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 De la Septante à la Vulgate

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undesdouze

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Messages : 959
Date d'inscription : 06/04/2019

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MessageSujet: De la Septante à la Vulgate   De la Septante à la Vulgate EmptyVen 6 Mar - 20:04

Comment et pourquoi les chrétiens sont passés du texte grec traduit par 70 hébreux à la Vulgate latine traduite par St Jérôme?


Pourquoi et quand la Septante?
Aristée et Aristobule sont d'accord pour dire que la LXX a été traduite sous Ptolémée Philadelphe, à l'instigation de Démétrios de Phalère. Or les dates relatives à ces deux personnages sont connues : le règne du premier va de 285 à 246 ; le second meurt au plus tard en 280. On aurait ainsi une fourchette remarquablement précise : 285-280 avant JC.

Dans son Discours abrégé sur la foi, Épiphane explique que 70 est l'abréviation (suntomía) de 72. On retrouve la même explication à notre époque chez A. Pelletier qui parle de «chiffre rond». Mais cette idée ne peut être retenue. Le chiffre 72 est beaucoup trop symbolique pour être ainsi simplifié, puisqu'il correspond aux douze tribus d'Israël qui délèguent chacune six traducteurs. Le chiffre 72 authentifie la traduction comme une oeuvre voulue par Israël tout entier.

Pourquoi les premiers chrétiens l'utilisent de suite?
C’est le christianisme qui sera l’héritier principal de la Septante et qui contribuera le plus à sa transmission. C’est déjà cette version que les auteurs du Nouveau Testament citent le plus souvent: la Septante est la Bible de la plupart des premiers chrétiens. Non seulement les premières versions latines, mais aussi la version syriaque, dans une langue pourtant proche de l’hébreu et surtout de l’araméen bibliques, en sont tributaires.

Le choix de la Vulgate sur la Septante
Ce n’est qu’à partir de l’œuvre de Jérôme, aux IVe et Ve siècles, que la Septante sera peu à peu détrônée dans le christianisme occidental par la Vulgate latine, traduite ou revue d’après le texte hébreu en usage à cette époque-là. Cependant la Septante continuera à régner sur l’Orient chrétien.

Comment les hébreux finalisent leur Septante?
On se rappelle que, vers la fin du Ier siècle de notre ère, les rabbins réunis à Jamnia ont opéré une sélection parmi la collection jusque-là ouverte des Écrits, en éliminant par exemple le Siracide. C’est à ce moment-là que la collection en question a été définitivement close dans le judaïsme.
Si le corpus de l’Ancien Testament grec contient plus de livres que le Canon hébraïque, c’est parce que l’Église a hérité des livres juifs avant les décisions de Jamnia et que, par la suite, elle ne s’est jamais sentie contrainte par ces dernières.

Combien de Livres au final dans la Septante?
L'ensemble des livres que nous appelons la LXX est d'une étendue considérable, une cinquantaine de livres narratifs, poétiques, moraux.

Quels sont les livres que l’Ancien Testament offre en plus des livres du Canon hébraïque ?
Jusqu’au iiie siècle, ces livres supplémentaires ne se réduisent pas aux « deutérocanoniques » mais comprennent également certains des livres que l’on appelle « pseudépigraphes ». Le Nouveau Testament cite comme Écriture: 4 Esdras, 4 Maccabées, les Psaumes de Salomon, l’Ascension d’Isaïe, l’Assomption de Moïse et Hénoch.

Dans la première moitié du iie siècle, Clément de Rome cite plusieurs pseudépigraphes. A la fin du IIe siècle, Clément d’Alexandrie fait référence à 4 Esdras, l’Assomption de Moïse, l’Apocalypse de Sophonie, les Oracles sibyllins, l’Apocalypse d’Élie, l’Apocalypse d’Ézéchiel et Hénoch. Hénoch est cité comme Écriture dans le NT (Lettre de Jude), par Barnabé (16,5), Athénagore (Supplique 24), Clément d’Alexandrie (Eclogé, 2).

Origène a joué un rôle central dans la délimitation du corpus de l’Ancien Testament. L’exemple d’Hénoch peut servir d’illustration. Vers 229, dans le Traité des principes, Hénoch fait partie des Écritures. Vers 234, dans le Commentaire sur Jean (VI, 217), Origène hésite sur le statut canonique d’Hénoch. A la fin de sa vie,
dans le Contre Celse (V, 54), Origène indique que, le plus souvent, Hénoch n’est pas tenu pour divin par les églises. D’une manière générale, Origène a adopté une classification en usage dans le judaïsme alexandrin de son époque : elle distingue entre les livres endiathékoi, « testamentaires », les livres apókruphoi,
« apocryphes », et les livres qui, comme Tobit ou Judith, ne sont ni testamentaires ni apocryphes.

1- Seuls les livres testamentaires étaient lus à l’assemblée liturgique et faisaient l’objet de commentaires ou d’homélies.

2- Les livres apocryphes ne font pas partie des Écritures ; leur utilisation demande des précautions.

3- Quant à la troisième catégorie de livres, son statut est défini dans l’Homélie sur les Nombres 27, 1 : ces livres (Origène cite Esther, Judith, Tobit, Sagesse) sont réservés aux débutants, car ils contiennent un enseignement simple de morale, sans obscurité, immédiatement accessible au lecteur.

La finalité de la Vulgate
On parle à propos de ce type de traduction de Vetus latina, (« vieille latine »). Au IVe siècle, cette Bible latine est jugée imparfaite. Jérôme, au cours de son séjour à Rome (382-385), avait déjà entrepris une révision de la traduction des Évangiles. Installé à Bethléem, en 386, Jérôme entend tout d'abord réviser la traduction latine de la Septante à partir des Hexaples d'Origène (Bible en six colonnes, quatre versions grecques et deux hébraïques). Ensuite, dans les années 390, il entreprend une traduction nouvelle de l'Ancien Testament à partir du texte hébreu, le seul inspiré à ses yeux. Il n'arriva pas au bout de cette traduction qui fut continuée par d'autres. Ce retour à « la vérité hébraïque », au détriment de la Septante, ne s'imposa pleinement qu'au VIIe siècle. Désignée à partir du XIIIe siècle comme vulgata versio, « texte communément employé », la Vulgate fut déclarée traduction authentique par le concile de Trente en 1546.

Septante
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undesdouze

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Messages : 959
Date d'inscription : 06/04/2019

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MessageSujet: Re: De la Septante à la Vulgate   De la Septante à la Vulgate EmptyMar 7 Avr - 0:26


La Bible chrétienne devient « canon des Écritures »
 
D’une façon stricte, la formule « la Bible », en grec hè Biblos, est chrétienne. Certes, elle est née chez les juifs, puisqu’on la trouve dans la Lettre d’Aristée, au IIe siècle avant J.-C. ; mais sa carrière fut exclusivement chrétienne, tout comme la traduction grecque des Septante qu’elle désignait à l’origine. Assez tardivement, au tout début du IIIe siècle, les chrétiens distinguèrent dans la Bible un Nouveau Testament et, par voie de conséquence, un Ancien Testament. Ce n’est qu’au IIe siècle que l’on aboutit, en effet, à une collection complète que l’on appela « Nouveau Testament » ; jusque-là, on ne possédait pas d’ensemble constitué ; il n’y avait que de simples groupements de documents tels que les Évangiles ou les lettres de Paul. La manifestation d’une unité littéraire nommée « Nouveau Testament » désignait de soi, comme son complément obligé, cette autre unité que l’on appela « Ancien Testament ». « Nouveau Testament » est une formule latine, novum testamentum, que l’on utilisa pour traduire le mot grec diathèkè, « alliance », dont le rôle dans la Bible est de la plus grande importance. Un fort déplacement de sens s’était produit : du registre théologique, on passa au registre littéraire ; et ainsi s’opéra la fixation d’une notion technique, vetus et novum testamentum, dont Tertullien (155 env.-225 env.), qui parle surtout de vetus et novum instrumentum, atteste de son côté la diffusion précoce. Cette façon de dire vint très probablement d’Asie Mineure : les premiers indices s’en repèrent chez l’évêque de Sardes, Méliton, contemporain et compatriote d’Irénée (132 env.-208 env.). C’est chez Clément d’Alexandrie (140 env.-220 env.) que l’on perçoit la transformation décisive de diathèkè en son acception nouvelle, que le passage au latin finira de durcir en l’instituant comme littéraire. La dernière étape fut l’imputation du mot grec kanôn à cet ensemble « biblique ». Ce terme, sémitique à l’origine puisqu’on le trouve en sumérien, en akkadien, en ougaritique et en hébreu avec le sens originel de « roseau », en vint à signifier « règle », dans le sens matériel puis métaphorique du terme. Et, dans le christianisme des premiers siècles, il devint la « règle (kanôn) de vérité », la « règle de foi » et la « règle de l’Église ». C’est seulement à partir du IVe siècle que ce sens théologal et ecclésiastique global de kanôn éclata pour signifier des documents ayant valeur doctrinale ou disciplinaire de « règle » : le mot désigna surtout l’ensemble des livres saints de l’Ancien et du Nouveau Testament (il y eut aussi par exemple les « canons » des conciles). Athanase (293-373) est, semble-t-il, le premier des Pères à avoir utilisé le mot selon cette nouvelle acception, que l’on trouve consacrée au concile de Laodicée, en 360 environ. L’usage passa du grec au latin, où « canon », utilisé tel quel par les langues modernes, devint de fait synonyme du latin Biblia, « la Bible ».
 
 1. L’Écriture juive devient « Doctrine »
 
La terminologie juive, avec l’objet qu’elle désigne, apparaît tout autre. À la fin du Ier siècle après J.-C., les autorités rabbiniques avaient catalogué la plupart des livres de leurs saintes Écritures, avec cependant encore des flottements dont témoignent les débats recueillis par la Mishna et le Talmud. Dans le Contre Apion, Josèphe écrit qu’il existe chez les juifs « vingt-deux livres (biblia) qui contiennent les annales de tous les temps et obtiennent une juste créance » (I, 37) ; la liste qu’il donne s’accorde avec la division de la Bible grecque, où le livre de Ruth est rattaché à celui des Juges et le livre des Lamentations à celui de Jérémie. La tradition palestinienne ne fait pas ces regroupements et compte vingt-quatre livres, comme l’atteste l’apocalypse contemporaine dite IVe Livre d’Esdras (XIV, 45). Il ne semble pas qu’une formule spécifique et déclarée ait eu cours alors dans le judaïsme pour désigner la totalité de ces Écritures. Seuls, semble-t-il, les Qumranites disaient « le Livre » (ha-Sepher  : Règle de la Communauté VI, 7 ; VII, 1, etc.). Mais ils étaient, pourrait-on dire, des dissidents, et le champ homologué de la lecture et de l’interprétation cultuelles, que les rabbins restreignaient au seul Pentateuque (exactement : « Torah de Moïse »), couvrait chez eux l’ensemble des livres bibliques (sur ce point et sur d’autres, ils seront imités, à partir du VIIIe s., par les Karaïtes). Or, tandis que les chrétiens distinguaient un Ancien et un Nouveau Testament comme étant les deux parties constitutives de la Bible, les juifs, pour leur part, allaient parallèlement proclamer l’existence d’une Torah qui, révélée à Moïse au Sinaï, revêt deux formes : la « Torah écrite », qui pour sa plus grande partie correspond à l’Ancien Testament des chrétiens, et son complément nécessaire, la « Torah orale », composée d’abord de la Mishna puis du Talmud (mot qui veut dire « étude » ou « enseignement »). Aussi n’est-il ni adéquat ni juste de dire que l’Ancien Testament chrétien est la Bible des juifs, car l’équivalent ou l’homologue de la Bible, qui est chrétienne, c’est bien la Torah : d’une certaine façon, la Torah orale est au Nouveau Testament ce que la Torah écrite est à l’Ancien. La Torah écrite sera appelée Miqra, « Écriture », mais, littéralement et plus exactement, « Lecture », car ce mot dérive de la racine qârâ, « lire ». Apparu d’abord dans les sources tannaïtiques, ce terme sera très utilisé par les juifs du Moyen Âge. Les Karaïtes (en hébreu Qeraïm, « Scripturaires », ou plutôt « Lecteurs [de l’Écriture] ») se disaient d’ailleurs les Bene Miqra (« Fils de l’Écriture/Lecture »). Si l’on sait que Torah veut dire « Doctrine » et « Enseignement », la notion de Miqra, par sa signification stricte, assure donc l’homologation et l’homogénéisation des deux Toroth dans l’ordre de l’oral, avec la lecture  sacrée (Torah écrite) et avec l’étude ou enseignement doctrinal (Torah orale).
 
Le judaïsme n’a pas d’équivalent pour le mot « canon », qui est exclusivement chrétien (tout comme « Bible », son réel synonyme). À la rigueur ne peuvent être perçues comme ayant plus ou moins fonction de canonisation que les discussions des rabbins lorsqu’ils cherchent à décider si tel livre (le Cantique, Esther, Ben Sira, l’Ecclésiaste ou d’autres) « souille les mains » ou non (Mishna, Yadaïm III, 5), autrement dit s’il est vraiment sacré et si donc il risque d’être profané par qui le toucherait.
 
 2 Bible et Torah : surdéterminées par une origine commune
 
Le canon des Écritures une fois constitué et la Torah des juifs étant ainsi doublement implantée, il est intéressant de suivre ce qu’il advint du texte biblique. Du côté chrétien, Jérôme (331-420) réalisa et publia, à partir des textes originaux, une nouvelle traduction de la Bible en langue latine. Au XIIIe siècle, on réserva à cette version seule le nom de « Vulgate ». La « Vulgate » fut déclarée juridiquement comme la seule Bible authentique et canonique par le concile de Trente ; elle allait le rester aux yeux des catholiques définitivement pour la liste des livres qui la composent, et, jusqu’aux dispositions de Pie XII (encyclique Divino afflante Spiritu, 1943), pour sa langue, le latin de Jérôme, qui se trouvait doté des qualités bibliques. Du côté juif, l’intérêt pour l’Écriture, ou Torah écrite, ne cessa de se manifester, d’une façon étonnante, sur plusieurs plans. D’abord avec le long travail qui occupa de nombreuses générations et qui, au Xe siècle, aboutit à la fixation dernière du texte hébraïque : la Massore, sorte de Vulgate hébraïque, qui sert toujours de référence aux juifs comme aux chrétiens. Il faut mentionner ensuite le rôle important qu’ont eu les juifs dans la publication des premières Bibles imprimées au XVe et au XVIe siècle, ainsi que, dès les débuts de la Renaissance, l’œuvre capitale des philologues juifs dans les recherches et publications sur la langue hébraïque. Signalons aussi les grandes traductions de la Bible qui, chez les juifs, auront en quelque sorte fait pièce, assez loin en amont comme en aval, à l’admirable Bible de Luther : par exemple, d’une part, celle de l’éminent penseur Saadia (882-942), le recteur (Gaon, « Excellence ») de l’Académie juive de Sura, auquel on doit la première version arabe de la Bible, version standard encore utilisée aujourd’hui ; d’autre part, la Bible en langue allemande traduite et publiée par le fameux Moïse Mendelsshon (1729-1786) et ses collaborateurs.
 
En bref, l’histoire de la Torah juive n’a cessé d’être surdéterminée par l’histoire parallèle de la Bible chrétienne ou, mieux, par l’histoire de ses origines – ces origines étant communes, du point de vue biblique, aux deux confessions, si bien que l’on peut parler de manière pertinente de « proto-judaïsme » et de « proto-christianisme ». Le judaïsme a élargi son corps initial d’Écrits sacrés à une Torah, ou « Doctrine », écrite et orale. Le christianisme, au contraire, en est venu à définir un canon des Écritures de façon exhaustive au terme d’un long processus ; par là, il ne devait pas échapper lui-même, de quelque façon, à l’impact d’une surdétermination juive : il fut contraint, en effet, de reconnaître, également a posteriori, une « Tradition » pour ainsi dire à la fois distincte et complémentaire de son « Écriture ». Ce faisant, il fut amené à mettre ce mot au singulier, comme les juifs le firent avec le terme de Torah.
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dan26




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MessageSujet: Re: De la Septante à la Vulgate   De la Septante à la Vulgate EmptyLun 13 Avr - 1:27

Sauf erreur de ma part la septante ne comprends que l 'AT , alors que la Vulgate de Jérome a intégré l'AT et le NT .
Le NT ayant commencé à etre rassemblé seulement vers 140 par Marcion, en commençant à assembler dans son fameux evangilion , quelques épitres de paul, et le noyau central de Luc .
Le premier canon connu de la bible est le canon de Muratori daté de l'an 200 environ

Point très important à ce jours les bibles les plus complétes dont nous disposons sont le Sinaicitus qui date seulement du 4eme siécle ,et le Vaticanicus qui date du 5eme siècle .

Plus ancien nous n'avons rien à ce jour si ce n'est des fragments gros comme 8 timbres poste .

Amicalement

Ne jamais oublier que la bible n'est pas " un livre," mais un compilation de vieux textes , écrits par des auteurs différents , à des époques et des lieux très très divers et variés .

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L'abbé Morère

L'abbé Morère


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MessageSujet: Re: De la Septante à la Vulgate   De la Septante à la Vulgate EmptyLun 13 Avr - 4:22

Bible des Septante, — 300 environ
 

Au sens strict, la Septante désigne d’abord la traduction grecque de la Torah, c’est-à-dire du Pentateuque, à Alexandrie d’Égypte, qui fut réalisée au IIIe siècle avant notre ère, au temps des deux premiers Ptolémées. Certains historiens la datent au plus tard de 282 avant notre ère. La légende veut qu’elle ait été l’œuvre de soixante-dix traducteurs d’où le nom de Septante (LXX) ou de soixante-douze (six de chaque tribu d’Israël). Dans la suite, sous le nom de LXX, on regroupa toutes les traductions grecques des différents livres de la Bible hébraïque, Prophètes et Écrits, réalisées peu à peu par les communautés juives d’Égypte mais aussi d’autres régions du Moyen-Orient jusqu’au Ier siècle de notre ère. Furent intégrées également des œuvres écrites dans la seule langue grecque, comme le livre de la Sagesse. La LXX représente une hellénisation certaine de la Bible, ce qui en favorisa l’usage par les premiers chrétiens. Aussi, les communautés juives récusèrent-elles la LXX au IIe siècle de notre ère pour proposer de nouvelles traductions plus littérales, dont celle d’Aquila, la plus connue.

La Septante est l'Ancien Testament.
De la Septante à la Vulgate 200412092450243623

La Septante mythique des 70 rabbins


La Bible grecque des Septante


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