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| Noël dans la Tradition catholique | |
| | Auteur | Message |
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marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Noël dans la Tradition catholique Mer 25 Déc - 5:56 | |
| Il n'y a que très récemment, depuis Vatican II que, progressivement, se sont effondrées les messes. Pour Noël, il y a quatre messes. Deux messes le 24 et deux le 25. La messe basse du 24 décembre à 18, et la messe chantée à minuit pile ! Puis le 25, deux messes, la basse à 9h et la messe chantée à 10h. Il n'y a pas de messe l'après midi et le soir.
Bien que le pape Bergoglio poursuit son seul aveu d'avoir perdu la foi, nous la gardons. Il conseille maintenant de ne plus jamais se signer, c'est hérétique. Le signe de crois est un sacramental (pas un sacrement, nuance), tout comme l'eau bénite et cinq autres encore. Il a fallu attendre 1900 ans pour que l'Eglise reconnaisse les droits du signe de croix. Le pape Pie IX a accordé ad vitam æternam et canonisé le signe de croix, tout comme la messe de toujours au plus près des premiers apôtres fut recherchée et proclammée lors du Concile de Trente par le pape Pie V. 50 jours d'indulgences pour chaque signe de croix sincère, c'est énorme. Parce que l'Eglise offre le meilleur pour se sanctifier et sauver son âme. Il y a des indulgences pour tout rosaire en bois ! Il faut les faire bénir et demander vos droits légitimes à ces indulgences. Plus tard pour comprendrez pourquoi. L'indulgence est un mérite reconnu. Luther n'a jamais compris, ce qui est un sujet historique commenté. J'attends 23 h pour la récitation du chapelet en l'église avec les méditations, autte point fort du début de l'année cléricale, qui ne coïncide jamais avec l'année civile. L'une est de vivre chaque année les mystère de l'année synoptique selon saint Pierre, l'autre civile est d'ajouter à soi-même et à la société civile un an d'existence. Deux notions en opposition complète depuis toujours.
Le roi Louis fut le seul roi de France canonisé en Saint Louis, parce qu'il fut le seul notamment à vivre réglé sur l'année religieuse, et non civile. Sa vie fut en rapport avec les privilèges de tout roi, qu'on appelait l'évêque et non depuis la Révolution et sa Terreur, roi. Le roi fit toujours habillé en évêque, regardez maintenant des portraits par exemple de Louis XIV, il porte toujours les gants blancs d'un évêque. Mais comme aucun ne fut évêque, on appelle cela un sacramental, donnant des grâces scientifiquement reconnues, mais pas un sacrement. Par exemple, tout roi couronné par l'Eglise guerrit par son imposition de ses mains, des maladies. Tout roi y était astreint un jour par semaine. Cela nous semble aujourd'hui bien extraordinaire. Et pourtant, aucun n'a failli. Autre obligation, que son peuple ne fasse jamais de guerre, et donc le service militaire est une invention de 1789. Une autre est qu'aucun roi ne pouvait faire travailler le civil que la moitié des jours de l'année. Quand on nous parle de la grandeur sociale en 1936 des premiers congés payés, mais durant 1500 ans, la moitié de l'année était ainsi par obligation du roi envers l'Eglise.
On nous parlera des croisades, mais ce ne furent jamais du Djihad, de guerre sainte ainsi très récemment nommée au XIX siècle. Elles furent de défendre les civils en pélerinages massacrés, pillé, rackettés et enfin les lieux catholiques saints interdits par l'Islam. Ce furent de la délivrance, toujours préférant payer que combattre. Las, c'est impossible avec l'islam et son obligation de faire le djihad. Bonne fête, en principe pauvre selon la tradition au jour de Noël. | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Noël dans la Tradition catholique Sam 4 Jan - 0:59 | |
| Fixation officielle de la fête de la naissance de Jésus-Christ au IV siècle
C'est un sujet difficile qui s'adresse aux catéchumènes & qui ouvre aux différentes civilisations mises en présence par la construction de l'empire romain qui vient s'empiler dessus. Et le sujet ne sera pas simple, car nous devrons traverser ces couches antérieures et donc appréhender ces autres civilisations pour comprendre ces notions différentes de fêtes puisqu'établies sur d'autres notions du temps.
D'abord finissons-en avec la légende urbaine de l'invention de la naissance de Jésus 25 décembre par le pape Liberius en 354. Que savons-nous ? Je prends mes livres, abbé Rohrbacher "Histoire universelle de l'Église Catholique" & l'abbé Darras, l'abbé Saltet, Dom Poulet, Mourret et les grands classiques des civilisations aux premiers siècles de notre ère : Goyau, Kurth, Pératé, Fabre. Il ne faut pas confondre la fixation symbolique d'une date dont la date originale est inconnue de la Bible avec la reconnaissance de cette fête célébrée un peu partout dans la chrétienté à des dates diverses.
De suite, 354 est suspect. C'est la naissance de St Augustin, immensément respecté. Méfie-vous comme de la peste avec Wikipedia qui est empoisonnée et fausse. Disons 350 parce que 354 est impossible, cette date est déjà prise. C'est un peu comme l'invention de la Mecque, il faut trouver un trou perdu qui ne gêne en rien. Il faut trouver une date qui ne se superpose pas à une date fêtée. Ensuite, le IV siècle fut le siècle d'officialisation des grandes fêtes, non qu'elles n'existaient pas avant, mais selon le lieu et les églises, chacun faisait son bon vouloir. Au IV siècle, on fixe des dates parce qu'en entre véritablement dans la reconnaissance de la Chronologie. Avant ce siècle, non. Les sémites (juifs, arabes, syriaques, etc.) sont hiératiques, ils ne mesurent pas le temps (chronos). Ils ignorent cette notion. On le voit bien chez Jean qui est sémite, il raconte un fait sur Jésus et l'instant d'après Jésus est complètement ailleurs dans une autre année. C'est Jean qui permet de comprendre que les synoptiques se calent sur la prédication de Saint Pierre qui est de faire en une année toute la vie de Jésus-Christ, de sa naissance à sa résurrection, alors qu'en chronologie, il a prêché pendant 3 ans et est monté au moins 3 fois à Jérusalem.
Le IV siècle est aussi celui des grands saints, Saint Martin qui évangélise la Gaule, Saint Hilaire initiateur de la vie monastique en occident, Saint Patrick et l'Irlande, Saint Grégoire, Saint Jean Chrysostome surnommé "bouche dorée", Saint Ambroise, Saint Jérôme qui traduit enfin parfaitement le Novum Testamentum alors qu'il était en grec et latin vulgaire. Et disais-je, Saint Augustin né en 354.
Le IV siècle est aussi celui des fixations définitives des fêtes liturgiques L'Annonciation, la Présentation de Jésus au Temple (Purification), Noël, l'Epiphanie, l'Ascension, les Rogations. Sans compter qu'on fixe les fêtes des premiers saints ! Saint Etienne, Saint Jean, les Saints Innocents qui accompagnent alors la fête de Noël, Saint Jean-Baptiste, Saint Pierre, Saint Paul, etc.
Le IV siècle est aussi celui de la fixation de la messe dite "en latin" qui se pratique par la Tradition La messe est appelée Tridentine parce qu'elle fut canonisée dans la ville de Trente par le pape Pie V, et on appelle aussi cette messe en latin, "messe de St Pie V". C'est la messe la plus ancienne au plus proche des premiers apôtres qui participèrent à la Sainte Cène.
La naissance de Jésus se fêtait dès la fin du premier siècle Elle prend en importante au II siècle. La fixation d'une date dans un vide (25 décembre) montre qu'elle n'est plus lunaire selon le calendrier juif. En aucun cas cette fête de la naissance de Jésus-Christ ne prend naissance vers 350, mais bien au I siècle dans des variantes de dates nombreuses puisque sa véritable date de naissance nous est inconnue. | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Noël dans la Tradition catholique Sam 7 Mar - 1:07 | |
| Noël, une fête oubliée."Peut-être serez-vous surpris si je vous dis qu’avant d’être une fête chrétienne, Noël célébrait un culte païen de la lumière commémorant la nuit la plus longue de l’année au solstice d’hiver à Rome, le 25 décembre, et en Égypte, le 6 janvier ? C’est ainsi qu’avant la fixation par l’Église de la naissance de l’Enfant-Jésus, une fête solaire fut instituée au moment où le soleil va peu à peu reprendre des forces et où les jours vont recommencer à s’allonger. Cette fête, au solstice d’hiver, était dédiée en l’honneur du dieu Mithra pour vénérer le « jour anniversaire du soleil invaincu ». A Rome, la Basilique de Saint Clément possède, aujourd’hui encore dans ses sous-sols, des vestiges d’un Temple Mithriaque. Pour comprendre pourquoi la fête de Noël a été fixé au 25 décembre, je me permets de rappeler que : - nous ne disposons d’aucun document qui indique la date précise de la naissance de Jésus : on ne sait pas s’il est né en hiver et s’il est né pendant la nuit… - aucun texte ne permet de connaître le jour. Même l’an 1 de notre ère est erroné puisque dû à une erreur d’un moine du VI° siècle qui a fixé le début de l’ère chrétienne en l’an 754 de la fondation de Rome alors qu’Hérode le Grand, on le sait, est mort en l’an 750 de cette fondation. L’évangile de saint Matthieu (2,1) signale que la naissance de Jésus a eu lieu sous Hérode le Grand, or Hérode est mort en l’an 4 avant notre ère… - selon le récit de Saint Luc proclamé la nuit de Noël, Quirinus, gouverneur de Syrie et de la Palestine à partir de l’année 40 avant notre ère, est mort en l’an 4 avant Jésus-Christ… Ces affirmations ne mettent nullement en cause la naissance de Jésus mais apportent des précisions sur cet événement historique et non moins prodigieux de la Nativité humaine du Fils de Dieu. Ce que nous savons historiquement, c’est que la fête de Pâques a été d’abord célébrée par les premiers chrétiens avant celle de Noël. En effet, la Résurrection du Christ est l’événement central, essentiel, fondateur de la foi chrétienne au sens où Saint Paul affirme : « Si le Christ n’est pas ressuscité, ma foi est vaine ! ». Pour les communautés nouvelles, l’unique fête est celle de la Résurrection, vécue tous les dimanches dès les origines et plus particulièrement un dimanche de printemps depuis le début ou le milieu du II° siècle. Tardivement, à partir du IV° siècle, les fidèles ont commencé à faire mémoire de la naissance de Jésus. En 354, à Rome, deux fêtes seront juxtaposées : la Nativité le 25 décembre et l’Épiphanie le 6 janvier. Le choix de la date du 25 décembre pour célébrer la Nativité de Jésus a ainsi permis de « christianiser » le culte païen du « soleil invaincu » en célébrant le Messie annoncé par le prophète Malachie (4,2) comme le « Soleil de justice » ou encore par le Christ comme la « Lumière du monde » selon le verset de saint Jean (8,12). C’est le Christ et non Mithra qui est le vrai « Soleil de Justice », comme l’affirme Zacharie, le père de Jean-Baptiste, dans son cantique où il salue le Messie comme « le soleil levant venu d’en haut nous visiter » (Luc 1, 78) Vous noterez que c’est la fixation de cette date du 25 décembre qui a permis de placer dans le calendrier liturgique la solennité de l’Annonciation le 25 mars, neuf mois avant la Nativité, ceci depuis le milieu du VII° siècle dans l’Ėglise latine." Père Norbert Hennique. | |
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