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 Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ?

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MessageSujet: Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ?   Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? EmptyMar 24 Mar - 20:29

Bonjour à tous. ^^

Mardi 24 Mars de l'an de grâce 2020. Very Happy - 09 heures du matin (AM).

Puisque connaître son ennemi permet de minimiser la peur et les préjugés,
je propose d'apprendre à connaître notre pire ennemi actuel qui deviendra peut-être notre nouveau meilleur ami.
La peur de l'inconnu ne date pas d'aujourd'hui. Aussi, pour faire face, il faut être constructif.

Soyons objectif et prenons conscience que le principal virus de la planète est le petit d'homme.
kaboo <== Le Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Tap peVirus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? TaptitVirus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Tapd'hommeVirus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Tapn'estVirus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? TappasVirus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? TapunVirus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? TapViVirus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Taprus.

***************************************************************

Tout d'abord, afin de mieux lutter contre notre ennemi, connaissons-nous nous-même.

Le terme Biologie (Etude du Vivant) signifie ==> Bio = Vivant et Logos = Discours .
L'homme, au même titre que tous les Organismes Vivants est une Entité Bio.

Comme l'ont appris ceux qui sont allé à l'école est qui ont tout oublié Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Tap, la Vie commence par la rencontre de deux Cellules qui vont fusionner pour donner naissance à un petit d'homme, potentiel destructeur de la Nature ... ou pas. lol!

Il existe des Organismes Uni-Cellulaires mais ce n'est pas le sujet.

Nous avons donc un Ovule (XX) et un Spermatozoïdes (XY) qui vont fusionner pour former une nouvelle cellule.
Cette dernière va se diviser en 2, puis en 4, puis en 8,16,32,64,128,256, ...
La multiplication cesse lorsque la nouvelle Entité est complètement formée.

A noter que la première Cellule contient le programme complet permettant de fabriquer un être Vivant.
Lorsque l'Embryon commence à se former, les Cellules Souches se répartissent les tâches :

- Formation des mains,
- Formation des pieds,
- Formation des dents,
- Formation du foie,
- Formation du Coeur,
- Formation des yeux,
- Formation des oreilles,
- Formation ...

Citation :
Une cellule souche : qu'est-ce que c'est ?
Par Joël Ignasse le 10.08.2015 à 14h50, mis à jour le 10.08.2015 à 14h50

Les cellules souches font régulièrement la une des journaux tant leur utilisation en médecine semble prometteuse. Avec notre infographie (re)découvrez ce qu'il faut savoir à leur sujet.
Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Cellul12
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Citation :
La totipotence en boîte de culture.

Les cellules souches totipotentes sont à l’origine de la formation de l’embryon et de ses annexes extra-embryonnaires, dont le placenta. Chez l’Homme, ces cellules sont présentes dans l’œuf fécondé ou zygote au stade de 2 cellules (2C-like cells) et au maximum jusqu’au 4e jour après la fécondation. À partir du cinquième jour, il se forme, dans le blastocyte, un bourgeonnement cellulaire contenant des cellules souches pluripotentes.
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Voila pour les Cellules qui sont à l'origine du Vivant.

On peut même faire pousser des dents à partir de cellules souches. bounce
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Le seul problème, c'est l'éthique (Morale). Embarassed

***************************************************************

Maintenant que nous nous connaissons un peu mieux, allons à la rencontre de notre ami ou ennemi.

Un Virus est-il Vivant ?

Citation :
Question de la semaine : peut-on considérer les virus comme des "êtres vivants" ?
Par Erwan Lecomte le 31.03.2017 à 18h28

Incapable de se multiplier sans une cellule hôte, le virus est-il ou non un être vivant ? C'est la question vertigineuse de la semaine.

PANDORE. Comme chaque semaine, Sciences et Avenir répond à une question scientifique posée par ses lecteurs. Cette semaine, c'est celle de Thibs Sana qui nous a interpellé, car elle interroge ce que sont les limites de la vie. La question est en effet : peut-on considérer les virus comme des "êtres vivants" ?
Une question des plus pertinente car contrairement à une bactérie par exemple,

un virus est totalement dépendant de la cellule hôte qu'il va parasiter. Le virus peut être vu comme une sorte de seringue transportant un tout petit patrimoine génétique. Quelques dizaines de gènes tout au plus, qui lui permettent lorsqu'il les injecte de prendre le contrôle d'une cellule.

Le virus va alors prendre le contrôle de la cellule infectée afin de lui faire produire des dizaines de milliers de copie de son génome puis des particules virales, qui vont à leur tour aller répandre l'infection.

Mais sans cette cellule hôte, le virus ne possède a priori en lui-même aucune de caractéristiques qui définissent la vie. Il est incapable de se multiplier seul. Il ne peut pas s'auto-organiser et il ne peut pas non plus puiser dans les ressources de son environnement pour en tirer l'énergie nécessaire à son bon fonctionnement. Le virus, n'est en somme qu'une boîte inerte qui ne s'active que lorsqu'elle rencontre une cellule susceptible de l'héberger.

Alors vivant ou pas le virus ? "À cette question, il y a actuellement autant de biologistes qui vous répondront oui que non" explique Jean-Michel Claverie directeur du Laboratoire Information Génomique et Structurale à l'Institut de Microbiologie de la Méditerranée, au micro de RFI. "Et c'est un gros progrès par rapport à il y a quelques années où la majeure partie des gens pensaient que le virus n'était pas vivant".
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Afin de ne pas surcharger ce message, passons aux suivant concernant la propagation des virus dans l’organisme.

@ tout de suite. Cool
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MessageSujet: Re: Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ?   Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? EmptyMar 24 Mar - 20:53

LA PHYSIOPATHOLOGIE DES INFECTIONS VIRALES.

Il y a plusieurs niveaux d’interaction entre les virus et les hôtes qu’ils infectent. Ces interactions complexes ont pour conséquence différents types de pathologies selon les virus, le type d’organes atteints et selon la réponse immunitaire de l’hôte. Nombreuses infections virales sont éradiquées par l’organisme, tandis que d’autres persistent et peuvent induire des maladies chroniques, voire des cancers.

Quelques définitions :

- Un virus pathogène est un virus capable d’induire des signes cliniques donc une maladie avec des symptômes.

- Une infection virale peut être asymptomatique. Un organisme infecté peut produire abondamment des virus sans développer une maladie clinique.

- Un virus cytolytique est un virus dont la réplication virale induit la destruction de la cellule qu’il a infectée.

- La virulence est l’aptitude d’un virus à provoquer des troubles graves. Elle peut être liée à la souche de virus : la maladie virale peut être plus ou moins sévère selon les souches virales.
Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Phy410

1. La propagation des virus dans l’organisme

1-1. Les portes d’entrée des virus

La peau constitue à priori une barrière du fait de cellules mortes qui ne peuvent être le support de la réplication virale, cependant les virus peuvent pénétrer par voie cutanée en cas :

- d’abrasions ou de lésions (ex : variole, molluscum contagiosum),
- de piqûres d’insectes (ex : arbovirus, flavivirus : virus de la fièvre jaune)
- de morsure d’animal (ex : rage)
- de piqûres par aiguilles ou tatouages (ex : HBV, fièvres hémorragiques)

La voie sanguine :
- par transfusion de globules ou plasma (ex : HBV, HCV, VIH)
- par toxicomanie intraveineuse (ex HBV, HCV, VIH)

La conjonctive :
- Piscines, contacts accidentels, mains souillées (ex : HSV, VZV, adénovirus, entérovirus).

La voie respiratoire :

Les virus qui sont excrétés dans l’air ambiant sont inhalés par aérosols. Le tractus respiratoire est à priori constitué d’une barrière : le mucus, qui s’oppose à l’implantation d’agents pathogènes ; il est secrété par les cellules caliciformes, il peut contenir des IgA spécifiques. Le bon état général de l’épithélium nasal est un des facteurs de protection contre les infections des voies respiratoires. Les macrophages de l’arbre respiratoire ont pour rôle la destruction des virus, notamment les macrophages des alvéoles pulmonaires.
Certains virus induisent des infections respiratoires hautes qui restent localisées (ex : les rhinovirus responsables de rhumes). D’autre virus peuvent diffuser à tout l’arbre respiratoire : larynx, trachées, bronches, poumons (ex : virus de la grippe, para-influenzae, virus respiratoire syncytial ou VRS).
Enfin, certains virus pénètrent par voie respiratoire ou ils peuvent établir une infection localisée. Ils diffusent ensuite à tout l’organisme (ex : virus de la rougeole).

La voie génitale
De nombreuses infections virales sont des infections sexuellement transmises (IST). Certains virus sont présents dans les lésions (lésions génitales dues à HSV-1 ou HSV-2). D’autres virus peuvent être présents dans les sécrétions génitales (sperme, sécrétions vaginales) sous forme de particules virales libres (VIH, VHB, VHC) ou sous forme intégrée dans des lymphocytes et des monocytes circulants (VIH, CMV).


1-2. Les voies de dissémination

La diffusion des virus dans l’organisme se fait par voie lymphatique : ce sont les macrophages qui véhiculent les virus jusqu’aux tissus, organes lymphoïdes périphériques proches de la porte d’entrée (ganglions, amygdales, plaques de Peyer…). La diffusion aux ganglions est essentielle puisqu’ils vont être le site d’une réplication virale permettant une amplification du nombre de virus qui vont pouvoir diffuser par voie sanguine. La virémie définit la présence de virus dans le sang, soit sous forme de particules virales libres dans le plasma (poliovirus, flavivirus, VHB, VHC, VIH), soit sous forme associée aux leucocytes (rougeole) aux macrophages (VIH), aux lymphocytes (EBV, VIH) aux érythrocytes (virus de la vallée du Rift).

La virémie est maintenue par la réplication dans d’autres organes qui ont été infectés. De nombreux virus peuvent se multiplier dans le foie, la rate, la moelle, les endothéliums des vaisseaux. La virémie peut aussi être entretenue par une réplication virale au sein des leucocytes eux-mêmes (CMV, EBV, VIH).

Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Phy210

1-3. L’atteinte de l’organe-cible

Les voies sanguine et lymphatique vont permettre l’acheminement des virus vers l’organe-cible qui peut être :

La peau
Macules, papules, vésicules sont dues à des infiltrats cellulaires et/ou à la réplication virale locale (ex : varicelle). Dans le cas de la rougeole, la physiopathologie de l’infection est différente, le rash est dû à la réponse immunitaire inflammatoire (présence de complexes Antigènes/Anticorps).

Le système nerveux central
Certains virus peuvent diffuser par voie nerveuse (ex : la rage, VZV, HSV) et atteindre le cerveau. Les virus polio, les flavivirus, et les HSV peuvent induire des lésions cérébrales du fait de réplication virale locale et d’un effet lytique de l’infection virale : nécrose cellulaire, phagocytose par les cellules gliales et infiltration péri-vasculaire peuvent être associées. La réplication virale n’est pas toujours présente, dans certains cas l’effet délétère est lié à un mécanisme auto-immun (présence d’une réaction inflammatoire locale très forte et absence d’isolement de virus à partir du LCR ; ex : encéphalite post rougeoleuse).

Le schéma présentant les mécanismes de diffusion des virus dans l’organisme fait apparaître plusieurs étapes de diffusion avec pour chacune une phase de réplication indispensable pour amplifier un stock viral. Plus le nombre d’étapes est élevé et l’atteinte de l’organe cible tardive, plus l’incubation de la maladie sera longue. A l’inverse, la grippe qui implique une réplication virale au niveau de la porte d’entrée aura un temps d’incubation très court. Le foie peut constituer l’organe-cible, il peut aussi constituer un site de réplication intermédiaire,  avec une réplication virale qui sera transitoire Des sites secondaires de réplications virales sont souvent établis : il s’agit notamment des reins, des glandes salivaires et du poumon qui sont à l’origine d’excrétions virales.

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1-4. Les voies d'excrétion

L'excrétion de virus par l'organisme infecté constitue la dernière étape du cheminement des virus dans l’organisme. Les objectifs sont la contamination d’autres sujets : pour le maintien de la survie des virus dans la population (maintien de la chaîne épidémiologique). Le sujet infecté doit éliminer du virus (dans le cas de la rage, l’homme n’excrète pas de virus, c’est un hôte accidentel, la chaîne est rompue).

Différents territoires de l’organisme peuvent être porteurs de virus et donc à l’origine de transmissions virales :

La salive
Les glandes salivaires peuvent être un site de réplication virale supplémentaire et diffèrent de l’organe-cible. La salive conduit à des transmissions virales lors de contacts proches (ex : les baisers : EBV, CMV).

L’arbre respiratoire
Tousser, se moucher, parler diffusent très facilement des virus présents dans la gorge et le tractus respiratoire (ex : virus respiratoires, rhinovirus, virus grippaux, VRS, autres virus : rougeole, EBV, HSV).

La peau
Lésions (ex : HSV, Varicelle VZV, rougeole).

Le tube digestif
Très nombreux virus sont présents dans les selles (adénovirus, rotavirus, coxsakievirus, poliovirus, coronavirus, entérovirus).

Le tractus urinaire
Présence de virus dans les urines (ex : oreillons CMV, rougeole).

Le lait maternel
Ex :VIH, HLTV.

Le sang
Et le don d’organe (ex : VIH, VHB, VHC, CMV, HTLV).

Les sécrétions génitales
Les virus sont présents dans les leucocytes, le liquide séminal, le liquide vaginal, mais aussi dans les cellules muqueuses et le col utérin (ex ; HSV 1 et HSV 2, CMV, VHB, VIH).



2. Le rôle de la réponse immunitaire dans la pathogénèse des infections virales

Le cours d’Immunologie constitue le meilleur support de ce paragraphe qui ne fait que citer les principes nécessaires à ce chapitre. Les virus ont la particularité de se développer exclusivement dans des cellules-hôte. Les défenses que l’organisme mets en œuvre pour lutter contre l’infection sont dirigées non seulement vers les particules virales (pour les éliminer) mais aussi vers les cellules infectées, particulièrement vers les cellules productrices exprimant des antigènes viraux sur leur membrane externe (pour les tuer).

Dans les premières phases de l’infection virale, l’immunité non spécifique (ou immunité naturelle) participe aux systèmes de défense (la peau, l’acidité gastrique, la réaction inflammatoire, les interférons…). Les macrophages, associés au système réticulo-endothélial, sont capables de phagocyter et de détruire les particules virales grâce aux enzymes du lysosome.

2-1. Les effecteurs de la réponse immunitaire

Les effecteurs spécifiques de la réponse immunitaire incluent toutes les classes de lymphocytes. Les lymphocytes T CD4, les lymphocytes T CD8 et les lymphocytes B sont responsables de réponses immunes spécifiques incluant les réponses cytotoxiques et la production d’anticorps. Pour effectuer leur action cytolytique sur les cellules infectées, les cellules cytotoxiques reconnaissent les antigènes viraux exprimés à la surface en association avec les antigènes du complexe majeur d’histocompatibilité.

Les lymphocytes B activés par les lymphocytes T sont responsables de la production des anticorps de classes IgM et IgG dirigés contre les antigènes viraux. Les fonctions des anticorps produits sont multiples certains anticorps sont dits neutralisants. Ils sont capables de bloquer l’infection de nouvelles cellules et donc de limiter la propagation de l’infection virale. Les mécanismes intervenant dans la neutralisation sont complexes : les anticorps qui réagissent avec une particule virale peuvent neutraliser l’infectivité de plusieurs façons :
En inhibant l’attachement du virus à la cellule
En inhibant la pénétration
En inhibant la décapsidation
En inhibant des fonctions plus tardives
Les anticorps peuvent aussi avoir d’autres fonctions en association avec le système du complément ou par une activité cytolytique en association avec les macrophages et les cellules tueuses (NK : Natural Killer), c’est l’ADCC (activité cytolytique dépendante des anticorps). Certains anticorps dits facilitants peuvent favoriser l’infection de cellules  notamment celles pourvues de récepteurs Fc des immunoglobulines.

Les cytokines : un grand nombre de cytokines (ou chimiokines) peuvent intervenir au cours des infections virales : interleukines, interférons, TNF, etc. Leurs activités sont multiples et une production accrue de cytokines au cours d’infection virales prolongées peut être responsable de certains symptômes.

2-2. Les conséquences

En association avec ses effets bénéfiques, la réponse immunitaire induit le plus souvent des manifestations cliniques notables. On citera, à ce titre, l’effet des complexes immuns (associant antigènes viraux et anticorps) qui peuvent être responsables d’éruptions (ex : rubéole, parvovirus B19) des arthrites, des arthralgies, des glomérulonéphrites, des vascularites (ex : VHB, VHC).

De même, la réponse cytotoxique peut avoir des réponses néfastes. Dans le cas des hépatites virales la lyse des hépatocytes résulte non pas d’un effet cytopathogène viral mais de l’action des lymphocytes cytotoxiques sur les hépatocytes infectés. Une réponse cytotoxique trop importante peut conduire à une hépatite fulminante. A l’inverse, une réponse cytotoxique trop faible ne pourra éliminer le virus et conduira à une hépatite chronique avec réplication virale.

Les maladies virales et l’expression des signes cliniques ont donc deux origines possibles : l’effet lytique du virus qui peut conduire à la destruction d’un tissu associé ou non à l’effet de la réponse immunitaire qui peut être délétère. Ces conflits hôte/virus sont très variables selon les infections virales, mais aussi selon les sujets infectés. Il faut souligner que des facteurs génétiques sont responsables de nombreuses variations dans l’expression clinique des maladies virales.

2-3. Infections virales et immunodépression

Les sujets présentant des déficits immunitaires, qu’ils soient d’origine thérapeutique (greffe d’organes) ou d’origine virale (Sida) ou liées à des chimiothérapies (hémopathies malignes) présentent fréquemment des infections virales. D’une part, le déficit de l’immunité cellulaire favorise les infections à herpesviridae (CMV, EBV, HSV, VZV) les déficits en anticorps favorisent surtout les infections sensibles aux anticorps neutralisants (ex : entérovirus, parvovirus B 19).

Les virus eux-mêmes peuvent être inducteurs de déficits immunitaires en exerçant un effet immunosuppresseur (ex : CMV, virus de la rougeole) ; Certaines protéines virales sont immunosuppressives, elles favorisent la réplication virale diminuent les réponses cytotoxiques y compris en augmentant la sensibilité aux infections bactériennes.

3. Manifestations cliniques liées aux infections virales


3-1. Les infections virales aiguës

La majorité des infections virales sont aiguës. L’exemple type est celui de la grippe, des gastro-entérites qui aboutissent après plusieurs jours de manifestations cliniques (liées à la fois à la réplication virale et à la réponse immunitaire) à l’éradication de l’infection avec une immunité protectrice définitivement établie contre le type de virus en cause. L’évolution des maladies virales aiguës dépend de la virulence du virus et de l’hôte. Les réactions de défense sont différentes d’un sujet à l’autre qu’elles soient spécifiques ou non spécifiques. Nombreuses infections virales aiguës sont asymptomatiques : la réplication virale peut passer totalement inaperçue. Seule la présence d’anticorps révèle la trace de l’infection (ex : la rubéole : 50% des femmes immunisées n’ont pas développé de symptômes cliniques ; autres exemples CMV, EBV).

3-2. Les infections virales persistantes

La persistance de virus dans l’organisme est due au fait que la réponse immunitaire est insuffisante pour éliminer les cellules infectées et bloquer définitivement la réplication virale. Il existe deux modes de persistance virales : les infections latentes et les infections chroniques.

Les infections latentes sont observées pour les virus capables d’intégrer leur génome viral dans le génome cellulaire (ex : virus du groupe Herpès : HSV, CMV, EBV, VZV et le VIH : la reverse transcription du génome ARN en ADN  double brin permet cette intégration au génome cellulaire). Plusieurs mécanismes de réactivation des génomes viraux induisent une nouvelle réplication virale dans l’organisme à l’origine d’infections récurrentes différentes selon les virus en cause.

Au cours des infections chroniques, le virus persiste et la réplication virale se poursuit malgré la réponse immunitaire qui s’avère insuffisante (ex : hépatite B chronique). La balance avec la réponse immunitaire est en faveur du virus ; cependant, même après plusieurs années le phénomène peut basculer et la réplication virale s’arrêter.

3-3. Virus et cancers

Certains virus ont un pouvoir oncogène et sont capables d’induire, chez l’homme et chez l’animal, la formation de tumeurs caractérisées par la transformation cellulaire. Les cellules infectées sont immortalisées : elles présentent des caractéristiques particulières. Elles sont capables de transmettre et de produire des cellules malignes si elles sont inoculées à des animaux immunodéprimés. Elles ont un potentiel de culture supérieur à celui de cellules normales. Elles se divisent indéfiniment, perdent tout contact d’inhibition, ont une haute efficacité de clonage et ont des besoins nutritifs réduits. Elles présentent des anomalies morphologiques et chromosomiques. Plusieurs exemples de mécanismes d’oncogénèse sont présentés dans la figure « Virus et cancers ».
oncogène viral : le virus exprime une ou plusieurs protéines perturbant la division cellulaire.
La mutagénèse insertionnelle : l’insertion du génome viral dans le génome cellulaire est susceptible d’entraîner une prolifération incontrôlée des cellules ;
Les cycles de nécrose/régénération : il s’agit de mécanismes indirects de l’oncogénèse viro-induite. Ce mécanisme est évoqué pour les hépato-carcimones liés aux virus des hépatites B et C.
Quelques exemples de cancers associés aux virus peuvent être cités qu’il s’agisse de virus à ADN : EBV (lymphome de Burkitt, carcinome du naso-pharynx), HBV (carcinome hépatocellulaire) ou de virus à ARN : HTLV1 (leucémie T, lymphomes) HCV (carcinome hépatocellulaire).

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Cordialement.
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종화

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MessageSujet: Re: Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ?   Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? EmptyMar 24 Mar - 23:03

Merci kaboo pour ce sujet passionnant.
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MessageSujet: Re: Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ?   Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? EmptyDim 29 Mar - 7:13

Bonjour à tous. Cool

종화 a écrit:
Merci kaboo pour ce sujet passionnant.
Merci à toi. ^^

Le principal problème, c'est qu'il faut aborder ce sujet de manière à ce qu'il soit accessible à tous.
C'est pour ça qu'il est important d'expliquer qu'un Virus contrairement à une Bactérie, n'est pas composé de Cellules.

Si un Virus a besoin d'une Cellule, c'est pour pouvoir se reproduire.

Citation :
Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Sans_t20

Réplication virale.
En dehors d'une cellule hôte, un virus est une particule inerte. Après avoir pénétré dans une cellule, un virus peut s'y reproduire un grand nombre de fois. Les milliers de particules virales ainsi créées, une fois libérées dans le milieu extérieur, cherchent à se fixer à leur tour sur une cellule hôte. Les virus pathogènes provoquent des maladies en détruisant ou en endommageant les cellules lorsqu'ils quittent celles-ci.
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En gros, les Virus font la même chose que nous avec les Cobayes. lol!
Le petit d'homme se sert des animaux pour cultiver ses Vaccins.

Le Virus se sert des animaux, humains compris, pour se reproduire.
Pour un Virus, nous ne somme rien d'autre que du terreau (?). lol!

Entre autre, le petit d'homme se sert des reins de certains Singes pour cultiver ses champs de ...
De la, à tort ou à raison, la rumeur qui dit que le Virus HIV vient du Singe est lié à la culture concernant la Polio.
Laissons là les rumeurs.

A vrai dire, le petit d'homme va beaucoup plus loin.

Citation :
Nouveaux vaccins - Nouveaux dangers

Conférence de Michel Georget

Il y a 4 ans était célébré le centenaire de l'application par Pasteur de son vaccin contre la rage au petit Alsacien Joseph Meister. Dans moins de 10 ans, ce sera le bicentenaire de la première vaccination par Jenner.
Depuis, comme vous le savez, on n'a jamais cessé de tenter d'imposer (en y réussissant souvent) de nouvelles vaccinations à l'ensemble des populations.

Le titre « Nouveaux vaccins » ne veut surtout pas faire allusion aux vaccins qui manquent encore à une panoplie déjà bien fournie (notamment les vaccins contre les parasitoses : paludisme, maladie du sommeil, bilharziose) mais plutôt aux nouvelles méthodes de fabrication.

Qu'est-ce qu'un vaccin ?

Rappelons donc tout d'abord brièvement le principe de la vaccination. Face à tout élément étranger, que l'on nomme « antigène » et qui peut être une bactérie, un virus ou plus simplement une molécule chimique, notre organisme réagit par son système immunitaire en produisant des anticorps (1) et surtout conserve une mémoire de cette agression, mémoire qui lui permettra de réagir rapidement et dans les meilleures conditions à une agression ultérieure identique.

Un vaccin sert donc à produire la première agression sous une forme atténuée pour ne pas donner la maladie en espérant que l'organisme sera capable de réagir victorieusement au même agent infectieux mais virulent.

Ainsi, selon l'élément qui déclenche la maladie, un vaccin est fabriqué à partir d'une bactérie atténuée (BCG) ou tuée (coqueluche), d'un virus atténué (rougeole, polio buccale) ou tué (grippe) ou plus simplement d'une toxine atténuée.
Dans tous les cas, l'organisme ne reconnaît en fait que des molécules étrangères, qu'elles soient libres (toxine) ou portées par un support (bactéries ou virus). Ces molécules sont le plus souvent des protéines et nous verrons plus loin l'importance de ce point particulier.

Les cultures cellulaires.

Pour comprendre les difficultés et les dangers qui se présentent à propos des nouvelles générations de vaccins, il faut rappeler que, parallèlement à la culture des virus, les cultures cellulaires servent également à la fabrication de divers produits biologiques : interféron, anticorps, protéines diverses à activité biologique.

Les virus, ne pouvant vivre de façon autonome, doivent nécessairement être cultivés dans des cellules.

Au début, on utilisa des cultures primaires, c'est-à-dire des cellules embryonnaires (embryon de poulet pour la fabrication des vaccins antirabique et antirougeoleux) ou des cellules extraites de divers organes (par exemple les cellules rénales de singe pour le vaccin antipoliomyélitique). C'est à leur sujet qu'au début des années 1960 de sérieuses difficultés apparurent, les cultures étant parasitées par divers virus. Les dangers de ces vaccins sont décrits dans La Rançon des Vaccinations et dans le SLV n° 8 page 16.

En 1978, une nouvelle étape fut franchie lorsqu'on proposa d'accepter comme substrat, c'est-à-dire support de fabrication, des cellules limphoïdes humaines provenant de lymphomes (tumeurs lymphocytaires). C'était le point de départ de l'utilisation des cellules dites de lignées continues.

De quoi s'agit-il ?

Lorsqu'on met des cellules en culture, elles se multiplient pendant un certain temps puis, malgré des repiquages, meurent après quelques dizaines de divisions.
Parfois, il apparaît en culture des cellules capables de se multiplier plus longtemps ; elles sont à l'origine des « souches diploïdes » ainsi appelées parce qu'elles conservent un nombre normal de chromosomes (2 n) mais leur durée de vie est également limitée à terme.
Parfois aussi surviennent des variants immortels pouvant se multiplier à l'infini pour donner une lignée cellulaire.

Ils permettent donc d'obtenir des densités cellulaires bien supérieures. Leurs noyaux présentent diverses altérations ;
ces cellules sont « transformées ». II s'agit d'une véritable cancérisation in vitro.

Les cellules cancéreuses prélevées sur des tumeurs sont également immortelles et un grand nombre de lignées cellulaires proviennent de cellules tumorales. C'est le cas de la lignée BHK 21 utilisée pour fabriquer le vaccin anti-aphteux.

Enfin, on a réussi à rendre immortelles des cellules normales

soit en les transformant, c'est-à-dire en les rendant cancéreuses, par un virus ou une substance chimique ;
soit en les fusionnant avec des cellules  cancéreuses ; ainsi, en fusionnant des lymphocytes B normaux et des lymphocytes B immortels provenant d'un lymphome, on obtient des hybridomes servant à fabriquer les anticorps monoclonaux.
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Dans le prochain épisode, nous verrons ce qu'est : la barrière des espèces.
Pour ceux que ça intéressent, voici un petit nonosse à ronger en attendant la suite. Very Happy
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Cordialement.
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Arsene

Arsene


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MessageSujet: Re: Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ?   Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? EmptyLun 30 Mar - 5:04

Passionnant mais c'est du costaud. Dur de suivre et tout comprendre. Il faudrait du temps et un prof qui l'explique Very Happy
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MessageSujet: Re: Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ?   Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? EmptyLun 30 Mar - 7:59

Pas besoin d'un prof pour comprendre.

La base de tout les êtres vivants est une Cellule composée de x paires de Chromosomes.

Chez l'être humain, il y a 22 paires de Chromosomes + 1 paires reproductrice.

La 23 ème paire peut être :

- XX = Femelle.
- XY = Mâle.

A titre d'exemple la Trisomie 21 porte ce nom car il s'agit d'un problème lié à la 21 ème paire du Caryotype ou "Patrimoine Génétique".

**********************************************************************

On appelle Caryotype l'ensemble des Chromosomes présents dans une Cellule.

Citation :
Caryotype.

Maladies génétiques.


C'est l'ensemble des chromosomes d'un individu classés  par paires d'homologues, par morphologie identique, par la place du centromère, par bandes identiques (sombres/claires) et par ordre décroissant de taille
Dans les cellules eucaryotes, les chromosomes sont isolés du reste de la cellule (cytoplasme) par une enveloppe (double membrane) délimitant le noyau, tandis que chez les procaryotes, le matériel génétique est libre. Chez les diploides, les chromosomes sont présents par paire sauf dans les cellules reproductrices, ou gamètes qui sont des cellules haploïdes et ne possèdent qu'un exemplaire de chaque paire de chromosomes.
Chez l'homme, chaque cellule (exception faite des cellules reproductrices) compte 23 paires de chromosomes dont 22 sont des autosomes ou chromosomes homologues, c'est-à-dire que les deux chromosomes d'une paire sont semblables morphologiquement. Ces paires sont différenciées et numérotées sur des caryotypes, de 1 à 22.

L'image montre le caryotype d'un individu de l'espèce humaine de sexe masculin

Virus, Bouclier ou Arme de destruction massive ? Nat_ca10

Les chromosomes de la vingt-troisième paire sont les chromosomes sexuels, ou gonosomes. Ils se présentent d'une manière différente selon le sexe de l'individu. Chez la femme, ils sont tous les deux identiques et appelés X, tandis que chez l'homme, ils sont dissemblables : l'un est le chromosome X et l'autre, plus petit est le chromosome Y et porte le gène TDF, reponsable entre autre, d'un phénotype masculin. C'est la même chose pour la majorité des espèces animales. Le caryotype ci-dessus est celui d'un individu masculin car on voit distinctement les chromosomes X et Y, mis à l'écart des 22 paires d'autosomes.
Les gamètes qui ne possèdent qu'un chromosome de chaque paire n'ont donc qu'un chromosome sexuel. Les gamètes femelles contiennent tous un chromosome X, tandis que les gamètes mâles possèdent aléatoirement un chromosome X ou Y. Lors de la fécondation du gamète femelle par le gamète mâle, la cellule oeuf reçoit un lot de chromosomes paternels et un lot de chromosomes maternels, c'est donc la nature du chromosome sexuel d'origine paternelle qui déterminera le sexe de l'embryon.
La présence chez un individu, d'un chromosome en trop ou en moins engendre des dysfonctionnements de l'organisme. C'est le cas chez l'Homme dans la trisomie 21, où l'on observe un troisième chromosome 21, ou dans le syndrôme de Turner qui est une monosomie X, c'est-à-dire l'absence d'un second chromosome sexuel.

Les maladies génétiques et chromosomiques.          

I / Définitions

Maladies génétiques

Les maladies génétiques sont dues à un défaut de fonctionnement d'un gène. Elles sont héréditaires. Elles sont dominantes ou récessives, selon que l'allèle responsable de la maladie est dominant ou récessif. On peut aussi les classer en fonction de la position du gène responsable de l'anomalie. S'il est situé sur la paire de chromosomes sexuels, la maladie est dite gonosomale, s'il est localisé sur une paire de chromosomes homologues, la maladie est dite autosomale. On parle donc de maladie autosomale récessive (ex : phénylcétonurie) ou de maladie gonosomale récessive (ex : hémophilie).
Maladies chromosomiques
Les maladies chromosomiques sont dues à la présence d'un chromosome supplémentaire sur une des paires (trisomie) ou à l'absence d'un chromosome sur une des paires (monosomie). Leur origine se situe au moment de la méiose pendant la gamétogenèse.

Exemple : au cours de la première division, si les chromosomes homologues ne se placent pas tous de part et d'autre de la plaque équatoriale de la cellule, au lieu d'avoir deux gamètes contenant chacun un chromosome de chaque paire, on obtient une cellule contenant les deux chromosomes de la même paire, tandis qu'une autre n'en a aucun exemplaire. Après la fécondation de l'un de ces gamètes par un gamète du sexe opposé, on obtient une cellule oeuf contenant soit trois chromosomes pour la même paire, soit un seul.

II / Les maladies                                                              

Syndrôme de Down = Trisomie 21

Plus communément appelé trisomie 21 ou mongolisme, ce syndrôme est une maladie congénitale due à la présence d'un chromosome en trop pour la 21e paire. Ses signes cliniques sont très nets, on observe un déficit intellectuel, associé à des modifications morphologiques particulières. On remarquera notamment une petite taille, des membres courts, un faciès aplati, des fentes palpébrales (des paupières) obliques et étroites avec un repli de l'angle cutané interne des paupières. L'origine de cette maladie génétique se situe lors de la gamétogenèse, et plus précisément à la mauvaise répartition des chromosomes homologues au cours de la première métaphase de la méiose. Un des gamètes ainsi formé comportera deux chromosomes de la 21e paire, au lieu d'un seul, ce qui, après fécondation de ce gamète par un autre "normal" a formé une cellule oeuf dont la 21e paire possédait 3 chromosomes. Cette maladie n'est pas transmissible, en effet les personnes atteintes sont stériles.

Danse de Saint-Guy ou Chorée de Huntington                

C'est une maladie héréditaire autosomale due à l'existence d'un allèle dominant. Cette maladie ne se développe, le plus souvent, que chez les personnes âgées de plus de 40 ans et se traduit par une dégénérescence de certains neurones intervenant dans la motricité. Il en résulte des gestes incohérents et anormaux quand le sujet est éveillé, indépendants de sa volonté. De plus, un déficit mental progressif s'installe. C'est une des rares maladies génétiques qui est due à un allèle dominant.

Anémie falciforme ou drépanocytose

Il s'agit d'une maladie héréditaire touchant environ un bébé sur 6000 et caractérisée par l'altération de l'hémoglobine, protéine assurant le transport de l'oxygène dans le sang. Les symptômes de cette maladie apparaissent dès l'âge de six mois : l'enfant présente alors un gonflement de l'abdomen et du coeur, ses extrémités (pieds et mains) sont gonflées et douloureuses. Sa puberté peut être retardée et les risques d'infections et d'ulcères de la jambe sont augmentés à cause des troubles respiratoires qu'entraîne la maladie. Ces symptômes sont dus moléculairement au changement de forme de l'hémoglobine survenant lors de la diminution du volume sanguin. Les globules rouges ou hématies, qui contiennent l'hémoglobine prennent alors une allure aplatie en forme de croissant ou de faucille et non plus ronde. Ils bloquent donc les vaisseaux sanguins et empêchent la circulation sanguine de se faire normalement.
L'image montre sur une même photo des hématies normales (rondes) et des hématies anémiées (d'une personne atteinte d'anémie falciforme).
Le gène responsable de l'anémie falciforme est récessif. Un individu ne peut donc être atteint que si ses deux parents lui transmettent le gène responsable. Aujourd'hui des tests permettent de dépister les porteurs sains (personnes qui possèdent l'allèle responsable mais qui ne sont pas malades); ils sont alors informés que l'enfant conçu par deux porteurs sains a une chance sur quatre d'être atteint d'anémie falciforme.

Le syndrôme de Turner                                                    

Maladie chromosomique caractérisée par une monosomie au niveau de la paire de chromosomes sexuels. En effet la personne atteinte ne possède qu'un chromosme X, est une femme, mais stérile.

La maladie de Klinefelter

Maladie chromosomique, elle est caractérisée chez l'homme par 47 chromosomes au lieu de 46. En effet, la paire d'hétérosomes, ou chromosomes sexuels comporte deux chromosomes X et un chromosome Y. L'individu est mâle mais stérile. Ses origines se trouvent au niveau de la méïose.

La maladie Triplo X

Maladie chromosomique caractérisée par trois chromosomes X au lieu de deux pour la paire sexuelle. L'individu atteint est une femme mais elle est stérile. Les origines de cette anomalie chromosomique ont lieu au cours de la méïose.

L'Hémophilie

Maladie héréditaire due à la présence d'un allèle récessif sur le chromosome X et caractérisée chez l'individu porteur par l'absence de certains facteurs plasmatiques de la coagulation. On retrouve chez les personnes atteintes une tendance aux hémorragies répétées et abondantes.

La mucoviscidose                                                              

C'est une affection héréditaire dans laquelle les glandes exocrines, non hormonales, sécrètent un mucus anormalement épais, qui conduit à l'obstruction chronique des canaux du pancréas et des bronches. Elle est à transmission autosomale récessive. Le gène responsable est localisé sur le chromosome 7.

La myopathie

Ce nom est donné à toute maladie musculaire du groupe des dystrophies musculaires progressives, affections héréditaires, lentement évolutives et souvent invalidantes, caractérisées par une atrophie des muscles squelettiques. Elle a pour origine une mutation génétique héréditaire.
Citons par exemple la myopathie de Duchenne dans laquelle les symptômes apparaissent avant l'âge de cinq ans. Les premiers muscles touchés sont ceux du bassinet du tronc, ce qui provoque une déformation de la colonne vertébrale. L'atrophie gagne tous les muscles à la fin de l'adolescence. Cette forme de la maladie est due au chromosome X, elle est autosomale récessive. Seuls les garçons en sont atteints.

La thalassémie                                                                      

C'est une forme d'anémie héréditaire associée à une déficience dans le synthèse d'une ou de plusieurs des quatre chaînes formant l'hémoglobine des globules rouges. Cela se traduit par une anémie assez importante. On observe également une hypertrophie de la rate et des déformations du crâne et des os longs dans cette maladie.La ß-thalassémie se caractérise par l'absence de la chaîne ß de l'hémoblobine.

Le diabète sucré

Maladie génétique caractérisée par une augmentation de la glycémie, avec présence de sucre dans les urines. Il peut se compliquer par un coma diabétique nécéssitant un traitement d'urgence par l'insuline, hormone produite par le foie qui régule la glycémie dans l'organisme.
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C'est ça une cellule.
C'est ça la première Cellule.

Elle est composé d'ADN et d'ARN. (A développer).

ADN = Acide DésoxyriboNucléique
ARN = Acide RiboNucléique

Pour en savoir plus ==> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Cordialement.
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