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forum marmhonie des religions
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Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 5 Mai - 17:12
Rappel du premier message :
Mais de quelle Eglise est le pape François ?
En 2017, deux anniversaires tombent en même temps : les 100 ans des apparitions de Fatima, qui ont eu lieu entre le 13 mai et le 13 octobre 1917, et les 500 ans de la révolte de Luther, survenue à Wittenberg, en Allemagne, le 31 octobre 1517.
Sous ce rapport, les erreurs que la Russie soviétique diffusa à partir de 1917 furent une chaîne d’aberrations idéologiques qui de Marx et Lénine remontaient aux premiers hérésiarques protestants. La Révolution luthérienne de 1517 peut donc être considérée comme l’un des évènements les plus néfastes de l’histoire de l’humanité, à l’instar de la révolution maçonnique de 1789, et de la Révolution communiste de 1917. Et le message de Fatima, qui a prédit la diffusion des erreurs communistes dans le monde, contient implicitement le refus des erreurs du protestantisme et de la Révolution française.
Le 13 octobre 2016, le début du centenaire des apparitions de Fatima est passé sous une chape de silence.
Le même jour, le pape François a reçu dans la salle d’audience Paul VI un millier de “pèlerins” luthériens et une statue de Martin Luther a été honorée au Vatican.
Par ailleurs, le 31 octobre prochain, le pape François se rendra à Lund, en Suède, où il prendra part à la cérémonie commune luthérienne-catholique de commémoration du 500ème anniversaire du protestantisme.
Au cours de l’audience accordée aux luthériens le 13 octobre, le pape Bergoglio a dit également que le prosélytisme est « le poison le plus fort » contre l’oecuménisme. « Les plus grands réformateurs sont les saints – a-t-il ajouté – et l’Eglise doit toujours être réformée». Ces mots contiennent à la fois, comme c’est fréquemment le cas dans ses discours, une vérité et une erreur. La vérité est que les saints, de saint Grégoire VII à saint Pie X, ont été les plus grands réformateurs. L’erreur consiste à insinuer que les pseudo-réformateurs, comme Luther, doivent être tenus pour saints.
L’oecuménisme, comme on l’entend aujourd’hui, est le poison le plus puissant contre l’esprit missionnaire de l’Eglise. Les saints ont toujours été mu par cet esprit, à commencer par ces jésuites qui, au XVIème siècle, débarquèrent au Brésil, au Congo et dans les Indes, tandis que leurs confrères Diego Lainez, Alfonso Salmeron et Pietro Canisio, réunis au concile de Trente, combattaient les erreurs du luthéranisme et du calvinisme.
Mais, pour le pape François, qui est hors de l’Eglise catholique ne doit pas être converti.
Lors de l’audience du 13 octobre, répondant aux demandes de certains jeunes, il a affirmé : « J’aime beaucoup les bons luthériens, les luthériens qui suivent vraiment la foi de Jésus-Christ. Par contre les catholiques tièdes et les luthériens tièdes ne me plaisent pas ».
Par une autre déformation du langage, le pape Bergoglio nomme “bons luthériens” ces protestants qui ne suivent pas la foi de Jésus-Christ, mais une dérive, et “catholiques tièdes” ces fils fervents de l’Eglise qui refusent de mettre au même niveau la vérité de la religion catholique et l’erreur du luthéranisme.
Quand on voit tout cela, on se demande ce qui arrivera à Lund le 31 octobre. Nous savons que la commémoration comprendra une célébration commune basée sur le guide liturgique catholico-luthérien Common Prayer (Prière commune), ébalorée sur la base du document Du conflit à la communion. Commémoration commune luthérano-catholique de la Réforme en 2017, rédigé par la Commission romaine catholico-luthérienne pour l’unité des chrétiens.
Il y en a qui craignent justement une “intercommunion” entre catholiques et luthériens, qui serait sacrilège, parce que les luthériens ne croient pas dans la transubstantiation.
Mais à quelle église appartient donc Jorge Mario Bergoglio ?
Source : Correspondance Européenne/Traduction de Marie Perrin.
Auteur
Message
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Jeu 21 Juil - 22:56
De nombreux fidèles vont se tourner vers la Fraternité Saint-Pie-X» Le prêtre parisien Eric Iborra craint que le motu proprio du pape François Traditionis custodes (2021) ne crée plus de division que d’unité au sein des fidèles. Selon lui, beaucoup de tenants de la messe en rite extraordinaire pourraient choisir de rejoindre la Fraternité St-Pie X.
Selon Traditionis custodes, publié en juillet 2021, les prêtres ordonnés après le motu proprio ayant l’intention de célébrer selon le missel préconciliaire, «doivent adresser une demande formelle à l’évêque diocésain qui consultera le Siège Apostolique avant de donner son autorisation». Des restrictions qui ont créé beaucoup de remous chez les tenants de la messe dite «tridentine». Certains craignent également que l’unité de l’Eglise voulue par le pape à travers cette démarche ne soit pas au rendez-vous.
Ménager les diverses sensibilités C’est le cas notamment du Père Eric Iborra, vicaire de la paroisse Saint-Roch dans le centre de Paris, dans laquelle les formes ordinaire et extraordinaire du rite sont célébrées depuis 1984. Interviewé par le journal catholique allemand Tagespost (19 juillet 2022), le prêtre français estime que la célébration des deux formes en parallèle réduit les tensions.
«Les fidèles apprennent à se connaître et à s’apprécier au sein d’une même paroisse, car il existe de nombreuses activités communes en dehors de la messe. Au fil du temps, de nombreux fidèles en viennent à assister également à la messe sous l’autre forme». Pour le Père Iborra, l’ancienne forme du rite romain a une véritable dimension missionnaire et continue d’attirer de nombreuses personnes, en particulier les jeunes croyants.
Des fidèles sommés de choisir leur camp? Les prêtres qui comme lui célèbrent dans les deux formes seraient le meilleur facteur d’unité des fidèles, estime-t-il. Depuis Traditionis custodes, le vicaire de Saint Roch trouve des solutions créatives pour la célébration des sacrements concernés. «Pour la confirmation, nous nous efforçons d’obtenir une délégation de notre nouvel archevêque, Mgr Laurent Ulrich. Nous prévoyons d’organiser la confirmation dans sa nouvelle forme, mais en latin, au sein d’une messe de la forme extraordinaire. Nos confirmands sont d’accord avec cette solution. Cela montre d’ailleurs aussi que nos ‘tradis’ ne sont pas de la ligne dure», dit-il avec optimisme.
Mais le Père Iborra craint toutefois l’apparition de nouvelles querelles liturgiques: «De nombreux fidèles vont se tourner vers la Fraternité Saint-Pie-X [séparée de Rome depuis 1988]». Il pense que ceux qui tentent de vivre l’unité des deux formes devront tôt ou tard choisir leur «camp». «Ceux qui cherchent un rapprochement des deux formes et leur enrichissement mutuel seront pénalisés», regrette-t-il. (cath.ch/tagespost/rz)
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 12 Aoû - 2:40
Que se passe-t-il lorsque celui qui gouverne l’Église cesse de garder et de transmettre la Tradition et lorsqu’au lieu de confirmer ses frères dans la foi, il crée de la confusion dans leurs esprits et, dans leurs cœurs, amertume et ressentiment ? https://www.correspondanceeuropeenne.eu/quest-ce-la-tradition-une-reponse-catholique/
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Sam 27 Aoû - 22:06
Citation :
Cette même cohérence verrait apparaître dans le discours de ce nouveau pape espéré des thèmes comme : le contrôle des naissances, l'aide médicale à mourir, le mariage pour les prêtres, la prêtrise ouverte aux femmes, la paternité de dieu pour chacun de ses enfants, tous uniques et divins, etc.,
Le pape est catholique, pas protestant. Vous avez le droit de ne plus ou pas être catholique, pas celui de renier la transmission apostolique ni l'enseignement oral du Christ. Luther a préféré quitter l'Église catholique, pour inventer une autre foi : "pèche fort mais crois plus fort". Vous vous situez dans sa foi, la liberté sans plus aucune limite, chassant Jésus-Christ vrai homme et vrai Dieu, pour placer au centre l'homme désormais divinisé.
Quel contrôle des naissances ? Doit-on éliminer les fœtus douteux, les risques de trisomie 21 ? Chacun se fera son idée du bien et du mal (1). L'aide médicale à mourir ? L'euthanasie, en clair. Mais cela, les nazis l'ont fait. Chacun devient un dieu (2), chacun détiendrait sur lui et ses proches le droit de vie et de mort. La paternité de dieu pour chacun de ses enfants ? Vos yeux s'ouvriraient (3) sur de nouvelles perspectives sans fin, où la science aujourd'hui, et autre chose demain, feront toujours plus reculer vos limites sans fin. Pourquoi pas, n'est-ce point tentant ! Le patron d'Amazon, Jeff Bezos, promet que nous ne mourrons plus (4) avec la vie virtuelle. Certainement ce concept sera au cœur de la nouvelle révolution à venir : le métavers. Les plus grands artises y croient déjà, tel Jean-Michel Jarre. Mais qu'est-ce que cette nouvelle croyance en l'humain qui s'imagine sans fin sa propre existence, sans plus autre réalité que l'argent, le profit, la rentabilité, la production ? Un nouveau veau d'or, le grand truc qui épate et appâte toujours plus. À l'inverse, Vangelis n'en voulait pas, se basant sur la devise de notre civilisation : καλὸς καὶ ἀγαθός, le Beau intérieur et extèrieur. La vie telle qu'elle est, est belle ! Elle est vraiment belle, et nous nous aveuglons nous-mêmes en confondant nos envies avec nos besoins fondateurs de notre existence et de notre survie. Car, en somme, à trop reconsidérer l'humain de demain, que faisons-nous d'autre ? La question est posée...
Mais cela a un air de déjà vu. Je cite Genèse III-4 à 5 :
Traduction Abbé Fillion
4. Le serpent repartit à la femme : Certainement vous ne mourrez point(4). 5. Mais c’est que Dieu sait qu’aussitôt que vous aurez mangé de ce fruit, vos yeux seront ouverts(3), et vous serez comme des dieux(2), connaissant le bien et le mal(1). (Genèse 3:4-5)
Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Les quatre tentations du diable, archange parfait révolté contre Son Créateur Dieu, sont les meilleures. Elles tenteront toujours l'humain vers sa déraison jusqu'à se perdre dans son subjectivisme, son imaginaire, un monde virtuel qui n'existe pas vraiment. D'accord pour avoir la tête dans les nuages, tant qu'on garde les pieds sur terre. La vie est belle !
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 6 Sep - 4:26
Jean Paul Ier : une énième béatification ratée
Le 4 septembre, François a "béatifié" Jean-Paul Ier, un adversaire de la messe tridentine qui a gouverné l'Eglise pendant 33 jours en 1978.
Souvent en colère, impatient et grincheux, François s'est plaint dans son homélie d'une Église supposément colérique, impatiente et grincheuse, ou "souffre de la nostalgie du passé", comme lui-même est nostalgique de l'idéologie des années 1960.
La béatification s'est déroulée sur la place Saint-Pierre en présence d'une foule très réduite, preuve impressionnante qu'il n'y a pas de vénération populaire pour Jean-Paul Ier alors que c'est une condition sine qua non pour une béatification.
Au cours de la liturgie, une réflexion spirituelle manuscrite de 1956 a été utilisée comme relique de seconde classe. À la fin de la béatification, François a chaleureusement salué les cardinaux, y compris Becciu, qu'il a condamné sans procédure régulière, et Sarah, qu'il a écarté le plus rapidement possible mais qu'il interroge maintenant de manière théâtrale sur une blessure à la main droite.
Tous les papes qui sont morts depuis l'annonce du désastreux Vatican II ont été "canonisés" ou "béatifiés", ce qui est une tentative des communiquants du Vatican de présenter la chute catastrophique de l'Église depuis 1965 comme un âge d'or.
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 6 Sep - 4:33
Jean-Paul Ier "béatifié", était un adversaire impitoyable de la messe
Albino Luciani, dit Jean Paul Ier (+1978) a été "béatifié" le 4 septembre 2022. AldoMariaValli.it (30 août) a publié un article montrant avec quelle agressivité il a combattu la messe tridentine lorsqu'il était patriarche de Venise.
Luciani s'est heurté au père Siro Cisilino, un prêtre dévot qui célébrait la messe. Il a ordonné à Cisilino de quitter l'église San Simeon Piccolo à Venise.
Les bénédictins de l'île de San Giorgio Maggiore ont permis au clerc persécuté d'utiliser la chapelle des morts pour célébrer la messe.
En novembre 1977, avec l'aide de quelques amis, Cisilino réussit à retourner à San Simeon Piccolo qui avait entre-temps été fermée au culte et utilisée à d'autres fins.
Mais son persécuteur n'a pas renoncé. Par une lettre de février 1978, Luciani lui interdisait "de quelque manière que ce soit la célébration de la messe plus antique dans l'église de San Simeone Piccolo, comme dans tout le territoire du diocèse". Il autorisait Cisilino à offrir la Messe "seulement dans sa propre maison".
Cisilino réussit néanmoins à continuer à célébrer à San Giorgio, et après l'élection de Luciani comme pape, il retourna à San Simeone Piccolo. En avril 1980, l'archevêque Marcel Lefebvre y célébra la messe.
Après avoir lutté pendant vingt ans pour la messe, la vieillesse de Cisilino le ramena dans son Frioul natal, où il mourut trois ans plus tard, en mars 1987.
Il demanda à être enterré selon l'ancien rite ou avec une simple bénédiction. L'"Église de la Miséricorde" a refusé son dernier souhait. Le requiem fut célébré à une table par des concélébrants. Cisilino avait détesté toute sa vie la concélébration.
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 6 Sep - 4:42
Delpini se moque en public du pape et du cardinal nouvellement nommé Cantoni
Un archevêque Delpini insolite, ironique et sarcastique, a offert une représentation (performance) qui restera dans les annales de l’Eglise, pas seulement ambrosienne [de Milan, ndt] et pas seulement lombarde. Mercredi 31 août, jour de la fête du saint patron Saint Abundius (Sant’ Abbondio), un pontifical [rituel des cérémonies réservées à l’évêque, ndt] a été célébré dans la cathédrale de Côme par Oscar Cantoni, lors de sa première messe dans la ville en tant que cardinal.
Les évêques de Lombardie étaient présents, avec à leur tête l’archevêque métropolitain de Milan, Mgr Mario Delpini, qui a pris la parole à la fin du rite pour adresser ses vœux au cardinal nouvellement nommé. Et c’est à cette occasion que Delpini a retiré non pas quelques cailloux mais de véritables blocs de pierre de ses chaussures.
Pour souligner l’affront fait par le pape à Milan (mais aussi à Venise, à Turin et à d’ autres sièges), une ville qui n’a toujours pas de cardinal, Delpini a utilisé le sarcasme. Voilà comment il s’est adressé à Cantoni:
Citation :
» Je suis la voix de la Conférence épiscopale de Lombardie et de toutes nos églises… Il y a eu des gens un peu effrontés qui se sont demandés pourquoi le pape n’avait pas choisi le métropolite [Delpini, ndr]. Maintenant, je crois qu’il y a de bonnes raisons pour cela. Bien sûr, il est toujours un peu difficile d’interpréter la pensée du Saint-Père, car vous vous souvenez peut-être de cette très haute expression de la sagesse antique qui disait que même le Père Éternel ne sait pas trois choses : la première est de savoir combien de congrégations de religieuses il y a, la deuxième est de savoir combien d’argent possède je ne sais quelle communauté religieuse, et la troisième est de savoir ce que pensent les Jésuites. Mais dans ce choix, je pense que la sagesse du Saint-Père est clairement révélée. Pourquoi a-t-il choisi l’évêque de Côme pour être son conseiller particulier ? J’ai trouvé au moins trois raisons. La première, c’est que le pape a dû penser que l’archevêque de Milan a déjà tellement de choses à faire, qu’il est surchargé de travail, et donc il a dit : l’évêque de Côme doit aussi travailler un peu [applaudissements et rires] et donc il a pensé à vous donner du travail aussi. La deuxième raison est que le pape a probablement pensé : ces péquenots de Milan ne savent même pas où se trouve Rome, alors il vaut mieux ne pas trop les impliquer dans le gouvernement de l’Église universelle [plus d’applaudissements, plus de rires]. Et peut-être y a-t-il aussi une troisième raison. Si je me souviens bien, le pape est supporter du River [River Plate, club de football argentin], qui n’a jamais rien gagné, et il a peut-être pensé que ceux de Côme pourraient un peu s’identifier parce qu’on sait que le Scudetto [emblème du vainqueur du championnat italien] est à Milan [tonnerre de rires, applaudissements, apothéose] ».
Ayant dit que Delpini s’est trompé sur le club supporté par Bergoglio, dont le cœur ne bat pas pour River Plate mais pour San Lorenzo, il reste à souligner le discours. Tout comme les rires des autres évêques (seul le cardinal Coccopalmerio est resté une statue de sel).
On dit que le Cardinal Oscar Cantoni ne pardonnera pas l’affront. Mais on dit aussi que Delpini s’en fiche éperdument, car il n’a plus rien à perdre. C’est l’Église d’aujourd’hui. Dans lequel un archevêque important, après s’être longtemps fait le champion de l’Église bergoglienne, se moque publiquement du pape et d’un confrère parce que son siège est toujours sans pourpre. Une dénonciation à partager, qui nous a aussi fait sourire, mais qui laisse néanmoins un goût amer dans la bouche sur l’état dans lequel l’Église est réduite. Source
Magdalene
Messages : 189 Date d'inscription : 13/01/2020
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 6 Sep - 4:48
François se moque des critères traditionnels de nomination des cardinaux.
Au dernier consistoire, François n'a ainsi pas nommé cardinal l’archevêque de Milan qui attendait depuis plusieurs années mais l'un de ses suffragants du petit diocèse de Côme.
L'archévêque de Milan vient de se permettre de se moquer publiquement de François et surtout, comme le relève la presse italienne, en faisant rire évêques et fidèles présents aux dépends de François.
C'est inouï. Ce n'est pas un fait divers. C'est une tragique illustration de l'état dans lequel François a mis l'église.
Conclusion qu'en tirent les auteurs des articles traduits en lien ci-après : même les bergogliens ne supportent plus François.
Articles italiens traduits en français sur le site Benoît-et-moi
delaroche
Messages : 271 Date d'inscription : 10/01/2020
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 6 Sep - 4:54
Discours à Québec
Le Très Saint-Père, piteusement régnant, a déclaré à Québec, le 27 juillet 2022:
Si, autrefois, la mentalité colonialiste a négligé la vie concrète des personnes en imposant des modèles culturels préétablis, aujourd’hui encore, des colonisations idéologiques qui s’opposent à la réalité de l’existence étouffent l’attachement naturel aux valeurs des peuples, en essayant d’en déraciner les traditions, l’histoire et les liens religieux, ne manquent pas.
Ainsi s’implante une mode culturelle qui uniformise, rend tout égal, ne tolère pas de différences et ne se concentre que sur le moment présent,..
N'est pas exactement là l'attitude de Sa Sainteté envers les Tradis ?
Habaqouq
Messages : 685 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 18 Nov - 8:08
Rigidité du Novus Ordo : Pas de retour des messes interdites à Paris L'archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, 71 ans, a déclaré aux prêtres "responsables" des messes que la liturgie tridentine n'était "concédée" qu'en vue d'une future "unité" dans le cadre du chaotique Novus Ordo, rapporte Riposte-Catholique.fr (10 novembre 2022).
Aucune des messes interdites ne sera restaurée. Les mariages, baptêmes et confirmations ne seront "autorisés" que dans le Novus Ordo.
Les messes qui ont survécu au prédécesseur d'Ulrich, l'archevêque Michel Aupetit, seront maintenues. Seuls les prêtres nommés par le diocèse seront "autorisés" à célébrer la messe romaine.
Pendant ce temps, des manifestations ont lieu chaque samedi devant la nonciature à Paris pour demander le retour de la messe.
Non là, franchement c'est trop ! Vatican II à vidé les églises avec la messe Paul VI et maintenant en interdisant la messe tridentine qui a été canonisée par le pape Saint Pie V on nous tue la foi catholique
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 9 Déc - 6:37
"A Saint-Germain-en-Laye (78), des fidèles se réunissent entre 100 et 150 chaque dimanche pour célébrer une messe devant une église vide. Pourquoi ? Parce que cette chapelle Saint Louis de l'ancien hopital de Saint-Germain-en-Laye n'est pas très souvent mise à contribution. Et c'est dans cette chapelle que les fidèles de Saint-Germain, demandent à l'évêque du diocèse de Versailles de pouvoir faire dire la messe traditionnelle. Le problème, c'est que ce n'est pas la politique en place au sein de l'Eglise qui veut limiter le plus possible la forme traditionnelle de la messe."
https://youtu.be/1LMYOf-yMqE Il est temps que notre sinistre pontife s'en aille.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 15 Jan - 5:57
Hélas trop d'url sont devenues invalides dans ce sujet : "Le serveur est introuvable". Source 1 Source 2 Source 3 François a salué ses confrères jésuites par ces mots : "Quand j'étais étudiant, quand on devait se rendre chez le Général (des Jésuites), et quand avec le Général on devait aller voir le pape, on portait la soutane et le manteau. Je vois que cette mode n'existe plus, Dieu merci." Source 4 Source 5 Source 6 Source 7(Les références aux propos contre la soutane et la répétition des prières du chapelet n'y sont plus) Source 8 Source 9 Source 10
Je n'avais pas imaginé la perte d'autant de liens url qui n'existent plus :( Si j'avais su, évidemment j'aurais au moins fait une sauvegarde de ces textes. Moralité : internet est très volatile et il est vital de faire des sauvegardes sur un disque dur externe. Tant pis, je dois faire un nettoyage dans mon forum de façon à ce qu'il reste vérifiable, sans fake news et autres légendes urbaines.
Je suis maintenant sensibilisé sur l'importance des références. Yacoub m'en avait déjà parlé et je ne l'ai pas assez écouté. Ce qui n'est plus sourcé de références url valides et sans la copie intégrale chaque fois, doit être tenu pour invalide. Au temps pour moi dans ce sujet.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 15 Jan - 6:03
mgr gaum a écrit:
L’ENFER N’EXISTE PAS ET ADAM ET ÈVE N’ONT JAMAIS EXISTÉ SELON LE PAPE FRANÇOIS Un homme qui est là pour ouvrir de nombreux anciens secrets dans l’église catholique est le Pape François. Certaines des croyances qui ont cours au sein de l’église, mais contraires à la nature aimante de Dieu sont maintenant mises de côté par le Pape qui a été récemment nommé l’homme de l’année par TIME Magazine.
Éclairé, ou illuminé, ou complètement frappé ? Selon notre pape François, "À travers l’humilité, la recherche de l’âme, et la contemplation de la prière, nous avons acquis une nouvelle compréhension de certains dogmes. L’Église ne croit plus en un véritable enfer où les gens souffrent. Cette doctrine est incompatible avec l’amour infini de Dieu. Dieu n’est pas un Juge mais un ami et un amant de l’humanité. Dieu ne cherche pas à condamner, mais seulement à embrasser. Comme la fable d’Adam et Eve, nous voyons l’enfer comme un dispositif littéraire. L’enfer est simplement une métaphore de l’âme isolée, qui, comme toutes les âmes, seront finalement unies dans l’amour avec Dieu."
Le bot signale que cette information est une fake news. Référence
L’Enfer n’existe pas et Adam et Eve n’ont jamais existé selon le pape François Un homme qui est là pour ouvrir de nombreux anciens «secrets» dans l’église catholique est le Pape François. Certaines des croyances qui ont cours au sein de l’église, mais contraires à la nature aimante de Dieu sont maintenant mises de côté par le Pape qui a été récemment nommé l’homme de l’année par TIME Magazine. Dans ses dernières révélations, le Pape François dit: À travers l’humilité, la recherche de l’âme, et la contemplation de la prière, nous avons acquis une nouvelle compréhension de certains dogmes. L’Église ne croit plus en un véritable enfer où les gens souffrent. Cette doctrine est incompatible avec l’amour infini de Dieu. Dieu n’est pas un Juge mais un ami et un amant de l’humanité. Dieu ne cherche pas à condamner, mais seulement à embrasser. Comme la fable d’Adam et Eve, nous voyons l’enfer comme un dispositif littéraire. L’enfer est simplement une métaphore de l’âme isolée, qui, comme toutes les âmes,seront finalement unies dans l’amour avec Dieu. Source : Nouvel Ordre Mondial Une fois de plus N.O.M. se sert d’un site Satirique (DIVERSITY CHRONICLE) pour créer une info qui est évidemment fausse !
Tout est dit !
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 12 Mai - 0:50
LETTRE OUVERTE À TOUS LES CARDINAUX, PATRIARCHES, ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES DE LA SAINTE ÉGLISE CATHOLIQUE
30 avril, en la fête de Sainte Catherine de Sienne
Éminences, vénérés Cardinaux, Archevêques et Évêques de l’Église catholique,
Il y a deux ans et demi, j’ai écrit la lettre suivante à un cardinal avec lequel je suis en bons termes depuis des années et qui, peu de temps auparavant, comme beaucoup d’autres évêques et cardinaux, a déclaré dans une interview, qui a également été publiée, que la critique du pape François est un grand mal qui devrait être éradiqué. Le cardinal concerné a répondu à ma lettre avec beaucoup d’affection, mais à ma connaissance, aucune mesure n’a été prise.
Compte tenu de la mort du pape Benoît XVI et de la nouvelle selon laquelle le pape François a déjà signé une lettre de démission de sa fonction devant prendre effet en cas de détérioration significative de sa santé, et donc en vue d’un conclave qui pourrait être convoqué prochainement, je pense que le contenu de cette lettre concerne tous les cardinaux, ainsi que les archevêques et les évêques. C’est pourquoi j’adresse cette lettre, dont j’ai supprimé tout signe permettant de savoir quel cardinal l’a écrite à l’origine, comme une lettre ouverte à tous les cardinaux, et même à tous ceux qui assument des responsabilités à divers degrés dans l’Église. Que l’Esprit Saint fasse que tout le contenu de cette lettre, qui correspond à la vérité et à la volonté de Dieu, soit fructueux pour le bien de Sainte Eglise et de nombreuses âmes, et que pas un mot de cette lettre ne puisse nuire à l’Eglise, l’Epouse du Christ. J’ai choisi la fête de sainte Catherine de Sienne pour la publication de cette lettre parce qu’elle a su combiner de façon unique la révérence la plus intime pour le pape en tant que vicaire du Christ sur terre avec une critique sans complaisance de deux papes très différents. J’en viens maintenant au texte de la lettre, que chacun d’entre vous peut lire comme s’il lui était personnellement adressé.
———————
Éminence, Révérend Cardinal …
Je dois avouer que je suis préoccupé et attristé par une déclaration que vous auriez faite au sujet des critiques à l’encontre du pape François. Vous avez déclaré dans une interview, si l’on en croit les médias, que les critiques du Pape sont un “phénomène résolument négatif qui devrait être éradiqué dès que possible” et vous soulignez que le pape est “le pape et le garant de la foi catholique”.
Comment pouvez-vous dire que la critique du pape est un mal ? L’apôtre Paul n’avait-il pas déjà critiqué fortement et publiquement le premier pape Pierre ? Sainte Catherine de Sienne n’a-t-elle pas critiqué deux papes encore plus durement ?
Vous ne semblez pas comprendre pourquoi de nombreux catholiques peuvent critiquer le pape François, même s’il est “le pape”. Inversement, je ne comprends pas comment, selon toute apparence, tous les cardinaux, à l’exception des quatre cardinaux Dubia, restent silencieux et ne posent pas de questions critiques au pape. Car il y a beaucoup de choses que le pape François dit et fait qui devraient susciter non seulement des questions critiques mais aussi des critiques amicales. Souvenons-nous de la Déclaration sur la fraternité de tous les peuples, signée par le pape François et le grand imam Ahmad Mohammad Al-Tayyeb :
Citation :
Conten”Le pluralisme et la diversité des religions, des couleurs, des sexes, des ethnies et des langues sont voulus par Dieu dans sa sagesse, par laquelle il a créé les êtres humains.” (La version anglaise est encore plus gênante : “Le pluralisme et la diversité des religions, des couleurs, des sexes, des ethnies et des langues sont voulus par Dieu dans sa sagesse, par laquelle il a créé les êtres humains”).t goes here
Ne serait-ce pas une hérésie et une terrible confusion que de prétendre que Dieu – de même qu’il a voulu la différence des deux sexes – c’est-à-dire avec sa volonté positive – a aussi voulu directement la différence des religions et donc toutes les idolâtries et les hérésies ? Oui, la Déclaration d’Abou Dhabi n’est-elle pas bien pire qu’une hérésie, à savoir une apostasie ? Comment Dieu, avec sa volonté créatrice positive, a-t-il pu vouloir des religions qui rejettent la divinité de Jésus, nient la Très Sainte Trinité, rejettent le baptême et tous les sacrements et le sacerdoce ? Ou encore comment aurait-il pu vouloir le polythéisme ou le culte de l’idole Baal ou Pachamama ? Cela ne contredit-il pas totalement le message du prophète Élie et de tous les autres prophètes, ainsi que les paroles de Jésus ?
Ne devriez-vous pas tous, cardinaux et évêques, exprimer votre ferme “non possumus” lorsque François exige que ce “document” soit la base de la formation des prêtres dans tous les séminaires et facultés de théologie ?
Dieu ne peut pas avoir non pas seulement autorisé, mais voulu directement et positivement les confessions chrétiennes hérétiques, puisque celles-ci nient les piliers de la foi catholique, comme l’enseignement selon lequel notre salut éternel n’est pas le fruit de la seule grâce divine, mais requiert notre libre coopération et nos bonnes œuvres. Comment pourrait-il, par Sa volonté directe et positive, vouloir des religions qui rejettent tout le fondement de la foi chrétienne et le Christ lui-même ?
En soi il est vrai que “le Pape est le Pape et le garant de la foi”, mais cette affirmation ne peut s’appliquer à un pape ayant signé la Déclaration d’Abou Dhabi et l’ayant diffusée dans le monde entier, et qui, de plus, a dit et fait beaucoup d’autres choses contraires à l’enseignement cohérent de l’Église.
Sa déclaration selon laquelle il faut promouvoir les alliances civiles/unions civiles des homosexuels contredit directement les déclarations claires du Magistère de l’Église (cf. les considérations sur les projets de reconnaissance juridique de la cohabitation entre personnes homosexuelles du 3 juin 2003, publiées sous le pontificat du saint pape Jean-Paul II), mais surtout la Sainte Écriture et toute la tradition de l’Église ! Vous tous, Cardinaux, ne devriez-vous pas, comme l’a merveilleusement fait Mgr Athanasius Schneider, accomplir un véritable acte d’amour envers le Pape et vous exprimer publiquement et clairement qu’il l’a fait, avec toute la clarté voulue ?
Le pape François – je le dis avec un cœur qui saigne – n’est pas le “garant de la Foi” lorsqu’il détruit les fondements de la Foi et de la morale avec cette déclaration et tant d’autres prises de position. Pour autant que je sache, aucun pape dans l’histoire de l’Église n’a jamais affirmé de telles monstruosités.
N’est-ce pas clair qu’un prochain pape devra condamner comme apostat cet enseignement d’Abou Dhabi que François envoie aux séminaires et facultés catholiques ? Comment l’Église peut-elle justifier l’anathème jeté sur le pape Honorius 1er pour une déviation infiniment moindre de la Foi, si elle ne condamne pas des déclarations encore plus scandaleuses ? Ne faudrait-il pas que tous les cardinaux écrivent au Pape comme un seul homme pour lui demander de retirer cette déclaration apostate ?
Ne devez-vous pas, Cardinaux, trembler pour votre jugement lorsque vous devrez rendre compte au Christ de la raison pour laquelle vous n’avez pas protesté contre la Déclaration d’Abu Dhabi, qui proclame un enseignement contraire à celui de Jésus ?
Citation :
Content”Enfin, comme les onze étaient à table, Il Se manifesta … Et Il leur dit : Allez par le monde entier, et prêchez la bonne nouvelle à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. (Mc 16.14)” goes here
Comment avez-vous pu garder le silence sur les dubia plus que justifiés du cardinal Caffarra – qui m’a encore appelé à la veille de sa mort et à qui j’ai dû promettre de continuer à défendre la vérité – et des trois autres cardinaux après Amoris Laetitia, ou même critiquer ces dubia ? Parmi les cardinaux, seuls les quatre cardinaux dubia ont formulé des questions polies sur l’hérésie moralo-théologique d’Amoris Laetitia qui consiste à nier les actions implicites intrinsèquement mauvaises. La splendeur du Bien et l’existence toujours et partout (ut in omnibus) de mauvaises actions ont été reconnues comme la pierre angulaire de toute éthique depuis Socrate, et ont été enseignées par le saint pape Jean-Paul II comme le fondement inébranlable de l’éthique et de l’enseignement moral de l’Église.
Tous les cardinaux n’auraient-ils pas dû être d’accord avec le cardinal Carlo Caffarra et les trois autres cardinaux Dubia et exiger cette clarification, aidant ainsi le Pape à proclamer la vérité ? Tous les cardinaux n’auraient-ils pas dû se lever comme un seul homme et soutenir la fraterna correctio que le cardinal Burke avait annoncée mais qu’il n’a jamais mise en œuvre ?
Ce n’est pas parce que le cardinal Burke a annoncé que les quatre cardinaux pratiqueraient une “correctio fraterna” au pape s’il gardait le silence sur cette question morale centrale,fraterna correctio qui n’a pas depuis été réalisée, ni par le cardinal Burke, ni par d’autres cardinaux … Seuls quelques laïcs et prêtres ont critiqué cette perversion de la Doctrine, montant au créneau pour que vous, cardinaux, défendiez la vérité et le depositum fidei. Déjà, des laïcs avaient agi ainsi, avec saint Athanase, face à l’hérésie arienne, que le pape Libérius et la majorité des évêques toléraient.
Mais au lieu de nous miseri laici (nous, misérables laïcs), n’est-ce pas à vous, cardinaux, à qui revient, en premier lieu, de donner jusqu’à votre sang pour la vraie foi, d’élever votre voix contre les hérésies, que le pape François a commises ou au moins a suggérées ? Au lieu d’une interdiction de critiquer les déclarations du Pape, n’y a-t-il pas plutôt une obligation de correction fraternelle ou filiale ?
Et maintenant vous élevez la voix non pas pour la defensio fidei, mais pour faire taire ces critiques, pour “éradiquer” toute critique ?
Tous les cardinaux ne devraient-ils pas protester aussi dans de nombreux autres cas, comme lorsque le pape introduit arbitrairement un changement théologique et ecclésiastique erroné dans le catéchisme catholique, en contredisant les paroles claires de Dieu dans les Saintes Écritures (déjà dans le livre de la Genèse) et de nombreuses déclarations doctrinales des papes sur la peine de mort formulées dans une tradition ininterrompue, ainsi que des faits historiques, ou lorsque, à l’encontre de nombreuses paroles fortes de Jésus et des dogmes de l’Église catholique, il parle d’un enfer vide ou même, comme les Témoins de Jéhovah, affirme que les âmes des pécheurs incurables ne vont pas en Enfer mais sont détruites ?
Cher ami, qu’un pape nie l’existence de la seule vraie Église et la foi en unam sanctam, catholicam et apostolicam ecclesiam, au moins implicitement, à Abou Dhabi, et se comporte en maître des enseignements de Jésus-Christ et de l’Église, et que tant de cardinaux restent silencieux, oilà qui est une pierre d’achoppement mettant en danger la Foi de nombreux croyants, dont je fais partie, et sui causae un tort incommensurable à l’Église et aux âmes.
Je vous demande d’élever la voix pour défendre la vérité sans fard, et d’inciter d’autres cardinaux à dire la vérité, même si cela risque de révéler la terrible crise et le schisme de l’Église au milieu desquels nous nous trouvons et même si certains pusillae animae [âmes faibles] pourraient à tort y voir un scandalum.
Il ne s’agit pas d’une question culturelle concernant un pape latino-américain. Ce n’est pas une question de goût, de style, ou de tempérament. Non, il s’agit du oui ou du non au Christ qui nous a dit de prêcher l’Évangile à tous les peuples et à toutes les nations ; “Celui qui croit en Lui et sera baptisé, sera sauvé, mais celui qui refusera de croire en Lui sera condamné. (Mc 16.16)” Le Pape peut-il abroger de facto ce mandat missionnaire par le biais de la Déclaration d’Abou Dhabi ? Peut-il nommer, honorer personnellement et même récompenser des théologiens moralistes qui contredisent l’essentiel de l’enseignement catholique proclamé par les encycliques Humanae Vitae, Evangelium Vitaeet Veritatis Splendor à l’Académie pontificale pour la vie ? Comment pouvez-vous, vous, les Cardinaux (et en particulier vous, qui avez travaillé pendant de nombreuses années sous la direction de St. Jean-Paul II et de Benoît XVI) garder le silence sur cette question et sur bien d’autres “désolations dans le sanctuaire”, alors que beaucoup de laïcs et de théologiens font leur possible pour proclamer les nombreuses vérités de la Foi que le Pape François contredit ouvertement ou tacitement par ses paroles et ses actes (comme la célébration de la Réforme, l’érection de la statue de Luther au Vatican, le timbre célébrant la Réforme, le culte de la Pacha Mama dans les jardins du Vatican et la Basilique Saint Pierre, etc.)? Ne devez-vous pas l’implorer de ne pas briser la boussole sûre de la Doctrine catholiques enseignée par la Sainte Écriture et les dogmes immuables de l’Église, et de ne pas se permettre d’en changer ne serait-ce qu’un iota ?
Dans une profonde douleur pour les nombreuses blessures reçues par l’Église, l’Épouse du Christ, et dans l’amour de Jésus et de l’Église qu’Il a fondée sur le roc de Pierre,
Votre Joseph
P.S. : J’espère du plus profond de mon âme que votre réponse en paroles et en actes sera un acte d’amour pour Jésus, pour Marie, pour la Très Sainte Trinité, pour l’Église, pour l’âme du Pape, et pour le salut de beaucoup d’autres âmes. Avec saint Jean-Paul II, je vous lance un appel : Corraggio ! Luttez courageusement et sans réserve pour la vérité, pour le Christ et pour l’Église, pour les âmes, y compris celle du pape François, et pour l’unité de tous les chrétiens, qui n’est possible que dans la vérité !
Professeur Dr.phil. habil. Dr. h.c. Josef M. Seifert, actuellement professeur de philosophie à la LMU, l’Université de Munich.
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 22 Mai - 7:13
La terrible séduction de l'œcuménisme papal ! Une influence si massive du protestantisme au Concile Vatican II ne pouvait que produire une Église protestantisée. A quand la canonisation de Martin Luther ? Elle viendra...
Louisneuf
Messages : 320 Date d'inscription : 14/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 22 Mai - 9:12
Après la désarticulation (solve) du patrimoine sacré de l’Église par ces prédécesseurs, le pape François serait-il passé à l’étape supérieure (coagula) selon un plan bien connu d’inspiration maçonnique ?
Le Grand Œuvre est en alchimie la réalisation de la pierre philosophale, la fameuse pierre capable de transmuter les métaux, de guérir infailliblement les maux du corps, et d’apporter l’immortalité. À la base de la théorie qui affirme l’existence d’une telle pierre, nous trouvons une tradition d’après laquelle les métaux divers seraient, dans le sein de la terre, en lente maturation pour aboutir à l’état métallique idéal, celui de l’or. Le Grand Œuvre est l’accélération de cette maturation, par le recours à l’agent actif de cette évolution, comme catalyseur. L’opération alchimique du Grand Œuvre comporte dès lors deux étapes principales : tout d’abord isoler ce principe de transmutation en le séparant de tous les autres corps auxquels il est mêlé et qui empêchent son action (solvere) ; ensuite, l’utiliser comme l’agent actif de l’évolution, en l’associant d’une manière nouvelle à tous les autres corps dont il a été préalablement isolé (coagulare).
Opportunité d’une grille de lecture ?
2. L’expression utilisée pour désigner ce procédé des alchimistes a fait fortune, et d’autant plus facilement que l’alchimie est une science occulte, et, comme telle, en correspondance avec d’autres sciences et d’autres pratiques relevant du même genre de l’occultisme. C’est ainsi que la Franc-Maçonnerie a repris à son compte cette formule qui caractérise désormais son mode même de procéder : « déblayer avant de bâtir » [1]. Cette méthode d’action maçonnique a été parfaitement analysée par Mgr Delassus dans son livre La Conjuration antichrétienne[2]. La division des chapitres du livre le manifeste à elle seule : la Franc-Maçonnerie s’attache d’abord à corrompre (c’est le sens du mot latin solvere) les mœurs et les idées avant de reconstruire un ordre social nouveau, mais en réemployant les éléments qui entraient dans la composition de l’ordre ancien et qui se trouvent désormais désarticulés (c’est le sens du mot latin coagulare). C’est ce que le bon Aristote appelait déjà « désharmoniser et réharmoniser ».
3. Ce plan maçonnique est une réalité, dûment attestée dans ses lignes maîtresses par de nombreux et sérieux travaux, dont Mgr Delassus a recueilli la substance, qui ont été continués depuis lors et dont les principales conclusions restent toujours d’actualité [3], reprises et développées qu’elles sont dans le cadre de l’analyse du mondialisme [4]. Ceci dit, pourquoi ce plan ne pourrait-il pas, aujourd’hui, dans le contexte de l’après Vatican II, et tout particulièrement dans le contexte du pontificat du Pape François, servir de fil conducteur au catholique demeuré fidèle aux promesses de son baptême et soucieux de comprendre la nature exacte de la tournure prise par les événements au sein de l’Église ? En effet, depuis dix ans que le Pape François a accepté son élection au Souverain Pontificat, il apparaît toujours plus clairement que cette tournure est nouvelle, non seulement par rapport à ce que l’Église a connu avant Vatican II, mais encore par rapport à l’évolution suivie jusqu’ici de Jean XXIII à Benoît XVI. Car les dix années du pontificat de François, il faut bien le reconnaître, ne ressemblent guère aux années précédentes, qui nous avaient habitués à une certaine continuité dans la rupture — ou plus exactement dans la dissolution du patrimoine sacré de la sainte Église : continuité de cette opération qui ressemble à s’y méprendre à celle que les alchimistes ont désignée à l’aide du mot latin solvere. A présent, et cela ne cesse de frapper toujours plus les différents observateurs de l’actualité dans l’Église, de quelque obédience qu’ils soient, il semble bien que la date historique du mercredi 13 mars 2013 ait inauguré un véritable tournant, comme un point de non-retour. Ou encore comme une nouvelle rupture dans cette continuité de la rupture.
4. L’idée – redoutable dans la séduction qu’elle ne peut manquer d’exercer sur un esprit soucieux de comprendre la véritable portée de ce pontificat de François — surgit alors d’elle-même. Si l’évolution des dix dernières années ne ressemble plus à celle des années précédentes, qui avait pour point d’aboutissement le fameux solvere hérité du Grand Œuvre de l’alchimie, c’est-à-dire une dissolution, ne serait-ce pas, tout simplement, parce que le Pape François est en train de faire rentrer l’Église dans l’étape suivante de ce plan d’inspiration maçonnique : étape du coagulare, où il s’agit précisément de bâtir autre chose, non point sur les ruines de la Tradition, mais à partir des éléments désormais épars de cette Tradition, en les réemployant pour leur donner une configuration radicalement nouvelle ? Une telle idée pourrait-elle trouver sa vérification à la lumière des faits qui jalonnent le pontificat du Pape François ? Ici comme ailleurs, pour comprendre il faut comparer : voyons donc dans quelle mesure la différence qui met le pontificat de François à part de ceux de ses prédécesseurs pourrait correspondre à celle qui distingue les deux étapes du Grand Œuvre, le solve et le coagula.
La continuité dans la rupture, de Paul VI à Benoît XVI
5. Comment les prédécesseurs de François, de Paul VI à Benoît XVI, ont-ils pu procéder à cette opération du solvere ? Qu’ont-ils fait, exactement, pour dissoudre, ou désorganiser, la Tradition de l’Église ? Ils l’ont fait en isolant, pour le mettre en évidence et l’ériger en principe dogmatico-pastoral, le postulat immanentiste [5] de la dignité ontologique de la personne humaine, avec son fondement, qui est le fait que la personne humaine a été créée « à l’image de Dieu » [6] et qu’elle possède comme telle « un germe divin » [7] ou « une dignité quasi divine » [8]. C’est en proclamant ce postulat que les Papes de l’immédiat après Concile, Paul VI et Jean-Paul II, ont littéralement dissout et désarticulé la Tradition de l’Église, frayant ainsi la voie à François, et mettant à l’avance celui-ci en possession du catalyseur d’un nouvel ordre ecclésial, destiné lui-même à être mis au service du nouvel ordre mondial d’inspiration maçonnique. Benoît XVI s’inscrit encore dans cette première étape du solvere, en ce qu’il fournit la justification théorique de cette dissolution accomplie par ses prédécesseurs, en lui donnant l’alibi, spéculativement pensé et réfléchi, d’une continuité.
6. Ce principe de la dignité immanentiste de la personne humaine — qui est l’une des variantes, ou des formulations possibles, du personnalisme — est absolument radical, puisque c’est lui qui commande [9] les trois grands axes de la désarticulation de la Tradition de l’Église la liberté religieuse, l’œcuménisme, la démocratisation de la constitution de l’Église (habituellement qualifiée de « collégialité », mais dont la nature profonde va beaucoup plus loin que la simple attribution du pouvoir suprême au Collège des évêques). Et remarquons bien, car cela importe, en quoi consiste précisément l’opération accomplie par Paul VI et Jean-Paul II, et dont nous devons à Benoît XVI la justification critique. Il serait trop simple en effet de concevoir cette opération comme l’équivalent d’un « déblaiement de terrain », ainsi qu’on a cru pouvoir le vérifier à propos de la Révolution française de 1789 [10]. Cette opération consiste plutôt à désarticuler (ou désorganiser) les parties intégrantes (ou les éléments constitutifs) de la Tradition, non à les supprimer. Ces éléments (les dogmes et le catéchisme, les sacrements et la liturgie, les lois de l’Église et son Code de droit canonique, la constitution hiérarchique de l’Église) demeurent apparemment les mêmes. Mais ils sont désarticulés car ils ne sont plus reliés entre eux par le même principe, qui était jusqu’ici le principe du bien commun de la triple unité de foi, de culte et de gouvernement, foi, culte et gouvernement eux-mêmes connus et acceptés dans la dépendance de l’autorité de Dieu révélant. Ce principe est relégué au second plan et un autre principe nouveau apparaît, qui est isolé pour mieux être mis en évidence dans le discours habituel des hommes d’Église : le principe personnaliste et immanentiste de la dignité ontologique de la personne humaine. Les mêmes éléments de la Tradition ne sont plus unifiés dans l’unité du triple lien de foi, de culte et de gouvernement. Ils sont ainsi désarticulés, tandis qu’un autre principe d’articulation se fait jour.
7. Jean-Paul II n’a cessé de prêcher cette version immanentiste du personnalisme. L’on en trouve l’expression achevée dans sa toute première Encyclique, Redemptor hominis, du 4 mars 1979, au n° 13 : « Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l’Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l’éminente dignité de l’homme » (Gaudium et spes, n° 91) à tous points de vue, pour la rendre toujours plus humaine » (Ibidem, n° 38). Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes. Au nom de cette sollicitude, comme nous le lisons dans la constitution pastorale du Concile, l’Église qui, en raison de sa charge et de sa compétence, ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique, est à la fois le signe et la sauvegarde du caractère transcendant de la personne humaine » (Ibidem, n° 76) » [11].
8. Et Benoît XVI a voulu donner, dans son célèbre Discours à la Curie du 22 décembre 2005, une analyse et une justification réflexive de cette nouvelle prédication, où, depuis Vatican II, les hommes d’Église ont adopté le présupposé personnaliste de la modernité. Ce présupposé s’exprime en effet dans la constitution Gaudium et spes, que le cardinal Ratzinger, alors Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, avait qualifié de « contre Syllabus » [12]. Devenu Pape, il lui appartenait d’établir (dans son Discours du 22 décembre 2005) que cette contrariété n’en était pas une : « Le Concile Vatican II, avec la nouvelle définition de la relation entre la foi de l’Église et certains éléments essentiels de la pensée moderne, a revisité ou également corrigé certaines décisions historiques, mais dans cette apparente discontinuité, il a en revanche maintenu et approfondi sa nature intime et sa véritable identité. L’Église est, aussi bien avant qu’après le Concile, la même Église une, sainte, catholique et apostolique, en chemin à travers les temps ».
9. Jusqu’en cet an de grâce 2013, les héritiers du Concile s’étaient, pourrait-on dire, fixé pour tâche de réinterpréter — ou de relire — toute la Tradition de l’Église à la lumière de ce principe immanentiste et personnaliste, qui est l’expression majeure du libéralisme, à l’époque moderne et du modernisme, depuis Vatican II. Mais voici que le Pape François semble nous introduire dans une nouvelle démarche.
Un nouveau paradigme ?
10. De prime abord, François semble aller plus loin que ses prédécesseurs, trop loin semble-t-il, aux yeux de bien des catholiques. Trois exemples peuvent l’attester.
11. Le premier exemple est celui du n° 303 de l’Exhortation postsynodale Amoris laetitia du 19 mars 2016. « L’idée radicalement fausse », écrivions-nous « est que » une situation qui ne répond pas objectivement aux exigences générales de l’Évangile » et » un comportement qui n’atteint pas encore pleinement l’idéal objectif » est, en toute certitude morale, » le don de soi que Dieu lui-même demande »». Nous trouvons déjà ici le même principe qui se fera jour trois ans plus tard dans la Déclaration d’Abou Dhabi : principe selon lequel Dieu autorise positivement ce qui faisait seulement jusque-là l’objet d’un droit négatif, droit de ne pas être empêché. Dans l’Exhortation apostolique Familiaris consortio du 22 novembre 1981, Jean-Paul II déclarait que les époux chrétiens « ne peuvent considérer la loi comme un simple idéal à atteindre dans le futur, mais ils doivent la regarder comme un commandement du Christ Seigneur leur enjoignant de surmonter sérieusement les obstacles ». Autant dire que, même si le principe immanentiste de la dignité de la personne humaine autorise le droit négatif, le Pape récuse l’idée selon laquelle Dieu commande et approuve ce qui, au nom de ce droit, n’est pas empêché par les pouvoirs publics. Avec Amoris laetitia, François affirme équivalemment que le pluralisme et la diversité des morales sont la volonté de Dieu et que pour autant la loi du Christ relative aux exigences du mariage chrétien est seulement l’une des expressions possibles de la volonté de Dieu concernant la morale conjugale.
12. Le deuxième exemple est celui de la Déclaration d’Abou Dhabi – sur la Fraternité humaine, pour la paix mondiale et la coexistence commune — cosignée le lundi 4 février 2019, par le Pape François et le Grand Imam Ahmad Al-Tayyeb [13]. Ce texte affirme que « le pluralisme et les diversités de religion […,] sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». Les prédécesseurs de François ont dit et répété que « le pluralisme et les diversités de religion sont nécessaires », en raison précisément du principe de la liberté religieuse, adopté par le concile Vatican II, dans la déclaration Dignitatis humanae. Les adeptes des différentes religions se sont en effet vu reconnaître par ladite déclaration le droit de ne pas être empêchés de professer en public leur religion. L’affirmation du Concile, reprise par Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, résulte donc du principe immanentiste de la dignité de la personne humaine, laquelle réclame le droit négatif de ne pas rencontrer d’opposition à l’exercice de sa religion, vraie ou fausse, de la part des pouvoirs civils. Tout en admettant cette liberté de la conscience comprise comme un droit négatif de ne pas être empêché, au for externe de l’exercice des actes de religion, Benoît XVI réprouvera la liberté de conscience, comprise comme un droit positif de choisir sa vérité, au for interne des actes de la conscience, « comme une expression », dit-il dans le Discours de 2005, « de l’incapacité de l’homme à trouver la vérité » qui deviendrait « une canonisation du relativisme » [14]. Le propos de François, dans la Déclaration d’Abou Dhabi semble bien présupposer un pareil relativisme et pour autant outrepasser la pensée de ses prédécesseurs.
13. Le troisième exemple est celui du n° 119 de l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium où le Pape François livre sa propre exégèse du n° 12 de Lumen gentium. Pour François, l’infaillibilité du « sensus fidei » signifie que le Peuple de Dieu ne se trompe pas quand il croit, « même s’il ne trouve pas les paroles pour exprimer sa foi » ; car la présence du Saint Esprit donne aux chrétiens « une certaine connaturalité avec les réalités divines et une sagesse qui leur permet de les comprendre de manière intuitive, même s’ils ne disposent pas des moyens appropriés pour les exprimer avec précision ». Comme nous l’avons noté [15], « de tels propos sont extrêmement graves, car ils sont en contradiction foncière avec l’idée traditionnelle du sensus catholicus. […] Ils contredisent tout ce que les Pères de l’Église, les saints docteurs et les théologiens ont dit et répété depuis plus de vingt siècles. Ils sont en opposition manifeste avec les enseignements du Magistère constant. Et ils font du Peuple de Dieu une communauté charismatique ». Et surtout, cette explication de François dépasse avec outrance celle qui fut donnée jusqu’ici par ses prédécesseurs, notamment par Paul VI, dans la Déclaration Mysterium Ecclesiae, publiée le 24 juin 1973. Ce document eut pour objet immédiat de répondre aux arguments de Hans Küng, dirigés contre l’infaillibilité du Magistère. Il nous indique donc quel doit être le rapport exact entre la fonction prophétique du Peuple de Dieu et la fonction magistérielle réservée aux seuls membres de la hiérarchie, le Pape et les évêques. Au nom du principe immanentiste de la dignité de la personne humaine, la constitution Lumen gentium postule que le Saint Esprit inspire directement l’ensemble du Peuple de Dieu, antérieurement aux enseignements de la hiérarchie ; mais avec cela, il est clairement précisé que, si le Peuple sent et vit déjà la vérité révélée par l’Esprit, la formulation dogmatique édictée par le Magistère lui est nécessaire. C’est pourquoi, la fonction magistérielle ne se réduit pas à « sanctionner le consensus déjà exprimé du Peuple de Dieu ; au contraire, il peut prévenir et requérir ce consensus dans l’interprétation et l’explication de la Parole de Dieu écrite ou transmise ». Le texte de Mysterium Ecclesiae fait même ici référence en note à la 6e proposition condamnée du Décret Lamentabili de saint Pie X : « Dans la définition des vérités, l’Église enseignée et l’Église enseignante collaborent de telle façon qu’il ne reste à l’Église enseignante qu’à sanctionner les conceptions communes de l’Église enseignée » [16]. François va donc plus loin que ses prédécesseurs, et il déclare d’ailleurs dans le discours du 17 octobre, prononcé à l’occasion de la clôture du Synode, que cette conception du « sensus fidei », signalée dans Evangelii gaudium, « empêche une séparation rigide entre Ecclesia docens et Ecclesia discens, puisque le Troupeau possède aussi son propre “flair” pour discerner les nouvelles routes que le Seigneur ouvre à l’Église ». Le principe immanentiste, développé dans la continuité de Vatican II par Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, allait jusqu’à faire du Peuple de Dieu le tout premier dépositaire (et pas seulement destinataire) de la Révélation [17] ; mais la complémentarité du Magistère restait intacte dans la signification indiquée par le Concile. Ici comme ailleurs, François accentue le relativisme en majorant l’importance radicale du « sensus fidei ».
14. On dira que ces exemples sont isolés. Mais même s’ils le sont, ils restent symptomatiques, car ils expriment un au-delà de la pensée conciliaire classique. Celle-ci ambitionnait de couler les faux principes du personnalisme immanentiste dans les cadres d’une doctrine apparemment traditionnelle, en maintenant les garde-fous empruntés à une certaine part d’objectivité. Cette ambition apparaît clairement dans le domaine de la morale, avec tout l’enseignement de Jean-Paul II relatif à la famille et à la transmission de la vie, dont Familiaris consortio est l’expression achevée. Les principales conclusions de la morale traditionnelle (en particulier la morale du mariage) y sont maintenues, mais découlent de principes qui sont non plus traditionnels mais personnalistes. On le remarque aussi avec la liberté religieuse, où le droit envisagé est un droit négatif, le droit de ne pas être empêché, dans les limites du bon ordre public de la société temporelle. On l’observe enfin avec l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, où, quelle que soit la part de valeur salutaire reconnue aux autres religions, chrétiennes ou non, l’Église catholique reste la seule où se trouve la plénitude de tous les moyens du salut. L’enseignement de François conduit jusqu’à leurs dernières conséquences la logique de ces principes personnalistes, jusqu’à faire éclater les cadres de l’apparence traditionnelle tant de la nouvelle morale conciliaire, avec Amoris laetitia, que de l’œcuménisme et de la liberté religieuse avec la Déclaration d’Abou Dhabi.
15. Mais ce sont les dernières perspectives synodales qui nous fournissent les indices les plus inquiétants de cette évolution inédite, dans le domaine de l’ecclésiologie
Un modernisme parvenu à maturité
16. Après les différents discours sur l’Église de l’écoute [18], dans le cadre desquels le Pape François a poussé hors de ses limites la nouvelle ecclésiologie de Lumen gentium, nous voici encore dans la perspective d’une Église « Peuple de Dieu ». Le « Document de travail pour l’étape continentale » publié au mois d’octobre dernier par la Secrétairerie générale du Synode, au Vatican est intitulé « Élargis l’espace de ta tente » en référence au verset d’Isaïe, LIV, 2. L’idée de l’élargissement, sur laquelle nous nous sommes déjà arrêtés pour y voir la mise en œuvre d’un discours imagé [19], doit prendre ici tout son sens.
17. La démarche même qui est à l’origine de ce document est déjà révélatrice. Elle est clairement indiquée aux huit premiers paragraphes. Ce « Document de travail » est le fruit d’une phase consultative, la première phase à mettre en œuvre dans la préparation du prochain synode. C’est ainsi que des millions de personnes, qui sont présentées comme « les véritables protagonistes du Synode » (n° 1) ont participé à des rencontres au niveau local, afin de « contribuer à trouver la réponse à la question fondamentale qui guide tout le processus : comment se réalise aujourd’hui, à différents niveaux (du niveau local au niveau universel) ce “marcher ensemble ” qui permet à l’Église d’annoncer l’Évangile, conformément à la mission qui lui a été confiée ; et quels pas de plus l’Esprit nous invite-t-il à poser pour grandir comme Église synodale ? ». Les différentes discussions des uns avec les autres ont été l’occasion d’exprimer l’expérience vécue par les différents membres du Peuple de Dieu. Cette expérience « a été traduite en mots, dans les contributions que les différentes communautés et groupes ont envoyées aux diocèses, qui les ont résumées et transmises aux Conférences épiscopales » (n° 4). Le Secrétariat du Synode a réuni les synthèses de 112 conférences épiscopales sur 114, la totalité des synthèses des 15 églises catholiques orientales (n° 5). Le Document de travail en est lui-même une synthèse, la synthèse des synthèses.
18. De toute évidence, nous avons là la mise en application du programme défini par le Pape François dans les discours tenus à l’occasion du précédent Synode de 2015. Le prochain Synode sera ainsi la réalisation même, dans les faits de l’Église de l’écoute. En effet, le Document de travail, dont il ne faut pas exagérer la portée, représente tout de même une référence indispensable, dans le processus de préparation du Synode, car il est « chargé du précieux trésor théologique contenu dans le récit de l’expérience d’écoute de la voix de l’Esprit par le Peuple de Dieu, permettant l’émergence de son sensus fidei » (n° 8). C’est pourquoi, il représente un document théologique, « dans le sens où il est orienté au service de la mission de l’Église : annoncer le Christ mort et ressuscité pour le salut du monde ».
19. Et cette « Église de l’écoute », où l’Esprit est à la source de l’inspiration du Peuple, à travers l’expérience vécue par celui-ci, n’est-elle pas l’aboutissement ou la maturation du principe immanentiste et personnaliste introduit par Vatican II ? La Révélation divine s’y confond avec la conscience, et l’Église, chargée de recevoir et de transmettre la Parole que Dieu nous révèle, s’identifie à la conscience commune du Peuple de Dieu. Le Magistère y a pour ministère de « traduire en mots » cette expérience du sensus fidei. Et le meilleur langage, car le plus approprié pour rendre compte de ce vécu collectif, n’est-il pas alors celui des expressions imagées, dont use si volontiers le Pape François ? Car de telles expressions sont celles qui s’avèrent adéquates pour signifier un donné expérimental, ainsi qu’a pu l’observer l’un des représentants attitrés de la nouvelle théologie conciliaire, à propos du langage même de la constitution Lumen gentium. « On s’aperçoit que la parole a commencé au Concile à se dire autrement que dans le passé récent ou plus lointain de l’Église occidentale. Le changement de style constaté implique également un déplacement dans la manière de concevoir la réception du message et la réponse qu’on lui donne. […] Tout ce que dit le Concile, en effet, fût-ce sur le plan juridique et théologique, s’inscrit dans une répétition originale, opérée sur des modes narratif et poétique qui lui sont propres, du témoignage confié à l’Église depuis les origines. L’adhésion proprement intellectuelle ou l’obéissance juridico-éthique s’inscrivent dans une reconnaissance plus large, qui est aussi engagement et implique la totalité de la personne en elle-même et dans la communauté qui communique le témoignage » [20]. Le style imagé ou poétique est celui qui convient pour traduire les intuitions du sensus fidei et François ne s’y trompe pas.
20. Il se pourrait alors que ce style soit en correspondance parfaite avec l’étape nouvelle que nous sommes en train de vivre avec le Pape François : étape d’un personnalisme immanentiste parvenu à son aboutissement, et, de ce fait, en train de réagir sur les éléments déjà désarticulés de la Tradition de l’Église, pour leur donner la configuration nouvelle que réclame un néo modernisme mûri. François Pape du « coagula », après Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, Papes du « solvere » ? L’explication est déjà récurrente [21] et nous n’avons pas ici la prétention d’en faire la pierre philosophale de la crise de l’Église. Mais il est clair que dix ans après l’élection du cardinal Bergoglio au Souverain Pontificat, les présupposés de Vatican II font sentir leurs retombées d’une manière singulièrement frappante. Cela appelle un discernement de la part des catholiques de plus en plus perplexes.
Source : Courrier de Rome n° 660
Notes de bas de page Cf. Augustin Cochin, La Révolution et la libre pensée, p. 95.[] Mgr Henri Delassus (1836–1921), La Conjuration antichrétienne : le temple maçonnique voulant s’élever sur les ruines de l’Église catholique, 3 tomes, 1910. Ordonné prêtre à Cambrai en 1862, Henri Delassus est nommé chapelain de la basilique Notre-Dame-de-la-Treille en 1874. En 1904, il est nommé prélat de la maison du Pape puis protonotaire apostolique en 1911. En 1914, il devient le premier doyen du chapitre de la cathédrale du nouveau diocèse de Lille. Dès 1872, il collabore au journal La Semaine religieuse de Cambrai, dont il devint propriétaire et directeur en 1875. Il n’a eu de cesse de dénoncer les prémices du mondialisme et l’ébauche d’un gouvernement mondial. Son œuvre peut être considérée, au début du vingtième siècle, comme la synthèse de toute la réflexion contre-révolutionnaire du siècle précédent.[] Comme en témoignent les livres de Jean Lombard, La Face cachée de l’histoire moderne, Omnia veritas Ltd, 2016 ; Jean-Claude Lozac’hmeur, Fils de la Veuve. Essai sur le symbolisme maçonnique, Éditions Sainte Jeanne d’Arc, 1990 ; Epiphanius, Maçonnerie et sociétés secrètes. Le côté caché de l’histoire, Publications du Courrier de Rome, 2005.[] Comme en témoignent les travaux de Pierre Hillard {La Marche irrésistible du nouvel ordre mondial : destination Babel, François-Xavier de Guibert, 2007) ou ceux de Ghuilhem Golfin (Babylone et l’effacement de César, Editions de l’Homme Nouveau, 2019).[] Cet adjectif signifie que le postulat de cette dignité implique la confusion de la nature et de la grâce.[] Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes, n° 12,3 et n° 17 ; Jean-Paul II, Encyclique Redemptor hominis du 4 mars 1979, n° 13 et Encyclique Evangelium vitae du 25 mars 1993, n° 7 et n° 84.[] Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes, n° 2.[] Jean-Paul II, Encyclique Evangelium vitae du 25 mars 1993, n° 84. Dans ce dernier passage, Jean-Paul II écrit : « En tout enfant qui naît et en tout homme qui vit ou qui meurt, nous reconnaissons l’image de la gloire de Dieu : nous célébrons cette gloire en tout homme, signe du Dieu vivant, icône de Jésus Christ ».[] Ce point s’explique du fait qu’il s’agit ici d’un personnalisme immanentiste, où la nature est sinon confondue du moins censée inséparable de la grâce fondamentale du « germe divin ». Si l’homme est divin, 1° on ne peut pas empêcher l’expression publique de sa conscience (liberté religieuse) ; 2° le Saint Esprit est plus ou moins à l’œuvre dans l’exercice de toute religion (œcuménisme) ; 3° Dieu se révèle d’abord dans la conscience et donc dans le Peuple avant de parler par la hiérarchie (démo- cratisation de l’Église).[] On pourrait penser que c’est là la manière de voir adoptée par Augustin Cochin déjà cité, lorsque celui-ci résume la présentation qu’il donne de la Constituante en disant que celle-ci s’était donné pour tâche de « déblayer avant de bâtir ». Mais ce raccourci s’avèrerait trompeur, faute de prendre en compte l’analyse approfondie que Cochin commence par fournir à son lecteur. « Le grand œuvre de cette doctrine », dit-il, « l’acte préparatoire de tout le système, avait été l’immense destruction politique de la Constituante ». Mais il précise : « Elle consiste à tuer tous les corps politiques ou sociaux qui ont une âme, une vie, un esprit à eux, pour les remplacer par des mécanismes inertes ». Et c’est seulement ensuite que vient le raccourci cité plus haut. L’expression importante, sous la plume de Cochin – importante car elle traduit exactement l’idée du solvere – est celle où il écrit que l’œuvre de la Constituante consiste à « remplacer par des mécanismes inertes » et non à « faire table rase »,[] Jean-Paul II, Encyclique Redemptor hominis, n° 13.[] Joseph Ratzinger, Les Principes de la théologie catholique. Esquisse et matériaux, Téqui, 1982, p. 426–427.[] Voir l’article « François et le dogme (II) » dans le numéro de février 2019 du Courrier de Rome.[] Voir le numéro de septembre 2011 du Courrier de Rome[] Voir l’article « Le sens de la foi, principe et fondement d’une église synodale ? » dans le numéro d’octobre 2015 du Courrier de Rome.[] DS 3406[] Voir « Deux conceptions du Magistère », article 3, n° 10 et 11 dans Vatican II, cinquante ans après. Quel bilan pour l’Église ? Actes du XIe Congrès Théologique du Courrier de Rome, 4–5‑6 janvier 2013, Courrier de Rome, p. 257–25, DS 3406[] Voir le numéro d’octobre 2015 du Courrier de Rome.[] Voir l’article « Les soixante ans du Concile » dans le présent numéro du Courrier de Rome.[] Dom Ghislain Lafont, Imaginer l’Église catholique, Cerf, 2000, p 87–89 et 95–96[] On a déjà voulu faire de Jean-Paul II le Pape du « coagula » après Paul VI, le Pape du « solvere ». Cf. le livre Mystère d’iniquité, préfacé par l’évêque sédévacantiste Mgr Dolan, p. 98 . « La liberté religieuse correspond au solve (= dissoudre, détruire l’ancien) des francs-maçons. La construction d’une fédération universelle de toutes les religions correspond au coagula (= coaguler, construire sur de nouvelles bases) maçonnique. Montini a fait la première phase ; Wojtyla inaugure la deuxième : solve et coagula ![]
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 29 Mai - 7:54
Le Magistère : quelques rappels opportuns
Dans l’Eglise catholique, le magistère se définit comme le pouvoir que le Christ a communiqué à saint Pierre et aux apôtres afin d’enseigner aux nations tout ce qu'Il avait lui-même enseigné durant sa vie terrestre : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre (…). Allez donc enseigner aux nations tout ce que moi-même je vous ai commandé d’observer. Voici que je suis avec vous jusqu’à la fin du monde » (Mt. 28, 18-20). Il s'agit du dépôt de la foi, clos à la mort du dernier Apôtre.
Si ce pouvoir d'enseigner comporte la prérogative de l’infaillibilité dite « active », c’est uniquement dans la mesure où il s’exerce dans les strictes limites de cet enseignement que le Christ leur a donné mission de répandre, « tel un feu sur la terre ».
Ce pouvoir de magistère, qui est en d’autres termes la faculté de transmettre de façon intègre l’enseignement de Jésus-Christ, a donc un objet bien délimité. Selon le père Edmond Dublanchy, dans l’article « Eglise » du Dictionnaire de Théologie Catholique, ce pouvoir d’enseigner avec autorité s’étend non seulement à ce qui est explicitement ou implicitement révélé, mais encore à ce que l'on appelle « l'objet indirect du dépôt de la foi », c'est-à-dire à tout ce qui est nécessaire pour que ce dépôt puisse être défendu avec efficacité, ou proposé avec une autorité suffisante.
L’objet du magistère étant bien cerné, il convient maintenant de considérer la façon dont ce pouvoir s’applique :
1) Lorsque le Pontife romain exerce seul la charge d'enseigner, on parlera de « magistère pontifical ». Celui-ci peut être soit « ordinaire » quand le pape transmet de façon fidèle et habituelle la doctrine du Christ ; soit « extraordinaire » lorsque le pape recourt à un acte définitoire, en engageant solennellement son autorité et en voulant obliger tous les membres de l'Eglise à tenir une vérité en matière de foi ou de morale. Cette infaillibilité pontificale fut exercée en 1950 par le pape Pie XII lorsqu'il définit le dogme de l’Assomption de la Mère de Dieu au Ciel.
2) Lorsque les évêques unis au pape exercent ce pouvoir d’enseignement de la doctrine du Christ, on parlera soit de « magistère ordinaire et universel », quand les évêques, quoi que dispersés à travers le monde, prodiguent un enseignement constant, paisible et unanime d’une vérité de foi ; soit de « magistère extraordinaire et universel », lorsque cet enseignement se fait au sein d’un concile œcuménique, convoqué et réuni par le pape.
A l’inverse, à partir du moment où le pape - ou des évêques - aborde une matière qui sort des limites de cet enseignement de la doctrine du Christ qu'il doit transmettre fidèlement en vertu du mandat reçu du Seigneur, il n’y a pas à proprement parler d’exercice direct du pouvoir de magistère. Ainsi en va-t-il, par exemple, de certains discours ou allocutions de la fin du pontificat du pape Pie XII traitant de matières très diverses, comme le réseau des transports européens ou la chasse.
A plus forte raison, lorsque le Pontife romain présente des orientations ou des exhortations de caractère pratico-pastoral telle Amoris lætitia, ou livre des réflexions à caractère personnel et privé sur quelque support médiatique que ce soit, sort-on de l’exercice du pouvoir de magistère.
En définitive, et l’épreuve des faits le confirme, moins le magistère tend à s’exercer avec autorité pour dialoguer avec le monde et se répandre sur tous les sujets, plus la fonction pontificale se trouve diluée aux yeux du monde, ce qui n’est pas sans rappeler l’avertissement du Sauveur : « vous êtes le sel de la terre ; si le sel vient à s’affadir, avec quoi salera-t-on ? » (Mt. 5, 13).
Dans l'épreuve permise par la divine Providence, certainement en vue d’un plus grand bien, ne cessons pas de prier pour que le Saint-Esprit donne au successeur de Pierre la force de faire la clarté, en exerçant le pouvoir authentique d’enseigner fidèlement la doctrine, pouvoir qu’il a reçu, à l’instar du Prince des apôtres, avec le pouvoir des clefs.
(Sources : DTC- FSSPX.Actualités - 06/11/17)
salah'din
Messages : 364 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Sam 1 Juil - 12:22
Salaam mes frères Le pape Francois est un jésuite occidental né en 36 ordonne en 69, quand les jésuites traversait leur plus grave crise, étant l'ordre tridentin par excellence. Il souffre d'une pathologie qui peut se comparer au marxisme des années 60, ou au nazisme des années 30 en Allemagne ou au maccarthysme des années 50 aux usa. Comme dans l'hérésie cryptogamique des ans 70, ce n'est pas tellement ce que Francois dit qui compte que ce qu'il tait, et systématiquement. Ce n'est pas sa "faute". J'ai très souvent observe la même chose parmi des prêtres théologiens brillants de la generation défroquée (née en gros dans les ans 1930).
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Sam 12 Aoû - 6:17
La véritable repentance des évêques catholiques
(Projet de lettre pastorale ci-dessous élaboré par les évêques du PCB)
Chers prêtres, religieux et fidèles,
Nous, les véritables évêques catholiques, sommes obligés devant Dieu et devant vous, peuple de Dieu, de nous exprimer clairement et sincèrement sur la situation actuelle de l'Église. En tant que successeurs des apôtres, nous en portons l'entière responsabilité avec le vrai Pape pour l'Église du Christ. Malheureusement, l'actuel pape François Bergoglio n'adhère pas à la vraie foi mais est un hérétique, et donc il n'est pas un pape légitime. Cela étant, la responsabilité de l'Église incombe au collège orthodoxe des évêques. Les évêques d'Allemagne et de Belgique, ainsi que tous les évêques qui maintiennent l'unité dans l'hérésie avec le pape invalide Bergoglio et son parcours synodal LGBTQ, sont exclus de ce collège d'apôtres.
Nous, les véritables évêques catholiques, confessons notre grand péché devant vous, chers prêtres et croyants, et nous faisons à présent pénitence publique. Notre péché est que nous n'étions pas guidés par la parole de Dieu, mais que nous avons ressenti de la panique à l'idée que les hérétiques puissent nous qualifier de schismatiques si nous nous séparions de la subordination à un hérétique et traître au Christ. Nous nous sommes ouverts à cette intimidation et à ce mensonge colossal, et nous avons eu peur. Nous avons eu peur parce que nous n'avons pas pris Dieu au sérieux, Lui dont la parole place les hérétiques sous anathème, c'est-à-dire sous une malédiction, pour un faux évangile (cf. Ga 1, 8-9). Nous nous souciions surtout de notre image extérieure d'Excellences et d'Éminences aux yeux du monde ou de nombreux faux catholiques. Nous ne nous souciions pas de la façon dont Dieu nous regarde ni de la façon dont nous nous tiendrons devant Lui au Jour du Jugement. Nous aimions vivre dans l'auto-illusion. Nous nous sommes trompés sur le fait que nous pouvions être en désaccord avec le programme hérétique du parcours synodal LGBTQ du Pape non valable et, en même temps, nous pouvions lui obéir et nous soumettre à lui. Cela ne nous dérangeait pas que ce soit un non-sens. Notre auto-tromperie n'exigeait aucun sacrifice pour être fidèle à la vérité. Nous ne nous souciions pas de trahir le Christ ni de L’offenser.
Nous reconnaissons dans le repentir que c'est notre incrédulité et notre peur qui nous ont poussés à cette schizophrénie. Nous avions peur que si nous agissions en fonction de la réalité du fait qu'un hérétique est un hérétique, nous serions considérés comme causant des dissensions ou un prétendu schisme. Nous nous sommes trompés en croyant qu'en agissant ainsi, nous serions disqualifiés aux yeux du soi-disant public catholique. Au nom de notre soi-disant « bonne » image, afin de ne pas être considérés comme des schismatiques par les hérétiques et le monde, nous avons pu renier le Christ sept fois par jour. Puis nous L'avons même faussement sanctifié en disant qu'en tant que fils fidèles de l'Église catholique, nous devions agir ainsi. C'était l’étape suivante de la schizophrénie spirituelle. En raison de notre unité avec le Vatican bergoglien, qui a progressivement fait tomber une malédiction, nous sommes devenus engourdis et aveugles sans nous en apercevoir. Nous avons refusé d'admettre que Bergoglio, contrairement à la loi de Dieu, approuve l'homosexualité, le transsexualisme, abolit les commandements de Dieu et les principes moraux universellement valables dans Amoris Laetitia, approuve l'éducation sexuelle des enfants, leur recommande le soi-disant sexe sans rigidité et les laisse finalement marqués. Pas à pas, nous avons toléré ce processus destructeur, nous en avons donc été complices et nous avons jeté une malédiction sur nous-mêmes. Nous étions des chiens stupides parce que nous n'avons pas tiré les conséquences adéquates de ce piétinement de la loi de Dieu. Et même lorsque la voix prophétique de l'ancien nonce américain C. M. Viganò a clairement appelé l'hérétique et l'ensemble du réseau homosexuel à démissionner, nous sommes restés traîtreusement silencieux. Avec notre consentement silencieux, nous avons soutenu l'hérétique et nous n'avons pas rejoint la voix de Dieu qui exigeait la démission de Bergoglio. Lorsque le Cardinal Müller a clairement décrit le parcours synodal comme étant doctrinalement incompétent et canoniquement illégitime, non seulement nous sommes restés silencieux, mais nous avons soutenu ce parcours synodal d'apostasie lors des assemblées synodales.
Dans cette situation grave, alors que l'existence de l'Église catholique est en jeu, nous demandons sincèrement à Dieu la lumière d'une repentance authentique afin que nous puissions prendre conscience de nos péchés, à savoir notre trahison du Christ, en fermant nos yeux et nos oreilles à la vérité, notre pharisaïsme, notre libéralisme, notre cléricalisme, notre négligence condamnable du devoir de lutter contre les hérésies, notre lâcheté, notre amour du monde et notre vaine gloire. Nous aimions être trompés par la soi-disant nouvelle approche dynamique du dépôt de la foi, les prétendues nouvelles exigences de l'époque, l'excuse du péché par la fausse miséricorde et la soi-disant nécessité d'une approche subjective. Nous n'étions pas disposés à entendre la parole prophétique, ni à travers les gens, ni à travers des signes avant-coureurs, ni à travers la voix de la conscience. Nous avons étouffé et supprimé notre conscience, nous plongeant ainsi dans les ténèbres et cessant de distinguer entre la vérité et l'hérésie, la morale et l'immoralité. De plus, nous avons fait taire les prophètes ainsi que la voix prophétique dans nos cœurs afin d'être guidés par de faux prophètes, des théologiens hérétiques, au lieu de protéger le troupeau contre eux comme contre des loups voraces. Il était tout à fait vrai de nous que nous aimions la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.
Nous le confessons comme notre péché devant Toi, ô Seigneur, et devant l'Église. Nous constatons avec horreur que nous avons atteint le stade de l'aveuglement spirituel total, de la surdité et de la dureté de cœur. Nous ne voulions pas voir, entendre ni nous rendre compte que nous marchions sur le chemin de la destruction. Nous n'arrêtions pas de nous dire que nous ne pouvions pas nous tromper en obéissant au Saint-Père, même si nous savions que nous obéissions ainsi à un Judas et trahissions le Christ avec lui. Nous le reconnaissons à présent publiquement dans la repentance.
Nous confessons également notre péché d’avoir forcé les gens à se faire vacciner. Nous y avons contribué, activement ou passivement. Nous avons laissé cet esprit de mensonge et de mort agir au sein de notre diocèse. Nous sommes donc responsables de nombreuses conséquences tragiques non seulement pour la santé humaine et la vie humaine, mais aussi pour les âmes humaines. Si nous continuions à marcher sur ce chemin d'unité avec le Vatican bergoglien, nous conduirions ces âmes sous le règne de l'Antéchrist à être pucées et, finalement, à se retrouver dans le lac de feu.
Nous nous sommes menti à nous-mêmes et aux gens quant au fait que le parcours synodal LGBTQ est quelque chose de complètement différent de ce qu'il est réellement.
De plus, le fait même que l'Allemagne et la Belgique continuent leur apostasie officielle et que nous, le collège apostolique, restons silencieux à ce jour, constitue un signe de notre trahison intérieure. Nous savons que le Vatican de Bergoglio approuve ces péchés scandaleux, et pourtant nous n'avons pas été en mesure de défendre la vérité de Dieu et de condamner Bergoglio et son réseau homosexuel criminel.
Nous vivions dans notre propre réalité virtuelle, et nous conformions automatiquement la voix de la vérité à ces dimensions, où Dieu et Sa Parole ne sont plus pris au sérieux. Le plus important pour nous était de maintenir l'image d'un évêque catholique uni au soi-disant Saint-Père. Nous avons refusé d'admettre le fait qu'il avait été anathématisé par l'Église. Par notre unité avec lui, nous avons fait tomber cet anathème – cette malédiction – sur nous-mêmes et sur nos diocèses.
Si un prêtre fidèle au Christ avait cessé de dire le nom de l'hérétique à la messe, nous l'aurions excommunié de sang-froid. Maintenant, nous réalisons la monstruosité de notre pensée - nous étions capables de tout, même de tuer le Christ dans l'âme de ses fidèles prêtres. C'est un signe de notre trahison du Christ et de notre aveuglement spirituel. Au contraire, nous étions obligés par l'autorité du Christ d'interdire aux prêtres de dire le nom du pape non valable au cours de la messe. Au lieu de cela, nous faisions la comédie et surveillions de près qu'aucun des prêtres n'ose arrêter de dire le nom de cet hérétique au cours de la messe. Un tel prêtre sortirait ainsi de la malédiction dont nous tenions tout le diocèse par notre pseudo-obéissance au soi-disant Saint-Père. Oui, nous portons la plus grande part de responsabilité pour avoir perpétué la malédiction qui pèse sur notre diocèse à ce jour. Nous sommes responsables du changement de mentalité des catholiques qui ne sont plus capables d'appeler un péché un péché ou une perversion une perversion, et encore moins de se repentir véritablement. C'est le corpus delicti qui nous condamne pour abus d'autorité et pour de terribles crimes commis contre Dieu. Nous le reconnaissons maintenant dans la pénitence et nous nous repentons publiquement, car la repentance est le seul chemin menant au salut. Si nous devenions endurcis dans le mensonge, nous serions coresponsables de la trahison massive et du suicide drastique du Corps Mystique du Christ.
Nous crions avec le prophète Daniel : « Ô Seigneur, Dieu grand et redoutable, … nous avons péché et mal agi, nous avons été méchants et nous nous sommes rebellés (en étant impliqués dans la rébellion synodale LGBTQ). Nous nous sommes détournés de Tes commandements et lois (en respectant Bergoglio, le faux Pape, qui non seulement enfreint mais même abolit les lois de Dieu). Nous n'avons pas écouté Tes serviteurs les prophètes, qui parlaient en Ton nom. (Ils étaient souvent des prêtres courageux ou des croyants sans nom, qui étaient pour nous une voix prophétique et un reproche vivant.) … Aujourd'hui, nous sommes couverts de honte – chaque homme (chaque évêque catholique). … La malédiction et le serment ont été déversés sur nous (à cause d'un faux évangile LGBTQ promu par le pseudo-Pape tout au long du parcours synodal). … Maintenant, notre Dieu, écoute la prière de Ton serviteur (moi, un évêque pénitent) et ses demandes de miséricorde… Ô Seigneur, pardonne-moi ! O Seigneur, agis et ne tarde pas ! » (cfr. Dan 9:4f).
Nous nous séparons à présent publiquement de la secte bergoglienne. Par cette séparation, nous ôtons de nous-mêmes la malédiction qui pesait sur nous et sur nos diocèses.
Nous appelons les prêtres à cesser de dire, au cours de la messe, le nom de l'hérétique public et rebelle contre Dieu - le Judas et l'apostat François - afin de ne pas faire retomber la malédiction sur eux-mêmes et sur les fidèles.
Nous vous demandons, chers fidèles, de réciter le chapelet de quinze dizaines en entier, si possible quotidiennement jusqu'à la fin du mois d'octobre. Ces jours historiques détermineront l'existence de l'Église catholique. Il s’agit de la période la plus dramatique de toute son histoire.
Nous prions la Sainte Vierge : O chère Mère, écrasez la tête du serpent infernal avec votre pied !
Nous, le collège orthodoxe des évêques pénitents de l'Église catholique, demandons vos prières et vous offrons notre bénédiction.
Le 29 juillet 2023
Magdalene
Messages : 189 Date d'inscription : 13/01/2020
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 3 Oct - 1:25
Le pape Françoid était à Marseille
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Sam 27 Jan - 15:30
Le Vatican a récemment pris une décision qualifiée d'historique en autorisant la bénédiction des couples de même sexe, ainsi que des couples en "situations irrégulières". Cette annonce a suscité des réactions diverses au sein de la communauté catholique, notamment parmi les conservateurs. Cette décision a été rendue publique dans une déclaration doctrinale intitulée "Fiducia Supplicans", qui aborde la "signification pastorale de la bénédiction". Il est important de noter que cette autorisation de bénédiction ne représente pas un changement dans la position du Vatican vis-à-vis de l'homosexualité. Au contraire, le Saint-Siège maintient sa position traditionnelle sur cette question. Source Le pontificat du pape François est balloté de très nombreux scandales. L'inventaire des fautes est faite ailleurs. Je résumerai en disant : mais de quelle Église est-t-il ? Catholique ? Certes non. Œcuménique ? Ce n'est pas évident. Moderniste ? Absolument ! Son pontificat a commencé par tout détruire ce qu'avait construit sagement son prédécesseur Benoît XVI. Lequel lui avait signifié ses invalidités de procédures, etc. Nous y verrons clairement dans le temps.
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Sam 27 Jan - 16:17
Comme l'indique la Croix, Le pape a clôturé, jeudi 25 janvier, la semaine de prière pour l’unité des chrétiens sur fond de fortes tensions engendrées par l’autorisation, accordée par le Vatican le 18 décembre, de bénir les couples homosexuels.
Il y a, notamment, déclaré : « Diviser ne vient jamais de Dieu, mais du diable ».
Ne comprend il pas que sa méthode de gouvernement et ses décisions sont fautes de nombreuses divisions ?
Ou alors faut-il en conclure que....
Sans doute François parle-t-il ici de son Église synodale mondialiste: Donc, non pas “qui est mon prochain ?” mais “est-ce que je me fais proche ?” Et moi : ma communauté, mon Église, ma spiritualité, se sont-elles faites proches ? Ou bien restent-elles barricadées pour défendre leurs intérêts, jalouses de leur autonomie, enfermées dans le calcul de leurs avantages, en nouant des relations avec les autres seulement pour en tirer quelque chose ? Si tel était le cas, il ne s’agirait pas seulement d’erreurs stratégiques, mais d’infidélité à l’Évangile.
Cette Église, n'ayant plus de doctrine bien affermie, n'aurait donc plus à défendre que des intérêts ? Quel aveu !...
Libera nos Domine
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 2 Fév - 22:15
Josias a écrit:
L'excommunication vise à exclure de l'Église les membres qui ont des comportements ou des enseignements contraires aux croyances d'une communauté chrétienne (hérésie).
Ce n'est que très parcellaire. S'opposer à un pape tel l'actuel pape François l'a conduit à excommunier de hauts prélats. D'autres ne lui plaisaient tout simplement pas. Le temps seul signale si tel pape s'est trompé ou a abusé de son pouvoir. Ainsi Benoît XVI a annulé des excommunications de Jean-Paul II avec raison. Il en sera de même après François.
oggy
Messages : 211 Date d'inscription : 09/01/2020
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 13 Sep - 19:34
François confond les ordres naturel et surnaturel
L'Eglise est une réalité surnaturelle, tandis que les nations, par exemple, sont des réalités naturelles. Ainsi, s'il n'y a pas d'étrangers dans l'Eglise, à condition toutefois d'en faire partie, il y a bien des étrangers en France ou dans n'importe quel autre pays sur la planète. Et les étrangers n'ont pas, dans tel ou tel pays, les droits que peuvent y posséder les nationaux. Ce serait sinon vouloir créer une sorte de communisme de la Terre. De même, ce ne sont pas tous les hommes qui hériteront de nos biens, mais ce sont nos parents ou nos enfants. Et nous avons le droit de refuser l'accès de notre maison au tout-venant. C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles nos maisons ont des murs. Dire le contraire serait nier le droit de propriété et ce serait contraire à la loi naturelle. Dieu est le Dieu Créateur de l'ordre naturel et le Rédempteur qui fonde l'ordre surnaturel. La charité est une vertu théologale surnaturelle. Or la grâce ne détruit pas la nature ; elle la perfectionne. Le Dieu rédempteur ne détruit pas Sa création. Nous ne pouvons donc être charitable si nous faisons comme si l'ordre naturel n'existait pas ou était mauvais. Accueillir telle ou telle personne dans le besoin est le droit du pape Bergoglio, à condition sans doute que cette personne ne s'installe pas chez lui. Mais quand il s'agit de déplacements de populations entières, il y a un problème qui ne relève plus de la charité au sens chrétien du terme.
Dans l'ordre naturel, où il y a toujours des juifs et des Grecs, des hommes et des femmes, des chefs et des subordonnés, l'unité du genre humain est un but vers lequel l'humanité tend de manière médiate. Dans l'ordre naturel, on va du particulier à l'universel, par des médiations.
Conclusion Le pape actuel assimile la défense de l'ordre naturel à de l'idolâtrie , d'autres diraient à du Fascisme ou à du Populisme. Pourquoi ? Parce qu'ils :
- sécularisent, horizontalisent, l'ordre surnaturel.
Ce faisant, ils nient le véritable ordre surnaturel et détruisent l'ordre naturel !
"Quand un certain ordre religieux est ébranlé (comme le fut le christianisme à la Réforme), ce ne sont pas seulement les vices que l’ont met en liberté. Les vices, une fois lâchés, errent à l’aventure et ravagent le monde.
Mais les vertus, elles aussi, brisent leur chaînes, et le vagabondage des vertus n’est pas moins forcené et les ruines qu’elles causent sont plus terribles. Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. Elles sont devenues folles, parce qu’isolées l’une de l’autre et parce qu’elles vagabondent toutes seules". Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie (1908).
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