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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 5 Mai - 17:12
Rappel du premier message :
Mais de quelle Eglise est le pape François ?
En 2017, deux anniversaires tombent en même temps : les 100 ans des apparitions de Fatima, qui ont eu lieu entre le 13 mai et le 13 octobre 1917, et les 500 ans de la révolte de Luther, survenue à Wittenberg, en Allemagne, le 31 octobre 1517.
Sous ce rapport, les erreurs que la Russie soviétique diffusa à partir de 1917 furent une chaîne d’aberrations idéologiques qui de Marx et Lénine remontaient aux premiers hérésiarques protestants. La Révolution luthérienne de 1517 peut donc être considérée comme l’un des évènements les plus néfastes de l’histoire de l’humanité, à l’instar de la révolution maçonnique de 1789, et de la Révolution communiste de 1917. Et le message de Fatima, qui a prédit la diffusion des erreurs communistes dans le monde, contient implicitement le refus des erreurs du protestantisme et de la Révolution française.
Le 13 octobre 2016, le début du centenaire des apparitions de Fatima est passé sous une chape de silence.
Le même jour, le pape François a reçu dans la salle d’audience Paul VI un millier de “pèlerins” luthériens et une statue de Martin Luther a été honorée au Vatican.
Par ailleurs, le 31 octobre prochain, le pape François se rendra à Lund, en Suède, où il prendra part à la cérémonie commune luthérienne-catholique de commémoration du 500ème anniversaire du protestantisme.
Au cours de l’audience accordée aux luthériens le 13 octobre, le pape Bergoglio a dit également que le prosélytisme est « le poison le plus fort » contre l’oecuménisme. « Les plus grands réformateurs sont les saints – a-t-il ajouté – et l’Eglise doit toujours être réformée». Ces mots contiennent à la fois, comme c’est fréquemment le cas dans ses discours, une vérité et une erreur. La vérité est que les saints, de saint Grégoire VII à saint Pie X, ont été les plus grands réformateurs. L’erreur consiste à insinuer que les pseudo-réformateurs, comme Luther, doivent être tenus pour saints.
L’oecuménisme, comme on l’entend aujourd’hui, est le poison le plus puissant contre l’esprit missionnaire de l’Eglise. Les saints ont toujours été mu par cet esprit, à commencer par ces jésuites qui, au XVIème siècle, débarquèrent au Brésil, au Congo et dans les Indes, tandis que leurs confrères Diego Lainez, Alfonso Salmeron et Pietro Canisio, réunis au concile de Trente, combattaient les erreurs du luthéranisme et du calvinisme.
Mais, pour le pape François, qui est hors de l’Eglise catholique ne doit pas être converti.
Lors de l’audience du 13 octobre, répondant aux demandes de certains jeunes, il a affirmé : « J’aime beaucoup les bons luthériens, les luthériens qui suivent vraiment la foi de Jésus-Christ. Par contre les catholiques tièdes et les luthériens tièdes ne me plaisent pas ».
Par une autre déformation du langage, le pape Bergoglio nomme “bons luthériens” ces protestants qui ne suivent pas la foi de Jésus-Christ, mais une dérive, et “catholiques tièdes” ces fils fervents de l’Eglise qui refusent de mettre au même niveau la vérité de la religion catholique et l’erreur du luthéranisme.
Quand on voit tout cela, on se demande ce qui arrivera à Lund le 31 octobre. Nous savons que la commémoration comprendra une célébration commune basée sur le guide liturgique catholico-luthérien Common Prayer (Prière commune), ébalorée sur la base du document Du conflit à la communion. Commémoration commune luthérano-catholique de la Réforme en 2017, rédigé par la Commission romaine catholico-luthérienne pour l’unité des chrétiens.
Il y en a qui craignent justement une “intercommunion” entre catholiques et luthériens, qui serait sacrilège, parce que les luthériens ne croient pas dans la transubstantiation.
Mais à quelle église appartient donc Jorge Mario Bergoglio ?
Source : Correspondance Européenne/Traduction de Marie Perrin.
Auteur
Message
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 9 Juin - 14:34
La France ne compte plus aucun cardinal en exercice sur son sol
La France, fille oubliée de l’Église
7 juin 2020
[size=13]Pour la première fois de son histoire, la France ne compte plus aucun cardinal en exercice sur son sol.[/size]
Le 27 mai dernier, l’annonce des futures canonisations des bienheureux Charles de Foucauld et César de Bus a donné un peu de baume au cœur à « la fille aînée de l’Église. »
[size=13]Un petit coup de fil à Emmanuel Macron et c’est tout[/size]
Celle-ci attend toujours la première visite du souverain Pontife sur son sol (les visites de François à Strasbourg en 2014 et 2019 ont été exclusivement réservées aux institutions européennes). Malgré une récente visioconférence avec le président de la République, le pape François, qui s’exprime très difficilement et très rarement en français, langue officielle du Vatican, boude ostensiblement le pays.
Citation :
[size=13]Les catholiques de France sont-ils en train de payer l’adoption du « mariage et de la PMA pour tous » alors qu’ils ont été parmi les plus mobilisés d’Europe sur ces sujets?[/size]
Pire, pour la première fois de son histoire, aucun cardinal en exercice ne siège aujourd’hui dans une ville de France. Les archevêques émérites Vingt-Trois (Paris), Barbarin (Lyon) et Ricard (Bordeaux), quoique toujours électeurs du collège cardinalice jusqu’à leur 80ème anniversaire, ont rejoint le cardinal Paul Poupard (90 ans) parmi la cohorte des retraités de l’église de France. Les récents décès des cardinaux Panafieu, Tauran et Etchegaray ont encore accentué la perte d’influence de la France à Rome. En 2008, 2015 et 2018, la France n’avait même plus d’ambassadeur en poste à la villa Bonaparte de Rome et lors du dernier consistoire d’octobre 2019, Paris a fait chou blanc. Nommé archevêque de Paris fin 2017, Mgr Aupetit n’a toujours pas endossé la pourpre des saints apôtres et martyrs. Marseille n’est plus considéré comme un siège cardinalice et on peut douter que Bordeaux le soit toujours. Faut-il rappeler que les cathèdres de Rouen, Toulouse, Lille ou Rennes étaient, il y a cinquante ans, occupés par des cardinaux? Les catholiques de France sont-ils en train de payer l’adoption du « mariage et de la PMA pour tous » alors qu’ils ont été parmi les plus mobilisés d’Europe sur ces sujets?
[size=13]La France à égalité avec Sainte Lucie, Tonga, Maurice, le Lesotho, les îles du Cap-Vert, Panama ou l’Albanie[/size]
On explique souvent, pour minimiser la situation, que le pape François privilégie les continents longtemps défavorisés d’Afrique et d’Asie. Or, depuis le début de son pontificat, le Pape François a nommé trente-trois européens dont quatorze italiens, sept espagnols, deux portugais, deux allemands, deux britanniques et même un luxembourgeois et un suédois… L’Amérique du Sud reste loin derrière avec dix-neuf cardinaux, l’Asie avec douze et l’Afrique en a reçu dix.
La France n’a plus qu’un seul cardinal en exercice (contre une petite dizaine dans les années 90). Avec le cardinal Mamberti, préfet du tribunal suprême de la Signature apostolique à Rome, créé en 2015, elle se retrouve à égalité avec Sainte Lucie, Tonga, Maurice, le Lesotho, les îles du Cap Vert, Panama ou l’Albanie…
Déjà très éprouvée par l’assassinat islamiste du père Hamel et l’incendie de Notre-Dame de Paris, la fille ainée de l’église semble aujourd’hui la grande oubliée du Vatican.
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mar 21 Juil - 1:19
Les hérésies condamnées du pape François
Nous soussignés, membres du clergé catholique et universitaires laïcs, protestons contre les actes sacrilèges et superstitieux commis par le pape François, successeur de Pierre, à l’occasion du récent synode sur l’Amazonie qui s’est tenu à Rome, et nous les condamnons. Ces actes sacrilèges sont les suivants :
Le 4 octobre, le pape François a assisté à un acte d’adoration idolâtre de la déesse païenne Pachamama.
Il a permis que ce culte ait lieu dans les Jardins du Vatican, profanant ainsi le voisinage des tombes des martyrs et de l’église de l’apôtre Pierre.
Il a participé à cet acte de culte idolâtre en bénissant une image en bois de la Pachamama.
Le 7 octobre, l’idole de la Pachamama a été placée devant l’autel principal à Saint-Pierre, puis transportée en procession dans la salle du Synode. Le pape François a dit des prières lors d’une cérémonie dont cette image faisait partie, et a ensuite rejoint cette procession.
Lorsque des images en bois de cette divinité païenne furent retirées de l’église de Santa Maria in Traspontina, où elles avaient été placées de manière sacrilège, et jetées dans le Tibre par des catholiques indignés par cette profanation de l’église, le pape François, le 25 octobre, a présenté ses excuses et une autre image en bois de Pachamama a été replacée dans l’église. Ainsi, une nouvelle profanation a été entreprise.
Le 27 octobre, lors de la messe de clôture du synode, il a recueilli une coupe utilisée lors du culte idolâtre de la Pachamama et l’a placée sur l’autel.
Le pape François lui-même a confirmé que ces images en bois étaient des idoles païennes. Lorsqu’il a présenté ses excuses pour le retrait de ces idoles d’une église catholique, il les a spécifiquement appelées Pachamama, du nom d’une fausse déesse de la terre mère selon la croyance religieuse païenne en Amérique du Sud.
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mer 12 Aoû - 19:30
Les "bergoleries" du clown pape François.
Alfred Billard
Messages : 373 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 21 Aoû - 23:41
Le "haut comité pour la fraternité humaine"chargé de veiller à la diffusion et l'application du fameux document d'Abou-Dhabi à "tweetté" le 2 août 2020 que le pape François et le grand imam d'Al-Azhar "ont identifié ce document comme le plus important document humanitaire de l'histoire moderne". Malheureusement, il semble bien qu'il s'agisse du document le plus horrible jamais signé par un pape, pour autant qu'on admette qu'un pape ait déjà signé un document horrible, sur quoi je ne me prononce pas ici. À ce propos il me semble important de lever des confusions sur la signification de la phrase du document qui a été principalement incriminée, celle qui dit que : « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, selon laquelle Dieu a créé les êtres humains. Cette Sagesse divine est l’origine dont découle le droit à la liberté de croyance et à la liberté d’être différents." On a dit que le fait que soient mentionnées en plus de la diversité de religion, les diversités de couleur, de sexe, de race et de langue, prouve qu'il s'agissait bien d'une volonté positive de Dieu et non pas d'une simple permission. Or même si ces autres diversités n'étaient pas mentionnées, une volonté divine, n'est pas une permission ou une tolérance divine. Dans la parabole de l'enfant prodigue, le Père permet que le fils parte, mais il serait faux de dire que c'est sa volonté. Le mot volonté pris tout seul ne peut signifier permission ou tolérance.
Mais pour ceux qui douteraient de cela, il y a un autre passage du document qui est très clair, sur le fait que l'Islam est voulu positivement par Dieu : « Au nom de l’âme humaine innocente que Dieu a interdit de tuer, affirmant que quiconque tue une personne est comme s’il avait tué toute l’humanité et que quiconque en sauve une est comme s’il avait sauvé l’humanité entière. » Cette phrase attribue donc sans réserve à Dieu une affirmation tout à fait spécifique du Coran. Elle implique que c'est Dieu qui parle dans le Coran, sans quoi on ne peut dire que Dieu a affirmé cela. Si le Coran est révélation de Dieu, il n'y a donc aucun doute que c'est Lui qui a voulu positivement et suscité l'Islam. On savait que pour beaucoup de catholiques, surtout dans le cadre du dialogue interreligieux, et aussi chez certains théologiens, le Coran est une authentique révélation divine. Mais quand c'est le pape qui signe une telle phrase, le scandale est infiniment plus grand.
Je ne vais pas faire l'inventaire des erreurs contenues dans le texte, mais je veux encore indiquer notre passage qui porte aussi radicalement atteinte à la foi catholique. Il s'agit de la phrase suivante : « Le premier et le plus important objectif des religions est celui de croire en Dieu, de l’honorer et d’appeler tous les hommes à croire que cet univers dépend d’un Dieu qui le gouverne, qu’il est le Créateur qui nous a modelés avec Sa Sagesse divine et nous a accordé le don de la vie pour le préserver. » Or pour la religion catholique ce n'est pas du tout cela qui est le plus important, c'est seulement un préalable. Le plus important c'est la foi au Christ Fils unique de Dieu est unique Sauveur des hommes, car c'est cette Fois qui sauve.
Ce texte signé par le pape François réduit la portée de religion catholique à celle d'une religion naturelle.
On veut faire passer ces hérésies au bénéfice de la promotion d'une fraternité universelle. Comme si le pape avait pour mission d'être le promoteur d'une semblable fraternité universelle, fondée sur une supère religion qui les englobe toutes.
Je termine en soulignant combien le projet de la « maison abrahamique », est la mise en pratique de cette super-religion syncrétiste, avec ses trois « temples », unissant à égalité les cultes des trois « religions monothéistes ». On nous change la foi catholique. Le sacrifice de Jésus-Christ est mis de côté.
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 2 Nov - 10:51
+ OMNIUM SANCTORUM + OMNIUM FIDELIUM DEFUNCTORUM + Oui, il convient que François reste silencieux sur les belles attaques dans son discours sur l'Angelus - ce serait grotesque sinon
Habituellement, à l'Angelus / Regina Caeli chanté chaque dimanche sur la place Saint-Pierre, l'évêque de Rome évoque certains événements importants de la semaine dernière qui le préoccupent.
Aujourd'hui, François est resté absolument silencieux sur l'événement le plus terrifiant de la semaine pour les catholiques, l' attentat terroriste de Nice , qui a victimisé trois catholiques, sont les nouveaux martyrs Nadine Devillers, 60 ans; Vincent Loquès, 45 ans; et Simone Barreto Silva, 44 ans. Son secrétaire d'État avait adressé à l'évêque un de ces messages de formalité le jour même de l'incident, mais beaucoup ont été surpris par l'absence totale de toute référence ce dimanche:
Je suis surpris que le pape n'ait fait aucune référence à l'Angelus à l'horrible attaque terroriste islamiste de jeudi à Nice, en France, où trois catholiques ont été assassinés dans une église par un migrant tunisien nouvellement arrivé. Rien du tout, pas même pour exprimer sa solidarité avec les Français. - Catholic Sat (@CatholicSat) 1 novembre 2020
Or, de manière tout à fait distincte des autres attaques contre les chrétiens en France, qui ont été perpétrées par des musulmans d'origine française radicalisés, cette fois la terreur a une autre source: les débarquements illégaux dans la petite île italienne de Lampedusa, entre la Sicile et la Tunisie. . Le terroriste, qui restera sans nom, est arrivé de Tunisie à Lampedusa il y a quelques semaines à peine, et a rapidement traversé la péninsule italienne et atteint Nice, proche de la frontière franco-italienne.
Si nos chers lecteurs se souviennent bien, Lampedusa (et les migrants clandestins qui ont transformé la vie des habitants de cette île en un enfer quotidien) a été un symbole du pontificat de François. Le tout premier voyage de son pontificat a été à Lampedusa (juillet 2013), où il a voulu établir sa bonne foi concernant les débarquements illégaux. Il n'a eu que des mots d'inquiétude pour les migrants illégaux, et aucune offre de consolation ni aux habitants de Lampedusa ni aux gouvernements et citoyens européens confrontés à ce problème majeur: les débarquements illégaux sont si nombreux qu'il est impossible de séparer les réfugiés réels (une très petite minorité) des migrants économiques et des terroristes enracinés. Et ceci sans mentionner la préoccupation légitime de nombreux citoyens européens concernant un changement démographique complet (y compris religieux) dans un proche avenir sur lequel ils n'ont pas voté en raison d'un nombre écrasant de migrants illégaux.
Par conséquent, il semblerait grotesque et inapproprié que François exprime sa solidarité avec les martyrs de Nice et avec la population française en général si, d'abord, il ne présentait pas ses excuses les plus sincères pour sa défense irréfléchie des débarquements illégaux. Il a été le fan numéro un des débarquements de Lampedusa et, en tant que voix la plus forte d'Italie, il a une immense responsabilité personnelle dans la situation qui a conduit directement à l'attaque terroriste dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption, à Nice. L'une de ces martyrs, Simone Barreto Silva, était elle-même une migrante, mais une migrante légale , une catholique fidèle qui voulait juste aller à la messe ce matin de semaine, avant d'être massacrée par un migrant de Lampedusa.
Si Francois ne veut pas dire qu'il est profondément désolé, alors il vaut mieux garder le silence.
Eliya
Messages : 177 Date d'inscription : 07/12/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Jeu 5 Nov - 7:18
De Lampedusa à Nice : l’irénisme du pape François démenti par les faits
Le terroriste de Nice est un migrant tunisien entré illégalement en France via Lampedusa, venu dans le dessein manifeste de tuer, selon le ministre français de l’intérieur. Cela ouvrira-t-il les yeux du pape François ? :suspect:
Le pape argentin a fait de l’île italienne de Lampedusa, point important d’entrée en Europe de nombreux migrants venus d’Afrique du Nord, le lieu symbolique de son message en faveur de l’accueil inconditionnel de tous les migrants. A Lampedusa, le pape François s'était rendu lundi 8 juillet 2013 au port de Lampedusa, où il avait salué les migrants et célébré une messe. Une visite symboliquement très forte pour le « pape pro musulman », et d'une dimension politique indéniable pour obliger l'Europe à ouvrir grandes ouvertes les portes aux réfugiés islamiques. C’est là qu’en 2013 il s’était rendu pour une visite destinée à frapper les esprits, à l’occasion de son premier voyage papal. Dans le sermon de la messe qu’il avait célébrée, il avait accusé l’égoïsme des sociétés européennes d’être responsable de la mort de migrants en mer. « Qui est responsable de ce sang ? », s’était-il alors écrié, pour inciter les européens à ouvrir leurs portes.
Pour une immigration sans entrave A l’époque, la classe politique italienne s’était montrée gênée, un député soulignant la différence entre la prédication religieuse d’une part et « la gestion par l’État d’un phénomène aussi difficile, complexe et insidieux » que l’immigration d’autre part, phénomène marqué notamment par l’intervention de groupes criminels.
Ces avertissements n’ont rien changé au message pontifical. En 2017, sa lettre rédigée pour la 104e « journée mondiale du migrant et du réfugié », contenait « 21 mesures concrètes, (…) qui résument sa pensée sur la question des migrations. Elle vise, tant dans les pays d’origines que dans les pays d’accueil, à rendre légale l’immigration illégale. Dans ce document, le pape promeut un accueil large, généreux et légalement organisé des migrants et des réfugiés sans mentionner l’idée d’une quelconque restriction des flux migratoires » (JM Guénois, Le Figaro du 22 août 2017). En 2018, il rappelait son geste de Lampedusa en célébrant, pour marquer les cinq ans de sa visite, une messe dédiée aux migrants et à ceux qui les secourent.
Dans son encyclique Fratelli tutti, le pape a renouvelé ce qu’il appelle lui-même ses rêves : « rêvons en tant qu’une seule et même humanité » (§8). Rêve en particulier d’un monde totalement ouvert quant aux migrations (§129 et suiv.), car pour le pape, les « limites et les frontières des États ne peuvent pas s’opposer » à l’arrivée d’un migrant car il n’est pas un « usurpateur ». Ainsi « personne ne peut être exclu, peu importe où il soit né », puisque « chaque pays est également celui de l’étranger ». Il est donc « important d’appliquer aux migrants arrivés depuis quelque temps et intégrés à la société le concept de citoyenneté » et de « renoncer à l’usage discriminatoire du terme “minorités” ». En effet, « les migrants, si on les aide à s’intégrer, sont une bénédiction, une richesse, un don qui invitent une société à grandir ».
Générosité ou égoïsme ? Comme toujours, le pape fait l’impasse sur la question de la religion des migrants, majoritairement musulmane : il en va pourtant de la vie ou la survie des nations chrétiennes (cf Nouvelles de Chrétientén°169). Ainsi, outre l’imposture consistant à occulter ce qui pose problème dans l’actuel phénomène migratoire, « cette irréaliste générosité dévoile un égoïsme » soulignait il y a quelques années un éditorialiste du Figaro (Yvan Rioufol, 24 août 2017). « Le Pape se désintéresse, en effet, du désarroi des peuples européens confrontés à la montée en puissance d’une immigration du tiers-monde et d’une culture islamique offensive. (…) Sa défense d’une Europe multiculturelle est même suicidaire : elle permet à une civilisation historiquement opposée à l’Occident de s’y enraciner, y compris par l’intimidation ou la force ». « A faire l’ange, le Pape met l’Europe en danger ».
Venu de Tunisie en France via Lampedusa, en profitant d’une société aux frontières ouvertes, du moins poreuses, le terroriste de Nice a assassiné trois catholiques, donnant une résonance particulière à cette question que François lançait à Lampedusa : « Qui est responsable de ce sang ? ». Cette fois, pour la Toussaint, le pape a gardé un silence total, choquant les catholiques qui attendaient qu'il prenne la parole.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 6 Nov - 4:06
Quand j'ai créé ce sujet en 2016, j'ai reçu des MP de haine effrayants. Derrière de gentils pseudos se cache une haine épouvantable. J'ai fini par en avoir assez & j'ai créé mon propre forum sans modérateur ni censure ni contingent, pour avoir la paix. Le sujet ne jette pas la pierre au pontife actuel, nullement. Il interroge sur l'étrange personnalité du cardinal argentin Bergoglio, notamment sous le régime fasciste argentin des colonels. Les documents historiques étaient vraiment inquiétants pour ce nouveau pape qui nous était proposé. Sa foi en elle-même est troublante. En quoi, en ayant démontré cela, ai-je mal agi ? J'ai juste fait preuve d'historiques avérés.
Aujourd'hui, quatre ans plus tard, les catholiques œcuménistes eux-mêmes, se désolent de ce pape. Il est paru un livre "Le pape dictateur" qui est un best seller historique. Les messages continuent ailleurs d'alimenter les catastrophes qu'accumulent François. La dernière en date est sa condamnation de l'Europe qui avait peur dans l'immigration musulmane, de terroristes cachés. Hier encore, Eliya (un inscrit) a exposé un fait grave : "Le terroriste de Nice est un migrant tunisien entré illégalement en France via Lampedusa." En appuyant le silence du pape lors de la Toussaint, fait inouï dans l'Eglise Catholique romaine, "le pape argentin a fait de l’île italienne de Lampedusa, point important d’entrée en Europe de nombreux migrants venus d’Afrique du Nord, le lieu symbolique de son message en faveur de l’accueil inconditionnel de tous les migrants." Pourquoi aucun message du pape lors de cette Toussaint en plein covid-19 ? Pourquoi ce pape n'a pas constaté son erreur politique en faveur de l'islamisme non contrôlé ? Les questions ne sont jamais mauvaises. Quelle est la foi de François ?
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 15 Nov - 6:46
Le pape François est-il mythomane?
Le Credo au pape François
Texte récité le 25/10/2020 à Jalisco, Mexique.
Je crois au pape François comme le successeur légitime de l'apôtre Pierre. Je crois que le Saint-Esprit parle à l'Église par son intermédiaire. Je crois qu'il guide l'Église catholique en tant que véritable pasteur. Je crois qu'il se préoccupe avec diligence de l'humanité tout entière, car nous sommes tous frères et fils de Dieu. Je crois en son magistère, qui est en parfaite harmonie avec la foi et la morale de l'Église. Je crois que ses opinions personnelles reflètent l'attitude évangélique des croyants en Christ. Je rejette toute offense, aspersion et insulte envers sa personne. Quant à ceux qui rejettent son autorité, j'affirme qu'ils sont dans l'erreur ecclésiastique autant que dans l'erreur de communion. https://www.lifesitenews.com/blogs/a-newcreed-to-popefrancisprayed-at-mass-in-mexico
Louisneuf
Messages : 320 Date d'inscription : 14/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 15 Nov - 6:50
Le credo du culte de la personnalité ! Et de l'absolue infaillibilité de tout ce que pourrait faire, ne pas faire, dire ou penser le pape actuel : on est en plein délire !
En réalité, plus le pape raconte n'importe quoi, plus certains se croient obligés d'en rajouter dans la papolâtrie pour faire passer les couleuvres !
On n'est pas loin du culte du grand Timonier, du grand leader ou du petit père des peuples pour lequel, comme le note vistemboir2, on ne distingue même pas entre les baptisés et les non-baptisés, entre l'ordre naturel et l'ordre surnaturel !
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Jeu 10 Déc - 0:32
Avec ce pape, il faut toujours se méfier et ne pas se précipiter. Il a le don de reprendre des formes traditionnelles pour y mettre autre chose à la place et les Tradis se font berner.
Magdalene
Messages : 189 Date d'inscription : 13/01/2020
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Jeu 21 Jan - 5:45
Bonjour à tous. Il y a des débats houleux concernant le motu proprio Spiritus Domini qui est un domaine un peu obscur pour moi, mais après avoir lu plusieurs interventions je me propose de faire un résumé de ce qui fait avtuellement débat entre les traditionnalistes et les modernistes.
1) Avant Vatican II le ministère de l'ordre avait 7 degrés dont 4 étaient qualifiés d'ordre mineurs (portier, lecteur, exorciste, acolyte) et 3 d'ordres majeurs (sous-diacre, diacre, prêtre).
2) En 1972 Paul VI a supprimé les ordres mineurs et le sous-diaconat, instituant des ministères laïcs non ordonnés de lecteur et d'acolyte, première atteinte à la tradition. Ils étaient réservés aux hommes, cependant les fonctions des ministères concernés pouvaient être exercées en toute légalité par des femmes, lire a l'ambon, distribuer la communion, servir la messe, deuxième atteinte à la tradition.
3) Le pape François, par Spiritus Domini ouvre les ministères institués de lecteur et d'acolyte aux femmes, confirmant les atteintes à la tradition et préparant une institution des diaconesses (à mon avis, sous forme de ministère laïc), d'où une contradiction avec la tradition et c'est cela qui fait débat!
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 31 Jan - 1:52
Voici un article intéressant qui traite de la crise actuelle dans l'Église. Selon l'auteur, cette crise combine toutes les hérésies antérieures. L'auteur affirme qu'il n'y a pas eu de crises pires que celle-ci auparavant. L'auteur aborde également quelques notions liées à la Passion de l'Église, mais rejette évidemment la thèse sédévacantiste. Tout en étant très critique du pontificat actuel, l'auteur se permet aussi une critique des papes Pie X, Pie XII et Paul VI (en matière de liturgie) et une critique des deux derniers conciles (en matière d'ecclésiologie). Voici donc une traduction de cet article publié par One Peter Five:
« Y a-t-il eu des crises pires que celle-ci?
par le Dr. Peter Kwasniewski, le 13 janvier 2021
''Ne détestez-vous pas quand des confrères catholiques vous disent: «L’Église a fait face à des crises pires que celle-ci auparavant»? Vous détestez ça parce que vous savez que c’est faux. De plusieurs papes qui ont flirté avec l’hérésie, seuls deux semblent avoir franchi une ligne: Honorius et Jean XXII . Honorius a commis une erreur en ce qui concerne la christologie; il l’a fait dans une lettre à un évêque. Et pour cela, il a été anathématisé à titre posthume et excommunié comme hérétique par un concile œcuménique et par plusieurs de ses successeurs dans la papauté. Jean XXII a prêché une fausse position sur la vision béatifique dans une série de sermons – une erreur qui a été immédiatement attaquée par les théologiens de son temps. Il l’a rétracté sur son lit de mort. Quelqu’un de sensé pourrait-il rêver de comparer le désastre polyvalent de la papauté de François à Honorius ou à Jean XXII? C’est comme comparer Staline à des scouts espiègles.
Si vous insistez, ils pourraient revenir un peu en arrière: «Au moins, il y a eu d’autres crises comparables à celle-ci.»
Sans aucun doute, la crise arienne a été extrêmement grave: pendant une certaine période, seule une poignée des centaines d’évêques de la chrétienté était orthodoxe, sur le point même qui définit le christianisme. Pourtant, aujourd’hui, la grande majorité des milliers d’évêques du monde refusent de maintenir des éléments majeurs de la tradition catholique; ne pas prêcher les dix commandements, et même les contredire (pensez à Amoris Laetitia); abandonner la défense de cohérence entre le Magistère ordinaire universel et le Magistère papal (pensez à la question de la peine de mort); renoncer à l’annonce du Christ comme Fils de Dieu et seul Sauveur de l’humanité (pensez à la direction que l’œcuménisme et le dialogue interreligieux ont pris). C’est une folie collective, une méchanceté en haut lieu jamais vue à une telle échelle. Ce n’est pas seulement l’empereur qui n’a pas de vêtements; c’est toute la cour (...)
La situation actuelle combine toutes les hérésies antérieures. L’arianisme de différentes nuances est de retour dans les affaires; nous voyons revenir le paganisme, le polythéisme et le panthéisme. Paul VI avait déjà permis au protestantisme, avec le rationalisme des Lumières et le sentimentalisme romantique, d’envahir le sanctuaire; depuis lors, ces tendances se sont infiltrées dans tous les autres domaines de l’Église. L’érastianisme ou la subordination de l’Église à l’État séculier est désormais assumé comme une norme incontournable et incontestable . Ce que nous avons, en fait, c’est «la synthèse de toutes les hérésies» – le modernisme – en plein écran . Nous vivons en effet la pire crise, de loin la pire, que l’Église ait jamais connue, en vingt siècles d’histoire.
(...)
La situation est horrible, oui. Mais nous devions atteindre ce nadir si jamais l’Église devait être débarrassée du mal persistant du modernisme et qu’un reste de fidèles devait jamais trouver sa sortie. Nous devons remercier Dieu d’avoir dénoncé les ténèbres, la perversité, le chaos et la cruauté de l’agenda moderniste qui, comme Satan lui-même, se déguise en ange de lumière afin de tromper, si possible, même les élus (cf. 2 Co 11 : 14; Mt 24:24). Notre situation est apocalyptique parce qu’elle est révélatrice ; ce qui était caché a été, et est en train d’être dévoilé. Les fidèles du Christ qui ont été placés sur terre à ce moment précis de l’histoire sont les plus aimés de leur Seigneur, qui les appelle à rester fidèles précisément au moment où c’est le plus difficile et le plus contre-culturel, voire contre-institutionnel.
L’Église a été autorisée par Dieu à dériver dans un papocentrisme que nous pouvons voir, avec le recul historique, extrêmement dangereux et dommageable. Les catholiques en sont venus à considérer le pape comme un dieu sur terre, un oracle divin qui ne pouvait jamais se tromper. Déjà, la manière dont Pie X, Pie XII et Paul VI ont choisi d'exercer leur autorité sur la liturgie - chacun plus que le précédent - était tout simplement atroce. Nous avons été témoins, d'abord, du bréviaire arraché à une tradition de 1500 ans, puis de la Semaine Sainte d'une tradition de 1000 ans, et enfin de la messe et de tous les autres sacrements de toute la matrice de la tradition. Le pape François est la reductio ad absurdum de l'idée que le pape est en plein commandement de l'Église, de sa doctrine et de sa vie, plutôt que d'être un humble serviteur du depositum fidei. (...)
Certains ont demandé pourquoi je ne suis pas, à présent, un sédévacantiste. La raison devrait être évidente d'après ce qui précède. Les sédévacantistes embrassent l'ultramontanisme au maximum. Ils peuvent dire qu'ils font toutes les distinctions nécessaires, mais il me semble qu'ils s'attendent à des papes qui soient toujours fiables, bons, prudents et dignes de confiance, qui ne faillissent jamais sérieusement à l'accomplissement de leur haute fonction.
(...)
Quand Jésus dit au premier pape: «Tu es Pierre; et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle»(Mt 16, 18), il ne dit pas:« Ne t’inquiète pas, le diable rebondira chaque fois qu’il essaiera de frapper, et tout ira bien. Nous devrions plutôt Le croire au mot: d’une part, l’Église se révélera plus forte que l’enfer à la fin, peu importe à quel point le diable fait fureur et ravage; d’un autre côté, tout et n’importe quoi, sauf une défaite et une dissolution totales, est un jeu équitable. C’est lorsque tout semble perdu que l’Église ressuscitera. La clarté de cette «logique», qui reflète celle de la vie du Christ, devient de plus en plus vive à mesure que l’histoire avance irrésistiblement vers l’avènement de «l’anarchie», l’Antéchrist, et du Seigneur qui le tuera du souffle de sa bouche (cf. 2 Th 2, 8).
Les disciples sur le chemin d’Emmaüs pensaient voir une défaite totale: «Mais nous avions espéré que c’était lui qui rachèterait Israël» (Lc 24, 21). Tout semblait perdu. Cela doit donc avoir semblé pendant un certain temps à Lépante. Et quand Notre-Dame dit: « À la fin, mon Cœur Immaculé triomphera», quelle force mettons-nous sur ces mots de la phrase « à la fin »? (...) «Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?» (Lc 18, 8). «Car il s’élèvera de faux Christs et de faux prophètes, et il fera de grands signes et prodiges, au point de tromper, si possible, même les élus» (Mt 24, 24). «Bien-aimés, ne soyez pas surpris de l’épreuve ardente qui vous attend pour vous mettre à l’épreuve, comme si quelque chose d’étrange vous arrivait» (1 Pierre 4:12).
En bref, un effondrement complet de l’Église sur terre – qui a toujours été une possibilité compte tenu de la logique de la foi et du témoignage des Écritures – se déroule sous nos yeux, une défaite apparente et une dissolution sous l’assaut global de le Malin, exactement comme nous devrions nous attendre à ce qu’il se produise à un moment donné de l’histoire de l’Église. Quant à savoir su nous sommes déjà dans les premières phases de la fin au-delà de laquelle il n’y a plus de temps, cela est impossible à dire. Si nous ne sommes pas à la fin des temps mais plutôt en passant par un écho de ces derniers, nous pouvons néanmoins dire avec confiance qu’il faudra un «purgatoire» de catastrophes jusqu’alors inconcevables pour restaurer l’Église catholique sur terre vers un semblant de raison, dans laquelle les excès inaugurés par les deux derniers conseils seront purgés de la circulation sanguine du corps, et une Ecclesia plus saine, plus humble, plus orthodoxe en émergera – comme l’or et l’argent sept fois raffinés.'' OnePeterFive
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Dim 14 Mar - 0:25
La messe tridentine interdite dans la basilique St Pierre
La messe traditionnelle était célébrée cachée, à l'abri des regards, dans la crypte de la basilique du Vatican (la chapelle hongroise) du temps du motu proprio Ecclesia Dei jusqu'à Summorum.
Depuis le motu proprio Summorum Pontificum de 2007, qui reconnaissait que la messe traditionnelle n'avait jamais été abrogée (et en fait ne pourrait jamais l'être), de nombreux prêtres qui ont célébré dans les différents autels latéraux de Saint-Pierre l'ont fait en utilisant le missel de 1962 . Et il était célébré quotidiennement dans deux des principaux autels de la basilique, en particulier l' autel du bienheureux pape Innocent XI .
Hélas, le nouvel ordre (voir ci-dessous) qui est venu à la basilique du Vatican a aboli toutes les messes célébrées en privé dans le haut du corps de la basilique (y compris les messes Novus Ordo, qui étaient également très nombreuses), et a déterminé que tous les messes célébrées dans la Basilique devront être des concélébrations (naturellement Novus Ordo), liturgiquement «animées» par des «lecteurs» et des «chanteurs» ...
Et la messe latine a de nouveau été reléguée aux Catacombes: elle ne peut être célébrée (pas par un prêtre en règle, mais exclusivement par des soi-disant «prêtres autorisés») à des heures fixes (7, 7:30, 8, et 9h) dans la chapelle Clémentine de la crypte du Vatican. Oui, ils nous détestent vraiment . Oui, ils veulent que nous mourions tous et disparaissions. Oui, s'ils le pouvaient, ils nous essuyeraient de la surface de la terre.
La seule consolation est que la petite chapelle Clémentine, étouffante et sans fenêtre, est l'endroit le plus spécial de toute la basilique, c'est là que se trouve le coffre principal protégeant les reliques du prince des apôtres lui-même:
Ceux d'entre nous qui ont eu le privilège de participer à la messe latine hors sol en chériront la mémoire pendant que nous vivons! Merci à tous les prêtres que nous avons rencontrés là-bas.
Source, en anglais: Rorate Caeli
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Sam 21 Aoû - 0:07
Pape François, accusation de Verbitsky : « J'ai les documents : il a collaboré avec les dictateurs » L'écrivain et journaliste argentin confirme les responsabilités du nouveau pontife pendant les années du régime des généraux : « Les papiers que j'ai trouvés ne laissent aucun doute. De son côté, aucune demande de pardon, seulement de l'ambiguïté. Son élection est une honte pour l'Argentine. et l'Amérique du Sud"
Verbitsky , intellectuel, écrivain et journaliste de Buenos Aires, sur Jorge Mario Bergoglio élu pape de l'Église catholique est féroce . Verbitsky - auteur d'une vingtaine de livres dont Il Volo (qui relate les aveux du capitaine Scilingo sur les vols de la mort) - est le principal accusateur de Bergoglio : le nouveau pontife, pour l'écrivain - tel que reconstitué et documenté dans le chapitre « Les deux joues du cardinal ”de son livre L'île du silence -“ était un collaborateur de la dictature des généraux argentins ”.
Verbitsky, le pape Bergoglio est « une honte pour l'Argentine et l'Amérique du Sud ». Pouquoi? Car son populisme de droite est le seul à pouvoir rivaliser avec le populisme de gauche. J'imagine que son rôle vis-à-vis de notre continent sera similaire à celui de Wojtyla vis-à-vis du bloc soviétique de son temps, bien qu'il y ait des différences entre les deux époques et les deux hommes. Bergoglio allie la touche populiste de Jean-Paul II à la subtilité intellectuelle de Ratzinger. Et c'est plus politique que l'un ou l'autre.
Que faisaient les deux jésuites Yorio et Jalics dans le bidonville de Bajo Flores ? Les jésuites vivaient en communauté et évangélisaient les habitants des quartiers marginaux, dans le cadre de l'engagement « tiers-monde » de la Compagnie de Jésus.
Pourquoi Bergoglio les aurait-il dénoncés ? À l'approche du coup d'État, Bergoglio leur a demandé de partir, selon ce qu'il dit, afin de les protéger. Selon eux, démanteler cet engagement social qu'il désapprouvait. Il a été nommé supérieur provincial de la Compagnie à l'âge inhabituel de 36 ans et dès son arrivée il a commencé à accomplir une tâche de soumission à la discipline, à un spiritualisme abstrait. Un document d'un service de renseignement que j'ai trouvé dans les archives de la Chancellerie s'intitule "Nouvelle expropriation des jésuites argentins" et précise que, "malgré la bonne volonté du Père Bergoglio, la société en Argentine n'a pas fait le ménage. Les jésuites de gauche, après une courte période, avec un grand soutien de l'étranger et de certains évêques du Tiers-Monde, se sont immédiatement lancés dans une nouvelle phase ». C'est le Nota-Culto, cas 9, b2b bibliorato,Archevêché de Buenos Aires, document 9.
Les documents que vous avez trouvés dans votre longue enquête dans les archives du ministère des Affaires étrangères de Buenos Aires sont-ils la preuve définitive de la collaboration de Bergoglio avec le régime Videla ? Oui, j'ai trouvé un certain nombre de documents qui ne laissent aucun doute. Dans l'un, Bergoglio signe la demande de renouvellement de passeport de Jalics sans qu'il soit nécessaire qu'elle vienne d'Allemagne. Dans un autre, le fonctionnaire qui reçoit la demande conseille au ministre de la refuser. Dans un autre encore, le même fonctionnaire explique et signe que Jalics, soupçonné de contacts avec la guérilla, a eu des conflits avec la hiérarchie, des problèmes avec les congrégations féminines (ce qui est très évocateur), qu'il a été détenu à l'Esma, l'Escuela de Mecánica de la Armada (il ne dit pas kidnappé mais détenu) et qu'il a refusé d'obéir aux ordres. Il termine en disant que cette information lui a été fournie par Bergoglio, aujourd'hui pape François. Il sera simple comme Jean, sévère comme Paul, souriant comme Jean-Paul I, hyperactif et populiste comme Jean-Paul II et subtil comme Benoît.
Bergoglio a dit qu'il l'estimait beaucoup, mais que son livre est "une infamie". Tu ne l'as jamais rencontré ? Le ferait-il maintenant qu'il est pape ? Lorsque j'ai publié L'île du silence, il a envoyé un prêtre me demander pourquoi je l'avais fait, malgré une bonne relation et des amis communs qui nous ont présentés. J'ai répondu par une autre question : que dois-je faire des documents que j'avais trouvés ? Brule les? Imaginez que vous ne les avez pas vus ? Cela aurait été une infamie. Extrait de Il Fatto Quotidian
Babeth
Messages : 415 Date d'inscription : 13/11/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Sam 21 Aoû - 0:33
Je ne suis pas d'accord. Verbitsky diffame le pape. Monseigneur Bergoglio a toujours été contre la dictature en Argentine. Le pape François est bien
baiyu aime ce message
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 11 Fév - 3:24
L'Église abandonne ses fidèles dans une foi et une voix qui me déroute complètement. Pensez-vous vraiment que la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, se soit trompée durant 2000 ans, comme notre cher pape nous l'explique ? Je tiens dans coeur le dernier grand, immense pape : Pie XII. Un saint ! Mais non, tous les papes conciliaires se canonisent immédiatement entre eux, et les catholiques sont oubliés. Vous êtes islamique, c'est très bien, l'église St Sulpice vous ouvre un espace prière réservée au culte musulman. Vous êtes communiste, c'est excellent. Vous êtes franc-maçon ? C'est encore mieux, échangeons nos idées. Vous êtes catholique attaché à la foi de vos grands parents ? Dehors ! Faut-il en rire ou en pleurer ? Je préfère en sourire que de déprimer.
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Jeu 24 Mar - 3:15
Non François contredit le catéchisme de St Pie X
On est tenté de mal poser le problème, comme le font les oecuménistes et de le poser par rapport à la volonté d'un pape actuel qui contredit l'Eglise depuis 2000 ans, et donc à la sainte messe cancer nsée par le pape saint Pie V. Or ce n'est pas cela précisément qui est en jeu chez François, mais d'être relié à la source première du salut par la foi. C'est donc de l'appartenance ou non à l'église en tant que corps mystique du Christ de ceux qui ont rejeté la foi qu'il s'agit. Car l'appartenance à la communion des saints va avec l'appartenance au corps mystique du Christ.
Or la réponse du magistère de l'église est claire ; et vous avez omis de voir dans les passages du catéchisme de Saint Pie X qui en traitent, l'affirmation de l'exclusion de la communion des saints de ceux qui n'ont plus la vertu de foi (parce qu'ils ont posé un acte de refus de la foi). Constatez le dans le paragraphe de ce catéchisme ci-dessous.
Le texte le plus développé sur l'Eglise Corps Mystique du Christ est l'encyclique Mystici Corporis de Pie XII ; et lui aussi bien sûr affirme que ceux qui sont coupés de la grâce par un péché mortel peuvent encore faire parti de la communion des saints, du corps mystique du Christ, mais pas ceux qui ont rejeté la foi ou l'appartenance à l'Eglise par le schisme, l'hérésie ou l'apostasie (étant entendu que comme pour toute faute il s'agit d'actes pleinement conscients et responsables). Les textes cités ci-dessous, c'est-à-dire la position du magistère de l'église, sont contredits très directement par les paroles de François du 2 février, tant en ce qui concerne le fait de pouvoir s'exclure de l'église par ses actes, que des conditions fondamentales d'appartenance à la communion des saints.
En outre ces "dérapages" comme on aime dire aujourd'hui, entrent dans une ligne habituelle de dérapage doctrinal de François : toutes ses affirmations qui relativisent le caractère fondamental de la foi pour le salut, sa conviction que tous les hommes seront sauvés (affirmé clairement lors de sa dernière conférence de presse), que l'enfer ne menace personne, et que l'appartenance à l'église est régie par un principe d'inclusion !
Voici donc les textes du magistère : du catéchisme de Saint Pie X : "Les chrétiens qui sont en état de péché mortel retirent encore quelque avantage des biens intérieurs et spirituels de l’Église parce que, conservant le caractère du chrétien, qui est indélébile, et la vertu de la Foi qui est la racine de toute justification, ils sont aidés par les prières et les bonnes œuvres des fidèles à obtenir la grâce de la conversion." Donc oui, en raison du caractère indélébile du baptême, ceux qui sont en état de péché mortel demeurent d'une certains façon dans la communion des saints, mais à condition qu'ils aient la vertu de foi, sans laquelle ils ne peuvent bénéficier des bienfaits spirituels et appartenir encore à la communion des saints.
de Mystici corporis de Pie XII : "Il faut admettre, en effet, que l'infinie miséricorde de notre Sauveur ne refuse pas maintenant une place dans son Corps mystique à ceux auxquels il ne la refusa pas autrefois à son banquet (20). Car toute faute, même un péché grave, n'a pas de soi pour résultat - comme le schisme, l'hérésie ou l'apostasie[ce qui signifie que ceux qui en sont coupables sont séparés eux du Corps de l'Eglise] - de séparer l'homme du Corps de l'Eglise. Toute vie ne disparaît pas de ceux qui, ayant perdu par le péché la charité et la grâce sanctifiante, devenus par conséquent incapables de tout mérite surnaturel, conservent pourtant la foi et l'espérance chrétiennes, et à la lumière de la grâce divine, sous les inspirations intérieures et l'impulsion du Saint-Esprit, sont poussés à une crainte salutaire et excités par Dieu à la prière et au repentir de leurs fautes. Par conséquent, comme dans l'assemblée véritable des fidèles il n'y a qu'un seul Corps, un seul Esprit, un seul Seigneur et un seul Baptême, ainsi ne peut-il y avoir qu'une seule foi; et celui qui refuse d'écouter l'Eglise doit être considéré, d'après l'ordre du Seigneur, comme un païen et un publicain. Et ceux qui sont divisés pour des raisons de foi ou de gouvernement ne peuvent vivre dans ce même Corps ni par conséquent de ce même Esprit divin."
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Ven 25 Mar - 21:22
Le pape François dans son passé en Argentine sous la dictature. :suspect:
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Mer 6 Avr - 1:40
PARIS – Le dimanche 6 février 2022 la plus grande église catholique de Paris, après la cathédrale Notre-Dame, a célébré la déclaration sur la fraternité universelle signée par le pape François et le grand imam Ahmed al-Tayyeb en février 2019 avec des musulmans d’une mosquée extrémiste, la mosquée Omar Ibn Al Khattab, de la mouvance d’une secte islamique radicale, Tablighi Jamaat, interdite par l’Arabie saoudite et faisant l’objet d’une enquête par les services de renseignement européens pour ses liens avec le terrorisme.
En clair avec François, tu es catho et tu pleures ta misère d'être martyrisé dans ton quartier par des islamistes radicalisés en France, tant pis pour toi. Il l'a dit, "le Coran est un livre de paix". Il est un peu frappé le François. On est vraiment strictement coulé et pour remonter c'est strictement impossible. Entre nous le radicalisme islamique on est pas prêt de s'en débarasser en France...........
La mosquée, située rue Jean-Pierre Timbaud dans le 11e arrondissement de Paris, est dirigée par la Tablighi Jamaat – une organisation internationale de prosélytisme islamique, “depuis longtemps directement impliquée dans le parrainage de groupes terroristes”, selon l’analyste géopolitique [size=19]Alex Alexiev. Un document d’information intitulé “Tablighi Jamaatet son rôle dans le djihad mondial” indique que cette secte est actuellement le plus grand mouvement islamique, présent dans au moins 165 pays, et prône une “vision ultra-rigoureuse de l’islam“, ayant “pour objectif le prosélytisme islamique“. L’objectif du mouvement est d’établir un régime islamique et de rendre la charia universelle par une islamisation complète des sociétés de leurs pays d’accueil, avait déjà pourtant averti un rapport des services de renseignement allemands en 2019, confirmant un rapport du renseignement français de 2018 qui concluait que la secte promeut l'”avènement d’une contre-société sur le territoire national.” En décembre 2021, l’Arabie saoudite a interdit le Tabligh Jamaat, le qualifiant de “danger pour la société” et “d’une des portes du terrorisme, même s’ils prétendent le contraire.” Le mouvement est également interdit en Iran, en Russie, au Kazakhstan, au Tadjikistan, au Turkménistan et en Ouzbékistan. La mosquée Omar a défrayé la chronique internationale lorsque le gouvernement français a arrêté et expulsé en 2012 son chef, Muhammad Hammami, un imam tunisien, pour avoir prêché le djihad et la haine antisémite et appelé à fouetter à mortles épouses adultères. L’imam actuel de la mosquée est Hamadi Hammami, le fils du prédicateur expulsé. Le Figaroa qualifié le mouvement de “porte d’entrée du terrorisme”, et les services de renseignement français ont averti que la secte était “l’antichambre du fondamentalisme” – étant donné qu’environ “80% des extrémistes islamistes sont issus des rangs des Tablighi.” Farhan Zahid, analyste pakistanais de la sécurité et du contre-terrorisme, a qualifié Tablighi Jamaat de “moteur de la dynamique interne des acteurs non étatiques islamistes violents” et de “pépinière pour l’endoctrinement des terroristes islamistes“. La mission de l’Eglise en danger Samedi, le journaliste de gauche Laurent Grzybowski s’est attaqué aux critiques après s’être vanté sur Twitter d’être l’un des initiateurs de l’événement catholique-musulman. L’année dernière, il avait protesté contre la fermeture du centre pastoral pro-LGBT+ Saint-Merry à Paris. Le service catholique de l’archidiocèse de Paris pour les relations avec l’islam reconnaît sur son site internet la mosquée Omar comme “très conservatrice” et “appartenant au mouvement Tablighi Jamaat”, notant qu’elle est l’une des plus grandes mosquées de Paris, avec une capacité d’accueil de 700 fidèles.” Le radicalisme musulman et la persécution des chrétiens dans certains pays sont malheureusement des réalités qui doivent être dénoncées, mais elles ne doivent pas empêcher un travail de collaboration avec les nombreux musulmans qui ne sont pas marqués par ce radicalisme”, argumente une réfutation publiée sur le site de Saint-Sulpice. La police a fait une descente à la mosquée Omar en octobre 2020, ce qui a provoqué un tollé dans plus de cent mosquées françaises, qui ont affirmé que la France pratiquait une discrimination à l’encontre des musulmans. La mosquée est proche des bureaux du magazine satirique Charlie Hebdo – attaqué en 2015 pour avoir publié des caricatures de Mahomet. Les djihadistes ont tué douze personnes, dont huit membres de Charlie Hebdo, et ont blessé onze autres personnes. Un rapport des services de renseignement allemands de 2019 indique que plusieurs facteurs justifient la surveillance de Tablighi Jamaat en tant que menace potentielle dans le contexte de “l’extrémisme islamiste/du terrorisme islamiste.” “Hélas, l’épisode de Saint-Sulpice montre, une fois de plus, combien l’annonce missionnaire de l’Église reste fragile et combien sa pérennité est menacée”, déplore le père Danziec dans une chronique de l’hebdomadaire français Valeurs Actuelles. “Si l’on fait abstraction du fait indéniable qu’aucune autorité musulmane n’accepterait que des chrétiens chantent l’Evangile dans une mosquée, on pressent l’escroquerie d’un tel événement”, écrit-il. Mais à Saint-Sulpice, sous prétexte d’ouvrir des portes, “le cadre dogmatique et les fondements de la foi ont été démolis”… “Les fidèles votent avec leurs pieds en désertant les singeries immondes qu’on leur impose. Comment les blâmer ?”, a ajouté le prêtre, notant que les clips vidéo de l’événement de Saint-Sulpice, qui circulent actuellement sur Internet, sont “absolument saisissants de naïveté.”
Nombre de catholiques fidèles ont réagi avec indignation aprèsavoir visionné une vidéo montrant l’archevêque Georges Pontier (actuellement l’administrateur apostolique par intérim de l’archidiocèse de Paris) participer à une prière islamo-chrétienne.(Plus cohérente avec sa croyance, aucune autorité musulmane n’accepterait que des chrétiens chantent l’Evangile dans une mosquée. Aussi, plus tard dans la semaine, de jeunes catholiques se sont-ils agenouillés sur les marches de Saint-Sulpice pour offrir un chapelet en réparation de la profanation de cette église, où l’abomination d’une prière commune a eu lieu, et où ont été proclamés des textes du Coran, lequel rejette la foi chrétienne et affirme la suprématie de l’islam. “Nous attendons avec impatience l’ouverture d’un espace de prière à la Grande Mosquée de Paris pour que les chrétiens puissent prier pour leurs frères persécutés en Orient”, a tweeté Gilbert Collard, député européen. Le curé de Saint-Sulpice, le père Henri de La Hougue (un islamologue qui a organisé l’événement), n’a pas répondu à la demande de commentaire de Church Militant. [/size]
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 9 Mai - 20:40
Le Pape François sort encore une pique contre la messe traditionnelle.
Un coup, le Pape salue les mères des prêtres qui célèbrent selon le rit traditionnel. Mais quelques jours après, c'est une autre "voix romaine" que le Pape emprunte, s'exprimant devant l'Institut Saint-Anselme, comblé au passage de remerciements...
Si l'on croit cet article de Vatican News:
La participation à la liturgie doit se traduire «par un plus grand sens de l'Église, qui nous fait vivre évangéliquement en tout temps et en toute circonstance» a poursuivi François qui a aussitôt mis en garde contre «la tentation du formalisme liturgique». Le Pape a ainsi déploré la volonté de certains de «rechercher les formes, les formalités plutôt que la réalité, comme nous le voyons aujourd'hui dans ces mouvements qui tentent de revenir en arrière et de nier le Concile Vatican II». L'évêque de Rome a ainsi regretté que dans certaines liturgies antéconciliaires soient «quelque chose sans vie, sans joie».
J'apprécie aussi le fait d'apprendre que le rit traditionnel est "quelque chose sans vie, sans joie". Et surtout que la "réalité" doit être recherchée, plus que les "formalités". La réalité du péché ? La laideur du monde moderne ?
Nous ne sommes pas déçus !
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 9 Mai - 20:43
Si ces messes étaient vraiment sans intérêt, pourquoi attirent-elles autant ? François est dans l'aveuglement idéologique total.
PhilippeT
Messages : 546 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 9 Mai - 20:46
Bonjour jesuiscri,
"Soyez ce que vous voulez, catholiques ou non, chrétiens ou pas, croyants ou non, MAIS ne soyez pas catholiques traditionnels" : tel est le maître - mot, conciliaire, "évangélique", inclusif... et excluant, auquel nous avons droit, ou dont nous sommes témoins et victimes, encore plus depuis mars 2013 que depuis octobre 1962.
A partir de là, voici quelques réflexions ou remarques.
D'une part, on a fait Vatican II pour que les catholiques adhèrent à une mentalité presque agnostique ad extra, en religion, et quasiment humaniste ad extra, en morale, susceptible de se rapprocher de la mentalité ATTRIBUEE à la majorité de nos contemporains, afin de créer une contiguite culturelle jugée A PRIORI propice à la conversion des hommes et des femmes de ce temps en direction de Jésus-Christ.
Le moins que l'on puisse dire est qu'il devient urgent et vital de s'interroger sur le potentiel de fécondité de cette stratégie géniale.
D'autre part, imaginons un seul instant que les partisans de la liturgie tridentine, pour le dire par ces mots, méprisent effectivement la genialite de la liturgie montinienne, pour le dire en ces termes.
Eh bien, le moins que l'on puisse dire est qu'ils ne sont pas les seuls, puisque même la plupart des partisans officiels de la liturgie montinienne, dans les faits, ne la respectent pas, à grands renforts d'homélies indigentes et de manifestations de convivialité créative ou de créativité conviviale actualisatrices, plus ou moins inconsciemment et indirectement, de celles des années 1960 et surtout de celles des années 1970...
Enfin, on peut et on doit s'interroger : l'élimination du catholicisme traditionnel serait-elle la condition sine qua non pour que le christianisme catholique contemporain soit plus durable, en ce XXIème siècle ? N'existe-t-il pas, aujourd'hui, dans l'Eglise, d'autres menaces ou problèmes qui fragilisent bien plus la barque de Pierre que le catholicisme traditionnel, si tant est qu'il la fragilise ?
Bonne journée ;)
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 9 Mai - 20:49
Chers amis, Aux deux points que vous rappelez j'ajoute celui qui suit.
Au Concile, les conciliaires se sont engagés ad extra à faire muter l'Eglise catholique, dans le cadre d'un Concile avant tout oecuméniste, et non seulement oecuménique.
Cet engagement ad extra a été souscrit en direction des confessions chrétiennes non catholiques et des religions non chrétiennes, mais aussi en direction du monde contemporain, Ecclesiam suam et le Discours à l'ONU, de Paul VI, étant des textes conciliaires, même s'ils ne sont pas du Concile.
Cet engagement est un engagement déterminé et définitif, et c'est la moindre des choses que cet engagement ait eu des conséquences, non seulement en matière dogmatique, mais aussi en matière liturgique.
Or, pardonnez-moi une expression aussi familière, mais "çà la fiche mal" que des papes qui se sont formellement engagés, en direction de l'extérieur de l'Eglise catholique, à decatholiciser ou, en tout cas, à detridentiniser l'Eglise catholique, d'une manière complète et définitive, n'y parviennent toujours pas, du fait de tradis réfractaires qui le sont non parce qu'ils n'ont pas compris, mais, au contraire, parce qu'ils ont très bien compris la spécificité de toute cette entreprise.
Si j'étais l'un des principaux maîtres du monde ou prince des ténèbres, je manifesterais mon impatience croissante en direction du pape François... :farao:
De la découle un embarras, lui aussi croissant, des continuateurs "imbrogliens" des conciliaires d'hier, car la réforme de la liturgie, telle qu'elle a été mise en oeuvre, a donné les résultats attendus par les ennemis de l'Eglise, mais à aussi donné naissance à un mouvement de résistance qui est susceptible de provoquer l'exaspération de certains de ces ennemis, avec une partie de la vision desquels les papes du Concile et leurs successeurs ont cru devoir pactiser, précisément dès le début des années 1960 :study:
PhilippeT
Messages : 546 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Lun 23 Mai - 6:14
L'Eglise "dialogue" avec tout le monde surtout avec les autres religions, sauf en interne avec les catholiques. Le manque de charité est évident.
Cela va de soi, lorsqu'on met le doigt où cela fait mal: désaffection des églises, manque de vocations, banalisation de la messe, pédophilie, pour ne citer que les principaux problèmes, alors comment voulez-vous que l'administrateur apostolique se prête au dialogue ? Il n'a rien à dire avec la collégiale Saint André et Notre Dame de l'Isle à Vienne qui sont pleines à craquer tous les dimanches; et cela sans compter l'apostolat auprès des écoles catholiques hors contrat, le catéchisme pour enfant et adultes et j'en passe...
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ? Jeu 21 Juil - 1:16
Même quand on est au bord du gouffre, cher pape, il importe de prier le Saint Rosaire à genoux et de demande pardon, car nous sommes tous pécheurs. Marie n'attend que vos prières pour remplir les églises avec la messe de toujours ! Vatican 2 ? Connais pas ! Même des papes se trompent, même St Pierre a renié trois Son Seigneur. Tout est pardonné :cheers:
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Sujet: Re: Mais de quelle Eglise est le pape François ?