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forum marmhonie des religions
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Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:03
Le codex Bezae Catabrigiensis
Ce merveilleux codex, le plus ancien d'un texte grec au plus proche d'un proto texte araméen, a été mis aux oubliettes par les TMN qui sont passés à côtés, et nul n'est parfait.
Ici, nous allons découvrir cette pure merveille du texte grec le plus ancien connu d'un original araméen traduit. Le Codex Bezae Cantabrigiensis.
Il était historiquement la propriété de St Jean, qui le transmit à St Polycarpe, son disciple préféré, qui le transmis, juste avant son martyr, à son meilleur disciple St Irénée, qui le rapporta en Gaule à Lyon. Lire cette merveille en ligne
Un pervers sexuel, Théodore de Bèze, amant de Calvin, incendiat les bibliothèques les plus sacrées et dans celle du monastère de St Irénée, quelle ne faut pas la surprise du drôle, de voir que flambait une merveille. Il en sauve ce qu'il put et l'envoya en le volant, à ses amis protestants anglais à Cambridge, où il demeure encore comme trésor de pillage des huguenots.
La France catholique l'a toujours réclamé. Autant parler à un mur, nous le savons.
Mais l'étude du codex était interdite en plus aux catholiques, ce qui nous fit terriblement plus de mal encore. Enfin, les savants du monde entier purent le consulter via des facsimilés très médiocres.
L'étude savante est presque exclusivement française, à la recherche de son patrimoine.
Car la Gaule devint catholique au premier siècle par St Jean, on l'oublie trop souvent.
Tous les grands disciples de St Jean, trouvèrent refuge dans le sud de la Gaule, de Lazare qui est inhumé à Marseille, en passant par Marie de Magdla, et les autres Marie qui furent témoins de la résurrection au petit matin.
(ï)"Le texte standard établi par les éditions Nestle-Aland (NA28) et servant aux traductions est la compilation faite à partir de manuscrits copiés du IIIème au V ème siècles et qui ont forcément subi des retouches.
L'ancêtre du Codex Bezæ était à Lyon au second siècle puisque dans les années 170 Irénée y a puisé des citations. C'est donc bien dans un scriptorium de la même ville qu'il a été copié à la fin du IVeme siècle. Il sera conservé au couvent Saint Irénée jusqu'à ce que Théodore de Bèze ne le soustraie aux incendies de 1562 allumés par les Réformateurs. Il est depuis lors conservé à la Bibliothèque de l'Université de Cambridge. Son origine lyonnaise était clairement admise par les auteurs du XIX s dont le savant F H Scrivener. .../... Son intituté “Bezæ Codex Cantabrigiensis”. ce précieux manuscrit le tient de sa préservation par les Huguenots lors des guerres de religion. En effet Théodore de Bèze l'avait eu sous sa sauvegarde en 1562, quand, durant les guerres de religion, il fut retiré du monastère St Irénée de Lyon pris dans les flammes. Il l'adressa quelques années plus tard à la Bibliothèque de l'Université de Cambridge où il est conservé depuis lors.
L'évêque de Clermont d'Auvergne, dans le but de confirmer une variante latine de Jean (21-22) dont l'original grec ne se lisait que dans cet exemplaire, l’avait amené en 1545 au concile de Trente."[/i] Nous, catholiques romains, lui devons en partie notre messe de toujours, la Tridentine.
Attention, ici, les hellénistes auront la part belle. "L’évangile de Jean s’y trouvait, non point à la quatrième, mais à la seconde place, juste derrière Matthieu."Eh oui, Papias, évêque d'Antioche au 2e siècle, atteste avaoir lu un proto araméen de Matthieu, ce qui place cet évangile en premier, puis Jean en second. Aujourd'hui, plus personne ne conteste que Jean est l'évangile le plus ancien et le plus historique d'avant 70. Il est fait cas de lieux détruits en 70, or dans Jean, ces lieux sont communs et bien vivants, ce qui prouve que c'est du vivant de Jésus que proviennent ces descriptions.
Le passage le plus célèbre au monde de la Bible est celui de la femme adultère qu'on devrait lapider. S'il a été mis à l'oubli et disparait avec les nouvelles éditions de la TMN, ce qui est inquiétant, les traducteurs et savants du monde entier mettent ce passage en avant comme un des plus anciens et des plus précis, car ce lieu a bien été retrouvé en archéologie.
L'exégète Sylvie Chabert d'Hyères offre une étude d'une vie pour Le plus incroyable codex qui existe à ce jour. Etude historique du codex Bezae
Il est évident qu'en disparaissant de la TMN 2018, celle-ci ne sera plus crédible pour les francophones, attachés à leur patrimoine cultuel depuis toujours.
Voici les grandes traductions modernes actualisées qui mettent en valeur l'immensité du codex Bezae sur les autres.
Bible de Jérusalem 2013
Bible protestante Thompson 2018 qui fournit le plus de découvertes archéologiques
Bible de la Liturgie catholique révisée 2013 Le monument tant attendu depuis 70 ans. Cette Bible, gratuite en ligne écrase toutes ses contemporaines. La Bible d'étude est à un prix exhorbitant, mais fabuleux. Un collector qui supplante enfin la Bible Fillion qui, de son temps, avait seul vu juste sur l'importance du Codex Bezae :
A noter que Louis Segond resta fasciné sa vie durant devant le codex Bezae qu'il mit toujours en avant des autres.
D'où sa traduction 1910 toujours aussi classique et la plus répandue au monde (plus de 1,5 milliard de cette traduction, record mondial en 2014.) La première traduction du monde nouveau 1963 et 1974 (série Verte) était aussi imprégnée de ce codex qui faisait alors autorité à raison.
Une émission Radio consacra plus de 4 heures de direct pour comprendre cet inestimable Codex Bezæ.
https://youtu.be/1GgctStCrKg
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:29
"Le Codex de Bèze ou codex Bezae Cantabrigiensis est un manuscrit bilingue , Grec et Latin, détenant une forme ancienne des Quatre Évangiles, des Actes des Apôtres et de fragments de lettres de Jean. Il est répertorié avec les vieilles versions latines antérieures à la Vulgate, syriaques et coptes comme témoin du courant dit “Occidental ”. A l'analyse, son texte Grec se révèle être le plus proche témoin de la rédaction originelle dont il garde l'Stigmates fidèle du début du second siècle." Source catholique officielle
Il ne faut pas confondre sa correspondance originale qui est restée contenu dans la copie grecque, avec le texte latin traduit dont on n'a que faire. Source
Chabert d'Hyères est une savante, généreuse, sourdouée, jeune, qui consacre sa vie à ce codex qui appartient à la France.
On ne peut pas le lire de suite, comme ça. Il faut déjà percevoir les 7 scribes distincts, leurs annotations.
Elle fut la première, bien avant les premières critiques contre Dan Brown, à avoir démonté le canular sur Rennes-le-Château et Dan Brown. Cela date de 2006 dans son texte final, mais elle avait dans un autre site qui l'hébergeait, avant 2005, montré l'importance du codex Bezae dans le canular Rennes-le-Château et que le choix n'avait pas été anodin.
C'est donc 10 ans pour elle seule de mises au point sur le véritable codex Bezae.
Ce codex prend une vie, à lui tout seul.
Par exemple, dans Luc, au petit matin, les Marie viennent nettoyer le corps du crucifié, et la pierre est à plus de 20 coudées, ce qui est très intéressant et unique. Or l'archéologie a montré que la foudre avait bien frappé le Golgotha et brisé cette pierre en deux, et que donc la foudre ne fait pas de petits déplacements.
De plus, le codex qui est un témoignage au plus près de Jésus, et du ressuscité, apporte quantité de détails inconnues des autres codex. Par exemple, la pierre roulée à l'entrée du tombeau était donc bien venue rouler avant la garde des soldats romains. C'est capital et ça change complètement notre compréhension du texte.
Je collectionne les ouvrages anglais, allemands, françois, sur ce codex Bezae.
L'original date au plus tard du 2e siècle par la structure recopiée du grec qui estb une structure sémitique araméenne. C'est le seul document au monde attestant qu'on a bien eu avant le grec des évangiles, des textes écrits en araméens.
Est-ce que vous vous rendez compte de l'importance ? Nous n'avons le NT qu'en grec, que des copies de copies, actuellement.
Ici, le scribe a été obligé de recopier d'abord la première traduction de l'araméen, en gardant scrupuleusement la structure initiale. C'est bien rabbinique, et non grec. Rien que ça, c'est monumental !
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:30
Les notes complexes, parce que minuscules, de 7 scribes distincts, sur le Codex Bezae Catabrigiensis, ont permis de reconstituer le premier temple, celui de Salomon.
Le Bezae, du nom moderne son incendiaire, (c'est sinistre quand on y pense), signale des endroits précis que ne signalent pas les autres codex, des distances précises qui sont inconnues en dehors de la lignée johannique.
Par exemple, cette mosaïque retrouvée et qui date d'avant 70.
Dans les évangiles sont citées des extraits de la Torah, et ils ne sont pas vraiment identiques. Même une traduction moderne faitune différence. Dans le Bezae, ces différences n'y sont pas, on est très proche, extrêmement proche de la liturgie juive orthodoxe. Ce codex est très judaisant, autre surprise.
A suivre...
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:31
Qu'est-ce que le Codex Bezae nous apprend, outre un texte bien plus précis dans les noms de lieux, les faits ?
Il nous apprend qu'on s'est trompé trop longtemps, depuis le 16e siècle, la Renaissance donc, et plus encore après 1789 malheureusement. Jésus, les Douze, les disciples, ils étaient tous juifs ! Ils allaient au Temple, puis après 70 qui vit la destruction du Temple, dans les synagogues. Ce n'est que tardivement, vers l'an 100, que les pharisiens prennent toute autorité d'interprétation et chassent les juifs non pharisiens des synagogues !
On apprend en lisant le codex Bezae en grec, copie inutile voulue pour conserver sa forme antérieure araméenne, que Luc connait parfaitement la liturgie orthodoxe juive, qu'il connait le Nom divin, que les premiers chrétiens non juifs avaient l'obligation de la liturgie juive traditionnelle, bien que chrétiens.
Les TJ veulent la preuve que Jéhovah était dans le NT ? C'est facile, il suffit de lire le codex Bezae en grec. Du reste, la traduction latine est médiocre et des parties sont copiées de la Vetus Latina, carrément, comme si un des traducteurs ne savaient pas traduire.
Les protestants huguenots n'ont pas brûlé par hasard les bibliothèques juives des catholiques, Luther était antisémite et est à l'origine historiquement de la Shoah, tel que l'enseigne maintenant l'Allemagne... C'est dire si c'est historiquement exact.
Mais en brûlant cette pure merveille qu'est le codex le plus ancien d'origine, de par son grec, car sa datations efait sur son latin, alors que si on le date sur sa copie grecque, on est avant le 1er siècle, très proche et peut-être du vivant de Jésus.
On ne le savait pas. On n'aurait jamais cru cela possible. Mais c'est la puissance des technologies modernes qui nous permet de voir l'invisible et de comprendre l'inimaginable.
Analyse et datation à quelques années près seulement, recherche d'empreintes digitales et d'ADN, analyse des styles d'écritures de styles des divers scribes, reconstitution des palimpsestes, utilisation de microscopes électroniques, étude lexicographique et analyse informatique des différentes orthographes des dialectes arabes, identification des différentes encres superposées grâce au spectromètre de masse, ces outils, très sophistiqués, permettent de voir l'invisible et de comprendre l'inimaginable. On l'utilise pour les plus vieux corans qui ont tous été réécrits, on l'utilise pour les plus vieux codex et seul le codex Bezae est le plus intéressant, fascinant. On revient ainsi aux origines du christianisme, et c'était bien mieux avant !
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:33
Il faut un minimum d'études quand on aborde les Codex.
Vous avez cela dans les Bibles d'Etude, toujours. Il n'est pas possible de répondre à tant de généralités qui poussent à lire des livres entiers, ou à bien étudier la Bible.
C'est pourquoi je conseille d'avoir une vraie Bible d'Etude, mise à jour, la Thompson, pour traiter des codex et des origines des évangiles :
Pour Marc en latin, lisez par exemple une Bible simple, La Bible des Peuples dans son introduction à Marc : "(Commentaire pour l'Introduction de Marc)
Dès la fin du premier siècle ou au début du deuxième après J.-C., des textes affirment que le deuxième Évangile est l’œuvre de Marc : il a accompagné Pierre à Rome, où il a retrouvé également Paul, et il met par écrit, avec fidélité, l’enseignement de Pierre.
Comme les autres évangiles, celui de Marc est né de traditions orales concernant Jésus de Nazareth, et qui peu à peu se trouvaient consignées par écrit. Ces textes partiels circulaient de communauté en communauté, complétés par le témoignage oral de ceux qui avaient accompagné Jésus durant sa vie terrestre.
Comme Matthieu, Luc et Jean, Marc a rédigé son Évangile pour un type de communauté bien précis : il s’adresse à des chrétiens d’origine païenne et il veut proclamer le mystère de Jésus, Fils de Dieu, en rapportant les paroles et les actes par lesquels il s’est révélé aux hommes.
À la différence de Matthieu et de Luc qui ont jugé bon de mettre comme une préface à leur évangile, avec les deux chapitres consacrés à l’enfance de Jésus, à la différence de Jean qui a placé en tête de son évangile un admirable prologue, Marc s’en tient au cadre de la catéchèse primitive. Les Actes des apôtres nous indiquent son point de départ et son terme dans le discours de Pierre relatif au remplacement de Judas : “Voyons donc parmi ceux qui ont été disciples avec nous depuis le moment où il a été baptisé par Jean jusqu’au jour où il nous a été enlevé ; il faut que l’un d’eux soit avec nous le témoin de sa Résurrection” (Actes 1.21-22)."
Sinon, il reste les livres spécialisées sur l'écriture de Marc : Marc écrit en latin ou Marc avec des structures latines
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:36
Tous les spécialiste de la Bible et de ses plus anciens codex sont unanimes pour affirmer avec preuves archéologiques, que le codex Bezaa est le plus ancien codex grec recopié au monde !
Je rappelle que Théodore de Bèze, a bien noté en envoyant ce codex à Cambridge chez les protestants anglais, que c'était assurément le plus vieux codex au monde. Belle intuition !
Vous remarquerez toutes & tous que je cite absolument toujours des références historiques très précises.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:39
Dans le Nouveau Testament, nous n'avons, hélas ô combien, aucun exemplaire authentique original. AUCUN.
Nous aimerions avoir une lettre de Paul pour connaitre son écriture, mais malheureusement nous n'avons rien. Nous aurions aimé avoir un seul original en araméen, langue parlée et écrite par les Douze et les premiers chrétiens. Rien de rien.
Pourquoi ? Parce que ce qui comptait alors, c'était la Parole, la transmission orale. Ce qu'il y a de plus ancien est de Jean et en codex, le Bezae Catabrigiensis dans sa copie grecque qui est la plus proche traduction, la première d'un original araméen, donc du début du 2e siècle.
avec
et
Théodore de Bèze en atteste lui-même !!
Au passage, la Watchtower rejette avec une grave erreur ce codex, mais cela n'est pas notre problème.
C'est ce codex justement qui prouve que la structure originale araméenne d'un texte du Nouveau Testament n'était pas dans sa forme grecque de traduction. Et que la contenance était quelque peu différente, plus hébraïque, plus précise aussi.
Dans le codex Bezae Catabrigiensis, nous avons la distance précise de la pierre qui a roulé loin du tombeau tout neuf où le corps sans vie de Jésus avait été déposé. C'est dans l'évangile selon Luc. C'est déjà extraordinaire.
On a aussi la surprise avec le codex Bezae catabrigiensis, de découvrir qu'ils étaient vraiment juifs, tous, et très pratiquants dans l'orthodoxie juive. On n'a plus ça dans les traductions modernes. Ni la forme du texte qui est très différente.
Donc, dans nos textes grecs, nous savons qu'il nous en manque, que le grec par nature n'a jamais toléré qu'on y mette des termes non grecs, dit "bar-bar", "fils de-fils de" autrement dit des termes sémitiques principalement. De "bar-bar" nous est venu le terme barbare ! Ne l'oublions pas, le mépris des grecs et les obligations d'écrire en grec, est toujours passé par l'obligation de renier les autres langues et écritures ! Cela, aucun traducteur ne vous le dira.
Il est donc certain que nos premiers chrétiens, parlaient non seulement leur langue, l'araméen, et non le grec, mais qu'également ils étaient juifs pratiquants, et observaient des tendances quelques peu différentes dans leur liturgie. Il faut attendre 110 environ pour que les chrétiens sont expulsés hors synagogue, le terme le plus ancien nous vient du reste de Jean ! C'est écrit en grec. Les juifs, après la destruction du Temple d'Hérode le grand en 70, vont progressivement voir s'imposer par les pharisiens leur seule lecture et compréhension possible de la Torah, laquelle va être liée à l'obligation de lire en ouverture un texte infâmant signalant que tout chrétien est vil, banni, maudit de Dieu, et c'est la naissance de la haine talmudique que nous connaissons bien au travers des plus vieux corans qui sont d'essence tous juifs. Isa, Jésus dans le Coran, est bien une insulte juive talmudique, le "bâtard", le fils de p... et sa mère Marie la p... Oui, c'est ainsi.
Cela ne va faire que s'amplifier, jusqu'au 7e siècle où un pape va enfin interdire dans la chrétienté qu'un seul ouvrage ou propos talmudique soit prononcé. Il faut lire les horreurs talmudiques qui nous sont conservées des premiers siècles contre les chrétiens et cet imposteur juif que fut selon eux Jésus, c'est vraiment très méchant, quand on songe que cela se disait dans les synagogues.
Il est donc évident que nous n'avons que des traductions châtiées du NT, en grec, langue que ni Jésus, ni les siens, n'ont jamais parlé naturellement. Theos, Dieu, n'est pas un terme araméen. Qui a traduit ainsi, n'a pas traduit de l'araméen te quel, en gardant l'expression juive.
Je conçois mal que des termes permis d'écrire, mais non de prononcer, n'ait pas été connus des juifs au 1 siècle, et des juifs chrétiens en premier. Non, c'est assez inconcevable quand on y réfléchit bien.
Ce ne sont pas les TJ qui ont eu cette idée restaurationiste, mais les catholiques au 13e siècle. Malheureusement nous avons pris entre les dents Vatican II, et aujourd'hui, on a l'impression que 2000 ans de catholicisme seraient faux, pour tomber dans un effacement complet de tout l'héritage, au profit d'une modernité dont on peut douter.
Le Nom divin était connu; il est fort probable que c'est ce qu'écrivait justement par terre Jésus dans l'épisode de la femme adultère dans Luc XX-39 à 50, et non dans Jean, chapitre 8-1 à 11. Pour la première fois, en effet, une femme ne sera plus lapidée.
Cela va revenir avec les corans si judaïsants 6 siècles plus tard, hélas, avec de nouveau ces chrétiens aux édifices brûlés par ces mahométans sous grande influence talmudique :
Curieusement, ce passage considéré comme un des plus authentiques et ancien transmis depuis le départ, en marge de collection de logias, de paroles du Christ, soit rejeté par les TJ ! C'est un comble ! Mais enfin, comme les TMN changent, cela changera encore, les TJ sont une organisation encore très jeune.
En 1963, ils considéraient bien le Bezae :
Et leur traduction a tellement changé en 2013, soit exactement 50 ans plus tard :
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 17 Oct - 20:54
Il ne faut oublier que la bible n'est pas basé sur un seul codex.
Le codex d'une copie grecque première de l'araméen, est le codex Bezæ Catabrigiensis. C'est lui qui a gardé dans sa traduction grecque la structure araméenne d'origine. C'est le plus précieux. Il dit clairement que le passage de la femme adultère est de Luc. Et c'est exact.
L'histoire de ce codex est incroyable, il vient de St Jean et sa communauté le transmet à St Irénée, lequel va rendre une dernière fois visite au dispciple préféré de Jean, St Polycarpe, lequel va au martyr à plus de 80 ans, serein. Puis St Irénée l'apporte en Gaule, suite à la venue en Gaule de Lazare et d'une Marie Magdala. Lazare meurt à Marseille en devenat le premier évêque de cette ville, et Marie de Magdala se recueille à la Sainte Baume où l'on peut toujours voir son crâne pieusement conservé. Lazare, Marie de Magdala, ont été des disciples et des compagnons de route de Jésus jusqu'à sa fin ! C'est pas rien. St Jean était le disicple que Jésus aimait, c'est pas rien !
Bref, ce codex inestimable, va être mis au feu par un perverse sexuel, amant de Calvin qui était homo, et ce Théodore de Bèze en incendiant le monastère de St Iréene, incendia aussi son scriptorium dont ce codex inestimable. Quand il ne pris conscience, les 3/4 avaient déjà brûlé, il le sortir des flammes et l'envoya en le volant donc, aux protestants en Angleterre. Or c'est le codex des Français, c'est un pilage indigne, et les anglais n'ont jamais de grands commentaires intelligents sur cette merveille. Par contre, les français le comprennent naturellement car c'est leur catholicisme, johanique.
Segond y attachait une immense importance, Osty aussi. Et tant d'autres.
On sait très bien que ce passage est de Luc, ici les traducteurs 2013 de la TMN sont en retard, ils doutent que ce soit de Jean et le mettent de côté, alors que tout le monde sait que c'est de Luc.
Pourquoi douter d'un authentique et plus ancien texte du vivant de Jésus, et l'effacer sous prétexte qu'il ne serait pas de Jean ? Ici c'est une erreur humaine. La péricope de la femme adultère est authentique dans le Codex Bezae
Mais dans toute traduction, il y a des erreurs humaines.
C'est pourquoi je préfère de loin la traduction littérale à l'extrême de la TMN 1963 pour le NT, et la TMN 1974 pour l'ensemble de la Bible, et qui ne reprend pas du tout la traduction de 1963 pour le NT. Là oui, c'est du solide.
Lis dans la Bible du chanoine Osty, le commentaire sur Jean 8 à propos de cet ajout du passage de la femme adultère.
Ou alors carrément, lis les témoignages des pères apostoliques, c'est dire 1 siècle après la mort de Jésus. Il y a tout !
L'archéologie a tout confirmé, alors que l'Eglise romaine doutait énormément.
Mais enfin, c'est sans importance, chacun dans on pays, et ses langues, a ses sensibilités et ses connaissances propres.
Le passage authentique est de Luc. Il a été par erreur et doute insuffisant placé dans Jean VIII-1 à 11.
Sources : https://all-med.net/pdf/codex-bezae/ https://www.cambridge.org/core/books/codex-bezae/0D8F3A7E3AEF584BAA9CE3EBD2D4F05F "En revanche, le passage de la femme adultère se trouve dans les bons manuscrits occidentaux après 7,52 : D Codex Bezæ (Univ. de Cambridge) 400 E Basilensis A. N. III. 12 (Univ. de Bâle) viiie s. G Seidelianus I (Brit. Libr.) ixe s. H Seidelianus II (Trinity College) ixe s. K Cyprius (BnF) ixe s. 28 Colbertinus 28 (BnF) xie s. D’autres le placent après : 225 Bibl. Naz. Vittorio Emmanuele III (Naples) 1192 Apr. 7, 36 géo Ms. Géorgien 16 Apr. 7, 44 1 Basilensis A. N. IV. 2 (Univ. de Bâle) xiie s. Apr. 21, 25 565 Codex de l’impératrice Théodora (Moscou, bibl. nat.) ixe s. 1076 Grande Laure xe s. Aucun Père de l’Église ne commente cette péricope avant Euthyme Zigabène (moine byzantin, vers 1050-1160, auteur de commentaires bibliques), son style et son vocabulaire ne semblent pas johanniques, elle interrompt la séquence dans laquelle elle s’insère. On peut donc considérer qu’elle n’est pas johannique mais qu’elle fait partie de la tradition orale. ' http://oncial.d.free.fr/
"On trouvera dans cette table quatre séquences marquées avec des parenthèses angulaires (< >) qui ne figurent pas dans le texte canonique de Marc, mais que je me suis permis d’y ajouter, convaincu qu’elles figuraient dans la deuxième rédaction de cet évangile : ce sont les trois séquences conservées dans l’Évangile Secret de Marc (Séqs. 60– 61 et 63)181 et la séquence sur la femme adultère préservée par le Codex de Bèze dans l’Évangile de Jean en son état actuel (Séq. 70 : Jn 7,53-8,11 D05).182" Source : http://www.uco.es/investiga/grupos/hum380/collectanea/sites/default/files/23.pdf
"On a retrouvé ce récit de la femme adultère à des endroits différents dans certains manuscrits. Comme par exemple, certains le placent plus loin dans l'évangile de Jean au chapitre 21. Certains manuscrits l'ont même placé à la fin du chapitre 24 de l'évangile de Luc. Ce dernier choix n'est pas sans raison, puisqu'il est vrai que le style littéraire de ce récit est plus proche de celui de Luc que de celui de Jean. Dans nos Bible actuelles, il est présenté à Jean 7,53 – 8,11.' Sources : Miguel Morin https://www.academia.edu/1845712/L_enjeu_du_conflit_d_Antioche_d_apr%C3%A8s_le_Codex_Bezae_D_05_un_petit_exercice_en_critique_textuelle http://textus-receptus.com/wiki/Codex_Bezae https://www.booklibrarian.com/pdfepub/codex-bezae Texte complet https://omin.me/codex-bezae-cantabrigiensis-34/ https://www.birmingham.ac.uk/research/activity/itsee/news/2012/bezae-launch.aspx
Dernière édition par marmhonie le Sam 19 Oct - 5:11, édité 1 fois
Marc Hassyn
Messages : 713 Date d'inscription : 29/06/2019 Localisation : France
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Sam 19 Oct - 4:52
Voilà un fil de discussion qui m'enchante ! Je plussoie entièrement : sur l'importance du Codex de Bèze, sur la source araméenne, sur la lignée Irénée-Polycarpe-Jean. Quand on assemble les pièces du puzzle, on est sidéré par la netteté et la cohérence de l'image obtenue...
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Dim 20 Oct - 2:33
Bien cher Marc Hassyn Si ce sujet vous enchante vous aussi, vous serez comblé par le programme que propose Marmhonie. Il entend ouvrir le forum largement, des spécialistes en araméen, syriaque, hébreu, sont prévus pour insuffler cette hauteur soudainement prise. J'attends cela depuis des mois. Union de prières
Marc Hassyn
Messages : 713 Date d'inscription : 29/06/2019 Localisation : France
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Dim 20 Oct - 2:51
Je trépigne d'impatience comme un enfant devant le marchand de glaces. :oops: :lol!:
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Jeu 24 Oct - 15:59
L'importance historique du Codex Bezæ
L'importance du Codex Bezae est telle qu'un colloque tenu à Lunel, dans l'Hérault, dans le sud de la France, les 27 et 30 juin 1994, y a été entièrement consacré. Les communications ont discuté des nombreuses questions que cela pose à notre compréhension de l'utilisation des évangiles et des actes dans le christianisme primitif, ainsi que du texte du Nouveau Testament.
Le manuscrit présente les évangiles dans l'ordre occidental Matthieu, Jean, Luc et Marc, dont seul Luc est complet; après quelques pages manquantes, le manuscrit reprend la Troisième Épître de Jean (en latin) et contient une partie d'actes.
Le texte grec est unique, avec de nombreuses interpolations introuvables ailleurs. En plus de ce manuscrit grec, on le trouve dans les versions en ancien latin (comme dans le latin ici) et dans les versions syriaque et arménienne. Bezae est le principal représentant grec du type texte occidental qui a été d'origine pensé en araméen. Le manuscrit démontre la latitude dans la tradition manuscrite que l'on pouvait encore trouver aux Ve et VIe siècles, date de ce codex. Comme le latin est d’accord avec les codex Codex Bobiensis et Codex Veronensis, il témoigne d’un texte en vigueur au plus tard en 250 de notre ère et "préserve une forme ancienne du texte en ancien latin au temps de Jérusalem du vivant de Jésus." Ce qui est remarquable puisque l'araméen de Jésus n'exista que de 200 av JC à 200 ap JC. Nous sommes au coeur des loggias authentiques du Christ. מגילות מדבר יהודה - שפה וכתב
Parmi les nombreuses lectures distinctes du manuscrit, les suivantes méritent une mention spéciale: 1) C'est le plus ancien manuscrit à contenir l'histoire de la femme adultère (Jean 7.53-8.11). C'est sur Folios 133v à 135. 2) Il n'y a pas d'histoire sur Jésus qui n'ait été trouvée dans aucun autre manuscrit (l'histoire de l'homme travaillant le jour du sabbat, placé après Luc 6.4). C'est sur Folios 205v et 206. 3) C'est le plus ancien manuscrit à contenir la fin la plus longue de Marc (16.9-20). Professeur David Parker Edward Cadbury Professeur de théologie et directeur de l'Institut de recherche textuelle Université de Birmingham https://cudl.lib.cam.ac.uk/view/MS-NN-00002-00041/7
Luc 22: 43f et la Péricope de la femme adultère sont présents et ne sont pas marqués comme étant faux ou douteux. Il prouve que ce passage très ancien en araméen est authentique. Le texte des Actes est près de 8% plus long que le texte généralement reçu.
Une prochaine fois, je vous proposerai d'étudier ensemble la Bible arménienne en arménien évidemment en comparaison des textes araméens. Les liens sont évidents avec ce Codex Bezæ. https://www.aramaic-center.com/?page_id=36
Pour comprendre les liens associatifs dans ce Codex de ce latin, de ce grec ayant gardé la forme poétique araméenne qui rend absurde le texte grec mal mis en page traduite,
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:07
Le prologue de Luc selon le codex Bezae
"Il a semblé bon à moi aussi qui ai tout suivi de près, depuis l’origine" Luc dans donc pas, comme dans la Bible standard, consulté des témoins oculaires selon ce qu'on retrouve partout dans Luc 1-3 : - "C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après avoir recueilli avec précision des informations concernant tout ce qui s’est passé depuis le début, d’écrire pour toi, excellent Théophile, un exposé suivi" (Bible de la Nouvelle Liturgie 2013) - "J’ai décidé, moi aussi, après m’être informé exactement de tout depuis le début, d’en écrire pour toi l’exposé suivi, excellent Théophile" (Bible Osty 2000) - "J’ai décidé, moi aussi, parce que j’ai recherché toutes choses avec exactitude depuis le début, de te les écrire dans un ordre logique, très excellent Théophile" (TMN 1995) - "J'ai décidé, moi aussi, après m'être informé exactement de tout depuis les origines d'en écrire pour toi l'exposé suivi, excellent Théophile" (Bible de Jérisalem 2013) Luc avait tout suivi de près, depuis l’origine, personnellement ! Cela CHANGE TOUT !
Le Prologue s’étend sur une phrase Cette première phrase est longue, classique, imprégnée du style de Démosthène ; en effet le verbe "suivre", sous cette forme au parfait, revient comme un leitmotiv dans les lettres ses lettres et les discours de cet orateur lorsqu'il mettait en relief sa responsabilité d’homme politique, conscient des dangers les plus imminents qu’il s’interdisait de fuir, faisant acte de présence dans les situations les plus délicates et parlant de lui à la troisième personne :
"Pour engager une guerre le plus adéquatement possible, il ne faut pas suivre le cours des évènements mais le devancer." Discours 4-39 "l'homme qui du début jusqu'à la fin avait étroitement suivi les opérations" Discours18-172 "il a prêté une oreille attentive aux rapports oraux durant le déroulement de tous ces évènements et à ceux qui les avaient suivis de près depuis le début". Discours 48-40 "J'ai permis ces choses pour avoir eu ainsi une exacte connaissance et avoir suivi quelques uns de ses méfaits". Discours 23-187 "sachant suivre de près les évènements". Lettre I-4
Démosthène était une référence littéraire incontournable que Plutarque avait mis en parallèle avec Cicéron et au II siècle Lucien de Samosate avec Homère.
Lui empruntant l’expression, Flavius Josèphe en explicitait le sens en l'opposant à "s’informer" : "Quiconque s'engage à transmettre le récit d' actions véritables se doit avant tout de les connaître exactement lui-même, soit pour avoir suivi lui-même les événements, soit pour s'être informé auprès de ceux qui savent" Contre Apion 1/10,53-54 .
L’historien avait écrit sa Guerre des juifs après en avoir suivi de près le déroulement, mais il avait rédigé les Antiquités, en s’informant consciencieusement auprès d’anciens, puisant conjointement aux sources scripturaires.
Luc a bien vécu les événements auprès de Jésus de son vivant ! Comment l'évangéliste en effet, en parlant de lui-même, aurait-il pu faire ce même emprunt à Démosthène, dont il connaissait forcément l'oeuvre, pour parler d'évènements qu’il n’aurait pas vécus ? Le champ sémantique du verbe est clair en lui-même, puisqu'il signifie "accompagner sur le chemin".
Aussi la traduction ayant suivi par la pensée, ou bien m’étant informé, est un abus de langage qui laisse entendre que Luc n’avait pas pris part aux événements consignés, mais qu’il les avait seulement scrutés à travers le rapport d’autrui. Se serait-il mal exprimé ? Non, évidemment !
Comment un telle erreur dans la Bible standard reste ? C'est le pli indéfroissable des habitudes, sinon les réflexes conditionnés, dès la fin du premier siècle, ont confiné l’évangéliste dans un rôle de rédacteur, de manière à le distancer des faits rapportés. Mais les exemples littéraires obligent à conclure qu’il prit part aux événements rapportés, comme Démosthène de son temps ou Flavius Josèphe dans la guerre contre Rome.
L'évangéliste ne suivait pas l'ordonnancement littéraire que d'autres avaient adopté après avoir récolté le témoignage des "gardiens la parole". Il avait opté pour un ordre chronologique évitant d'intervertir les faits, de manière à ne pas confondre les conséquences avec les causes. Selon une tradition orale communiquée par Grégoire le Grand, il accompagnait Cléopas sur le chemin dit d'Emmaus, et là encore, couvert par l'anonymat. Pour respecter l’ordonnancement de son livre, c'est en arrivant à ce point, qu'il conviendra de lever le voile sur son identité.
A suivre...
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:08
20 hommes pour rouler la pierre ronde du tombeau du Christ
On retrouvera cela à la fin de Luc, quand les femmes voient la pierre du tombeau roulée, lors que dans le codex Bezae il est noté qu'il fallait être 20 hommes pour la rouler. Or ces 20 hommes, sont le nombre exact des serviteurs du temple pour en ouvrir la porte du Saint des Saints ! Vertigineux !
Codex Bezae, Luc 23-53 ! Luc 23-53 : "και καθελων ενετυλιξεν τo σωμα του Iηυ εν σινδoνι, και εθηκεν αυτoν εν μνημειω λελατομημενω ου ουκ ην ουπω ουδεις κειμενος. Kαι θεντος αυτου επεθηκεν τω μνημειω λειθον oν μoγις εικοσι εκυλιον" Traduction : Et après l'avoir déposé, il enveloppa le corps de Jésus dans une étoffe de lin et le mit dans un tombeau creusé dans le roc où personne encore n'avait été couché. Et l'ayant mis, il posa sur le tombeau une pierre que péniblement, à vingt ils roulaient. Ce passage est perdu dans les autres codex qui ont choisi une voie simple sans plus de liens avec les précisions sur les rites du second Temple. Luc sait qu'il faut 20 hommes pour en ouvrir la dernière porte du Saint des Saints, un grec n'en sait rien.
Un tombeau taillé dans le roc Ce n'est plus une sépulture chez Luc. Selon les coutumes bibliques (Ex 21-33, 2Ch 26-10, Né 9-25, Is 22-16) , le tombeau était creusé à la manière d’un puits ou d’une citerne. Luc différenciait bien mnêmeiô, le tombeau, de mnêma, la sépulture ou le mode d’ensevelissement.
- Et l’ayant mis, il apposa sur le tombeau une pierre qu’ils roulaient péniblement à vingt. Une précision, retenue par aucun des parallèles et qui fut ensuite oubliée, gommée dans les manuscrits successifs, mis à part la série f13 et quelques autres. Un lien est à faire avec les portes du Temple, selon la relation de Flavius Josèphe : “ la porte orientale de la cour intérieure, qui était en bronze et tout à fait massive, que vingt hommes le soir fermaient avec peine” (Guerre des Juifs,VI,293)
Une pierre qu’ils roulaient péniblement à vingt Comment un grec aurait-il pu savoir que c'est l'exacte description des prêtres sacrés du temple d'Hérode le Grand, dans sa dernière porte de pierre, qui ouvre au Saint des Saints, là où descend ? Là où est l'Arche d'Alliance ? Chabert d'Hyère signale qu'en constituant le corpus canonique du Novum Testamentum autour du V siècle, les sources écrites ont été harmonisées pour être accessibles à tout le monde, juifs et non-juifs qui ignorent tout de la liturgie sacrée des grands prêtres du Temple d'Hérode.
Ici, seul le Codex Bezæ donne cette information cruciale, c'était la pierre du Saint des Saints, celle où vient . Autrement dit, non seulement Jésus est , mais Il vient en homme engendré, non pas créé, et ayant pour les humains condamnés à mort par le péché originel, vaincu la mort : Il est ressuscité !
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:08
Le Nom divin dans Luc I-28 du Codex Bezae
Luc I-28 "και εισελθων o αγγελος πρoς αυτην ειπεν, χαιρε κεχαριτωμενη o Κς μετα σου ευλογημενη συ εν γυναιξίν" Traduction : Et l'ange étant entré chez elle lui dit : - Réjouis-toi plénitude de grâce, le Seigneur avec toi ! Tu es bénie parmi des femmes.” L'ange peut-il ignorer qu'il s'agit de ? Sylvie Chabert d’Hyères ne le pense pas possible, ni votre serviteur. Car l'enfant divin n'est pas encore né, engendré non pas créé, consubstantiel au Dieu Unique
Le Seigneur avec toi ! Cette parole pourrait clôturer la prière de Kippour où le fidèle par le jeûne et la prière communautaire adresse à Dieu une demande de pardon et de l'inscrire au livre de Vie. On peut se demander si l'Annonciation n'a pas eu lieu ce jour là et si la salutation de l'Ange Gabriel n'est pas comme une réponse à la prière de Marie.
"Yom Kippour, יום הכיפורים, le jour le plus saint de l'année, est, d'une certaine manière, l'un des plus heureux. C'est qu'à Yom Kippour יום הכיפורים nous recevons ce qui est peut-être le don le plus sublime de Dieu, Son pardon. Lorsqu'un homme accorde son pardon, il exprime un sentiment profond d'amitié, d'amour, qui efface dans sa relation à l'autre les effets du mal subi. Le pardon que Dieu nous accorde est l'expression de Son amour éternel et inconditionnel. Yom Kippour יום הכיפורים est ce jour unique de l'année où Dieu révèle plus clairement l'unité de Son Essence avec notre âme. Pendant 24 heures les portes du ciel restent ouvertes et au moment de la Neïla, l'ultime prière, Dieu apporte Son sceau final au grand livre de la vie."
Kipour était alors le jour où le Grand-Prêtre entrant dans le Saint des Saints prononçait le tétragramme sacré comme l'évoque ici la parole de l'Ange: "le Seigneur avec toi !"
On retrouvera cela à la fin de Luc, quand les femmes voient la pierre du tombeau roulée, lors que dans le codex Bezae il est noté qu'il fallait être 20 hommes pour la rouler. Or ces 20 hommes, sont le nombre exact des serviteurs du temple pour en ouvrir la porte du Saint des Saints ! Vertigineux ! On va le voir dans le Codex Bezae, Luc 23-53 !
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:10
Le Nom divin dans Luc I-31 du Codex Bezae
Je l'explique, n'est-ce pas : le plus vieux codex au monde qui date du II siècle, recopié identique au V siècle, est d'origine hébraïque et non pas grecque. Dans ces conditions, un hébreu qui était témoin de tous les faits, ne pouvait qu'écrire .
Luc I-32 : IHVH entre en action ! Luc I-32 : "ουτος εσται μεγας και υιoς υψιστου κληθησεται και δωσει αυτω Κς o Θς τoν θρoνον Δαυιδ του πατρὸς αυτου" Traduction : Lui sera grand et fils du Très-Haut sera appelé, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père
Fils du Très-Haut ou Fils de Dieu ? Les deux expressions étaient-elles équivalentes d'origine ?
Elles se retrouvent toutes deux dans le document 4Q246 de Qumrân : “Il sera appelé Fils de Dieu, ils l'appelleront Fils du Très-Haut.” désignant peut-être Antiochus V Eupator, fils d’Antiochus IV qui se considérait comme “épiphanie” d’Apollon, exerçant un rôle non seulement royal mais semi-divin.
En Luc 1-32 - Il sera appelé Fils du Très-Haut, qui a pour sujet Jésus, IH-Sauve c’est à dire dans son action de salut reconnaissant en Jésus son fils. L’expression est un “passif divin”, où est l'auteur de l’action : avec le trône de David Jésus recevait du Très-Haut sa fonction royale !
En Luc 1-35 - Il sera appelé Fils de Dieu qui a pour sujet “l’engendré”, qualifié de “Saint”, un terme fréquent dans les textes de la Mer Morte désignant soit les prêtres soit les consacrés membres de l'assemblée. Par exemple : Colossiens 3-22 : "Paroles des bénédictions de l'Instructeur , pour bénir les Fils de Sadoq, les prêtres élus par Dieu pour garder son alliance à jamais... Que le Seigneur vous bénisse de sa sainte demeure, qu'il vous place comblés d'honneur au milieu des Saints ; qu'il renouvelle pour vous l'alliance éternelle du sacerdoce..." Colossiens 4-22 : "Il vous a élus et pour vous placer à la tête des Saints et par vous bénir par votre main les hommes du conseil de Dieu...Puisse-t'il vous établir comme saints parmi son peuple." (Source de Qumrân 1Q28b/1QSb).
C’est donc à la fonction sacerdotale du Messie que renverrait cette parole de l’Ange Marie était prise sous l’ombre de l’Esprit Saint de la même manière que la Shekina couvrait la tente, la demeure du Très-Haut ; le titre Fils de Dieu renvoie à la fonction sacerdotale du Messie (cf 21-8 & 22-70, ou encore Hébreux 4-14). L'ange s'annonce au Nom de !
Nous verrons prochainement dans le Codex Bezae que "toute Parole vient de ".
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:12
Toute parole de la part de , le Nom divin
Luc I-37 : IHVH est Parole de l'ange ! Luc I-37 : "oτι ουκ αδυνατησει παν ρημα παρα του Θυ" Traduction : Parce que ne sera pas sans puissance toute parole d'auprès de Dieu
Que signifie "Ne sera pas sans puissance toute parole de la part de Dieu" ? Traduisons plus simplement : Ne sera pas sans puissance auprès de Dieu toute parole.
Ceci signifie que toute parole est à la place médiane, et la préposition para, παρα, commande un génitif. παρα του Θυ, para tou qeou, signifie : "d'auprès de Dieu" ou plus littérairement, "de la part de Dieu".
Cette formulation retranscrit avec exactitude l'hébreu correspondant qu'on a dans Genèse XVIII-14 : Genèse 18-14 : ''הֲיִפָּלֵא מֵיְהוָה, דָּבָר; לַמּוֹעֵד אָשׁוּב אֵלֶיךָ, כָּעֵת חַיָּה--וּלְשָׂרָה בֵן. '' Traduction : "est-ce que serait sans puissance de la part de Dieu une parole ?" ou "est-il rien d'impossible au Seigneur ?"
Le proverbe dans Genèse 18-14 הֲיִפָּלֵא מֵיְהוָה, דָּבָר, "rien n'est impossible à Dieu" est une lecture interprétative exacte de ces versets de Luc 1-37.
Dès le premier chapitre de la Genèse Dieu n'était-il pas présenté comme agissant non point directement, mais par Sa Parole ? On retrouve cette partie dans les autres manuscrits avec para et le datif parce que les scribes ont simplement recopié la Septante. C'est ce qu'on a dans Genèse 18-14.
Luc n'est pas un hellène d'origine comme je le pensais. C'est un hébreu qui parle mieux l'hébreu que l'araméen, et qui fut un témoin de la première heure jusqu’à la fin de la vie de Jésus.
Comment concilier ce Luc dans son Evangile, et le Luc dans les Actes qui suivit Paul jusqu’à son naufrage ? L'unité de texte entre ceux 2 livres nous oblige maintenant à cherche son identification, constatant que ce fut un disciple de Jésus et un suivant, médecin de Paul.
Je ne pense pas qu'on ait atteint dans un forum un tel niveau d’exégèse, honnêtement. Et je ne trouve pas de réponse. Mais c'est certain que Luc a repris de l'hébreu de la Torah et qu'il était savant. L'original de Luc est donc bien un hébreu, comme Chabert d'Hyères l'a découvert dans ce Codex Bezae, le plus ancien codex puisqu'il date du II siècle, recopié du papyrus sur parchemin au IV-V siècle.
Toute la structure du Coran s'effondre aussi ! Ce codex Bezae confirme de son auteur, Luc, que ses écrits sont restés intouchables. Tout le contraire d'une série de corans dont les premiers étaient issus de la Syrie de par leur écriture et leur contexte.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:18
Historicité du codex Bezæ
"Ce manuscrit est la copie fidèle d'un texte plus ancien que citait déjà Justin (qui fut martyrisé vers 165 à Rome), et Irénée dans son traité contre les Hérésies. C'est vraisemblablement le texte le plus ancien des évangiles qui nous soit parvenu. Irénée vint évangéliser en Gaule. Il était arrivé à Lyon dans les années 170, venant de Smyrne où il avait été disciple de Polycarpe qui avait connu dans sa jeunesse Jean l'Ancien. Aussi Frédéric Scrivener pensait qu'Irénée avait amené en Gaule “l'ancêtre” du codex Bezæ qui fut recopié sur parchemin au début du Ve siècle, pour assurer sa pérennité." D'accord !
La réponse la plus complète sur le fond de la structure du grec de ce codex est faite par Sylvie Chabert d'Hyères : https://independent.academia.edu/SylvieChabertdHy%C3%A8res
Il est fait état de citations de Saint Irénée avec son ancêtre de codex dont nous n'avons que cette copie du V siècle
La situation de ce codex avec le codex Vaticanus : http://www.uco.es/investiga/grupos/hum380/collectanea/sites/default/files/23.pdf
Voici son ouvrage contre les hérésies : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411618j
Saint Irénée écrivit lors de la querelle autour de la date de Pâques sur le 14 Nisan lors de son entrevue avec le pape Victor I.
Voici quelques problèmes que pose ce codex.
Ce qu'est ce codex et ce qu'il n'est pas : http://edc.stardist.org/edc/part/carton_jc/idfm/tleep_2009/2009-07-09/sens.pdf
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:29
La péricope de la femme adultère est authentique et provient de Luc
La tradition catholique romaine Apostolique rapporte que la Gaule eut son propre codex des Saintes Ecritures, apporté en Gaules par St Irénée de Lyon, et que le Huguenot Théodore de Bèze incendia ! Il brula toute la Bibliothèque mais le diable fut vaincu en lui, car une partie de ce codex fut sauvé des flammes par des Moines catholiques que les Huguenots ont tué par haine. De Bèze, l'amant de Calvin, réalisa alors cet inestimable trésor et l'offrit en pillage aux Protestants anglais amis de Cambridge, amis des Protestants de France pour combattre et conquérir le Royaume de France, une fois encore. Ce codex porte depuis ce nom, le nom de son incendiaire.
Il ne reste en l'état qu'un seul évangile complet sur les quatre, le feu ayant fait son oeuvre infernale par la folie hugunenote, et combien du patrimoine catholique inestimable, protégé alors en France, faut ainsi brûlé par ces fous. On doit parler de crimes imprescriptibles, car bruler des codex uniques au monde, tant de manuscrits, c'est vouloir effondrer la civilisation catholique. Seul le terrifiant Mao Zedong fit pareil en détruisant pour la civilisation chinoise une aussi grande partie perdue pour toujours.
Or voici, nous étudierons ce codex Bezae tel quel, et pour sa partie latine, et pour sa parie grecque sauvée par les traducteurs et copistes.
Aujourd'hui, le passage de la femme adultere qui est partout en Jean, chapitre 8, versets 1-11, alors que dans ce codex Bezae, il est placé maladroite ment en Luc. Que s'est-il passé ?
Or je lis et je cite, Jean, chapitre 8, versets 1 a 11 : Bible, Traduction du Monde Nouveau, 1974. : " Mais Jésus s’en alla au mont des Oliviers. 2 À l’aube, cependant, il se présenta de nouveau dans le temple, et tout le peuple venait vers lui, et il s’assit et se mit à les enseigner. 3 Or les scribes et les Pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère, et, après l’avoir placée au milieu d’eux, 4 ils lui dirent : “ Enseignant, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. 5 Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider cette sorte de femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? ” 6 Naturellement, ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir de quoi l’accuser. Mais Jésus se courba et se mit à écrire de son doigt sur le sol. 7 Comme ils persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : “ Que celui d’entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter une pierre. ” 8 Et se courbant de nouveau, il continua à écrire sur le sol. 9 Mais ceux qui entendirent cela sortirent alors, un à un, en commençant par les hommes d’âge mûr, et il resta seul, ainsi que la femme qui était au milieu d’eux. 10 Se redressant, Jésus lui dit : “ Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? ” 11 Elle dit : “ Personne, monsieur. ” Jésus dit : “ Moi non plus, je ne te condamne pas. Va ; à partir de maintenant ne pratique plus le péché. ”
Je cite la Bible de Jérusalem : "1. Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers. 2. Mais, dès l'aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s'étant assis il les enseignait. 3. Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu, 4. ils disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5. Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? » 6. Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin d'avoir matière à l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol. 7. Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! » 8. Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. 9. Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. 10. Alors, se redressant, Jésus lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? » 11. Elle dit : « Personne, Seigneur. » Alors Jésus dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. »
Je cite la Bible Darby, la Bible des Peuples, la Bible Louis Segond 1910, la Bible Peillion : c'est pareil !
Je regarde la Bible de St Jérôme de Stridon du 5e siècle en Latin : c'est pareil ! "1 Iesus autem perrexit in montem Oliveti. 2 Diluculo autem iterum venit in templum, et omnis populus veniebat ad eum, et sedens docebat eos. 3 Adducunt autem scribae et pharisaei mulierem in adulterio deprehensam et statuerunt eam in medio 4 et dicunt ei: “ Magister, haec mulier manifesto deprehensa est in adulterio. 5 In lege autem Moyses mandavit nobis huiusmodi lapidare; tu ergo quid dicis? ”. 6 Hoc autem dicebant tentantes eum, ut possent accusare eum. Iesus autem inclinans se deorsum digito scribebat in terra. 7 Cum autem perseverarent interrogantes eum, erexit se et dixit eis: “ Qui sine peccato est vestrum, primus in illam lapidem mittat ”; 8 et iterum se inclinans scribebat in terra. 9 Audientes autem unus post unum exibant, incipientes a senioribus, et remansit solus, et mulier in medio stans. 10 Erigens autem se Iesus dixit ei: “ Mulier, ubi sunt? Nemo te condemnavit? ”. 11 Quae dixit: “ Nemo, Domine ”. Dixit autem Iesus: “ Nec ego te condemno; vade et amplius iam noli peccare ”.
Ce passage est authentique aux plus primitives sources, 1er siècle, soit du vivant du Christ, soit quelques dizaines d'années plus tard. C'est une source orale du lieu d'origine mise par écrit, avec une grande finesse de style araméenne. Luc au contraire privilégie toujours la grammaire grecque en tournures littéraires et n'a jamais le ton humoristique. Ici, cet épisode est araméen, avec des comiques de situation. Par exemple, les hommes les plus vieux partant en premiers parce que plus pécheurs que les jeunes... Ou encore Jésus écrivant, quand un prophète de Dieu ne doit jamais écrire. Et encore le ton de violence de la populace ayant pris une femme pour la lapider sauvagement, et son étonnement non pas d'avoir survécu, mais qu'aucune personne ne soit resté pour la lapider. Comme pour Lazare, elle se savait morte par avance. Typiquement une source araméenne de premier choix.
Et je porte le coup fatal sur l'authenticité de ce passage exceptionnel avec les codex du 4e siècle originaux : Codex Vaticanus : https://archive.org/details/CodexVaticanusbFacSimile Codex Sinaiticus : http://www.codex-sinaiticus.net/en/ Codex Bezae : https://archive.org/details/CodexVaticanusbFacSimile
C'est pareil en grec, mot pour mot !
Et je mets en ligne le plus vieux papyrus de l'Evangile selon St Jean complet, qui date du 1er siècle ! C'est la collection privée de la Fondation Suisse Bodmer : http://fondationbodmer.ch/en/ Le voici, l'original du 1er siècle, tel quel ! http://fondationbodmer.ch/documents/publications/collections-sources/evangile-selon-jean/ Et c'est toujours pareil ! Cela y est, mot pour mot !
Mais alors, vous me direz, biens chers amis, pourquoi dans certaines traductions de ces Bibles authentiques, des traducteurs ont hésité sur ce passage ? Parce que toutes les traductions choisissent dans les milliers de papyrus, dans les dizaines de codex, ceux qu'ils estiment le plus. Et dans un seul codex, le codex Bezae, cet épisode est intact mais... dans Luc ! Aujourd'hui au 21 siècle nous savons que c'est une erreur d'un copiste, de l'avoir relié avec l'évangile de Luc. Ce détail technique pour ceux et celles qui aiment et lisent la Bible. Or les bons traducteurs, et notamment ceux de la Traduction du Monde Nouveau, ont bien choisi, et ils ont eu l'intelligence de signaler leur curiosité car la Traduction du Monde Nouveau, la Louis Segond 1910, et la Bible de Jérusalem jusqu'en 1990, se basait aussi sur le codex Bezae. Remarquable !
La suite prochainement.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mer 13 Nov - 4:36
Une mise en page araméenne conservée dans le texte grec
Il y a un décalage entre ce qui est dit, "de style araméen", et l'imagination fantaisiste d'un intervenant hors sujet et qui déforme : "vous connaissez un manuscrit original araméen du Ier siècle, vous ?" D'abord, la collecte des sources. Cambridge a donc l'original qui appartient a la France, pillé par une bande de Huguenots en guerre de religion sous prétexte, et en profondeur combattant l'Eglise catholique romaine et les archives compromettantes sur le passé compromettant de ces dirigeants pervers et intelligents. On a vu juste avant, que de Bèze comprit vite l'importance d'un tel codex dans les flammes et comment il en vola ce qui restait, pour l'offrir aux Protestants anglais. Un acte typique de traitrise contre son pays et un pillage criminel unique en son genre. Voici donc ce qu'il en reste : http://cudl.lib.cam.ac.uk/view/MS-NN-00002-00041/1
http://www.birmingham.ac.uk
Les sites anglosaxons sur ce codex sont nombreux, vides de sens, parce qu'une racine aussi essentielle, en dehors de son patrimoine naturel, est un infirme inutilisable. Par exemple : http://ancientworldonline.blogspot.fr/2012/03/codex-bezae-online.html
Il est possible d'avoir un ce qu'il en reste, en deux volumes, sous forme papier avec Cambridge : http://www.cambridge.org/co/academic/subjects/religion/biblical-studies-new-testament/codex-bezae-early-christian-manuscript-and-its-text Ou bien ici : http://epapers.bham.ac.uk/1656/
La seule traduction francaise qui soit valable est de Sylvie Chabert d'Hyères, ici : http://oncial.d.free.fr/cb/ac/ac.php?chapter=1&lang=fr Ses travaux sont de grande valeur. Retenons cette dame digne et experte grec et Latin.
Voici sa présentation du codex : "Le Codex Bezae Cantabrigiensis est un manuscrit bilingue , Grec et Latin, détenant une forme ancienne des Quatre Évangiles et des Actes des Apôtres. Il est répertorié avec les vieilles versions latines antérieures à la Vulgate, dans le courant dit “ Occidental ”. A l'analyse, son texte Grec se révèle être le plus proche témoin de la rédaction originelle. Il est une “empreinte fossilisée" dès le début du second siècle des Évangiles et des Actes. Comparativement le texte standard servant aux traductions est une compilation faite à partir de manuscrits copiés du IIIème au V ème siècles et qui ont forcément subi des retouches. L'ordre des évangiles est le même que dans le codex Washigtonianus (W) ou la Vetus Latina: Matthieu, Jean, Luc , Marc et après une importante lacune la troisième épître de Jean suivie des Actes des Apôtres. La primlauté est accordée ici aux oeuvres de Luc dont le codex Bezae manifeste la profonde cohérence interne.
Son intituté “Bezæ Codex Cantabrigiensis”. ce précieux manuscrit le tient de sa préservation par les Huguenots lors des guerres de religion. En effet Théodore de Bèze l'avait eu sous sa sauvegarde en 1562, quand, durant les guerres de religion, il fut retiré du monastère St Irénée de Lyon pris dans les flammes. Il l'adressa quelques années plus tard à la Bibliothèque de l'Université de Cambridge où il est conservé depuis lors.
Si la confection du livre n'est pas antérieure au début du Vème siècle, l’ancêtre grec dont il livrait copie était, quant à lui, très ancien, puisque des citations s’en trouvaient déjà chez Justin, martyrisé vers 165 à Rome, et chez Irénée dans son traité contre les Hérésies. Ce dernier, était arrivé à Lyon dans les années 170, venant de Smyrne où il avait été disciple de Polycarpe. Il paraissait vraisemblable à Scrivener que lui, sinon ses compagnons, ait amené en Gaule ce livre des évangiles et des Actes auquel fut adjoint alors une transcription latine.
Plus que les évangiles de Marc Matthieu et Jean, les deux livres de Luc comportent un grand nombre de leçons propres témoignant d’une connaissance approfondie des coutumes sacerdotales et de la liturgie du temple [NB : second Temple d'Hérode le Grand]. Cette attention au contexte hébraïque a suggéré que l’ancêtre du codex Bezae était une première, sinon une seconde édition, produite par l’auteur lui-même, à l’attention d’une communauté qui ne s’était pas coupée de la Synagogue; les théories émises concernaient principalement le texte des Actes. Ce texte archaïque était tellement en empathie avec le cadre dans lequel la vie de Jésus s’était déroulée, que l’information donnée y était au plus près de sa source."
La suite plus tard...
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Sam 14 Déc - 5:30
Des changements insignifiants sont-ils des modifications du sens du texte ?
Les variations de textes du plus ancien codex qui soit une copie d'un original détruit par le temps peuvent troubler Certains traducteurs modernes, qui décident donc subjectivement de ce qui doit être fait et à délaisser, sans explication autre que leur seule autorité, ne se gênent plus. Ils mettent tout ce qui les ennuie de côté. Ainsi les traductions populaires de la Bible sont-elles devenues une sources financière mondiale. La Chine est le premier pays mondial fabriquant et exportateur de Bibles. Pour les droits de Copyright, qui sont devenus très sévères aux Etats-Unis, les avocats proposent leurs services afin d'intenter tout procès pour n'importe quoi à n'importe qui. En contre partie, les éditeurs comprennent que le best seller mondial des livres est toujours "la Bible". Laquelle, n'a plus d'importance. Les intérêts financiers sont colossaux.
Regardez les voitures neuves dans la rue, elles se ressemblent toutes parce que les logiciels de création sont identiques. Et avec l'obsolescence programmée, tout devient jetable, ou interchangeable, ou à collectionner. Les gens achètent sans plus savoir si cela est un besoin ou une envie, et dans ce dernier cas, qui l'a provoqué.
On observe ce type de comportement consumériste chez les évangélistes américains dont les fidèles collectionnent des Bibles de toutes sortes. Il ne s'agit plus de la qualité, on parle de nombre de Bibles. Ce problème engendre un effet contraire au rêve tant espéré, celui de comprendre la Bible. On se donne l'apparence par l'avoir comptable qui suggère des compétences qui ne sont jamais au rendez-vous.
Quand nous prenons une traduction antérieure au XIX siècle, les traductions sont rares et très différentes, selon les codex choisis. Plus on remonte dans le temps aux origines, moins il y a de traductions, et plus il y a de commentaires. Pourquoi ? Parce que la source était authentique. Entre l'usure du temps, les guerres de religions et les révolutions, les deux tiers des sources authentiques sont perdues à jamais.
Aux origines des premiers siècles, il n'y avait que des originaux dont il ne nous reste absolument rien On observe cependant les témoignages de ces génies. Ainsi St Jérôme de Stridon s'indigne-t-il le premier au V siècle, que le Nouveau Testament soit en l'état d'étude, en grec vulgaire de la rue. Il propose au pape le grand projet de retraduire avec les originaux existants, dans un latin noble. Il n'a aucune hésitation dans son œuvre. Il ignorait l'existence de certains codex des plus anciens en grec puisqu'il avait des originaux en hébreux, en araméen, en latin, en grec noble attique. Sa Vulgate est la perfection et on y revient toujours quand on étudie les codex découverts depuis.
L'exemple du codex Sinaiticus Il s'agit d'un vol dans un monastère que les moines vénéraient en relique. Ce codex devenu Sinaiticus date au maximum du V siècle. Je l'ai lu en fac-similé, il est épuisant pour la vue, l'écriture n'est pas belle comme dans le codex Vaticanus. Il s'agit d'un codex ancien, mais il y a beaucoup plus ancien, du II siècle avec le codex Bezae, non pas au travers de toutes les légendes urbaines qui circulent sur internet. Je parle de son étude historique, de son enseignement universitaire.
Le codes Bezæ a sept commentateurs qui ont noté sur cette copie leurs remarques géniales. Qui vous a déjà parlé de les étudier ? Personne, certainement, puisqu'il n'existe aucun livre sur cela. C'est par la compréhension des notes sur ce codex que sommes capables de comprendre comment et pourquoi il est ainsi, d'où il provient et ce qu'il est.
S'il y a des différences de traductions, c'est que c'est faux d'origine Voici l'absurde raisonnement dans lequel le monde "moderne" nous renvoie. Chacun sa traduction, chacun son interprétation, et au final plus personne ne comprend le contenu. Par contre, l'argent et le temps inutilement passés deviennent de plus en plus vertigineux.
Comment Dieu pourrait-il ne pas protéger Sa Parole ? Dites carrément que Dieu aurait des faiblesses, ce qui est un blasphème. Cette thèse est devenue en partie celle des témoins de Jéhovah. Matthieu 5-18 : "Vraiment, je vous dis que le ciel et la terre disparaîtraient plutôt que ne disparaisse de la Loi une seule toute petite lettre ou même un bout de lettre sans que toutes choses arrivent." https://www.jw.org/fr/biblioth%C3%A8que/bible/nwt/livres/matthieu/5/ Nous sommes loin du texte original. Le verbe est au conditionnel, les parties en gras n'existent pas.
"Le ciel et la terre disparaîtraient plutôt que ne disparaisse de la Loi une seule toute petite lettre". Le texte grec ne dit pas exactement ceci, il dit exactement : Ἀμὴν γὰρ λέγω ὑμῖν, ἂν παρέλθῃ ὁ οὐρανὸς kαὶ ἡ γῆ, ἰῶτα ἓν ἢ μία xεραία οὐ μὴ παρέλθῃ ἀπὸ τοῦ νόμου, ἕως ἂν πάντα γένηται. Je vous donne ma traduction personnelle du texte tel quel : Amen (Ἀμὴν, Amen) en effet (γὰρ, gar) je dis (λέγω, Lego) à vous (ὑμῖν, umin), jusqu'à (ἕως) ce que passe (αρέλθῃ) le ciel (οὐρανὸς, ouranos) et (καὶ, kai) la (ἡ, la) terre (γῆ, ge), iota (ἰῶτα, iota [la plus petite lettre de l'alphabet grec, י Yod dans l'alphabet hébreu ancien]) un seul ou un seul trait (xεραία, kheraia) pas de risque (οὐ μὴ) que passe (παρέλθῃ, parelthe) de la Loi (νόμου, nomoy) jusqu'à ce que tout (πάντα, panta) soit venu (γένηται, genetai).
Amen en effet je dis à vous jusqu'à ce que le ciel et la terre, iota un seul trait, pas de risque que passe de la Loi jusqu'à ce que tout soit venu
Au bout de 70 ans de travaux, en rapport avec le nom de Septante (70), l'Eglise est enfin sortie de cette fausse traduction liturgique issue de Vatican II. Il n'y a pas eu 70 ans de travaux, bien moins. Les graves erreurs survenues au nom de la "modernité" ont disparu pour revenir au texte initial. Matthieu V-18 : "Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise." https://www.aelf.org/bible/Mt/5
Nos traductions sont identiques, j'ai laissé le texte dans sa gangue pour en montrer la vulgarité du grec qui est du ton de la parole et non d'écriture grecque. Aucune règle du grec littéraire n'est respectée. La mise en forme plus lisible respecte l'original, sans atteindre en français la beauté du latin de St Jérôme de Stridon.
Les thèses complotistes du changement de la Bible sont des hérésies anciennes dont on trouve une compilation dans le Coran du VII siècle. Autrement dit, jamais un chrétien ne dira cela, c'est encore un blasphème contre Jéhovah. Qui peut douter de Sa Parole ?
S'il y a un doute sur la plus petite lettre hébraïque ou grecque, même ne serait-ce qu'un seul trait, ou une ponctuation douteuse, alors le doute se répand et plus personne ne sait combien de mots sont empoisonnés. Le diable ne peut le faire, il est aussi une créature angélique qui s'est rebellée, mais une créature, pas le Créateur.
La suite... Elle consistera à lire les notes de 7 commentateurs inconnus laissées sur ce codex Bezæ.
Ce texte occidental a vu le jour quand St Irénée en possession de l'original de cette copie première est venu dire adieu à son maître St Polycarpe avant de partir fonder une ecclesia en Gaules. Par contre la genèse de ce Novum Testamentum est une énigme. Il est clairement apostolique et les interpolations qu'il contient résistent au doute. Pourtant ce trésor de la France catholique fut volé par Théodore de Bèze au monastère en feu de St Irénée et il est depuis en possession des anglicans protestants qui n'acceptent pas la transmission apostolique. Nous dirons que son antiquité est indiscutable.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Sam 14 Déc - 21:15
La lettre de Théodore de Bèze accompagnant ce codex
Théodore de Bèze accompagnait le manuscrit volé au monastère français de Saint Irénée à Lyon (France), pour l'Université de Cambridge avec une lettre datée du 8 décembre 1581. Avec son magnifique cadeau, il envoya la copie de cette lettre au Vice-Chancelier et sénateur, datée du 18 mai 1582. Ces deux lettres sont reproduites en entrée du Codex Bezae. Le contenu de Théodore de Bèze est extravaguant, se mettant en magnifiant avec son maitre Calvin, pour la paix du monde. Pendant ce temps, à la tête des huguenots, ils diffusaient leur guerre de religion fanatique contre les églises catholiques de France, brûlant les bibliothèques et pillant tout sur leurs passages.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Sam 14 Déc - 22:02
Les différences latines entre ce codex et les autres codex
De gauche à droite, codex Versellensis, codex Veronensis, codex Colbertinus, codex Bezæ, codex Palatinus, codex Brixianus, Vugate
En exemple, le début du chapitre de Luc VI-1 à 15 dans le codex Bezae comparé aux autres codex :
De gauche à droite, version Vulgate, codex Bezæ, codex Laudianus
Pour celles & ceux qui ne lisent pas facilement le latin, je noterai les différences en traduisant en français.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Mar 31 Déc - 5:27
Il n'y a pas de nom divin en hébreu dans le codex Bezæ Cantabrigiensis.
Par contre, nous avons la mise en page "poétique", disons de la psalmodie sémitique de l'évangile selon St Luc, car la structure grecque (ce codex est bilingue grec et latin) de mise en page est absolument incohérente. Et nous savons par la paléographie qu'il y a eu plus d'un moine copiste, donc on ne peut reporter cette étrangeté unique au monde sur la dyslexie d'un copiste en grec.
Quand on prend l'évangile selon St Luc en araméen, on retrouve la mis en page exacte du codex Bezæ, preuve supplémentaire si besoin que l'auteur initial, St Luc, a bien conservé des dits oraux, notamment pour l'enfance de Jésus directement chez Jean qui vivait avec Marie mère de Jésus, et qu'il a noté son témoignage en araméen, et mis tel quel. Puis il y a eu une copie de cet original par un inconnu et c'est cette copie qui fut recopiée pour être diffusée à la fin du premier siècle qui est dans cet étrange grec dans le codex Bezæ.
Pour qui est passionné par l'araméen, ce codex est LE codex rêvé qui est étudié ici dans ce sujet, au travers des siècles, et les dernières recherches actuelles mises à jour. Ce n'est que du bonheur !
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le codex Bezae Catabrigiensis Sam 11 Jan - 8:36
Le codex Bezæ en copie disponible à feuilleter
Le Codex Bezae Cantabrigensis ou Codex de Bèze, est un codex des plus anciens bilingue grec latin, copie de l'original apporté en Gaules par Saint Irénée à Lyon au II siècle de notre ère. Il est essentiel au Nouveau Testament par la structure de la mise en page du grec qui est au respect de sa forme sémite antérieure, certainement en grande partie en araméen.