La violence psychologique des Témoins de Jéhovah contre leurs apostatsLa vie sociale de Jacques est ruinée depuis son exclusion de la communauté des témoins de Jéhovah: «Ils ne peuvent même plus me saluer.Les témoins de Jéhovah se présentent "non violents", c'est un mensonge éhonté, ils usent de violences psychologiques terrifiantes pour qu'on reste dans leur secte !
Les chances d’aboutir existent. Après avoir été exclu de la communauté, un Liégeois tente de faire plier la Watchtower. La vie sociale de Jacques Lejeune a été ruinée après son exclusion.
Jacques Lejeune a 72 ans, il est expert-comptable à Neupré et il mène un combat judiciaire depuis près de 15 ans pour ce qu’il estime être de la discrimination depuis qu’il a été excommunié de la communauté des témoins de Jéhovah.
Sa dernière carte judiciaire, il va la jouer lors d’une requête contre l’État belge, introduite via ses avocats, Mes Gobron et Gilissen, devant la Cour européenne des droits de l’Homme, à Strasbourg.
Jacques est expert-comptable et conseiller fiscal.Un jour, dans le cadre de sa profession, Jacques s’est occupé d’un de ses clients, lui aussi un Témoin de Jéhovah qui avait été abusé financièrement par un troisième Témoin de Jéhovah qui fréquentait la même congrégation à Esneux, en Belgique. Ce dernier était, au moment des faits, un « ancien » ou pasteur spirituel. C’est lui qui fut à l’origine de l’exclusion de Jacques Lejeune et de celle de son client. Peu de temps après leurs exclusion, ce fut au tour du pasteur en question d’être exclu, après avoir été dénoncé par son amant.
La raison de l’exclusion de Jacques, c’est-à-dire s’être « mêlé des affaires d’autrui » (celle de son client …) n’a en réalité aucune base biblique. Tout au plus, il aurait dût être « noté » selon l’interprétation donnée par les Témoins de Jéhovah au texte de 2 Thessaloniciens 3 :11-15 ; mais ça, c’est une autre affaire !
Ce que Jacques Lejeune dénonceCe que Jacques dénonce n’est pas l’exercice du droit d’exclusion dont se valent les Témoins de Jéhovah pour se séparer de ceux qui n’obéissent plus aux règles internes du mouvement. Toute organisation a le droit d’établir ses propres critères d’admission et d’expulsion des membres. Ce que Jacques dénonce ce sont les consignes imprescriptibles de sévères discriminations données aux membres par la direction du mouvement à l’égard de ceux qui ont été exclus. Les membres qui n’obéissent pas aux consignes sont exclus à leur tour, et subissent le même sort discriminatoire que celui qu’ils ont voulu éviter à leurs ex coreligionnaires.
Les termes des consignes contre les exclus sont péremptoires. Aucune dérogation n’est possible. Y sont soumis tous les fidèles, y inclus les membres de la famille des exclus : père et mère, frères et sœurs, fils et filles, petits-fils et petites-filles, grands-parents, oncles, tantes, cousins, cousines ; personne n’y échappe.
L’étendue de la discrimination ne connaît aucune limite. Ni repas en famille, ni vacances, ni sorties le dimanche, ni visites aux grands-parents, ni aucune autre rencontre sociale avec la famille. Seuls ceux qui habitent sous le même toit, comme les enfants mineurs, ont droit à une participation, bien que limitée, aux activités familiales, comme les repas en famille mais seulement si aucun hôte n’y est invité. Les autres ne peuvent entrer en contact avec les membres exclus de la famille qu’en cas de réelle nécessité telle que l’hospitalisation pour cause grave d’un membre de la famille, un deuil, une question d’héritage, mais pas à l’occasion de fiançailles ou d’un mariage. Même les contacts téléphoniques ou à travers d’autres médias digitaux sont condamnés.
Si l’exclu n’est pas un membre de la famille, mais simplement un ex-coreligionnaire, même un simple « bonjour » est condamné, sous prétexte qu’il pourrait conduire à des contacts plus rapprochés avec le pécheur considéré comme hérétique et apostat puisqu’il qui ne partage plus les mêmes opinions. Si, par malheur, l’exclu était un associé en affaire, un locataire, un employeur, dans ce cas, les rapports sont alors limités au strict minimum indispensable socialement mais sans aucune relation amicale possible. Souvent ce genre de discrimination finit par ruiner économiquement les protagonistes.
Sans parler des effets néfastes sur la santé physique et émotionnelle, qui entraînent des pathologies de tous genres jusqu’au dépressions chroniques et suicides. C’est contre ces consignes discriminatoires et inhumaines aux effets incontestablement délétères que Jacques Lejeune s’est insurgé, contre l’organisme qui les impose, c’est-à-dire la direction des Témoins de Jéhovah qui opère légalement en Belgique sous l’égide de la ABSL « Congrégation Chrétienne des Témoins de Jéhovah ».
Les consignes de la hiérarchie à ce sujet sont documentées séparément, car ils ne concernent pas seulement Jacques Lejeune, mais tous les quelque 100000 exclus annuellement par la dirigeance et les 800 à 900000 victimes collatérales, qui restent, malgré tout, dans l’organisation mais qui souffrent moralement de la présence à leurs côtés d’un parent ou ami proche exclu.
Ce que Jacques Lejeune demandeSa requête ne comporte aucun dédommagement matériel ou pécuniaire, mais la publication dans la plus proche édition du ’Ministère du Royaume’ pour la Belgique, et dans une édition spéciale de ’La Tour de Garde’ que les Témoins de Jéhovah ne pourront plus risquer à leur tour l’exclusion pour la seule raison qu’ils continuent à fréquenter un exclu.
Le témoignage de Jacques Lejeune à la FECRISLa FECRIS, Fédération Européenne des Centres de Recherches et d’Informations sur le Sectarisme, est une des 400 Organisations Internationales Non Gouvernementales (OING) qui ont le statut participatif auprès du Conseil de l’Europe.
Site Web de la FECRIS :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Son rôle est de représenter les associations membres devant les institutions européennes dans le cadre de leurs activités d’information et de défense des individus, des familles et des sociétés démocratiques contre les agissements d’organisations sectaires nuisibles.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Autre sourceUne autre source