Le massacre de la Saint Saint-Barthélemy: pourquoi ?Ce massacre inacceptable fut peu de chose, comparées aux atrocités commises par les huguenots contre les catholiques.
Faisant retentir partout les mots sonores de tolérance et de liberté de conscience, la Réforme a voulu exterminer l’Église de Jésus-Christ et régner sur ses ruines, régner, comme Élisabeth, sur un trône fait de boue et de sang.
Elle a déchaîné dans presque toute l'Europe chrétienne des guerres effroyables ; elle a pillé les monastères, incendié les églises, mutilé, torturé, massacré les catholiques, partout où elle a pu le faire. C'est ainsi qu'elle a parcouru, comme une furie sacrilège, l'Allemagne, le Danemark, la Suède, l'Angleterre, l'Irlande, la Suisse, la France et si quelqu'un faisait semblant de lui résister, d'opposer la force à la force, si des populations exaspérées usaient de représailles, la Réforme l'accusait d'intolérance et de barbarie : l’Église romaine était cause de tout le mal ! Combien d'écrivains ont répété ces mensonges et ces calomnies L'histoire ainsi falsifiée nous a été transmise par les amis de la Révolution.
Cent mille hommes tués sur les champs de bataille, sept villes démantelées, mille monastères rasés, trois cents églises incendiées et pillées, d'immenses trésors de peinture, de sculpture, ensevelis sous les décombres des églises ou des couvents, tels furent les résultats de cette tempête révolutionnaire que la nouvelle doctrine déchaîna sur l'Allemagne.
Ce fut pire en France, les guerres huguenotes ont détruit plus du tiers du patrimoine catholique, des bibliothèques et des centaines de milliers d'innocents massacrés parce qu'ils vivaient paisiblement dans un pays catholique.
« Quiconque, écrivait Luther, aidera de son bras ou de ses biens à ruiner les évêques et la hiérarchie épiscopale, est bon fils de Dieu, vrai chrétien et observe les commandements du Seigneur. » - « Quand nous employons le gibet contre les larrons, le glaive contre les assassins, le feu contre les hérétiques, nous ne laverions pas nos mains dans le sang de ces maîtres de perdition, de ces serpents de Rome et de Sodome. »
Mahomet n'eût rien dit de plus.
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