La méditation du yogi

Messages : 111 Date d'inscription : 29/02/2020

La méditation du yogi démontre que le Seigneur Buddha était un prince de l'hindouisme. Il n'a pas inventé de méditation contrairement aux affirmations des bouddhistes occidentaux. Il s'est éveillé et libéré par la méditation. Ce n'est pas pareil.

D’un bout à l'autre de la Bhagavad-gītā, Kṛṣṇa encourage Arjuna à se battre, car il est un guerrier, dont le devoir est justement de combattre. Même si Kṛṣṇa décrit le yoga de la méditation dans le sixième chapitre, Il n’insiste pas sur sa pratique, pas plus qu’Il n’encourage Arjuna à opter pour cette voie. «Kṛṣṇa met ici l’emphase sur le renoncement et sur une pratique soutenue comme moyens de maîtriser le mental. » La pratique fructueuse du yoga s’accompagne de si nombreuses restrictions, quand la plupart d’entre nous ont du mal à se défaire d’une habitude aussi simple que celle de fumer.

Dans Son exposé sur le yoga de la méditation, Kṛṣṇa établit par exemple que personne ne peut pratiquer le yoga dans les règles s’il mange trop ou trop peu. Celui qui se laisse dépérir ne peut donc pas pratiquer correctement le yoga, pas plus que celui qui ingurgite davantage de nourriture qu’il n’en a besoin. En Inde, cependant, il n’est pas rare de voir un yogī se contenter d’une cuillerée de riz par jour. Il n’est pas non plus possible de pratiquer le yoga de la méditation si l’on dort trop ou trop peu.

Il n’existe pas de sommeil sans rêve, nous dit Kṛṣṇa. Il n’est pas non plus question de pratiquer le yoga avec succès si l’on souffre d’insomnie, car le corps doit être maintenu en bonne santé. Ainsi Kṛṣṇa donne-t-Il un aperçu des nombreuses exigences requises pour discipliner le corps. Ce sont là les quatre règles minimales indispensables à la pratique du yoga sous n’importe laquelle de ses formes.

C’est pourtant sur cette base que nous devons nous évaluer de façon à déterminer nos progrès sur la voie du yoga. « Le spiritualiste doit se vouer corps et âme au Suprême. Il lui faut vivre en un lieu solitaire, toujours rester maître de son mental, et s’affranchir de tout désir et de tout sentiment de possession. » Ce verset nous permet de comprendre qu’il est du devoir du yogī de toujours vivre dans la solitude.

Le yoga de la méditation ne peut être pratiqué au milieu d’autres gens, du moins pas selon la Bhagavad-gītā. À moins de vivre dans un lieu retiré, il est impossible de fixer le mental sur l’Âme Suprême. S’il veut pratiquer le yoga comme il se doit, il lui faut vivre dans la jungle, dans la forêt ou dans les montagnes, et se tenir complètement à l’écart de la société. Il doit se souvenir à tout moment, et avec conviction, de Celui pour qui il est devenu un yogī.

Nous pouvons ainsi voir qu’il est effectivement très difficile de pratiquer cette forme de yoga dans le contexte de la civilisation moderne. En fait, la civilisation contemporaine, dans l’âge de Kali, ne nous permet pas de vivre entièrement seul, libre de tout désir et de toute possession.

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Kṛṣṇa explique encore plus en détail à Arjuna la pratique du yoga de la méditation

« Là, il doit prendre une assise ferme et pratiquer le yoga pour purifier son cœur, en contrôlant son mental, ses sens et ses actes, et en fixant ses pensées sur un point unique. » Les yogīs s’assoient généralement sur des peaux de tigre ou de daim, sachant que les reptiles n’oseront pas s’y aventurer pour troubler leur méditation. Après avoir pris place sur un siège approprié dans un endroit retiré, le yogī doit entreprendre de purifier l’ātmā . Il arrive naturellement que les yogīs obtiennent certains pouvoirs , mais ce n’est pas là le but du yoga, et les vrais yogīs n’en font pas étalage.

«Nous pouvons rapidement constater qu’il n’est pas si facile de maîtriser le corps et le mental, et que l’exercice est beaucoup plus exigeant que de se rendre au magasin pour y faire un achat. » Mais Kṛṣṇa indique que toutes ces règles peuvent être observées sans mal par celui qui s’établit dans la conscience de Kṛṣṇa. Nous avons un corps matériel, et tant que nous l’aurons, nous serons enclins aux désirs de la chair. De même, aussi longtemps que nous aurons un corps, nous devrons manger pour le soutenir, et nous devrons dormir pour le reposer.

C’est pour cette raison qu’il existe des règles et que Śrī Kṛṣṇa affirme que le mental peut être contrôlé à l’aide de principes régulateurs. Si nous ne soumettons pas nos activités à des règles précises, notre esprit deviendra de plus en plus troublé. Il n’est pas question de cesser toutes activités, mais plutôt de les réglementer en absorbant constamment son esprit dans la conscience de Kṛṣṇa. Le fait d’être toujours engagé dans une activité en rapport avec Kṛṣṇa constitue le véritable samādhi.

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Le samādhi se définit plutôt par l’accomplissement d’activités ordonnées tout en s’absorbant dans la pensée de Kṛṣṇa.

Kṛṣṇa poursuit en disant

Il est malaisé pour qui n’a pas maîtrisé son mental de parvenir à la réalisation spirituelle . Dans le même ordre d’idée, Kṛṣṇa reconnaît avec Arjuna que lorsque le mental n’est pas maîtrisé, il est très difficile de pratiquer le yoga. «Tout simplement qu’il faut s’efforcer d’observer les quatre principes régulateurs de base définis précédemment, et d’accomplir ses activités dans la conscience de Kṛṣṇa. » Si quelqu’un choisit de pratiquer le yoga chez lui, il doit s’assurer que ses autres occupations ne l’accaparent pas trop.

Kṛṣṇa déclare qu’on est établi dans le yoga lorsqu’on maîtrise parfaitement ses états de conscience. « On dit que le yogī est fixé dans le yoga quand il a su, par cette pratique, régler les activités de son mental et atteindre un niveau transcendantal où les désirs matériels n’ont plus de prise. » Celui qui s’est établi dans le yoga ne subit plus les dictées de son mental, mais le maîtrise au contraire parfaitement. Il ne s’agit nullement d’étouffer le mental, car la tâche du yogī consiste précisément à toujours penser à Kṛṣṇa, ou Viṣṇu.

Le yogī ne peut donc pas mettre son mental à l’écart. Le défi semble de taille, mais il est possible de le relever dans la conscience de Kṛṣṇa. Lorsqu’il est engagé au service de Kṛṣṇa, le mental est automatiquement maîtrisé. Il est également important pour le yogī de n’entretenir aucun désir de jouissance matérielle.

Lorsqu’on est habité par la conscience de Kṛṣṇa, on n’a plus aucun désir en dehors de Kṛṣṇa. Il s’agit tout simplement de modifier l’objet de nos désirs. Il n’est pas question de tuer le désir, car il nous accompagne toujours, que nous le voulions ou non. La conscience de Kṛṣṇa consiste tout simplement à purifier nos désirs.

Plutôt que de convoiter mille et un objets de plaisir matériel, nous devons rechercher tout ce qui est utile au service de Kṛṣṇa. Si, par exemple, nous désirons nous délecter de mets savoureux, au lieu de cuisiner pour nous-mêmes, nous pouvons le faire pour Kṛṣṇa et Lui offrir les plats que nous préparons. « Nous voilà tombés dans l’océan des plaisirs matériels, et de tous les sens, la langue est le plus vorace et le plus incontrôlable. Prenons donc ce prasāda à satiété, glorifions Leurs Seigneuries Śrī Śrī Rādhā et Kṛṣṇa, et avec amour, implorons l’aide de Śrī Caitanya et de Śrī Nityānanda.

» Notre karma se trouve ainsi sacrifié, car dès le départ, nous méditons sur le fait que la nourriture que nous préparons sera offerte à Kṛṣṇa. Nous devons supprimer tout désir personnel à l’égard des plats que nous cuisinons. Par contre, Kṛṣṇa est si bon qu’Il nous laisse ce que nous Lui offrons pour que nous puissions nous en nourrir. Ce qui fait que notre désir est comblé de toute façon.

Lorsque quelqu’un modèle ainsi sa vie – en reliant ses désirs à ceux de Kṛṣṇa – il faut savoir qu’il a atteint la perfection du yoga. Pour pratiquer le yoga, il est très important que le mental ne soit pas perturbé. « Semblable à la flamme qui à l’abri du vent ne vacille pas, le yogī maître de son mental est ferme dans sa méditation sur l’Être transcendant. » Le plus faible mouvement du mental peut affecter toute la conscience.

C’est pour cette raison qu’en Inde, ceux qui pratiquent sérieusement le yoga demeurent traditionnellement célibataires .

Messages : 320 Date d'inscription : 14/05/2019

J'aimerais essayer la méditation après avoir lu un bouquin du docteur Christophe André.

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Mon problème est qu'il prétend que le bouddhisme est athée et pour le coup il nous prend pour des buses :D

Je vais essayer ta méditation yoga. Tu as l'honnéteté de dire que c'est une pratique d'origine religieuse. On est ok ;)

Admin Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie

Dhyāna, en Sanskrit ध्यान, est la septième des huit étapes de l'astanga-yoga (le yoga de la méditation]. Elle consiste à la pratique de la méditation. ध्यान Dhyāna est reprise dans les pratiques de yoga et constitue un moyen d'accès au samadhi et à la connaissance de soi. Les huit étapes du yoga sont contrôle de soi, discipline, assise, contrôle du souffle, intériorisation, concentration, méditation et samadhi

Les concepts du dhyāna et de sa pratique sont originaires de l'Inde ancienne et ont influencé les traditions de l'hindouisme, du bouddhisme et du jaïnisme. Dans l'hindouisme, le dhyāna fait partie d'un processus de yoga par lequel le yogi réalise le Soi, sa relation avec les autres êtres vivants et la Réalité ultime. Le terme dhyāna apparaît dans les Vedas et les Upanishads, où il est décrit comme une contemplation et une méditation importantes pour la connaissance de soi. Il est également mentionné dans les Yogasutras de Patanjali, un texte clé de l'école de yoga de la philosophie hindoue.
Extrait des Soutras de Patanjali

Messages : 346 Date d'inscription : 05/04/2019

J'ai l'ensemble original des 17 volumes Sri Caitanya-caritamrta de Srila Prabhupada imprimés en 1974, avec le texte original et toutes les planches en couleurs originales.

Sri Caitanya-caritamrta est l'ouvrage principal sur la vie et les enseignements de Sri Krishna Caitanya, la Personne Suprême, apparaissant comme Son propre dévot. Sri Krishna Caitanya fut le pionnier d'un grand mouvement social et religieux né en Inde il y a environ 500 ans et qui a influencé directement et indirectement le cours de la pensée religieuse et philosophique non seulement en Inde mais dans le monde entier.

Ces volumes présentent le texte original en bengali avec des commentaires élaborés, ainsi qu'un glossaire complet, un index des sujets et un index des versets.

J'écris mes messages pour tout le monde dans cet unique forum. Le Seigneur Sri Caitanya-caritamrta est inconnu en occident.

Les édition révisées en anglais ont des milliers de modifications fausses.

La Bhagavad-gita est le texte d'introduction à la science du yoga dans mon pays India. Le Srimad-Bhagavatam esr l'enseignement que Sri Caitanya-caitamrta écrivit pour que ses disciples progressent dans leur vie spirituelle.
Les occidentaux pratiquent le hatha yoga en ignorant les principes de la méditation. Si vous comprenez simplement ces deux mots, Yoga et Méditation, alors votre corps, votre respiration, votre humeur, votre sommeil, votre santé, votre paix intérieure, tout progressera . Ce n'est pas très difficile. Toute la littérature védique est destinée à comprendre comment devenir meilleur. Si vous acceptez ces quelques mots, alors vous progresserez rapidement vers l'éveil. Croyez-moi, cette simple attention selon laquelle « la pensée fortifie l'action » vous permet d'être progressivement en meileure santé à tous les niveaux.

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