Les bombardements atomiques d’Hiroshima et Nagasaki en 1945 ainsi que diverses études médicales ultérieures ont montré le type de conséquences sanitaires immédiates et à long terme à attendre d’un emploi même limité d’armes nucléaires.
Le droit international et une vraie justice internationale apparaissent de plus en plus comme un élément majeur pour la paix et la sécurité de tous. L’on peut a priori se réjouir des
développements positifs dans ce sens depuis la Seconde Guerre mondiale avec en particulier :
- les grands principes édictés par la Charte et certaines résolutions des Nations Unies
condamnant les crimes d’agression, les crimes de guerre, contre l’humanité et de génocide ;
le jugement et la condamnation de responsables de la barbarie nazie à Nuremberg
- les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977, qui
introduisent la compétence universelle des juridictions nationales pour la poursuite des
personnes responsables de crimes de guerre tels que la torture et les traitements inhumains, et
les attaques et bombardements visant les civils ou pouvant causer e graves pertes civiles.
- les traités interdisant les armes biologiques, chimiques et certaines armes conventionnelles,
et fixant l’objectif du désarmement nucléaire.
- la création dans les années 1990 de tribunaux internationaux pour juger les responsables des
crimes commis en ex-Yougoslavie et du génocide au Rwanda, puis la création de la Cour
pénale internationale ; les poursuites engagées devant cette Cour contre plusieurs
responsables de crimes commis en Afrique (Congo, Ouganda, Centrafrique, Darfour), la mise
en place d’autres tribunaux à caractère en partie international (Sierra Leone, Cambodge,…).