les Śańkarites, bouddhistes et musulmans. Des milliers de personnes devinrent les disciples de Śrī Caitanya Mahāprabhu. Au festival du Ratha-yātrā de Jagannātha Purī, Il dansa en extase devant le char.

Antya-līlā : de 30 à 48 ans (25:16)
Śrī Caitanya vécut au Gundica temple à Jagannātha Purī. Ses transes d’extase spirituelle furent sans précédent dans toute l'histoire religieuse et littéraire du monde entier.
À cette époque Svarūpa Dāmodara Gosvāmī, prit des notes sur les divertissements de Śrī Caitanya. Plus tard, Kṛṣṇadāsa kavirāja Goswāmī (1496-1583) s’en servit pour rédiger le Śrī Caitanya Caritāmṛita.



Nitāi-Gaura-premānandī - hari-haribol !
Goûtez une félicité sans borne en servant Gaura-Nitāi
Chantez les Saints noms de Hari !

Zhangweijian aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMar 16 Jan - 11:04


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Śrī Caitanya Mahāprabhu, qualifié de « Sri Kṛṣṇa Caitanya », est à l'origine d'un culte dévotionnel intense caractérisé par des chants collectifs et rythmés au cours desquels sont scandés les noms de Kṛṣṇa dans le mahamantra « Hare Kṛṣṇa Hare Kṛṣṇa Kṛṣṇa Kṛṣṇa Hare Hare Hare Rāma Hare Rāma Rāma Rāma Hare Hare ».


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Śrī Caitanya Mahāprabhu rejette le système des castes héréditaires et révèle sa doctrine centrée sur la dévotion ou l'amour pour Kṛṣṇa. Cet amour s'exprime à travers le chant et la danse en congrégation, l'écoute et la lecture des textes sacrés, le service à la divinité, au maître spirituel et aux disciples. Le mouvement de Śrī Caitanya Mahāprabhu a fortement influencé la musique vaisnava du Bengale.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Zhangweijian aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
Zhangweijian

Zhangweijian


Messages : 104
Date d'inscription : 18/01/2020

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMar 23 Jan - 4:36

Instant Karma nous enseigne la vraie transmission de l'hindouisme. Je n'avais jamais rencontré un savoir si puissant. Je remercie beaucoup.
Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMar 30 Jan - 13:01

Bhagavan est Celui qui possède au maximum six qualités, à savoir :
(1) la pleine possession de tout pouvoir mystique, (la capacité de devenir plus petit que le plus petit) et de tous les autres ;
(2) force totale;
(3) renommée complète;
(4) beauté absolue ;
(5) connaissance complète ;
(6) renonciation complète.

Le Seigneur Suprême, qui jouit de ses passe-temps éternels (nityaIila) dans le monde transcendantal suprêmement pur de Goloka, assume toutes les variétés de formes. Il apparaît sous différentes manifestations millénaire après millénaire. Dans le Satya-yuga, Son teint est blanc ; dans Treta-yuga, II est rouge ; en Dvapara-yuga, noir ; et en Kali-yuga, doré. Ce même Seigneur, Sri Caitanya Mahaprabhu, qui est la force vive de la création, se manifeste sous la forme splendide d'un dévot. C'est Lui qui distribue la bhakti, caractérisée par suddha-prema ; II ne peut être connu que par la bhakti (la dévotion).

Quand quelqu'un voit le Seigneur Suprême, il devient plein de connaissance. Une telle âme instruite renonce par conséquent à i'attachement matériel, aux activités pieuses et impies ainsi qu'à son corps créé à partir de la nature matérielle. Devenant ainsi complètement libéré de la matière, il gagne son ami suprême (Iàvara). Cette âme suprême au teint doré et attrayant est le créateur de l'univers et le père du Seigneur Brahma. Ces grands dévots, qui contemplent directement le Seigneur Suprême, disent : « Par Sa miséricorde, je connais bien la plus ancienne Personne Suprême, le Seigneur Primitif. Il réside dans le ciel spirituel ciel au-delà du monde matériel, et son teint est plus éclatant que celui du soleil. L'âme ne peut être libérée de l'esclavage de la mort qu'en Le réalisant. En dehors de Lui, il n'y a pas d'autre chemin.

Sri Caitanya as pourchassé les âmes conditionnées déchues, qui sont toujours à la recherche de la fausse jouissance de l'illusion.  Il n'y a aucune restriction de temps ou de lieu en ce qui concerne ce méditer sur Caitanya. Il a vaincu la souffrance causée par les sens et par les attachements matériels, et il réalise le désir le plus cher du cœur. Le simple fait de méditer sur Lui donne le résultat d'un bain dans un fleuve sacré comme le Gange.
Revenir en haut Aller en bas
Suthikiati

Suthikiati


Messages : 88
Date d'inscription : 28/02/2020

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyLun 5 Fév - 9:18

Caitanya était un grand saint qui avait beaucoup de charisme, mais il y a des doutes quant à la fidélité de la transmission de son enseignement par ses successeurs. Dans le sud, il y a un maitre qui se réclame de Caitanya et qui pourtant n'est pas sectaire, il rend hommage à tous les saints fussent-ils des non-dualistes ou des mitigés.
Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMer 7 Fév - 12:33

Le Seigneur Chaitanya bat les bouddhistes



Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 U03f

Voici un passe-temps intéressant de Sri Chaitanya Mahaprabhu tiré du Chaitanya Charitamrita.
Il existe plusieurs sortes de philosophes. Certains sont des logiciens qui suivent Gautama ou Kanada. Certains suivent la philosophie Mimamsa de Jaimini. Certains suivent la philosophie Mayavada de Shankaracarya, et d’autres suivent la philosophie Sankhya de Kapila ou le système de yoga mystique de Patanjali. Certains suivent le smriti-shastra composé de vingt écritures religieuses, et d'autres suivent les Puranas et le tantra-shastra. Il existe ainsi de nombreux types différents de philosophes. Tous ces adeptes de diverses écritures étaient prêts à présenter les conclusions de leurs écritures respectives, mais Sri Chaitanya Mahaprabhu a brisé toutes leurs opinions et a établi son propre culte de la bhakti basé sur les Vedas, le Vedanta, le Brahma-sutra et la philosophie de acintya-bhedabheda-tattva. Sri Chaitanya Mahaprabhu a établi le culte de dévotion partout. Personne ne pouvait le vaincre.

Ayant ainsi été vaincus par le Seigneur Sri Chaitanya Mahaprabhu, tous ces philosophes et leurs disciples entrèrent dans son culte. De cette façon, le Seigneur Chaitanya fit de l’Inde du Sud un pays de Vaisnavas. Lorsque les non-croyants entendirent parler de l'érudition de Sri Chaitanya Mahaprabhu, ils vinrent à lui avec une grande fierté, emmenant avec eux leurs disciples. L’un d’eux était un chef du culte bouddhiste et un érudit très érudit. Pour établir les neuf conclusions philosophiques du bouddhisme, il se présenta devant le Seigneur et commença à parler. Bien que les bouddhistes ne soient pas aptes à discuter et ne devraient pas être vus par les Vaisnavas, Chaitanya Mahaprabhu leur a parlé simplement pour diminuer leur fausse fierté. Les écritures du culte bouddhiste sont principalement basées sur l’argumentation et la logique et contiennent neuf principes principaux. Parce que Sri Chaitanya Mahaprabhu les a vaincus dans leur argumentation, ils n'ont pas pu établir leur culte. Le professeur du culte bouddhiste a énoncé les neuf principes, mais Sri Chaitanya Mahaprabhu les a brisés en morceaux avec sa forte logique.

Tous les spéculateurs mentaux et les érudits ont été vaincus par Sri Chaitanya Mahaprabhu, et lorsque les gens ont commencé à rire, les philosophes bouddhistes ont ressenti à la fois de la honte et de la peur. Les bouddhistes pouvaient comprendre que le Seigneur Sri Chaitanya Mahaprabhu était un Vaisnava et ils rentrèrent chez eux très mécontents. Mais plus tard, ils commencèrent à comploter contre le Seigneur.
Après avoir élaboré leur complot, les bouddhistes apportèrent une assiette de nourriture intouchable devant le Seigneur Sri Chaitanya Mahaprabhu et l'appelèrent maha-prasada. Lorsque la nourriture contaminée fut offerte à Sri Chaitanya Mahaprabhu, un très gros oiseau apparut sur place, ramassa l'assiette dans son bec et s'envola. En effet, la nourriture intouchable tomba sur les bouddhistes, et le grand oiseau laissa tomber l'assiette sur la tête du maître bouddhiste en chef. Quand il lui tomba sur la tête, il fit un grand bruit. La plaque était en métal et lorsque son bord a heurté la tête du professeur, il l'a coupé et le professeur est immédiatement tombé au sol, inconscient.

Lorsque le professeur tomba inconscient, ses disciples bouddhistes crièrent à haute voix et coururent vers les pieds pareils-au-lotus de Sri Chaitanya Mahaprabhu pour se réfugier. Ils ont tous prié le Seigneur Sri Chaitanya Mahaprabhu, s'adressant à Lui comme à Dieu, la Personne Suprême Lui-même, et lui disant : « Monsieur, veuillez excuser notre offense. S’il vous plaît, ayez pitié de nous et ramenez notre maître spirituel à la vie. Le Seigneur répondit alors aux disciples bouddhistes : « Vous devriez tous chanter très fort les noms de Krishna et Hari près de l’oreille de votre maître spirituel. « Par cette méthode, votre maître spirituel retrouvera sa conscience.»

Suivant les conseils de Sri Chaitanya Mahaprabhu, tous les disciples bouddhistes ont commencé à chanter en congrégation le saint nom de Krishna. Lorsque tous les disciples ont chanté les saints noms Krishna, Rama et Hari, le professeur bouddhiste a repris conscience et a immédiatement commencé à chanter le saint nom du Seigneur Hari. Lorsque le maître spirituel des bouddhistes commença à chanter le saint nom de Krishna et se soumit au Seigneur Sri Chaitanya Mahaprabhu, toutes les personnes rassemblées là furent étonnées.

Sri Chaitanya Mahaprabhu, le fils de Sachidevi, disparut alors soudainement et avec humour de la vue de tous, et il était impossible à quiconque de le retrouver.
Fin de l'histoire.[/size]
Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyMer 7 Fév - 12:40

Après la conversion des sannyāsīs māyāvādī au chemin de Caitanya Mahāprabhu, de nombreux érudits et curieux ont rendu visite au Seigneur à Bénarès. Comme il n'était pas possible pour tout le monde de voir Caitanya Mahaprabhu à sa résidence, les gens faisaient la queue pour le voir alors qu'il passait en route vers les temples de Viśvanātha et de Bindu Mādhava. Un jour, alors que le Seigneur visitait le temple de Bindu Mādhava avec ses associés – Candraśekhara, Paramānanda, Tapana Miśra, Sanātana Gosvāmī et d’autres – Il chanta :

haraye namaḥ kṛṣṇa yādavāya namaḥ
gopāla govinda rāma śrī-madhusūdana


Lorsque le Seigneur chantait ainsi, en chantant et en dansant, des milliers de personnes se rassemblaient autour de Lui, et lorsque le Seigneur chantait, elles rugissaient. La vibration était si tumultueuse que Prakāśānanda Sarasvatī, qui était assis à proximité, rejoignit immédiatement la foule avec ses disciples. Dès qu'il vit le magnifique corps du Seigneur Caitanya et vit comment il dansait avec ses associés, Prakāśānanda Sarasvatī le rejoignit et commença à chanter : « Hari ! Hari ! » Tous les habitants de Bénarès furent émerveillés en voyant la danse extatique du Seigneur Caitanya. Mais le Seigneur Caitanya arrêta Son extase continue et arrêta de danser lorsqu'Il vit les sannyāsīs Māyāvādī. Dès que le Seigneur cessa de chanter et de danser, Prakāśānanda Sarasvatī tomba à ses pieds. Essayant de l'arrêter, le Seigneur Caitanya dit : « Oh, tu es le maître spirituel du monde entier, jagad-guru, et je ne suis même pas l'égal de tes disciples. Vous ne devez donc pas adorer un inférieur comme Moi, car en réalité Je ne suis même pas égal au disciple de votre disciple. Vous êtes exactement comme le Brahman Suprême, et si je vous permets de tomber à mes pieds, je commettrai une très grande offense. Bien que vous n’ayez aucune vision de la dualité, vous ne devriez pas faire cela dans le but d’enseigner au peuple en général.

"Auparavant, j'ai dit du mal de Toi à plusieurs reprises", répondit Prakāśānanda Sarasvatī. «Maintenant, afin de me libérer des conséquences de mon offense, je me jette à tes pieds.» Il a ensuite cité un verset de la littérature védique qui déclare que même une âme libérée deviendra à nouveau victime d'une contamination matérielle si elle commet une offense contre le Seigneur Suprême. Prakāśānanda Sarasvatī a ensuite cité un verset du Śrīmad-Bhāgavatam (10.34.9) concernant l'attaque de Nanda Maharaja par un serpent qui avait auparavant été un Vidyādhara vénéré. Lorsque le serpent fut touché par les pieds pareils-au-lotus de Krishna, il retrouva son corps antérieur et fut libéré des réactions de ses activités pécheresses.

Lorsque le Seigneur Caitanya s’entendit ainsi assimilé à Kṛṣṇa, Il protesta doucement. Il voulait avertir les gens en général de ne pas assimiler le Seigneur Suprême à une quelconque entité vivante. Bien qu’Il soit Lui-même le Seigneur Suprême, Il a protesté contre cette comparaison afin de nous enseigner. C’est pourquoi Il dit que c’est la plus grande offense d’assimiler quelqu’un au Seigneur Suprême Kṛṣṇa. Le Seigneur Caitanya a toujours soutenu que Visnu, la Personne Suprême, est infini et que les entités vivantes, aussi grandes soient-elles, ne sont qu'infinitésimales. A ce propos, Il cita un verset du Padma Purāṇa qui se trouve dans le tantra Vaiṣṇava (Hari-bhakti-vilāsa 1.73) : « Une personne qui assimile le Seigneur Suprême au plus grand des demi-dieux, comme Brahmā et Śiva, doit être considéré comme l’athée numéro un.

« Je peux comprendre que Tu es Dieu, la Personne Suprême, Kṛṣṇa », poursuivit Prakāśānanda Sarasvatī, « et même si Tu Te présente comme un dévot, Tu es toujours vénérable parce que Tu es plus grand que nous tous en termes d’éducation et de réalisation. C'est pourquoi, en te blasphémant, nous avons commis la plus grande offense. Veuillez nous excuser."

La façon dont un dévot devient le plus grand de tous les transcendantalistes est expliquée dans le Srimad-Bhagavatam (6.14.5) :

muktānām api siddhānāṁ
nārāyaṇa-parāyaṇaḥ
su-durlabhaḥ praśāntātmā
koṭiṣv api mahamune

« Il existe de nombreuses âmes libérées et perfectionnées, mais parmi toutes, celui qui est un dévot de Dieu, la Personne Suprême, est le meilleur. Un tel dévot du Seigneur Suprême est toujours calme et tranquille, et sa perfection est très rarement vue, même parmi des millions de personnes. Prakāśānanda a ensuite cité un autre verset du Śrīmad-Bhāgavatam (10.4.46), dans lequel il est déclaré que la durée de la vie, la prospérité, la renommée, la religion et la bénédiction des autorités supérieures sont toutes perdues lorsqu'on offense un dévot. Enfin, Prakāśānanda a cité le Srimad-Bhāgavatam 7.5.32, qui dit que, bien que tous les doutes de l'âme conditionnée disparaissent au contact des pieds pareils-au-lotus de Dieu, la Personne Suprême, on ne peut toucher Ses pieds pareils-au-lotus à moins de recevoir la bénédiction de la poussière. des pieds pareils-au-lotus du pur dévot du Seigneur. En d’autres termes, on ne peut devenir un pur dévot de Dieu, la Personne Suprême, à moins d’être favorisé par un autre pur dévot du Seigneur.

"Maintenant, je prends refuge sous Tes pieds pareils-au-lotus", a déclaré Prakāśānanda Sarasvatī, "car je veux être élevé au rang de dévot du Seigneur Suprême."

Après avoir parlé de cette manière, Prakāśānanda Sarasvatī et Lord Caitanya s'assirent ensemble. "Tout ce que Vous avez dit concernant les divergences dans la philosophie Mayavada est également connu de nous", a déclaré Prakāśānanda. « En effet, nous savons que tous les commentaires des philosophes māyāvādī sur les écritures védiques sont erronés, en particulier ceux de Śaṅkarācārya. Les interprétations du Vedanta-sūtra par Śaṅkarācārya sont toutes le fruit de son imagination. Vous n’avez pas expliqué les aphorismes du Vedānta-sūtra et les versets des Upaniṣads selon Votre imagination mais vous les avez présentés tels qu’ils sont. Nous sommes donc tous heureux d'avoir entendu Votre explication. De telles explications du Vedanta-sūtra et des Upanishads ne peuvent être données que par Dieu, la Personne Suprême. Puisque Tu as toutes les puissances du Seigneur Suprême, s’il te plaît, explique plus en détail le Vedanta-sūtra afin que j’en bénéficie.

Le Seigneur Caitanya a protesté contre le fait d'être appelé le Seigneur Suprême : « Mon cher monsieur, je suis une entité vivante ordinaire. Je ne peux pas connaître la véritable signification du Vedānta-sūtra, mais Vyāsadeva, qui est une incarnation de Nārāyaṇa, connaît sa véritable signification. Aucune entité vivante ordinaire ne peut interpréter le Vedanta-sūtra selon ses conceptions mondaines. Afin de réprimer les commentaires sur le Vedanta-sūtra par des personnes sans scrupules, l'auteur lui-même, Vyāsadeva, a déjà commenté le Vedanta-sūtra en écrivant le Śrīmad-Bhāgavatam. En d’autres termes, la meilleure explication d’un livre est écrite par l’auteur lui-même. Personne ne peut comprendre l’esprit de l’auteur à moins que l’auteur lui-même ne révèle le sens de ses mots. Le Vedānta-sūtra doit donc être compris à travers le Śrīmad-Bhāgavatam, le commentaire écrit par l'auteur du Vedānta-sūtra.

Praṇava, ou oṁ-kāra, est la substance divine de tous les Vedas. Oṁ-kāra est expliqué plus en détail dans le mantra Gāyatri, exactement comme il est expliqué dans le Śrīmad-Bhāgavatam. Dans le Bhāgavatam, il y a quatre versets écrits à ce sujet, et ceux-ci furent expliqués à Brahmā par le Seigneur Kṛṣṇa Lui-même. À son tour, Brahma les expliqua à Nārada, et Nārada les expliqua à Vyāsadeva. De cette manière, la portée des versets du Srimad-Bhagavatam s'est transmise à travers la succession des disciples. Ce n’est pas que n’importe qui puisse faire son propre commentaire stupide sur le Vedanta-sūtra et induire ses lecteurs en erreur. Quiconque veut comprendre le Vedanta-sūtra doit lire attentivement le Śrīmad-Bhāgavatam. Sous les instructions de Nārada Muni, Vyāsadeva a compilé le Śrīmad-Bhāgavatam dans le but d'expliquer les aphorismes du Vedānta-sūtra. En écrivant le Śrīmad-Bhāgavatam, Vyāsadeva a rassemblé toute l’essence des Upaniṣads, dont le contenu a également été expliqué dans le Vedānta-sūtra. Le Śrīmad-Bhāgavatam est donc l'essence de toute connaissance védique. Ce qui est énoncé dans les Upanishads et reformulé dans le Vedanta-sūtra est très bien expliqué dans le Śrīmad-Bhāgavatam.

Il y a un verset dans l’Īśopaniṣad semblable à celui trouvé dans le Śrīmad-Bhāgavatam (8.1.10), qui déclare que tout ce que l’on voit dans la manifestation cosmique n’est que l’énergie du Seigneur Suprême et n’est pas différent de Lui. Par conséquent, Il est le contrôleur, l’ami et le gardien de tous les êtres vivants. Nous devrions vivre par la miséricorde de Dieu et prendre uniquement les choses qui nous sont attribuées en fonction de notre condition de vie particulière. De cette façon, en n’empiétant pas sur la propriété d’autrui, on peut profiter de la vie.

En d’autres termes, le sens des Upanisads, du Vedanta-sūtra et du Śrīmad-Bhāgavatam est un seul et même sens. Si l’on étudie attentivement le Śrīmad-Bhāgavatam, on constatera que toutes les Upaniṣads et le Vedānta-sūtra y sont joliment expliqués. Le Srimad-Bhagavatam nous enseigne trois sujets : comment rétablir notre relation éternelle avec le Seigneur Suprême, comment agir dans cette relation et, enfin, comment en tirer le plus grand bénéfice.

Les quatre versets du Śrīmad-Bhāgavatam commençant par aham evāsam evāgre (2.9.33-36) constituent l’essentiel de tout le Bhagavatam. Celles-ci sont joliment résumées par le Seigneur Caitanya comme suit : « Je [Kṛṣṇa] suis le centre suprême des relations de toutes les entités vivantes, et ma connaissance de Moi est la connaissance suprême. Le processus par lequel une entité vivante peut M'atteindre s'appelle abhidheya. Grâce à elle, on peut atteindre la plus haute perfection de la vie, l’amour de Dieu. Quand on atteint l’amour de Dieu, sa vie devient parfaite. L'explication de ces quatre versets est donnée dans le Śrīmad-Bhāgavatam, et le Seigneur Caitanya a donné une brève description des principes de ces versets. Il a dit que par la spéculation mentale ou l'éducation académique, personne ne peut comprendre la position constitutionnelle du Seigneur Suprême – comment Il se situe, Ses qualités transcendantales, Ses activités transcendantales et Ses six opulences. Celles-ci ne peuvent être comprises que par la miséricorde du Seigneur. Comme le dit la Bhagavad-gita, celui qui a la chance de recevoir la faveur du Seigneur peut comprendre toutes ces explications par la miséricorde du Seigneur.

Le Seigneur existait avant la création matérielle ; c'est pourquoi les ingrédients matériels, la nature et les êtres vivants émanent tous de Lui, et après dissolution, ils reposent en Lui. Lorsque la création est manifestée, elle est maintenue par Lui ; en effet, quelle que soit la manifestation que nous voyons, elle n’est qu’une transformation de Son énergie externe. Lorsque le Seigneur Suprême retire Son énergie extérieure, tout entre en Lui. Dans le premier des quatre versets, le mot aham est prononcé trois fois pour souligner que Dieu, la Personne Suprême, est rempli de toutes les opulences. Aham est mentionné trois fois juste pour châtier celui qui ne peut pas comprendre ou croire en la nature et la forme transcendantales du Seigneur Suprême.

Le Seigneur possède Son énergie interne, Ses énergies externes, marginales et relatives, ainsi que la manifestation du monde cosmique et des êtres vivants. L'énergie externe se manifeste par les modes qualitatifs (gunas) de la nature matérielle. Celui qui peut comprendre la nature de l'entité vivante dans le monde spirituel peut réellement comprendre le vedyam, ou la connaissance parfaite. On ne peut pas comprendre le Seigneur Suprême simplement en voyant l’énergie matérielle et l’âme conditionnée, mais quand on est en parfaite connaissance, on est libéré de l’influence de l’énergie extérieure. La lune reflète la lumière du soleil et sans le soleil, la lune ne peut rien éclairer. De même, cette manifestation cosmique matérielle n’est que le reflet du monde spirituel. Lorsqu’on est réellement libéré du charme de l’énergie extérieure, on peut comprendre la nature constitutionnelle du Seigneur Suprême. Le service de dévotion envers le Seigneur est le seul moyen de l'atteindre, et ce service de dévotion peut être accepté par chacun et par n'importe qui, dans n'importe quel pays et en toutes circonstances. Le service de dévotion est au-dessus des quatre principes de la religion, culminant dans la libération. En fait, même les processus préliminaires du service de dévotion sont transcendants à la libération, le sujet le plus élevé de la religion ordinaire.

Par conséquent, quels que soient sa caste, sa croyance, sa couleur, son pays, etc., on devrait s’adresser à un véritable maître spirituel et entendre de lui tout ce qui concerne le service de dévotion. Le véritable but de la vie est de raviver notre amour endormi pour Dieu. En fait, c’est notre ultime nécessité. Comment cet amour de Dieu peut être atteint est expliqué dans le Srimad-Bhagavatam. Il existe des connaissances théoriques et des connaissances spécifiques ou réalisées, et la connaissance parfaite réalisée est atteinte lorsque l'on réalise les enseignements reçus du maître spirituel.



Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Iznt
Revenir en haut Aller en bas
केरल

केरल


Messages : 118
Date d'inscription : 29/02/2020
Localisation : পাটনা

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyJeu 8 Fév - 7:49

Le mot caitanya signifie « force vivante », carita signifie « caractère » et amṛta signifie « immortel ». En tant qu'entités vivantes, nous pouvons nous déplacer, mais une table ne le peut pas car elle ne possède pas de force vitale. Le mouvement et l'activité peuvent être considérés comme des signes ou des symptômes de la force vivante. Bien que la force vivante soit présente dans la condition matérielle, cette condition n’est pas amṛta, immortelle.

Les mots caitanya-caritāmṛta peuvent donc être traduits par « le caractère de la force vivante dans l’immortalité ». Nous possédons la force vitale, nous accomplissons des activités et nous sommes immortels de par notre nature et notre constitution, mais la condition matérielle dans laquelle nous avons été placés ne permet pas de manifester notre immortalité. Il est déclaré dans la Kaṭha Upaniṣad que l’éternité et la force vivante appartiennent à la fois à nous-mêmes et à Dieu. Bien que cela soit vrai dans la mesure où Dieu et nous-mêmes sommes immortels, il y a une différence.

En tant qu’entités vivantes, nous effectuons de nombreuses activités, mais nous avons tendance à tomber dans la nature matérielle. Dieu n’a pas une telle tendance. Étant tout-puissant, Il ne se soumet jamais au contrôle de la nature matérielle. En effet, la nature matérielle n’est qu’une manifestation de ses énergies inconcevables.

Une analogie nous aidera à comprendre la distinction entre nous et Dieu. Depuis le sol, nous ne voyons peut-être que des nuages ​​dans le ciel, mais si nous volons au-dessus des nuages, nous pouvons voir le soleil briller. Le Seigneur Suprême n’est pas sujet à tomber dans l’illusion , pas plus que le soleil n’est sujet à tomber sous les nuages. Les philosophes impersonnalistes soutiennent que l'entité vivante et Dieu lui-même sont sous le contrôle de māyā lorsqu'ils entrent dans ce monde matériel.

Le Seigneur Caitanya Mahaprabhu ne devrait donc pas être considéré comme l'un des nôtres. Il est Kṛṣṇa Lui-même, l’entité vivante suprême, et en tant que tel, Il ne passe jamais sous le nuage de māyā. Krishna, Ses expansions et même Ses dévots supérieurs ne tombent jamais dans les griffes de l'illusion. Le Seigneur Caitanya est venu sur terre simplement pour prêcher Kṛṣṇa-bhakti, l'amour de Kṛṣṇa.

En d’autres termes, Il est le Seigneur Kṛṣṇa Lui-même, enseignant aux entités vivantes la bonne manière de s’approcher de Kṛṣṇa. « Reste simplement dans mes griffes et je te donnerai un coup de pied. C’est un fait que nous recevons constamment des coups de pied de la part de Maya, tout comme l’âne d’un homme reçoit un coup de pied au visage de l’ânesse lorsqu’il vient pour avoir des relations sexuelles. Nous devrions apprendre en observant ces astuces de la nature.

Māyā a de nombreuses façons de nous piéger, et son entrave la plus solide est la femelle. Bien entendu, en réalité, nous ne sommes ni un homme ni une femme, car ces désignations se réfèrent uniquement à l'habillement extérieur, au corps. En réalité, nous sommes tous des serviteurs de Krishna. Le sexe sans restriction nous met entièrement dans les griffes de l’illusion.

Le Seigneur Caitanya Mahaprabhu a officiellement renoncé à cette illusion à l'âge de vingt-quatre ans, bien que sa femme ait seize ans et sa mère soixante-dix ans et qu'il soit le seul homme de la famille. Si nous souhaitons devenir pleinement conscients de Krishna, nous devons abandonner les chaînes de Maya. Ou bien, si nous restons avec Maya, nous devrions vivre de telle manière que nous ne serons pas sujets à l'illusion, comme l'ont fait de nombreux chefs de famille parmi les plus proches dévots du Seigneur Caitanya. Cependant, avec ses disciples dans l'ordre renoncé, le Seigneur Caitanya était très strict.

Il a même banni Junior Haridāsa, un important leader du kīrtana , pour avoir jeté un regard lubrique sur une femme. » D’un autre côté, lorsque le Seigneur apprit que la femme d’un de ses fidèles était enceinte, il demanda que le bébé reçoive un certain nom de bon augure. Ainsi, même si le Seigneur approuvait que les chefs de famille régulent leurs relations sexuelles, il fut comme un coup de foudre pour ceux de l’ordre renoncé qui essayaient de tricher en utilisant la méthode connue sous le nom de « boire de l’eau sous l’eau pendant qu’ils se baignaient un jour de jeûne ». Le Caitanya-caritāmṛta nous apprend comment le Seigneur Caitanya enseignait aux gens à briser les chaînes de māyā et à devenir immortels.

Ainsi, comme mentionné ci-dessus, le titre peut être correctement traduit par « le caractère de la force vivante dans l’immortalité ». La force vivante suprême est Dieu, la Personne Suprême. Il est aussi l'entité suprême. Il existe d’innombrables entités vivantes, et toutes sont des individus.

Parmi les petites entités vivantes, un être peut en surpasser un autre à un titre ou à un autre. Comme chacune de ces entités vivantes, le Seigneur est un individu, mais il est différent en ce sens qu’il est l’individu suprême. Dieu est également infaillible, et c'est pourquoi dans la Bhagavad-gītā, il est appelé Acyuta, ce qui signifie « Celui qui ne tombe jamais ». Ce nom est approprié car, dans la Bhagavad-gītā, Arjuna tombe dans l’illusion, mais pas Kṛṣṇa.

«Nous ne devrions donc pas penser que Kṛṣṇa soit maîtrisé par la puissance matérielle lorsqu’Il ​​est dans le monde matériel. » Ni Kṛṣṇa ni Ses incarnations ne sont jamais soumises au contrôle de la nature matérielle. En effet, dans le Srimad-Bhagavatam , celui qui a une nature divine est en fait défini comme celui qui n'est pas affecté par les modes de la nature matérielle bien que dans la nature matérielle. « Tout ce qui existe, tout ce que nous possédons, doit être utilisé pour Krishna.

Si nous parlons simplement aux gens de la conscience de Krishna, nous leur rendons également service. Si notre esprit, nos sens, notre parole, notre argent et nos énergies sont ainsi engagés au service de Krishna, alors nous ne sommes plus dans la nature matérielle. En vertu de la conscience spirituelle, ou conscience de Kṛṣṇa, nous transcendons le cadre de la nature matérielle. C’est un fait que Kṛṣṇa, Ses expansions et Ses dévots – c’est-à-dire ceux qui travaillent pour Lui – ne sont pas de nature matérielle, même si les gens dotés d’un faible fonds de connaissances pensent qu’ils le sont.

Le Caitanya-caritāmṛta enseigne que l’âme spirituelle est immortelle et que nos activités dans le monde spirituel sont également immortelles. Une cruche n’est pas une force vivante active, mais nous le sommes. En effet, lorsqu’un dévot réalise tout ce qu’il a à dire sur Krishna, vingt-quatre heures dans une journée ne suffisent pas. Le Caitanya-caritāmṛta montre qu’il y a beaucoup de choses merveilleuses à découvrir en glorifiant le Suprême. »

Il rend hommage non seulement à son maître spirituel, mais à l'ensemble du paramparā, la chaîne de succession des disciples commençant par le Seigneur Kṛṣṇa Lui-même. Après avoir rendu hommage à la succession des disciples, l'auteur rend hommage à tous les autres dévots, au Seigneur lui-même, à ses incarnations, aux expansions de la Divinité et à la manifestation de l'énergie interne de Krishna. Dans la philosophie Viśiṣṭādvaita, les énergies, les expansions et les incarnations de Dieu sont considérées comme une unité dans la diversité. En réalité, le Caitanya-caritāmṛta n’est pas destiné au novice, car il s’agit d’une étude postuniversitaire de la connaissance spirituelle.

Idéalement, on commence par la Bhagavad-gītā et on progresse à travers le Śrīmad-Bhāgavatam jusqu'au Caitanya-caritāmṛta. Bien que toutes ces grandes écritures se situent au même niveau absolu, dans un souci d’étude comparative, le Caitanya-caritāmṛta est considéré comme se situant sur la plate-forme la plus élevée. Dans le deuxième verset du Caitanya-caritāmṛta, l'auteur offre ses hommages au Seigneur Caitanya et au Seigneur Nityānanda. Il les compare au soleil et à la lune car ils dissipent les ténèbres du monde matériel.

Dans ce cas, le soleil et la lune se sont levés ensemble. « Les impersonnalistes n'ont pas le pouvoir d'aller au-delà de la radiance de Dieu et d'arriver à la Personnalité de Dieu, de qui émane cette radiance. L’ Īśopaniṣad est un hymne à Dieu, la Personne Personnalité. En d’autres termes, Śrī Kṛṣṇa Caitanya est la base du Brahman impersonnel. En bref, nous devons savoir qu’Il ​​est Kṛṣṇa, Dieu, et que rien n’est égal ou supérieur à Lui.

Les enseignements du Seigneur Caitanya commencent par l'abandon à Kṛṣṇa. Dans la Bhagavad-gītā, Kṛṣṇa commence Ses enseignements en distinguant l’âme de la matière, et au dix-huitième chapitre, Il conclut au point où l’âme s’abandonne à Lui dans la dévotion. Rūpa Gosvāmī loue ainsi le Seigneur Caitanya comme l'incarnation la plus magnifique de toutes, car Il fait le plus grand cadeau en enseignant la forme la plus élevée de service de dévotion. Il existe différentes étapes du service de dévotion et de la réalisation de Dieu.

À proprement parler, quiconque accepte l’existence de Dieu se situe dans le service de dévotion. Reconnaître que Dieu est grand est quelque chose, mais pas grand-chose. Le Seigneur Caitanya, prêchant en tant qu'acārya, un grand enseignant, a enseigné que nous pouvons entrer en relation avec Dieu et réellement devenir l'ami, le parent ou l'amant de Dieu. Dans la Bhagavad-gītā, Kṛṣṇa montra à Arjuna Sa forme universelle parce qu’Arjuna était Son très cher ami.

Cependant, voyant Kṛṣṇa comme le Seigneur des univers, Arjuna demanda à Kṛṣṇa de pardonner la familiarité de son amitié. Le Seigneur Chaitanya va au-delà de ce point. Grâce au Seigneur Caitanya, nous pouvons devenir amis avec Kṛṣṇa, et cette amitié n’aura aucune limite. Nous pouvons devenir amis de Kṛṣṇa, non pas dans la crainte ou l’adoration, mais en toute liberté.

Nous pouvons même nous identifier à Dieu comme à son père ou à sa mère. Il n’existe aucune autre écriture au monde dans laquelle Dieu est traité comme le fils d’un dévot. Habituellement, Dieu est considéré comme le père tout-puissant qui répond aux besoins de ses fils. Cependant, les grands dévots traitent parfois Dieu comme un fils dans l'exécution de leur service de dévotion.

Au lieu de prendre à Dieu, nous donnons à Dieu. « Il s’agit d’un niveau d’amitié particulièrement élevé, dans lequel le dévot se croit réellement le père ou la mère de Kṛṣṇa. Dans cette relation, le Seigneur devient tellement attaché à son dévot qu’il exprime son incapacité à lui rendre la pareille. Kṛṣṇa était si reconnaissant envers les gopīs, les pâtres de Vṛndāvana, qu'Il se sentit incapable de leur rendre leur amour.

« Je ne peux pas rembourser votre amour », leur dit-il. » Il est la personnalité la plus charitable parce qu’Il ​​est venu délivrer à chacun le kṛṣṇa-prema, l’amour sans mélange pour Kṛṣṇa. Il sera facile de comprendre Kṛṣṇa à travers Lui. Nous avons souvent entendu l’expression « amour de Dieu ».

La philosophie vaisnava nous apprend jusqu’où cet amour de Dieu peut réellement être développé. La connaissance théorique de l’amour de Dieu peut être trouvée dans de nombreux endroits et dans de nombreuses écritures, mais ce qu’est réellement cet amour de Dieu et comment il se développe peut être trouvé dans les littératures Vaiṣṇava. C'est le développement unique et le plus élevé de l'amour de Dieu qui est donné par Caitanya Mahāprabhu. Même dans ce monde matériel, nous pouvons avoir un petit sentiment d’amour.

Tout ce que nous trouvons dans notre expérience au sein de cette vie conditionnée se situe dans le Seigneur Suprême, qui est la source ultime de tout. Dans notre relation originelle avec le Seigneur Suprême, il y a un véritable amour, et cet amour se reflète de manière pervertie dans les conditions matérielles. Notre véritable amour est continu et sans fin, mais parce que cet amour se reflète de manière perverse dans ce monde matériel, il manque de continuité et est enivrant. C’est le principe de base de la conscience de Kṛṣṇa.

Nous donnons notre amour aux chats et aux chiens, au risque de penser à eux au moment de notre mort et donc de naître dans une famille de chats ou de chiens. Caitanya Mahaprabhu nous informe que dans chaque pays et dans chaque écriture, il y a une allusion à l'amour de Dieu. Mais personne ne sait ce qu’est réellement l’amour de Dieu. Les écritures védiques, cependant, sont différentes dans le sens où elles peuvent diriger l’individu vers la manière appropriée d’aimer Dieu.

Les autres écritures ne donnent pas d’informations sur la façon dont on peut aimer Dieu, et ne définissent pas ni ne décrivent réellement ce qu’est réellement la Divinité. Bien qu’ils promeuvent officiellement l’amour de Dieu, ils ne savent pas comment le mettre en œuvre. Mais Caitanya Mahaprabhu donne une démonstration pratique de la manière d'aimer Dieu dans une relation conjugale. Prenant le parti de Śrīmatī Rādhārāṇī, Caitanya Mahaprabhu essaya d'aimer Kṛṣṇa comme Rādhārāṇī L'aimait.

Kṛṣṇa a toujours été émerveillé par l'amour de Rādhārāṇī. « Afin d’étudier Rādhārāṇī, Kṛṣṇa vécut dans Son rôle et essaya de se comprendre. C'est le secret de l'incarnation du Seigneur Caitanya. Caitanya Mahāparbhu est Kṛṣṇa, mais Il a pris l’humeur et le rôle de Rādhārāṇī pour nous montrer comment aimer Kṛṣṇa.

En réalité, Rādhā-Kṛṣṇa est l’échange d’amour – mais pas d’amour ordinaire. Dans la Bhagavad-gītā, Kṛṣṇa décrit l’univers matériel comme un lieu non permanent rempli de misères. Pour savoir comment Kṛṣṇa apprécie le plaisir, nous devons étudier les neuf premiers chants du Śrīmad-Bhāgavatam , puis étudier le dixième chant, dans lequel la puissance du plaisir de Krishna se manifeste dans ses passe-temps avec Rādhārāṇī et les demoiselles de Vraja. Malheureusement, les gens inintelligents se tournent immédiatement vers les sports de Kṛṣṇa dans le Daśama-skandha, le Dixième Chant.

Les hommes ordinaires ne comprennent généralement pas le fait que Kṛṣṇa embrasse Rādhārāṇī ou sa danse avec les pâtres lors de la danse rāsa , car ils considèrent ces passe-temps à la lumière de la luxure ordinaire. Ils pensent bêtement que Kṛṣṇa est comme eux et qu’Il ​​embrasse les gopīs tout comme un homme ordinaire embrasse une jeune fille. Il ne s’agit pas ici de kṛṣṇa-bhakti, l’amour de Kṛṣṇa, mais de prākṛta-sahajiyā , la convoitise matérialiste. Pour éviter de telles erreurs, nous devons comprendre ce qu’est réellement Rādhā-Kṛṣṇa.

Rādhā et Kṛṣṇa affichent leurs passe-temps grâce à l'énergie interne de Kṛṣṇa. En d’autres termes, Kṛṣṇa ne prend pas plaisir à cette énergie externe mais expose Son énergie interne, Sa puissance de plaisir, comme Rādhārāṇī, puis en jouit avec Elle. Ainsi, Kṛṣṇa se manifeste sous la forme de Rādhārāṇī afin de jouir de la puissance de son plaisir interne. Parmi les nombreuses extensions, expansions et incarnations du Seigneur, cette puissance de plaisir est la plus importante et la plus importante.

Ce n’est pas que Rādhārāṇī soit séparé de Kṛṣṇa. Rādhārāṇī est aussi Kṛṣṇa, car il n'y a aucune différence entre l'énergie et l'énergétique. De même, sans Rādhā, Kṛṣṇa n’a aucun sens, et sans Kṛṣṇa, Rādhā n’a aucun sens. Pour cette raison, la philosophie Vaiṣṇava rend avant tout hommage et vénère la puissance de plaisir interne du Seigneur Suprême.

Ainsi, le Seigneur et Sa puissance sont toujours appelés Rādhā-Kṛṣṇa. De même, ceux qui adorent le Seigneur Rāma prononcent d’abord le nom de Sītā.


Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 7v6u
Revenir en haut Aller en bas
केरल

केरल


Messages : 118
Date d'inscription : 29/02/2020
Localisation : পাটনা

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyJeu 8 Fév - 8:01

Rādhā et Kṛṣṇa ne font qu'un, et lorsque Kṛṣṇa désire jouir du plaisir, Il se manifeste sous la forme de Rādhārāṇī. L'échange spirituel d'amour entre Rādhā et Kṛṣṇa est la véritable manifestation de la puissance du plaisir interne de Kṛṣṇa. Même si nous parlons du « quand » Kṛṣṇa désire, nous ne pouvons pas dire exactement à quel moment Il désirait. Lorsque Kṛṣṇa désira jouir de Sa puissance de plaisir, Il se manifesta sous la forme séparée de Rādhārāṇī, et lorsqu'Il voulut se comprendre par l'intermédiaire de Rādhā, Il s'unit à Rādhārāṇī, et cette unification est appelée Seigneur Caitanya.

Tout cela est expliqué par Śrīla Kṛṣṇadāsa Kavirāja dans le cinquième verset du Caitanya-caritāmṛta. Dans le verset suivant, l'auteur explique plus en détail pourquoi Krishna a pris la forme de Caitanya Mahāprabhu. Il semble étrange que Kṛṣṇa, en tant que Suprême, soit attiré par l'amour de quelqu'un. « Tout comme la lune fut produite par le brassage de la mer, la lune de Caitanya Mahaprabhu apparut à la suite du brassage des affaires spirituelles et amoureuses.

En effet, le teint du Seigneur Caitanya était doré, tout comme l'éclat de la lune. Bien qu’il s’agisse d’un langage figuratif, il transmet la signification de l’apparence de Caitanya Mahāprabhu. Après avoir présenté ses respects au Seigneur Caitanya, Kṛṣṇadāsa Kavirāja commence à les offrir au Seigneur Nityānanda dans le septième verset du Caitanya-caritāmṛta. Balarāma, qui est à l'origine de Mahā-Viṣṇu.

La première expansion de Kṛṣṇa est Balarāma, dont une partie se manifeste sous la forme de Saṅkarṣaṇa, qui se développe ensuite sous la forme de Pradyumna. Bien qu’il existe de nombreuses extensions, le Seigneur Śrī Kṛṣṇa en est l’origine, comme le confirme la Brahma-saṁhitā. De cette manière, Kṛṣṇa se développe en tant de formes, et toutes ces expansions sont appelées viṣṇu-tattva. Viṣṇu est une grande lumière, et nous sommes de petites lumières, mais tous sont des expansions de Krishna.

Lorsqu’il est nécessaire de créer les univers matériels, Viṣṇu se développe en tant que Mahā-Viṣṇu. Mahā-Viṣṇu se couche dans l'Océan Causal et respire tous les univers par ses narines. Ainsi, de Mahā-Viṣṇu et de l’Océan Causal naissent tous les univers, et tous ces univers, y compris le nôtre, flottent dans l’Océan Causal. À cet égard, il y a l'histoire de Vāmana, qui, après avoir fait trois pas, a passé son pied à travers la couverture de cet univers.

Mahā-Viṣṇu est en réalité une extension de Balarāma, qui est la première expansion de Kṛṣṇa et, dans les passe-temps de Vṛndāvana, Son frère. Puisque le Seigneur Nityānanda est Balarāma, « Rāma » fait également référence au Seigneur Nityānanda. Ainsi, Hare Kṛṣṇa, Hare Rāma s'adresse non seulement à Kṛṣṇa et Balarāma, mais également au Seigneur Caitanya et au Seigneur Nityānanda. Le sujet du Caitanya-caritāmṛta traite principalement de ce qui est au-delà de cette création matérielle.

L’expansion matérielle cosmique est appelée māyā, illusion, car elle n’a pas d’existence éternelle.

« Pourtant, il existe une autre nature non manifestée, qui est éternelle et transcendantale à cette matière manifestée et non manifestée. La nature suprême est au-delà de la nature matérielle manifestée et non manifestée. Cette nature supérieure peut être comprise comme la force vivante présente dans le corps de toutes les créatures vivantes. Le corps lui-même est composé d’une nature inférieure, la matière, mais c’est la nature supérieure qui fait bouger le corps.

Le symptôme de cette nature supérieure est la conscience. Ainsi dans le monde spirituel, où tout est composé de nature supérieure, tout est conscient. Dans le monde matériel, il existe des objets inanimés qui ne sont pas conscients, mais dans le monde spirituel, rien n’est inanimé. Dans le monde matériel, tout est calculé par l'imagination ou par une méthode imparfaite, mais les littératures védiques donnent des informations réelles sur ce qui se trouve au-delà de l'univers matériel.

Puisqu'il n'est pas possible d'obtenir des informations sur quoi que ce soit au-delà de cette nature matérielle par des moyens expérimentaux, ceux qui croient uniquement à la connaissance expérimentale peuvent douter des conclusions védiques, car ces personnes ne peuvent même pas calculer jusqu'où s'étend cet univers, ni atteindre très loin dans le monde. l'univers lui-même. La connaissance de la nature supérieure doit simplement être acceptée sans argument. » De même, le Śrīmad-Bhāgavatam explique que Kṛṣṇa a transmis la connaissance au cœur de Brahmā, le premier être créé dans l'univers.

Brahmā a transmis ces leçons à son disciple Nārada, et Nārada a transmis cette connaissance à son disciple Vyāsadeva. Vyāsadeva l'a transmis à Madhvācārya, et de Madhvācārya la connaissance est descendue à Mādhavendra Purī puis à Īśvara Purī, et de lui à Caitanya Mahaprabhu. Bien sûr, il n’avait pas besoin d’un maître spirituel, mais parce qu’il jouait le rôle d’ ācārya , il a accepté un maître spirituel. Même Kṛṣṇa Lui-même a accepté un maître spirituel, car tel est le système.

De cette manière, le Seigneur donne l’exemple aux hommes. Il ne faut cependant pas penser que le Seigneur prend un maître spirituel parce qu’il manque de connaissance. La connaissance enseignée dans cette succession disciplique vient en réalité du Seigneur lui-même, et si la connaissance descend sans interruption, elle est parfaite. Même si nous ne sommes peut-être pas en contact avec la personnalité originelle qui a été la première à transmettre la connaissance, nous pouvons recevoir la même connaissance à travers ce processus de transmission.

Le Śrīmad-Bhāgavatam déclare que Kṛṣṇa, la Vérité Absolue, Dieu la Personne Personnalité, a transmis la connaissance transcendantale au cœur de Brahmā. Si la connaissance est reçue de cette manière, peu importe qu’elle soit inconcevable ou non. Le Śrīmad-Bhāgavatam contient de nombreuses informations sur les systèmes planétaires Vaikṇṭha, qui se trouvent au-delà de l’univers matériel. De même, une grande quantité d’informations inconcevables sont données dans le Caitanya-caritāmṛta.

Toute tentative visant à obtenir cette information par la connaissance expérimentale échouera. La connaissance doit simplement être acceptée. Les Vedas nous informent qu'au-delà de cette manifestation cosmique, il existe de vastes planètes dans le ciel spirituel. La manifestation matérielle inclut non seulement cet univers mais aussi d’innombrables autres, mais tous les univers matériels réunis ne constituent qu’un quart de la création totale.

Les trois quarts restants se situent dans le ciel spirituel. Ce Saṅkarṣaṇa, déclare Kṛṣṇadāsa Kavirāja dans le huitième verset du Caitanya-caritāmṛta, est le Seigneur Nityānanda. Comme indiqué précédemment, les univers matériels sont manifestés par le Seigneur sous la forme de Mahā-Viṣṇu. Tout comme un mari et une femme s'unissent pour engendrer une progéniture, Mahā-Viṣṇu s'unit à sa femme māyā, ou nature matérielle.

Matériellement, nous sommes limités à imprégner une seule partie particulière de notre corps, mais le Seigneur Suprême, Kṛṣṇa ou Mahā-Viṣṇu, peut imprégner n'importe quelle partie de notre corps. D’un simple coup d’œil, le Seigneur peut concevoir d’innombrables entités vivantes dans le sein de la nature matérielle. La Brahma-saṁhitā confirme que le corps spirituel du Seigneur Suprême est si puissant que n’importe quelle partie de son corps peut remplir les fonctions de n’importe quelle autre partie. Nous ne pouvons toucher qu’avec nos mains ou notre peau, mais Kṛṣṇa peut toucher simplement d’un simple coup d’œil.

Lorsque de la nourriture est offerte à Kṛṣṇa, nous ne Le voyons pas manger, mais Il mange simplement en jetant un coup d’œil à la nourriture. Le Seigneur Brahmā ne vit que pour la durée d'un souffle, et selon notre échelle de temps, 4 320 000 000 d'années ne constituent que douze heures pour Brahmā, et Brahmā vit cent de ses années. Il ne nous est donc pas possible d’imaginer la puissance respiratoire de Mahā-Viṣṇu, qui n’est qu’une manifestation partielle du Seigneur Nityānanda. C'est ce que l'auteur du Caitanya-caritāmṛta explique dans le neuvième verset. Dans les onze premiers versets du Caitanya-caritāmṛta, Kṛṣṇadāsa Kavirāja Gosvāmī parle ainsi du Seigneur Caitanya Mahāprabhu comme de Śrī Kṛṣṇa Lui-même, la Personne Suprême de Dieu, et du Seigneur Nityānanda comme de Balarāma, la première expansion de Krishna.

Puis, dans les douzième et treizième versets, il décrit Advaitācārya, qui est un autre associé principal du Seigneur Caitanya Mahāprabhu et une incarnation de Mahā-Viṣṇu. Ainsi Advaitācārya est aussi le Seigneur, ou, plus précisément, une expansion du Seigneur. Le mot advaita signifie « non-duel », et Son nom est ainsi parce qu’Il ​​n’est pas différent du Seigneur Suprême. Il est également appelé ācārya, enseignant, parce qu’Il ​​a diffusé la conscience de Kṛṣṇa.

De cette façon, Il ressemble à Caitanya Mahaprabhu. Bien que le Seigneur Caitanya soit Śrī Kṛṣṇa Lui-même, Il est apparu comme un dévot pour enseigner aux gens en général comment aimer Kṛṣṇa. De même, bien qu’Advaitācārya soit le Seigneur, Il est apparu uniquement pour diffuser la connaissance de la conscience de Kṛṣṇa. Il est donc aussi le Seigneur incarné en tant que dévot.

Dans les passe-temps du Seigneur Caitanya, Kṛṣṇa se manifeste sous cinq traits différents, connus sous le nom de pañca-tattva, à qui Śrīla Kṛṣṇadāsa Kavirāja offre ses hommages dans le quatorzième verset du Caitanya-caritāmṛta. Kṛṣṇa et Ses associés apparaissent comme des dévots du Seigneur Suprême sous la forme de Śrī Kṛṣṇa Caitanya, Śrī Nityānanda Prabhu, Śrī Advaitācārya, Śrī Gadādhara Prabhu et Śrīvāsa Prabhu. Dans tous les cas, Caitanya Mahaprabhu est la source d'énergie pour tous ses dévots. Puisque tel est le cas, si nous prenons refuge auprès de Caitanya Mahāprabhu pour l’exécution réussie de la conscience de Kṛṣṇa, nous sommes sûrs de faire des progrès.

«Au verset 15, Kṛṣṇadāsa Kavirāja Gosvāmī commence à offrir ses hommages directement à Kṛṣṇa Lui-même. Kṛṣṇadāsa Kavirāja était un habitant de Vṛndāvana et un grand dévot. Il adorait Rādhā-Kṛṣṇa avec sa famille, et un jour, alors qu'il y avait un malentendu parmi les membres de sa famille au sujet du service de dévotion, Nityānanda Prabhu lui conseilla en rêve de quitter sa maison et de se rendre à Vṛndāvana. Bien qu’il fût très âgé, il partit le soir même et partit vivre à Vṛndāvana.

Pendant qu'il était là-bas, il rencontra certains des Gosvāmīs, principaux disciples du Seigneur Caitanya Mahaprabhu. Les dévots de Vṛndāvana lui demandèrent d'écrire le Caitanya-caritāmṛta . Bien qu'il ait commencé ce travail à un âge très avancé, par la grâce du Seigneur Caitanya, il l'a terminé. Aujourd'hui, il reste le livre faisant le plus autorité sur la philosophie et la vie de Caitanya Mahāprabhu.

Lorsque Kṛṣṇadāsa Kavirāja Gosvāmī vivait à Vṛndāvana, il n’y avait pas beaucoup de temples. » Dans le quinzième verset du Caitanya-caritāmṛta, Kṛṣṇadāsa offre ses hommages au Madana-mohana vigraha, la Divinité qui peut nous aider à progresser dans la conscience de Krishna. Connaître Kṛṣṇa, c'est se connaître soi-même, et se connaître soi-même, c'est connaître sa relation avec Kṛṣṇa. La Divinité Govinda est appelée la Divinité fonctionnelle parce qu’elle nous montre comment servir Rādhā et Kṛṣṇa.

Govinda réside éternellement à Vṛndāvana. Dans le monde spirituel de Vṛndāvana, les bâtiments sont faits de pierre de touche, les vaches sont connues sous le nom de vaches surabhi , donneuses de lait en abondance, et les arbres sont connus comme des arbres exauçant les vœux, car ils produisent tout ce que l'on désire. À Vṛndāvana, Kṛṣṇa élève les vaches surabhi et est vénéré par des centaines et des milliers de gopīs, vachers, qui sont toutes des déesses de la fortune. Lorsque Kṛṣṇa descend dans le monde matériel, ce même Vṛndāvana descend avec Lui, tout comme un entourage accompagne un personnage important.

Parce que lorsque Kṛṣṇa vient, Sa terre vient aussi, Vṛndāvana est considérée comme existant au-delà du monde matériel. C'est pourquoi les fidèles se réfugient dans le Vṛndāvana en Inde, car il est considéré comme une réplique du Vṛndāvana original. Vṛndāvana est en réalité vécu tel quel par des personnes qui ont cessé d’essayer de tirer du plaisir des jouissances matérielles. « Quand mon esprit sera-t-il purifié de toute envie de jouissance matérielle pour pouvoir voir Vṛndāvana ? » demande un grand dévot.

Plus nous devenons conscients de Kṛṣṇa et plus nous progressons, plus tout se révèle spirituel. Ainsi, Kṛṣṇadāsa Kavirāja Gosvāmī considérait le Vṛndāvana en Inde comme étant aussi bon que le Vṛndāvana dans le ciel spirituel, et dans le seizième verset du Caitanya-caritāmṛta , il décrit Rādhārāṇī et Kṛṣṇa assis sous un arbre exauçant les vœux à Vṛndāvana, sur un trône orné de bijoux précieux. Généralement, à cette époque, les gens se rendent à Vṛndāvana pour offrir leurs respects aux divinités qui s'y trouvent. Enfin, Kṛṣṇadāsa Kavirāja Gosvāmī offre ses bénédictions à ses lecteurs au nom de la Déité Gopīnātha, qui est Kṛṣṇa en tant que maître et propriétaire des gopīs.

Lorsque Kṛṣṇa jouait de sa flûte, toutes les gopīs, ou vachers, étaient attirées par le son et quittaient leurs tâches ménagères. Ces gopīs étaient des amies d’enfance de Kṛṣṇa et nombre d’entre elles étaient mariées, car en Inde, les filles sont généralement mariées avant l’âge de douze ans. Cependant, les garçons ne sont pas mariés avant dix-huit ans, donc Kṛṣṇa, qui avait quinze ou seize ans à l’époque, n’était pas marié. Cette danse s’appelle la danse rāsa-līlā et c’est le plus élevé de tous les passe-temps de Vṛndāvana.

Kṛṣṇa est donc appelé Gopīnātha parce qu’Il ​​est le maître bien-aimé des gopīs . « L'auteur du Caitanya-caritāmṛta prie pour que, tout comme Kṛṣṇa attire les gopīs par le doux son de Sa flûte, Il attire également l'esprit du lecteur par cette vibration transcendantale.


Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 7v6u
Revenir en haut Aller en bas
Instant Karma

Instant Karma


Messages : 298
Date d'inscription : 05/04/2019

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 EmptyVen 29 Mar - 5:11

Vie et préceptes de Sri Chaitanya Mahaprabhu

SA VIE
Chaitanya Mahaprabhu est né à Mayarpur dans la ville de Nadia, juste après le coucher du soleil, le soir du 23 Falgun 1407. Avènement de Sakabda répondant au 18 février 1486 du Ère chrétienne. La lune a été éclipsée au moment de sa naissance et les habitants de Nadia étaient alors occupés, comme d'habitude en de telles occasions, à se baigner dans le Bhagirathi sous les acclamations bruyantes de Haribol. Son père Jagannath Misra était un pauvre brahmane de l'ordre védique, et sa mère Sachi Devi était une bonne femme modèle, tous deux issus de souches brahmanes résidant à l'origine à Sylhet. Mahaprabhu était un bel enfant et les dames de la ville venaient le voir avec des cadeaux. Le père de sa mère. Le Pandit Nilambar Chakravarti, un astrologue renommé, a prédit que l'Enfant serait un grand personnage dans le temps ; et c'est pourquoi il lui donna le nom de Visvambhar. Les dames du quartier l'appelaient Gaur Hari à cause de son teint doré, et sa mère l'appelait Nimai à cause de l'arbre Nim près duquel il était né. Aussi beau que soit le garçon, tout le monde aimait de tout cœur le voir tous les jours. À mesure qu'il grandissait. Il est devenu un garçon fantasque et espiègle. Après sa cinquième année, il a été admis dans un Pathsala où il a appris le bengali en très peu de temps.

Premières anecdotes
La plupart de ses biographes contemporains ont mentionné certaines anecdotes concernant Sri Chaitanya qui sont de simples récits de ses premiers miracles. On dit que lorsqu'il était enfant dans les bras de sa mère, il pleurait continuellement, et que lorsque les dames voisines et sa mère criaient Haribol, il avait l'habitude de s'arrêter. Ainsi se poursuivit la déclaration d'Haribol dans la maison, annonçant la future mission du Héros. Il a également été dit que, lorsque sa mère lui donnait une fois des friandises à manger, il mangeait de l'argile au lieu de la nourriture. Sa mère lui demandant la raison, il déclara que, comme chaque friandise n'était rien d'autre que de l'argile transformée, il pouvait aussi manger de l'argile.

Sa mère, qui était aussi l'épouse d'un Pandit, expliqua que chaque article dans un état particulier était adapté à un usage particulier. La terre, à l'état de cruche, pouvait être utilisée comme pot à eau, mais à l'état de brique, un tel usage n'était pas possible. L'argile sous forme de friandises était donc utilisable comme aliment et non l'argile dans ses autres états. Le garçon était convaincu et a admis sa stupidité en mangeant de l'argile et a accepté d'éviter cette erreur à l'avenir.

Un autre acte miraculeux a été relaté. On dit qu'un brahmane en pèlerinage devenait un invité dans sa maison, préparait sa nourriture et lisait sa grâce en méditant sur Krishna. Pendant ce temps, le garçon est venu manger le riz cuit. Le brahmane s'est étonné de l'acte du garçon, cuisiné à nouveau à la demande de Jagannath Misra. Le garçon mangea de nouveau le riz cuit tandis que le brahmane offrait le riz à Krishna en méditant. Le brahmane fut persuadé de cuisiner pour la troisième fois. Cette fois, tous les habitants de la maison s'étaient endormis et le garçon s'est montré comme Krishna au voyageur et l'a béni. Le brahmane fut alors perdu en extase à l'apparition de l'objet de son culte. Il a également été rapporté que deux voleurs ont volé l'enfant devant la porte de son père dans le but de lui voler ses bijoux et lui ont donné des friandises en chemin. Le garçon a exercé son énergie illusoire et a trompé les voleurs vers sa propre maison. Les voleurs, par peur d'être découverts, ont laissé le garçon là-bas et se sont enfuis.

Un autre acte miraculeux a été décrit : le garçon exigeait et obtenait de Hiranya et de Jagadisha toutes les offrandes qu'ils avaient recueillies pour adorer Krishna le jour d'Ekadasi. Quand il n'avait que quatre ans. Il s'est assis sur des marmites rejetées et considérées comme impies par sa mère. Il expliqua à sa mère qu'il n'était pas question de sainteté ou d'impiété en ce qui concerne les pots en terre jetés une fois la cuisson terminée. Ces anecdotes concernent l'âge tendre jusqu'à la cinquième année.

Carrière savante
dans sa huitième année. Il a été admis dans le Tol de Gangadas Pandit à Ganganagar, près du village de Mayapur. En deux ans, il a acquis une bonne connaissance de la grammaire et de la rhétorique sanscrites. Ses lectures ultérieures étaient de la nature d'une étude personnelle dans sa propre maison, où il avait trouvé tous les livres importants appartenant à son père qui était lui-même un pandit. Il semble qu'il ait lu le Smriti seul, ainsi que le Nyaya, en compétition avec ses amis qui étudiaient alors auprès du célèbre Pandit Raghunath Siromani.

Maintenant, après la dixième année de son âge, Chaitanya est devenu un érudit passable en grammaire, Rehotiric, Smrti et Nyaya. C'est après cela que son frère aîné Vishwarup quitta la maison et accepta l'asram (statut) de sannyasi (ascète). Chaitanya, bien qu'un très jeune garçon, a consolé ses parents en leur disant qu'il les servirait en vue de plaire à Dieu. Juste après cela, son père a quitté ce monde. Sa mère était extrêmement désolée et Mahaprabhu, avec son apparence habituellement satisfaite, consola sa mère veuve.

C'est à l'âge de quatorze ou quinze ans que Mahaprabhu épousa Laksmhi Devi, la fille de Ballabha Acharya, également de Nadia. Il était à cet âge considéré comme l'un des meilleurs érudits de Nadia, siège renommé de la philosophie Nyaya et de l'apprentissage du Sakskrit. Sans parler des pandits smarta, les naiyaiks avaient tous peur de le confronter dans des discussions littéraires. Étant un homme marié, il se rendit au Bengale oriental sur les rives du Padma pour acquérir de la richesse. Là, il montra son savoir et obtint une bonne somme d’argent. C'est à cette époque qu'Il prêchait le Vaishnavisme à intervalles réguliers. Après lui avoir enseigné les principes du Vaishnavisme, il ordonna à Tapan Misra d'aller vivre à Bénarès. Au cours de sa résidence au Bengale oriental, sa femme Lakshmi Devi a quitté ce monde à cause d'une morsure de serpent. De retour chez lui, il trouva sa mère en deuil. Il la consola avec une conférence sur l'incertitude des affaires humaines. C'est à la demande de sa mère qu'il épousa Vishnupriya, la fille du pandit Rakj Sanatan Misra. Ses camarades le rejoignirent à son retour de pravas, ou séjour. Il était maintenant si célèbre qu'il était considéré comme le meilleur pandit de Nadia. Keshab Misra du Cachemire, qui s'est fait appeler le Grand Digvijayi, est venu à Nadia en vue de discuter avec les pandits de cet endroit. Effrayés par le soi-disant pandit conquérant, les professeurs tol de Nadia ont quitté leur ville sous prétexte d'invitation. Keshab rencontra Mahaprabhu au Barokonaghat à Mayapura, et après une très brève discussion avec lui, il fut vaincu par le garçon et la mortification l'obligea à décamper. Le pandit Nimai était désormais le pandit le plus important de son époque.

C'est à l'âge de seize ou dix-sept ans qu'il se rendit à Gaya avec une foule de ses étudiants et y reçut son initiation spirituelle auprès d'Iswar Puri, un sannyasi Vaishnava et disciple du célèbre Madhavendra Puri. À son retour à Nadia, Nimai Pandit s'est avéré un prédicateur religieux et sa nature religieuse est devenue si fortement représentée qu'Avdaita Prabhu, Sribas et les autres qui avant la naissance de Chaitanya avaient déjà accepté la foi Vaishnava, ont été étonnés du changement du jeune. homme. Il n’était alors plus un naiyaika rivaliste, un smarta querelleur et un rhéteur critique. Il s'est évanoui au nom de Krishna et s'est comporté comme un homme inspiré sous l'influence de son sentiment religieux. Il a été décrit par Murari Gupta, un témoin oculaire, qu'il a montré ses pouvoirs célestes dans la maison de Srivas Pandit en présence de centaines de ses disciples qui étaient pour la plupart des érudits instruits. C'est à cette époque qu'Il ouvrit une école nocturne de Kirtan dans l'enceinte de Srivas Pandit avec Ses sincères disciples. Là, il prêchait, là il chantait, là il dansait et là il exprimait toutes sortes de sentiments religieux. Nityananda Prabhu, qui était alors un prédicateur du Vaishnavisme et qui avait ensuite terminé ses voyages dans toute l'Inde, le rejoignit à ce moment-là. En fait, une foule de prédicateurs pandits du Vaishnavisme, tous sincères dans l’âme, sont venus le rejoindre de différentes régions du Bengale. Nadia est désormais devenue le siège régulier d'une multitude d'Acharyas Vaishnava dont la mission était de spiritualiser l'humanité avec la plus haute influence du credo Vaishnava.

Prédication et Sankirtan
Le premier mandat qu'Il donna à Prabhu Nityananda et Haridas était le suivant : « Allez les amis, allez prêcher et parcourez les rues de la ville, rencontrez chaque homme à sa porte et demandez-lui de chanter le Nom de Hari avec une vie sainte. et tu viens alors Me rapporter chaque soir le résultat de ta prédication. Ainsi ordonnés, les deux prédicateurs continuèrent leur route et rencontrèrent Jagai et Madhai, les deux personnages les plus abominables. Ils insultèrent les prédicateurs en entendant le mandat de Mahaprabhu mais furent bientôt convertis par l'influence de la Bhakti inculquée par leur Seigneur. Les habitants de Nadia étaient maintenant surpris. Ils ont dit : Nimai Pandit n'est pas seulement un génie gigantesque, mais il est certainement un missionnaire de Dieu Tout-Puissant. » De cette époque jusqu'à sa 23e année, Mahaprabhu a prêché ses principes non seulement à Nadia mais dans toutes les villes et villages importants autour de sa ville. Les maisons de ses disciples. Il a fait des miracles, a enseigné les principes ésotériques de la Bhakti et a chanté son Sankirtan avec d'autres Bkaktas. Ses disciples de la ville de Nadia ont commencé à chanter le Saint Nom de Hari dans les rues et les bazars. Cela a créé une sensation et suscitèrent des sentiments différents dans différents quartiers.Les Bhaktas étaient très satisfaits.

Les brahmanes Smarta sont devenus jaloux du succès de Nimai Pandit et se sont plaints à Chand Kazi du caractère de Chaitanya comme non hindou. Le Kazi est venu à la maison de Srivas Pandit et y a brisé un Mridanga {khol) et a déclaré qu'à moins que Nimai Pandit ne cesse de faire du bruit au sujet de sa religion étrange, il devrait être obligé d'imposer le mahométanisme à lui et à ses disciples. Cela a été porté à la connaissance de Mahaprabhu. Il ordonna aux habitants de se présenter le soir, chacun une torche à la main. C'est ce qu'ils firent, et Nimai sortit avec son Sankirtan divisé en quatorze groupes, et à son arrivée dans la maison de Kazi, il eut une longue conversation avec le Kazi, et finalement communiqua dans son cœur son influence Vaishnava en touchant son corps. Le Kazi pleura alors et avoua qu'il avait ressenti une vive influence spirituelle qui avait dissipé ses doutes et produit en lui un sentiment religieux qui lui donnait la plus haute extase. Les Kazi rejoignirent alors le parti Sankirtan. Le monde fut étonné par la puissance spirituelle du Grand Seigneur et des centaines et des centaines d'hérétiques convertis rejoignirent le bannar de Visvambhar après cette affaire.

Sannyasa
C'est après cela que certains des brahmanes jaloux et humbles de Kulia se sont disputés avec Mahaprabhu et ont rassemblé un groupe pour s'opposer à lui. Nimai Pandit était naturellement une personne au cœur doux bien que fort dans ses principes. Il déclara que le parti et le sectarisme étaient les deux grands ennemis du progrès, et que tant qu'il resterait un habitant de Nadia appartenant à une certaine famille, sa mission ne connaîtrait pas un succès complet. Il résolut alors d'être un citoyen du monde en coupant ses liens avec une famille, une caste et une croyance particulières et, avec cette résolution, il embrassa le poste de Sannyasi à Katoa sous la direction de Keshav Bharati de cette ville, cette 24ème année. de son âge. Sa mère et sa femme pleurèrent amèrement sa séparation, mais notre héros, bien que doux de cœur, était une personne forte en principe. Il quitta son petit monde dans sa maison pour le monde spirituel illimité de Krishna avec l'humanité en général.



Après son Sannyas, il fut amené à visiter la maison de Sri Advaita Prabhu à Santipur. Sri Advaita a réussi à inviter tous ses amis et admirateurs de Nadia et a amené Sachi Devi voir son fils. Le plaisir et la douleur envahirent son cœur lorsqu'elle vit son Fils dans la tenue d'un Sannyasi. En tant que Sannyasi, Sri Krishna Chaitanya ne portait rien d'autre qu'un kaupin et un bahirvas (couverture extérieure). Sa tête était sans cheveux et ses mains portaient un danda (bâton) et un kamandalu (pot à eau d'ermite). Le Saint Fils tomba aux pieds de sa mère bien-aimée et dit : « Mère ! Ce corps est à toi et je dois obéir à tes ordres. Permettez-moi d'aller à Vrindavan pour mes accomplissements spirituels ». La Mère, en consultation avec Sri Advaita et d'autres, a demandé à son Fils de résider à Puri (ville du Seigneur Jagannatha) afin qu'elle puisse obtenir des informations sur Lui de temps en temps.

Mahaprabhu accepta cette proposition et quitta Santipur quelques jours plus tard pour l'Orissa. Ses biographes ont décrit en détail le voyage de Sri Krishna Chaitanya (c'est le nom qu'il reçut d'après ses Sannyas) de Santipur à Puri.

Il a voyagé le long du Bhagirathi jusqu'à Chhatrabhog situé maintenant à Thana Mathurapur Diamond Harbour, 24 Parganas. Là, il prit un bateau et alla jusqu'à Prayag Ghat dans le district de Midnapore. De là, il traversa Balasore et Cuttack jusqu'à Puri, voyant le temple de Bhubaneswar sur son chemin. À son arrivée à Puri, il vit le Seigneur Jagannath dans le temple et supporta Sarvabhauma à la demande de ce dernier.

Sarvabhauma et Vedanta
Sarvbhauma était un gigantesque pandit de l'époque. Ses lectures ne connaissaient aucune limite. Il était le meilleur Naiyaik de l'époque et était connu comme l'érudit le plus érudit de la philosophie Vedanta de l'école de Sankaracharya. Il est né à Nadia (Vidyanagar) et y a enseigné à d'innombrables élèves la philosophie Nyaya dans son Tol. Il était parfois parti pour Puri avant la naissance de Nimai Pandit. Son beau-frère, Gopinath Misra, présenta notre nouveau Sannyasi à Sarvabhauma qui était étonné de sa beauté personnelle et craignait qu'il soit difficile pour le jeune homme de maintenir le Sannyas-dharma pendant le long terme de sa vie. Gopinath, qui avait connu Mahaprabhu depuis Nadia, avait un grand respect pour lui et disait à tout le monde que le Sannyasi n'était pas un être humain ordinaire. Sur ce point, Gropinath et Sarvabhauma ont eu une discussion animée. Sarvabhauma a alors demandé à Mahaprabhu d'entendre sa récitation des Sutras du Vedanta auxquels ce dernier s'est tacitement soumis. Sri Chaitanya entendit en silence ce que le grand Sarvabhauma disait avec gravité, pendant sept jours, au bout desquels ce dernier dit : « Krishna Chaitanya ! Je pense que vous ne comprenez pas le Vedanta, car vous ne dites rien après avoir entendu mes récitations et mes explications. » La réponse de Sri Chaitanya fut qu'il comprenait très bien les Sutras, mais qu'il ne pouvait pas comprendre ce que Sankaracharya voulait dire par ses commentaires. Étonné par cela, Sarvabhauma dit : « Comment se fait-il que vous compreniez la signification des Sutras et que vous ne compreniez pas les commentaires qui expliquent les Sutras ? Et bien! Si vous comprenez les Sutras, s'il vous plaît laissez-moi avoir vos interprétations. "

Mahaprabhu expliqua alors tous les Sutras à sa manière sans toucher au commentaire panthéiste de Sankara. La compréhension approfondie de Sarvabbauma vit la vérité, la beauté et l'harmonie des arguments dans les explications données. par Sri Chaitanya et l'obligea à déclarer que c'était la première fois qu'il rencontrait Celui qui pouvait expliquer les Brahma-Sutras d'une manière aussi simple. Il admettait également que les commentaires de Sankara n'avaient jamais donné d'explications aussi naturelles du Vedanta- Sutras tels qu'il avait obtenu de Mahaprabhu. Il s'est ensuite soumis en tant que défenseur et disciple. En quelques jours, Sarvabhabma s'est avéré être l'un des meilleurs Vaishnavas de l'époque. Le rapport a été épuisé et toute l'Orissa a chanté les louanges de Krishna Chaitanya, et des centaines et des centaines de personnes vinrent à lui et devinrent ses disciples. Entre-temps, Mahaprabhu pensa visiter le sud de l'Inde et commença son voyage avec un Krishnadas brahmane

Ses biographes nous ont raconté le détail du voyage. Il se rendit d'abord à Kurmakshetra où il accomplit un miracle en guérissant un lépreux nommé Vasudeva. Il rencontra Ramananda Rai, le gouverneur de Vidyanagar, sur les rives du Godavari et eut avec lui une conversation philosophique au sujet de Prem-bhakti. Il accomplit un autre miracle en touchant (les faisant immédiatement disparaître) les sept arbres Tal, à travers lesquels Ram Chandra, le fils de Dasarath, avait tiré sa flèche et tué le grand Bali Raj.

Il a prêché le Vaishnavisme et le Nam Sankiratan tout au long du voyage. À Rangakshetra, il resta quatre mois dans la maison d'un certain Venkata Bhatta afin de passer la saison des pluies. Là, il convertit toute la famille de Venkata du Ramanuja Vaishnavism en Krishna-bhakti, ainsi que le fils de Venkata, un garçon de dix ans nommé Gopal, qui vint ensuite à Vrindavan et devint l'un des six Gosvamins ou prophètes servant sous leur chef Sri Krishna. Chaitanya. Formé au sanscrit par son oncle Prabodhananda Sarasvati, Gopal a écrit plusieurs livres sur le Vaishnavisme.

Sri Chaitanya visita de nombreux endroits du sud de l'Inde jusqu'au Cap Comorin et revint à Puri deux ans plus tard par Pandarpur sur la Bhima. Dans ce dernier endroit, il spiritualisa un certain Tukaram qui devint dès lors lui-même un prédicateur religieux. Ce fait a été admis dans ses Abhangas qui ont été rassemblés dans un volume par M. Satyendranath Tagore de la fonction publique de Bombay.

Au cours de son voyage, il eut des discussions avec les bouddhistes, les jaïns et les mayavadis en plusieurs endroits et convertit ses adversaires au vaishnavisme.

Dabir Khas et Sakar Mallik sont ​​récupérés
À son retour à Puri, Raja Prataparudra Dev et plusieurs Pandit Brahmanes ont rejoint la bannière de Chaitanya Mahaprabhu. Il avait maintenant vingt-sept ans. Au cours de sa 28e année, il se rendit au Bengale jusqu'à Gaud à Maldah.

Là, il choisit deux personnages plus importants nommés Rupa et Sanatan. Bien que descendants des lignées des brahmanes karnatik, ces deux frères se sont révélés demi-musulmans grâce à leur contact continu avec Hussain Shah, alors empereur de Gaud. Leurs noms avaient été changés par l'empereur en Dabir Khas et Sakar Mallik et leur maître les aimait de tout cœur, car ils savaient tous deux le persan, l'arabe et le sanskrit et étaient de fidèles serviteurs de l'État. Les deux messieurs n'avaient trouvé aucun moyen de revenir en tant qu'hindous réguliers et avaient écrit à Mahaprabhu. alors qu'il était à Puri pour une aide spirituelle. Mahaprabhu avait écrit en réponse qu'Il viendrait vers eux et les sortirait de leurs difficultés spirituelles. Maintenant qu'il était venu à Gaud, les deux frères lui apparurent avec leur prière de longue date. Mahaprabhu leur a ordonné d'aller à Vrindavan et de l'y rencontrer.



Instructions à Rupa et Sanatan
Chaitanya est retourné à Puri via Santipur où il a de nouveau rencontré sa chère mère. Après un court séjour à Puri, il partit pour Vrindavan. Cette fois, il était accompagné d'un certain Balabhadra Bhattacharya. Il visita Vrindavan et descendit à Prayag (Allahabad), convertissant un grand nombre de mahométans non pas par les écritures du Vaishnavisme mais par les arguments du Coran. Les descendants de ces convertis sont toujours connus sous le nom de Pathan Vaishnavas. Rupa Gosvami l'a rencontré à Allahabad. Sri Chaitanya l'a formé à la spiritualité en dix jours et lui a ordonné d'aller à Vrindavan en mission. Sa première mission fut d'écrire des ouvrages théologiques expliquant la Bhakti et le Prem scientifiquement purs. La deuxième mission était de faire revivre les lieux où Krishna Chandra avait, à la fin du Dvapara yuga, exposé Sa Lila spirituelle au profit du monde religieux. Rupa Gosvami a quitté Allahabad pour Vrindavan et Mahaprabhu est descendu à Bénarès. Là, il s'installa dans la maison de Chandrasekhar et accepta son bhiksha (repas) quotidien dans la maison de Tapan Misra. C'est ici que Sanatan Gosvami le rejoignit et suivit une instruction de deux mois sur les questions spirituelles.

Les biographes, notamment Krishnadas Kaviraj, nous ont donné des détails sur les enseignements de Sri Chaitanya à Rupa et Sanatan. Krishnadas n'était pas un écrivain contemporain, mais il rassemblait ses informations auprès des Gosvamins eux-mêmes, les disciples directs de Mahaprabhu. Jiva Gosvami, qui était le neveu de Sanatan et de Rupa et qui nous a légué son œuvre inestimable, le Sat-sandarbha, a philosophé sur les préceptes de son grand Chef. Nous avons rassemblé et résumé les préceptes de Sri Chaitanya à partir des livres de ces grands écrivains.

Prakashananda Saraswati
À Bénarès, Sri Chaitanya a eu un entretien avec le savant. Sannyasis de cette ville dans la maison d'un brahmane du Maharatta qui avait invité tous les sannyasis en guise de divertissement. Lors de cet entretien, Chaitanya a montré un miracle qui a attiré vers Lui tous les samnyasis. S’ensuivit alors une conversation réciproque. Les Sannyasis étaient dirigés par leur chef le plus érudit, Prakasananda Sarasvati. Après une courte controverse, ils se soumirent à Mahaprabhu et reconnurent qu'ils avaient été induits en erreur par les commentaires de Sankaracharya. Il était impossible, même pour les érudits, de s'opposer à Sri Chaitanya Mahaprabhu pendant une longue période, car il y avait en Lui un sortilège qui touchait leurs cœurs et les faisait pleurer sur leur amélioration spirituelle. Les Sannyasis de Bénarès tombèrent bientôt aux pieds de Sri Chaitanya et demandèrent Sa grâce (kripa).

Sri Chaitanya a ensuite prêché la pure Bhakti et a inculqué dans leur cœur un amour spirituel pour Krishna, ce qui les a obligés à abandonner leurs sentiments sectaires. Tout Bénarès, suite à cette merveilleuse conversion des Sannyasis, est devenu Vaishnavas, et ils ont fait un maître 'Sankirtan avec leur nouveau Seigneur. Après avoir envoyé Sanatan à Vrindavan, Mahapraphu retourna à Puri par la jungle avec son camarade Balabhadra. Balabhadra a rapporté que Mahaprabhu avait accompli de nombreux miracles sur son chemin vers Puri, comme celui de faire danser les tigres et les éléphants en entendant le nom de Krishna.



Assemblée à Puri
A partir de cette époque, c'est-à-dire à partir de sa 31e année, Mahaprabhu vécut continuellement à Puri dans la maison de Kasi Misra, jusqu'à sa disparition au cours de sa quarante-huitième année au moment du Sankirtan dans le temple de Tota Gopinath. Durant ces 18 années, sa vie fut une vie d'amour et de piété. Il était entouré de nombreux adeptes, qui appartenaient tous au plus haut ordre des Vaishnavas et se distinguaient du peuple par leur caractère et leur savoir les plus purs, leurs principes religieux fermes et leur amour spirituel en Radha-Krishna.

Svarup Damodar, qui était connu sous le nom de Purushottam Acharya lorsque Mahaprabhu était à Nadia, le rejoignit depuis Bénarès et accepta son service comme secrétaire. Aucune production d'un poète ou d'un philosophe ne pourrait être présentée à Mahaprabhu, à moins que Svarup ne l'ait considérée comme pure et utile. Rai Ramananda était son second compagnon.

Lui et Svarup chantaient, tandis que Mahaprabhu exprimait son sentiment sur un certain point d'adoration. Parmanada Puri était son ministre en matière de religion. Il existe des centaines d'anecdotes décrites par ses biographes, qu'il ne nous paraît pas opportun de reproduire ici. Mahaprabhu a dormi peu. Ses sentiments l'ont porté très loin dans le firmament de la spiritualité, jour et nuit, et tous ses admirateurs et disciples l'ont observé tout au long. Il adorait, communiquait avec ses missionnaires à Vrindavan et conversait avec les hommes religieux nouvellement venus lui rendre visite. Il chantait et dansait, ne prenait aucun soin de lui-même et se perdait souvent dans la béatitude religieuse. Tous ceux qui venaient à lui le croyaient comme le Dieu tout beau, apparaissant dans le monde inférieur pour le bien de l’humanité. Il a toujours aimé sa mère et lui a envoyé du mahaprasad de temps en temps avec ceux qui allaient à Nadia. Il était de nature très aimable. L'humilité était personnifiée en Lui. Sa douce apparence acclamait tous ceux qui entraient en contact avec lui. Il a nommé Prabhu Nityananda comme missionnaire en charge du Bengale. Il envoya six disciples (Gosvamins) à Vrindavan pour prêcher l'amour dans l'arrière-pays. Il a puni tous ses disciples qui s’écartaient d’une vie sainte. C'est ce qu'il fit de façon remarquable dans le cas du jeune Haridas. Il ne manquait jamais de donner des instructions de vie appropriées à ceux qui les sollicitaient. Cela se verra dans ses enseignements à Raghunath Das Gosvami. Son traitement envers Haridas (senior) montrera comment il aimait les hommes spirituels et comment il a défié la distinction de caste en cas de fraternité spirituelle.

Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Soat
Le Bakti Yoga inventé par Chaitanya
Le courant de dévotion initié par Chaitanya (mystique hindou né en 1486 en Inde) s'est depuis répandu au travers des cinq continents : c'est le Bhakti Yoga, la Bhakti, c'est à dire Dévotion rendu à Dieu, la prema-bhakti ou "pur amour", au 15ème siècle en Inde, cette dévotion nouvelle rendue à Sri Krishna fut un événement par son ampleur, par sa méthode (chants collectifs des saints Noms de Dieu en pleine rue) mais aussi par son ouverture d'esprit : s'affranchissant des castes, Chaitanya ouvre sa voie spirituelle à tout être, quelle que soit sa condition sociale ou raciale, faisant ainsi voler en éclats toute forme de préjugés...
Chaitanya Mahaprabu
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty
MessageSujet: Re: Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534   Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Chaitanya Mahaprabu (चैतन्य महाप्रभु) 1486-1534
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
forum marmhonie des religions :: Les religions :: Inde भारत :: Hindouïsme हिन्दू धर्म :: Chaitanya চৈতন্য মহাপ্রভু 1486-1534-
Sauter vers: