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| Mgr Gaume, Mgr de Ségur, Mgr Delassus, Cardinal Pie | |
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marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Mgr Gaume, Mgr de Ségur, Mgr Delassus, Cardinal Pie Lun 20 Jan - 16:15 | |
| Mgr Gaume, Mgr de Ségur, Mgr Delassus, Cardinal PieConnaissez-vous les plus grands écrivains français du XIX siècle de leur vivant ?Vous me citerez Zola, Balzac, Victor Hugo, Guy de Maupassant, Jules Vernes, Rimbaud, Baudelaire, Pagnol, Alexandre Dumas, Feydeau, Antoine de Saint-Exupéry, etc. Eh bien détrompez-vous ! Le plus grand écrivain reconnu en son siècle était Monseigneur Gaume, oublié immédiatement dès 1905, et inconnu 50 ans plus tard au sortir de la seconde guerre mondiale ! Pourquoi ? Comment Monseigneur de Ségur (tient, ce nom vous rappelle quelqu'un, voyons voir : la comtesse de Ségur !) qui publiait en première édition des livres à 900 000 exemplaires, à faire rêver tout éditeur moderne aujourd'hui en 2020, comment a-t-il pu disparaitre de France aussi vite, à tel point qu'on ne trouve plus un seul exemplaire de certains de ses admirables ouvrages ? Qui pourra expliquer cet autodafé invisible qui s'est abattu en silence dès... 1905 ? Les trois plus grands écrivains français du XIX siècle effacés de nos mémoire, parce qu'ils ont eu le tort d'être... catholiques !Quel autre pays au monde employa une telle disparition de son patrimoine mondial ? La Chine sous la Révolution culturelle de Mao Zedond 毛泽东。 Aussi n'est-il pas surprenant que nos plus grands écrivains français du siècle suivant admirèrent Mao et son petit Livre rouge, compilation faite par son bras droit Lin Biao 林彪。 Monseigneur de SégurIl fait le bonheur de l'éditeur Saint Rémi. La comtesse de Ségur était sa mère et ne présentait un seul manuscrit sans que d'abord son fils chéri l'ai lu, corrigé et au besoin, écrit autrement. Il est donc tout naturel en découvrant un petit livre de Mgr de Ségur, d'être stupéfait d'y voir le style parfait de la comtesse, en mieux ! Et quand on a fini d'en lire un, on en prend un autre. Et on les voudrait tous tant ces chefs d'œuvres nous rendent heureux en esprit, en intelligence éclairée, & notre âme ressuscitée soudainement. Je vous en propose un tout petit, il coute neuf 5 €. Son titre est dans l'air du temps : "L'enfer". On se voit déjà glacé d'épouvante à faire vomir d'horreur un tueur en série. Eh bien non, la paix s'installe, la fascination pour la perfection des mises en scène alliée au plus pur style à faire rougir Molière, nous laisse sans voix devant ces merveilleuses petites histoires. On en redemande... (On fait glisser son curseur de droite à gauche pour tourner les pages en avant, et de gauche à droite pour revenir en arrière )En pdf (Livre audio pour les non-voyant )Source Ouvrages à lire Autre source À suivre...
Dernière édition par marmhonie le Lun 20 Jan - 16:49, édité 4 fois | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Mgr Gaume, Mgr de Ségur, Mgr Delassus, Cardinal Pie Lun 20 Jan - 16:35 | |
| Monseigneur Jean Joseph Gaume
Mgr Jean Joseph Gaume fut le neuvième enfant d’une famille patriarcale de cultivateurs col.1168 début qui, aux plus mauvais jours de la Révolution, avait donné asile aux prêtres persécutés.
Il naquit à Fuans (Doubs), le 16 prairial an X ou 5 juin 1802. Il fit ses études littéraires au petit séminaire d’Ornans et sa théologie au grand séminaire de Besançon sous la direction de l’abbé Busson, son cousin, dont le père avait été condamné à la guillotine par le tribunal révolutionnaire de Maîche, le 14 octobre 1793. Voir Besson, Vie de M. l’abbé Busson, Besançon, 1862.
Ordonné prêtre en 1825, il fut deux ans vicaire à Vesoul. Sur l’indication de l’abbé Gerbet, Mgr Millaux, évêque de Nevers, le demanda en 1827, pour professer le dogme dans son grand séminaire et il le nomma chanoine honoraire, dès son arrivée, au mois d’octobre de cette année.
L’abbé Gaume n’occupa la chaire de dogme que durant l’année scolaire 1827-1828. En 1828, il devient supérieur au petit séminaire de Nevers et il réorganisa avec succès cette maison sous le triple rapport de la piété, de la science, et de la discipline. En 1829, tout en gardant cette charge, il fut chanoine titulaire de la cathédrale. Le gouvernement français exigea, en 1831, des supérieurs des maisons d’éducation le serment, imposé par les ordonnances du [col.1168 fin / col.1169 début] 11juin 1828, qu’ils ne faisaient pas partie d’une congrégation non approuvée. Quoique prêtre séculier, l’abbé Gaume refusa une déclaration que le droit civil n’avait pas le droit de lui demander, et il quitta le petit séminaire. Il dirigea dès lors le catéchisme de persévérance des jeunes filles de toute la ville, œuvre dont il fut chargé pendant vingt ans. Il initiait ses élèves, dont le nombre dépassait 300, à la pratique des bonnes œuvres, et il était lui-même président de l’ouvre de saint François-Xavier pour les ouvriers et directeurs de la conférence de saint Vincent de Paul.
Au cours d’un voyage à Rome en 1842, il reçut de Grégoire XVI la croix de l’ordre de saint Sylvestre en récompense de son dévouement au Saint-Siège et des services qu’il avait rendus à la religion par ses ouvrages. Le 19 août 1842, il donna sa démission de chanoine titulaire pour être vicaire général de Mgr Dufêtre ; il eut part à l’administration diocésaine à ce titre jusqu’en 1852 ; il démissionna alors en raison de son dissentiment avec le prélat au sujet des classiques chrétiens. Il avait ouvert la controverse sur l’abandon des auteurs païens de l’antiquité et il menait campagne avec Louis Veuillot contre Mgr Dupanloup.
Au mois de novembre 1852, l’évêque de Nevers adressa à son clergé une circulaire dans laquelle il prenait parti contre les idées de son vicaire général. L’abbé Gaume quitta Nevers, tout en demeurant chanoine d’honneur de la cathédrale, et se retira à Paris auprès de ses frères, qui étaient libraires-éditeurs. Le comité ecclésiastique de Pontarlier l’avait présenté aux suffrages des électeurs de l’arrondissement, en 1849, pour la députation.
L’université de Prague lui avait donné le titre de docteur en théologie, le 28 août 1848 ; les évêques de Reims, de Montauban et d’Aquila le nommèrent vicaire général (ce dernier le 13 juin 1856). Pie IX l’éleva, en 1854, à la dignité de protonotaire apostolique ad instar participantium. En 1872, le préfet de la Propagande lui confia la charge de directeur général de l’œuvre apostolique, destinée à venir en aide aux missionnaires. Il mourut à Paris le 19 novembre 1879. il fut, toute sa vie, un prêtre pieux et zélé, d’un caractère bon et affable, très dévoué à l’Eglise et au siège apostolique.
Son activité littéraire fut la plus admirée & réputée du XIX siècle, et la liste de ses publications, est interminable à tel point qu'on en ignore le nombre réel puisqu'il écrivait aussi pour d'autres écrivains, sans compter ses lettres et sa correspondance.
Un grand classique est "Le ver rongeur de nos sociétés modernes" où il démontre à l'aide d'exemples simples qui font notre quotidien d'une vie entière, qu'on croit être un exemple et mener la meilleure vie possible qui nous soit permise, sans se douter un seul instant des manipulations qui nous formatent tout autrement. Ouvrages | |
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