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| Archéologie et étymologies | |
| | Auteur | Message |
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marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Archéologie et étymologies Sam 28 Déc - 7:27 | |
| Archéologie et étymologies
Quels dictionnaires étymologiques en diverses langues vous conseiller. Il existe un lien fondamental entre notre compréhension des étymologies des langues, vivantes ou mortes, et les découvertes archéologiques.
Pour ne prendre que deux exemples, on croyait que l'homme moderne descendait uniquement de l'homme de Cro-magnon et que l'homme de néanderthal était un singe. La découverte de Bruniquel nous a enseigné au moins deux foyers distincts de types d'humains différents aussi brillants et ne cohabitant pas d'origine. Nous sommes dans -175 000 ans avant JC.
L'autre exemple que je vous propose à méditer est qu'on croyait que l'écriture est venue après le dessin. C'est certainement exact en Occident, et c'est bien le contraire en Chine et en Asie. L'écriture n'est donc pas née d'un besoin de compter comme on l'enseigne depuis l'invention de l'archéologie par des français. On comprend alors mieux pourquoi les taïwanais sont plus brillants en littérature que les chinois modernes, ils continuent d'utiliser les catactères traditionnels complexes vieux de 2000 ans alors que la Chine continentale ne cesse de simplifier les caractères chinois qui ne signifient plus rien, et donc paradoxalement plus difficile à mémoriser.
La pratique, toujours la pratique, je ne connais pas de solution miracle. Il existe certes des dictionnaires étymologiques, loin d'être fiables. Que ce soit en chinois, en hébreu, en syriaque, en grec, en arabe ou araméen, il y a trop de controverses sur certaines expressions ou termes mal rendus par l'ajout des voyelles et les révolutions culturelles.
Il faut repartir toujours sur l'antiquité néolithique, obligatoirement. Ce nouveau champ d'étude m'a tellement apporté et les archéologues m'ont appris leur prudence à ne jamais poser de vérité établie.
Une autre chance est l'opportunité de rencontrer des savants qui vous acceptent, d'abord de loin, et pour des broutilles et, en restant à sa place très sérieusement, on se fait remarquer sans être remarqué. Cette discrétion naturelle et cette humilité est votre meilleure carte de visite, la satisfaction du devoir accompli, sans rien compter d'autre. | |
| | | Septik
Messages : 418 Date d'inscription : 05/04/2019
| Sujet: Re: Archéologie et étymologies Ven 1 Déc - 14:46 | |
| L'èvéque Anglican James Ussher (1581-1656) prétend dans son livre "Annales Veteris Testamenti, a prima mundi origine deducti, una cum rerum Asiaticarum et Aegyptiacarum chronico, a temporis historici principio usque ad Maccabaicorum initia producto" que le monde a été créé le 23 octobre 4004 du calendrier Julien à 9 heures du matin :lol:
Les sectes évangéliques et les Témoins de Jéhovah s'appuient sur cette absurdité. La méthode d'Ussher est la suivante:
• "De la création à la migration d'Abraham." cette section est facile à calculer en utilisant les données chronologiques de la genèse, 5 et 11 qui donne une lignée mâle ininterrompue de la création à Abraham. Ussher utilise la chronologie trouvée dans le texte Masoretique, au lieu des chronologies alternatives issues des Septante et du Pentateuque samaritain. Ussher établit cette période à 2083 ans, de 4004 av. J.-C. à 1922 av. J.-C. • "De la migration d'Abraham au temple de Salomon" Ussher suit Paul, qui compte 430 ans de la migration d'Abraham à l'Exode. La suite des rois donne 480 ans de l'Exode au début du temple de Salomon jusqu'à la quatrième année de règne de Salomon. Ces 910 années vont de 1922 av. J.-C. à 1012 av. J.-C.. • "De la période du royaume de Judée, de la quatrième année de Salomon à la fin" cette période est la plus difficile à calculer due aux difficultés nombreuses pour faire correspondre les années de règne des royaumes de Judée et d'Israël. La simple addition des règnes des rois de Judée donne 430 ans. En repositionnant quelques chevauchements de règnes, Ussher raccourcit à 432 ans, de 1012 av. J.-C. à 589 av. J.-C..
Une nouvelle datation confirme que les humains peuplaient déjà l’Amérique il y a 23 000 ans Avant même le dernier maximum glaciaire, il y a environ 20 000 ans, l’Amérique était déjà peuplée. C’est la conclusion sur laquelle devraient s’accorder désormais les archéologues, après que les dates des plus anciennes traces de pas connues en Amérique ont été datées sans contestation possible. Une nouvelle analyse qui remet en question les modèles de peuplement historiques, notamment celui d’un peuplement post-glaciaire. En 2021, des paléoanthropologues mettent au jour et analysent des traces de pas humaines fossilisées sur les berges du lac Otero, au cœur du parc national des White Sands, au Nouveau-Mexique (États-Unis). Dans le bassin de Tularosa, la baisse du niveau du lac Otero aurait offert un passage favorable aux humains et à la mégafaune. Se seraient alors déposés des sédiments, dont des graines de la plante aquatique Ruppia cirrhosa. Leur superposition en couches aurait permis la conservation de ces empreintes. Grâce à la datation au carbone 14, les chercheurs avaient alors estimé que ces empreintes avaient été formées il y a 21000 à 23000 ans. Autrement dit, il s’agirait des plus anciennes traces humaines en Amérique, remettant en question les scénarios anciens du peuplement de l’Amérique. Mais cette datation avait été contestée. Pour lever les doutes, une analyse indépendante a affiné le travail, confirmant que des humains étaient bien en Amérique durant la période du dernier maximum glaciaire.
La datation au carbone 14 est utilisée en archéologie afin d’estimer l’âge d’échantillons jusqu'à 50 000 ans. Cet isotope radioactif du carbone se forme dans la haute atmosphère par interaction des rayons cosmiques avec l'azote de l’air. Il est ensuite absorbé par les organismes vivants via le dioxyde de carbone. À leur mort, ces organismes cessent d'absorber le carbone 14, qui se désintègre progressivement avec une demi-vie d'environ 5 730 ans (au bout de cette période, la moitié des noyaux de carbone 14 se sont désintégrés). En comparant la quantité de carbone 14 par rapport à celle de carbone 12 [le carbone stable habituel] présente dans un échantillon, on détermine son âge.
Résultat sans équivoqueFinalement, les trois analyses convergent vers une seule et même conclusion : les empreintes retrouvées dans cette région ont bien été laissées entre il y a 21000 et 23000 ans. «C’est un très beau travail qui a attaqué le problème en faisant une analyse indépendante avec d’autres traceurs, ce qui rend l’étude très solide et difficilement contestable, estime Antonio Pérez-Balarezo. J’espère que cela permettra de dépasser le débat autour de la chronologie des peuplements américains et de se concentrer sur d’autres aspects comme les dynamiques de peuplement.» Ces dernières années, il y a eu quantités d’analyses paléogénétiques qui ont mené à la proposition d’un début de peuplement américain qui serait survenu juste après le dernier maximum glaciaire, il y a environ 18 000 ans. Avec cette étude, il faut maintenant envisager un peuplement qui aurait commencé au cœur du dernier maximum glaciaire, entre il y a 19000 et 26500 ans. À noter que l’époque qui s’étend entre il y a 21 000 et 23 000 ans correspond à un événement de réchauffement en Amérique du Nord, qui a probablement permis de développement de ces peuples et la conservation de leurs traces. Les implications se font sentir également pour les routes de peuplement, autre sujet de débat dans la communauté archéologique. «Au cours du dernier maximum glaciaire, les calottes glaciaires empêchaient le passage des humains vers le Sud. Or, ces traces ayant été laissées au Nouveau-Mexique pendant le dernier maximum glaciaire, ces peuples ont dû traverser la Béringie avant que les calottes ne soient formées, dans une période pré-glaciaire. Cette datation remet tout en question.» conclut Antonio Pérez-Balarezo. La Recherche, Jeudi 05 octobre 2023 | |
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