La thèse mythiste d'un Jésus mythique

Rappel du premier message :

La thèse mythiste est une vieille théorie dépassée selon laquelle Jésus de Nazareth n'aurait pas de réalité historique : le personnage de Jésus serait une création mythique ou mythologique. Cette thèse est née au 18e siècle pour combattre l'Eglise catholique.
La thëse mythiste sur Jésus

A Al'zheimer  
je t'ai répondu  à une première  preuve  à savoir strictement  aucune source  directe, indirecte, pour ou contre  entre - 4 et plus 50.
Force est de  constater   que personne  à cette première  preuve   n'a pu, répondre . Si ce n'est   pas une profession de foi, " il a existé ".
Donc je demande encore   cette preuve contemporaine !!
Après  tu choisis un des thèmes   que j'ai  soulevé , et je suis à ton service pour  apporter toutes les preuves   que tu désires,  et avec précision .

Amicalement,  je compte sur toi

Étrange pas de suite de Al'zheimer
amicalement

Al'zheimer reviendra j'espère.

marmhonie a écrit:

Al'zheimer reviendra j'espère.

moi aussi, mais si d'autres veulent répondre et surtout m'apporter enfin une seule preuve contemporaine , je suis preneur .

Amicalement

Le monde entier méprise cette hypothèse. Si tu as des preuves réelles, pourquoi ne pas les montrer aux journalistes du monde entier?

汉娜 a écrit:

Le monde entier méprise cette hypothèse. Si tu as des preuves réelles, pourquoi ne pas les montrer aux journalistes du monde entier?

c'est normal , on ne vient pas à bout de tradition   de 2000 ans , en quelques  années . Je rappelle   que cette thèse existe depuis   le  18eme siècle , qu'elle a même  été soutenue par des religieux,  que l'Eglise catholique romaine   a tout fait pour l'étouffer ,  (ce qui est assez logique ),  et qu'elle  persiste  encore . Pour preuve   voir le monde des religions numero 80 , journal qu'il est impossible de  qualifier d'anti chrétien .

pour preuve  ce lien   [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

comme vous pouvez le voir dans le titre "querelles de spécialistes "
il y en a d'autres


Amicalement

dan26 a écrit:

Je rappelle   que cette thèse existe depuis   le  18eme siècle , qu'elle a même  été soutenue par des religieux,  que l'Eglise catholique romaine   a tout fait pour l'étouffer ,  (ce qui est assez logique ),  et qu'elle  persiste  encore .

Tu peux décider que c'est crétin et laisser tomber cette thèse complotiste. Ou tu peux continuer à t'amuser à perdre ton temps, et faire perdre celui des autres, en bataillant sur ce sujet de discussion stérile. C'est ta vie après tout.....

jendur a écrit:

Tu peux décider que c'est crétin et laisser tomber cette thèse complotiste. Ou tu peux continuer à t'amuser à perdre ton temps, et faire perdre celui des autres, en bataillant sur ce sujet de discussion stérile. C'est ta vie après tout.....

où penser au contraire que c'est un sujet passionnant , comme je le pense .
Il suffit d’ailleurs pour cela  de s'y intéresser un peu pour constater  qu'il n'est  pas si ridicule que cela.Cela fait des dizaines de fois  que j'aborde ce sujet sur de nombreux forum, et force est de constater  qu'il est à l'origine de milliers d'échanges , cela montre bien l'interet   qu'il peut susciter .
pour information cela fait des années que  je fais des recherches   dans ce domaine,   c'est époustouflant de constater   les  éléments   que j'ai pu regrouper ,qui confirmeraient   cette thèse .
juste un exemple ernest Renan dans sa vie de JC , à pensé qu'en enlevant aux évangiles tout ce qui est impossible , il pourrait enfin trouver le JC historique !!!Il n'a rien pu trouver de l'époque

Amicalement

Le problème historique

Les sources

Devant l’indigence et le caractère incertain des documents païens ou juifs concernant Jésus, notre seule source est constituée par les quatre Évangiles. Encore ne sont-ils pas unanimes. Ils sont une prédication, une annonce de la foi, et chaque Évangile, par la manière dont il rapporte tel fait ou telle parole, par le cadre dans lequel il les insère, peut lui donner un sens et une interprétation différents. La comparaison des trois premiers Évangiles, dits synoptiques, est instructive à cet égard, pour les péricopes qu’ils ont en commun. Quant au quatrième Évangile, dit selon Jean, il représente une construction théologique élaborée dans laquelle il est difficile de distinguer ce qui pourrait être parole de Jésus et ce qui est commentaire du rédacteur. Cet Évangile a pourtant conservé des faits dignes de foi, notamment lorsqu’il rectifie les données des Évangiles de Matthieu, Marc et Luc. Au reste, tous les Évangiles sont tributaires de la tradition orale qui a véhiculé jusqu’à eux la matière qu’ils utilisent. Nulle part ils ne livrent des faits bruts. Un récit évangélique n’est pas une tentative de biographie et, lorsqu’il rapporte une parole, il cherche à transmettre un enseignement et non la littéralité des paroles du Maître. Mais la critique ne reste pas dépourvue. Une meilleure connaissance de l’araméen, langue maternelle de Jésus, l’étude de l’histoire des formes littéraires prises par la tradition, celle de l’histoire de la rédaction offrent à l’historien un certain nombre de points d’ancrage solides, en particulier pour reconstituer ce qu’a pu être l’enseignement de Jésus, non dans sa forme exacte mais du moins dans l’essentiel de ses affirmations. Pour ce qui concerne les événements précis de la vie de Jésus, il faut se montrer beaucoup plus circonspect. Nul n’oserait plus, de nos jours, écrire une vie de Jésus comme celles qui virent le jour au siècle dernier. L’imagination suppléait alors au silence des sources ; on faisait appel à une psychologie de Jésus qui était le plus souvent celle de l’auteur. L’ouvrage d’Albert Schweitzer sur l’histoire des vies de Jésus a mis un terme définitif à ce genre de projet. Quant à l’entreprise inverse, quant aux thèses des mythologues qui, devant les difficultés rencontrées par l’historien, ont pensé les résoudre toutes en expliquant les Évangiles comme un mythe solaire ou un drame sacré purement symbolique, elle ne résiste pas à l’analyse. L’étude des Évangiles permet de dire, non seulement que Jésus a existé, mais encore bien plus.
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C'est très intéressant

"Mais en tant qu'historien, je pense que les preuves sont importantes. Et le passé compte. Et pour tous ceux pour qui les preuves et le passé importent, un examen impartial de l'affaire le rend tout à fait clair : Jésus a existé. Il n'a peut-être pas été le Jésus auquel votre mère croit ou le Jésus du vitrail ou le Jésus de votre télévangéliste le moins préféré ou le Jésus proclamé par le Vatican, la Convention Baptiste du Sud, la méga-église locale ou le Gnostique de Californie. Mais il a existé, et nous pouvons dire quelques choses, avec une relative certitude, à son sujet.

Il n'y a rien de plus négatif que le résultat de l'étude critique de la vie de Jésus. Le Jésus de Nazareth qui s'est présenté publiquement comme le Messie, qui a prêché l'éthique du Royaume de Dieu, qui a fondé le Royaume des cieux sur la terre, et est mort pour donner à son œuvre sa consécration finale, n'a jamais existé. Cette image n'a pas été détruite du dehors, elle est tombée en morceaux, fendue et désintégrée par les problèmes historiques concrets qui surgissent les uns après les autres.

IL N'Y A PAS BESOIN pour moi de donner une histoire complète de l'affirmation selon laquelle Jésus n'a jamais existé. Je dirai simplement quelques mots sur certains des représentants les plus importants de la vision jusqu'à l'époque de Schweitzer au début du XXe siècle, puis je commenterai certains des représentants contemporains les plus influents qui ont revitalisé la vision ces dernières années.

Le premier auteur à nier l'existence de Jésus semble avoir été le Français du XVIIIe siècle Constantin François Volney, membre de l'Assemblée constituante pendant la Révolution française. En 1791, Volney a publié un essai (en français) intitulé « Ruines de l'Empire. ” Dans ce document, il soutenait que toutes les religions au fond étaient les mêmes - un point de vue toujours très populaire parmi les anglophones qui ne sont pas des spécialistes de la religion, en particulier tel qu'articulé dans la seconde moitié du XXe siècle par Joseph Campbell. Le christianisme aussi, pour Volney, n'était qu'une variante de la seule religion universelle. Cette variation particulière sur le thème a été inventée par les premiers chrétiens qui ont créé le sauveur Jésus comme une sorte de dieu solaire. Ils ont dérivé l'épithète la plus courante de Jésus, "Christ", du nom à consonance similaire du dieu indien Krishna.

Plusieurs années plus tard, un livre beaucoup plus substantiel et influent a été publié par un autre Français, Charles-François Dupuis, qui était secrétaire de la Convention nationale révolutionnaire. L'Origine de toutes les religions (1795) était un ouvrage énorme, long de 2017 pages. L'objectif ultime de Dupuis était de découvrir la nature de la « divinité originelle » qui se cache derrière toutes les religions. Dans une longue section de l'étude, Dupuis a accordé une attention particulière aux religions dites à mystère de l'Antiquité. Ces diverses religions sont appelées des mystères parce que les enseignements et les rituels exacts devaient être gardés secrets par leurs fidèles. Ce que nous savons, c'est que ces diverses religions secrètes étaient populaires dans tout l'Empire romain, dans les régions à l'est comme à l'ouest. Dupuis a soumis les informations fragmentaires qui ont survécu à son époque à un examen minutieux, car il a soutenu que des dieux tels qu'Osiris, Adonis (ou Tammuz), Bacchus, Attis et Mithra étaient tous des manifestations de la divinité solaire. Dupuis était d'accord avec son compatriote Volney : Jésus aussi a été inventé à l'origine comme une autre incarnation du dieu solaire.

Le premier érudit de bonne foi de la Bible à affirmer que Jésus n'a jamais existé était un théologien allemand du nom de Bruno Bauer, généralement considéré parmi les érudits du Nouveau Testament comme à la fois très intelligent et très idiosyncrasique.4 Il n'avait pratiquement aucun disciple dans le monde érudit. Au cours de près de quatre décennies, Bauer a produit plusieurs livres, dont "Criticism of the Gospel History of John" (1840); Critique des évangiles (2 vol., 1850–1852) ; et "L'origine du christianisme de la civilisation gréco-romaine" (1877). Lorsqu'il a commencé en tant qu'érudit, Bauer était d'accord avec tout le monde dans le domaine qu'il y avait du matériel historiquement fiable dans les trois premiers évangiles du Nouveau Testament, connus sous le nom d '«évangiles synoptiques» (Matthieu, Marc et Luc); ils sont appelés "synoptiques" parce qu'ils se ressemblent tellement dans les histoires qu'ils racontent qu'on peut les mettre en colonnes parallèles les unes à côté des autres pour qu'ils puissent être "vus ensemble", contrairement à l'évangile de Jean qui, pour l'essentiel, raconte une autre histoire. série d'histoires). Cependant, au fur et à mesure qu'il progressait dans ses recherches et soumettait les récits évangéliques à une évaluation minutieuse, détaillée et hypercritique, Bauer commença à penser que Jésus était une invention littéraire des évangélistes. Le christianisme, a-t-il conclu, était une fusion du judaïsme avec la philosophie romaine du stoïcisme.

C'était évidemment un point de vue extrême et radical pour un professeur de théologie à l'Université allemande de Bonn, soutenue par l'État. Cela a fini par lui coûter son emploi."
Bart D. Ehrman: "Did Jesus exist?" 2012

Résumé de 19 pages : Jésus-Christ a existé parce que j'y crois.

Saint Glinglin a écrit:

Résumé de 19 pages : Jésus-Christ a existé parce que j'y crois.

Bonjour SGG comment allez vous ^_^(⁎⁍̴̛ᴗ⁍̴̛⁎)
La thèse du mythe de Jésus est une blague.



Mchel Onfray est humilié par les grands historiens français. Il a été sifflé pendant des conférences. Il essayait de prouver que Jésus est un mythe



La thèse mythiste est fausse.


@(￣-￣)@

Résumé des deux premières vidéos : Ceux qui ne croient pas en l'existence d'un Jésus historique sont des connards.

Notons que dans la deuxième vidéo, le bonhomme parle de "Jésus de Nazareth" alors que ceux qui s'y connaissent savent qu'il est "Jésus le nazaréen" (ou nazoréen selon les variantes).

À 3.07, le bonhomme invoque Josèphe et Tacite. La référence à Josèphe est très utile pour mesurer l'honnêteté de l'interlocuteur.

À 4.38, c'est pire : le Testimonium serait rédigé dans le style de Josèphe !

À 5.20, il n'a pas bien lu le discours de Paul sur l'Aréopage.

Il prétend que les Grecs n'ont pas une idée positive du corps. Rien que ça !

Mais, selon lui, Paul valorise le corps. Ah oui ? Ici, peut-être ?

Rm 7.24 Misérable homme que je suis! Qui me delivrera de ce corps de mort ?

À 6.34, il prétend que Paul valorise le mariage en citant 1 Cor 7.5 Ne vous privez point l'un de l'autre.

Mais il se garde bien de citer 7.29 qui dit le contraire :

Voici ce que je dis, frères, c'est que le temps est court; que désormais ceux qui ont des femmes soient comme n'en ayant pas,

À 7.00, il cite Gal 3.28

Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme; car tous vous êtes un en Jésus Christ.

C'est selon lui "une déclaration égalitaire qui marque une étape dans l'histoire de l'idée d'égalité".

Il n'a sans doute pas lu l'épître aux Ephésiens :

5.22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;
23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
24 Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.

Quant à l'esclavage :

1 Cor 7.20 Que chacun demeure dans l'état où il était lorsqu'il a été appelé.
7.21 As-tu été appelé étant esclave, ne t'en inquiète pas; mais si tu peux devenir libre, profites-en plutôt.
7.22 Car l'esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l'homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ.

À 9.00, il prétend que le christianisme est un rameau du judaïsme. Il n'a jamais entendu parler de la Gnose.

À 9.25, il récite l'orthodoxie sur Marcion.
Et ensuite il constate que le christianisme n'a rien à voir avec le judaïsme, ce qui est l'opinion de Marcion.

Après ça, je peux me passer de la troisième vidéo.

Saint Glinglin a écrit:

Résumé des deux premières vidéos : Ceux qui ne croient pas en l'existence d'un Jésus historique sont des connards.

Pour lire la Bible il n'est pas besoin d'être intelligent. Il suffit d'avoir bon coeur
Pour inventer que Jésus n'a pas existé, il suffit d'être un засранец



L'Histoire est un enseignement nécessaire pour éviter les menteurs.



Michel Onfray payait l'impôt sur les grandes fortunes. Il gagne son argent sur la bêtise humaine.

La haine de Dieu est la faillite intellectuelle de Michel Onfray.

Et, en plus, il existe des évolutionnistes, mon bon monsieur !

L’histoire s’écrit à partir de documents ; elle est, suivant la  définition  de  Marc Bloch, une  « connaissance  par  traces  ». Jésus de Nazareth  n’ayant lui-même  rien  écrit, les  seuls  documents  à  notre  disposition  émanent  de  tiers.  Or,  il  se  trouve  qu’à  partir  de  1950,  les  traces  sur  lesquelles  travaille  la  recherche  du  Jésus  historique  se  sont  considérablement  multipliées ;  à  l’inventaire  (classique)  des  évangiles  du  Nouveau  Testament  sont venus  s’ajouter  les  témoignages  des  écrits  extra-canoniques  et  les  trouvailles  archéologiques  en  Palestine.