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forum marmhonie des religions
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Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:38
Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert
Le CHU de Reims, pour la quatrième fois, s’est prononcé pour un arrêt des traitements de Vincent Lambert, à savoir arrêt de son alimentation et de son hydratation, ce 9 avril 2018. Dans une semaine, le malade ne sera plus alimenté et donc condamné à mort.
Nous ne pouvons rester passifs devant une telle décision létale qui, si elle est exécutée, sera suivie, demain, de l’euthanasie de milliers d’autres Vincent Lambert.
Vous êtes foutu, c'est bien, on arrête tout traitement. Vous êtes dans une situation désespérée, c'est parfait. Vous êtes athée et croyez descendre d'un grand singe vert d'Afrique, au cul pelé, c'est encore mieux.
Michael Schumacher est un Vincent Lambert Ah, par contre, c'est la même science médicale qui interdit qu'on touche au milliardaire allemand Michael Schumacher. La seule différence avec Vincent Lambert, c'est que l'un est pauvre, l'autre est riche.
Pour les Schumacher, il faut y croire Pour la famille Lambert, il ne faut pas y croire. Qu'est-ce que c'est, ce jugement pseudo scientifique au droit de vivre ?
Puisse le corps médical renoncer à cette condamnation de mort Ils veulent le tuer pour montrer qu'il est mort. Est-cela, la noble mission de protéger la vie ? De rester dans l'espérance, de croire que la nature est plus forte que l'homme, que Dieu peut tout ?
Alors il faut sauver Vincent Lambert, soutenir sa famille et éclairer les médecins Nous ne sommes plus dans l'âge christianophobe de François Hollande qui a été chassé avec sa haine par les français !
Soyons généreux pour faire monter nos prières vers le Ciel, afin de faire barrage à l’idéologie mortifère athée que certains essaient d’imposer dans notre pays.
Union de prières.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:39
Fin de vie : la lettre de la mère de Vincent Lambert au président de la République Macron, 9 avril 2018
Permettez-moi de vous prendre au mot, Monsieur le Président Macron : mon fils n'a pas mérité d'être affamé et déshydraté. Qui oserait, à cet égard, parler de «mourir dans la dignité»? Pourquoi lui infliger cette peine ?
Mon fils a été condamné à mort. Il s'appelle Vincent Lambert, il est père d'une petite fille, il vit, et n'a commis aucun crime. Et pourtant, ce lundi 9 avril 2018, en France, un médecin m'a annoncé que dans dix jours commencerait la lente et longue agonie de mon enfant, qui va mourir de faim et de soif. Ce même lundi, vous étiez au Collège des Bernardins, à Paris, pour parler du handicap et de la vulnérabilité. Vous avez évoqué l'exigence de l'effectivité. Et vous vous êtes engagé personnellement, avec ces mots: «Je pense, pour ma part, que nous pouvons construire une politique effective, une politique qui échappe au cynisme ordinaire pour graver dans le réel ce qui doit être le premier devoir du politique, je veux dire la dignité de l'homme.» «Mon fils n'a pas mérité d'être affamé et déshydraté. Qui oserait, à cet égard, parler de “mourir dans la dignité” ?» Viviane Lambert
En 2013 sous François Hollande, Vincent Lambert est victime de 2 tentatives d'euthanasie sans informer la famille Cette culture de mort condamnée par le pape St Jean-Paul II, est-elle un progrès pour l'humanité, ou bien une épouvantable régression dans la barbarie socialiste et franc-maçonne athée ? Source
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:40
L'appel de 70 médecins : «Il est manifeste que Vincent Lambert n'est pas en fin de vie»
18 avril 2018
Alors que le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne doit rendre une décision ce jeudi, 70 professionnels de santé de diverses spécialités publient une tribune dans Le Figaro pour dénoncer une «euthanasie qui ne dit pas son nom». Ils demandent que Vincent Lambert soit transféré dans une unité spécialisée.
Nous, médecins et professionnels spécialisés dans la prise en charge de personnes cérébro-lésées en état végétatif ou pauci-relationnel (EVC-EPR), tenons à exprimer, en notre âme et conscience, notre incompréhension et notre extrême inquiétude au sujet de la décision d'arrêt de nutrition et hydratation artificielles concernant M. Vincent Lambert. Un tissu d'incertitudes et d'hypothèses, ainsi que des jugements contradictoires concernant le niveau de conscience, les capacités de relation et de déglutition, le pronostic, fondent une sanction dramatique, incompréhensible. Certains d'entre nous ont une expérience de trente à quarante ans de soins et de réflexion autour de ces personnes. La circulaire du 3 mai 2002, qui a marqué une étape essentielle pour l'organisation et la qualité de la prise en charge des personnes EVC-EPR, constitue une référence toujours d'actualité.
La plupart d'entre nous ne connaissent pas personnellement M. Vincent Lambert, sinon par ce qui est dit de lui dans les médias, de façon partisane, quant à l'application à son égard de la loi relative aux droits des patients et à la fin de vie.
Certains d'entre nous ont pu visionner une courte vidéo, de séquences tournées en juin 2015, permettant d'affirmer que M. Vincent Lambert est bien en état pauci-relationnel, à savoir qu'il n'est pas dans le coma, ne requiert aucune mesure de réanimation et qu'il a des capacités de déglutition et de vocalisation. S'il nous est impossible de nous prononcer sur son niveau exact de conscience et ses capacités relationnelles, en revanche M. Vincent Lambert nous apparaît semblable aux patients relevant de nos unités EVC-EPR, de ceux qui n'ont même pas de trachéotomie. Il est manifeste qu'il n'est pas en fin de vie.
Sa survie dans les conditions et le contexte qui l'entourent - déchirement familial, procédures juridiques interminables, déchaînement médiatique, absence de projet de vie avec abandon de toute rééducation ou sortie ou mise au fauteuil, isolement sensoriel et relationnel dans sa chambre où il est enfermé à clé depuis quatre ans… - témoigne même, à nos yeux, de sa pulsion tenace de vie.
Comment ne pas tenir compte du fait que M. Lambert a survécu en 2013 à trente et un jours sans alimentation avec une hydratation réduite au minimum, alors que, dans notre expérience unanime, ce fait est incompatible avec une volonté de mourir? Quand ils ne veulent plus vivre, ces patients meurent en quelques jours, voire quelques heures. Cette survie pendant trente et un jours témoigne au contraire d'une incontestable pulsion de vie qui aurait dû fonder depuis cinq ans une nouvelle prise en charge autour d'un projet de vie et qui ne se réduise pas à des soins de nursing.
Les expertises médicales, même pratiquées par d'éminents spécialistes, reposent toujours sur des examens pratiqués sur un temps forcément limité. Elles ne sont pas adaptées à la situation de ces patients dont il faut gagner la confiance avant de pouvoir obtenir une quelconque manifestation de présence consciente. Cette évaluation ne peut être validée que par une équipe pluridisciplinaire, dans des conditions de vie variées, sur un temps suffisamment long de plusieurs semaines, en lien avec les membres présents de la famille. Cela est impossible dans un contexte d'enfermement sans projet de vie.
Or notre expérience croisée de praticiens spécialistes de ces patients nous amène à constater que l'état dit végétatif chronique, au sens d'un patient qui ne serait capable d'aucune relation, n'existe pas: tous les patients diagnostiqués végétatifs qui sont passés dans nos services ont en réalité une conscience minimale qu'il faut savoir détecter et exploiter en lien étroit avec la famille. Pris en charge en unité ou maison spécialisée, ces patients font souvent des progrès étonnants qui surprennent toujours les soignants, et tous se sont révélés être capables de relations interpersonnelles avec leur entourage, plus ou moins élaborées, mais toujours existantes et vérifiées.
Nous nous interrogeons sur les circonstances qui ont pu conduire à affirmer que M. Vincent Lambert avait pu manifester, fin 2012, une volonté certaine et irrévocable de mourir, point de départ de la réflexion et des procédures collégiales engagées par l'équipe l'ayant en charge. Notre expérience nous fait nous interroger sur le fait qu'une même équipe soignante assure des soins à la fois à des patients en fin de vie et à des patients cérébro-lésés: il y a là deux logiques antinomiques qui ne peuvent cohabiter.
Les bases infâmes de la loi Hollande en France 1. - Nous dénonçons les conditions de vie imposées à M. Vincent Lambert: alitement permanent, absence de mise en fauteuil adapté, absence de sortie, enfermement à clé dans sa chambre, absence de prise en charge rééducative d'entretien, absence de rééducation de la déglutition, limitation des visites, toutes mesures s'opposant au maintien d'une vie sociale et affective, primordiale pour ces personnes. Ces conditions, aussi incompréhensibles qu'inadmissibles, s'apparentent à une incarcération prolongée, indigne de son état, de sa personne, de ses proches. Elles nous apparaissent contraires à toute éthique et déontologie médicales.
2. - Nous n'arrivons pas à comprendre qu'à aucun moment de cette terrible histoire l'avis d'une équipe expérimentée n'ait été sollicité devant une décision aussi grave. Grave car n'ayant pas d'autre finalité que de provoquer la mort d'un homme qui n'est pas en fin de vie et dont l'état de handicap paraît stabilisé, même sous couvert d'une procédure collégiale. Ni l'équipe médicale en charge de M. Vincent Lambert, au début de cette situation, ni quelque instance de Justice que ce soit, pour aussi nombreuses qu'elles aient été sollicitées, n'ont fait une telle proposition pourtant de bon sens et usuelle entre collègues.
3. - Nous formulons le vœu que M. Vincent Lambert, qui n'est pas en fin de vie, bénéficie d'une prise en charge conforme à l'esprit de la circulaire du 3 mai 2002. Pour cela, il doit être transféré dans une unité dédiée aux patients EVC-EPR dynamique, proposant un projet de vie de qualité incluant ses proches.
Le tuer pour prouver qu'il est mort Là où nous entendons dire: «acharnement thérapeutique», nous ne voyons qu'abandon thérapeutique et maltraitance sur personne vulnérable ; et nous demandons une reprise des soins physiques et relationnels.
Là où nous entendons dire: «volonté du patient», nous apprenons que notre confrère qui a pris cette décision dramatique n'émet que des hypothèses.
Là où nous entendons dire: «débranchement», nous ne voyons aucun fil, aucune machine à débrancher en dehors de la nutrition entérale par gastrostomie, laquelle constitue chez ces patients un soin de base. Mais nous voyons des capacités de déglutition volontaire ; et nous demandons qu'une rééducation appropriée soit entreprise.
Là où nous entendons dire: «arrêt des traitements», nous ne voyons que provocation délibérée de la mort, une euthanasie qui ne dit pas son nom ; et nous demandons un véritable projet de vie: reprise de la kinésithérapie après traitement des rétractions tendineuses qui se sont nécessairement installées pendant plus de quatre ans d'arrêt de ces soins, mise au fauteuil, sortie à l'air libre.
Là où nous entendons: «procédure collégiale», nous ne voyons que posture partisane, idéologique, déconnectée de la réalité d'une situation de handicap sévère, stable, justifiant des soins et traitements adaptés en vue du confort de la personne ; et nous demandons que M. Vincent Lambert soit enfin transféré dans une unité EVC-EPR pratiquant des soins actifs, globaux, dans le cadre d'un projet de vie et non de mort annoncée et programmée.
Là où nous entendons la voix de certains de nos confrères se rallier à la thèse de l'acharnement thérapeutique, nous élevons la nôtre, forte de nombreuses années d'expérience, pour que notre silence ne devienne complice de la mort provoquée d'un de nos patients. Qui peut oser porter un jugement sur la valeur d'une vie? N'est-ce pas au contraire le devoir et l'honneur d'une société humaine que de prendre soin des plus vulnérables d'entre les siens?
Médiathèque sur ce sujet L'euthanasie en question, par Mgr Bernard Tissier de Mallerais Le projet scélérat de la loi Claeys-Léonetti - Abbés Christian Bouchacourt et Denis Puga L'Eglise catholique et l'euthanasie, abbé F. Castel Qu'est-ce que l'euthanasie ?, par M. l'abbé Denis Quigley
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:40
La conférence de la dernière chance pour sauver Vincent Lambert
5 mai 2018 - Conférence : Vincent Lambert, innocent "instrument" de la culture de mort, par le Dr J-L. Lanaspre.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:41
Le pape François lance un appel clair pour maintenir en vie Vincent Lambert
Place Saint Pierre à Rome. Le pape François a lancé un nouvel appel en faveur du maintien en vie de Vincent Lambert ce mercredi C'est une nouvelle intervention de la part du pape François en faveur du maintien en vie de Vincent Lambert. Ce 18 avril, sur la place Saint Pierre au Vatican, le chef de l'Eglise a affirmé vouloir "attirer de nouveau l'attention sur Vincent Lambert et sur le petit Alfie Evans", un bébé britannique de 22 mois hospitalisé en état semi-végétatif, ont relevé nos confrères de l'AFP.
Et d'ajouter : Je voulais répéter et confirmer de manière forte que le seul maître de la vie, du début jusqu'à la fin naturelle, est Dieu. Et notre devoir est de tout faire pour protéger la vie, le pape François.
Un appel à prier "pour nos deux frères" A noter que le souverain pontife a reçu, juste avant l'audience, le père du petit Alfie Evans. Et le pape d'insister, appelant les milliers de fidèles présents sur la place à un moment de recueillement : "Prions pour le respect de la vie de toutes les personnes et en particulier de celle de nos deux frères."
Ces deux interventions, la première a eu lieu trois jours plus tôt, ont lieu quelques jours après que les hôpitaux de Liverpool –où est hospitalisé le petit Alfie Evans- et de Reims ont décidé l'arrêt des soins. Le 15 avril dernier, le ton du pape était plus ambigu :
Le pape François appelle à prier pour Vincent #Lambert. “Une situation douloureuse et complexe”. Il demande que "chaque malade soit respecté dans sa dignité et soigné d'une façon adaptée à son état de santé". Source 15 avril 2018
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:51
Vincent Lambert : une vidéo troublante mise en ligne
[youtube][/youtube]
On y voit Vincent Lambert "interagir" avec son environnement. La video sur Youtube est impressionnante.
Le cas de Vincent Lambert est extrêmement troublant • Une vidéo tournée par le comité de soutien. Sur les images, on y voit Emmanuel Guépin, membre du comité de soutien, qui explique avoir été accompagné du père et du frère du trentenaire le jour de sa visite, c'est-à-dire le jour de la dernière décision de justice confirmant l'arrêt des soins. On découvre ensuite le malade sur son lit d'hôpital. Il porte un tee-shirt noir et une barbe de trois jours. Sur les images, en plan serré autour de son visage, Vincent Lambert a les paupières à peine entrouvertes.
On lui plaque alors un téléphone contre l’oreille, diffusant un message vocal de sa mère, qui indiquant que les "nouvelles ne sont pas bonnes", en référence à la décision de la Cour européenne. Et pendant que le message est diffusé le malade cligne des yeux. Sur une autre séquence, on le voit déglutir puis prendre une longue inspiration. Enfin, un autre plan montre son frère en train de lui parler, penché à quelques centimètres de son visage. A ce moment-là, Vincent Lambert semble le regarder dans les yeux. "On a pu voir Vincent réagir très fortement avec son frère, avec un regard soutenu et des mimiques sur le visage", commente ainsi Emmanuel Guépin.
"Vincent n'est pas en fin de vie" Cette vidéo a été diffusée sur le compte YouTube du comité de soutien à Vincent Lambert, qui défend depuis le début de l'affaire le maintien en vie du malade, dénonçant une "mort programmée", une violation du "droit à la vie" et un "traitement inhumain et dégradant".
Le reportage de BFM TV est encore plus troublant : cet homme n'est pas du tout mort ! Il est même bien en vie, entend, regarde, sourit. Video reportage
Sur cette vidéo, de plus de deux minutes, Emmanuel Guépin, défend la poursuite des soins de Vincent Lambert. "Vincent n'est pas en fin de vie, c'est ça qu'il faut bien comprendre", insiste le jeune homme à la fin de sa vidéo, qui a été envoyée aux journalistes, depuis l'adresse [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Pourquoi veut-on tuer un homme qui est en vie ? L'histoire incroyable de Vincent Lambert.
Attention, les émotions peuvent être fortes devant la force de vie de Vincent.
Vincent est en soins de vie, pas en fin de vie ! La vérité est que Vincent est enfermé dans un service dont les soins (palliatifs alors qu'il n'est pas en fin de vie) ne correspondent absolument pas à ses besoins. La théorie mortifère d'économiser sur la vie des gens issue de Hollande est insensée, criminelle. À voir
On constate une philosophie de mort, or la vie ce n'est pas rencontrer des médecins de la mort.
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:52
Chronologie complète de l’affaire Vincent Lambert
Vincent devient handicapé suite à un accident de la route 29 septembre 2008 : Victime d’un accident de voiture, Vincent Lambert, 32 ans, infirmier en psychiatrie au Centre hospitalier de Châlons-en-Champagne, est plongé dans un état de coma profond. Il est hospitalisé au service de réanimation du Centre hospitalier de Châlons-en-Champagne. Il sort du coma pour se retrouver en « état-pauci-relationnel » ou état de « conscience minimale plus ».
5 janvier 2009 : Vincent est transféré au service de neurochirurgie du Centre hospitalier de Châlons-en-Champagne.
17 mars 2009 : Vincent reçoit pendant 3 moins (du 17 mars au 23 juillet 2009) des soins en kinésithérapie motrice et stimulatrice, au centre d’éveil de Berck-sur-mer.
23 juin 2009 : 7 mois après son accident, Vincent est transféré à la Résidence des Capucins, dans le service du Dr Annie Reska, chef du service de l’unité d’accueil de patients pauci-relationnels. Le Dr Kariger, chef du pôle « soins de suite », supervise de loin.
De 2009 à 2011, Vincent sera sous la responsabilité des Drs Ana Oportus et Daniela Simon, et dans le service du Dr Reska. A partir de 2011, suite à une réorganisation, le Dr Kariger prendra la responsabilité directe du service d’accueil des pauci-relationnels où se trouve Vincent.
5 au 12 juillet 2011 : A la demande de sa famille, Vincent est admis au Coma Science Group (Université de Liège, Belgique) dirigé par le Pr Steven Laureys pour une expertise médicale. Le Pr Steven Laureys est un spécialiste en neurologie et médecine palliative. Il est l’un des experts mondiaux des mécanismes et degrés de la conscience. Son rapport conclut à un état « conscience minimale plus » pour Vincent. Il préconise d’essayer d’établir un code de communication avec Vincent, preuve qu’il est bien vivant et qu’il a une conscience.
16 novembre 2011 : Vincent revient à Reims, dans l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Sébastopol (CHU) dont le chef de pôle est le Dr Eric Kariger, gériatre. Dans cette unité de soins palliatifs, des lits sont réservés aux patients en état pauci-relationnel, dont celui de Vincent.
Septembre 2012 : Le Dr Kariger donne son accord aux parents de Vincent pour l’emmener quelques jours en vacances dans la maison familiale dans la Drôme. Pas de restriction de la part du Dr Kariger car « Vincent n’est pas un malade compliqué ».
Octobre 2012 : Le Dr Kariger arrête tous les soins de kinésithérapie et ne les a jamais repris depuis, malgré les réclamations incessantes de la famille et alors qu’il s’agit de soins de base exigés par la circulaire du 2 mai 2002 sur les patients en état pauci-relationnel. Motif invoqué par écrit par le Dr Kariger : les soins de kinésithérapie « n’améliorent pas son état neurologique » (sic).
2013 : Vincent est victime de deux tentatives d’euthanasie Décembre 2012 : Le Dr Kariger donne son accord pour organiser une réflexion collégiale pour déterminer si Vincent fait l’objet d’une « obstination déraisonnable ». La femme de Vincent, Rachel, est la seule de la famille à être tenue au courant de cette initiative. A ce moment, Pierre Lambert, le père de Vincent, est opéré en cardiologie à Marseille.
5 avril 2013 : Viviane Lambert rend visite à son fils, comme elle le fait avec son mari plusieurs fois par an pendant 15 jours d’affilée. Comme à chaque fois, elle demande à parler au médecin pour faire le point. Ce 5 avril 2013, il lui indique qu’il faudrait qu’elle commence à penser à la possibilité de « laisser partir » Vincent. Viviane propose de revenir avec son mari Pierre (en convalescence) pour en reparler. Le rendez-vous est fixé au 15 mai 2013 à Reims par le Dr Kariger. A aucun moment il ne lui dit que la décision a déjà été prise de provoquer sa mort en lui supprimant son alimentation.
10 avril 2013 : Sans attendre ledit rendez-vous, l’équipe médicale, avec le seul accord de sa femme Rachel , met à exécution la décision d’engager le processus d’euthanasie de Vincent en arrêtant son l’alimentation et en réduisant son hydratation (200ml/24h). Pour justifier cette décision de le faire mourir, son alimentation est qualifiée de « traitement ». Seule Rachel est informée. Aucun des parents ni des 7 frères et sœurs ne sont informés.
20 avril 2013 : C’est par hasard, lors d’une visite, qu’un des frères de Vincent découvre qu’on ne le nourrit plus depuis 16 jours. Il en informe ses parents. A partir de ce moment, la confiance avec le médecin de Vincent est rompue.
26 avril 2013 : Les parents de Vincent mandatent un huissier de Justice qui somme le Dr Kariger de reprendre l’alimentation de Vincent. Ils déposent un signalement auprès du Procureur de la République pour tentative d’assassinat pour faire intervenir les forces de l’ordre.
9 mai 2013 : N’ayant pas d’autre solution, après presque 15 jours de négociations et face à l’inflexibilité du Dr Kariger qui refuse de rétablir l’alimentation de Vincent, les parents ainsi que deux de ses frères et sœurs saisissent le juge des référés-liberté au nom du droit à la vie de Vincent, qui est en train de mourir de faim depuis 29 jours.
Le jour même, le Dr Kariger déclare aux parents et à leur avocat qu’il va reprendre exactement la même décision mais qu’il va, cette fois, respecter la procédure.
11 mai 2013 : Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne enjoint l’hôpital de Reims de rétablir une alimentation et une hydratation normales pour Vincent Lambert, après 31 jours d’arrêt d’alimentation et d’hydratation réduite. Le tribunal désavoue le Dr Kariger sur la forme, car il a « oublié » d’informer les parents de la mise en œuvre de la procédure.
Juillet 2013 : Rachel, l’épouse de Vincent, saisit le juge des référés pour faire remettre en cause la décision du TA du 11 mai 2013. Elle est déboutée.
9 décembre 2013 : Nouvelle « collégiale », à l’initiative du Dr Kariger. Elle conclut à une situation d’obstination déraisonnable, pour la deuxième fois. Le Dr Xavier Ducrocq, professeur de neurologie et d’éthique au CHU de Nancy, conseil médical nommé par les parents de Vincent, est le seul, lors de la collégiale, à argumenter en faveur de son maintien en vie. Il avait alors signifié que « son état ne relevait pas d’un service de soins palliatifs, mais bien d’un établissement spécialisé dans l’accueil de patients présentant un handicap lourd » et pointé du doigt la « mascarade » de la collégialité avant d’annoncer que « la décision de mort [avait été] prise depuis longtemps ». Remettant en doute les pratiques du CHU de Reims, Xavier Ducrocq a saisi l’Ordre des médecins, afin de pouvoir accueillir Vincent dans son hôpital.
18 décembre 2013 : Un demi-neveu de Vincent saisi le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour qu’il revienne sur sa décision de réalimenter Vincent. Il est débouté.
11 janvier 2014 : Le Dr Kariger annonce à la famille de Vincent sa décision d’arrêter sa nutrition et son hydratation. Il leur donne 2 jours pour annoncer s’ils ont l’intention de faire un recours, après quoi il arrêtera l’alimentation et l’hydratation.
16 janvier 2014 : Saisi par les parents, un demi-frère et une sœur de Vincent Lambert, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne annule, pour la deuxième fois, l’arrêt des traitements décidé par l’hôpital. Le juge constate que l' »obstination déraisonnable » n’est pas avérée et désavoue le Dr Kariger sur le fond.
Il a estimé que « la poursuite du traitement n’était ni inutile ni disproportionnée et n’avait pas pour objectif le seul maintien artificiel de la vie », et que le docteur Eric Kariger, à la tête de l’équipe médicale en charge de Vincent Lambert, « a apprécié de manière erronée la volonté de Vincent Lambert en estimant qu’il souhaiterait opposer un refus à tout traitement le maintenant en vie ».
17 janvier 2014 : Le CHU de Reims décide de mettre sous surveillance la chambre de Vincent. « Le CHU installe une caméra à l’entrée de sa chambre, équipe sa porte d’une serrure capable de tracer les entrées et les sorties, perce un hublot dans sa porte de façon à pouvoir l’observer sans l’ouvrir. Des rondes sont organisées. Les visiteurs sont obligés de passer nous voir, nous vérifions leur identité, conservons leur carte d’identité le temps de la visite. » (source: Dr Eric Kariger, Ma vérité sur l’affaire Vincent Lambert, Bayard, 2015). Vincent vit désormais dans un « univers carcéral ».
Appel devant le Conseil d’Etat Fin janvier 2013 : Sollicités par Marisol Touraine, Ministre de la Santé, Rachel l’épouse, François le demi-neveu de Vincent et le CHU annoncent leur décision de faire appel de la décision prise par le Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne le 16 Janvier 2014 devant le Conseil d’Etat. Le Dr Kariger renonce à faire appel.
A noter, fait incroyable dans une affaire privée, mettant en jeu la vie d’un homme, que la Ministre de la santé a donné l’ordre écrit au Directeur général de faire appel, alors qu’il avait annoncé ne pas vouloir porter cette affaire devant le Conseil d’Etat. Marisol Touraine appellera également Rachel Lambert pour l’assurer de son soutien.
6 février 2014: Audience au Conseil d’Etat. Le juge des référés renvoie le jugement à l’Assemblée des contentieux (formation collégiale de 17 juges).
C’est la première fois que la plus haute juridiction administrative française devra se prononcer sur la légalité d’une décision médicale ayant pour conséquence d’entraîner la mort d’une personne par arrêt de son alimentation et de son hydratation.
14 février 2014 : Première audience de l’Assemblée des contentieux du Conseil d’Etat. Elle demande une nouvelle expertise médicale et ordonne qu’un collège de trois médecins spécialistes en neurosciences se prononcent sur l’état de santé de Vincent. Ils devront se prononcer sur:
le caractère irréversible des lésions de Vincent Lambert, sa capacité à communiquer, de quelques façons que ce soit avec son entourage, la signification de ses réactions quant à la volonté de poursuivre les soins ou non. Le Conseil d’Etat leur donne 2 mois pour se prononcer à compter de leur désignation. Le libellé même de cette mission est biaisée : on ne décide pas de la vie d’un homme sur le caractère irréversible de ses lésions ou sur sa capacité à communiquer.
Il a aussi annoncé solliciter l’avis du Conseil national de l’Ordre des médecins, l’Académie nationale de médecine et le Comité consultatif national d’éthique, afin de recevoir leurs « observations écrites » destinées à « éclairer utilement sur l’application des notions d’obstination déraisonnables et de maintien artificiel de la vie ». Il recueillera aussi les observations de Jean Leonetti, rapporteur de la loi de 2005, pour qu’il communique les clarifications nécessaires sur les notions médicales et l’esprit de la loi.
7 au 11 avril 2014 : Les trois médecins nommés par le Conseil d’Etat mènent des examens approfondis sur Vincent Lambert, à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Les spécialistes sont les suivants :
Marie-Germaine Bousser, proposée par l’Académie de médecine, est professeur émérite des universités et chef de service honoraire à l’hôpital Lariboisière à Paris, et neurologue spécialisée dans les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les migraines . Elle est titulaire de l’Académie de médecine et membre du CCNE. Lionel Naccache, proposé par le CCNE, dont il est membre depuis le mois de septembre 2013, est professeur de médecine à Paris, neurologue et chercheur à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM). Jacques Luauté, proposé par l’Ordre des médecins, professeur des universités et chef du service de médecine physique et de réadaptation au centre hospitalier universitaire de Lyon. Ces trois experts vont manifester dans leur pré-rapport et dans leur rapport leur opposition à la mort de Vincent Lambert. Pour eux, l’état de Vincent ne peut justifier à lui seul, en l’absence de directives anticipées, une obstination déraisonnable. Le CHU a réclamé qu’ils l’enlèvent de leur rapport mais ils ont souhaité que cela soit écrit.
20 juin 2014 : Seconde audience au Conseil d’Etat.
Saisine de la CEDH 23 juin 2014 : La veille de la décision du Conseil d’Etat, compte tenu de ce qu’annonce la mission biaisée donnée par le Conseil d’Etat et les conclusions du rapporteur public, Rémi Keller, qui a requis la mort, les parents de Vincent Lambert, opposés à son euthanasie, saisissent en urgence la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Ils ont formulé trois demandes:
1) la suspension de l’exécution de l’arrêt du Conseil d’Etat et la reprise des soins, 2) le transfert de leur fils dans une unité spécialisée dans l’accueil des cérébro-lésés, la Maison Béthel, à Oberhausbergen (Alsace) 3) l’interdiction qu’il quitte le sol français, dès lors que Rachel Lambert a déménagé depuis 2013 en Belgique où l’euthanasie est légalisée et dès lors que le Dr Kariger a déclaré aux parents que si Rachel demandait le transfert de Vincent en Belgique, il l’autoriserait.
Jugement du Conseil d’Etat et décision de la CEDH 24 juin 2014, deux événements importants :
Le Conseil d’État approuve la décision du CHU et réforme le jugement du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne rendu le 16 janvier 2014. La décision du Dr Kariger est jugée légale. 4 heures plus tard, la CEDH reconnaissant l’affaire comme relevant de sa compétence, ordonne la suspension provisoire de cette décision pour la durée de sa procédure (jugement sur le fond). La Cour interdit également tout déplacement du patient en vue d’arrêter son alimentation et son hydratation (sur le sol belge, par exemple, comme l’avait proposé le Dr Kariger à Rachel Lambert). 7 janvier 2015 : La CEDH tient une audience de Grande chambre sur l’affaire « Lambert et autres contre France ». La date de la décision n’est pas connue.
5 juin 2015 : La CEDH confirme l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert.
La décision d’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation n’est pas appliquée 23 juillet 2015 : Les médecins décident de ne pas appliquer la décision d’arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert et saisissent la justice pour désigner un représentant légal du patient et demander sa mise sous protection.
9 octobre 2015 : Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne) rejette la demande du neveu de Vincent Lambert, qui réclamait que les médecins du CHU de Reims appliquent sans délai la décision d’arrêt des traitements.
La justice confie la tutelle de Vincent Lambert à sa femme 10 mars 2016 : La justice confie la tutelle de Vincent Lambert à sa femme, Rachel Lambert.
5 décembre 2016 : Vincent Lambert a tenté quatre fois de vocaliser, devant ses parents, et la 4ème fois devant deux aide-soignantes qui en ont été impressionnées.
Deux nouvelles étapes judiciaires 26 mai 2016 : audience devant les juges de Nancy, sur demande du neveu de Vincent Lambert, afin d’annuler ou de confirmer la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne qui, en 2015, avait rejeté une nouvelle demande d’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation de Vincent Lambert.
9 juin 2016 : Les avocats de madame Viviane Lambert contestent la tutelle de Vincent Lambert à sa femme, Rachel Lambert, qui est pourtant partie prenante du conflit.
La Cour d’Appel administrative de Nancy demande la reprise de la procédure collégiale 16 juin 2016 : la Cour d’appel administrative de Nancy demande au CHU de Reims de donner au médecin « les moyens de poursuivre le processus de consultation » d’experts pouvant mener à un arrêt de la nutrition et l’hydratation de Vincent Lambert.
Février 2017 : le docteur Simon démissionne à son tour du CHU de Reims. Elle est remplacée par le docteur Sanchez.
Retour au Conseil d’Etat 10 juillet 2017 : Le Conseil d’Etat examine une nouvelle fois la situation de Vincent Lambert, saisi par le demi-neveu et les parents de Vincent, après l’arrêt rendu par la Cour d’appel administrative de Nancy du 16 juin 2016. Le rapporteur public a estimé qu’un médecin, y compris dans le cadre d’une procédure collégiale, n’est jamais tenu d’exécuter les décisions prises par son prédécesseur, mais doit prendre lui-même une décision médicale, à la suite d’une nouvelle procédure collégiale.
19 juillet 2017 : le Conseil d’État a mis fin aux demandes de François Lambert, demi-neveu de Vincent et partisan acharné de l’euthanasie de son oncle, de mettre en application la décision d’arrêt d’alimentation et d’hydratation entérales prise en janvier 2014 et dit qu’une telle décision d’arrêt ne peut être prise qu’après une nouvelle procédure collégiale.
Les avocats des parents de Vincent ont déposé plainte pénale pour maltraitances, tentative d’assassinat en avril-mai 2013, violation du secret médical, séquestration et atteinte à la liberté individuelle contre le CHU et les médecins successifs de Vincent ; et pour tentative d’escroquerie au jugement et fausse attestation contre Rachel, épouse de Vincent. Un juge d’instruction a été saisi. Le procureur de la République a prétendu que les parents de Vincent seraient irrecevables dans ces demandes car ils ne subiraient selon lui pas de préjudice personnel de la situation (bien qu’ils soient présents dans sa chambre tous les jours…). Le juge d’instruction a refusé d’informer et considéré qu’ils étaient irrecevables comme parties civiles. Appel a été formé contre ces décisions devant la Chambre de l’instruction de la cour d’appel de Reims.
Une 4e procédure collégiale 22 septembre 2017 : le docteur Vincent Sanchez, nouveau médecin en charge de Vincent au CHU de Reims, a informé la famille qu’une nouvelle procédure collégiale allait être engagée sur la demande du demi-neveu de Vincent, François Lambert.
14 novembre 2017 : Les proches de Vincent Lambert seront reçus fin novembre par le Dr Sanchez qui leur annoncera la décision prise en collégiale.
Une 4e tentative d’euthanasie 9 avril 2018 : Le Docteur Sanchez annonce sa décision d’arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent. Cela revient à le mettre à mort alors que plusieurs établissements sont prêts à le prendre en charge.
12 avril 2018 : Dans une tribune publiée par Le Figaro, Viviane Lambert s’adresse au président de la République pour obtenir la grâce de son fils.
18 avril 2018 : 70 professionnels de santé de diverses spécialités publient une tribune dans Le Figaro pour dénoncer une «euthanasie qui ne dit pas son nom». Ils demandent que Vincent Lambert soit transféré dans une unité spécialisée.
20 avril 2018 : Saisi par la mère de Vincent, le Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne ordonne une expertise préalable en tenant compte des spécificités des patients comme Vincent Lambert.
3 mai 2018 : Un collège de trois médecins experts, qualifiés en neurologie ou en médecine physique et de réadaptation, a été nommé mercredi pour déterminer d’ici un mois si « le tableau clinique » de Vincent Lambert a évolué depuis 2014.
6 juin 2018 : Viviane Lambert écrit une deuxième fois à Emmanuel Macron.
Les experts nommés par le Tribunal se dessaisissent de l’affaire 15 juin 2018 : Les trois experts nommés par le Tribunal Administratif pour réaliser un « tableau clinique » de Vincent Lambert se sont désistés par lettre. Ils reconnaissent que l’expertise envisagée en une journée et 2 heures d’examens n’était pas adaptée à l’état de santé de Vincent. Ils listent des personnalités aux « compétences irréprochables » qui pourraient être sollicitées, dont des spécialistes d’éthique médicale, soulignant par la même que le problème n’est pas que médical.
2 juillet 2018 : Le tribunal Administratif de Chalons-en-Champagne ordonne une nouvelle expertise sur l’état de santé de Vincent. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 4:55
France : Vincent Lambert, la vérité occultée
Le 18 novembre 2018, un collège de trois experts nommés par le tribunal administratif de Châlons-en- Champagne a été chargé de se prononcer sur l’évolution de l’état de santé de Vincent Lambert. La dernière expertise remontait à 2014. Les experts concluent de nouveau à un état végétatif chronique, ce que les médias dominants ont largement relayé, mais Vincent Lambert pourrait ne pas ressentir de douleur et n’est donc pas en situation de souffrance incurable. Sur la base de ces conclusions, ces mêmes experts affirment que nourrir Vincent Lambert ne constitue pas en soi, sur le plan médical, une obstination déraisonnable.
Cette affirmation, qui rejoint ce que les parents du jeune homme défendent depuis avril 2013, remet en cause tout le processus d’euthanasie en cours. Le collège de spécialistes va même jusqu’à affirmer que Vincent Lambert peut être pris en charge dans un centre spécialisé, comme il en existe en France, ce qui est également demandé par la famille du jeune homme depuis 2013.
Vincent Lambert n’est pas en fin de vie et peut être pris en charge dans n’importe quel centre spécialisé dans le traitement des patients en état de conscience altérée. Le rapport officiel des experts, occulté par la plupart des médias, montre une réalité qui fragilise la position des partisans de l’euthanasie.
Alors même que cette expertise devait précéder un éventuel déclenchement d’une procédure d’arrêt des soins élémentaires de nutrition et d’hydratation du tétraplégique, le menant à une mort certaine. Or que ce soit bien clair, Vincent Lambert n'est pas mourant !
Espérons que les juges du tribunal administratif de Châlons suivront les conclusions de leurs experts et décideront le transfert de Vincent Lambert dans une unité de soins adaptés. Source : [url=cath.ch/la croix/orthodoxie.com]cath.ch/la croix/orthodoxie.com[/url] Autre source : DICI n°379, décembre 2018.
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:04
Vincent Lambert sera-t-il condamné à mort ?
Ce 29 mars 2019, le Conseil d’Etat statuera sur la décision du tribunal administratif de Chalons-en-Champagne (31 janvier 2019) d’arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert. Cette condamnation à mort de Monsieur Lambert serait un précédent juridique sur le droit de faire mourir un handicapé, de supprimer une vie jugée inutile. Peut-on en effet parler d’acharnement thérapeutique lorsque le patient respire sans machine et qu’il ne prend pas de médicament ?
Le 29 septembre 2008, Vincent Lambert, 32 ans, est victime d’un accident. Après un temps de coma, il se retrouve en « état-pauci-relationnel », ou « conscience minimale plus », ainsi que le précisera en 2011 l’un des experts mondiaux des mécanismes et degrés de la conscience. Ce rapport préconise d’essayer d’établir un code de communication avec Vincent, preuve qu’il est bien vivant et qu’il a une conscience.
Lors d’une visite, un parent découvre le 20 avril 2013 que Vincent n’est plus nourri depuis 16 jours, l’équipe médicale ayant décidé avec l’accord de l’épouse d’engager une procédure d’euthanasie. Suite à une bataille judiciaire, le 11 mai, après 31 jours d’arrêt d’alimentation et d’hydratation réduite, le tribunal désavoue le médecin sur la forme, car il a « oublié » d’informer les parents de la mise en œuvre de la procédure. Depuis cette date, les décisions de justice se succèdent ; le recours au Conseil d’Etat est l’ultime démarche.
Vincent n’est pas malade, mais il est atteint d’un handicap très sévère, stabilisé mais sans réel espoir de réversibilité, compatible avec une durée de vie de plusieurs années. Il n’est absolument pas en fin de vie, il n’est pas dans le coma, il respire sans machine. Il ouvre les yeux, tourne la tête. Etant capable de déglutir, il peut manger par la bouche, tel un petit enfant. Mais il ne parle pas, et il n’a pas été possible d’établir de code de communication fiable, car il ne donne aucun signe de réaction immédiatement interprétable. Il parvient cependant à attirer l’attention sur lui en agitant sa jambe gauche pour signaler un inconfort.
Dans un rapport rendu en novembre 2018, trois experts mandatés par la justice avaient conclu que le quadragénaire, père de famille et ancien infirmier psychiatrique, était "dans une situation d'impotence fonctionnelle totale du fait des lésions encéphaliques irréversibles", considérant toutefois que sa prise en charge "ne relève pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable".
Mais cette bataille n’est pas d’aujourd’hui. Le 15 décembre 1940, Pie XII condamnait les meurtres par une certaine dictature des vies jugées inutiles… Prions.
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jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:09
La tutelle tenue par sa femme est un mauvais choix.
Le juge des tutelles de Reims a confié à la femme de Vincent Lambert la tutelle de son mari, hospitalisé depuis 2008 en état végétatif et dont les proches se déchirent sur son sort. Les parents du tétraplégique souhaitaient la nomination d’un tuteur extérieur à la famille. Ils ont déposé un recours contre cette décision.
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:10
La tragédie judiciaire et médicale de Vincent Lambert
Quand la politique veut briser la compassion au profit de la finance « Leur vulnérabilité en appelle de notre part à l’expression d’obligations morales et de considérations politiques dès lors que le fil de leur existence tient aux égards et aux solidarités que nous leur témoignons. La vérité insoupçonnée d’une vie hors de nos représentations et même de ce qui nous paraît a priori humainement concevable et acceptable a émergé aux confins des pratiques soignantes : ces personnes nous imposent une considération et une réflexion plus exigeante et fondée que la compassion. » (Professeur Emmanuel Hirsch, Livre blanc sur les états d’éveil non répondant et les états pauci-relationnels, 2018).
En cette fin du mois de mars 2019, le Conseil d'État est en train d'examiner, pour deux sujets, la situation très douloureuse de Vincent Lambert. La justice administrative est très sollicitée depuis plusieurs années parce qu'il y a un désaccord de fond majeur au sein de la famille de Vincent Lambert sur son avenir. Il s'agit de justice "administrative" car il s'agit de savoir si les lois concernant les relations entre médecins, hôpitaux, patients et familles sont bien appliquées ou pas. La complexité judiciaire que je propose ici d'évoquer ne doit jamais faire perdre de vue que dans tous les cas, derrière tous les jugements, les réflexions, les déclarations, il y a en jeu la vie d'un homme, une vie précieuse et digne, bien que diminuée.
Sinistre affaire politique Le lundi 18 mars 2019, une courte audience du Conseil d'État s'est déroulée pour savoir si la cour administrative d'appel de Nancy a eu raison ou pas de rejeter le 15 janvier 2019 la demande de dépaysement de l'affaire de fond sur l'application de la procédure collégiale qui, elle, a été jugée le 31 janvier 2019 sans attendre le pourvoi au Conseil d'État. Le lundi 25 mars 2019, le Conseil d'État a rejeté la demande des parents de dépaysement de l'affaire (l'instance administrative suprême a indiqué qu'il n'y avait "pas lieu de statuer"). Ce vendredi 29 mars 2019, le Conseil d'État est également en audience pour le recours sur le jugement de fond du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne annoncé le 31 janvier 2019. Tentons de revenir clairement sur cette triste histoire.
9 avril 2018 : Vincent Lambert est une des 1700 personnes qui doivent mourir. La décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne rendue publique le jeudi 31 janvier 2019 a de quoi scandaliser. Le juge administratif a donné son accord pour poursuivre la procédure d’arrêt de "soins" sur Vincent Lambert engagée par le CHU de Reims le 9 avril 2018. En langage clair, pour amener Vincent à mourir.
L'hôpital a désormais le droit de tuer sans informer les familles Cette décision de justice est la conséquence du recours fait auprès du tribunal administratif contre la décision du CHU. Quand l'hôpital a pris cette décision, le 9 avril 2018, l'un des avocats d'une grande partie de la famille de Vincent a déclaré : « Les parents de Vincent ont pris cette décision comme une condamnation à mort. ». La petite différence, c'est que le 9 avril 2018, c'était uniquement le CHU qui a pris la décision, sans décision judiciaire, alors que depuis le 31 janvier 2019, la justice a confirmé la décision du CHU.
Peine de mort sur un innocent, du jamais vu en France Vincent Lambert n'est évidemment coupable de rien, son seul tort est d'être dans un état qui est si diminué, à cause de sa conscience altérée, que certains proches voudraient le voir mourir. Pourtant, plus d'un millier et demi de personnes sont dans le même état que lui, avec la même dignité, et la première dignité, c'est celle de la vie. Vincent n'a pas de tuyauterie, il a juste besoin qu'on l'aide à se nourrir et à s'hydrater.
La mise en scène judiciaire Reprenons rapidement le fil de "l’affaire judiciaire" en cours (j’en ai beaucoup parlé ici). Je reprends ce qui est nouveau : lors d’une audience à la cour administrative d’appel de Nancy le 15 janvier 2019, le rapporteur général a recommandé de rejeter le recours demandé par les parents de Vincent de délocaliser l’affaire qui est jugée à Châlons-en-Champagne car ils considéraient que le tribunal n'était pas impartial. Cette cour a rejeté officiellement cette demande de dépaysement le lendemain, 16 janvier 2019.
Un délai de réflexion dans le vide : il faut tuer les Vincent Lambert L’audience au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a donc eu lieu, le 21 janvier 2019, sans attendre l'appel sur la décision de dépaysement, et elle le fut de façon très tendue. Le tribunal s’est donné une dizaine de jours pour prendre et annoncer sa sinistre décision.
Les juges n'ont lu que ce qu'ils voulaient entendre du rapport, pas son contenu complet Hoorible ! Les juges administratifs n’ont voulu lire qu’une partie du rapport des experts qu’ils avaient eux-mêmes demandé. Ils n’ont gardé que le "caractère irréversible" des lésions de Vincent. En clair, que la situation de Vincent Lambert serait sans aucun espoir de s’améliorer. Cette affirmation est d’autant plus audacieuse et péremptoire qu’on n’en sait rien, on n’est pas capable de comprendre tous les mécanismes du cerveau et les retours de la conscience sont très difficiles à analyser, certains l’ont été en dehors de toutes les prédictions, de toutes les "condamnations", car cette affirmation résonne comme une "condamnation".
Les bons professionnels ne sont plus compétents Les bons professionnels, ceux qui ont consacré toute leur vie à soigner ces patients particuliers, sont incapables de donner des affirmations aussi péremptoires à ce sujet, ils ne peuvent qu’émettre des hypothèses, des probabilités, des suppositions. Surtout lorsqu'on ne suit pas le protocole utilisé par les spécialistes pour faire les évaluations.
Laisser mourir en deshydratant et affamant devient plotiquement "raisonnable" Mais le rapport avait dit autre chose qui allait à l’encontre de la procédure d’arrêt de soins : que le fait de nourrir et d’hydrater Vincent de manière artificielle ne constituait pas une "obstination déraisonnable". Or, cette autre conclusion du rapport, les juges l’ont oubliée, l’ont méprisée. Pourtant, sans "obstination déraisonnable", toute procédure d’arrêt de soins est considérée comme illégale par la loi Claeys-Leonetti. C’est donc un élément majeur dans l’analyse (juridique et médicale) de la situation.
Vincent Lambert n'est pourtant pas soigné et il est autonome ! Dans le cas de Vincent, les "soins" ne consiste pas en l'utilisation d'un appareil de respiration artificielle, par exemple, car Vincent respire tout seul, il n’a pas de tuyau en permanence fixé sur lui, mais il a simplement besoin qu’il puisse manger et boire, et il ne peut pas le faire tout seul. Sans manger et sans boire, évidemment qu’une personne ne peut que mourir, mais c’est valable aussi pour toutes les personnes bien portantes.
Des milliers de Vincent Lambert peuvent désormais légalement être tué "raisonnablement" Et j’attire l’attention aussi sur le fait qu’il y a des milliers de personnes, et j’en ai connu, hélas, personnellement, qui n’ont plus la possibilité de se nourrir et de boire tout seules, sans être pour autant "mourantes". Faut-il alors décider de les éliminer comme le voudrait une société de plus en plus marchande qui ne gère les vies humaines qu’à coups d’euros et qu’en coûts en euros ?
Merdias et journalopes en renfort de communication étatisée Une journaliste d’un magazine automobile a eu l’indécence de dire, sur le plateau de France 5 le 28 janvier 2019, que la limitation à 80 kilomètres par heure serait coûteuse économiquement parce que le coût des pertes de temps (minimes pourtant !) ne serait pas compensé par l’économie des vies qui seraient épargnées, tant de la mort ou de l’hospitalisation. Sans compter que je ne crois guère à cette conclusion comptable (le coût de la sécurité sociale dû à l’accidentalité routière est énorme), ce qui était instructif, c’était que même si c’était vrai, cette honorable dame n’avait pas pris en compte, pas mis dans la balance, les centaines de vies humaines quand même épargnées !
En finir socialement avec le coût de la dépendance et des handicaps sociaux Avec Vincent, nous allons plus loin car on a peur de la dépendance, du handicap, et surtout, des situations irréversibles. Alors, oui, c’est plus simple de renoncer à la vie. Pas la sienne, mais celle du patient. Éliminons, éliminons ! C’est là un vrai scandale. C’est une véritable dérive de notre société. Et ce n’est pas cela qui permettra d’améliorer leur état un jour, si on ne veut plus les soigner aujourd’hui.
1700 personnes doivent mourir en France, une volonté acharnée Mille sept cents personnes sont aujourd’hui dans la même situation, très difficile, de handicap massif, d’impossibilité de communiquer, que Vincent. Faut-il donc se mettre à les éliminer ? Gagner des places de lit dans les hôpitaux pour des personnes malades un peu plus productives, plus efficaces dans la société, plus prometteuses pour leur état futur ?
Hitler n'aurait donc pas eu tort ! Quelle étrange coïncidence : la chaîne France 2 a diffusé dans la soirée du 29 janvier 2019 un excellent documentaire du médecin et petit-fils de déporté Michel Cymes ("Hippocrate aux enfers") sur l’élimination de plus de 70 000 malades mentaux par les nazis, parce qu’ils coûtaient trop cher pendant la guerre et mobilisaient trop de lits qui auraient été "plus" utiles aux soldats blessés. Comment ne pas faire le parallèle ? Point Godwin ? Heures sombres etc. ? Mais qui prononce un arrêt des soins qui aboutira inexorablement à la mort ?
Étendre la loi Claeys-Leonetti à l'eugénisme C’est vers cette société dans laquelle on tend. Certes, par petit pas, certes, de manière feutrée, sous couvert d’une légalité effrayante, sous couvert d’euphémismes pour ne pas parler d’eugénisme. La loi Claeys-Leonetti ne s’applique a priori qu’aux personnes en fin de vie, et ne devrait donc pas s’appliquer à Vincent qui vit, qui a prouvé qu’il vit, qu’il n’est pas en fin de vie, qui a vécu déjà dix ans, qui vivra encore longtemps s’il peut se nourrir et s’hydrater.
Vincent Lambert est séquestré, le saviez-vous seulement ? Ce que réclament ses parents, ses frères et de très nombreux amis de Vincent, c’est qu’il soit transféré dans une unité de soins spécialisée, car il est actuellement comme "séquestré", ne reçoit aucun soin qu’il devrait recevoir, à savoir des soins de kinésithérapie, une rééducation, et il reste enfermé, n’a pas le droit de bouger, d’être déplacé hors de sa chambre, en fauteuil roulant, de faire un tour à l’extérieur, d’être stimulé avec tous ses sens.
Pire selon la Justice, Vincent Lambert demande à mourir ! Dans sa décision, le tribunal donne deux "conclusions" infondées. « Il résulte (…) que le maintien des soins et traitements constitue une obstination déraisonnable. » : le "donc" va à l’encontre du rapport d’expertise demandé et remis en novembre 2018. Et il résulterait aussi « que la volonté de Vincent Lambert de ne pas être maintenu en vie dans l’hypothèse où il se trouverait dans l’état qui est le sien depuis dix ans est établie. » : comment établir justement l’absence de volonté exprimée avant son accident ?
En réalité, Vincent Lambert a survécu à un mois sans alimentation ni hydratation La seule volonté que Vincent a réellement exprimée dans les actes, c’est que malgré un mois sans nourriture, il a voulu vivre, il a refusé de mourir, il s’est accroché à la vie comme peu auraient pu le faire. C’est cela, l’établissement d’une volonté ? On "veut" par procuration, dans ce cas-là… Avant l'accident, Vincent, qui était pourtant très sensibilisé par cette hypothèse par son métier, n'a rédigé aucune directive anticipée, et aujourd'hui, on parle de témoignages qui n'existaient pourtant pas les première années après son accident.
Toute personne qu'on devra nourir doit mourir ou s'alimenter de nouveau tout seul L’ordonnance de référé du tribunal a de quoi glacer le sang. Elle explique que le médecin qui veut suspendre l’alimentation et l’hydratation a eu raison de retenir que « le maintien des soins et traitements qui sont prescrits à Vincent Lambert, dont l’alimentation et l’hydratation font partie, n’a pour effet que le seul maintien artificiel de la vie du patient ». Où est l’artifice ? Vincent vit, il ne peut pas se nourrir et boire tout seul, c’est normal qu’on l’aide. C’est une question de solidarité. Mais il vit, il vit pleinement. Toute personne qu’on nourrit serait-elle alors seulement maintenue artificiellement en vie ? Quelle jurisprudence compte-t-on faire de cette ordonnance ? Veut-on toutes amener ces personnes à la mort ?
La Ve République ordonne donc le retour à la peine de mort pour définir de quel droit doit-on vivre, jeune ou vieux Le pire, sans doute, c’est d’expliquer que son état non seulement n’est pas acceptable par lui (il est impossible de le savoir), mais aussi par son épouse : « La limitation extrême ou totale de ses capacités d’accès à la conscience, de communication, de motricité, d’expression de sa personnalité, l’altération irréversible de son image, lui porte atteinte à un point qui n’est pas acceptable par lui-même et par son épouse et tutrice. ». Mais que vient faire l’état qui ne peut pas être supporté, ou plutôt accepté, par son épouse, soit-elle sa tutrice qui, d’ailleurs, est un statut qui n’a rien à faire dans une décision d’arrêt de soins (c’est bien précisé dans la loi Claeys-Leonetti et ce point a été longuement débattu au Parlement) ?
Interdiction d'évaluer le protocole de cette sélection de morts en sursis En écartant "d’un revers de la main" (selon l’expression du communiqué des soutiens de Vincent) l’avis de cinquante-cinq médecins spécialistes de l’évaluation de patients comme Vincent, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne n’a pas adopté une attitude neutre et rationnelle, voire impartiale. C’est la question que s’est posée l’un des avocats des parents de Vincent, maître Jean Paillot, le 23 janvier 2019, après l’audience du 21 janvier 2019 : « Sommes-vous en présence d’un tribunal impartial lorsque celui-ci, au moment de juger de l’état de Vincent, a déjà considéré (par mémoire écrit adressé à la cour d’appel administrative) que l’expertise se serait merveilleusement bien passée et que les experts auraient rempli toute leur mission : et ceci, alors qu’il nous a été interdit de discuter du protocole d’évaluation ? ».
55 médecins accusent la falsification d'expertise d'État Les cinquante-cinq médecins avaient écrit au tribunal administratif le 20 janvier 2019 pour contester la méthode d’expertise : « Monsieur Vincent Lambert n’a pas été évalué conformément aux règles de l’art. Cela est d’autant plus inquiétant que ce qui s’appliquera à sa personne pourrait, par la suite, concerner aussi tous ceux qui partagent sa condition. ».
Qui a donc encore sa place dans cette nouvelle société eugénique ? La question est de savoir si les personnes les plus fragiles ont encore leur place dans la société d’aujourd’hui. Cette décision est très grave. Les avocats vont saisir le Conseil d’État mais la décision de ce tribunal remet en cause les valeurs fondamentales.
Vincent Lambert est interné au CHU dans raison Maître Jean Paillot veut d’ailleurs sortir par le haut de cette affaire, c’est-à-dire porter avant tout attention à Vincent : « Non seulement Vincent Lambert peut être pris en charge dans un établissement spécialisé, mais il pourrait également être pris en charge à la maison. Son seul "traitement" étant son alimentation par une sonde entérale, il pourrait parfaitement sortir du CHU. Ceci a, au demeurant, été rappelé par les experts judiciaires, qui ont conclu leur rapport en précisant que Vincent n’est pas dans une situation d’obstination déraisonnable, qu’il ne souffre pas, qu’il ne nécessite aucune sédation, et qu’il pourrait parfaitement être placé en établissement de soins spécialisé. » (Genethique.org, le 23 janvier 2019).
Au fait, pourquoi tout simplement ne pas soigner les 1700 cas de Vincent Lambert ? Tout n’a pas été essayé pour Vincent. Il est temps de le soigner correctement en le transférant dans une unité adaptée à sa situation auprès de médecins expérimentés et spécialistés, et pas de le réduire à néant sans qu’il ne l’ait jamais voulu.
On n’élimine pas un problème social en éliminant des personnes !
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:11
Voici derrière l'affaire Vincent Lambert une culture de la mort contre la culture de la vie ! 1300 personnes dans son cas attendent donc, dans ces couloirs républicains de la mort, si on va les exterminer. Derrière le coté prétendu « philosophique » de l’affaire, le fond du problème est de donner un coût comptable à la vie, au droit d'exister de chacun. Cette affaire s'écrit en lettres de sang dans la Ve République qui ne s'en relèvera pas. Quel fond d’écran, la misère, le matérialisme envahissant et le « pognon de dingue » que peut coûter un malade pauvre.....
C'est la continuation des antécédents pitoyables, scandaleux, mais bien réels hélas qu’ont connu nos voisins Allemands mais qui ne paraissent gêner en rien nos bons juges du Conseil d’État, l’instance suprême de la justice administrative Française ! Vous reprendrez bien une pastille Vichy, mon cher ?
"Dès 1920, l’ouvrage Die Freigabe der Vernichtung lebensunwerten Lebens (L’autorisation de l’annihilation de la vie dénuée de valeur) de Karl Binding et Alfred Hoche propage en Allemagne les concepts de « semi-humains », « esprits morts », « avariés » et « existences superflues ». Les deux auteurs, respectivement juriste et psychiatre, citant Platon et Friedrich Nietzsche17,N 1, réclament « l’élimination des malades incurables et des fous à la demande de leurs parents ou d’une commission composée de deux médecins et de deux juristes qui auraient examiné en profondeur le dossier de la personne concernée18. » Parmi les raisons évoquées, et par la suite reprises par les nazis, figurait la nécessité d’éviter de dépenser un argent qui pourrait servir autrement à des fins « productives »8. Dans cet ouvrage crucial selon Lifton19, les auteurs estiment que l’euthanasie forcée est une action compassionnelle et conforme à l’éthique médicale19. " [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce n'est pas ça, l'humanité, la France, les droits de l'homme, la charité du Chridt qui, durant près de 2000 ans, ont élevé l'esprit français au désir de vivre librement sa vie.
Le couloir de la mort de la République, voici ce qui se passe, un projet fou. Pourquoi chez le Président Macron un tel silence... de mort ?
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:17
La cours européenne des Droits de l'himme valide ce 30 avril 2019 la mise à mort de Vincent Lambert
La Cour européenne des droits de l'Homme a ouvert la voie mardi à l'arrêt des soins de Vincent Lambert Il est dans un état végétatif depuis 10 ans, en rejetant la requête de ses parents qui contestaient la décision du Conseil d'Etat de les suspendre.
La CEDH a "refusé les demandes de mesures provisoires qui lui ont été présentées, à savoir de suspendre l'exécution de l'arrêt du Conseil d'État du 24 avril 2019 et prononcer une interdiction de sortie du territoire de Vincent Lambert", a annoncé dans un communiqué la Cour, saisie pour la deuxième fois dans cette affaire devenue un symbole du débat sur la fin de vie en France.
"La Cour est consciente que la demande", formulée par des proches de Vincent Lambert, "a pour but de s'opposer une nouvelle fois à l'arrêt des traitements qui (le) maintiennent en vie", écrivent les juges européens. Ils rappellent que la CEDH avait déjà tranché, en 2015, en faveur d'un arrêt "de l'alimentation et de l'hydratation artificielles", à la suite d'une ordonnance du Conseil d'Etat de juin 2014.
Les décisions sur un arrêt des soins n'ont jamais été mises en oeuvre, freinées par de multiples imbroglios et recours juridiques successifs.
"Acharnement thérapeutique" pour justifier de tuer Lambert Ancien infirmier psychiatrique de 42 ans, Vincent Lambert est hospitalisé au CHU de Reims où il se trouve en état végétatif à la suite d'un accident de la route en 2008.
Selon ses médecins, il souffre de lésions cérébrales "irréversibles".
La culture de mort des prétendus droits de l'homme Ses parents, fervents catholiques opposés à l'euthanasie passive, réclament sa prise en charge dans une unité spécialisée pour personnes lourdement handicapées.
Au terme d'une longue bataille, ils avaient saisi le Conseil d'Etat pour faire suspendre la décision collégiale du CHU de Reims, prise le 9 avril 2018 pour faire cesser un "acharnement thérapeutique", et validée fin janvier par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne (Marne), puis par le Conseil d'Etat la semaine dernière.
La plus haute juridiction administrative avait jugé l'arrêt des soins légal, dans la mesure où la poursuite du traitement ne vise que le "maintien artificiel de la vie", traduisant "une obstination déraisonnable", clé de voûte de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie.
Outre la CEDH, les parents de Vincent ont saisi le Comité international de protection des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'ONU.
C'est donc devant cette autre instance internationale que va se poursuivre la bataille judiciaire autour du maintien en vie de leur fils.
Condamné "à mort" en France L'affaire Vincent Lambert déchire sa famille depuis six ans: d'un côté, les parents, un demi-frère et une soeur s'opposent à l'arrêt des soins; de l'autre, son épouse Rachel - sa tutrice légale depuis 2016 -, son neveu François et cinq frères et soeurs du patient dénoncent un acharnement thérapeutique.
"Si nous ne pouvons que déplorer cette décision de la CEDH qui condamne Vincent Lambert à mort pour la 5e fois, c'est du CIDPH que nous attendons aujourd'hui et principalement que les droits de Vincent Lambert soient enfin défendus", ont réagi dans un communiqué ses parents, son demi-frère et sa soeur.
Selon l'un de leurs avocats, Me Jean Paillot, la réponse du Comité de l'ONU devrait intervenir assez rapidement, "en début ou milieu de semaine prochaine".
Il reste une incertitude quant à la portée juridique de la décision: "En pratique, la France se sent plus tenue par les décisions de la CEDH que des comités de l'ONU lorsqu'il y a divergences", explique le spécialiste du droit européen Nicolas Hervieu.
L'avis du comité est "consultatif", balaye aussi dans un communiqué François Lambert, le neveu de Vincent, opposé à la poursuite des soins.
[color=red]Désormais, "rien ne s'oppose à ce que la décision (d'arrêter les soins) soit appliquée" et "il revient (aux médecins) de mettre les moyens nécessaires pour que la décision puisse être appliquée et que Vincent puisse enfin partir", affirme-t-il.[/b]
C'est ça, les droits de l'homme ?
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:24
Victoire maçonnique : Vincent Lambert, handicapé, va être euthanasié sur décision du Conseil d’Etat
Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune : « Le Conseil d’Etat vient de confirmer la décision du Tribunal Administratif de Châlons-en-Champagne d’arrêter de nourrir et d’hydrater Vincent Lambert, ce qui revient à le faire mourir de faim et de soif alors même qu’il est vivant.
Les experts mandatés par le Tribunal Administratif avaient pourtant précisé dans leur rapport que la prise en charge de Vincent Lambert ne relevait pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable.
La justice ne les a pas suivis. Elle condamne aujourd’hui Vincent Lambert à une mort certaine en s’appuyant sur la loi Claeys-Leonetti qui a ouvert la porte à l’euthanasie en France. Vincent Lambert sera plongé dans un état de sédation profonde et continue jusqu’à la mort, conformément à cette loi. C’est une euthanasie déguisée. 24 avril 2019.
Condamner à mort Vincent Lambert, c’est signifier aux personnes handicapées que leur vie n’a aucune valeur aux yeux de la société. Jean Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, qui, depuis le début a soutenu les parents de Vincent dans leur combat pour la vie de leur fils, dénonce cette décision et alerte sur la situation des autres patients en état de conscience altérée qui risquent de connaître le même sort.
Poursuivant l’œuvre du Professeur Jérôme Lejeune, qui aimait rappeler que « la qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres », la Fondation Jérôme Lejeune ne peut se résoudre à accepter une société qui élimine au lieu de soigner. »
Pour rappel, cette video prise par un proche en 2015, montrant un Vincent Lambert qui serait « en fin de vie ».
Vincent Lambert est un grand handicapé, qui ne peut pas, comme beaucoup de gens, se nourrir seul. Il n’a par ailleurs exprimé aucun désir de mourir.
PS : La légalisation de l’euthanasie est l’un des chevaux de bataille de la franc-maçonnerie ces dernières années, et, comme d’habitude, elle utilise un cas extrême (et en le déformant) pour faire passer une loi qui va tout permettre. Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:25
Communiqué des avocats de Vincent Lambert ce 3 mai 2019
COMMUNIQUÉ Ce vendredi 3 mai 2019, à la suite de la requête que nous lui avons adressée au nom des parents, frère et sœur de Vincent LAMBERT, le Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU (CIDPH) a rendu une décision de mesures provisoires demandant à l’Etat français de ne pas mettre à exécution la décision d’arrêt d’alimentation et d’hydratation de Monsieur Vincent LAMBERT dans l’attente d’une décision du CIDPH.
C’est désormais la seule instance internationale spécialisée dans la protection des droits des personnes handicapées qui va se prononcer sur la conformité des décisions du docteur Vincent SANCHEZ du CHU de REIMS, du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne et du Conseil d’Etat avec les engagements internationaux souscrits par la France pour la protection des personnes handicapées.
C’est évidemment un très grand soulagement pour les parents, frère et sœur de Vincent LAMBERT qui attendent avec confiance l’examen de leur requête.
Strasbourg et Paris, le 3 mai 2019
Avocats des parents, frère et sœur de M. Vincent LAMBERT
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:34
Vincent Lambert, alerte exécution ! Vincent Sanchez veut l'euthanasier dès le 20 mai 2019
Les avocats de Viviane et Pierre Lambert communiquent : Le docteur SANCHEZ du CHU de REIMS vient d’annoncer ce 10 mai 2019 à la famille de Vincent LAMBERT qu’il mettrait sa décision du 9 avril 2018 à exécution la semaine du 20 mai 2019, sans autre précision.
Dès cette annonce du docteur SANCHEZ, la famille a découvert la mise en place par le CHU de REIMS d’un plan vigipirate contre on ne sait quels terroristes.
Si cette décision était exécutée, Vincent LAMBERT mourrait en quelques jours, entouré probablement de forces de l’ordre en nombre, et le docteur SANCHEZ pourrait remettre à Viviane LAMBERT un fils mort pour la fête des mères le 26 mai prochain.
C’est au mépris des mesures provisoires ordonnées par l’ONU le 3 mai 2019 au profit de Vincent LAMBERT, handicapé, vulnérable et sans défense, que le docteur SANCHEZ a décidé qu’il mourrait dans le couloir de la mort dans lequel il est enfermé à clés depuis des années.
Les experts judiciaires désignés ont pourtant clairement affirmé que Vincent LAMBERT n’était pas en situation d’obstination déraisonnable. Il s’agit en fait de l’euthanasie d’une personne handicapée pour la seule raison qu’elle est handicapée.
Il n’y a aucune urgence médicale à arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent LAMBERT et rien ne justifie une violation aussi éhontée du droit international et des mesures provisoires réclamées par l’ONU.
Comment la France peut-elle prétendre prendre la présidence du Conseil de l’Europe le 24 mai prochain quand elle viole aussi délibérément les traités qu’elle ratifie, qui plus est à la veille des élections européennes ? Quel message pour les Français et pour la communauté internationale !
Nous en appelons dès à présent au défenseur des droits, qui a été chargé par la France de veiller à l’application stricte de la Convention internationale des droits des personnes handicapées.
Nous en appelons également au Président de la République qui est le garant de la parole donnée de la France pour que notre pays ne se déshonore pas.
Nous saisissons la justice pour que soit respecté le droit international au profit de Vincent LAMBERT.
Jean PAILLOT Jérôme TRIOMPHE Avocats des parents, frère et sœur de M. Vincent LAMBERT
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:34
Violer le droit international tout en bafouant le droit de Vincent à vivre ?
Les avocats de la famille de Vincent ont communiqué ainsi le 11 mai 2019 : « Dès cette annonce du docteur Sanchez, la famille a découvert la mise en place par le CHU de Reims d’un plan Vigipirate contre on ne sait quels terroristes. Si cette décision était exécutée, Vincent Lambert mourrait en quelques jours, entouré probablement de forces de l’ordre en nombre, et le docteur Sanchez pourrait remettre à Viviane Lambert un fils mort pour la fête des mères le 26 mai prochain. C’est au mépris des mesures provisoires ordonnées par l’ONU le 3 mai 2019 au profit de Vincent Lambert, handicapé, vulnérable et sans défense, que le docteur Sanchez a décidé qu’il mourrait dans le couloir de la mort dans lequel il est enfermé à clés depuis des années. ».
Et le communiqué se poursuit ainsi (j’ai mis moi-même en gras pour souligner la phrase essentielle) : « Les experts judiciaires désignés ont pourtant clairement affirmé que Vincent Lambert n’était pas en situation d’obstination déraisonnable. Il s’agit en fait de l’euthanasie d’une personne handicapée pour la seule raison qu’elle est handicapée. Il n’y a aucune urgence médicale à arrêter l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert et rien ne justifie une violation aussi éhontée du droit international et des mesures provisoires réclamées par l’ONU. Comment la France peut-être prétendre prendre la Présidence du Conseil de l’Europe le 24 mai prochain quand elle viole aussi délibérément les traités qu’elle ratifie, qui plus est à la veille des élections européennes ? Quel message pour les Français et pour la communauté internationale ! Nous en appelons dès à présent au Défenseur des droits, qui a été chargé par la France de veiller à l’application stricte de la Convention internationale des droits des personnes handicapées. Nous en appelons également au Président de la République qui est le garant de la parole donnée de la France pour que notre pays ne se déshonore pas. » (11 mai 2019).
Pour finir ce triste exposé, je rappelle un extrait de la Déclaration de Genève adoptée en septembre 1948 par l’assemblée générale de l’Association médicale mondiale, dans sa version modifiée en octobre 2017 à Chicago, équivalent moderne du Serment d’Hippocrate que tout médecin doit faire sienne : « En qualité de membre de la profession médicale, je prends l’engagement solennel de consacrer ma vie au service de l’humanité ; je considérerai la santé et le bien-être de mon patient comme ma priorité ; je respecterai l’autonomie et la dignité de mon patient ; je veillerai au respect absolu de la vie humaine ; je ne permettrai pas que des considérations d’âge, de la maladie ou d’infirmité, de croyance, d’origine ethnique, de genre, de nationalité, d’affiliation politique, de race, d’orientation sexuelle, de statut social ou tout autre facteur s’interposent entre mon devoir et mon patient (…). ». "Je veillerai au respect absolu de la vie humaine".
Tout y est dit…
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:35
Soutenons Vincent LAMBERT dimanche 19 mai 2019 à 15H00 devant le CHU de Reims
Alors que l’étau se resserre sur Vincent Lambert dont la mort – annoncée par le docteur Sanchez, son propre médecin, au terme d’une procédure de décision dite collégiale – est programmée pour la semaine du 20 mai, nous avons le devoir de faire éclater la vérité et d’appeler les français de bonne volonté, et parmi eux les catholiques, à se mobiliser pour sauver Vincent Lambert. Car il est encore temps.
C’est une affaire tragique car sa famille se déchire sur le sort de ce pauvre homme, mais elle ne doit pas nous faire oublier que l’état de Vincent Lambert est comparable à celui de 1700 personnes cérébrolésées vivant aujourd’hui en France. En réalité, tout est parti d’une contre vérité que les partisans de l’euthanasie dans le milieu médical et associatif ont exploitée pour demander la mise à mort de cet homme dont il a été décrété qu’il était en fin de vie. Or, la clé du problème se trouve ici. Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il n’est pas dans un état dit « végétatif ». Il n’est pas sous assistance respiratoire ni cardiaque. Il n’a pas perdu le réflexe de déglutition. La meilleure preuve qu’il n’est pas en fin de vie est que le seul moyen de l’amener à la mort selon son médecin est de cesser volontairement de l’hydrater et de le nourrir. Il est seulement un très grand handicapé, en état de conscience minimale, au sujet duquel les derniers experts mandatés par le tribunal administratif ont précisé, dans leur rapport, que sa prise en charge ne relevait pas de l’acharnement thérapeutique ou d’une obstination déraisonnable. Beaucoup d’autres personnes atteintes d’un lourd handicap sont comme lui et accepter qu’il trouve la mort dans les conditions d’une euthanasie déguisée condamnerait de facto tous ses semblables.
Il n’est pas acceptable de juger de la valeur de la vie d’un mal portant, au point de décider d’y mettre un terme.
Aujourd’hui la question se pose pour ceux qui sont tétraplégiques comme Vincent Lambert, demain elle se posera exactement dans les mêmes termes pour les personnes âgées dépendantes et toutes les personnes gravement handicapées ou malades dont la société jugera que leur vie ne vaut plus la peine d’être vécue.
La décision de mettre fin à la vie de Vincent Lambert par son médecin ressemble, 38 ans après l’abolition de la peine de mort en France, à la condamnation à mort d’un homme innocent et handicapé. Le Comité pour les droits des personnes handicapées de l’ONU a demandé à la France de suspendre sa décision mais elle refuse de le faire. Nous demandons au Président de la République de respecter ses engagements internationaux et d’intervenir immédiatement auprès des autorités médicales pour interrompre le processus d’euthanasie de Vincent Lambert.
Nous supplions les autorités religieuses et politiques mais aussi tous ceux qui le peuvent de se saisir de la situation de Vincent Lambert, notamment en participant au rassemblement pacifique devant l’hôpital de Reims à 15h ce dimanche 19 mai, pour éviter que le drame annoncé se produise, précédent d’une très lourde injustice qui ouvrira sans aucun doute la voie à de nombreuses autres graves dérives et, nous le craignons, à la légalisation inévitable en France de l’euthanasie.
Les Éveilleurs sont aux côtés de Vincent et de ses parents auxquels ils adressent leur entier soutien.
Face à l’abîme qui se dresse devant nous, les éveilleurs appellent contre vents et marées au respect non négociable de toute vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle. Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:36
Je viens de relire toute la chronologie de l'"affaire Vincent Lambert". J'ai ainsi découvert que cela dure depuis 10 ans! Je croyais que cela ne remontait qu'à trois ou quatre ans. Et il y a bien des choses que je ne comprends pas. 1 - Pour surmonter la volonté affichée au CHU de Reims de cesser l'alimentation et l'hydratation de Vincent Lambert, pourquoi n'est-il pas possible (n'a-t-il pas été possible) de le transférer dans un établissement où ces soins auraient pu être poursuivis aussi longtemps que nécessaire ou utile? 2 - Est-ce la seule volonté de son épouse qui a été prépondérante? 3 - A ce propos, je n'ai vu nulle part quelles étaient ses motivations : affaire de gros sous, désir de refaire sa vie,... ou quoi d'autre? (En ce qui concerne les "gros sous", il me semble que toutes les tergiversations juridiques ont dû coûter bon-bon!) 4 - Un neveu a fait état de la volonté exprimée par V.L. bien avant son accident, de ne pas vouloir tomber dans l'état où il est maintenant du fait de ses expériences d'infirmier. Pourquoi, si c'est vrai, n'en a-t-il pas été tenu compte quant il a été pris en compte en soins intensifs et réanimation après cet accident? 5 - Il y aurait plus de 1500 patients en France dans la situation de V.L. Comment se fait-il que la seule "affaire" soit l'"affaire Vinvent Lambert"?
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:36
Quelques éléments de réponse.
Le point 1) n'est pas possible, car ce serait admettre par le CHU de Reims et le camp de la mort que le cas de V. Lambert n'est pas celui qu'il décrivent. Ils se sont donc farouchement opposé à toutes les tentatives de l'exfiltrer de cet hôpital pour le transférer dans des structures de soins adaptées. S'il laissent "partir" ailleurs V. Lambert, la porte de l'Euthanasie ne s'ouvre pas.
Pour le 2), C'est en effet la volonté de son épouse qui a été mise en avant, mais le problème n'est pas là: La vraie question est de savoir s'il suffit de la volonté d'une personne, même proche pour condamner quelqu'un à mort. Dans les cas réel d’acharnement déraisonnable - traité dans les principes moraux catholique depuis bien longtemps (Pie XII), avec la notion de "volontaire indirect", il est en soi possible de laisser partir quelqu'un. Moralement comme juridiquement, le meilleur consensus est recherché.
Pour le 3), ce que vit son épouse n'est sûrement pas évident et suffisant pour expliquer, sans la justifier son attitude. Est-ce une raison pour aller vers la mort de Vincent? Il eut été plus sain de légiférer sur le soutien des proches de grands handicapés. Son épouse a refait sa vie en Belgique. Pour le reste Vincent LAMBERT est vivant, n'est pas maintenu en vie par des machines puisqu'il respire tout seul et n'a pas de problèmes cardiaques. il est nourri et hydraté par sonde car l'on refuse de le rééduquer pour qu'il puisse manger normalement. Sauf que depuis quelques temps il arrive à déglutir et sa mère a réussi à lui faire manger de la compote. En réalité il n'est "juste" pas capable de communiquer avec son entourage. Mais a ce compte là tous les nourrissons et les vieux en Ehpad doivent-ils être assassinés?
Le 4) est une pure aberration: Que vient faire un Neveu là dedans? Il n'a aucune légitimité à réclamer "la peau" de son oncle. Et puis, que je sache, quand quelqu'un est malade ou traumatisé en France, on le soigne sans se préoccuper de son hypothétique volonté exprimée.
5) L'affaire Lambert est le moyen pour autoriser "au forcing" l'euthanasie. Il se trouve que la magnifique résistance des parents a bloqué le processus, d’où le torrent de haine dont ils sont victimes. Ces 1500 cas dérangent les partisans de la mort.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:39
Une messe sera célébrée à Conflans-Sainte-Honorine pour que Vincent Lambert ne soit pas euthanasié, le vendredi 17 mai 2019 à 18h30 à la chapelle sainte-Honorine, 66 rue Maurice-Berteaux, France.
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:40
Le président élu de la Conférence des évêques de France s'inquiète des conséquences que pourrait avoir l'arrêt des traitements de Vincent Lambert sur la législation autour de la fin de vie.
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:41
L’affaire Vincent Lambert
Un débat toujours aussi douloureux
Depuis un grave accident de voiture en 2008, Vincent Lambert, 42 ans, est hospitalisé à Reims : il ne parle plus, ne communique plus, ne peut ni boire ni manger et semble dans un état de conscience très faible.
Sa famille se dispute depuis plus de dix ans : les uns (son épouse, certains de ses frères et sœurs) souhaitent que l’on cesse de l’alimenter et de l’hydrater afin de le laisser mourir, les autres (ses parents et une sœur) se battent au contraire pour que les médecins continuent leurs soins puisqu’il ne souffre d’aucune maladie et n’est pas en fin de vie.
La loi Léonetti du 22 avril 2005 prévoit que les médecins, en respectant une procédure très précise, peuvent « décider de limiter ou d’arrêter un traitement inutile, disproportionné ou n’ayant d’autre objet que la seule prolongation artificielle de la vie ». Pour prendre une telle décision, les médecins doivent tenir compte de l’avis du patient, de ses proches et des souhaits qu’il a pu formuler lorsqu’il était en bonne santé.
Les médecins ont ainsi annoncé leur décision d’arrêter les soins prodigués à Vincent Lambert au cours de la semaine du 20 mai. Le Conseil d’État français (dernier niveau de juridiction compétente pour ces sujets) a déclaré le 24 avril dernier que la décision prise par les médecins était conforme à la loi Léonetti.
Mais les parents Lambert invoquent une décision rendue début mai par le Comité international des Droits des personnes handicapées de l’ONU (le CIDPH) qui a demandé à la France de suspendre toute décision d’arrêt des soins.
Le ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a indiqué qu’elle répondrait au CIDPH, mais que la France n’était pas obligée de respecter cette décision. Reste à savoir si, malgré tout, celle-ci ainsi que les recours que vont présenter les parents vont empêcher l’arrêt des soins prévu dans quelques jours…
Décider l’arrêt de l’alimentation, de l’hydratation et des soins à une personne n’est pas neutre : il s’agit tout simplement de préserver ou d’ôter la vie. Depuis dix ans, nous observons que les différents organismes (CIDPH, ordre des médecins, Conseil d’État) qui en débattent ne sont pas du même avis. Pourquoi ? Et surtout qui prendra la responsabilité de la décision finale ?
Retrouvez les articles parus dans Actuailes : – Point de vue médical sur l’affaire Vincent Lambert, n° 37 – La CEDH juge l’arrêt des soins en 2015, n° 38 Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Comme beaucoup d'articles de cette revue, je trouve l'exposé des faits assez complet. Par contre la conclusion... la seule prise de position, c'est "Décider l’arrêt de l’alimentation, de l’hydratation et des soins à une personne n’est pas neutre". Pour qualifier la décision de faire mourir quelqu'un, c'est pas neutre ???
laurence c
Messages : 438 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:48
L'Euthanasie tout comme l'avortement sont imposés à la France par les mêmes. Tant que l'on ne voudra pas, prendre conscience, cela sera le déclin. Mme Veil au panthéon, et à la ministre de la santé que fait-elle ? sinon favoriser de telles pratiques, jusqu'à ce qu'une loi justifie ? les gouvernements se succèdent dans cette affaire, les ministres aussi. Alors pauvre Vincent Lambert, il sera peut-être un martyr de ceux qui imposent l'avortement, l'euthanasie. Il aura bien mal choisi son épouse.
Personnellement sans être défaitiste, je pense qu'il n'y a pas de solution avec ce régime imposé à la France. Comme à l'abattoir, l'on est conduit aux urnes.
Lisant ce forum parfois, je suis frappé par la cécité de ceux qui croient que tel ou telle ayant apparence de catholicisme, vont les sortir de cette situation. Le monstre a plusieurs têtes, il favorise, récompense, relance. On se rappelle, en faveur du fils ou de la fille, les services rendus par le père. Si ton œil te scandalise arrache le, ta main coupe la. Pour l'avortement et l'euthanasie, le mariage homosexuel, il ne peut y avoir de demi-mesure, de solutions de transition. En ont-ils laissé à ces millions d’enfants.
Quant à l'ONU, en Terre Sainte certains bafouent toutes ses résolutions, assassinent des milliers de femmes et d'enfants depuis 1948, utilisent des armes non conventionnelles, et l'ONU que fit-elle, que fait-elle? Et la France qui a un mandat, et un devoir plus légitime que l'institution bâtarde de l'ONU, laisse faire.
capland
Messages : 672 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert Dim 19 Mai - 5:49
On croit rêver : Vincent n’est pas soigné pour son handicap. Il n’a aucun soin de kinésithérapie.
Pire : il est enfermé à clef dans sa chambre, ses parents, qui le visitent chaque jour, doivent donner, à chaque venue, leur carte d’identité pour venir le voir. Il ne sort jamais de sa chambre, il n’a même pas un fauteuil roulant pour qu’il puisse être promené dans un jardin, ou dans d’autres lieux.
Il est surtout dans le mauvais service, il est en soins palliatifs, alors qu’il n’est pas en fin de vie, il est en situation de grand handicap. Plusieurs établissements spécialisés ont déjà proposé qu’ils pourraient l’accueillir, mais l’hôpital refuse (obstinément) tout transfert. Il est là, le cauchemar de Vincent.
Pourquoi refuse-t-il le transfert alors qu’il refuse de maintenir les soins ?
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Sujet: Re: Contre l'euthanasie, aidons Vincent Lambert