Les Beatitudes Une Secte Aux Portes Du Vatican

Les Beatitudes Une Secte Aux Portes Du Vatican




Ce documentaire mis en ligne ici est de 52 minutes, réalisé par la journaliste Sophie Bonnet, et fut diffusé le 14 novembre 2011 sur Canal +

Le fondateur en 1973 est « frère Éphraïm » (Gérard Croissant né le 17 février 1949 à Nancy dans une famille protestante) à la « vie sexuelle débridée » et auteur de « guérisons psycho-spirituelles, assez proches de la manipulation mentale ».
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Personne ne remarque rien. Témoignage de Cathy Brenti, épouse protestante de Claude.

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En 1998, la communauté des Béatitudes est listée dans le « Dico des sectes » édité par une association laïque, le Centre contre les manipulations mentales.

Pierre-Etienne Albert arrive aux Béatitudes en 1975.
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Il serait moine. A ce titre, il était appelé à travers la France dans les dizaines de « maisons » de la communauté et approchait constamment les enfants...
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Mais qui fait quoi dans cette communauté des Béatitudes ?
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Qui est quoi, dans cette communauté troublante avec son « prophète, frère Éphraïm » ?
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Jean-Paul II demanda alors au fondateur d'aller faire un grand voyage au Rwanda, il s'établi à Kigali en poursuivant tranquillement ses actes interdits en France, et cette secte fut officiellement intégrée à l'Eglise conciliaire en 2002 de droit pontifical !
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Mais devant son succès le fondateur « frère Éphraïm » est revenu.

Mediapart fit un dossier au sujet de leurs retraites, et de graves erreurs y ont été commises qui exigeraient pour le moins que la communauté des Béatitudes fasse amende honorable et recherche les moyens d'une réparation.
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En février 2008, « frère Éphraïm » est mis en plainte pour une cinquantaine d'agressions sexuelles pédophiles par attouchements sur vingt enfants âgés de 5 à 14 ans...

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Le 1er décembre 2011, sur les révélations du silence de l'Eglise, non ce n'est pas « frère Éphraïm » qui est enfin condamné à cinq ans d'emprisonnement, assortis d'une injonction de soins, mais Pierre-Etienne Albert loin d'être un membre fondateur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Il est bien trop tard, les faits de non-dénonciations sont confirmés lors du procès, mais prescrits par le temps, les 25 ans sont dépassés.
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Quand on veut consulter l'archive du communiqué de presse de La Croix, ô surprise, le PDF a été nettoyé... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Frère Henry Donneaud dominicain, présente enfin de nouveaux statuts, publiés en juin 2011, soit presque 10 ans après la protection de Jean-Paul II envers « frère Éphraïm » et des actes pédophiles protégés. Autrement dit, entre 1975 et 1985 au minimum, Pierre-Etienne Albert fut libre de ses actes et protégé.
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« Frère Éphraïm » ne fut réduit à l'état laïc par l’Église catholique qu'en 2007 et ne dut quitter la communauté que cette année alors que ces actes étaient connus depuis au moins 1985 !

À 50 ans, Thierry a pris conscience que la communauté des Béatitudes, dans laquelle il avait vécu pendant des années, n'avait pas cotisé pour sa retraite.
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En 2019, le phénomène s'est gravement amplifié et les leçons du passé semblent oubliées.
Seules cinq des quatorze Communautés citées ont fait l’objet de procès canoniques ou de révélations publiques :
1) Les Béatitudes (suspension du fondateur, Frère Ephraïm en 2008),
2) La Légion du Christ (suspension du fondateur, le père Maciel, en 2006),
3) Points-Cœur (condamnation canonique du fondateur, père Thierry de Roucy, en 2011),
4) La Communauté Saint-Jean (accusations officiellement reconnues en mai 2013 contre le fondateur le père Philippe),
5) Les anciens collaborateurs du père Labaky (interdiction canonique de célébration en juin 2013).
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