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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Sujet: Michel Onfray, l'imposture. Mar 23 Mar - 1:28
Rappel du premier message :
A l’OBS, ils se sont mis à deux pour faite un article hagiographique sur le grand philosophe bas normand, pardon cosmique, Onfray. Marrant de voir notre duo parler du « petit milieu parisien » - on échappe quand même aux bobos – pour déconsidérer ceux qui osent dire que ce prof de philo est un imposteur.
Mais la belle histoire qu’ils rapportent est entachée de demi-vérités, de fausses affirmations et d’allégations controuvées.
Et première imposture, sa démission de l'Éducation Nationale, alors qu'il était prof de philo dans un établissement technique confessionnel, l'Institution Sainte-Ursule ! Pensez donc ! Ce malheureux enfant d’un ouvrier agricole et d’une femme de ménage, fait reproche, en quelque sorte, aux vilains, avares d’admiration à son égard, des malheurs qu’il aurait subis dans son enfance, dans une institution religieuse proche des internats franquistes de l’époque dans ses méthodes. Il est « devenu professeur de philosophie dans un lycée de Caen », c’est dans un établissement répondant au peu laïque nom de Sainte-Ursule. Parler ensuite de démission de l’éducation nationale relève de la même imposture. Donc, tout athée précoce qu’il fût, il a bien dû gagner sa croûte dans un Lycée technique confessionnel.
On atteint le burlesque avec ses prétendus démêlés avec le petit milieu de l’édition parisienne, "qui ne connaît pas le monde, et qui est obsédé par la conservation du pouvoir". Voilà donc un petit prof de philo de province qui envoie un manuscrit chez Grasset : Jean-Paul Enthoven*, éditeur et ami de Bernard-Henri Lévy, le repère, et l’appelle aussitôt. On conviendra qu’un tel traitement est tout simplement odieux.
Mais comme il ne recule devant aucune insinuation fielleuse, il confie que comme l’argent n’était pas son affaire il s’est contenté longtemps d’une mensualité équivalente à un salaire, laissant le reste de ses droits d’auteur dormir sur le compte de Grasset. Sauf, que cette révélation explique aussi la courageuse démission, non de l’EN mais de l’enseignement privé catho.
Qu’on entende bien : que l’athée avec sa maîtrise de philo, faute d’avoir le CAPES, se rabatte sur le privé confessionnel, soit, il faut bien gagner sa vie ; qu’il profite des revenus tirés de la vente de son (ou déjà ses) bouquin(s) pour lâcher l’enseignement de la philo à des élèves du technique pour qui c’était une matière très secondaire et cela pour se lancer dans un super ‘café philosophique’, très bien. Michel Tozzi n’avait pas attendu 2002 pour fonder le café philosophique de Narbonne (1996) ! Et le mouvement des universités populaires n’a pas attendu Onfray « pour rendre le savoir accessible au plus grand nombre ».
Mais l’intention est louable, même si le contenu est discutable.
Michel Onfray n’est pas plus philosophe que je ne suis marchand de Nutella. Il est, nuance, prof de philo, avec les qualités afférentes à ce corps de métier : verbe fluvial, rhétorique aux poings, art du panorama. Sur France Culture cet été, on pouvait avoir à 11 heures Michel Onfray vous parle et à 17 heures Michel Onfray vous a conquis. Entre-temps, il était question de Michel Onfray dans les débats. Il y a des gens capables de truster les antennes, les plateaux télé et finalement les époques avec un sens Nutella du monopole. Le contemporain semble fait pour eux. L’ennui, c’est qu’Onfray a fondé toute sa contre-histoire de la philosophie (entreprise louable) sur l’idée inverse : que les vrais auteurs sont des imposteurs, que les grands sont en fait nains, et vice versa. L’exclusion des subalternes par les philosophes «officiels» l’obsède. Marx, Freud, Sartre, tout ça n’était que de la mauvaise came ; on vous a trompés, les vrais penseurs s’appellent Mikel Dufrenne et Robert Misrahi, Michel Clouscard et Noël Mouloud. Préparez vos gommes, les enfants, on va refaire toutes les éditions avec les vrais noms. Redresseur de torts, c’est une situation qui rapporte, apparemment.
(…)
Onfray est un mélange de populisme et de ressentiment aux antipodes de l’hédonisme dont il se réclame. Bon rhéteur, sa voix persuasive, son masque impersonnel et sa ruse plébéienne (son université à la portée des exclus) cachent mal une pratique outrancière du résumé de pensée. Dès qu’on l’écoute, éclate l’aspect purement idéologique de son approche. Voyant tout par une petite lorgnette morale, il juge l’auteur par l’homme public ou privé, selon une méthode aujourd’hui florissante : le biographisme… Thomas Clerc
Auteur
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Saint Glinglin
Messages : 402 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Sam 6 Avr - 17:15
kaboo a écrit:
En ce qui me concerne, ce gars est bel et bien un Berbère qui a renié nos origines Berbères. En se rapprochant du FN, il s'est tiré une balle dans le pied. Plus aucun Juif ne veut de lui.
Les Gaulois sont une variété de Berbères, c'est bien connu.
mormon aime ce message
李从从
Messages : 398 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Sam 6 Avr - 19:35
Le racisme n'est pas permis dans ce forum.
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kaboo
Messages : 470 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Sam 6 Avr - 22:40
Bonjour à tous. 8)
Saint Glinglin a écrit:
Les Gaulois sont une variété de Berbères, c'est bien connu.
Soit tu fais le jeu de Michel Onfray en faisant semblant de ne pas savoir, Soit tu as un problème avec tes origines. :D
Quoi qu'il en soit, il n'existe pas de peuple Français fabriqué en France par Mère Nature. Les Gaulois, tout comme les Celtes sont originaires des pays de l'est (?).
Citation :
Quelle différence y a-t-il entre les Gaulois et les Celtes ?
La différence entre les Gaulois et les Celtes est très ténue. Ces termes désignent tous les deux des peuples envahisseurs venus de l'est de l'Europe. La différence réside dans le fait que nous avons admis l'appellation « Celtes » pour qualifier les colons et le terme « Gaulois » pour ceux qui se sont installés sur le territoire de la France actuelle.
Pour comprendre la légère différence qui subsiste entre les Gaulois et les Celtes, étudions l'origine du mot « Celte ».
Les Gaulois et les Celtes, une origine commune. La première apparition de cette terminologie vient de l'historien et géographe grec Hécatée de Milet, au VIe siècle avant J.-C. Le terme est une déclinaison de kel-kol signifiant « colon » en indo-européen. Littéralement, les Celtes sont venus envahir un territoire déjà occupé par un peuple autochtone.
Il faut dire qu'au IVe siècle avant J.-C., les Celtes occupent une grande partie de l'Europe. Venus des steppes d'Asie centrale, ils migrent petit à petit vers l'Atlantique.
Ces mêmes Celtes sont nommés dans la littérature grecque Galate, qui veut dire « les envahisseurs ». En latin, Galate devient Galli puis, avec les siècles, se transforme en « Gaulois ».
Distinction historique entre Gaulois et Celtes.
Si ces deux peuples se confondent, aujourd'hui, nous considérons tous les Gaulois comme des Celtes, mais pas tous les Celtes comme des Gaulois. En effet, nous nommons les envahisseurs l'ensemble des Celtes, mais « les Gaulois » désignent le peuple qui s'établit en Gaule, soit, à peu de chose près, la France actuelle. Nous devons cette distinction en partie à Jules César. Le Romain a décidé d'appeler « Gaule » l'espace qu'il venait de conquérir. Gaulois et Celtes sont donc issus de la même civilisation, mais les Gaulois désignent plus précisément le peuple français de l'époque.
Source - futura-sciences.com
Citation :
GALATIE.
Province antique de l'Asie Mineure, la Galatie doit son nom aux Galates, Celtes arrivés des Balkans et établis au ~ IIIe siècle dans le nord et le nord-ouest de la steppe centre-anatolienne. La province de Galatie s'étendait au Ier siècle sur la totalité de l'Anatolie centrale, le Pont et la Pisidie. Après la réforme des circonscriptions territoriales par Dioclétien, elle fut limitée à la partie septentrionale du plateau central. La langue celte se conserva dans la région jusqu'au Ve siècle.
Source - universalis.fr
Tu devrais faire un test ADN pour connaître tes origines. Tu serais surpris. :lol!:
@+++
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raajalakshmee
Messages : 111 Date d'inscription : 29/02/2020
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Dim 7 Avr - 7:05
Tu as trouvé la bonne réponse à ce raciste.
Le "travail" de Michel Onfray ne m’a jamais intéressé. Pour trois raisons, d’ordre philosophique.
1) Onfray (dont j’emploie par commodité le nom pour parler de l’œuvre) a toujours voulu réduire la philosophie à une école de la sagesse. Or, si la sagesse est conformation à une vie qui se voudrait exemplaire, la philosophie constitue autre chose. Confronté à l’énigme radicale du monde, le philosophe cherche à y répondre par l’élaboration interminable du travail conceptuel. Mais pour notre pseudo-philosophe, la vie ne s’éclairerait pas à l’aide de concepts : elle serait d’elle-même édifiante pour qui veut bien l’apercevoir. Impétuosité d’un semblant philosophique qui croit pouvoir épouser un réel sur lequel il compte, c’est-à-dire qu’il ne questionne pas.
2) Onfray a toujours eu la prétention d’exposer une "contre-histoire" de la philosophie. Or cette "contre-histoire", par définition, supposecelle qu’elle déclare pourtant rejeter : l’histoire soi-disant "officielle" de la philosophie, dispensée par les universitaires. En d’autres termes, depuis le début, Onfray (se) raconte des histoires, en fabriquant de toutes pièces un discours dominant, lequel peut faire valoir une posture de "rebelle".
Ainsi Onfray peut-il liquider en quelques minutes la phénoménologie en la qualifiant de "branlette conceptuelle" (sic) (1). Sorte de sagesse non pas populaire mais populiste.
3) En guise de méthode, Onfray s’est toujours imaginé qu’une œuvre reflétait nécessairement la vie de son auteur. Onfray s’interdit de penser, par exemple, qu’une œuvre géniale puisse avoir été écrite lors d’une existence médiocre. D’où, pour assurer l’adéquation, c’est-à-dire la confusion, entre l’œuvre et la vie de l’auteur dont il entend tirer le portrait, l’accumulation chez Onfray d’approximations, d’erreurs, de raccourcis, de citations hors contexte ou simplement fausses, de contresens, de négligences des sources, de propos infondés…(2), dans un style par principe binaire qui a trait soit à l’éloge, soit au blâme outrancier.
Mais le problème n’est pas seulement que Onfray publie beaucoup, vraiment beaucoup de bêtises et que celles-ci, traduites dans des dizaines de langues, se vendent à des centaines de milliers d’exemplaires. Il y a là autre chose que matière à consternation.
La graphomanie narcissique du pseudo-philosophe, invariablement captivé par ses propres fantasmes intellectuels, constitue le symptôme d’un mal qui dépasse sa personne et affecte, nous allons le voir, l’être-en-commun.
De BHL à Onfray
Si Onfray se félicite, en quelque sorte, d’être le paria du monde universitaire et institutionnel, en 2019, aux côtés de Blanchot, Heidegger, Levinas, Freud, Foucault, Ricœur et j’en passe, le pseudo-philosophe, fort d’une centaine de livres déjà publiés, entrait dans la très prestigieuse collection des Cahiers de L’Herne. On tombait à nouveau de sa chaise mais cette fois, on ne se relevait pas, car une telle reconnaissance était incompréhensible.
L’honneur rendu à l’auteur nous signifie donc quelque chose qui excède la consternation en direction de la désolation : la pensée, symbolisée par L’Herne, avait effectivement déserté.
Le philosophe Cornélius Castoriadis (1922-1997) nous aide alors à comprendre ce qui paraît en soi incompréhensible.
En 1979, dans le Nouvel Observateur, Castoriadis répliquait à Bernard-Henri Lévy qui venait de s’en prendre à Pierre Vidal-Naquet (6). L’historien avait en effet sévèrement critiqué le Testament de Dieu, en rapportant les approximations, erreurs et autres raccourcis du représentant autoproclamé de la "nouvelle philosophie". Castoriadis constatait que la réponse de BHL était aussi infâme que son livre.
Il est remarquable pour nous que les réflexions de Castoriadis soient transposables aujourd’hui au cas Onfray (7). C’est que le philosophe grec y appréhende l’esprit, ou plutôt le manque d’esprit, d’une époque, — la nôtre.
La démocratie en question
Une des idées-forces du texte de Castoriadis consiste à nous rappeler qu’il n’y a pas de ciel où la pensée, inaltérable, se maintiendrait dans l’éternité. La présence de la pensée, dans une société, ne peut être le fait que de comportements agissants. Autrement dit, la pensée est l’affaire de la responsabilité des uns et des autres. Mais cela veut dire également que, faute de responsabilités, la pensée peut être réellement vandalisée.
Lorsque la pensée est intimement liée à l’espace public, lorsque sa recherche se fait en commun dans la confrontation et la critique, cela s’appelle la démocratie.
Si la philosophie n’est pas la voie de la sagesse, puisque sa question porte sur le sens du sens, en filiation avec le génie de la Grèce classique, elle doit cependant faire montre de vertus. Et notamment de pudeur, insiste Castoriadis. Conscient de ce que la pensée participe au déploiement de l’espace public, un auteur digne de ce nom pratique l’autodiscipline, de telle sorte qu’il ne se lâche pas pour dire n’importe quoi. Sous peine de mépriser son public. Réciproquement, dans une démocratie qui se respecte, la production de l’auteur regarde la critique, une certaine critique, comme les directeurs de publication, dont la fonction est de veiller à cette rigueur qui constitue le métier de penseur.
Par conséquent, lorsque l’espace public est fréquemment absorbé par des tribuns autorisés par ceux-là mêmes qui ne devraient pas les promouvoir, à écouler copieusement leur camelote, c’est d’un effacement de la démocratie elle-même qu’il y va.
La tyrannie de la marchandise
Un effacement au profit de ce qui se fait appeler "démocratisation", c’est-à-dire, en réalité, une marchandisation de la "pensée", administrée par des instances de pouvoir sensibles, exclusivement, à la cadence et à l’occupation des espaces, soumis à une actualité préfabriquée, en vue d’une extension de leur capital symbolique et économique.
Et que l’on ne crie pas ici à la censure, prévient Castoriadis. Celle-ci est d’abord le fait de ladite marchandisation qui interdit pratiquement tout auteur, au beau milieu du vacarme médiatique et techno-marchand, de faire valoir la patiente complexité d’une pensée. Comme aurait dit Deleuze, le "concept" est désormais l’affaire des publicitaires.
Laissons, la parole à Castoriadis : "Dans la ‘‘République des Lettres’’, il y a — il y avait avant la montée des imposteurs — des mœurs, des règles et des standards. Si quelqu’un ne les respecte pas, c’est aux autres de le rappeler à l’ordre et de mettre en garde le public. Si cela n’est pas fait, on le sait de longue date, la démagogie incontrôlée conduit à la tyrannie. Elle engendre la destruction — qui progresse devant nos yeux — des normes et des comportements effectifs, publics sociaux que présuppose la recherche en commun de la vérité." (8)
Dans les décombres de l’espace public, le tribun ne s’égare pas pour autant : il lancera son nouveau produit, Front Populaire, un bric-à-brac idéologique imitant l’appellation politique…
Notes
i Cf. M. ONFRAY, « La phénoménologie d’Heidegger », in Contre-Histoire de la Philosophie, vol. 19/2.
ii Cf. N. CHEVASSUS-AU-LOUIS, « La petite usine de Michel Onfray. Enquête sur l’homme qui se prenait pour un volcan », in Revue du Crieur, 2015, n°1, pp. 99-100.
iii M. ONFRAY, Le songe d’Eichmann, Paris, Galilée, 2008, 104 p.
iv Cf. Id., Décadence, De Jésus à Ben Laden, Vie et mort de l’Occident, Paris, Flammarion, 2017, p. 89. Sur le site de La Croix, en août 2018, l’historien Johann Chapoutot soulignait l’absurdité de la thèse : « Dans la littérature nazie, Paul est le personnage honni. Il est opposé à Jésus, souvent considéré comme un génie germanique. Paul, c’est le juif converti, qui fait du christianisme une doctrine universaliste et égalitariste, doctrine détestable pour les nazis car elle nie la biologie et le fait des races. »
v C. OBADIA, « Kant et le nazisme. L’étrange passion de Michel Onfray », in Le Philosophoire, 2008, n°30, pp. 161-167.
vi C. CASTORIADIS, « L’industrie du vide », in Le Nouvel Observateur, 09 juillet 1979, Disponible sur le site de Pierre Vidal-Naquet : http://www.pierre-vidal-naquet.net/spip.php?article49#nb1
vii Notons que Onfray participera à la revue créée par BHL, La Règle du Jeu, début des années 90.
viii C. CASTORIADIS, Op. cit.
Onfray l'imposteur
kaboo aime ce message
Saint Glinglin
Messages : 402 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Dim 7 Avr - 15:54
raajalakshmee a écrit:
Tu as trouvé la bonne réponse à ce raciste.
À ce sale sous-chien de merde.
王演宋 Admin
Messages : 750 Date d'inscription : 06/04/2019 Localisation : 中国
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Mer 10 Avr - 9:58
Saint Glinglin a écrit:
raajalakshmee a écrit:
Tu as trouvé la bonne réponse à ce raciste.
À ce sale sous-chien de merde.
Ta haine, ton racisme, ton antisémitisme, tes injures n'ont pas de place dans ce forum.
jesuiscri et Magdalene aiment ce message
Magdalene
Messages : 189 Date d'inscription : 13/01/2020
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Mer 10 Avr - 10:29
Bravo 王演宋 :flower: Et si le retour du racisme était un signe des temps ? Au rythme où vont les drames dans les réseaux sociaux, mieux vaut accepter un jeune inscrit sans expérience mais qui a bon coeur plutôt qu’un vieil inscrit reconditionné dans le racisme pétainiste. Saint Glinglin vient de détruire à jamais la fausse image derrière laquelle un immonde raciste éructe des horreurs.
https://dai.ly/x8soqse
Michel Onfray rejette l'athéisme raciste. https://dai.ly/x72prav
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Mer 10 Avr - 21:47
Saint Glinglin tu vas trop loin Si tu veux passer pour un sale type c'est réussi.
Michel Onfray a la dignité de la courtoisie. Ses thèses sont très discutables. Il est un intellectuel français très prolifique en livres parus. Je le vois plus en romancier de l'absurde qu'en philosophe du réel.
Louisneuf
Messages : 320 Date d'inscription : 14/05/2019
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Mer 10 Avr - 22:12
Saint Glinglin a écrit:
Onfray n'aime pas les immigrés. Ouh le gros vilain !
Saint Glinglin a écrit:
Le Jésus du croyant est forcément différent du Jésus historique.
Saint Glinglin a écrit:
Il te manque une case.
Saint Glinglin a écrit:
Tu répètes sans comprendre, comme d'hab.
Saint Glinglin a écrit:
Notons qu'il (Jésus) s'en prend aussi aux hétérosexuels et l'Evangile aussi.
Saint Glinglin a écrit:
Les catholiques ont toujours préféré la violence au débat.
Saint Glinglin a écrit:
Tu copies sans comprendre.
Saint Glinglin a écrit:
Et [Jésus] il est mort à 28 ans selon les Synoptiques et à 46 ans selon Jean.
Saint Glinglin a écrit:
Et il est tout à fait normal qu'un gouverneur romain accomplisse des rites juifs.
Saint Glinglin a écrit:
Les Gaulois sont une variété de Berbères, c'est bien connu.
Il y a une limite à la méchanceté gratuite. Tu te déshonores tout seul Saint Glinglin :roll:
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Défiance et coronavirus : la part de responsabilité de Michel Onfray Michel Onfray ne se distingue pas uniquement par des jugements quelquefois approximatifs, non vérifiés ou carrément faux qu’il peut énoncer et relayer sans aucun recul. En démocratie, chacun est libre de tenir des propos ineptes ou farfelus, dans les limites fixées par la loi. Ainsi a-t-il parfaitement le droit de caractériser la situation politique française actuelle comme « dictatoriale ». Mais, au fait, la démocratie, n’est-ce pas le régime où tout le monde peut dire qu’il est en dictature, tandis que la dictature, elle, est le régime où tout le monde doit dire qu’il est en démocratie !?
On pourrait en rester au constat amer d’un intellectuel quittant progressivement les quais de la raison critique pour les rails du populisme le plus crasse. Ce populisme qu’il revendique même aujourd’hui n’est pas, comme il le prétend, le sens commun moqué et méprisé par les puissants. Bien au contraire : manquant à son devoir, Onfray n’essaie pas d’élever son auditoire mais à en flatter les flétrissures, le ressentiment, les mauvais penchants.
« Accents soraliens » En ce sens, Onfray participe à la fragilisation de nos démocraties mises à mal par les coups de boutoir répétés des infox à l’heure des réseaux sociaux. Seulement, à force de s’approcher de trop près des marécages conspirationnistes, Michel Onfray a fini par y plonger tête baissée. Il en est même devenu, sans crier gare, l’une des coqueluches, sûrement à l’insu de son plein gré. Dans l’équipe de Front Populaire, on trouve l’une des anciennes figures des Gilets jaunes, Jacline Mouraud, aux déclarations ouvertement complotistes, assimilant les traînées blanches laissées dans le ciel par le passage des avions à l’épandage de produits chimiques dans le cadre d’opérations secrètes.
Ce que l’extrême gauche n’a pas osé, Onfray l’a fait, croyant déceler dans les réserves émises au sujet du « Protocole Raoult » la main du Grand Capital. Pourtant, n’est-ce pas le président Macron – si souvent tancé par le philosophe sous des traits franchement caricaturaux – qui rendit visite à ce même professeur Raoult le 9 avril dernier, témoignant la considération de l’État pour l’équipe de l’IHU de Marseille et son directeur ?
Envers et contre tout, le verdict de Michel Onfray est sans appel : se comportant en bon « pion de l'État profond et des marchés », plaçant le profit avant la santé des gens, Emmanuel Macron aurait « exposé les Français au virus par idéologie européiste »…
Mais qui tire les ficelles de cet « État profond » ? Dans le système de pensée du philosophe, il n’est guère fait plus de place aux processus anonymes, aux marges inéluctables d’incertitude dans l’action ou les décisions humaines, aux contingences, à la surprise, et, in fine, à la relativité du savoir. Paradoxalement, il postule une préscience du chef de l’État et des gouvernants, dans une vision du monde à la fois fataliste et hyper-déterministe.
C’est ici que la responsabilité morale et politique du philosophe est engagée compte tenu de son statut, dans un contexte où des gens souffrent, sont hospitalisés et meurent même parfois à cause du virus. En accusant le gouvernement et les « élites » d’avoir machiavéliquement aggravé la crise sanitaire, Onfray entretient le climat de méfiance et de défiance à l’égard de l’État et de ses agents. Observatoire du conspirationisme
pierre.b aime ce message
pierre.b
Messages : 524 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Mer 10 Avr - 22:19
Qui sont les contributeurs de la revue "Front populaire" de Michel Onfray ?
https://dai.ly/x7um04o
Michel Onfray était ambigu sur la vaccination. Il a refusé le vaccin.
https://dai.ly/x7vqv0t
Après avoir failli mourir du coronavirus étrangement il a fait un tournant à 180 degrés.
https://dai.ly/x7xy1cq
Saint Glinglin
Messages : 402 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Ven 12 Avr - 0:54
王演宋 a écrit:
Ta haine, ton racisme, ton antisémitisme, tes injures n'ont pas de place dans ce forum.
Tant que le racisme anti-Blanc est permis, tout va bien, n'est-ce pas ?
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Dim 14 Avr - 21:20
Michel Onfray, le seigneur et maître de la pensée du vide. À tout seigneur tout honneur : Onfray est certainement le modèle même du sophiste, le maître absolu, le mètre étalon. Il a créé le prototype et en a fait une référence. Bien des fois il a trébuché sur la réalité, bien des fois ses mensonges ont été dénoncés dans des articles et des livres, mais rien n'y fait. Onfray semble bénéficier de deux principes. Le ridicule ne tue plus, et ce qui ne tue pas renforce. Il a réussi le tour de force de se renforcer à chaque fois qu'il a été en faillite intellectuelle. Il a bâti sa carrière en maniant sans vergogne le mensonge. Pour autant, il se présente comme l'archétype de l'intellectuel athée pesant sur la vie des idées et montrant par son engagement un dévouement désintéressé et sans limites pour les causes les plus nobles. Onfray passe pour un philosophe éclairant le public alors que c'est un désinformateur. Il passe pour quelqu'un de profondément engagé en faveur de l'édonisme alors que c'est le cynisme même. Il passe pour ce qu'il n'est pas : un philosophe universitaire. Son manque de rigueur, ses anathèmes hors-sujets, sa boulimie de livres dont il en fait par son nombre - plus de 150 - le poids de son égo qui n'a rien ni d'une reconnaissance intellectuelle honnête, ni d'un philosophe pour lycéens.
Il est déjà plus qu'anormal que le moindre livre de Michel Onfray fasse l'objet d'une promotion médiatique, qui fait plus penser par son ampleur et son unanimisme à la tyrannie de la bêtise humaine qu'à la France de la controverse et des libertés. Il est vrai que beaucoup des journalistes qui interrogent Onfray ou encensent ses livres ne les ont pas lus, mais se sentent obligés de les célébrer et généralement de l'interroger sur tout autre chose. Onfray profite de cette exposition médiatique, dont nul n'a jamais bénéficié, y compris les auteurs les plus reconnus, de son poids, de sa proximité avec les puissants, pour tenter, non pas de contredire, ce qui serait son droit, mais de faire taire, ce qui devient un abus, ceux dont les opinions ne lui plaisent pas.
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spectre
Messages : 195 Date d'inscription : 13/11/2019
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Dim 14 Avr - 21:27
Saint Glinglin a écrit:
Tant que le racisme anti-Blanc est permis, tout va bien, n'est-ce pas ?
Ton racisme prônant la supériorité de la prétendue "race blanche" a fait de toi un paria des forums qui s'honorent d'aimer les Droits de l'Homme. Derrière ton avatar de jeune homme dandy se cache un vieillard aigri que la haine emportera outre-tombe. Après tes insultes inhumaines contre l'humanité je peux dire que la bête à la chemise brune est revenue hanter les couloirs de la mort.
kaboo aime ce message
Babeth
Messages : 415 Date d'inscription : 13/11/2019
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Dim 14 Avr - 23:31
Je ne puis résister à vous inter Rémi Lélian in "Michel Onfray, la raison du vide", petit chef d'œuvre dont tout libraire s'honore de conseiller :study:
Extrait choisi Accordons néanmoins à Onfray qu'il figure la dupe du néant qui l'anime et que son attitude n'équivaut pas seulement à une démarche stratégique. Certes, le bonhomme est malin, il ne navigue pas radicalement à vue, choisit avec circonspection ses contradicteurs - on ne le verra pas jouter avec quelques intellectuels renseignés sur les questions qu'il aborde -, répond café du commerce, demande aux croyants de prouver l'existence des licornes qu'à l'instar de Dieu personne dans la salle n'a jamais vues, et autre part se moque de Sollers en incitant celui-ci à expliquer le « bavardage » chez Heidegger comme si soudain il fallait sortir de l'agora qu'il vante pour retourner à l'université. Cependant, Onfray n'a pas rien dit, bien au contraire, il présente des éléments contradictoires comme s'ils s'enchaînaient naturellement, non seulement par bêtise et par ignorance, mais davantage parce qu'il joue sur deux tableaux et qu'il s'adresse à deux catégories différentes et irréconciliables, celle des victimes et celle des bourreaux, qu'il entend chacune satisfaire sur le dos du système qu'il attaque frontalement en répétant que le temps médiatique empêche la réflexion que, lui, le philosophe, doit s'accorder. En accusant la France d'être à l'origine des attentats, il légitime l'action meurtrière des terroristes, en outre, il la circonscrit dans un cadre précis hors duquel elle n'aurait plus lieu d'être; sans fâcher les musulmans - ni les terroristes d'ailleurs, et ce probablement afin de se prémunir d'une fatwa -, il donne aussi aux victimes un nom sur lequel fixer leur colère: les gouvernants français depuis Mitterrand qui, comme il le répète ad nauseam, « assassinent » les musulmans partout dans le monde; en d'autres termes les représentants d'un système dont Onfray, récemment enseigné aux théories de la décadence, sent qu'il s'approche de la fin et que - des terroristes au peuple français jusqu'à Onfray manifestement - tout le monde abhorre, à l'exception peut-être des derniers chiens de garde du politiquement correct, nichés entre Le Nouvel Obs et Libé, et auxquels plus personne ne prête attention autrement que pour s'en moquer. Ceux qui ont vu dans ce moment de l'histoire Onfray le début d'un retournement contre le système ne s'y sont pas trompés; en revanche, Onfray, afin de se mettre dans la poche les musulmans dont il annonce le regne prochain, les terroristes et ceux qu'ils massacrent, ne joue pas la cadence longue de la réflexion contre le temps impulsif des médias, quoiqu'il prétende l'inverse: il s'approprie l'élément médiatique, dans lequel il s'ébat à la façon d'une jouvencelle giguant sur la piste d'un bal de pompiers, pour attaquer un système assailli de toutes parts, à tort ou à raison... élément médiatique qui lui offre, en sus, la possibilité de faire fi de toute forme de cohérence, attendu que cette interface, qui s'autonomise à mesure qu'elle rejette à la fois une origine et un aboutissement, qui pratique la confusion entre origine et aboutissement, observation et déduction, opère un ravalement de la pensée, hors de toute altérité susceptible de lui rendre sa dynamique authentique, au profit de l'efficacité du message en forme de rideau de fumée qu'Onfray profère... Sa position de passage, que celui de dire: « il fait jour » quand il fait jour et « ça s'obscurcit » quand tombe le crépuscule, mais c'est le sien puisqu'il réclame de la philosophie qu'elle dise ce qui est, et seulement ce qui est - certes, mais qu'est-ce qui est ? Beau stratagème aussi qui consiste à employer un mot qui claque et qui semble nous dire « rassure-toi, tu n'es pas seul» puisque finalement en mourant nous rejoindrons, Onfray l'affirme, la cohorte nombreuse des civilisations qui nous ont précédés dans le mausolée des livres d'histoire, à la suite de cette étoile effondrée, qu'il invoque fumée qu'Onfray profère... Sa position de médiateur, position qu'il affectionne en tant que professeur puisqu'il continue à l'être via l'Université populaire, s'hypostasie peu à peu à un niveau dégagé de toute obligation rela-tonnelle cohérente qui le rend disponible à la seule lubie de son avis, changeant en fonction de la mode, mais qu'il pense et présente néanmoins identique, inamovible, et persévérant dans son être puisqu'à tout prendre, il a un avis, il en a de surcroît toujours eu un... Onfray, semblable à ces étudiants de terminale bornés, infoutus de saisir qu'il existe des contrées de l'esprit humain qui transcendent la matérialité et l'évidence sensible, raisonne en grossier personnage, suffisant et fort de sa faconde, pour lequel ce que l'on a décrété être, est - chose qui, en philosophie, porte un nom, celui de doxa... - Il fait nuit, très bien, mais ensuite ?
La décadence, donc, mot magique qu'il invoque et qui sonne bien, peut-être mieux d'ailleurs que tous ceux qui jadis lui servaient à se donner des airs de philosophe. dans Décadence, et d'où tout procède selon lui - mais quid de la génération de cette étoile effondrée ? Une autre étoile effondrée dérivant d'un autre collapsus cosmique, et ainsi de suite pour l'éternité ? Incurieux, Onfray opte pour un point de départ prétendument pragmatique et arrête sa généalogie là où celle de Thomas d'Aquin, Maimonide, Averroes, Aristote et Platon, commence, puisque tous auraient pu souscrire à « l'étoile effondrée » quoiqu'aucun d'entre eux ne se fût résolu à y limiter l'exercice de leur intelligence. son décès. Onfray en associant le trépas de ce qu'il dénomme bien étonnement la civilisation judéo-chrétienne à la décadence, se pose à peu de frais pour le moraliste qu'il n'est pas. Il eût pu parler de transformation, d'évolution, il préfère sous-titrer son livre du bandeau « vie et mort de l'Occident ». Le monde chrétien occidental n'étant jamais que l'aire civilisationnelle où se sont rencontrés politiquement et spirituellement Athènes et Jérusalem, il eut facilement pu faire l'économie du « judéo », sauf à désirer, sans le dire dans ce livre et après les avoir accusés de pulser en amont de l'histoire de notre civilisation, dans son Traité d'athéologie qu'il répète en partie dans son grotesque Décadence, l'énergie noire à l'origine du mal idéaliste, annoncer aussi aux juifs leur mort. Rémi Lélian, « Michel Onfray, la raison du vide » avril 2017, Pierre-Guillaume de Roux.
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delaroche
Messages : 271 Date d'inscription : 10/01/2020
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Lun 3 Juin - 10:12
L'imposture de Michel Onfray est comparable à celle des Témoins de Jéhovah.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Michel Onfray, l'imposture. Ven 8 Nov - 13:45
Pour les philosophes du vide tel Michel Onfray, le monde à venir est une éternité et un hédonisme insensés. Les philosophes du vide veulent établir qu’en fin de compte tout est insensé, et en se jouxtant à l'impersonnalisme, ils veulent établir que le monde à venir n’est que connaissance sans aucune activité. Freud, Saint Paul, ne sont chez Michel Onfray que de la bouillie infâme.
Pourquoi ? Parce qu'en d’autres termes, ce partisan du salut des moins intelligents veut transporter la connaissance imparfaite dans la sphère parfaite de l’athéisme stérile. Assurément, Michel Onfray ayant connu un grand désavantage dans des activités matérielles, veut établir une vie athéiste sans activité parce qu'il n'a pas la capacité de comprendre la spiritualité. Il ne peut pas comprendre les activités de l'amour spirituel, la charité. La vie spirituelle dans le monde n’est pas intelligible pour ce philosophe du vide dont il impersonnalise tout en réécrivant la vie de tous ces génies qui lui échappent. La spiritualité en dehors des structures religieuses offre parfaitement la pratique de l'instant présent sans plus du "bavard", ces pensées automatiques inconscientes. Et d’innombrables forces de la vie ne peuvent jamais être impersonnelle ou vide.
Et bien que Michel Onfray ait voulu s'affirmer par divers jeux de mots et de logique, on peut se défendre contre de telles attaques par trois objectifs : comprendre notre relation avec la paix intérieure (appelons-la Dieu, âme, Seigneur, Présence, peu importe), agir en fonction de cette compréhension, et enfin atteindre la plus haute perfection de la vie, l'amour de son prochain car il est toujours différent.
Quiconque veut prouver autre chose que ces trois objectifs mentionnés ci-dessus sera victime de sa propre imagination, du vent et des mots, à ne plus savoir s'il est porteur de vide ou s'il s'y engloutit.
De grands textes sacrés, poèmes, pièces de théâtre, comédies, et des hommes sages, apparaissent dans les foyers des gens du monde juste pour leur témoigner leur miséricorde. Il suffit de prendre un grand livre classique, et qu'importe le siècle, la langue d'origine et sa civilisation, qui dans une bibliothèque municipale, qui dans une boîte à lire, en livres électroniques gratuits sous divers formats. Les grands ne se vantent jamais d'être grands.