Musique sacrée de toutes les religions, sauf catholique à part

La musique religieuse ou musique sacrée des religions regroupe les genres musicaux associés d'une manière ou d'une autre aux pratiques religieuses d'une religion donnée. Le concept s'oppose donc à celui de musique profane.

Hindouisme
Il y a six types de musiques traditionnelles qui résonnent comme des échos des divinités. Le Kirtan et le Bhajan, chants dévotionnels, éveillent l'âme dans une communion spirituelle. Les mantras, syllabes sacrées, sont des clés pour l'harmonie et la méditation. Le Ghazal, poésie chantée, exprime les tourments de l'âme. Le Sufi Qawwali, expérience extatique, élève l'âme vers des sommets spirituels. Le Carnatic Music, art musical complexe, crée une harmonie intérieure.

Bouddhisme
Sa musique sacrée a divers aspects en vertu de la multiplicité culturelle et philosophique des variantes du bouddhisme. Elle se manifeste essentiellement sous la forme de récitations de sûtras ou de chants (mantra consistant fréquemment en la répétition du nom d'un bouddha ou du seul titre d’un sūtra, psalmodie, chant de gorge, etc.).

Musique musulmane
Sa musique comme fait religieux est attestée dans la religion musulmane. Il y a toujours eu des conflits de reconnaître la musique sacrée. Dès ses origines et la vie de Mahomet, certaines contradictions vont de l'autorisation de la musique à son interdiction.

La musique sacrée comprend

• la musique rituelle ou musique liturgique, qui est celle utilisée dans le culte ordinaire, généralement exécutée par des religieux à l'intérieur d'un édifice à vocation religieuse, mais aussi celle qui est utilisée dans le culte extraordinaire, souvent exécutée en extérieur, à certaines périodes ou face à certains événements (maladie, sécheresse, etc.) par des personnes désignées par la communauté en vertu de leur accointance avec le divin (chamanisme, etc.) ;
  
• la musique dévotionnelle, qui est pratiquée autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de toutes structures religieuses (morale ou physique), par des laïcs ou non, et qui est un soutien au culte ;
  
• la musique sacrée, qui dans un sens large désigne toute musique réservée à l'adoration, et qui a aussi désigné, depuis la fin du XIXe siècle en Occident, la musique savante accompagnant le culte chrétien ;
  
• la musique spirituelle, qui accueille un vaste choix de genres divers, y compris non traditionnels, destinés à l'élévation spirituelle des auditeurs en dehors de tout cadre religieux.
  

La musique sacrée est d'abord un moyen de combattre le repli identitaire d'une religion qui entend coloniser tout le sacré sur elle seule. Les musiques sacrées des religions diverses rapprochent les cultures et les traditions quand les religieux se combattent.

Une tradition récente
"Une tradition véritable n'est pas le témoignage d'un passé révolu ; c'est une force vivante qui anime et informe le présent. On renoue une tradition pour faire du nouveau. La tradition assure ainsi la continuité de la création." Igor Stravinsky, Poétique musicale [1], Pion, Paris, 1952 : ch. III "De la composition musicale".
Ces paroles sages d'Igor Stravinsky constituent l'arrière-fond sur lequel on doit interpréter le caractère traditionnel de la notion de musique sacrée. En effet, il s'agit là d'une notion jeune qui remonte à Pie X. Aujourd'hui, après la parution de la Constitution conciliaire sur la liturgie, terme et notion se sont dissolues.

Références

• Paul Huot-Pleuroux, Histoire de la musique religieuse, Paris, PUF, 1957.
  
• Encyclopédie des musiques sacrées, (sous la dir. de J. Porte), 3 vol. Paris, Éditions Labergerie, 1968.
  
• Andrew Wilson-Dickson, Histoire de la musique chrétienne, du chant grégorien au Gospel noir. Guide illustré complet de toutes les grandes traditions de musique liturgique, Turnhout, Brepols, 1994.
  
• François-René Tranchefort dir. Guide de la musique sacrée et chorale profane vol 2. De 1750 à nos jours. Fayard. 2008.
  
• Luigi Garbini traduit de l’italien par Pierre-Emmanuel Dauzat. Nouvelle histoire de la musique sacrée. Éditions Bayard. 2009.
  
• Dominique Collin, Dominique Lawalrée. La Musique sacrée. Fidélité. Coll. Que penser de ? 2011.
  

Parmi les nombreuses préoccupations de la fonction pastorale, non seulement de cette Chaire Suprême, dont nous sommes la divinité cachée de Dieu, si indigne soit-elle, mais des Églises individuelles, elle occupe sans aucun doute la première place, dont le devoir est de favoriser la beauté de la maison de Dieu, dans laquelle se réalisent également les mystères divins et où le troupeau des fidèles se réunit pour jouir des sacrements, se rassembler et faire le dimanche, adorer le sacrement du Corps du Seigneur et participer aux prières de l'Église en l'office liturgique public et solennel. Par conséquent, il ne doit y avoir rien dans le temple qui trouble ou diminue la piété et la religion des fidèles chrétiens, rien qui soit dégoûtant ou qui donne un mauvais exemple, surtout rien qui soit SS. Il offense la dignité et la sainteté des rites, et n'est donc pas du tout digne de la maison de prière et de la majesté de Dieu.

Nous n’entrerons pas dans le détail des mauvaises pratiques qui peuvent survenir. Mais maintenant, nous plaçons sous les yeux de toutes ces mauvaises pratiques, qui se produisent très souvent et qui semblent être les plus difficiles à se débarrasser ; D'ailleurs, il est quelquefois blâmable, même lorsque tout est le plus digne d'éloges, pour la beauté du temple, l'ordre des cérémonies, l'assistance du clergé, la piété et la religion des célébrants. On en trouve une plus grande utilisation dans le chant et la musique sacrée. Car soit par la nature fluctuante et variée de cet art, soit par l'épreuve, par les années qui s'écoulent, par la déformation, soit par l'influence maléfique par laquelle s'y infiltre l'art profane et théâtral, qu'on appelle à juste titre sacré, soit par le plaisir qui est directement capturé par les musiciens, il ne peut être facilement contenu par des moyens appropriés ou, en bref, par les nombreux jugements erronés qui surgissent dans cet art, même chez certains hommes dotés d'autorité et remarquables par leur religion, il y a un péché. dans la loi, ce que veut le SS. Avoir l'art des rites sous lui ; quelle loi est dans les canons individuels de l'Église et dans les conciles généraux ou provinciaux, et SS. Congrégations romaines et RR. Les décrets pontificaux sont souvent introduits de manière claire et ouverte.

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poche a écrit:

Nous n’entrerons pas dans le détail des mauvaises pratiques qui peuvent survenir. 

Au contraire il faut en parler. Je pense qu'elles sont majoritaires puisque les églises sont vides. Il n'y a pas de fumée sans feu.

Zhangweijian a écrit:

poche a écrit:

Nous n’entrerons pas dans le détail des mauvaises pratiques qui peuvent survenir. 

Au contraire il faut en parler. Je pense qu'elles sont majoritaires puisque les églises sont vides. Il n'y a pas de fumée sans feu.

Un évêque néerlandais a déclaré dans une interview :L'Église des Pays-Bas peut nous apprendre que c'est une erreur. Si vous créez la confusion, vous éloignez les gens de l'Église. Vous ne ramènerez personne de cette façon. Je voudrais dire aux évêques des autres pays : ne faites pas cette erreur, ne faites pas notre erreur. Dans les paroisses où la foi est bien proclamée et la liturgie célébrée dignement, les églises sont pleines. Il s'agit de mettre le Christ au centre. Lorsque les gens auront découvert le Christ et comprendront mieux les Saintes Écritures, ils comprendront aussi mieux les enseignements de l'Église.

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