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 Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!

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oggy

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MessageSujet: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyMar 25 Fév - 14:48

Rappel du premier message :

Les Témoins de Jéhovah ont le droit de lire une vraie Bible!
Nous sommes dans une profonde tristesse de voir des per- sonnes, pourtant désireuses de mieux connaître la vérité et de la faire connaître, marcher sur une fausse piste, victimes de manipulateurs. Cher (e) témoin, nous croyons aussi que nous vivons dans des temps très difficiles, qu’Harmaguédon, l’intervention de Dieu dans les affaires humaines, est proche, et qu’il faut annoncer la bonne nouvelle du salut à tous. Nous constatons également que l’en- semble de la chrétienté est endormie spirituellement. Nous acceptons la Bible comme la seule et suffisante révélation divine, et nous proclamons une vie chrétienne selon les normes bibliques.


Nous vous conseillons de bien étudier la Bible et non pas les publications de l’Organisation pour connaître l’exactitude de vos croyances et pratiques. Pour obtenir la vie éternelle, vous ne devez pas vous attacher et suivre une organisation quelconque qui demande une con- fiance et consécration totales. Mais attachez-vous à Jésus-Christ et à sa Parole, la Bible.
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AuteurMessage
VENT

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyVen 12 Mai - 19:15

mipoune a écrit:
VENT a écrit:


Non tu n'as pas bon !

c'est à dire?

Tu as été 47 ans Témoin de Jéhovah et tu ne connais toujours pas le signe de la fin des temps ?
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mipoune




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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyVen 12 Mai - 19:19

VENT a écrit:
mipoune a écrit:


c'est à dire?

Tu as été 47 ans Témoin de Jéhovah et tu ne connais toujours pas le signe de la fin des temps ?

non tu sais je suis un peu bebette, c'est pour ça que je suis devenu apostat
je ne vois pas le rapport avec le signe de la fin des temps
c'est juste qu'il n'y a aucune différence entre le monde et les apostats, on va tous va crever tué par votre jéhovache tout plein d'amour
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Josias

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyVen 12 Mai - 20:53

C'est quoi le sujet pour finir?
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mipoune




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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 13 Mai - 0:08

Josias a écrit:
C'est quoi le sujet pour finir?

LISEZ LA BIBLE

VERIFIEZ VOS CROYANCES

VERIFIEZ SI VOTRE ORGANISATION CHERIE NE VOUS ROULE PAS DANS LA FARINE
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capland

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 13 Mai - 3:40

Peuh ! Avant qu'on ait une collection comparable à celle de JOSIAS !!!! Le crâne de Charles Taze Russell enfant. Un fragment authentique du faux poteau de supplice de l'ange Michel dit Jésus. Une chope à Whisky avec l'anse à gauche, fabriquée spécialement pour le juge Rutherford qui était gaucher... La toute première édition en anglais réformé de la Traduction du Monde Nouveau trouvée dans la grande pyramide par Russell avec les crayons de couleur pour compléter les trois dessins des deux pages de l'édition complète.

kaboo aime ce message

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VENT

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 13 Mai - 16:54

mipoune a écrit:
VENT a écrit:


Tu as été 47 ans Témoin de Jéhovah et tu ne connais toujours pas le signe de la fin des temps ?

non tu sais je suis un peu bebette, c'est pour ça que je suis devenu apostat
je ne vois pas le rapport avec le signe de la fin des temps
c'est juste qu'il n'y a aucune différence entre le monde et les apostats, on va tous va crever tué par votre jéhovache tout plein d'amour
Non tu n'es pas bebette mipoune. Je constate que tu es juste malheureux de ce que tu as subit dans ton passé tout comme moi même ainsi que le monde entier. Ne te décourage pas Jésus a vaincu le monde quelque soit ce que l'on a souffert, il a sacrifié sa vie pour pardonner nos péchés et non pour nous condamner si nous foi dans son sacrifice.  


Jean 3:17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son intermédiaire. 18  Celui qui exerce la foi en lui ne sera pas jugé. Celui qui n’exerce pas la foi a déjà été jugé, parce qu’il n’a pas exercé la foi dans le nom du Fils unique de Dieu.


Jean 16:33 Je vous ai dit ces choses pour que, par mon moyen, vous ayez la paix. Dans le monde, vous aurez des épreuves, mais prenez courage ! J’ai vaincu le monde. »
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mipoune




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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 13 Mai - 17:48

VENT a écrit:
mipoune a écrit:


non tu sais je suis un peu bebette, c'est pour ça que je suis devenu apostat
je ne vois pas le rapport avec le signe de la fin des temps
c'est juste qu'il n'y a aucune différence entre le monde et les apostats, on va tous va crever tué par votre jéhovache tout plein d'amour
Non tu n'es pas bebette mipoune. Je constate que tu es juste malheureux de ce que tu as subit dans ton passé tout comme moi même ainsi que le monde entier. Ne te décourage pas Jésus a vaincu le monde quelque soit ce que l'on a souffert, il a sacrifié sa vie pour pardonner nos péchés et non pour nous condamner si nous foi dans son sacrifice.  


Jean 3:17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par son intermédiaire. 18  Celui qui exerce la foi en lui ne sera pas jugé. Celui qui n’exerce pas la foi a déjà été jugé, parce qu’il n’a pas exercé la foi dans le nom du Fils unique de Dieu.


Jean 16:33 Je vous ai dit ces choses pour que, par mon moyen, vous ayez la paix. Dans le monde, vous aurez des épreuves, mais prenez courage ! J’ai vaincu le monde. »

Merci pour tes paroles réconfortantes, tu vois tout n'est pas perdu, derrière ce cœur de pierre, il reste un bout de chair qui bat encore, ça fait plaisir Very Happy 

C'est gentil mais je vais très bien. Ce sont les psys qui m'ont guéri, pas Jésus.
Jésus n'a rien fait pour moi ni pour tout les enfants abusés par des pédophiles.
Au lieu de compter sur quelqu'un, peut-être, plus tard, c'est maintenant qu'il faut réformer votre église, pas plus tard, car les victimes soufrent bien elles.
eclesiaste 9:10: «Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le"
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VENT

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 13 Mai - 19:22

mipoune
tu vois tout n'est pas perdu, derrière ce cœur de pierre, il reste un bout de chair qui bat encore, ça fait plaisir Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 Icon_biggrin 

_______________________________________________________________
Heuu c'est de mon coeur de pierre que tu fais allusion ?

mipoune
C'est gentil mais je vais très bien. Ce sont les psys qui m'ont guéri, pas Jésus.
______________________________________________________________________________________________
On ne peut pas dire que tu es guéri, moi non plus en passant, et je ne pense pas qu'on puisse guérir des traumatismes aussi profonds que ceux que toi et moi avons subi, enfin je parle en consultant des psychiatres, ils peuvent nous soulager avec des traitements médicaux et c'est déjà beaucoup, mais pas nous rétablir un cerveau à neuf. Moi c'est vraiment l'étude de la bible qui m'a sorti de cet enfer même si j'en porte encore des séquelles, en effet la bible répond à toutes les questions que l'on se pose sur les souffrances que l'être humain subit, pourquoi il les subit et quand elles finiront. 

mipoune
eclesiaste 9:10: «Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le"
_____________________________________________________________________________


Je pense souvent à ce verset que j'aime beaucoup et je le met en pratique autant que je peux

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyLun 29 Mai - 20:00

VENT a écrit:
On ne peut pas dire que tu es guéri, moi non plus en passant, et je ne pense pas qu'on puisse guérir des traumatismes aussi profonds que ceux que toi et moi avons subi, enfin je parle en consultant des psychiatres, ils peuvent nous soulager avec des traitements médicaux et c'est déjà beaucoup, mais pas nous rétablir un cerveau à neuf.
Vous abordez des sujets passionnants.
D'une part, Freud avait en partie raison : nous avons tous des névroses. D'autre part, toutes ses théories se sont révélées fausses. S'il suffisait de découvrir l'origine cachée dans notre inconscient de nos traumatismes, ce serait trop facile. Car les patients y arrivent par deux voies principales modernes : la comportementale et la cognitive. Et ils découvrent l'origine ! Et pourtant le traumatisme reste...
idem pour sa théorie sur les rêves, pour tous ses complexes sortis de la mythologie grecque : il fut un philosophe autrichien typique de son temps, rien d'autre. L'inconscient ? Il n'a rien découvert, le mérite en revient au professeur français Charcot. Il hypnotisait ses patients debout, escortés de chaque côté par deux solides infirmiers en cas d'évanouissement immédiat. Ils déposait ensuite le patient - oû la patiente - sur un canapé. Freud, élève de Charcot, à gardé l'idée du canapé et s'est appuyé sur les recherches de l'inconscient.

Parler de psychiatre en soi n'est pas forcément une solution. Il est plus pertinent de se référer à un neuro-psychiatre, ou carrément au summum du savoir sur le fonctionnement chimique du cerveau : un neurologue. Là, oui, les solutions sont trouvées, très efficaces. Lequel vous renverra à une pratique sportive, et combien d'autres voies vitales chez d'autres spécialistes. Votre cerveau n'a aucun intérêt à redevenir "neuf" puisqu'il ne saurait rien, et donc vous ne penseriez plus...

Il y a donc bien eu depuis la préhistoire freudienne d'immenses révolutions fondamentales. Une fois encore, les deux nobles voies sont la comportementale et la cognitive. Et vos traumatismes disparaîtront. À un âge avancé, après 80 ans, vous n'en aurez plus besoin. Les traumatismes ne reviennent plus.

VENT a écrit:
Moi c'est vraiment l'étude de la bible qui m'a sorti de cet enfer même si j'en porte encore des séquelles, en effet la bible répond à toutes les questions que l'on se pose sur les souffrances que l'être humain subit, pourquoi il les subit et quand elles finiront. 
Intéressant ! J'allais justement vous dire qu'aucune religion n'a ce pouvoir, sauf les miracles qui sont rarissimes. Une étude des textes sacrés de la religion que vous choisissez n'a pas et n'a jamais eu de telles possibilités. C'est ici une erreur de chemin. Les musulmans ignorent le Coran, les catholiques ne prennent pas les Saintes Écritures pour argent comptant, les bouddhistes ne suivent pas.a lecture des canons, ni l'hindouisme, etc.
Les chinois, plus pragmatiques, ont compris la solution : "La vérité, c'est ce qui est utile"

Ainsi donc, en suivant cette révolution de marcher, non plus sur la Lune, Mars ou Jupiter, mais dans notre cerveau, alors là, certes oui, l'humanité fait en quelques dizaines d'années ce que l'humain n'a jamais su faire en 100 000 ans, ou si vous préférez, depuis qu'Adam et Ève ont été rouillés par le péché originel. Nous rouillons tous par les chaînes de myélines. Al'zheimer développera si besoin.

VENT a écrit:
Ecclésiaste 9:10: «Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le"
Je pense souvent à ce verset que j'aime beaucoup et je le met en pratique autant que je peux
Il s'agit de sagesse. Marc Aurèle avec son livre "Pensées pour moi-même" fut le livre de chevet des plus grands dont Napoléon. Lisez ces merveilleux livres et vous découvrirez avec surprise que le roi Salomon a copié, idem pour Moïse, et tant et plus. Le "Manuel d'Épictète. Là, oui, vous ferez un bon en avant. Combien de curés, combien de savants, de religieuses, lisent ces fondamentaux. Toujours pareil, s'il suffisait d'étudier la Bible sa vie durant, pour effacer ses traumatismes, l'humanité serait sauvée depuis le septième siècle : la Bible avait fait plusieurs fois le tour du monde. Sans imprimerie, les notes disparues des psalmodies nous ont passablement fait croire qu'il restait encore des pays à évangéliser au XVII siècle. L'archéologie nous démontre absolument le contraire.

Donc, malgré nos dogmes qui provoquent d'autres traumatismes à retardement, vous aussi avez rangé vos traumas dans des tiroirs scellés par une foi pas si solide finalement. Tout le monde en reste là. La foi vous rendra plus fort, avec toujours des limites humaines.

Pour ne plus trébucher, une fois encore, consultez un neurologue. S'il ne vous sied point, trouvez-en un autre. Que dit continuellement le Christ ? Que la souffrance est mystère et que chacun doit le suivre, non pour être sauvé, mais pour se libérer de sa rouille trop humaine.

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyMer 7 Juin - 6:46

Claude Tresmontant, Le Christ hébreu, la langue et l’âge des Evangiles


Claude Tresmontant, correspondant de l'Institut, Le Christ hébreu, la langue et l'âge des Evangiles, présentation de Mgr. Jean-Charles Thomas, Editions Desclée de Brouwer.
L'auteur : 
Claude Tresmontant est un philosophe français, helléniste et hébraïsant, né le 5 août 1925 à Paris et mort le 16 avril 1997 à Suresnes. Claude Tresmontant enseigna pendant de nombreuses années la philosophie médiévale et la philosophie des sciences à la Sorbonne. Il fut correspondant de l'Académie des sciences morales et politiques ; il obtint le prix Maximilien-Kolbe en 1973, et le grand prix de l’Académie des sciences morales et politiques pour l'ensemble de son œuvre en 1987.


Résumé de l'œuvre : 
Pendant de nombreuses années, Claude Tresmontant s'est attaché au problème de la langue originelle et de la date de composition des Evangiles. Ses recherches portent sur les correspondances existant entre l'hébreu de la Bible hébraïque et le grec de la Septante. Elles lui ont permis de démontrer que les Evangiles ont été écrits en hébreu à une date très proche des événements qu'ils rapportent.


Publié pour la première fois en 1983, Le Christ hébreu donnait au grand public les premiers résultats de ces recherches. Il constitue son œuvre maîtresse, celle qui suscita le plus de débats, car elle mettait en cause la croyance largement répandue selon laquelle les Evangiles auraient été écrits longtemps après la mort du Christ.


Bien que son œuvre soit largement méconnue, Claude Tresmontant est l'un des plus grands métaphysiciens catholiques du XXème siècle. Il démontra le caractère irrationnel de l'athéisme contemporain. Mieux que quiconque et le premier, il sut tirer tous les enseignements métaphysiques des grandes découvertes scientifiques de son temps. Il réaffirma sans relâche le caractère rationnel de la foi qui n'est pas le sentiment subjectif auquel notre monde l'identifie parfois.
Claude Tresmontant a été un précurseur. De nombreux ouvrages parus depuis, à partir de recherches différentes, aboutissent à des résultats convergents. Ils jettent les bases d'une connaissance profondément renouvelée de l'histoire, de la langue et par conséquent du sens des Evangiles. 


Epilogue :
"On enseigne aujourd'hui généralement, dans les différentes Introductions au Nouveau Testament publiées en allemand, en anglais, en français, etc. que les Evangiles sont des compositions tardives, datant de la fin du Ier siècle, que les Evangiles ont été longuement prêchés avant d'être mis par écrit, que des traditions orales ont précédé cette mise par écrit, que Marc le plus simple est aussi le plus ancien, que Matthieu date des années 85 ou 90, que l'Evangile dit de Jean est le plus tardif, du IIème siècle ou de la fin du Ier.
Nous avons cru à tout cela sans y voir aucune difficulté. Nous avons cru ce qu'écrivaient les savants en la matière.


En regardant les choses de plus près, nous avons relevé des difficultés, puis des impossibilités, et finalement toute la construction s'est effondrée comme un château de cartes sur lequel on souffle trop fort. Plus nous progressions dans notre étude da la saint Bibliothèque hébraïque, et plus nous reconnaissions le visage de la phrase hébraïque sous la phrase grecque de chaque Evangile. Finalement, nous parvenons aux conclusions que nous avons exposées : Matthieu et Jean sont les plus anciens, Luc et Marc viennent après. Les quatre Evangiles et plusieurs autres livres du Nouveau Testament sont évidemment traduits à partir de textes hébreux.
Nous ne sommes pas du tout étonnés de voir ainsi un château de cartes s'effondrer. L'histoire des sciences, depuis quelques siècles, est remplie d'aventures analogues. L'histoire de la cosmologie, de la physique, de la chimie, de la biologie, de la médecine, est pleine d'erreurs à peine croyables pour nous aujourd'hui, erreurs qui ont été enseignées solennellement pendant des générations.
Il y aurait une histoire des sciences à écrire, du point de vue des erreurs énormes enseignées doctement. L'intelligence humaine est très passive. Ce qui m'a été enseigné, je l'enseigne à mon tour, en cosmologie, en physique, en biologie, en médecine. 


Les présupposés philosophiques, les préférences et les détestations, ont toujours joué un rôle considérable dans les grandes controverses scientifiques. 
Dans l'histoire de l'exégèse, il est bien évident que des présupposés philosophiques antérieurs à toute exégèse ont joué aussi un rôle. Renan le proclame ouvertement dans la préface citée à la treizième édition de sa Vie de Jésus. Plusieurs savants illustres ont pensé que le christianisme était pure mythologie et les Evangiles un ramassis de contes et de légendes.
Il a existé, depuis le début du XIXème siècle, une forte tendance à retarder la composition des Evangiles en vertu de ce présupposé, de cette certitude initiale et antérieure à toute exégèse.
Quant au quatrième Evangile, il était retardé et repoussé jusque vers 170 en vertu du présupposé que ce qui est le plus spéculatif doit être aussi plus tardif et que d'autre part le quatrième Evangile est imprégné de philosophie grecque ; "cela se voit, nous disait-on, dès le premier verset, puisqu'il y est question du logos  !"


Note : le mot "logos" n'a pas du tout le même sens dans l'Evangile de Jean et chez Héraclite. http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2014/08/les-deux-logos.html
L'habitude était prise de retarder la composition des Evangiles. Elle nous est restée.
La volonté profonde de dissocier le christianisme du judaïsme, d'opposer, à la manière de Marcion du Pont, le christianisme au judaïsme, a joué un rôle considérable chez les savants formés dans la matrice de la philosophie allemande.


Cela intervient dans la tendance à considérer que le quatrième Evangile est un Evangile grec et non pas juif, tardif et non pas ancien, tardif parce que grec.
Une certitude initiale commandait les inférences : bien évidemment la prophétie n'existe pas, le surnaturel n'existe pas. Par conséquent s'il existe des textes qui annoncent la prise de Jérusalem et la destruction du Temple, c'est qu'ils ont été écrits après les événements !
Comme l'écrivait encore Renan, toujours dans sa préface à la treizième édition de la Vie de Jésus, les miracles racontés dans les Evangiles n'ont pas de réalité. Pourquoi ? Parce que les miracles sont de ces choses qui n'arrivent jamais ! Les miracles racontés dans les Evangiles sont des fictions parce qu'il est certain a priori que le miracle est impossible. Pourquoi le miracle est-il impossible ? Parce que le surnaturel n'existe pas. N'existe que le monde que nous pouvons étudier par les sciences expérimentales, le monde que nous appelons aussi la nature.


Puisque de fait les Evangiles racontent des guérisons miraculeuses, il faut donner le temps aux légendes chrétiennes de se former. De nouveau tendance à retarder la composition ou la mise par écrit des Evangiles.


Car un autre présupposé entre en scène : celui de la longue tradition orale qui a précédé la mise par écrit de ces histoires et de ces légendes que l'on appelle les Evangiles.
Avec ces différents présupposés vous obtenez, comme vous le voyez, une mixture qui est à l'origine des thèses régnantes. On a petit à petit oublié les présupposés. Il est resté les conclusions et les conséquences qui dérivent des présupposés. Ces conclusions et ces conséquences ont fini par constituer un système. C'est ce système qui est enseigné dans les diverses Introductions au Nouveau Testament.


Comme pour notre part nous ne recevons aucun des présupposés philosophiques de l'école allemande, repris par Ernest Renan, nous recherchons des arguments, des raisons de caractère scientifique, objectif et historique pour repousser l'Evangile de Matthieu jusque vers 85 ou 90 et l'Evangile de Jean vers 100 ou 110. Et comme nous n'en trouvons aucun, tout le système s'effondre.


Il faut ajouter ceci. Chez tous ces messieurs de la philosophie allemande, le mépris profond pour le Seigneur est le caractère quasi constant. Certains, comme Emmanuel Kant, affectent de parler avec respect du Seigneur. Mais voyez ce qui reste de l'enseignement du Seigneur dans la main de Kant et chez Hegel : l'impératif catégorique ! Le christianisme réduit à n'être qu'une morale, et quelle morale, la morale kantienne ! Lisez les travaux de jeunesse de Hegel et vous verrez le Jésus kantien tel que se le représente le jeune théologien. C'est bien ce Jésus kantien qui est le résidu que l'on trouve dans la main de Rudolf Bultmann.


Le mépris profond de la philosophie allemande pour le Seigneur se manifeste précisément en ce que ces messieurs, depuis Kant jusqu'à Nietzsche et Heidegger, n'ont pas vu, n'ont pas su discerner et lire, les richesses inépuisables de la pensée et de l'enseignement du Seigneur du point de vue de l'être, les secrets intelligibles du règne de Dieu en genèse et en gestation. Ils ont réduit le christianisme à n'être qu'une morale, et comble d'infortune, une morale kantienne, avant de vomir, avec Nietzsche, ce résidu, parce qu'ils n'ont pas vu, ils n'ont pas su discerner que l'enseignement du Seigneur, qui ne comporte rien qui ressemble, ni de près, ni de loin, à la morale kantienne, enseigne par contre tout autre chose, les secrets intelligibles qui permettent l'entrée dans la vie même de Dieu.


Comme ces messieurs ne recevaient pas la doctrine hébraïque de la création, il leur était évidemment difficile de comprendre l'enseignement du Seigneur qui concerne l'entrée de l'Homme crée nouveau dans l'économie de la vie divine.
Tout l'aspect proprement ontologique, plus précisément ontogénétique du christianisme, leur a échappé complètement.


Le christianisme, c'est la création de l'Homme nouveau.
Etant donné que ces messieurs n'admettent pas la création du tout, ils n'ont pas vu que l'enseignement du Seigneur, c'est essentiellement la création de l'Homme nouveau.
La métaphysique de la création était rejetée par eux. Tout le christianisme devenait inintelligible. Il ne restait qu'une morale sans consistance, sans fondement, faussée au surplus, un véritable vomitif. Nietzsche n'a cessé jusqu'à la mort de vomir ce résidu kantien du christianisme.


Le mépris de Martin Heidegger à l'égard de la pensée hébraïque et de la pensée chrétienne constitue lui aussi un phénomène significatif. Pour Martin Heidegger, il n'y a que la pensée grecque antique et la pensée allemande moderne. La pensée hébraïque n'a jamais existé.
C'est très précisément et mot pour mot ce que répètent ses disciples, français et allemands. La pensée chrétienne n'a pas d'originalité de contenu, de substance propre : toujours ce mépris profond, essentiel, pour l'enseignement du Seigneur, dont les richesses ontologiques ne sont même pas entrevues.


La philosophie allemande, depuis Kant, déploie et développe les différentes formes de l'antichristianisme, l'antichristianisme de type idéaliste avec Fichte, l'antichristianisme de type matérialiste, avec d'autres, l'antichristianisme de droite, avec Nietzsche, l'antichristianisme de gauche, avec Marx.


Lorsque ces différentes formes ou familles d'antichristianisme se rejoignent, se retrouvent et fraternisent, le résultat est merveilleux.
La pensée chrétienne est systématiquement éliminée, l'ancienne ou la moderne. L'enseignement de la pensée chrétienne est pratiquement éliminée des universités et l'enseignement de l'Ecriture sainte, de la sainte Bibliothèque hébraïque et des livres de la Nouvelle Alliance, est éliminée, lui aussi, sauf de rares exceptions, des universités.

A la fin du siècle dernier, un photographe amateur a obtenu la permission de photographier la toile de lin qui mesure près de quatre mètres de long et qui était déposée à Turin. Lorsqu'il a effectué le développement de la plaque photographique et obtenu ce qu'on appelle dans le jargon des photographes le négatif, il a vu, sur ce négatif, ce qu'on ne voyait pas aussi nettement sur la toile de lin elle-même, le visage d'un homme, et quel visage ! 


Lorsqu'on passe des traductions en langue française des saints Evangiles au texte grec à partir duquel il sont traduits, c'est un premier dévoilement.
Mais lorsqu'on parvient à retrouver sous le texte grec l'original hébreu des paroles du Seigneur, alors c'est le visage même de la parole du Seigneur qui devient discernable.
Nous avons pris plusieurs fois cette analogie avec le visage, le visage de l'hébreu qui est discernable sous le texte grec. Quantité de contresens et de faux-sens disparaissent. On atteint la pensée du Seigneur directement, face à face, panim el panim. Le Seigneur en qui, comme l'écrit Paul aux Colossiens (2,3), sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance."
Source
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L'abbé Morère

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 9 Déc - 3:55

Josias a écrit:
« On ne prononce pas YHWH, le Nom de Dieu »
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Dans la liturgie, lorsque le Nom de Dieu, le tétragramme YHWH, apparaît, on ne le vocalise plus en disant « Yahvé » mais on le remplacera par « le Seigneur » ou Dieu, comme le Saint-Père l’a demandé depuis 2001. Les textes du Magistère romain s’appliquent à la liturgie mais on pourra par extension les appliquer aux documents de catéchèse puisqu’il s’agit de ne pas nommer l’indicible. La réalité que désigne le tétragramme le dépassant infiniment.

En 2001, « par directive du Saint-Père », la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a déclaré :
« En se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans la Septante, le nom de Dieu tout-puissant, exprimé en hébreu dans le Tétragramme, et traduit en latin par le mot Dominus, doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de la même signification. »
Cette directive a été rappelée le 29 juin 2008 par une lettre aux conférences épiscopales et mise en pratique en octobre 2008 par le Synode des évêques sur la parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église. Le Tétragramme est donc traduit par « le Seigneur ».

Directives

À la lumière de ce qui vient d’être exposé, les directives suivantes devront être observées :
[*]Dans les célébrations liturgiques, dans les chants et les prières, le nom de Dieu ne doit être ni employé ni prononcé sous la forme du tétragramme

[*]Pour la traduction du texte biblique en langues modernes en vue de leur usage liturgique dans l’Église, ce qui est déjà prescrit par la disposition n° 41 de l’Instruction «Pour la correcte application de la constitution sur La sainte liturgie» doit être observé; c’est-à-dire que le tétragramme divin doit être rendu par les équivalents des termes Adonai/Kyrios : « Seigneur », « Lord », « Signore », « Herr », « Señor », etc.

[*]Lorsque l’on traduit, dans un contexte liturgique, des textes où se trouvent, dans cet ordre, le terme hébraïque Adonaï ou le tétragramme YHWH, il faut traduire Adonaï par « Seigneur » et le tétragramme YHWH par « Dieu », comme cela est le cas dans la traduction grecque des Septante et dans la traduction latine de la Vulgate.

De la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le 29 juin 2008
https://catechese.catholique.fr/outils/conference-contribution/301068-on-ne-prononce-yhwh-nom-de-dieu/
Le nom catholique latin Jéhovah est toujours prononcé dans le Vetus ordo de l'église catholique. On prononce Yahwé dans le Nouvel ordo parce qu'il y a deux messes. Il n'existe pas chez les traditionalistes qui conserve l'ordo tridentin. Le rite extraordinaire ou tridentin permet de prononcer le nom latin Jéhovah puisque cette messe est en latin. La messe Paul VI de rite ordinaire a abandonné le latin et nous prononçons Yahwé.

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Babeth

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 9 Déc - 4:19

La prononciation latine du tétragrammes est Jéhovah. La prononciation française moderne est Yahwé ou Yahvé. Si les témoins de Jéhovah écoutaient des prêche en latin je comprendrais leur utilisation de ce nom latin. Ils sont centrés à New York et la langue de référence est l'anglais moderne. Ils sont les seuls évangéliques américains à utiliser son nom latin bien sympathique. Je serais heureuse s'ils n'étaient pas également les premiers à persécuter continuellement cette Eglise qui ne leur a rien demandés et les ignore I love you
Je vendais beaucoup de Bible Crampon anciennes à des prix importants parce que les familles catholiques fidèles sont attachées au nom latin Jéhovah depuis toujours. L'abbé Crampon conserva la transcription Jéhovah du tétragramme YHWH, obtenue en combinant les consonnes hébraïques avec les voyelles du mot hébreu Adonaï (Seigneur).
Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 O7bk

"1 Moïse faisait paitre le troupeau de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madian. Il mena le troupeau au-delà du désert, et arriva à la montagne de Dieu, à Horeb. 2 L'ange de Jéhovah lui apparut en flamme de feu, du milieu d'un buisson. Et Moïse vit que le buisson était tout en feu, sans pourtant se consumer. 3 Moïse se dit : "Je veux faire un détour pour considérer cette grande vision, et voir pourquoi le buisson ne se consume point." 4 Jéhovah vit qu'il se détournait pour regarder et Dieu l'appela du milieu du buisson, et dit : "Moïse! Moïse!" Il répondit : "Me voici." 5 Dieu dit : "N'approche pas d'ici, ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte." 6 Il ajouta : "Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob." Moïse se cacha le visage, car il craignait de regarder Dieu. 7 Jéhovah dit : "J'ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j'ai entendu le cri que lui font pousser ses exacteurs, car je connais ses douleurs. 8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens et pour faire monter de ce pays dans une terre fertile et spacieuse, dans une terre où coulent le lait et le miel, au lieu qu'habitent les Chananéens, les Héthéens, les Amorrhéens, les Phérézéens, les Hévéens et les Jébuséens. 9 Le cri des enfants d'Israël est maintenant venu jusqu'à moi, et j'ai vu l'oppression que font peser sur eux les Egyptiens. 10 Va donc, je t'envoie auprès de Pharaon, pour faire sortir mon peuple, les enfants d'Israël." 11 Moïse dit à Dieu : "Qui suis-je, pour aller vers Pharaon pour faire sortir d'Egypte les enfants d'Israël?" 12 Dieu dit : "Je serai avec toi; et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'ai envoyé : Quand tu auras fait sortir le peuple d'Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne." 13 Moïse dit à Dieu : "Quand j'irai vers les enfants d'Israël, et que je leur dirai : Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous; s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?" 14 Et Dieu dit à Moïse : "Je suis celui qui suis*. C'est ainsi, ajouta-t-il, que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui est m'envoie vers vous." 15 Dieu dit encore à Moïse : "Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël : Jéhovah, Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. C'est là mon nom pour l'éternité; c'est là mon souvenir de génération en génération. 16 Va, rassemble les anciens d'Israël et dis-leur : Jéhovah, Dieu de vos pères, m'est apparu, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob, en disant : Je vous ai visités, j'ai vu ce qu'on vous fait en Egypte, 17 et j'ai dit : Je vous tirerai de l'oppression de l'Egypte et vous ferai monter dans le pays des Chananéens, des Héthéens, des Amorrhéens, des Phérézéens, des Hévéens et des Jébuséens, dans un pays où coulent le lait et le miel. 18 Ils écouteront ta voix, et tu iras, toi et les anciens d'Israël, vers le roi d'Egypte, et vous lui direz : Jéhovah, Dieu des Hébreux, s'est présenté à nous. Laisse-nous donc aller à trois journées de marche dans le désert, pour offrir un sacrifice à Jéhovah notre Dieu." Exode 3:1,19 Bible Crampon 1905
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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptySam 9 Déc - 4:27

La Bible catholique de la liturgie tridentine, dite de Saint Pie V, offre l'avantage des textes latins plus précis avec la prononciation latine du tétragrammation "Jéhovah", instauré par le moine dominicain Raimundus Martini au XIII siècle.
Bible Crampon de la liturgie tridentine
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Josias

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyDim 10 Déc - 3:41

tant fait pas les TJ lisent la bible et personnellement je possède une trentaine de versions tant catholiques que protestantes et aussi juives
Je ne suis pas sur que les catholiques peuvent en dire autan
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laurence c

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyDim 10 Déc - 6:03

BIBLE - L’étude de la Bible

Prise de vue

La seconde moitié du XXe siècle a connu une véritable révolution et pour la diffusion et pour l’étude de la Bible. On a parlé à juste raison du « renouveau biblique ». L’Église catholique, surtout dans les dispositions du concile Vatican II, a redonné à la Bible son statut authentique d’Écriture sainte, avec les prérogatives de témoin privilégié de la Révélation et, à ce titre, de source majeure de tout acte cultuel et de tout enseignement doctrinal. La Bible n’était plus « protestante », elle était redevenue éminemment chrétienne même pour les catholiques.



1. Causes et effets du renouveau biblique

Depuis l’Antiquité chrétienne, le fait biblique considéré du point de vue quantitatif ou littéraire avait été limité au problème disciplinaire puis dogmatique du canon des Écritures. La Bible ne fut en effet longtemps que la somme organique des livres dont la « liste », ou canon, s’était trouvée définie par l’Église. À partir du concile de Trente, ce canon fut déclaré « règle de foi », le texte latin de la Vulgate étant présenté comme seul « authentique », c’est-à-dire officiel pour tout usage quel qu’il soit. On en resta là durant des siècles, jusqu’à Pie XII. Cinquante ans après la promulgation de l’encyclique de Léon XIII sur la Bible et les études bibliques, Providentissimus, Pie XII fit bouger sérieusement et irrésistiblement les choses avec sa propre encyclique de 1943, Divino afflante Spiritu. Il préconisa en effet le recours aux langues anciennes ainsi que l’utilisation de « toutes les ressources que fournissent les différentes branches de la philologie ». Et il affirma que « le texte primitif a plus d’autorité et plus de poids qu’aucune version, même la meilleure, ancienne ou moderne ». Dès lors, sans nier, loin de là, la suprématie dont elle avait bénéficié dans l’histoire de l’Église latine au moins, Pie XII replaçait de fait la Vulgate dans la série des versions anciennes de la Bible. Ainsi ouvrait-il la voie, pour les catholiques aussi, à l’usage légitime de la Bible dans ses traductions en langues modernes, à partir d’un texte établi scientifiquement.

L’un des résultats de cette ouverture, au fondement résolument scientifique, fut l’apparition et comme l’homologation d’une « vulgate » (vulgata editio, « édition communément admise ») française ou plus exactement d’origine française. En France comme en nombre de pays, une Bible s’est en effet imposée avec les vertus d’une vraie vulgate : la Bible de Jérusalem, dirigée par les Dominicains et réalisée, sur la base d’un important travail scientifique et littéraire, par un groupe nombreux de biblistes catholiques. Publiée en édition manuelle en 1955, cette Bible est « reçue » comme celle des populations francophones, catholiques mais aussi protestantes. Bien plus, à l’instar des premières Bibles publiées dans les langues de l’Europe occidentale, et qui consistaient en des traductions de la version latine de Jérôme, elle fut elle-même traduite – avec ou sans recours aux textes originaux, avec ou sans support d’une version existante, mais toujours avec les introductions et les notes d’origine – dans la majorité des langues européennes (italien, allemand, anglais-américain, espagnol, portugais, néerlandais, catalan) et aussi en russe et en japonais.

Le concile Vatican II, dans sa constitution dogmatique Dei Verbum de 1965, est allé plus loin encore sur la voie ouverte par Pie XII. La lecture, voire l’enseignement, de la Bible dans ses traductions modernes est cette fois-ci un devoir. L’acte de communication et la langue comme première condition culturelle de celle-ci sont pris en considération. Bien plus, dans la logique même de cette ouverture, le concile a permis et même préconisé que, « si les circonstances s’y prêtent et si l’autorité de l’Église les approuve », les traductions de la Bible soient « aussi établies en collaboration avec des frères séparés » et « puissent être utilisées par tous les chrétiens ». Et ladite constitution a demandé aussi « que l’on établisse des éditions de la sainte Écriture munies d’annotations appropriées qui puissent servir également aux non-chrétiens et adaptées à leur situation ». Ces perspectives d’ouverture biblique ad extra sont : en deçà, un appel à un travail scientifique, philologique surtout, suffisamment poussé et, au-delà, une invitation à l’étude de la Bible que ces dispositions avaient pour but de permettre et de promouvoir. L’un des résultats marquants fut ici l’élaboration et la publication de la fameuse Traduction œcuménique de la Bible (T.O.B.), conditionnée et commercialisée d’abord en deux volumes : le Nouveau Testament en 1973, l’Ancien Testament en 1975. Artisans de cette œuvre exceptionnelle, les biblistes chrétiens, catholiques, protestants et orthodoxes réunis, tinrent ainsi, répondant à l’appel du concile Vatican II, à rendre ostensible l’œcuménisme que les années 1960 avaient mis, pour un temps du moins au superlatif.

On peut dire que, avec le concile Vatican II, à la discipline qui, sur la base du discours latin institué, régulait l’ensemble des actes dogmatiques et des pratiques religieuses s’est substitué, cette fois, ce qui était nouveau chez les catholiques, non pas une langue mais un langage biblique véritable. De quelque façon, en deçà de telle Bible nationale qui, sans être désignée comme telle, peut avoir la fonction d’une vulgate particulière, s’affirme une cohérence universelle, laquelle, grâce à la diversité des expressions, se manifeste comme étant désormais celle de la Bible elle-même. L’éminente qualité qui, pour la Bible, consiste dans sa disponibilité, en tous lieux, en toutes langues et par des multiples moyens, à la lecture et à l’étude, se trouve de ce fait fortement déclarée, et dès lors valorisée. Plus que jamais donc, la société qu’est l’Église et, par sa médiation, la société tout court, largement et officiellement biblicisées, ont leur Vulgate, ce qui veut dire leur Bible, présentée et pratiquée, universellement désormais, comme Vulgate de vulgates.

2. L’ampleur de la démarche scientifique

C’est ainsi que l’Église catholique a contribué amplement à la promotion des études bibliques, tant dans le cadre de ses propres instances et juridictions qu’ailleurs dans l’orbe proprement culturel. L’enseignement supérieur des pays germaniques et anglo-saxons, en partie sous contrôle protestant, honorait de longue date les textes bibliques, de l’Ancien comme du Nouveau Testament, à l’instar des autres grands témoins littéraires de l’Antiquité, grecque ou latine. Dans les pays latins, et particulièrement en France, il en allait autrement, l’étude de la Bible étant essentiellement réservée aux programmes confessionnels. Or l’introduction et l’homologation de la tâche scientifique dans l’étude confessionnelle de la Bible ont eu pour effet de contribuer, pour leur part, au rayonnement, universitaire cette fois, de celle-ci. Cela a fait école. C’est ici qu’il faut mentionner, parmi d’autres chantiers significatifs, l’entreprise de traduction de la Bible grecque des Septante à l’initiative et sous la direction de l’éminente helléniste et spécialiste de la littérature chrétienne ancienne qu’est Marguerite Harl, professeur à la Sorbonne (cette traduction, qui couvre à ce jour l’ensemble du Pentateuque, paraît aux éditions du Cerf, depuis 1986, sous le titre : La Bible d’Alexandrie).

Par ailleurs, les biblistes catholiques, ecclésiastiques pour la grande majorité, se sont volontiers distingués comme des maîtres incontestés de savoirs scientifiques non directement bibliques, particulièrement dans le champ des disciplines non littéraires, l’archéologie au premier chef. Le rôle de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem, fondée (en 1890) et toujours dirigée par les Dominicains, est ici à signaler avant toute autre chose : des générations d’archéologues venus du monde entier, pas forcément chrétiens, y ont été formées (sous la direction de J. L. Vesco, L’Ancien Testament. Cent ans d’exégèse à l’École biblique, Paris, 1990 ; J. Murphy-O’Connor, Le Nouveau Testament. Cent ans d’exégèse à l’École biblique, Paris, 1990 ; voir aussi : B. Dupuy, « Centenaire de l’École biblique de Jérusalem (1890-1990) », in Universalia 1991). D’autres ordres religieux, tels les Franciscains et les Jésuites, ont eux-mêmes en Palestine, voire ailleurs dans le Proche-Orient, des maisons de recherche et d’étude où vivent et travaillent archéologues et philologues. Il faut saluer également le travail extrêmement qualifié que d’aucuns, clercs pour la plupart, ont mené dans le domaine des langues anciennes dites bibliques comme l’hébreu et l’araméen. L’École des langues orientales anciennes de l’Institut catholique de Paris doit être mentionnée en priorité. En Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis surtout, mais aussi dans les pays scandinaves et en Italie, bien des universités, soit institutionnellement soit par l’œuvre de telle ou telle personnalité, entretiennent des recherches semblables. Les missions archéologiques anglo-saxonnes en Israël, par exemple en Galilée, ont été des plus dynamiques ces dix dernières années (on trouvera un état intéressant de la question dans : E. M. Meyers. « Galilean Regionalism : A Reappraisal », in W. S. Green dir., Approaches to Ancient Judaism, t. V, Atlanta, 1985).

Il convient d’ajouter que, depuis plusieurs décennies déjà, les archéologues et les philologues israéliens sont eux-mêmes des plus actifs, tant par leurs interventions sur le terrain que par leurs publications scientifiques. Pour partie, la connaissance du site de Qumran et des Manuscrits de la mer Morte et, pour totalité, celle du fameux rocher de Massada sont dues à des juifs d’Israël. Il est intéressant de noter encore l’intérêt nouveau et spécifique que les juifs, comme tels cette fois, manifestent aujourd’hui pour l’étude scientifique de la Bible hébraïque, et ce avec leurs choix et leurs accents propres. D’aucuns parmi eux vont jusqu’à revendiquer des qualités particulières pour cette activité, voire, comme pour l’étude de l’hébreu biblique, une véritable supériorité (on peut juger de tout cela par la lecture de l’ouvrage : Judaic Perspectives on Ancient Israel, J. Neusner, B. A. Levine et E. S. Frerichs dir., Fortress Press, Philadelphie, 1987).

3. Le débat méthodologique des années 1960-1970

La fin des années 1960 et les années 1970 ont été celles d’une crise relativement grave qui toucha l’approche du texte biblique. La manière germanique et luthérienne de traiter celui-ci, laquelle, dans une longue histoire qui va de Gunkel pour l’Ancien Testament à Bultmann et à ses disciples pour le Nouveau, engendra successivement la Formgeschichtliche Methode et la Redaktionsgeschichtliche Methode, passa les frontières géographiques et confessionnelles. L’Église catholique, en France, et jusqu’à Rome, entérina en effet, lentement mais profondément, les procédures de ces méthodes austères et savantes, largement instituées dans les universités d’outre-Rhin. En dépit d’hostilités parfois farouches, on les enseigna, dans les années 1960, quasi officiellement jusqu’à l’Institut biblique pontifical de Rome. C’est au même moment, en 1964 exactement, que le pape Paul VI intervint en personne, publiquement, et tança ceux qui résistaient encore à l’ouverture des études bibliques à la science contemporaine. Dans ce contexte, contemporain voulait dire germanique.

Or on n’allait pas tarder à mettre en cause cette source méthodique, et avec elle, pour une part, la trop grande exclusivité germanique dans l’étude des textes bibliques. Dans le sillage de Mai-68, le savoir exégétique fut immanquablement contesté, parfois radicalement, et avec lui le corps des érudits qui le contrôlaient et le transmettaient. Le commentaire comme voie exclusive d’accès au sens biblique fut sérieusement mis en question. En France, la faculté de théologie des Jésuites de Lyon-Fourvière (aujourd’hui le Centre Sèvres à Paris) y fut pour beaucoup. Un groupe de brillants étudiants gagnés à la linguistique saussurienne y mena l’offensive. Un de leurs professeurs, l’éminent spécialiste de l’Ancien Testament P. Beauchamp, fut un temps leur complice : en 1969, il publia un livre marquant, Création et séparation, où il apparaissait impunément comme « exégète structuraliste ». Dans un séminaire parisien de l’École pratique des hautes études, au même moment, on recourait, pour l’étude des récits évangéliques, aux concepts et modèles de la Sémantique structurale que A. J. Greimas avait publiée en 1966 (voir la revue Langages, no 22, de juin 1971 et l’ouvrage de C. Chabrol et L. Marin Le Récit évangélique, 1974). En septembre 1969, le congrès bisannuel, tenu à Chantilly et préparé par les jésuites lyonnais de l’Association catholique française pour l’étude de la Bible (A.C.F.E.B.), allait mettre ces essais en lumière. Si, à cette date, la présence et les interventions dans cette assemblée du philosophe Paul Ricœur ne pouvaient plus surprendre, la journée dont Roland Barthes fut la vedette s’avéra inconfortable pour nombre de participants. La postérité de ces recherches peut être aperçue dans l’entreprise du bibliste allemand E. Güttgemanns animateur de la revue Linguistica biblica comme dans les travaux menés par le Centre pour l’analyse du discours religieux (Cadir), lié à l’excellent connaisseur du Nouveau Testament J. Delorme, qui a longtemps travaillé à Lyon dans l’orbe du séminaire parisien du regretté A. J. Greimas et publie un cahier trimestriel, Sémiotique et Bible.

4. Le champ diversifié des méthodes d’approche

La plus ancienne et la plus largement pratiquée des méthodes d’approche du texte de la Bible est dite volontiers « historico-critique » : elle est à la fois historique et scientifique, reposant sur la rencontre de diverses activités critiques.

Cette méthode comprend d’abord la critique des sources : avec des antécédents plus anciens, celle-ci n’a vraiment pris forme qu’au XIXe siècle, avec notamment l’hypothèse « documentaire » appliquée au Pentateuque et le problème synoptique propre aux Évangiles. On appelle source une unité littéraire ayant une existence antérieure à celle qu’on lui connaît dans le texte définitif où elle se retrouve. Dès lors, la critique des sources a pour but d’établir si le texte étudié provient d’un auteur unique ou s’il a une histoire ou une préhistoire antérieure, dont il convient alors de reconstituer les étapes. Ici, on doit encore distinguer entre les textes possédant des parallèles au sein même de la Bible (par exemple : I Chroniques, XVII, 10-14, d’un coté, et II Samuel, VII, 11-16, de l’autre ; ou encore : Marc, XVI, 1-8 par rapport à Matthieu, XXVIII, 1-Cool et les textes n’ayant pas de correspondant interne (ainsi les livres du Pentateuque, où, selon la théorie dite documentaire, s’intégreraient plusieurs « documents » désignés respectivement comme yahviste, élohiste, deutéronomiste et sacerdotal).

La méthode historico-critique se caractérise ensuite par la prise en compte critique des genres littéraires. Derrière les documents identifiés, on recherche les situations, les comportements, les usages et les intentions qui ont déterminé leur apparition, à tel moment, en tel lieu et surtout sous telle forme littéraire. Le genre littéraire désigne dès lors des unités textuelles ayant une forme commune, et l’on parle tout naturellement de « critique des formes ». L’objectif de cette démarche est double : l’identification de la forme en vue de déterminer le genre de l’écrit (d’où les formules germaniques : Formgeschichte, Gattungsgeschichte) ; l’identification de son milieu de vie (en allemand : Sitz im Leben), tout genre littéraire répondant à une situation spécifique.

Mais on peut parler de sources au sens plus large, presque analogiquement. Il existe en effet dans le Proche-Orient ancien, s’agissant de l’Ancien Testament, et dans le monde hellénistique puis gréco-romain, par rapport aux derniers livres de l’Ancien Testament et à l’ensemble du Nouveau Testament, des documents que l’on peut considérer comme plus ou moins voisins ou parallèles. C’est alors qu’intervient la démarche comparative. Des liens de parenté indéniables se repèrent fréquemment entre de nombreux textes anciens et les écrits bibliques (récits de naissance de héros ; récits de guérisons, etc.). On cherche à discerner ce que l’on appelle les influences, littéraires principalement. Cette tâche, qui nécessite des connaissances très solides, tant linguistiques ou philologiques qu’historiques, et qui suppose en amont un vaste travail archéologique, constitue un élément d’appoint de l’explication du texte biblique qui relève de l’histoire des religions (Religionsgeschichte).

Il existe une variante ou un prolongement de la critique des sources, tributaire de surcroît de la critique des genres littéraires, à savoir : l’« histoire de la tradition » (en allemand : Über Lieferungsgeschichte ou Traditionsgeschichte). Par « tradition », on entend ici une information plus ou moins légendaire transmise de génération en génération. Les traditions (récits, dictons, chansons, poèmes, codes de lois, etc.) sont le reflet de la façon dont un peuple comprend, explique et même justifie son existence, et ce en fonction du système politique et social, culturel et religieux, qui est le sien. Il convient donc de décrire l’évolution d’une tradition depuis son origine, et d’expliquer les transformations dont elle a été l’objet dans l’histoire. On s’intéresse dès lors tant à l’évolution de la tradition qu’au processus et à l’acte de sa transmission. On doit même atteindre si possible la phase orale, antérieure à la phase écrite. Cette activité propre à la méthode historico-critique a pour bénéfice de bien saisir la façon dont un groupe, en l’occurrence, pour la Bible, Israël puis, pour le Nouveau Testament, la communauté chrétienne, se présentant sous le jour du Nouvel ou Vrai Israël, a su interpréter et réinterpréter son patrimoine propre, c’est-à-dire ses institutions ; cela par rapport aux conditions concrètes de son existence et par rapport à l’élaboration de textes nouveaux, destinés à enrichir, dans la ligne même des « lois ancestrales » mais sous des formes renouvelées ou transformées, le patrimoine institué.

Jusqu’ici, la méthode historico-critique s’intéressait surtout à l’avant-texte plus qu’au texte. C’est ainsi que l’on pense atteindre celui-ci dans sa visée centrale. L’étude ou « critique de la rédaction » (en allemand : Redaktionsgeschichte), elle, va s’attacher principalement et quasi exclusivement à la forme actuelle et dernière du texte biblique. Sur la base de l’identification éventuelle des sources, sa tâche consiste dans le repérage la plus large et précis possible des indices du travail propre de l’auteur final, le « rédacteur ». Loin d’être une simple compilation, ce travail apporte des éléments neufs que sont le fait et la manière, volontiers systématiques, pour la forme surtout, dont le rédacteur, dès lors auteur original, voire créateur authentique, opère sa propre synthèse. Cet aspect, le dernier venu dans l’histoire de la critique, de la méthode aujourd’hui classique dite historico-critique, cherche à valoriser le texte considéré dans sa composition finale. Ce faisant, c’est bien la théologie de l’auteur, de tel auteur (pour les Évangiles par exemple, la théologie de l’auteur Matthieu, différente de la théologie de l’auteur Marc ou Luc, etc.), que l’on veut saisir et mettre en perspective.

À côté de la vaste machine, aux contours d’ailleurs assez souples et aux thèses volontiers modifiables (ainsi de plus en plus la théorie dite documentaire du Pentateuque ; voir : P. Gibert, « Vers une intelligence nouvelle du Pentateuque », in Recherches de science religieuse, no 80, 1992), qu’est globalement la méthode historico-critique se sont mises en place aujourd’hui d’autres approches, pour lesquelles le texte commande la méthode, et non l’inverse.

Il faut mentionner d’abord l’analyse sémiotique. C’est une méthode que l’on peut dire synchronique, car se concentrant sur l’étude du texte biblique tel qu’il se donne à lire dans son état définitif et actuel. Depuis les années 1970, cette approche s’est bien développée, en particulier dans les milieux français et francophones. Inspirée par la linguistique et directement déterminée par l’œuvre de Greimas, elle cherche à mettre en relief l’armature et le fonctionnement profonds et universels de la pensée et du langage. Elle a aujourd’hui atteint quelque maturité, au point d’avoir su parfaire ses procédures en vue d’une relation plus adéquate à son objet, le texte biblique, et à ce qui doit être l’un de ses buts majeurs, la théologie biblique.

Conjointement à l’analyse sémiotique appliquée à la Bible est apparue, en milieu anglophone et surtout américain cette fois, une méthode assez voisine car cherchant à dégager la forme du contenu des textes lus comme totalité organique : la critique narrative. Celle-ci, dont les développements méthodologiques s’appuient sur les concepts élaborés par les théoriciens de la narrativité, s’attache à l’analyse des composantes d’un récit et de sa gestion par la narration. Pour elle, la Bible est un ensemble de récits constituant autant de trames d’une longue histoire patiemment racontée de la rencontre de Dieu avec les hommes (voir, entre autres : R. Alter. The Art of Biblical Narrative, New York, 1981 ; A. Berlin, Poetics and Interpretation of Biblical Narratives, Sheffield, 1983, et M. Stemberger, The Poetics of Biblical Narratives, Bloomington, 1985). Non sans risques s’agissant de la Bible, qui est histoire, et non, à la différence des œuvres littéraires, fiction, la critique narrative, issue du New Criticism (« nouvelle critique »), voit le texte comme un « miroir » réfléchissant un monde dans lequel le lecteur est invité à pénétrer (un exposé descriptif et de mise au point : J.-L. Ska, « La “Nouvelle Critique” et l’exégèse anglo-saxonne », in Recherches de sciences religieuses, cit.).

5. Le judaïsme ancien et les études bibliques

Une autre riposte à ce que l’on peut considérer comme l’impérialisme méthodologique allemand s’agissant des études bibliques consiste dans les travaux et publications sur l’histoire sociale et littéraire du judaïsme ancien. D’une certaine façon, la Bible, le Nouveau Testament y compris, fait partie de cet univers ancien, dont elle est une pièce intimement solidaire.

Il faut noter la participation très large de la communauté scientifique internationale aux recherches et aux publications sur l’histoire juive allant du IIIe ou même IVe siècle avant J.-C. à l’achèvement du Talmud, au VIe siècle après. Sont à souligner aussi : la dominante anglo-saxonne, les fortes montées espagnole et surtout italienne, la moindre représentation germanique et la modestie relative de la francophonie. Le nombre important des femmes contribuant à ces travaux est à signaler, ce qui n’est pas, à plus d’un titre, sans signification (quelques noms parmi bien d’autres : Judith R. Baskin, Bernadette J. Brooten, Deborah Dimant, Marguerite Harl).

Aujourd’hui, tous les secteurs socialement et littérairement constitutifs dudit judaïsme sont explorés. C’est là une chose nouvelle qui doit beaucoup à l’impulsion donnée par les découvertes de Qumran. Or cinq secteurs méritent une attention particulière :

– Il y a d’abord tout ce qui touche aux traductions araméennes de la Bible, ou targoums. L’intérêt des savants catholiques est très grand, ce qui est nouveau. L’Institut biblique pontifical, avec R. Le Déaut, à qui l’on doit l’impressionnante édition en traduction française du Targum du Pentateuque (5 vol., Le Cerf, Paris, 1978-1981), y est pour beaucoup. Grâce au défunt professeur Diéz Macho, nombre d’Espagnols se sont mis fructueusement à la tâche.

Tenus pour suspects car trop glossateurs par rapport au texte biblique original et trop tardifs, les targoums avaient été laissés très longtemps de côté. Ils ont à présent droit de cité, et tout d’abord comme composants, diversifiés certes, d’une Bible araméenne véritable. Leur étude rejoint aussi nombre d’autres investigations sur les traditions populaires des juifs anciens, par exemple les études sur le traitement des grands personnages bibliques (ainsi : Caïn et Abel, Noé, Seth, Melkisédeq, Élie, Hénoch, Job, Jéthro, Balaam) ou des images fameuses, le serpent d’airain par exemple. Les targoums sont, de plus, d’excellents témoins de la société juive à une époque, dans une situation et dans un milieu donnés. Ils sont enfin l’illustration de la dialectique écriture-tradition, propre à la Bible. De ce point de vue, leur étude relève de l’examen, dans l’espace et dans le temps, de l’Antiquité à nos jours, des lectures populaires et souvent fragmentaires de la Bible chez les juifs, et aussi chez les chrétiens. Le fait targoumique est de quelque façon un acte permanent, constitutivement lié à l’histoire de la Bible, dans sa relation au culte certes mais aussi à l’enseignement, voire à la culture.

– Il existe un autre ensemble, très important quantitativement et qualitativement, d’œuvres juives anciennes : les écrits dits pseudépigraphiques. On en prépare ou possède les éditions en dix pays différents, à savoir : le Danemark, l’Italie, l’Allemagne, la Grèce, le Japon, les Pays-Bas, l’Espagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis. Le corpus des pseudépigraphes et leur appellation varient d’une édition à l’autre : « apocryphes » de l’Ancien Testament dans les pays latins comme l’Italie et l’Espagne, « écrits juifs de l’époque gréco-romaine » en Allemagne. En 1987, on a pu saluer la parution du recueil sélectionné par les chercheurs français dans la Bible de la Pléiade, sous le titre : Écrits intertestamentaires. (L’édition la plus complète à ce jour est anglaise, réalisée en deux volumes avec l’éminent Américain J. H. Charlesworth comme maître d’œuvre, sous le titre The Old Testament Pseudepigrapha, Londres, 1983 et 1985.)

Il faut noter le développement étonnant des études en ce vaste domaine de l’Antiquité juive. On a relevé, de 1976 à 1986, sept cent cinquante titres de publications nouvelles, avec deux cent soixante-quatre noms de chercheurs jusque-là inconnus. Jusqu’en 1950 environ, les biblistes ne se référaient à ces œuvres que rarement, comme à des textes marginaux, estimés très inférieurs aux livres bibliques tant littérairement que sur le plan religieux. La non-canonicité semblait être un péché littéraire dont on se prévenait par la relégation. Mais tout a aujourd’hui changé. On est en présence d’une vaste bibliothèque où sont conservés de grands restes d’une des plus exceptionnelles productions littéraires jamais connues dans l’histoire. Culturellement, la Bible en fait partie. Il est dès lors souhaitable qu’un jour on puisse reconnaître et homologuer ces immenses richesses à égalité avec les grands ensembles littéraires, antiques ou non, que nous honorons comme nos classiques.

– Nous retiendrons encore ce que l’on appelle couramment la littérature rabbinique. Inaugurée par la Mishnah à la fin du IIe siècle de notre ère, elle comprend surtout les Talmuds et les Midrashim. Elle est énorme. Ici aussi, les choses ont grandement bougé. Le savant juif américain J. Neusner y est pour beaucoup : n’a-t-on pas parlé de Neusnerian Revolution ! Cet extraordinaire connaisseur de sa propre tradition ancienne n’a pas hésité à traiter la Mishnah et nombre de documents rabbiniques, et ce jusque dans la traduction qu’il en propose, avec l’outil le plus affiné de la critique. Acte d’iconoclaste en quelque sorte, mais acte d’historien dont le souci premier est de distinguer les formes et autres éléments constitutifs du texte, pour les classer et les situer dans le temps et si possible dans l’espace. Dès lors, dans le commentaire apparaît la plus grande partie des faits sociaux, culturels et juridiques contemporains des artisans de la Mishnah. Par rapport aux études bibliques, l’un des résultats marquants de ce travail critique est la mise en cause radicale du normative judaism institué surtout par l’ouvrage de G. F. Moore, Judaism in the First Centuries of the Christian Era. The Age of Tannaim (3 vol., Cambridge, 1932) : instrument de référence quasi canonique pour les exégètes du Nouveau Testament durant plusieurs décennies, cette publication, prestigieuse s’il en est encore aujourd’hui chez la plupart des biblistes, a été décisivement détrônée par J. Neusner dans son grand ouvrage : Judaism. The Evidence of the Mishnah (Chicago, 1981). Les anachronismes nombreux de Moore sont à présent patents ; et est aberrante la projection sur la diversité complexe des mouvements et des enseignements juifs d’avant 70, d’un modèle amplement discutable et de toute façon bien tardif. Un autre résultat du traitement critique des textes rabbiniques, c’est la réhabilitation de ceux-ci, longtemps considérés comme sans valeur sur ce point comme sur d’autres, comme sources véritables de l’histoire sociale et religieuse des juifs, d’avant et d’après 70 (on doit saluer ici la solide et exemplaire étude de M. Goodman). Il faut donner acte désormais aux chercheurs de l’éclatement ou du moins de la diversité de fait du judaïsme antérieur à la ruine du Temple. Ce qui est très important pour l’étude scientifique adéquate du Nouveau Testament et des origines chrétiennes. Le christianisme, en effet, ne peut plus être présenté impunément comme la dérive ou le développement d’une secte juive par rapport à un système doctrinal prétendument unique et fondé sur une prétendue orthodoxie. L’interprétation des textes du Nouveau Testament dépend grandement des implications d’un tel constat.

– Les études bibliques, tant pour l’Ancien Testament que pour le Nouveau, ne peuvent omettre de s’ouvrir aux recherches, très actives depuis une bonne dizaine d’années, sur la littérature mystique dite de la Merkabah. Jusqu’au début des années 1980, on ne connaissait guère que les publications de G. Scholem, auteur, entre autres, de Jewish Gnosticism. Merkabah Mysticism and Talmudic Tradition (New York, 2e éd. 1965). Pour ce savant, à qui l’on doit la formule « mystique de la Merkabah » (Merkabah mysticism), ladite littérature, appelée aussi par lui « gnose juive » (Jewish gnosticism), est, dans l’histoire juive et considérée dans la continuité d’un courant quasi marginal, le pont significatif entre l’apocalyptique ancienne, biblique et non biblique, et la kabbale. Sans que pour autant elle soit devenue totalement caduque, aujourd’hui cette thèse se trouve, sur plusieurs de ses points majeurs, sérieusement nuancée pour ne pas dire modifiée. Connu grâce à d’autres travaux significatifs sur le judaïsme ancien, le savant berlinois P. Schäfer s’impose aujourd’hui, avec un groupe d’assistants et de disciples, comme le leader véritable. On lui doit la publication des textes des Hékhalot sous la forme d’une Synopse, celle des fragments de la Guénizah, et des traductions de plus en plus nombreuses.

Les études récentes ont signalé des traces de la Merkabah tant dans les textes juifs prérabbiniques que dans la littérature rabbinique elle-même. Le chapitre XIV du Premier Livre d’Hénoch est, après le premier chapitre du livre d’Ézéchiel, le témoin littéraire le plus ancien, dès le IIIe siècle avant J.-C. Un siècle plus tard au moins, nous trouvons le « songe de Moïse », une vingtaine de vers de la fameuse Exagôgè, pièce dramatique sur l’Exode, du poète juif d’Alexandrie connu sous le nom d’Ézéchiel le Tragique. Un autre jalon se rencontre dans les textes de Qumram ; avec la description d’une liturgie céleste dont le « Trône du Char » est l’image centrale (dans le fragment 1QS1 40, XXIV, 2-9, publié dans La Bible. Écrits intertestamentaires, La Pléiade, Paris, 1987).

La période de l’histoire juive dite talmudique et surtout celle qui la suit immédiatement ont vu la compilation d’une sorte de corpus assez peu organique d’ouvrages appelés Hékhalot (« Palais »). Ce que l’on appelle la « mystique de la Merkabah » s’y trouve recueillie. Or, ces dernières années, la question de la nature exacte des liens de ces écrits avec le rabbinisme ancien a été réexaminée sur la base d’une étude exhaustive et renouvelée des textes eux-mêmes. On n’a plus tendance à marginaliser la littérature mystique, pas plus d’ailleurs qu’on ne marginalise les œuvres apocalyptiques. Il s’agit bien d’un élément authentique du judaïsme. Authentique certes, mais non moins original et spécifique de par son idéologie, qui fait de lui un mouvement foncièrement polémique au sein même de la communauté et de l’enseignement juifs, où l’idéal rabbinique dominait largement. Les Hékhalot, semble-t-il, émanent d’un milieu d’« élus », d’une élite de juifs contemplatifs qui, envers et contre tout, et malgré leur volonté de négliger toute médiation, y compris pour la connaissance de la Torah, conservaient néanmoins leur place au sein du judaïsme. Dans son étape la plus ancienne, cette littérature ne peut que prendre en compte tels ou tels textes volontiers homologués comme apocalyptiques, dans le corpus biblique, avec, par exemple, Ézéchiel, certains passages des lettres de Paul de Tarse (ainsi : II Corinthiens, XII, 1-4, où l’auteur fait allusion à son enlèvement au paradis, texte proche du fameux récit rabbini que de l’entrée au pardès de quatre rabbins célèbres) et l’Apocalypse de Jean.

– S’agissant toujours de l’évolution du champ scientifique des études sur le judaïsme ancien en tant qu’elles intéressent l’approche de la Bible et du milieu biblique, il faut mentionner en dernier lieu le rôle grandissant des sources et disciplines dites non littéraires, particulièrement l’archéologie. Ces sources ont connu assez récemment une vraie victoire sur les sources littéraires, qu’elles ont un temps quasi détrônées. Ainsi, les textes du Nouveau Testament, et d’autres non canoniques comme les œuvres de Philon et surtout de Josèphe, furent très longtemps considérés comme sources historiques principales sinon exclusives, les sources non littéraires ne servant guère que d’information d’appoint ou d’élément de vérification. La situation a changé ; le temps de la revanche passé, l’équilibre a pu s’instaurer progressivement entre ces voix différentes, mises vraiment en relation car traitées comme adultes et autonomes. Cela se vérifie par exemple dans l’étude des Évangiles : la redécouverte, cette dernière décennie, de la Galilée au temps de Jésus est redevable à la fois au travail des archéologues, aux données socio-administratives et économiques des Évangiles de nouveau prises au sérieux, ainsi qu’aux informations des écrits rabbiniques elles-mêmes, reçues comme témoins véritables de la société juive contemporaine. Le réseau d’échanges économiques et celui, connexe, des communications tant financières que culturelles peuvent être aujourd’hui reconstitués et décrits. Il s’ensuit que la Galilée de Jésus, à la différence de ce que l’on a longtemps avancé, d’E. Renan (Vie de Jésus, 13e éd., Paris, 1864) à G. Vermes (Jésus le juif, trad. fr., Paris, 1978), ne doit plus être présentée comme étant celle des champs, opposée à celle des villes. Quant à la distinction faite par Bultmann, à l’intérieur des Évangiles synoptiques, entre traditions ou couches palestiniennes et traditions ou couches hellénistiques, elle n’a plus de support scientifique ni, dès lors, de raison d’être. D’ailleurs, la désignation d’un judaïsme hellénistique comme différent d’un judaïsme palestinien ne subsiste plus que dans les programmes et les conventions académiques.
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Josias

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyDim 10 Déc - 22:42

Je possède des bibles catholiques que même les catholiques ne connaissaient pas et ne possède pas non plus. 
Bible du cardinal Lienart de 1951.

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pierre.b

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyLun 11 Déc - 3:07

Josias a écrit:
Je possède des bibles catholiques que même les catholiques ne connaissaient pas et ne possède pas non plus. 
Oui, mais si c’est pour rééditer ensuite exactement les mêmes supercheries des Traductions du Monde Nouveau, les autres Bibles ne te servent à rien,..Les TJ de base comme Prométhée sont toujours poussés de l’avant à croire les mêmes supercheries. Mais bon ! Vous pouvez toujours rêver de la Jérusalem céleste sur une terre qui ne disparaîtra jamais et les TJ (le nouveau peuple élu du dieu cruel Jéhovah) continuent de ne ruminer que les publications Watchtower. Pour cette idée de guerre finale Armageddon très prochainement, je crois que c’est toujours le même baratin de Russell recyclé en permanence pour effrayer les braves gens dans ce besoin pervers qu’ont les prétendus "élus" humains d’avoir une idéologie pour s’unir et se reproduire uniquement entre eux.

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Magdalene

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyLun 11 Déc - 3:11

Cher Pierre.B c,est tout à fait ça!
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Septik

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyLun 11 Déc - 3:41

Josias a écrit:
Que penses tu du commentaire de la bible Calmet?
3.14 Le nom par lequel Dieu manifeste ici sa nature à Moïse est celui qu’on prononce ordinairement Jéhovah. La prononciation Jéhovah n’est certainement pas la véritable prononciation du tétragramme divin ; les voyelles de ce nom sont celles du mot Adonaï que les Hébreux lisaient à la place du nom incommunicable. La plupart des orientalistes croient aujourd’hui que la braie prononciation est Jahvéh ou Yahvéh. ― Je suis celui qui suis. « Cette définition parfaite, dit saint Hilaire, rend la notion de la nature divine par l’expression la mieux appropriée à l’intelligence des hommes. En effet, rien ne se conçoit comme plus essentiel à Dieu que d’être, parce que celui qui est l’existence même ne peut avoir de fin ni de commencement, et que dans la continuité d’une béatitude inaltérable, il n’a pu et ne pourra jamais ne pas être. »
Je préfère le commentaire de la Bible Fillion.
Première objection: Moise avait été mieux préparé que personne pour la mission qui lui était confiée; mais on conçoit son hésitation. Il ne songe plus, comme autrefois, II, 11-13, à assumer de lui-même le rôle de libérateur. - Ego ero tecum. A cette promesse rassurante, Dleu daigne ajouter un signe ; cum eduxeris..., immoladis...; signe, il est vrai, qui faisait appel à la fol de Moïse. Voyez en plus loin la réalisation, XXV, 4-8.
Deuxième objection. - Si dixerint..., Quod... nomen...? C'est à dire le nom qui exprime le mieux sa nature et ses attributs, le nom qui le distingue plus complètement des fausses divinités. — Ego sum qui sum. En hébreu : 'Eh'yeh'aser 'eh'yich. Nom sans pareil, en effet, qui décrit avec uno exactitude et une brièveté incomparables l'unite, la simplicité, l'éternité, l'Immutabilité, la perfection de l'Être divin. C'étalt un parfait commentaire du nom de Jéhovah (Yahich), « l'éternel. »
Or. Apoc. 1, 4, 8; 1v, 8, ctc. — Qui est. Hebr.: a Je suis D ('Eliyeh), le premier mot de la formule précédente, employé à la façon d'un non propre : * Je suis • m'a envoyé. — Ce nom sacré était ancien et nouveau tout ensemble : ancien, puisque les patriarches l'avaient connu et révéré (Gen. 17, 26; IX, 26; XV, 7, etc.); nouveau, à cause de l'interprétation officielle et sublime qui venait de lui être associée. Cette double circonstance faisait de lui un gage infalllible de la mission de Moise. Celui qui promettait le salut aux Israélites était le Dieu créateur, tout - pulssant, plein de bonté, qui avait tant de fois béni et protégé leurs pères. Une appellation inconnue jusqu'alors n'aurait pas eu la même force.
4° Le Seigneur explique davantage à Moise la nature de son rôle. III, 15-22. "Je suis" du vers. 14 reparaît sous la forme plus familière de Jéhovah. - Nomen... in eternum. Ce nom glorieux n'a pas cessé d'être employé, soit chez les Julfs, solt chez les chrétiens, et jusqu'à la fin des temps il sera un mémorial qui préservera lo souvenir du Dieu de la révélation.
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Josias

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyLun 11 Déc - 18:53

pierre.b a écrit:
Josias a écrit:
Je possède des bibles catholiques que même les catholiques ne connaissaient pas et ne possède pas non plus. 
Oui, mais si c’est pour rééditer ensuite exactement les mêmes supercheries des Traductions du Monde Nouveau, les autres Bibles ne te servent à rien,..Les TJ de base comme Prométhée sont toujours poussés de l’avant à croire les mêmes supercheries. Mais bon ! Vous pouvez toujours rêver de la Jérusalem céleste sur une terre qui ne disparaîtra jamais et les TJ (le nouveau peuple élu du dieu cruel Jéhovah) continuent de ne ruminer que les publications Watchtower. Pour cette idée de guerre finale Armageddon très prochainement, je crois que c’est toujours le même baratin de Russell recyclé en permanence pour effrayer les braves gens dans  ce besoin pervers qu’ont les prétendus "élus" humains d’avoir une idéologie pour s’unir et se reproduire uniquement entre eux.

Citation :
Mais dans son introduction de la bible Lienart  Daniel-Rops  fait cette remarque pertinente: Les catholiques  ont pourtant pris longtemps du retard en ce domaine.(savoir la lecture de la bible) et plus loin a la page XIV il était encore courant, il y a peu, d'entendre dire (qu'i est défendu à un catholique de lire la bible).Il n'a pas fallu  moins que l'encyclique illuminante  de s.s , le pape Pie XII? Divino affante spiritu  publié le 30 Septembre 1943, pour mettre  fin a cette  suspicion  dont la paresse  l'ignorance et la paresse  se faisait volontiers complices.
Lisez la bible dit , au contraire l'église à ses fils, transmise aux fidèles par des siècles de solides traditions.....
Ceci dit mas grand mère disait souvent qu'il ne fallait pas lire la bible.
Et les catholiques connaissent très mal la bible.

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyLun 11 Déc - 21:05

Et alors
Ce n'est pas la lecture de la bible et la connaissance qui fait de toi un bon chretien.

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Josias

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyLun 11 Déc - 21:16

en principe la lecture de la bible devait avoir une action positive sur le lecteur, a moins de la lire dans le but de la dénigrée.
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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyMar 12 Déc - 1:46

Vous avez tous les deux raison. La lecture de bons livres apportent toujours du bien. N'oublions jamais que Bible est le radical de Bibliothèque. 24, 73 ou 66 livres selon les canons, mais qu'importe, il y a beaucoup à lire. Pourquoi ne pas voir toujours le bon côté des choses ? Le Tanakh כתובים - נביאים - תּוֹרָה ou Bible hébraïque est déjà un trésor.

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyMar 12 Déc - 2:41

Josias a écrit:
en principe la lecture de la bible devait avoir une action positive sur le lecteur, a moins de la lire dans le but de la dénigrée.

Se laisser mourir et laisser mourir ses enfants ça n'a rien de positif.
La supériorité de l'homme sur la femme ça n'a rien de positif.
Rejeter sa famille et ses amis ça ''a rien se positif.
Faire mourir 99% de l'humanité ça n'a rien de positif.

Quand je lis un livre j'exerce mon esprit critique quel que soit le livre.
Tu tu prends tout pour argent contant et crois tout béatement.
Tu fais pareil avec les autres livres ou juste avec la bible ?

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MessageSujet: Re: Témoins de Jéhovah, lisez la Bible!   Témoins de Jéhovah, lisez la Bible! - Page 3 EmptyMar 12 Déc - 3:37

Bonjour à tous.  Cool

Josias a écrit:
C'est marrant ce titre : Témoins de Jéhovah, lisez la bible alors que dans chaque famille TJ parents comme enfants possèdent une  bible;

Jai du mal à imaginer à quoi peut bien ressembler la bibliothèque d'un Enfant TJ.

- TMN dernière édition,
- Brochures Réveillez-vous,
- Brochures Tour de Garde,
- Recueil d'histoires Bibliques,
- Vous pouvez vivre éternellement sur une terre qui deviendra un paradis,
- Le plus grand homme de tous les temps,
- Martine fait du porte à porte,

- Bible Catholique,
- Bandes dessinées de super héros,
- Oui-Oui au pays des jouets,
- Picsou magasine,
- Le journal de Mickey,
- Harry Potter,
- Peter Pan,
- Alice au pays des merveilles,
- Pinocchio,
- ...

Sur ce coup là, j'hésite entre  lol! et  Sad  Sad  Sad

Josias a écrit:
je ne suis pas sur que c'est vraiment le cas des catholiques, si une famille va a la messe que chaque membre y va avec bible le Dimanche matin.
Il est normal que tu ne connaisses rien de l'Eglise Catholique si tu ne sais pas ce qu'est un Missel.

Citation :
Missel.

Du latin missale : « relatif à la missa » (voir Messe). Le missel est le livre permettant de célébrer la messe, ou d’y participer, selon le rite de la famille liturgique à laquelle on appartient.
Le missel du célébrant ne comporte pas les lectures de la messe.

On ne saurait trop recommander aux fidèles l’usage des missels issus de la réforme liturgique du deuxième concile du Vatican ; « missels », au pluriel, car le missel du dimanche et le missel de la semaine sont deux livres distincts que tout catholique fervent devrait utiliser.

Ces missels contiennent la plus grande partie de l’Écriture Sainte ; comme ils donnent aussi le texte des prières et des chants de l’Église, ils constituent un aliment privilégié pour la vie chrétienne. Sans pouvoir participer à la messe tous les jours, les fidèles ont la possibilité de lire et de méditer chaque jour le « menu » de l’Église universelle : chacun y trouve une nourriture objective au niveau de sa foi et se trouve guidé par l’Église, Mère des fidèles, dans les voies de la prière. On est seul devant une Bible ; avec un missel, on reçoit de l’Église le pain quotidien de la vie chrétienne, qui procure une initiation progressive à l’Écriture Sainte et à l’Oraison.

Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés
Source - liturgie.catholique.fr

Josias a écrit:
Perso je possède lus de 30 traductions différentes tant catholique que protestante.
Sans vouloir t'offenser, tu ferais mieux de te procurer des livres d'orthographe, de conjugaison, de vocabulaire et de grammaire niveau école élémentaire et primaire. C'est la base.

Citation :
Différence entre a et à

Les mots a et à sont des homophones grammaticaux c'est-à-dire qu'ils n'ont pas la même fonction grammaticale dans la phrase.

- a provient du verbe avoir conjugué au présent de l'indicatif : il a.
- à est une préposition.

La façon la plus simple pour les distinguer est de mettre la phrase dans un autre temps comme l'imparfait. À l'imparfait, "a" devient "avait" tandis que "à" ne change pas.

- il a dit de ne pas s'en faire. (présent)
- il avait dit de ne pas s'en faire. (imparfait)

- il ne pense qu'à manger. (On remplace par un autre verbe)
- il ne pense qu'à dormir.
Source - leconjugueur.lefigaro.fr

Citation :
Homographes :
- Mots homonymes qui s'écrivent, se prononcent ou non de la même manière, mais n'ont pas le même sens. Les poules du couvent couvent.

Homophones :
- Mots homonymes qui se prononcent de la même manière mais n'ont ni le même sens ni la même orthographe.

Josias a écrit:
En plus de dix nouveau testament, dont que pas beaucoup de catholiques doivent connaître , c'est l'évangile et les Actes des apôtres du Père Buzy avec l'imprimatur de 1937.
Les Catholiques ont une Bible complète forte de 73 livres contre 66 pour les Protestants.
Fussent-elles Catholiques, pourquoi iraient-ils s'encombrer de tant de traductions ?

Citation :
Parlons de la composition de la Bible. Combien de livres compte-t-elle ? Y a-t-il des différences entre les Bibles catholiques et les Bibles protestantes ?

La Bible n'est pas un livre unique, comme certains le pensent, mais une bibliothèque complète. La Bible entière est composée de 73 livres, dont quelques-uns assez étendus, comme celui du prophète Isaïe, et d'autres plus brefs, comme celui du prophète Abdias, par exemple.

Parmi ces 73 livres, 46 constituent l'A.T. (Ancien Testament), et 27 le N.T. (Nouveau Testament).

Parfois une Bible protestante peut tomber entre nos mains et là, nous sommes surpris de constater qu’il y a sept livres de moins, et qu'elle ne compte donc que 66 livres. Pourquoi cela ?

Ce vide se trouve dans l'Ancien Testament et il est dû à l’absence des livres suivants : Tobie, Judith, 1 Maccabées, 2 Maccabées, Sagesse, Ecclésiastique (ou Siracide) et Baruch.

Pourquoi cette différence entre la Bible catholique et la Bible protestante : C’est un problème historico-théologique très complexe, mais nous essayerons de répondre synthétiquement à cette question.

D’abord, nous expliquerons comment s'est formée la collection des livres sacrés de l'Ancien Testament à l'intérieur du peuple juif. Nous verrons ensuite comment les chrétiens ont accepté ces livres de l’Ancien Testament avec ceux du Nouveau Testament pour arriver à la Bible complète.
Source - catholique.bf

Cordialement.

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