Coran : aux origines d’un grand bricolage qui continue avec l'œcuménismeDepuis quelques décennies, des chercheurs utilisent les méthodes modernes pour aborder scientifiquement les origines de l’islam. Epigraphes, philologues, linguistes, historiens ont déjà déblayé un riche terrain. Ils révèlent une réalité bien éloignée des récits religieux.
Encore une belle histoire qui s’effondre. Celle de lettres descendues des nuées comme autant de petites étoiles tombant sur l’ange Gabriel et illuminant Mahomet dans sa grotte. Sans intervention humaine. En fait, seuls les tenants de la magie divine en seront étonnés : des humains ont tout fait. Le Coran n’est ni incréé, ni parfait. Et ses versions ont beaucoup évolué au fil du temps.
Les premiers corans, les plus anciens coransSelon la tradition, les révélations de Mahomet
(censé être mort en 632, date à retenir pour ce qui va suivre) ont été notées sur des pierres plates, des omoplates de chameaux, des nervures de feuilles de palmier et... dans la mémoire de ses disciples. Etrange, alors que le parchemin existait depuis plusieurs centaines d’années !!!
Et qu’à propos de La Mecque,
"les spécialistes s’accordent sur le fait qu’en ce lieu qui n'existe pas encore, à cette époque, personne ne savait écrire". :)
Les corans de Sanaa révolutionnent toutes les sornettesUne trouvaille extraordinaire a été faite à Sanaa (Yémen) en 1972 : des milliers de manuscrits coraniques qui datent des VII et VIII siècles et dont la majeure partie doit encore être étudiée. Ils confirment déjà que le Coran officiel, censé être intouchable et intouché, a subi bien des retouches, et était une collecte de proclammations faites dans le temps en Syrie.
La grande arnaque othomaneCe serait le calife Othman qui aurait fait une recension définitive en 656, avec quatre à sept copies envoyées dans les capitales de l’empire, puis aurait fait détruire le matériel. Problème considérable, on n’a jamais découvert la moindre trace historique de cette blague. Les spécialistes historico-critiques estiment que sa formalisation s’est poursuivie environ 200 ans après Othman.
Les premières versions complètes apparaissent aux VIII et surtout IXe Abbassides. Des points et des accents ont été ajoutés par des grammairiens perses afin d'éviter une fausse lecture. Ils ont aussi noté de nombreux commentaires qui expliquent les contenus incompréhensibles. C’est au terme de violentes disputes et de versions différentes que le sens final a été décidé.
Le Coran moderne date de 1923, après le génocide arménien !La version finale, censée être celle d’Othman, a été fixée au Caire en 1923, 1300 ans après la mort de Mahomet. Mais même avec tous ces rajouts et explications, le saint livre ne se comprend pas aisément. Peut-être est-ce la raison de l’importance de l’apprendre par cœur. C’est tellement plus simple que se demander pourquoi Dieu a créé un livre aussi imparfait.
Abrogation, la notion puérile du grand rafistolageLes sourates
(cantiques) sont classées non pas par ordre chronologique, mais par longueur, des versets en contredisent
(abrogent) d’autres, sans mention, et de nombreux passages restent obscurs.
On ne sait ni où, ni quand se déroulent de nombreux récits ou allusions, les personnages ne sont pas présentés.
Certains passages restent incompréhensibles, le texte traduit en arabe est hautement fautif !Le texte comprend par ailleurs de très nombreuses fautes linguistiques et stylistiques, des expressions ambigües et des mots au sens multiple. Les ambiguïtés représentent 20 à 25% de l’ensemble du texte.
D’autres font l’objet d’interprétations contredites par l’histoire. C’est le cas du
"voyage nocturne" de Mahomet censé avoir été, en rêve, porté par une jument vers
"la Mosquée sacrée" ou
"Mosquée très éloignée", que les musulmans situent à Jérusalem. Or, il n’y avait pas de mosquée à Jérusalem à l’époque du prophète. La
mosquée al-Aqsa", dont le nom reprend la désignation coranique, a été construite plus tard.
L’origine juive religieuse messianique non talmudique rêvée selon GallezL’élaboration du Coran primitif est actuellement récupérée dans un contexte judéo-chrétien tourmenté cherchant une survie à l'impasse oecuméniste de Vatican II.
Ces quelques recherches actuelles isolées rêvent d'une origine nazaréenne de l’islam, une tendance qui faisait une synthèse du judaïsme et du christianisme dans une optique messianique oecuménique qui s'effondre de partout sur le terrain des réalités. Elle veut considérer Jésus comme un prophète.
Or pas de Jésus, c'est l'insulte talmudique Îsa. Cette hypothèse moderniste précise sa volonté réelle de complaisance et sa disposition belliqueuse à renier la Tradition catholique témoin martyr de l'origine du Coran et du danger lortel de l'IslamSelon cette thèse pathétique, les premiers manuscrits coraniques seraient des brouillons de prédicateurs nazaréens qui voulaient convertir les Arabes. L'histoire démontre le contraire.
Gallez a construit son hypothèse sur le même sable mouvant et stérile que les califes de Damas avec leur Mecque et prophète arabe biblique.
Impossible, c'est soit la Bible, soit le Coran.le baiser de Judas ne marche pas.
Construction historique du Koran, ce Kérygme talmudique messianique pour le ravir aux chrétiensDe nombreux emprunts sont faits à des religions préislamiques, par exemple le manichéisme
("Sceau des prophètes", Bible falsifiée, révélations d’un ange dans une grotte, jeûne type ramadan, etc.) ainsi qu’aux Talmud de Babylonne absolument juif et à ces écrits apocryphes chrétiens sectaires absurdes.
Si la Torah est respectée, le Nouveau Testament n'a jamais existé dans le Coran moderne !Quelques récits parlent de la poison de ces nazaréens systématiquement déformés d'origine parce que ce sont volontairement des copies d'évangiles apocryphes afin de ridiculiser ces chrétiens.
Réappropriation du Messie des hébreux en imposant le Talmud en place du Nouveau Testament balayéLe Messie est juif, il ne peut être ce bâtard (Îsa) de Jésus et sa
"putain de mère Marie" qui accouche sous un palmier en dehors de la ville comme toute protituée pour ne pas être lapidée selon la loi mosaïque à laquelle Jésus avait mis fin !
Pas de prophète biblique arabe et pas de Mecque : pas de chance !De très nombreuses indications du Coran et des autres textes majeurs (sunna, sirah) rendent peu plausible, voire impossible, qu'un prophète biblique ne soit pas juif, le surnommé Mahomet, et qui aurait eu ses premières révélations dans une ville encore inexistante, La Mecque, au VII siècle dans une Arabie totalement évangélisée deux siècles auparavant.
De polythéisme au VI siècle il ne restait absolument plus rien en Arabie !Dan GibsonSes descriptions climatiques, géologiques, géographiques et topographiques ne correspondent pas à La Mecque actuelle, stérile, sans aucune archéologie avant le X siècle. Par contre comme toujours je signale que cela correspond en tous points parfaitement à Pétra en Jordanie.
Thèse et foutaise sur une puissante secte juive non talmudique selon Edouard Marie GallezD’autres chercheurs tel Edouard Marie Gallez, estiment que c’est en Syrie que les événements décrits se sont déroulés et que les premières sourates ont été écrites. Bien vu pour le style d'écriture, mais leur obligation de rester dans la foi oecuménique les contraint à inventer une mystérieuse secte disparue de l'histoire humaine, juive non talmudique.
Des juifs pas juifs en somme, de bons oecuméniques... Silence sur les preuves. Et pourquoi pas en Atlantide dans cette errance moderniste reniant tous les témoignages catholiques d'avant leur concile Vatican II ?
Puissent ces vulgarisateurs comme Odon Lafontaine, Leila Qadr, revenir de cette thèse à la réalité de quantité de témoignages de l'Eglise catholique de toujours.
La collecte que j'entrouve provenant de la route de la Soie est immense. Sinon il vous restera la faillite intellectuelle qui continue.
La Mecque était un puits découvert par les romains, peut-être avant par les commerçant chinois.Il ne se situait pas sur la route principale des caravanes, alors que cet élément joue un grand rôle dans les récits islamiques. Les premiers vestiges archéologiques et la mention de ce lieu sur une carte géographique datent de 900. On ne trouve pas non plus trace dans cette ville des trois déesses citées dans plusieurs versets, contrairement à leur présence attestée en Jordanie, en Syrie actuelle et dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite.
Selon Patricia Crone, on ne trouve de La Mecque
"aucune mention, que ce soit en grec, en latin, en syriaque, en araméen, en copte, ou en une autre littérature composée en dehors de l’Arabie avant l’époque des conquêtes." Pas avant le début du X siècle donc.
La contradiction interne des apostats de l'islamAllez tenter d'expliquer cela même aux apostats formatés qui sont verrouillés de l'intérieur, plus en haine qu'en ouverture d'esprit. Ce serait pour eux reconnaître avoir tout perdu pour rien, puisque non seulement la langue d'origine n'est pas l'arabe, ni de Mecque, ni de prophète arabe.
Quelle idée d’interdire la consommation de porc au VII siècleLe porc n’existait pas dans la région entre Médine et la fiture Mecque dont la construction ne commence qu'à la fin du IX siècle, symboliquement en plus ! Tous les chercheurs en déduisent que ces sourates ont été écrites plus au nord, en Palestine ou en Jordanie, où cette espèce était présente.
Qui croit encore en l'existence historique de La Mecque est schyzophrèneEnfin, La Mecque n’est jamais mentionnée dans les anciens corans. Et comment en serait-il autrement ? Elle se construit sur rien, volontairement en un lieu dont personne n'a entendu parler, pour qu'aucun passé ne puisse entraver cette invention justifiant un Coran arabe au nom d'un prophète arabe biblique, particulièrement impossible.
Mahomet l'inconnu total devenant arabe et prophète biblique post mortemLe mot Mahomet n’apparaît que quatre fois dans le Coran moderne, jamais dans les anciens corans !
Et ce titre inséré tardivement, fait chavirer la poésie psalmodiée syriaque d'origine. Ces quatre sont des ajouts falsificateurs une fois approprié tardivement par les califes arabes au X siècle.
Pour compenser ce manque, l’orthodoxie considère que les termes de
"prophète, annonciateur, avertisseur,apôtre, etc.", présents 405 fois dans le Coran, sont des mentions indirectes d'un prophète arabe. Or ces 4 ajouts s'appliquent à Moïse, dont le nom est mentionné plus de 150 fois d'origine. Quelle admiration pour leur vrai prophète ! Et quelles perspectives pour la condition de la femme !
Le Muhammad était bien le surnom du Messie juif crucifiéLe terme de musulman est apparu vers 720, près d’un siècle après la mort du prophète. Sur le plan numismatique, la croix figure sur les pièces de monnaie califales jusqu’en 696. C’est avec le calife Abd al-Malik vers 700 que commence le processus de disparition du symbole chrétien.
L’empreinte de l’araméenL’écriture arabe a été créée par des moines chrétiens à partir du nabatéen, du syriaque et de l’araméen vers l’an 400, près de Bagdad. La langue était parlée par les tribus arabes. Les toutes premières et rares inscriptions en arabe dans le Hedjaz, région de La Mecque, datent de 652, soit 20 ans après la mort de Mahomet. Elles ne se multiplieront qu’un bon siècle plus tard. C’est une raison de plus pour exclure que le prophète ait vécu en Arabie Desertica ensablée et stérile au temps de ses premières révélations.
L’influence de l’araméen éclaire beaucoup les premiers écrits coraniques, dont les manuscrits de Sanaa. Un grand nombre de termes sont issus de cette langue comme
"islam, musulman, ramadan". Mais l’arabe est considéré dans la doxa musulmane comme la langue qu’Allah parle avec les anges depuis avant la fondation du monde. Et le Coran est censé être écrit en
"arabe pur". Lavage de cerveau !
Le grand génie, Christoph LuxenbergCe génial linguiste allemand a démontré que de nombreuses obscurités et non-sens du Coran s’éclairent si l’on recherche le sens des mots et des tournures grammaticales non pas dans la langue arabe, mais dans l’araméen parlé en Syrie. Les fragments de Sana comportent des aramaïsmes en très grand nombre. Des mots et des formes ont été ôtés des versions ultérieures afin de garder l’idée de
"l’arabe pur". Ah, la pureté de la race élue qui se donne tous les droits de barbarie sur l'humanité.
Écriture syrienneLe grand nombre de termes et de formes venus du syro-araméen présents dans le Coran indique que son origine se trouve plutôt à Médine ou plus au nord, dans le cœur du territoire syro-araméen. Mais pas à la Mecque qui se trouvait en dehors de cette aire linguistique.
Erreurs du placement des signes diacritiques lors du dèplacement en ArabieUn exemple de ces recherches linguistiques: les versets sur les houris, ces jeunes vierges peuplant le paradis. Ils sont particulièrement difficiles à comprendre. En fait, nous apprend Christoph Luxenberg, le mot houri du Coran dérive de la racine araméenne hur, qui signifie grappe de raisin. Par quelles contorsions sémantiques les auteurs du Coran l’ont-ils traduit par jeunes vierges et comment ont-ils bricolé les versets qui s’y rapportent ?
La brillante démonstration de Luxenberg"Retenons que sa recherche dans la grammaire et le vocabulaire araméen résout tous les problèmes de ces versets de façon simple, sans avoir à imaginer des interprétations par des allégories, ou par des hypothèses ad hoc sur ce qu’aurait pu être le dialecte de La Mecque ou l’arabe du paradis, ou encore par des explications qui prétendent que blanc signifie noir, ou par des sous-entendus qui conduisent à dire que blanc signifie jeune fille et gonflée adolescente. Ce choix était probablement fondé sur la volonté d’occulter la présence des nazaréens, de leur langue et de la valeur symbolique qu’ils attachaient au vin et à la vigne."