La version connue de la Marseillaise des blancs (ou vendéens) est celle de l'abbé Lusson composée en réponse à l'hymne des républicains . le texte (voir ci dessous) fut trouvé dans le portefeuille de Jacob Madé dit Sans Poil, chef de paroisse tué, le 16 mai 1793, dans une rencontre de patrouille. le couplet présenté ici ne figure pas dans le texte habituel, peut être s'agit il d'un couplet moins connu ou autre version royaliste ...
interprétation : Enregistrement extrait de "Cholet 1793" de la série TV documentaire des années 1970 "les grande batailles du passé " de Costelle et Turenne
Allons enfants de la vendée
vertu de braves paysans
que la république enragée
appele du nom de tyrans (bis)
pour venger la foi qu'on outrage
le Roi, la Reine et leurs enfants
vous vous battez depuis longtemps
sans moyen que votre courage
redoublez vos efforts
vous vous battez pour Dieu
frappez frappez, le monde entier
fixe sur vous les yeux
Marseillaisede l'Abbé Lusson :
I.
Allons armées catholiques
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la république
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Les cris impurs des scélérats ?
Qui viennent jusque dans nos bras
Prendre nos filles, nos femmes !
Refrain :
Aux armes vendéens !
Formez vos bataillons !
Marchez, marchez,
Le sang des bleus
Rougira nos sillons !
II.?
III.
Quoi des infâmes hérétiques
Feraient la loi dans nos foyers ?
Quoi des muscardins de boutiques
Nous écraseraient sous leurs pieds ?(bis)
Et le rodrigue abominable
Infâme suppôt du démon
S'installerait en la maison
De notre Jésus adorable
(refrain)
IV.
Tremblez pervers et vous timides,
La bourrée des deux partis.
Tremblez, vos intrigues perfides
Vont enfin recevoir leur prix. (bis)
Tout est levé pour vous combattre
De Saint Jean d'Monts à Beaupréau,
D'Angers à la ville d'Airvault,
Nos gars ne veulent que se battre.
(refrain)
V.
Chrétiens, vrais fils de l'Eglise,
Séparez de vos ennemis
La faiblesse à la peur soumise
Que verrez en pays conquis. (bis)
Mais ces citoyens sanguinaires
Mais les adhérents de Camus
Ces prêtres jureurs et intrus
Cause de toutes nos misères.
(refrain)
VI.
Ô sainte Vierge Marie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Contre une sequelle ennemie
Combats avec tes zélateurs ! (bis)
A vos étendards la victoire
Est promise assurément.
Que le régicide expirant
Voie ton triomphe et notre gloire !
(refrain)