Rappel du premier message :On en a marre de se faire insulter de "Babylone la grande prostituée" par les Témoins de Jéhovah Babylone la Grande selon Apocalypse XVII. L'identification à la ville de Rome par les TJ est erronée!!!L’argument vient d’Apocalypse XVII:9, lequel dit que la femme est assise sur sept montagnes :
"Les sept têtes sont sept collines, sur lesquelles la femme est assise."Aussi il très connu que la ville de Rome, siège de l’Eglise catholique est connue sous le nom de
"Ville aux Sept Collines". Ils en déduisent que c’est Rome et par elle l’Eglise catholique qui est accusée par cette prophétie.
Mais il n’en est rien. Le mot grec pour "colline" dans ce passage est "horos". Sur les 65 occurrences de ce mot dans le Nouveau Testament, seulement trois sont rendues par "collines" dans la version protestante dite King James. Les. restes des 62 occurrences sont traduites par "montagnes" ou encore par "monts". La plupart des Bibles modernes ont un ratio similaire. Si l’explication de ce passage veut dire que la Prostituée est assise sur "sept montagnes," cela peut référer à n’importe quoi finalement. Les montagnes sont des symboles bibliques communs, qui symbolisent souvent les royaumes. (voir Psaume 68, 15; Daniel II, 35 ; Amos IV, 1 ; VI, 1 ; Abdias VIII,21). Les montagnes de la Prostituée pourrait être sept royaumes sur lesquels elle règnerait, ou encore sept royaumes avec lesquels elle aurait des correspondances.
Le nombre sept pourrait être symbolique également, pour cela il représente souvent la "plénitude" dans la Bible. Ainsi, les sept montagnes pourraient signifier que la Prostituée règne sur tous les royaumes de la Terre.
Même si nous acceptions que le mot "horos" devrait être traduit littéralement par "collines" dans ce passage, cela ne voudrait toujours pas nécessairement dire qu’il s’agirait de Rome.
Et même si nous avions la garantie que ce verset se réfère à Rome, de quelle Rome parle-t-il en fait ? Comme nous pourrons le constater l’ancienne Rome païenne répond aux critères des anti-catholiques et non pas la Rome de l’époque Chrétienne.
Maintenant, abordons la distinction entre Rome et la cité du Vatican. La cité du Vatican, l’endroit où se trouve le siège de l’Église Catholique se trouve être le point où l’argument devient le moins plausible. La cité du Vatican n’est pas construite sur sept collines, mais seulement sur une seule : qui est la colline du Vatican, laquelle n’est pas l’une des sept collines initiales sur lesquelles Rome est érigé. De plus, ces collines sont du coté Est du Tibre alors que la colline du Vatican est sur le coté Ouest.
En définitive, l’argumentation de nos ennemis les Témoins de
Jéhovah s’éboule complètement lorsque vous lisez le verset suivant (Apocalypse XVII, 10) : saint Jean nous dit que les sept têtes représentent aussi 7 rois ! Et parmi ces sept rois, cinq sont déjà passés et le sixième existe, et le dernier n’est pas encore venu… Or, si cinq rois sont déjà tombés et que le sixième existe, alors il ne peut s’agir de la Cité du Vatican qui n’existait pas à l’époque, ni de la Rome Catholique qui, selon nos détracteurs, n’existait pas à l’époque apostolique ! Bien entendu ils ont tort sur ce dernier point, mais la réalité se retourne contre eux car le fait est que l’Evêque de Rome était déjà le chef de l’Eglise du temps des apôtres, comme le prouve le cas de la Lettre de Clément de Rome aux Corinthiens !
D’autres villes sont réputées pour avoir été érigées sur sept collines ! En France nous avons Paris, Nîmes, Besançon, Saint-Étienne et Tulles. Aux Etats-Unis il y a Washington, New York, Cincinnati, Lynchburg et Somerville. Nous pouvons encore citer Lisbonne (Portugal), Bamberg (Allemagne) Bath (Angleterre), Yaoundé (Cameroun) et Pretoria (Afrique du Sud), Alger (Algérie) et Istanbul (Turquie). Mais il reste encore une autre candidate au poste : Jérusalem ! Et comme nous allons le montrer point après point, c’est bel et bien d’elle qu’il s’agit !
En effet, le ministre protestant Ernest L. MARTIN nous apprend que :
"Dans le Pirke du Rabbin Eliezer, narration midrashique du huitième siècle (section 10), l’écrivain mentionne sans commentaire (ce qui démontre que la compréhension était répandue et ne requérait aucune justification), que "Jérusalem est située sur sept montagnes" (enregistré dans Le Livre des Légendes, édité par Bialik et Ravnitzky, p. 371, paragraphe 111)
Nous pouvons d’emblée noter que pour Jérusalem, contrairement aux autres villes, il est bel et bien question de sept "montagnes" et non pas sept "collines". Et de fait ces "sept montagnes" sont faciles à identifier. Si l’on débute par le Mont des Oliviers, juste à l’est de la Cité principale de Jérusalem (mais encore reconnu comme étant situé dans les environs de Jérusalem), il y a trois sommets à ce Mont des Oliviers. Le sommet (montagne) nord s’appelle Scopus [première montagne], le sommet (montagne) central s’appelle Nob [deuxième montagne] et c’est le point le plus élevé du Mont des Oliviers, et le sommet (montagne) sud s’appelle dans les Saintes Écritures le Mont de la Corruption ou la Montagne de Perdition (2 Rois 23:13) [troisième montagne]. Sur la crête centrale, entre les Vallées de Cédron et de Tyropoeon, il y avait (anciennement) au sud le Mont Sion[quatrième montagne] (le Mont Sion original et non pas la montagne au sud-ouest qui fut plus tard appelée de ce nom), puis le Mont Ophel [cinquième montagne] et ensuite, au nord de celui-ci, le Rocher autour duquel le "Fort Antonia" fut construit [sixième montagne]. Et, finalement, il y avait la montagne du sud-ouest elle-même [septième montagne] qui fut par la suite désignée, au temps de Simon d’Asmodée, comme le nouveau Mont Sion. Cela fait sept montagnes en tout."
Référence