De la pédophilie à la zoophilie dans une église

Rappel du premier message :

Protection des mineurs ? Un gorille avec des organes génitaux humains masculins exposé dans une église

Une sculpture d'un gorille bleu avec des organes génitaux masculins humains est exposée dans l'église Saint Pierre d'Arène à Nice, France, jusqu'au 15 septembre 2019.


L'abomination fait partie d'une exposition de 56 pièces. L'exposition a été un souhait du curé de la paroisse locale, le Père Gil Florini. Dieu descend maintenant du singe et le sexe à l'église, en plus !

Le gorille a été produit par Patrick Schumacher. Il ne peut pas être montré, par exemple, sur Facebook parce qu'il est classé X, mais les enfants de l'église peuvent apparemment y être exposés. Il suffit de regarder sur la photo ce petit enfant tourner le dos à la Croix pour regarder ce singe bleu con et génital.

Un futur cardinal pour François-Bergoglio ! On marche sur la tête.

Cher Riclau,
Je vous soutiens dans votre démarche. Bien sûr il y a la présomption d'innocence et le respect des lois. Vous avez bien raison de communiquer cela et de faire des recherches. Le groupe technique du forum pourrait vous aider. Vous devriez contacter Wang.

Bonjour Marmhonie,
Oui je pense avoir besoin d'aide, de conseils, merci.
Parlez-vous bien de Wang YanSong ? (je n'en ai pas trouvé d'autre).

Bonjour Riclau.
Je suis 王演宋, Wang Yansong。
J'ai constitué un groupe technique dans le forum. Nous avons une expérience d'ingénieurs efficaces.
Vous me contactez par la messagerie du forum. Vous aurez l'aide sans limite gratuitement.

Ce curé Gil Florini a des protections élevées avec la mairie de Nice.

Curé, chanteur, créateur de pastis… Le père Florini est aussi l’ami de Christian Estrosi, qui lui a accordé une subvention de 1,5 million d’euros pour l'ouverture d'un restaurant sous son église. Problème : le trésorier de l’association récipiendaire est le premier adjoint du député-maire LR de Nice.
Christian Estrosi est une sentinelle de la laïcité. Face aux « cinquièmes colonnes » de « l’islamo-fascisme », le député et maire LR (ex-UMP) de Nice met un point d’honneur à défendre ce principe censé protéger la République contre le péril communautariste. Mais quand il s’agit de ses amis, l’édile a tendance à baisser un peu la garde. Le père Gil Florini en sait quelque chose. Ce curé aux multiples casquettes (il chante, élève des chevaux, produit son propre pastis…), fait en 2007 chevalier de l’ordre national du Mérite, et membre du comité de soutien d’Estrosi pour les municipales de 2014, s’est vu octroyer par la mairie, fin 2012, une subvention de 1,5 million d’euros via son association, le centre culturel et diaconie de Saint-Pierre d’Arène.
[url=https://www.mediapart.fr/journal/france/101015/gil-florini-un-cure-bien-en-cour-la-mairie-de-nice?onglet=fullMediapart[/url]

Ok, merci 王演宋, je pourrai converser en MP dès que j'aurais atteint les 20 messages... (à moins que vous ayez une astuce lol)

Oui Mobile, j’ai vu ça, il s’est constitué un tissu relationnel de poids en ratissant très large.

Je découvre un  personnage à  multiples facettes digne de la Commedia Dell’ Arte, starlette locale excentrique et businessman fort en gueule, qu’il  a créé sous couvert de son image de prêtre débonnaire.  Mais que c’est malin ! Les brebis égarées par la TV réalité adorent. Tu m’étonnes que je n’accorde plus de crédit aux costumes en dehors des tréteaux et du carnaval…

Portrait dans Nice-Matin, promo de son livre "libre propos : ce qu’un curé ne peut pas dire":

https://nice.catholique.fr/wp-content/uploads/2017/10/17.10.04.pdf


Je ne sais pas vous, mais rien que dans ce papier, j’y trouve des propos de manipulateur :


"Il fallait que je conforte ceux qui m’aiment et dise à ceux qui colportent que je roule en Lamborghini : sachez de quoi vous parlez". (ce n’est pas de ça dont il est vraiment question).


"Iconoclaste, je ne crois pas (ha alors ce n’est  pas sûr ? L’expo le confirme 2 ans après), je n’aime pas me cacher derrière des faux-semblants (ok comprendre je n’aime pas mais le fais quand même), mais (donc oui je suis iconoclaste et hypocrite, mais…) je ne détruis rien" (Ben voyons. Abîmer des jeunes gens à l’occasion, il n’en parle toujours pas ? Sont-ce des moins que rien ?)


"Je ne fais pas toujours attention à ce qui va arriver lorsque je dis ou lorsque je fais". C’est ainsi qu’il s’arrange avec sa conscience, se moquant des conséquences ? Qu’il vienne me sortir son "sachez de quoi vous parlez"…

Il a horreur des tièdes. Toujours pas de repentance, ça doit être un truc de tièdes, alors…

Feint la transparence en disant :
-N’avoir qu’un salaire de 1059€. Quelle précision, honnêteté, désintéressement.
Tu m’en diras tant, sans parler de tous les avantages en nature, les dons,  les sociétés et associations qui agrémentent quand même bien sa vie. Personnellement ça à la limite je m’en fous mais il faut juste bien voir qu’il se fout du monde à tous les niveaux. Apparemment ça fascine.


- Ne demander que très peu de subventions, mais quand il le fait, en effet ça pue un peu avec son trésorier.

https://ademonice06.com/ministere-tres-a-droite-de-dieu/

-Ne pas faire des affaires. :lol!:


"Il y a de belles choses dans la vie, pourquoi ne pas les partager ? A un moment donné, je veux que les gens rencontrent quelque chose. Le Pape François exprime le même ressenti".
C’est qu’il en a partagé de belles choses avec moi, "à un moment donné" sa rencontre a bouleversé ma vie.


"Gil Florini aide son prochain à sa manière, mais il n’est pas gentil et le revendique".  
Pour moi c’est très clair : Il n’est pas gentil du tout !

Ex confident de feu Jeanne Augier, dernière héritière du Negresco dont il est devenu le co-gestionnaire irrévocable, trop fort ! 

Alors qu’il n’est plus besoin de faire état des ravages de l’alcool, ce prêtre n’a aucun scrupule (tel un patron de discothèque pour qui la musique et l’esprit de fête ne sont que des moyens d’attirer les jeunes clients),  à promouvoir et vendre par son entreprise personnelle, plusieurs alcools au choix : pastis, cidre, apéritifs, liqueur, génépi, whisky, en rétorquant tout sourire que traditionnellement les moines faisaient bien de la liqueur. La messe est dite et on l’applaudit ?


Je suis sur le point d'obtenir une copie de son bouquin...

Bravo pour cette analyse

Le pouvoir a toujours raison. Nous ne sommes rien.

Je viens de recevoir le fichier du bouquin. Est-ce qu’un fichier pdf de 86,4 Mo peut être posté entier ici, et si oui comment ? Ou dois-je le fractionner (en quelle taille maxi) ?

Ça commence fort, la 4^ème de couverture et l'avant-propos me titillent déjà, je pense avoir besoin de prendre quelques notes pour m’y retrouver.





Il est juste permis d’entendre ce qui est dit, mais sans trop chercher à comprendre ce qui est écrit, c’est ça ? 
"A bon entendeur…" ? Prions que le ciel ne me tombe sur la tête…

pierre.b a écrit:

Bravo pour cette analyse

A suivre...

종화 a écrit:

Le pouvoir a toujours raison. Nous ne sommes rien.

Arg !

Riclau a écrit:

Je viens de recevoir le fichier du bouquin. Est-ce qu’un fichier pdf de 86,4 Mo peut être posté entier ici, et si oui comment ? Ou dois-je le fractionner (en quelle taille maxi) ?

on sait le faire ;)
Il importe de respecter le Copyright. Si l'auteur refuse sa mise en ligne gratuite, on respectera la décision.

Bonjour Habaqouq,
Pourriez-vous m'expliquer comment transmettre le fichier svp ?

Bonjour Riclau, pardonnez-moi d'avoir zapé votre message.
Vous avez besoin d'abord d'un hébergeur en ligne. Votre inscription gratuite sera obligatoire. Je vous suggère www.gloria.tv par exemple.
Vous utiliserez un VPN pour protéger votre anonymat privé.
Si vous n'y arrivez pas, vous me le dites. On vous aidera ;)

Les curés de tradition n'ont eu que 3 prêtres (2 si on compte que l'abbé Peignot est parti) sur 865 prêtres et séminaristes, c'est bien en-dessous des estimations sérieuses qui donnent de 0.5 à 1.3% des personnels de l'église apparente conciliaire Vatican 2 sont concernés par de telles affaires (et on a oublié les religieuses bien qu'il y ait aussi des problèmes récurrents dans certains couvents).

L'Eglise catholique est aussi en-dessous de l'étendue du problème dans l'enseignement. Quant à l'ASE, aux éducateurs et aux médecins il n'y a pas de statistiques... Afin d'éviter de découvrir des Scouarnec et des directeurs de foyers qui "louent" les enfants placés à chaque pas... ou qui laissent les "mineurs isolés étrangers largement majeurs s'en donner à coeur joie...

Tout comprendre au « rapport Sauvé » sur les abus sexuels dans l’Église
 

Les 22 membres de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) ont enquêté pendant trois ans sous la direction de Jean-Marc Sauvé sur les agressions commise par des prêtres depuis les années 1950. Le rapport publié ce mardi 5 octobre doit révéler leur étendue.

Suite à une demande de la Conférence des évêques de France, une commission d’enquête indépendante va rechercher les auteurs d’agressions sexuelles depuis 1950. Mais quel peut bien être le but de ce travail ? L’abbé du Puy-Montbrun, docteur en droit canonique et diplômé en Sciences criminelles, doute de l’intérêt et de la pertinence d’un tel procédé. Il nous explique pourquoi.

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église^[size=13]1 de M. Jean-Marc Sauvé, voulue par la Conférence des évêques de France (CEF) avec publicité – telle qu’elle est présentée dans l’article du journal La Croix² en date du 7 février 2019 –, est manifestement intéressante à plusieurs titres.[/size][/size][/h2]

À QUOI SERT-IL DE FAIRE L’INVENTAIRE DE FAITS PRESCRITS, ALORS QUE LE TRAITEMENT D’HIER N’EST PAS CELUI D’AUJOURD’HUI ?

[h2][size=18]L’ancien vice-président du Conseil d’État présente en effet, en forme d’interview, une «philosophie» de ladite Commission comme étant «indépendante d’enquête» (que ce soit celle de la police ou l’enquête canonique) sur les agressions sexuelles supposées dans l’Église de la part de clercs, de religieux ou de religieuses. Elle aurait pour mission de rechercher depuis 1950 jusqu’à nos jours ceux qui ont ainsi été dans l’Église auteurs supposés de telles agressions par l’écoute attentive des victimes. La souffrance de celles-ci doit être mise en lumière, que ces victimes aient été des mineurs au moment des faits ou des majeurs dits «vulnérables». Elle aurait aussi pour mission de formuler des recommandations sous la forme de conseils destinés aux évêques. C’est donc une chasse à organiser contre ceux qui, de près ou de loin, ont éventuellement eu des comportements incriminés de cette nature dans un contexte de délation déjà mis en œuvre par la CEF.
La Croix

[size=38]Abus sexuels dans l’Église : ce qu’il faut retenir du rapport Sauvé Abonnés[/size]

Analyse
 

La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) vient de rendre public son rapport mardi 5 octobre, après presque trois ans d’enquête. Après un diagnostic sévère sur un phénomène « massif (…) et présentant un caractère systémique », elle appelle l’Église à reconnaître sa responsabilité institutionnelle.

• Céline Hoyeau, 
  
• le 05/10/2021 à 11:11 
  
• Modifié le 05/10/2021 à 12:59
  

Le président de la Ciase Jean-Marc Sauvé remet une copie de son rapport sur les abus sexuels dans l’Eglise à Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Commission des évêques de France, mardi 5 octobre.[size=12]THOMAS COEX/AFP[/size]

► Le contenu

216 000 victimes estimées. Le chiffre est sidérant, bien supérieur aux prévisions les plus sombres qui pouvaient être envisagées, et c’est d’abord celui-ci qui ressort de la longue enquête menée depuis près de trois ans par la Commission Sauvé. Cette commission indépendante, chargée par l’Église de France de faire la lumière sur les violences sexuelles commises en son sein depuis 1950, vient de rendre publics ses résultats, dans un volumineux rapport de près de 500 pages, assorties de 2 000 pages d’annexes.
→ EN DIRECT. Abus sexuels dans l’Église : 330 000 victimes en France depuis 1950, selon le rapport Sauvé
iPourquoi lire La Croix ?
La Croix vous explique, avec lumière et clarté, le monde qui vous entoure, afin que vous puissiez bâtir votre opinion.
+

Selon l’enquête en population générale, menée par l’Ifop et l’Inserm auprès de 28 000 personnes majeures représentatives de la population française, 216 000 personnes auraient été abusées par des prêtres, diacres ou religieux en France, entre 1950 et 2020. Et si l’on élargit à l’ensemble des personnes en lien avec l’Église (professeurs de l’enseignement catholique, catéchistes, aumôniers laïcs, etc.), le nombre de victimes s’élèverait à 330 000 - ce qui signifie qu’un tiers des agressions sexuelles commises dans l’Église l’auraient été par des laïcs.
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L’Église, lieu de socialisation le plus atteint par les abus
Ces chiffres sont considérables, mais ils sont aussi à resituer dans le contexte plus général des violences sexuelles en France. Selon cette même enquête, le phénomène est massif puisque près de 10 % des Français majeurs auraient été victimes d’agressions sexuelles dans l’enfance (14 % des femmes et 6,5 % des hommes, soit 5,5 millions de personnes), et pour la grande majorité dans le cadre familial (3,7 %) ou amical.
→ RÉSUMÉ. Chiffres, recommandations, réparation… Le rapport Sauvé en 5 points-clés
Mais - et c’est là que le coup est particulièrement rude pour les catholiques - l’Église arrive en tête parmi les autres « lieux de socialisation » : il y a eu plus d’abus commis en son sein (1,2 % dont 0,82 % commis par des clercs) que dans les colonies de vacances (0,36 %), l’éducation nationale (0,34 %), les clubs de sport (0,28 %) ou les autres activités culturelles (0,17 %).
Comment expliquer, alors, l’écart considérable entre cette estimation de 216 000 victimes de clercs et religieux, et les chiffres, autrement plus faibles, que la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) a recueillis à partir d’autres sources – 2 700 victimes issues de l’appel à témoignages et 4 800 décomptées à partir de ses recherches dans les archives diocésaines et judiciaires ?
→ DÉCRYPTAGE. Rapport Sauvé : des décennies d’abus sexuels dans les archives de l’Église
À cette question cruciale, les experts de la commission apportent plusieurs réponses. De nombreux témoignages recueillis font état d’autres victimes qui n’ont pas parlé. D’autre part, « le caractère massif des sous-déclarations d’agressions sexuelles est bien établi dans la littérature scientifique ». Impossible, en effet, d’avoir le chiffre noir des viols en France, tant ceux qui s’en ouvrent sont bien moins nombreux que ceux qui taisent ce drame dans leur vie.
Une estimation de 3 % de prêtres abuseurs
L’estimation du nombre d’agresseurs parmi les membres du clergé est plus délicate. À partir de ses recherches dans les archives, menées par l’EPHE, ainsi que des données obtenues grâce à l’appel à témoignages, la Ciase a abouti à un chiffre compris entre 2 900 et 3 200 agresseurs. Les deux tiers sont des prêtres diocésains. Mais il s’agit en réalité d’un « plancher » dans la mesure où toutes les agressions ne sont pas connues de l’Église, ni n’ont donné lieu à l’ouverture d’un dossier.
→ RECIT. Abus sexuels : l’éprouvante traversée des membres de la Commission Sauvé
Au final, le rapport en reste prudemment à une estimation minimale de 3 % de prêtres abuseurs. La commission a auditionné 11 d’entre eux, contactés grâce aux évêques et supérieurs majeurs. Elle a également réalisé une analyse de 35 profils à partir des expertises psychiatriques et des enquêtes de personnalité dans les archives de la justice.
Autre constat douloureux : les violences sexuelles dans l’Église catholique n’ont pas disparu et la commission constate même qu’après une nette baisse de 1970 à 1990, elles ont cessé de décroître depuis le début des années 1990. Ce sujet n’appartient donc pas au passé. « C’est une erreur d'affirmer que le problème est derrière nous. Non, le problème subsiste », affirme Jean-Marc Sauvé, le président de la Ciase.

► Les causes

Comme cela avait été demandé par l’épiscopat et les supérieurs majeurs en France, lorsqu’ils ont commandé cette enquête, la Ciase replace plus largement les abus dans leur contexte en analysant l’attitude de l’Église sur trois périodes.
De la « crainte du scandale » à la prise en compte timide des victimes
De 1950 à 1970, période où ont eu lieu la majorité des abus estimés (121 000), prévalent la crainte du scandale et le souci de « sauver » le prêtre abuseur. Le sort des victimes est occulté, on leur demande de se taire. De 1970 à 1990, période d’un « reflux sensible qui doit être relativisé », la question des violences sexuelles « passe au second plan ». L’Église est alors préoccupée uniquement de la crise des vocations.
→ CHRONOLOGIE. Abus sexuels dans l’Église : les dates clés de la Commission Sauvé
Enfin, à partir des années 1990, elle commence à prendre en compte les victimes mais les affaires sont encore largement traitées en interne. Il faut attendre les années 2010 pour que leur reconnaissance émerge avec le développement des signalements à la justice et des sanctions canoniques. Dans le même temps, les abus connaissent une recrudescence au moins apparente et se maintiennent à un niveau significatif. La commission résume l’ensemble de la période en termes « d’occultation, de relativisation, voire de déni avec une reconnaissance toute récente, réellement visible à partir de 2015, mais inégale selon les diocèses et les congrégations ».
Pour la Ciase, les abus dans l’Église sont bel et bien un phénomène systémique. « Non que les violences aient été organisées ou admises par l’institution » mais celle-ci « n’a clairement pas su prévenir ces violences, ni simplement les voir, et moins encore les traiter avec la détermination et la justesse requises ».
Les lacunes du droit canonique
La commission s’est bien gardée de remettre frontalement en question le dogme catholique, manière d’éviter de provoquer une levée de boucliers qui endiguerait la réception de ses préconisations. Elle a toutefois estimé de son devoir de « creuser aux racines » du phénomène et pointe notamment les lacunes du droit canonique dont la personne victime est la grande absente.
→ À LIRE. Abus sexuels : la difficile mise en œuvre des mesures conservatoires
À côté de ces lacunes, les experts de la Ciase mettent en cause les dévoiements auxquels a donné prise la doctrine catholique, entre autres l’excessive sacralisation de la figure du prêtre, la survalorisation du célibat, le dévoiement de la notion d’obéissance et le détournement des Écritures. Sans oublier une vision excessivement taboue de la sexualité.

► Les recommandations

Passant à la loupe les mesures prises par l’Église de France depuis les années 2000, la Ciase reconnaît qu’elles ont été à partir des années 2000 « substantielles », mais « globalement insuffisantes, souvent tardives, prises en réaction aux événements ou mal appliquées ».
Elle ne formule pas moins de 45 recommandations qui, précise-t-elle, ne sont pas conçues pour « tourner la page », et qui portent aussi bien sur la réparation, la reconstruction des victimes, la remise à niveau du droit canonique en matière pénale, que sur la gouvernance, la formation ou la prévention.
→ TÉMOIGNAGES. [url=http://xn-- un exercice de vrit attendu par les victimes plusieurs victimes dabus sexuels commis par des prtres ont confi la croix leurs attentes vis--vis de la parution du rapport de la ciase mais surtout des suites qui lui seront donnes-2lyvb41tda2jphnfx6775i02wk.xn-- elles sattendent un exercice de vrit salutaire et esprent que la ralit ne sera ni occulte ni adoucie %2C mme si certaines craignent que la violence des rcits ne pousse des croyants dans le dni-suj364b9tm49bchd7be0a8g6bzkx7094g.xn-- le mode de fonctionnement du fonds de dotation qui pourrait offrir des rparations aux victimes est aussi au centre des discussions-38o.xn-- tmoignages-hqb7061m.xn-- les victimes attendent une vraie reconnaissance -omc56i/]« Les victimes attendent une vraie reconnaissance »[/url]
Relevant que l’Église de France a jusqu’à présent évité de le faire, la commission l’appelle à endosser « une responsabilité à caractère à la fois individuel et systémique », autrement dit à reconnaître sa responsabilité aussi comme institution. Elle est en effet responsable pour le passé : elle n’a pas vu les signaux faibles, elle n’a pas été capable ni de sanctionner ni de prévenir. Cela passe entre autres par une demande de pardon, un mémorial aux victimes et d’autres mesures symboliques.
​​​​​Aujourd’hui est condamnable le clerc abuseur ou l’évêque qui n’a pas signalé l’abus. Pour la Ciase, la responsabilité doit porter non seulement sur les fautes personnelles commises mais aussi, « sans faute, du fait d’autrui, en raison du lien juridique existant entre le prêtre auteur du crime ou du délit et l’évêque de son diocèse ».
→ ENTRETIEN. « Dans de nombreux pays, on ne veut pas salir l’Église »
Sur la prescription, la commission ne prône pas d’allongement des délais, privilégiant la voie de la justice dite restaurative et des dispositifs permettant d’établir la vérité indépendamment de l’ancienneté des faits.
L’Église a une dette à l’égard des victimes
C’est alors seulement que peut intervenir la question de l’indemnisation. À l’avenir, il est très probable, selon la Ciase, que la loi française estime qu’une institution où se sont produits des abus doit prendre sa part de réparation et indemniser les victimes. L’Église de France, qui « aurait tort de se croire à l’abri de toute responsabilité qu’elle n’aurait pas elle-même acceptée », devrait prendre les devants.
À lire aussi

Mgr Éric de Moulins-Beaufort : « Nous devons entendre le cri des victimes »




La commission est claire dans ses recommandations : pas question d’une simple aide pour se reconstruire car l’Église a bien une dette à l’égard des victimes. La réparation financière doit être individualisée – pas de forfait – et fonction du préjudice subi. Le mécanisme d’indemnisation doit être confié à un organisme indépendant, extérieur à l’Église, l’argent provenant du fonds de dotation annoncé par la conférence épiscopale en mars, à partir du patrimoine des agresseurs et des institutions ecclésiales… mais sans appels aux dons des fidèles car, précise la Ciase, « ce ne serait pas cohérent avec la démarche de reconnaissance d’une responsabilité de l’Église en tant qu’institution ».
→ FOCUS. Abus sexuels : la commission Sauvé, une avancée significative pour la recherche
Sur la gouvernance, elle pointe la concentration des pouvoirs d’ordre et de gouvernement dans les mains de l’évêque, interpelle l’Église sur la nécessaire séparation des pouvoirs, et invite à renforcer la présence des laïcs et en particulier des femmes dans les instances de décision.
Le secret de la confession en question
Le secret de la confession est le seul point sur lequel la Ciase s’écarte de la doctrine catholique, pour le champ précis des violences sexuelles sur mineures. Celui-ci ne peut « déroger à l’obligation, prévue par le Code pénal et conforme, selon la commission, à l’obligation de droit divin naturel de protection de la vie et de la dignité de la personne, de signaler aux autorités judiciaires et administratives les cas de violences sexuelles infligées à un mineur ou à une personne vulnérable ». Autrement dit, l’Église doit autoriser un prêtre à qui une victime confie un abus en confession à le signaler à la justice.
https://www.la-croix.com/Religion/Abus-sexuels-lEglise-faut-retenir-rapport-Sauve-2021-10-05-1201178972?ut

Bien chers tous,
Il n'y a pas de mots assez forts pour condamner ces crimes contre l'humanités. Ils devraient être imprescriptibles. Les évêques qui ont couvert ces horreurs doivent être démissionnés puisque l'affaire Mgr Barbarin mis en lumière par Marmhonie démontrait déjà que l'Eglise était sourde à la collecte des victimes. 
Vatican II s'est effondré dans de nombreux scandales.

Rapport Sauvé : 330 000 victimes....
Clergé, religieux et religieuse: 216 000.
Si on ajoute les laïcs : 330 000.
François Devaux à ces évêques de France coupables : "Vous êtes la honte de l'humanité".

Les intentions anti-catholiques... du Témoin de Jéhovah Josias sont claires à la lecture de la liste des revendications qu'ils soumettent : attaques contre le secret de la confession ou contre le célibat des prêtres par exemple. Il devrait balayer devant sa porte avec sa secte des pédophiles qui ne s'est jamais excusée officiellement.

J'attends la même rigueur pour la Watchtower et de manière générale les pétitionnaires pro-pédophilie de la grande époque de Raël et Cie.

Il y a une précision importante: "Depuis 1950". Avant : "marginal" dixit Jean-Marc Sauvé président de la commission d'enquête sur les abus sexuels dans l'Église. C'est effectivement une donnée cruciale qui manque dans les posts: la période. C'est donc depuis 1950. Dans l'Église catholique, par des prêtres, religieux, religieuses, et laïcs : 330 000 victimes.
La tradition a toujours signalé ces pédocriminels protégés par des évêques corrompus.

C'est surtout la période des années 70 qui englobe la majorité des cas. C'est ce qui a fait dire à Bernard Litzler, directeur de Cath-Info, ce matin que tout ceci est dû à la mentalité des années soixante-huitarde