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 Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?

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marmhonie
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marmhonie


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MessageSujet: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyVen 22 Juil - 14:06

L'Encyclopæfia Universalis le présente ainsi :

"Le Livre de Daniel est le plus ancien et le plus représentatif des ouvrages juifs classés dans le corpus des apocalypses. Comme dans la plupart de ces compositions, la paternité d'auteur est imputée, par l'artifice du procédé de pseudonymie, à une personnalité ancienne et probablement réelle. Le héros du livre serait-il le personnage qu'évoque Ézéchiel (XIV, 14 ; XXVIII, 5), ou bien la variante d'une figure légendaire connue par les documents d'Ougarit ? La question n'est pas résolue.

Le bloc protocanonique du Livre de Daniel est rédigé en deux langues : en hébreu (I, 1-II, 4 a et VIII-XII) et en araméen (II, 4 b-VII, 28). Il se divise en deux parties : les six premiers chapitres, de caractère narratif, puis les six autres, de genre prophétique ou plutôt apocalyptique."
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lécafar

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptySam 23 Juil - 20:52

marmhonie a écrit:
L'Encyclopæfia Universalis le présente ainsi :

"Le Livre de Daniel est le plus ancien et le plus représentatif des ouvrages juifs classés dans le corpus des apocalypses. Comme dans la plupart de ces compositions, la paternité d'auteur est imputée, par l'artifice du procédé de pseudonymie, à une personnalité ancienne et probablement réelle. Le héros du livre serait-il le personnage qu'évoque Ézéchiel (XIV, 14 ; XXVIII, 5), ou bien la variante d'une figure légendaire connue par les documents d'Ougarit ? La question n'est pas résolue.

Le bloc protocanonique du Livre de Daniel est rédigé en deux langues : en hébreu (I, 1-II, 4 a et VIII-XII) et en araméen (II, 4 b-VII, 28). Il se divise en deux parties : les six premiers chapitres, de caractère narratif, puis les six autres, de genre prophétique ou plutôt apocalyptique."
Ce qui est apocryphe ce sont les ajouts en grec.
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Babeth

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 26 Juil - 12:33

lécafar a écrit:
marmhonie a écrit:
L'Encyclopæfia Universalis le présente ainsi :

"Le Livre de Daniel est le plus ancien et le plus représentatif des ouvrages juifs classés dans le corpus des apocalypses. Comme dans la plupart de ces compositions, la paternité d'auteur est imputée, par l'artifice du procédé de pseudonymie, à une personnalité ancienne et probablement réelle. Le héros du livre serait-il le personnage qu'évoque Ézéchiel (XIV, 14 ; XXVIII, 5), ou bien la variante d'une figure légendaire connue par les documents d'Ougarit ? La question n'est pas résolue.

Le bloc protocanonique du Livre de Daniel est rédigé en deux langues : en hébreu (I, 1-II, 4 a et VIII-XII) et en araméen (II, 4 b-VII, 28). Il se divise en deux parties : les six premiers chapitres, de caractère narratif, puis les six autres, de genre prophétique ou plutôt apocalyptique."
Ce qui est apocryphe ce sont les ajouts en grec.
C'est parfaitement faux. L'Encyclopædia Universalis est exacte.
Par exemple Le livre d'Hénoch est un apocryphe éthiopien de l'Ancien Testament.

Les principaux livres apocryphes du judaïsme sont:
la Prière de Mariasse, les Psaumes de Salomon, la Lettre d'Aristée, les IIIe et IVe Livres d'Esdras, les IIIe et IVe Livres des Machabées, le Livre d'Hénoch, les Secrets d´Hénoch, le Livre des Jubilés ou Petite Genèse, le Martyre d'Isaïe, les Livres sybillins, L'Assomption de Moïse, les Apocalypses de Baruch (une en syriaque et une en grec), le Testament des douze Patriarches (grec) , le Testament de Nephtali (hébreu), la
Vie d'Adam et d'Eve, L'Histoire d'Ahikar.
Leur composition s'échelonne sur un espace de quatre siècles environ, depuis le IIe siècle avant jusqu'au IIe siècle après Jésus-Christ. La plupart de leurs auteurs sont des Juifs judaïsants et des Pharisiens: ils n'ont écrit que pour glorifier le judaïsme et la Loi, pour lutter contre les séductions de l'hellénisme.
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lécafar

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 26 Juil - 16:35

Babeth a écrit:
lécafar a écrit:

Ce qui est apocryphe ce sont les ajouts en grec.
C'est parfaitement faux. L'Encyclopædia Universalis est exacte.
Par exemple Le livre d'Hénoch est un apocryphe éthiopien de l'Ancien Testament.

Les principaux livres apocryphes du judaïsme sont:
la Prière de Mariasse, les Psaumes de Salomon, la Lettre d'Aristée, les IIIe et IVe Livres d'Esdras, les IIIe et IVe Livres des Machabées, le Livre d'Hénoch, les Secrets d´Hénoch, le Livre des Jubilés ou Petite Genèse, le Martyre d'Isaïe, les Livres sybillins, L'Assomption de Moïse, les Apocalypses de Baruch (une en syriaque et une en grec), le Testament des douze Patriarches (grec) , le Testament de Nephtali (hébreu), la
Vie d'Adam et d'Eve, L'Histoire d'Ahikar.
Leur composition s'échelonne sur un espace de quatre siècles environ, depuis le IIe siècle avant jusqu'au IIe siècle après Jésus-Christ. La plupart de leurs auteurs sont des Juifs judaïsants et des Pharisiens: ils n'ont écrit que pour glorifier le judaïsme et la Loi, pour lutter contre les séductions de l'hellénisme.
Il faut suivre. Nous parlions du livre de Daniel, et mon commentaire précédent était en rapport avec ce livre.
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meuxng

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyDim 14 Aoû - 22:20

lécafar a écrit:
marmhonie a écrit:
L'Encyclopæfia Universalis le présente ainsi :

"Le Livre de Daniel est le plus ancien et le plus représentatif des ouvrages juifs classés dans le corpus des apocalypses. Comme dans la plupart de ces compositions, la paternité d'auteur est imputée, par l'artifice du procédé de pseudonymie, à une personnalité ancienne et probablement réelle. Le héros du livre serait-il le personnage qu'évoque Ézéchiel (XIV, 14 ; XXVIII, 5), ou bien la variante d'une figure légendaire connue par les documents d'Ougarit ? La question n'est pas résolue.

Le bloc protocanonique du Livre de Daniel est rédigé en deux langues : en hébreu (I, 1-II, 4 a et VIII-XII) et en araméen (II, 4 b-VII, 28). Il se divise en deux parties : les six premiers chapitres, de caractère narratif, puis les six autres, de genre prophétique ou plutôt apocalyptique."
Ce qui est apocryphe ce sont les ajouts en grec.
Tu te trompes.
Les dictionnaires français donnent une définition précise qui n'a aucun n rapport avec le grec.

  • 2 S. m. Un apocryphe. Les apocryphes, les ouvrages composés par d'anciens hérétiques et attribués par eux à des auteurs sacrés.

  • 3Originairement, les livres de l'Ancien Testament que les juifs de Palestine n'admettaient pas dans leur recueil sacré.

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Il existe des apocryphes dans toutes les langues.
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Babeth

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 16 Aoû - 5:41

Authenticité difficile réelle du livre actuel de Daniel


Toute l'école rationaliste moderne nie cette authenticité. Daniel est pour la critique contemporaine, l'objet d'études très minutieuses, qui toutes concluent à la non authenticité du livre. Ce jugement sévère date du temps des Pères Apostoliques. Porphyre (233-302), dans son ouvrage contre la religion chrétienne. avail inséré un livre tout entier sur Daniel : il prétendait que le prophète qui porte ce nom n'en est pas I'auleur et il placait la composition de la prophetie au temps d'Antiochus Epiphanc. C'est Porphyre qui a, le premier, trouvé cette régie du criticisme contemporain, d'après laquelle tout récit où se trouve une prophétie est postérieur à l'évènement annoncé; c'est lui qui, le premier, érige en axiome l'impossibilité de la prophétie. Eusèbe de Césarée le réfuta dans un grand ouvrage (en trente volumes), qui était déjà en partie perdu du temps de St Jérôme, el qui ne nous est pas parvenu. Cet axiome est une position rigide non historique à dessein de combattre la foi chrétienne.

Le fond du récit remonte beaucoup plus loin que la structure linguistique. Il a une couleur babylonienne parfaitement caractérisée, et les traits de la vie de la cour de Nabuchodonosor et de ses successeurs y ont une vérité et une historicité vécue.

On comparera trois passages du livre de Daniiel dans des styles de scribes différents pour s'en rendre compte.
Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? Xixx

L'école moderne prétend conclure que la place occupée par Daniel dans le Canon juif a une inauthenticité. Nous venons d'examiner cette question. Mais personne ne doute que Daniel ait été au nombre des livres canoniques chez les Juifs. À quelle époque le Canon fut-il clos? L'Ecclésiastique nous fournit une réponse à cette question. Au temps de Jésus, fils de Sirach, écrivait son livre, le Canon existait tel que nous l'avons aujourd'hui, D'après une opinion, qui nous semble peu probable, le livre daterait de 180 avant Jésus-Christ et sa traduction de 130. Ce Jésus (à ne pas confondre avec le Seigneur Jésus-Christ) composa son œuvre entre 300 et 280, et la traduction grecque faite par son petit-fils fut écrite vers 230. Cela fournit encore une preuve en faveur de I'authenticité de Daniel. Bleek confirme cette preuve lorsqu'il dit : « Parmi les Juifs palestiniens, aucun écrit n'a été adopté dans le Canon si l'on n'était sûr qu'il n'avait pas été compose moins de cent ans après la fin de I'exil. » Ces quelques renseignements suffisent à notre but de démontrer que le livre de Daniel est authentique.

Les parties, qui n'existent qu'en grec, sont :
1° le cantique des Hebreux dans la fournaise, iii, 24-90;
2° l'histoire de Suzanne, xiii;
3° la decouverte des impostures des prêtres de Bel, xiv, 1-26;
4° et enfin le recit de la condamnation de Daniel, à la suite de cette découverte,àa la fosse aux lions, où il est nourri par Habacuc, préservé miraculeusement et enfin délivré, XIV, 27-42.

La tradition ecclésiastique est très nette sur cette question : « II est certain que toute l'ancienne Église catholique a lu, dans les premiers siècles du chris-ianisme, l'histoire de Suzanne, celle de Bel et du Dragon et le Cantique des trois jeunes hommes, comme faisant partie de la prophétie de DanieL C'est pourquoi, dans les bons exemplaires grecs, on lit à la tête de cette prophétie l'histoire de Suzanne, comme en étant le commencement...

Raymundus Martini publia des extraits qui nous sont perdus en hébreu de Daniel dans son Pugio Fidei. Or il ne savail pas le syriaque d'où il aurait pu seulement lire son récit; le fragment qu'il publie offre des traces évidentes d'origine juive. On peut conclure de là qu'il y avail chez les Juifs une tradition sur ce point analogue à celle qui se conservail dans l'Église. II y a en outre d'anciennes versions syriaques de ce passage, dont tout confirme l'origine très ancienne. L'Église n'a donc pas eu tort d'affirmer la canonicité de ces fragments.

Le livre de Daniel est bien authentique.

.
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lécafar

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 16 Aoû - 14:13

meuxng a écrit:
lécafar a écrit:

Ce qui est apocryphe ce sont les ajouts en grec.
Tu te trompes.
Les Bibles catholiques précisent que les ajouts au livre de Daniel (67 versets dans le chapitre 3, ainsi que les chapitres 13 et 14) sont traduits du grec. Ils font partie des deutérocanoniques (apocryphes selon Jérôme) qui furent ajoutés au canon.

meuxng a écrit:

Citation :
Il existe des apocryphes dans toutes les langues
Mais ça n'est pas du tout en rapport avec mon propos.
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lécafar

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 16 Aoû - 14:16

Babeth a écrit:

Le livre de Daniel est bien authentique.

Oui, excepté les ajouts en grec (67 versets ajoutés au chapitre 3 et les chapitres 13 et 14).

mormon et Adil aiment ce message

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jesuiscri

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyJeu 25 Aoû - 14:52

Le Livre de Daniel, écrit en hébreu, en araméen et en grec, est un livre que l'on retrouve dans la Bible hébraïque (Tanakh) parmi les Écrits (Ketouvim), et dans l'Ancien Testament de la Bible chrétienne, parmi les Prophètes.
Le livre décrit des événements se déroulant de la captivité du peuple juif à Babylone sous Nabuchodonosor II, le roi de Babylone entre -605 av. J.-C. et -562 av. J.-C jusqu'à l'époque Séleucide sous Antiochos IV
Ce livre est le plus récent de l'Ancien Testament. Les six premiers chapitres racontent l'histoire de Daniel et sont mis en scène aux cours des épisodes de Babylone et de la Perse.
Les chapitres 7 à 12 présentent des visions allégoriques d'évènements historiques entre le VIe siècle av. J.‑C. et le IIe siècle av. J.‑C..
Les chapitres 13 et 14 ont été rédigés en grec et témoignent d'une rédaction plus tardive.
Les dates sont fixées, les copistes sont certains, ce livre de Daniel est authentique.
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L'abbé Morère

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyJeu 25 Aoû - 14:57

INTRODUCTION AU LIVRE DE DANIEL, BIBLE FILLION

1° La personne du prophète. — Son nom paraît avoir signifié : Dieu est mon juge, c.-à-d., mon défenseur (moins bien, suivant quelques interprètes : Juge de Dieu, c.-à-d. celui qui juge au nom de Dieu. L'Ancien Testament cite deux autres personnages nommés Daniel. Cf 1 Par 3, 1; Esdr. 8, 2, et Neh. 10, 6). Le livre qui lui est attribué nous fournit d’assez nombreux renseignements sur sa vie. Il était né en Palestine, de race noble (cf. Dan. 1, 3) et même de race royale s’il faut en croire l’historien Josèphe (Ant., 10, 10, 1. Ce sentiment est loin d'être certain). Il n’était qu’un adolescent, lorsqu’il fut déporté à Babylone par le célèbre roi chaldéen Nabuchodonosor, tout à fait au début de la captivité juive, la troisième année du règne de Joakim (606 ou 605 ayant J .-C.) (cf. Dan. 1, 1). Là, il fut instruit dans les sciences et la langue de la Chaldée, avec quelques autres jeunes Israélites; puis il entra au service du roi.
Son intelligence, et surtout le succès avec lequel, grâce aux lumières reçues du ciel, il interpréta deux songes de Nabuchodonosor (2, 1 et ss.; 4, 1 et ss.), lui valurent, jusqu’à la mort de ce prince, de grands honneurs et une puissance presque royale (cf. Dan. 2, 46-49). Plus tard, sous le règne de l’impie Baltassar, il recouvra momentanément sa haute dignité, après avoir expliqué au roi les caractères mystérieux qui prophétisaient la ruine de l’empire babylonien (5, 1 et ss.). Nous le retrouvons au pouvoir sous Darius le Mède, auquel il avait singulièrement plu (6, 1 et ss.). Il exerça donc en Chaldée, procurant la gloire de son Dieu et le bien de son peuple, un rôle analogue à celui que Joseph avait autrefois rempli en Égypte. Mais cela même lui créa des ennemis nombreux, acharnés, qui mirent tout en œuvre pour le perdre, et dont il ne put déjouer les embûches que par la protection toute spéciale du Seigneur (cf. Dan. 6, 4 et ss.; 14, 27 et ss.).
Il parvint à une grande vieillesse, puisqu’il vivait encore en 534, trois ans après la prise de Babylone par Cyrus (cf. 10, 1. En supposant qu'il fût âgé d'environ dix ans lorsqu'il vint à Babylone, il vécut au delà de quatre-vingt ans). Il fut donc témoin de la fin de la captivité. Son tombeau, authentique ou non, que l’on montre aux environs de l’ancienne Suse, a toujours été l’objet d’une grande vénération.
On a dit à bon droit de Daniel qu’il est « un des plus grands caractères qui apparaisse dans les derniers siècles de l'ancienne Alliance ». Josèphe (Ant., 10, 11, 7) fait de lui un magnifique éloge, et le regarde comme « l’un des plus grands d’entre les prophètes ». Au milieu des honneurs comme dans l'adversité, il demeura toujours admirablement fidèle à son Dieu et aux préceptes de la religion mosaïque (cf. 1, 8 et ss.; 6, 5, 10, etc. Hebr. 11, 33). La sagesse qu’il manifesta, dès ses jeunes années, à l’occasion du jugement de Suzanne (cf. 13, 1 et ss.), le rendit justement célèbre; aussi est elle déjà vantée par Ézéchiel, son contemporain, qui le compare à Noé et à Job sous le rapport de la sainteté (cf. Ez. 14, 14, 26; 28, 3). Le Talmud (Traité Ioma, 69, b) envisage Daniel comme un type du Messie, à cause de ses souffrances courageusement supportées.

2° Le sujet et la division du livre. — L’écrit inspiré qui porte le nom de Daniel raconte le rôle providentiel que ce saint personnage joua à Babylone, et les visions grandioses que Dieu lui révéla touchant l’avenir du royaume théocratique.
Ce livre se divise en deux parties à peu près égales, très distinctes sous le rapport du sujet traité. La première (1, 1-6, 28) est surtout historique (elle contient cependant des prophéties très importantes , ch. 2, 4, 5), et expose les principaux événements de la vie de Daniel sous les règnes de Nabuchodonosor (ch. 1-4), de Baltassar (ch. 5) et de Darius le Mède (ch. 6). Elle contient six récits, dont le premier sert d’introduction au livre entier: 1° Daniel et trois de ses amis sont déportés à Babylone, et admis à la cour du roi (1, 1-21); 2° Daniel explique le songe de Nabuchodonosor relatif à la statue gigantesque (2, 1-49); 3° les trois amis de Daniel dans la fournaise (3, 1-97); 4° le songe de Nabuchodonosor relatif au grand arbre, et son interprétation par Daniel (3, 98 -4, 34); 5° le festin de Baltassar et l’explication des trois mots mystérieux (5, 1- 31); 6° Daniel dans la fosse aux lions (6, 1 -28). La seconde partie (7,1 - 12, 13), est exclusivement prophétique. Elle annonce, dans quatre visions remarquables, les destinées successives des grands empires païens, envisagés soit en eux-mêmes, soit dans leurs rapports avec le peuple de Dieu: 1° les quatre animaux qui symbolisent la succession des monarchies païennes et l’avènement du royaume de Dieu (ch. 7); 2° le bélier et le bouc (ch. Cool; 3° les soixante-dix semaines d’années (ch. 9); 4° les calamités que le peuple de Jéhovah devra subir de la part des païens avant son glorieux rétablissement (ch. 10-12). L’ordre suivi dans chacune de ces deux parties est celui de la chronologie. Un appendice historique (13, 1-14, 42), dont les intéressantes narrations appartiennent à des époques diverses, raconte l’histoire de Suzanne, et les épisodes de Bel et du dragon (pour une analyse plus détaillée, voyez notre Biblia sacra, p. 974-995).
En tout cela règne une parfaite unité (les rationalistes eux-mêmes repoussent aujourd'hui « d'un accord unanime » les hypothèses des plus anciens des leurs, d'après lesquelles le livre de Daniel serait composé de fragments écrits par divers auteurs). « C’est partout le même esprit; partout, bien que sous des formes différentes, nous retrouvons les mêmes idées sur l’avenir, » le même fond général, le même style (notez, entre autres détails, des formules identiques qui retentissent à travers le livre entier. Cf. 3, 4, 7; 5, 19; 6, 25; 7, 14, etc.).

3° Son but et son importance. — Le but du livre de Daniel fut évidemment, d’après le plan divin, de préserver la foi des Juifs, non seulement pendant la période pénible et décourageante de l’exil, mais aussi durant l’ère des persécutions, plus difficile encore à traverser, qui les attendait avant l’apparition du Messie. Dans les récits et les révélations de Daniel, le peuple de Jéhovah possédait un document authentique, qui lui promettait clairement la délivrance finale, grâce au Messie; il savait que les royaumes païens, quelque puissants qu’ils fussent, ne réussiraient point à le détruire, et que le triomphe de la vraie religion sur le monde était une chose assurée.
Sous le rapport historique, comme au point de vue christologique, l’importance de ces pages ne saurait être trop relevée. Elles nous ont conservé, sur la dernière période de l’histoire chaldéenne et sur les débuts de la monarchie persane, des détails que nous n’aurions connus qu'imparfaitement sans elles. Quant au royaume du Messie, elles en déroulent merveilleusement les perspectives dans la suite des âges, et non seulement elles parlent avec netteté du Libérateur promis, mais elles déterminent d’une manière unique l’époque précise de sa venue. On a pu dire très légitimement, à propos de la partie prophétique du livre, qu’elle est « une des meilleures preuves qui existent en faveur de la vérité de la religion révélée ».

4° La place qu’il occupe dans le canon n'est pas la même partout. Dans les anciennes traductions grecques, latines, etc., et en général dans toutes les versions chrétiennes des saints Livres, il est placé entre les écrits d’Ézéchiel et d’Osée, à la suite des grands prophètes et avant les petits prophètes. Dans la Bible hébraïque, il est rangé parmi les Ketûbim ou Hagiographes, entre les livres d’Esther et d’Esdras (voyez l'Introduction générale, t. 1, p. 13). Ce n’est pas que les Juifs aient jamais contesté à Daniel son titre de prophète (voyez la parole de Josèphe, p. 213-214); mais, il avait exercé « une mission spéciale, en dehors de la mission ordinaire des prophètes; il avait joué un rôle dans l’histoire de Babylone, et son œuvre a ainsi revêtu un caractère particulier, dont aucun autre livre de l’Ancien Testament n’offrait le prototype » (Man. Bibl., t. 2, n. 1056). Au reste, même dans la Bible hébraïque, « il paraît avoir figuré primitivement dans la série des prophètes », comme le montre la place que lui ont attribuée les Septante. « Il figure même avant Ézéchiel dans les descriptions authentiques du canon des Juifs que nous ont laissées deux écrivains célèbres des 1er et 3ème siècles, Méliton de Sardes et Origène. » (cf. L.Wogue (écrivain israélite), Histoire de la Bible et de l'exégèse biblique jusqu'à nos jours, Paris, 1881, p. 74). On peut conclure de là que c’est seulement vers le 4ème siècle de notre ère que les Talmudistes le rangèrent parmi les Hagiographes.

5° Le texte original, les versions grecques et la Vulgate. - Le livre de Daniel a cela de particulier, comme celui d’Esdras (voyez le tom. 3, p. 241), qu’il a été écrit en deux langues différentes, l’hébreu et l’araméen. Le début, 1, 1-2, 4a, et les chapitres 8-12 ont été composés en hébreu; à partir de 2, 4b, jusqu'à 7, 28, tout est araméen, excepté le fragment deutérocanonique 3, 24-90 (voyez plus bas, p. 217), qui ne nous est parvenu qu’en grec. Nous ne possédons aussi que la traduction grecque des chapitres 13 et 14, également deutérocanoniques. C’est à l’occasion de la réponse faite à Nabuchodonosor par ses magiciens en langue araméenne (2, 4b), que cet idiome est employé pour la première fois par l’auteur. Il continue de s’en servir dans tout le reste de la partie historique; mais on ignore pour quel motif il a écrit sa première vision en araméen.
« L'hébreu de ce livre a les plus grandes ressemblances avec celui d’Habacuc et d’Ézéchiel. L’araméen, comme celui d’Esdras, a une forme plus archaïque que celui des autres documents les plus anciens que nous possédons en cette langue, tels que les Targums » (Man. Bibl., t. 2, n. 1054. « La partie araméenne de Daniel est généralement appelée chaldéenne. Cette dernière expression est impropre et peut induire en erreur, en faisant croire que la langue employée par Daniel dans cette partie de son livre est la langue des Chaldéens; c'était, comme le dit le texte original, le dialecte des habitants d'Aram ou de la Syrie, 'arâmît συριστί, syriace). Daniel réserve nom de lingua Chaldaeorum à celle qui s'écrivait avec les caractères cunéiformes. Cf. 1, 4 » (Ibid.).
Il existe deux versions grecques du livre de Daniel : celle des Septante et celle de Théodotion. La première fut abandonnée dès le 3ème siècle par les Églises grecques, probablement à cause de ses nombreuses imperfections (voyez saint Jérôme, in Dan. 4, 6), et on lui substitua la seconde. Pour la partie protocanonique, la Vulgate a été faite directement sur le texte original; pour les passages deutérocanoniques, saint Jérôme a suivi Théodotion, comme il le dit à plusieurs reprises au cours du livre.

6° L’authenticité du livre de Daniel fut violemment attaquée dès les temps anciens par le néoplatonicien Porphyre (au 3ème siècle de l'ère chrétienne), qui a fourni la plupart de leurs arguments aux rationalistes modernes. Il attribuait la composition de cet écrit, comme le fait encore l’école dite critique, à un Juif contemporain d’Antiochus Epiphane (ce prince impie régna de 175 à 164 avant J.-C.), qui aurait eu recours à ce subterfuge pour mieux remonter le courage de ses coreligionnaires, ébranlés par les persécutions du tyran:
« Pour rejeter l’authenticité du livre de Daniel, les incrédules s’appuient d’abord sur les faits surnaturels qu’il contient et qu’ils traitent de fabuleux, d’impossibles: les miracles (disent-ils) sont incroyables; les prophéties, trop circonstanciées pour avoir été rédigées avant les événements (c'est là, en vérité, le principal motif de leur négation; ils l'avouent assez franchement). Nous ne contestons pas qu’il n’ait fallu une intervention miraculeuse de Dieu pour produire quelques-uns des événements dont il s’agit et pour découvrir l’avenir à un mortel; mais nous croyons au miracle, et nous ne rejetons pas un écrit parce qu’il n’a pu être composé que moyennant une révélation. La possibilité et l’existence du miracle sont pour tout chrétien aussi certaines que l’existence de Dieu qui le produit. Le Seigneur jugea à propos de multiplier les prodiges pour se manifester aux Gentils et mettre fin à la captivité, du temps de Daniel, comme il l’avait fait à l'époque de l’exode pour arracher son peuple à la servitude de l’Égypte, et comme il le fit depuis pour fonder son Église. — A ces objections a priori, on ajoute des objections de détail qui n’ont pas plus de valeur. 1° L’auteur de l’Ecclésiastique n’a pas nommé Daniel parmi les prophètes; donc, assure-t-on, il ne le connaissait pas. La conclusion est fausse. Dans le canon hébreu, Daniel est placé parmi les hagiographes, non parmi les prophètes (voyez la p. 215, 4°); de là l’omission de Jésus fils de Sirach, qui passe d’ailleurs aussi Esdras sous silence, quoique le nom de ce scribe se trouve cité dans le canon des Juifs... 2° On allègue aussi contre l'authenticité du livre de Daniel les noms grecs d’instruments de musique qu’on lit 3, 5, 7, 10 (voyez le commentaire), et qui ne peuvent avoir été connus, dit-on, en Asie, qu’à une époque moins ancienne que celle de Cyrus. Cette objection porte à faux. Il existait entre la Grèce et l’Asie antérieure des relations soit directes, soit indirectes, longtemps avant l’époque de Daniel; il n’est donc pas surprenant que des noms grecs d’instruments de musique et ces instruments eux-mêmes fussent connus à Babylone (Man. Bibl., t. 2, n. 1056). 3° Les objections que nos adversaires empruntent à l’histoire, à la chronologie, à la doctrine, à certaines expressions particulières, seront fidèlement citées dans le commentaire, qui en montrera, nous l’espérons, le peu de fondement (on les trouvera groupées et savamment réfutées dans les ouvrages suivants : F.Vigouroux, les Livres saints et la critique rationaliste, t. 4, p. 310-342 de la 2è édit.; Fabre d'Envieu, le Livre du prophète Daniel, t.1, passim; Knabenbauer, Comment. In Dan., p. 38-45). 4° Peut-on mentionner comme un argument sérieux celui que l’on tire des éloges décernés çà et là à Daniel (cf. 1, 17; 5, 11; 6, 4; j — 9, 13, etc.)? Les louanges que saint Paul se donne à lui-même dans les épîtres aux Corinthiens prouvent-elles qu’il ne saurait être l’auteur de ces lettres? D’ailleurs, le caractère toujours calme et impartial de la narration « inspire une confiance entière au lecteur qui est sans parti pris ».
Les preuves positives, soit extrinsèques, soit intrinsèques, ne manquent pas pour démontrer l'authenticité du livre de Daniel. Qu’il suffise de signaler ici les principales. « 1° Le témoignage du Nouveau Testament (cf. Math. 24, 15; Marc. 13, 14; Hebr. 11-33-34). 2° Celui de Josèphe; il raconte (Ant., 11, 8, 5) qu’on montra les prophéties de Daniel à Alexandre le Grand, quand ce prince visita Jérusalem. 3° Le premier livre des Machabées, qui est presque contemporain des événements qu’il raconte, suppose l’existence du livre de Daniel; bien plus, il suppose la connaissance de la version grecque de ce livre (1 Mach. 2, 60. Comparez en outre 1 Mach. 1, 54, et Dan. 9, 27; 1 Mach. 2, 59, 60, et Dan. 3 (voir le texte grec). Voyez aussi Zach. 2, 1-4, et Dan 7, 7-8; 8, 3-9); par conséquent, celui-ci avait été écrit assez longtemps avant cette époque. 4° On ne peut expliquer l’admission de Daniel dans le canon juif, qu’en le regardant comme une œuvre authentique. Ce canon était clos avant l’époque des Machabées; d’où il suit que tous les écrits qu’il contient sont d’une date antérieure (« On ne peut admettre qu'à cette époque de zèle pour les traditions et de haine pour les nouveautés religieuses, la synagogue ait voulu recevoir parmi les saintes Écritures un livre de composition récente. « L. Wogue, l.c., p. 76). 5° La connaissance minutieuse que possède l’auteur des mœurs, des coutumes, de l’histoire et de la religion chaldéennes est une preuve qu’il était contemporain des faits qu’il raconte; après la ruine de l’empire de Nabuchodonosor par les Perses et les Mèdes, personne n’aurait pu être initié à tant de détails secondaires, dont les découvertes modernes confirment l’entière exactitude. 6° La langue est celle d’un homme qui vivait à l’époque de la captivité. Il avait l’habitude de s’exprimer dans les deux langues, hébraïque et araméenne; du temps des Machabées, on ne parlait plus qu’araméen. L’emploi de certains mots, d’origine aryenne et non sémitique, ne s’explique non plus que par l'habitation de Daniel à la cour des rois perses; un Juif écrivant en Palestine n’aurait jamais usé de pareilles expressions. » (Man. Biblique, t. 2, n. 1055. Pour le développement de ces preuves, voyez F.Vigouroux, la Bible et les découvertes modernes, t. 4, p. 421-576 de la 5ème édition; Cornely, Historica et critica Introductio in utriusque Testamenti libros sacros, t. 2, pars 2a, p. 486-499; Knabenbauer, l.c., p. 20-38; Fabre d'Envieu, l.c., t. 1, p. 772-856; A. Hebbelynck, de Auctoritate hebraica libri Danielis, Louvain, 1887.)

7° Les parties deutérocanoniques. — Le texte latin du livre de Daniel renferme, comme celui d’Esther, plusieurs fragments qui ne se trouvent pas dans la Bible hébraïque, et qu'on nomme pour ce motif deutérocanoniques. Ce sont: 1° le cantique des trois jeunes gens dans la fournaise (3, 24-90); 2° l’histoire de Susanne (ch. 13); 3° les épisodes de Bel et du dragon (ch. 14). Sous le rapport de l’autorité et de l’inspiration, ils ne diffèrent en rien de la partie protocanonique du livre, comme l’ont défini les conciles de Trente (Sess. 4) et du Vatican (Sess. 3, c.2). Leur présence dans les traductions des Septante (voyez A.Bludeau, Die alexandrinische Uebersetzung des Buches Daniel und ihr Verhältniss zum massoretischen Texte, Fribourg-en-Brisgau, 1897, p. 155-204) et de Théodotion montre qu’ils faisaient primitivement partie du canon des saintes Écritures chez les Juifs. Les versions syriaque, arabe et arménienne les possèdent aussi, comme la Vulgate. Si l’on a parfois discuté dans l’ancienne Église sur leur canonicité, il est certain qu’un très grand nombre de Pères et de Docteurs les admettaient comme parties intégrantes de la Bible, au même degré que le reste du livre voyez le Man. Bibl., t. 1, n. 33. Origène, Ep. Ad Afric., réfute avec vigueur Jules l'Africain, qui avait émis l'opinion que l'histoire de Susanne était apocryphe; il lui rappelle que son sentiment était nouveau et allait à l'encontre du sentiment universel, qui avait toujours prévalu dans l'Église). Les peintures des catacombes, qui représentent les trois jeunes gens dans la fournaise, Daniel dans la fosse aux lions recevant d'Habacuc sa nourriture, et l'histoire de Susanne sont d'autres garants précieux de la tradition chrétienne. Ces divers fragments ont, dans le détail comme dans l'ensemble, un caractère identique à celui des passages protocanoniques: ils nous décrivent le même Daniel, la même cour chaldéenne ou persane, le même cadre historique, des miracles de même nature. Quoique nous ne possédions plus l'original hébreu ou araméen, l'inspection du texte grec prouve que ces fragments durent être primitivement composés dans l'une de ces deux langues, car les aramaïsmes y abondent (voyez, pour le développement de ces preuves, F.Vigouroux, les Livres saints et la critique rationaliste, t. 4, p. 343-355 de la 2è édition; Cornely, l.c., p. 499-513; Knabenbauer, l.c., p. 50-57; Fabre d'Envieu, l.c., p. 856-892; A. Delattre, Les deux derniers chapitres de Daniel, Lyon 1878 (extrait des Études religieuses)).
Plusieurs interprètes catholiques (entre autres, le grave Cornelius a Lapide) pensent toutefois qu'ils ne firent point partie de la rédaction primitive, mais qu'ils furent composés par un contemporain de Daniel et insérés ensuite dans le livre. Mais d'autres commentateurs ne voient aucune raison de ne pas attribuer ces passages au prophète lui-même; sentiment qui nous paraît préférable.

8° Les meilleurs commentateurs catholiques du livre de Daniel sont les suivants : dans l'antiquité, Théodoret de Cyr et saint Jérôme; au moyen âge, Albert le Grand; dans les temps modernes, Pererius (Rome, 1587), et C. Sanchez (Lyon, 1612); de nos jours, A. Rohling (das Buch des Propheten Daniel, Mayence, 1876), J. Fabre d'Envieu (le Livre du prophète Daniel, Paris, 1888-1889), et J. Knabenbauer (Commentarius in Danielem prophetam, Paris, 1890).
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyLun 29 Aoû - 10:32

L'abbé Morère a écrit:
INTRODUCTION AU LIVRE DE DANIEL, BIBLE FILLION
Bien que je ne sois pas d'accord avec les TJ sur bien des points, je troue leur approche du livre de Daniel bien plus intéressante que celle de la Bible fillion. C'est pourquoi j'ai décidé de vous en faire profiter :


DANIEL (LIVRE DE)
Livre prophétique figurant dans la Bible en français parmi les grands prophètes aussitôt après Ézékiel. C’est l’ordre suivi dans la Septante et la Vulgate. Dans le canon hébraïque, Daniel est classé parmi les “ Écrits ” ou “ Hagiographes ”.
Écrivain. Le livre lui-même atteste que Daniel en fut le rédacteur. Il déclare : “ Dans la première année de Belshatsar le roi de Babylone, Daniel vit un rêve et des visions de sa tête sur son lit. À cette époque-là il mit par écrit le rêve. Le récit complet des choses, il le fit connaître. ” (Dn 7:1). Qu’il fut l’écrivain ressort également du fait que les chapitres 7 à 12 sont écrits à la première personne.
Les chapitres 1 à 6 sont écrits à la troisième personne, mais ce n’est pas pour autant que Daniel n’en fut pas le rédacteur. Il se plaça du point de vue d’un observateur qui rapportait ce qui lui arrivait, à lui et à d’autres. Un autre rédacteur de la Bible, Jérémie, le fit souvent (voir Jr 20:1-6 ; 21:1-3 ; et chap. 26, 36). Cela dit, Jérémie écrivit à la première personne. — Jr 1, 13, 15, 18 ; voir DANIEL No 2.
Contexte et époque de la rédaction. Le contexte du livre est Babylone, sauf pour une des visions qui eut lieu à Suse près du fleuve Oulaï. Il n’est pas dit clairement si Daniel se trouvait effectivement à Suse ou s’il s’y trouva en vision. La rédaction fut achevée vers 536 av. n. è. et le livre couvre la période allant de 618 à 536 environ av. n. è. — Dn 8:1, 2.
Authenticité. Certains critiques contestent l’authenticité du livre de Daniel, adoptant la position prise par Porphyre, philosophe païen et ennemi du christianisme qui vécut au IIIe siècle. Il prétendit que le livre de Daniel avait été forgé par un Juif palestinien du temps d’Antiochus Épiphane. D’après lui, ce falsificateur avait repris des événements antérieurs et les avait fait passer pour des prophéties. Toutefois, depuis lors et jusqu’au début du XVIIIe siècle, l’authenticité du livre de Daniel n’a pas été sérieusement mise en cause. Le fait que Jésus Christ acceptait la prophétie de Daniel est un argument encore plus concluant en faveur de son authenticité. — Mt 24:15 ; Dn 11:31.
Historicité. Dans les grottes de la mer Morte, on a découvert plusieurs manuscrits renfermant des parties du livre de Daniel. Le plus ancien manuscrit remonte à la première moitié du Ier siècle av. n. è. ; le livre de Daniel était considéré comme faisant partie des Écritures à l’époque, et les Juifs le connaissaient si bien qu’ils l’avaient déjà copié de nombreuses fois. Que la canonicité de ce livre était reconnue en ce temps-là, c’est ce que confirme le rédacteur de Un Maccabées (2:59, 60), livre apocryphe, mais historique, qui parle de la délivrance de Daniel de l’antre des lions et de celle des trois Hébreux du four de feu.
Il y a aussi le témoignage de l’historien juif Josèphe, qui rapporte que les prophéties de Daniel furent montrées à Alexandre le Grand lorsqu’il entra dans Jérusalem. Cela se passa vers 332 av. n. è., plus de 150 ans avant la période maccabéenne. Josèphe relate l’événement en ces termes : “ On lui montra le livre de Daniel, où il était annoncé qu’un Grec viendrait détruire l’empire des Perses, et le roi, pensant que lui-même était par là désigné, se réjouit fort. ” (Antiquités judaïques, XI, 337 [VIII, 5]). L’Histoire rapporte également qu’Alexandre accorda de grandes faveurs aux Juifs, et on pense que c’est à cause de ce que Daniel avait dit de lui dans la prophétie.
Langue. Les passages de Daniel 1:1–2:4a et 8:1–12:13 sont écrits en hébreu, tandis que Daniel 2:4b–7:28 est écrit en araméen. Voici ce que dit une encyclopédie biblique à propos du vocabulaire employé dans la partie araméenne de Daniel : “ Un examen du vocabulaire araméen de Daniel révèle que les neuf dixièmes de celui-ci peuvent être attestés directement par des inscriptions en sémitique occidental ou des papyrus du Ve siècle av. J.-C. ou antérieurs. Les autres termes ont été retrouvés dans des sources comme l’araméen nabatéen ou palmyrénien qui est postérieur au Ve siècle av. J.-C. S’il est possible, du moins théoriquement, que ce reste de vocabulaire soit brusquement apparu après le Ve siècle av. J.-C., il est tout aussi possible d’avancer qu’une forme orale précéda la forme écrite datant du Ve siècle av. J.-C. Toutefois, l’explication de loin la plus probable est que le dixième manquant ne représente rien de plus qu’une lacune dans notre connaissance actuelle de la situation linguistique, lacune que nous pouvons nous attendre à voir comblée avec le temps. ” — The International Standard Bible Encyclopedia, par G. Bromiley, 1979, vol. 1, p. 860.
Le livre de Daniel contient quelques termes dits perses, mais cela n’a rien d’étonnant étant donné les rapports fréquents des Juifs avec les Babyloniens, les Mèdes, les Perses et autres. De plus, la majorité des noms étrangers employés par Daniel sont des noms de fonctionnaires, de vêtements, des termes de droit, etc., pour lesquels il n’y avait apparemment pas d’équivalents dans l’hébreu ou l’araméen de l’époque. Daniel écrivait à l’intention de ses compatriotes qui, pour la plupart, se trouvaient en Babylonie, et en ce temps-là beaucoup étaient dispersés en d’autres lieux. Par conséquent, il écrivit dans une langue qui leur était compréhensible.
Doctrine. Certains critiques trouvent à redire parce que Daniel fait allusion à la résurrection (Dn 12:13). Ils prétendent que cette doctrine s’est développée après lui ou qu’elle a été empruntée à une croyance païenne. Cependant, l’allusion faite en Daniel s’accorde avec le reste des Écritures hébraïques, qui renferment des déclarations de croyance en une résurrection (Jb 14:13, 15 ; Ps 16:10). En outre, on trouve des cas réels de résurrection (1R 17:21, 22 ; 2R 4:22-37 ; 13:20, 21). Et même l’apôtre Paul, pas la moindre des autorités, déclara qu’Abraham avait foi dans le relèvement des morts (Hé 11:17-19), et que d’autres fidèles serviteurs de Dieu du passé attendaient avec impatience la résurrection (Hé 11:13, 35-40 ; Rm 4:16, 17). Jésus lui-même expliqua : “ Mais que les morts sont relevés, Moïse aussi l’a indiqué, dans le récit concernant le buisson d’épines, quand il appelle Jéhovah ‘ le Dieu d’Abraham et le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ’. ” — Lc 20:37.
Ceux qui prétendent que le livre n’est pas réellement prophétique, mais fut écrit après les événements, seraient obligés de repousser le moment de sa rédaction après l’époque du ministère terrestre de Jésus, puisqu’il est reconnu que le neuvième chapitre contient une prophétie relative à l’avènement du Messie et à son sacrifice (Dn 9:25-27). De plus, la prophétie se poursuit et relate l’histoire des royaumes qui doivent exercer leur domination jusqu’au “ temps de la fin ”, où ils seront détruits par le Royaume de Dieu dirigé par son Messie. — Dn 7:9-14, 25-27 ; 2:44 ; 11:35, 40.
Valeur du livre. Daniel est remarquable par les périodes prophétiques qu’il mentionne : les 69 semaines (d’années) depuis le décret de reconstruction de Jérusalem jusqu’à la venue du Messie ; les événements qui devaient marquer la 70e semaine et la destruction de Jérusalem qui suivrait peu après (Dn 9:24-27) ; les “ sept temps ”, que Jésus appela “ les temps fixés des nations ”, en précisant qu’ils étaient toujours en cours à l’époque où il était sur la terre et qu’ils s’achèveraient bien plus tard (Dn 4:25 ; Lc 21:24) ; les périodes de 1 290, 1 335 et 2 300 jours ; et “ un temps fixé, des temps fixés et une moitié ”. Toutes ces prophéties relatives au temps sont indispensables pour comprendre les relations de Dieu avec son peuple. — Dn 12:7, 11, 12 ; 8:14 ; voir TEMPS FIXÉS DES NATIONS ; SOIXANTE-DIX SEMAINES.
Daniel décrit également en détail l’ascension et la chute des puissances mondiales depuis l’époque de la Babylone antique jusqu’au temps où le Royaume de Dieu les broiera pour toujours. La prophétie indique que le Royaume de Dieu, dirigé par son Roi établi et les “ saints ” qui lui sont associés, est le gouvernement qui durera éternellement, pour le bonheur de tous les serviteurs de Dieu. — Dn 2:44 ; 7:13, 14, 27.
L’interprétation inspirée que l’ange donna de la prophétie relative aux bêtes, qui représentaient des puissances mondiales (Dn 7:3-7, 17, 23 ; 8:20, 21), est très précieuse pour comprendre le symbolisme des bêtes de la Révélation. — Ré 13:1-18 ; voir BÊTES SYMBOLIQUES.
Le récit de Daniel rapportant la délivrance de ses trois compagnons jetés dans le four de feu pour avoir refusé de se prosterner devant la grande image d’or de Neboukadnetsar (Dn 3) raconte comment les adorateurs de Jéhovah firent établir légalement leur droit de Lui vouer un attachement exclusif dans le territoire de la Première Puissance mondiale aux “ temps des Gentils ”. Ce récit aide également les chrétiens à discerner que leur soumission aux autorités supérieures mentionnées en Romains 13:1 est relative, ce qui est d’ailleurs conforme aux actions des apôtres rapportées en Actes 4:19, 20 et 5:29. Il conforte les chrétiens dans leur position neutre vis-à-vis des affaires des nations ; il leur montre que leur neutralité peut leur valoir des difficultés, mais que dans le cas où Dieu les délivre sur le moment comme dans le cas où il permet qu’on les tue pour leur intégrité, la position chrétienne consiste à adorer et à servir Jéhovah Dieu seul. — Dn 3:16-18.


                    DANIEL — POINTS PRINCIPAUX
Prophéties relatives à l’ascension et à la chute des gouvernements humains depuis la Babylone antique jusqu’à ce que le Royaume de Dieu les broie tous et prenne en main la domination mondiale.
Écrit par Daniel, qui vécut à Babylone de 617 av. n. è. jusqu’après le retour à Jérusalem des exilés juifs en 537 av. n. è.
Daniel et trois compagnons exilés à Babylone démontrent leur fidélité à Jéhovah.
Durant le temps où on les prépare à servir à la cour de Neboukadnetsar, ils s’abstiennent de vin et de mets délicats ; Dieu leur accorde connaissance et perspicacité (1:1-21).
Shadrak, Méshak et Abed-Négo refusent de participer à l’adoration de l’image géante de Neboukadnetsar ; ils disent fermement au roi en colère qu’ils n’adoreront pas ses dieux ; celui-ci les fait lier et jeter dans un four surchauffé ; un ange les délivre, indemnes (3:1-30).
Jaloux, les fonctionnaires complotent contre Daniel ; malgré une interdiction, il continue de prier son Dieu et ne cherche pas à le cacher ; il est jeté dans la fosse aux lions ; un ange le délivre, sain et sauf (6:1-28).
Les rêves et les visions prophétiques attirent l’attention sur le Royaume de Dieu aux mains de son Messie.
Une image immense est broyée par une pierre qui se détache d’une montagne sans l’aide de mains ; l’image dépeint la succession des puissances mondiales à partir de Babylone et jusqu’à ce qu’elles soient toutes broyées et remplacées par le Royaume de Dieu (2:1-49).
Un arbre immense est abattu et lié pendant sept temps ; premier accomplissement quand le roi devient dément et vit comme une bête pendant sept années, jusqu’à ce qu’il reconnaisse que le Très-Haut est Chef dans le royaume des humains et qu’il donne la domination à qui il décide (4:1-37).
Une écriture apparaît sur le mur lorsque Belshatsar utilise les récipients du temple de Jéhovah pour boire à ses dieux ; Daniel est appelé, reprend le roi sans crainte, lui explique l’écriture en disant que son royaume a été donné aux Mèdes et aux Perses (5:1-31).
La marche des puissances mondiales figurées par un lion, un ours, un léopard, une bête effrayante à dix cornes, plus une petite qui s’élève de sa tête ; puis l’Ancien des jours remet la domination sur tous les peuples à quelqu’un de semblable à un fils d’homme (7:1-28).
Le bélier, le bouc et la petite corne représentent les puissances mondiales qui doivent succéder à Babylone ; la petite corne défie le Prince de l’armée des cieux, puis est brisée sans main (8:1-27).
Soixante-dix semaines (d’années) ; après 7 + 62 semaines, le Messie doit apparaître puis être retranché ; l’alliance (abrahamique) doit être gardée en vigueur pour les Juifs exclusivement pendant une semaine (9:1-27).
Lutte entre le roi du Nord et le roi du Sud ; Mikaël se lève en tant que libérateur, et les événements qui s’ensuivent (10:1–12:13).
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putidamo

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyLun 29 Aoû - 18:00

lécafar a écrit:
Écrit par Daniel, qui vécut à Babylone de 617 av. n. è. jusqu’après le retour à Jérusalem des exilés juifs en 537 av. n. è.
Laughing
On ne sait rien sur ses dates de naissance et de mort.
"Naissance : VIIe siècle av. J.-C.
Décès : VIe siècle av. J.-C.
Lieu de décès inconnu"

Voir Wikipédia, Universalis, Larousse.
Ce qui est sûr c'est que le premier temple ne fut pas détruit en -607 Very Happy

lécafar a écrit:
Voici ce que dit une encyclopédie biblique
Laquelle? On ne sait pas Laughing

"Le Livre de Daniel, bien qu'il relate des événements situés à Babylone au VIe siècle av. J.-C., est une oeuvre que l'on peut dater entre 165 et 164 av. J.-C. Le livre commence en hébreu, passe à l'araméen, pour revenir à l'hébreu."
Source: "Le Livre de Daniel, commentaire philologique du texte araméen", Jean Margain, édition Beauchesne.
Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? A3hq

JW.ORG se trompe complètement. Les commentaires de Fillion sont sérieux Wink

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyLun 29 Aoû - 18:47

putidamo a écrit:
lécafar a écrit:
Écrit par Daniel, qui vécut à Babylone de 617 av. n. è. jusqu’après le retour à Jérusalem des exilés juifs en 537 av. n. è.
Laughing
On ne sait rien sur ses dates de naissance et de mort. Ce qui est sûr c'est que le premier temple ne fut pas détruit en -607 Very Happy
Cette erreur de date est commune aux TJ et à quelques autres dont Crampon et les Jésuites :

Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? 1904-a10
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delaroche

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyLun 29 Aoû - 18:54

lécafar a écrit:
putidamo a écrit:

Laughing
On ne sait rien sur ses dates de naissance et de mort. Ce qui est sûr c'est que le premier temple ne fut pas détruit en -607 Very Happy
Cette erreur de date est commune aux TJ et à quelques autres dont Crampon et les Jésuites :

Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? 1904-a10
je ne vois pas le rapport avec "Crampon et les jésuites" Suspect Jamais aucune Bible catholique n'a donné la date précise de naissance et mort de Daniel, ni que la destruction du temple fut en -607.
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyLun 29 Aoû - 19:02

delaroche a écrit:
lécafar a écrit:

Cette erreur de date est commune aux TJ et à quelques autres dont Crampon et les Jésuites :

Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? 1904-a10
je ne vois pas le rapport avec "Crampon et les jésuites" Suspect Jamais aucune Bible catholique n'a donné la date précise de naissance et mort de Daniel, ni que la destruction du temple fut en -607.
Il faut suivre. Je ne parle pas des dates de naissance et de mort de Daniel, mais du fait que la Bible Crampon (ci-dessus) avec les commentaires des Jésuites donne la même date que les TJ (-606/-607), à un an près.
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyLun 29 Aoû - 19:43

J'ai la Bible Campon 1923. Il n'y a pas la date -607. Tu polémiques en ne donnant pas la date de ta Crampon ni un lien pour vérifier. J'ai remarqué que tu cherches toujours à polémiquer. On est dans le principe du troll.
"Le « trollage » présume des provocations intentionnelles dans le but de nuire ou de se faire remarquer par les membres de la communauté."
Source
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 30 Aoû - 8:15

mobile a écrit:
J'ai la Bible Campon 1923. Il n'y a pas la date -607. Tu polémiques en ne donnant pas la date de ta Crampon ni un lien pour vérifier. J'ai remarqué que tu cherches toujours à polémiquer. On est dans le principe du troll.
"Le « trollage » présume des provocations intentionnelles dans le but de nuire ou de se faire remarquer par les membres de la communauté."
Source
C'est toi qui polémiques, là. Lorsqu'il n'y a pas plus de précision, Crampon c'est celle de 1905. Puis, il n'y a pas -607, mais -606, la différence est minime. Et cela suffit largement pour démontrer que les Jésuites (qui sont les auteurs de la majorité des notes de la Crampon 1905) ont commis la même erreur que les TJ. C'est très explicite sur la pièce que j'ai jointe, dans la note en bas de page qui est encadrée en rouge à la page de Jérémie 25. Pour info, cette note figure toujours dans la Crampon de 1960, il est donc curieux qu'elle ne figure pas dans celle de 1923.
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 30 Aoû - 9:44

lécafar a écrit:
mobile a écrit:
J'ai la Bible Campon 1923. Il n'y a pas la date -607. Tu polémiques en ne donnant pas la date de ta Crampon ni un lien pour vérifier. J'ai remarqué que tu cherches toujours à polémiquer. On est dans le principe du troll.
"Le « trollage » présume des provocations intentionnelles dans le but de nuire ou de se faire remarquer par les membres de la communauté."
Source
C'est toi qui polémiques, là. Lorsqu'il n'y a pas plus de précision, Crampon c'est celle de 1905. Puis, il n'y a pas -607, mais -606, la différence est minime.
Quel est le rapport avec le sujet? C'est du trollage.

lécafar a écrit:
Et cela suffit largement pour démontrer que les Jésuites (qui sont les auteurs de la majorité des notes de la Crampon 1905) ont commis la même erreur que les TJ.
S'il est écrit -606 au lieu de -607 c'est jésuite? Des références sont exigées. Tu as juste scanné une page sans expliquer d'où elle provient.

lécafar a écrit:
C'est très explicite sur la pièce que j'ai jointe, dans la note en bas de page qui est encadrée en rouge à la page de Jérémie 25. Pour info, cette note figure toujours dans la Crampon de 1960, il est donc curieux qu'elle ne figure pas dans celle de 1923.
Cette page vient d'où? On ne sait pas.

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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 30 Aoû - 13:59

王演宋 a écrit:
lécafar a écrit:

C'est toi qui polémiques, là. Lorsqu'il n'y a pas plus de précision, Crampon c'est celle de 1905. Puis, il n'y a pas -607, mais -606, la différence est minime.
Quel est le rapport avec le sujet? C'est du trollage.
Non, c'est de la mise au point que tu t'évertues à nier pour d'obscures raisons.

Citation :
王演宋
S'il est écrit -606 au lieu de -607 c'est jésuite? 
Tu dis n'importe quoi. Ton but est clair : nier l'évidence.

王演宋 a écrit:
王演宋
Tu as juste scanné une page sans expliquer d'où elle provient.
Cette page vient d'où? On ne sait pas.
Citation :
Le troll est sous controle automatique du bot. Tu fais ta vie Very Happy

Et la mauvaise foi dont tu fais preuve, elle est aussi sous contrôle ? Tu sais d'où vient la page en question, je l'ai précisé et tu sais également que ce sont les jésuites les auteurs de la plupart des notes de cette Bible, Crampon n'ayant annoté que le début de la Bible qui porte son nom. Tu devrais faire attention, ton nez va s'allonger, s'allonger Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? 0032hi9


Dernière édition par Admin le Mar 30 Aoû - 18:32, édité 1 fois (Raison : troll detected, restricted area by Bot.)))
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMar 30 Aoû - 20:46

lécafar a écrit:
ce sont les jésuites les auteurs de la plupart des notes de cette Bible, Crampon n'ayant annoté que le début de la Bible qui porte son nom.
Tu exagères beaucoup.

Préface de l'édition Bible Crampon 1923:
Augustin Crampon (1826-1894), chanoine de la cathédrale d'Amiens, est un traducteur et exégète catholique de la Bible qui a entrepris la traduction directement en français de tous les livres canoniques à partir des textes hébreux, araméens et grecs.
Augustin Crampon étudia la théologie et l'exégèse biblique sous la direction de l'orientaliste Arthur Le Hir (1811-1868) puis dispensa lui-même cet enseignement au séminaire du diocèse d'Amiens à Saint-Riquier. Il se consacra d'abord à la traduction des évangiles, partant du texte grec, et tenant compte du style propre à chaque évangéliste ; ce travail fut publié en 1864. L'introduction présente cette publication comme la négation de la Vie de Jésus d'Ernest Renan parue avec un grand retentissement l'année précédente (Ernest Renan avait lui aussi étudié sous la direction d'Arthur Le Hir). Le texte est accompagné de très abondantes notes historiques et exégétiques, écrites dans un style accessible à tous les lecteurs. Une édition "populaire" avec des notes allégées et plus claires parut en 1865.

L'abbé Crampon conserva la transcription Jéhovah du tétragramme YHWH, obtenue en combinant les consonnes hébraïques avec les voyelles du mot hébreu Adonaï (« Seigneur »).

Devenu chanoine d’Amiens, Auguste Crampon poursuivit son travail sur l'ensemble du texte biblique, annotant copieusement le texte de remarques historiques, géographiques ou morales. Son œuvre fut interrompue par sa mort, en 1894, alors que le premier des six volumes, le Pentateuque était sous presse. Reprise à la demande de l'éditeur par des pères jésuites et des professeurs de Saint-Sulpice, la « traduction Crampon », complétée et révisée, parut en édition bilingue, le texte latin de la Vulgate figurant en regard du texte français, en 1904 en sept volumes. Une version en un seul volume, uniquement en français, avec des notes allégées, fut publiée parallèlement par Desclée à Tournai en 1905. Une nouvelle édition légèrement révisée parut en 1923.
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMer 31 Aoû - 7:34

oggy a écrit:
lécafar a écrit:
ce sont les jésuites les auteurs de la plupart des notes de cette Bible, Crampon n'ayant annoté que le début de la Bible qui porte son nom.
Tu exagères beaucoup.

Préface de l'édition Bible Crampon 1923:
Augustin Crampon (1826-1894), chanoine de la cathédrale d'Amiens, est un traducteur et exégète catholique de la Bible qui a entrepris la traduction directement en français de tous les livres canoniques à partir des textes hébreux, araméens et grecs.
Augustin Crampon étudia la théologie et l'exégèse biblique sous la direction de l'orientaliste Arthur Le Hir (1811-1868) puis dispensa lui-même cet enseignement au séminaire du diocèse d'Amiens à Saint-Riquier. Il se consacra d'abord à la traduction des évangiles, partant du texte grec, et tenant compte du style propre à chaque évangéliste ; ce travail fut publié en 1864. L'introduction présente cette publication comme la négation de la Vie de Jésus d'Ernest Renan parue avec un grand retentissement l'année précédente (Ernest Renan avait lui aussi étudié sous la direction d'Arthur Le Hir). Le texte est accompagné de très abondantes notes historiques et exégétiques, écrites dans un style accessible à tous les lecteurs. Une édition "populaire" avec des notes allégées et plus claires parut en 1865.

L'abbé Crampon conserva la transcription Jéhovah du tétragramme YHWH, obtenue en combinant les consonnes hébraïques avec les voyelles du mot hébreu Adonaï (« Seigneur »).

Devenu chanoine d’Amiens, Auguste Crampon poursuivit son travail sur l'ensemble du texte biblique, annotant copieusement le texte de remarques historiques, géographiques ou morales. Son œuvre fut interrompue par sa mort, en 1894, alors que le premier des six volumes, le Pentateuque était sous presse. Reprise à la demande de l'éditeur par des pères jésuites et des professeurs de Saint-Sulpice, la « traduction Crampon », complétée et révisée, parut en édition bilingue, le texte latin de la Vulgate figurant en regard du texte français, en 1904 en sept volumes. Une version en un seul volume, uniquement en français, avec des notes allégées, fut publiée parallèlement par Desclée à Tournai en 1905. Une nouvelle édition légèrement révisée parut en 1923.
Et en quoi j'exagère ? La plus grande partie des notes et commentaires de la Bible Crampon (1905) fut faite par les Jésuites. Et la préface de la Crampon 1923 ne dit pas le contraire. 
Voici d'ailleurs l'avant propos de la Crampon de 1905 :

Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? Avant-propos-Crampon-I
Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? Avant-propos-Crampon-II
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMer 31 Aoû - 10:08

On s'en moque. Ce n'est pas le sujet. Le livre de Daniel n'est pas un apocryphe. Je pense que la réponse est faite.
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMer 31 Aoû - 17:33

Je suis d'accord. Lécafar trolle en racontant des bêtises. Le ton de ses propos, le nom de son pseudo, ne sont pas sympathiques.

L'abbé Crampon est mort juste avant l'impression de sa traduction du Pentateuque (la Torah):
Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? Cv2t

Les notes laissées ont permis à quelques jésuites d'achever d'imprimer ses travaux. Lécafar prétendait que Crampon n'avait rien traduit, avec ce hors-sujet. La réalité est totalement différente. La Bible Crampon est bien l'ouvrage principal de cet abbé.
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyMer 31 Aoû - 19:10

simple curieu a écrit:
Je suis d'accord. Lécafar trolle en racontant des bêtises. Le ton de ses propos, le nom de son pseudo, ne sont pas sympathiques.

L'abbé Crampon est mort juste avant l'impression de sa traduction du Pentateuque (la Torah):
Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? Cv2t

Les notes laissées ont permis à quelques jésuites d'achever d'imprimer ses travaux. Lécafar prétendait que Crampon n'avait rien traduit, avec ce hors-sujet. La réalité est totalement différente. La Bible Crampon est bien l'ouvrage principal de cet abbé.
Je n'ai jamais prétendu que Crampon n'avait rien traduit. Quant aux Jésuites, ils n'ont rien imprimé du tout, c'est la maison d'édition qui a imprimé. L'avant propos précise que les jésuites ont mis au point, complété, notablement modifié et PARFOIS ENTIEREMENT REFONDU TRADUCTION ET COMMENTAIRES.
De plus, le but était de rappeler que Crampon et les Jésuites se sont autant plantés que les TJ concernant la destruction de Jérusalem, puisqu'ils prétendent les uns et les autres qu'elle aurait eu lieu en -606 -607.
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MessageSujet: Re: Le livre de Daniel est-il un apocryphe ?   Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? EmptyJeu 1 Sep - 0:03

lécafar a écrit:
simple curieu a écrit:
L'abbé Crampon est mort juste avant l'impression de sa traduction du Pentateuque (la Torah):
Le livre de Daniel est-il un apocryphe ? Cv2t

Les notes laissées ont permis à quelques jésuites d'achever d'imprimer ses travaux. Lécafar prétendait que Crampon n'avait rien traduit, avec ce hors-sujet. La réalité est totalement différente. La Bible Crampon est bien l'ouvrage principal de cet abbé.

Je n'ai jamais prétendu que Crampon n'avait rien traduit.
Laughing Laughing
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Il suffit de te lire juste avant Very Happy
lécafar a écrit:
Crampon n'ayant annoté que le début de la Bible qui porte son nom.
mdr Laughing Laughing
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