Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Sujet: La Bible face à l'archéologie Dim 21 Juil - 23:06
Rappel du premier message :
Les incohérences de Genèse à la lumière de l'archéologie
Il est vrai que la Genèse occupe une place à part des autres livres du Pentateuque ; l'historien n'a pas vu lui-même les événements qu'il y raconte. Mais la personne même de Moïse, qui nous est connue par les quatre derniers livres, ne nous garantit pas non plus de sa part sa sincérité dans le premier, et permet d'en révoquer par le doute le caractère historique. Moïse aurait mis en tête de sa législation la Genèse comme une introduction nécessaire, sans laquelle le reste serait inintelligible ; or ne serait-il pas absurde de supposer qu'un tel homme eût voulu faire servir à ce but des fables el des mythes ?
Moïse ne pouvait décrire son propre enterrement !
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
5 Moïse, serviteur du Seigneur, mourut donc en ce lieu, dans le pays de Moab, par l’ordre du Seigneur,6 qui l’ensevelit dans la vallée du pays de Moab, en face de Phogor ; et personne jusqu’à ce jour n’a connu le lieu de sa sépulture.7 Moïse avait cent vingt ans lorsqu’il mourut ; sa vue n’avait pas baissé, et ses dents ne s’étaient pas ébranlées.8 Les enfants d’Israël le pleurèrent dans la plaine de Moab pendant trente jours, et alors le deuil de ceux qui le pleuraient fut achevé. (Genèse 34:5-8)
Nul doute à cet égard ; il n'a écrit que ce qu'il regardail comme vrai, comme certain C'est ce que confirme le caractère de ce livre, écrit avec des contradictions contre le bon sens, la même suspicion que les quatre autres livres formant le Pentateuque, racontant des géographies et des faits décrits non du 14e siècle avant J.C. (du vivant de Moïse d'Egypte vers Israël) mais de 7e siècle avant J.C. sous l'autorité du roi Josias (-649, -609) du pays de Juda. Il suffit de lire ce Pentateuque à la lumière du bon sens pour comprendre que Moïse n'en est pas l'auteur, à se demander même s'il a jamais écrit quelque chose.
Mais comment avait-il pu en être instruit ? Je réponds : d'abord il ne l'a pu par la tradition. La création du monde, le paradis terrestre, le péché d'Adam et d'Eve et sa punition, le fratricide de Cain, la perversion de tout le genre humain et le déluge qui en fut la suite, sont des faits d'une seule famille et d'un intérêt trop local pour être assez général afin qu'il y ait lieu de s'étonner que le souvenir s'en est perpétué parmi les hommes. Pourquoi aussi leur immense longévité dans ces premiers temps ? Sem, qui a vu Lamach qui a vu Adam, a vu au moins Abraham, et Abraham a vu Jacob qui a vu ceux qui ont vu Moïse, est un arbre généalogique impossible.
Cette remarque de Blaise Pascal est tout à fait exacte que la chronologie du texte hébreu et de la Vulgate n'est pas certaine, il n'en reste pas moins incontestable que, dans ces temps primitifs, la mémoire des événements remarquables ne fut pas singulièrement favorisée par la circonstance dont il s'agit. Cela empêche aussi que la Genèse soit la seule source où ait été conservée, avec son caractère mythique non historique, comme le prouve la comparaison de ses récits avec ceux de peuples plus anciens, des Chaldéens, par exemple, qui remontent pourtant à la même tradition plus récente de cette Genèse prétendument selon Moïse. Genèse d'origine mythologique a été défigurée par des fictions dans la chronologie rapportée aux hébreux d'une seule famille adamique juive.
Aussi à la tradition orale il y a eu rupture sans hésiter à la tradition écrite. Il est reconnu aujourd'hui que l'écriture était connue et propagée au loin longtemps avant Moïse. Comment aurait-il profité, pour son récit mythique contre les sciences actuelles, de documents plus anciens ? Il y a même dans la Genèse des endroits qui ne s'expliquent d'une manière satisfaisante que dans cette hypothèse d'un plagiat tardif recopié par des scribes différents. Tel le discours poétique de Lamech à ses femmes, rapporté sans aucune indication des circonstances qui l'ont amené ou suivi ; telles sont quelques généalogies un peu longues pour avoir été transmises par la seule mémoire humaine ; telles sont aussi certaines narrations, comme celle de l'achat du champ et de la grotte de Makhpelah par Abraham pour la sépulture de Sara, qui semble venir d'un témoin oculaire. Il est surnommé le "tombeau des Patriarches". La véracité du Pentateuque s'effondre par les anciens récits sur tablettes d'argile, de monuments et stèles en hiéroglyphes, particulièrement de l'Egypte et de l'Assyrie. Chose remarquable, l'archéologie biblique est morte en découvrant, contre Moise, l'histoire et les antiquités de l'Egypte et de l'Assyrie ; à leur aide, on prouve, entre autres choses, que l'histoire de Joseph n'était qu'une fable, et ce caractère fabuleux était encore plus évident, si c'est possible, dans l'expédition de Chedorlaomer el de ses alliés contre la Pentapolis.
laurence c, mormon, simple curieu, jendur, capland, mgr gaum, pierre.b et aiment ce message
Auteur
Message
mormon
Messages : 336 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Lun 14 Oct - 2:41
Les millier des meilleurs théologiens et savants de langues anciennes pensent que personne ne peut écrire un tel livre de valeur éternelle et transcendante. Les archéologues nous aident pour retrouver les civilisations perdues du livre de Mormon. Ils se complèteront.
A bientôt
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Mar 15 Oct - 20:05
mormon a écrit:
Les millier des meilleurs théologiens et savants de langues anciennes pensent que personne ne peut écrire un tel livre de valeur éternelle et transcendante. Les archéologues nous aident pour retrouver les civilisations perdues du livre de Mormon. Ils se complèteront.
A bientôt
Bien sûr bien sûr
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Jeu 17 Oct - 11:41
J'ai posé un fil d'Arianne il n'y a que quelques jours ici[1]dans ce sujet sur la Bible face à l'archéologie du XXI siècle.
Les revoici pour que vous vous penchiez en profondeur sur ce qui risque de bouleverser bien des certitudes en vous toutes et tous.
marmhonie a écrit:
1) Pourquoi Moïse se cache la face devant le buisson puisqu'il a été attiré par sa flamme qui ne le consume pas ?
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
Moïse se cacha le visage, parce qu’il n’osait regarder Dieu. (Exode 3:6)
2) Pourquoi YHWH fait de Moïse un lépreux soudainement sans raison ?
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
6 Le Seigneur lui dit encore : Mettez votre main dans votre sein. Et l’ayant mise dans son sein, il l’en retira pleine d’une lèpre blanche comme la neige. (Exode 4:6)
Vous remarquerez que ces deux énigmes se succèdent d'un chapitre à l'autre, soit du chapitre III à IV, en conservant la même numérotation de verset : le sixième ! Première énigme en Exode 3:6, seconde énigme en Exode 4:6.
Ces deux énigmes étaient des reliquats oubliés de l'historique YHWH et de l'historique Moïse dans une tradition qu'on ne pensait qu'avoir été orale. Il n'en était rien, par chance.
Autrement dit, cent, mille fois peut-être, s'est-on rappelé dans une vie, et durant des siècles et des siècles, bien avant la destruction du premier temple du roi Salomon en -586 de notre ère, comment YHWH était apparu à Moïse, le banni d'Égypte. Ce buisson ardent nous fascine encore... Mais qui a vu ces deux énormes étrangetés : • Moïse se cache la face dès qu'il comprend qu'il est face à Dieu, dont il ne sait pourtant rien encore... Et pourquoi ce réflexe puisqu'il l'ériger à lui-même en dogme dans le judaïsme ? Pourquoi voiler sa face alors que ce Dieu unique l'interpelle en faisant brûler un buisson qui ne se consume pas ? Ou ce Dieu est "bizarre", ou Moïse l'est ? Si une présence surnaturelle nous interpelle par quelque chose de merveilleux, pourquoi le fuir du regard et ainsi s'opposer à la requête de cette manifestation admirable ? • Après l'étranger bizarrerie de Moïse se cachant la vue, voici au tour de YHWH de se comporter tout pareillement dans une théophanie miraculeuse : ce Dieu donne la lêpre blanche (et donc inguérissable à vie) à Moïse. Le malheureux Moïse aurait mieux fait de cacher sa vue de sa main soudainement atrocement lépreuse ! Qu'elle folie a pris YHWH ?
Avant d'aller plus loin, je rappelle les perspectives de ces deux questionnements légitimes : les trois monothéismes actuels sont sur ces conséquences.
Un dessin vous en fera un bref rappel : les trois monothéismes et leurs branches divergentes, les guerres de religions, les guerres "saintes", les persécutions, les malentendus entre chefs religieux proviennent de ces deux versets, trop réels par ces deux comportements singuliers(de YHWH et de Moïse, nom égyptien).
Que serait-il advenu, ami philosophe qui croise ma route, si YHWH avait dédié son Amour à tous les peuples de la terre sans discrimination, sans "peuple élu" ?
Et que serait-il arrivé si Moïse avait ouvert ses yeux en refusant d'infléchir son regard sur ce buisson ?
Et si Dieu, au lieu d'effrayer, pour le moins, Moïse, en lui montrant sa main horrible lépreuse, une pluie de rose tombant sur lui, et une pluie d'étoiles scintillantes magnifier la terre rntière, le rendant jardinier comme son illustre Adam ? Car enfin, m'es-tu ami, philosophe ou pas du reste, rendu en pleine nature pour constater que jardiner n'est rien d'autre que de mêler de la terre au ciel, et que la nature hébergera sans fin cette œuvre merveilleuse !
Alors, pourquoi ce repoussement fort de Moïse et cette maculation d'horreur hideuse de lêpre soudaine ? Qu'est-ce à dire ?
COMMENÇONS PAR LA SECONDE QUESTION : "la main blanche de lèpre"... (Exode 4:6)
Nous avons précédemment vu que Josias a plagié et entremêlé Abraham, Isaac, Jacob, sans liens de parenté, pour unir le pays de Juda à Israël, dans une guerre d'agression, et contre les Assyriens, et contre les Égyptiens. Tout n'est peut-être pas perdu : des versets étranges interpellent. Il se peut ainsi que derrière Exode 3:6 et Exode 4:6, donc très proches et cependant séparés par du laïus inutile, se cachent des fragments de l’introduction de l’histoire ancienne d'Israël dans Exode. Dans la forme actuelle, il existe indiscutablement un lien entre ces deux versets 6, car cela ne peut être dû à des harmonisations très récentes ; en effet les manuscrits de la mer morte sont sans appel : ils étaient ainsi tel quel il y a plus de 2200 ans environ.
Nous devons chercher dans l'intervalle [-609 (mort de Josias au talus de Mégiddo (ar'Mégiddo), que Jean appelle Armageddon en grec dans son Apocalypse 19:11-21)], et [-209]. Autrement dit, chercher sur tout support numérique le fait touchant les hébreux à une léproserie religieuse puissante.
Est-ce qu’un dernier scribe aurait séparé ces deux versets qui se suivent, chacun répondant fortement l'un à l'autre, Moïse à YHWH et réciproquement ? On remarque l’expression très singulière en 4:6 : "une lèpre blanche comme la neige". Qui a rapporté cela à vu nécessairement des lépreux !
Lèpre blanche
Cette pathologie était assez rare. Là aussi il est probable qu’un des derniers scribes ait séparé ces deux actes violents en deux chapitres pour faciliter leur transition en douceur. Il fallait donc revenir aux témoignages les plus anciens, historiques, en conformité avec l'archéologie scientifique numérique actuelle pour balayer sans fin les livres numérisés jusqu'à ce que le logiciel d'IA trouve, et les textes, et les auteurs, et les commentaires. Car nul doute que la pertinence de ces deux comportements n'ait jamais interpelé les consciences. D'où l'impérieuse nécessité d'avoir misé dès la création de ce forum d'être automatisé pour les tâches pénibles répétitives sans fin par de l'Intelligence Artificielle.
L’idée précisément, non plus d'un roi d'Égypte, mais renommé vers le III siècle avant notre ère "pharaon" en grec, précisément ce que Exode nous rapporte, sur deux "pharaons", se succédants qui plus est, est pertinent. Oui, il y a bien eu un pharaon qui craignit que les Israélites ne se joignissent aux ennemis de l’Égypte pour lui faire la guerre.
Manéthon de Sebennytos
Il est attesté par le prêtre égyptien Manéthon de Sebennytos[2] au III siècle avant notre ère. Il a écrit une Histoire de l'Égypte "Ægyptiaca" en trois volumes, et surtout en grec, d'où "pharaon" en place du titre égyptien "roi d'Égypte".
Flavius Josèphe
Il l'écrivit en désignant Ptolémée 1er[3]. Thomas Römer au Collège de France précise que "Flavius Josèphe dans son volume "Contre Apion"[4], chapître 1, le rapporte). Dixit Manéthon de Sebennytos, "les Hyksôs[5], qu’il appelle les "rois-pasteurs", furent expulsés d’Avaris vers la Palestine où ils fondèrent Jérusalem ; ensuite, ils se sont liés à des lépreux en Égypte sous la conduite de Osarseph." L'identification de Exode 4:6 [6] à la lèpre que YHWH offre à Moïse est faite.
La suite arrive pour Exode 3:6...
...........
simple curieu, capland, mgr gaum, Instant Karma, undesdouze, Alfred Billard, jesuiscri et aiment ce message
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Jeu 17 Oct - 23:08
J'ai posé un fil d'Arianne il n'y a que quelques jours ici[1]dans ce sujet sur la Bible face à l'archéologie du XXI siècle.
Voici la suite pourExode 3:6
1) Pourquoi Moïse s'est caché la face devant le buisson ardent puisqu'il a été attiré par sa flamme qui ne le consumait mystérieusement pas ?
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
6 Il dit encore : Je suis le Dieu de votre père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, Moïse se cacha le visage, parce qu’il n’osait regarder Dieu. (Exode 3:6)
Qui lui a enseigné de faire ainsi ? Abraham ? Non, l'archéologie est formelle.
Thomas Römer du Collège de France a trouvé la solution récemment in "Exode, Moïse en version originale"[2] page 416: "Il est donc plus logique que le texte biblique soit un ajout d’un rédacteur qui veut reprendre cette tradition en mettant dans la bouche du Pharaon une sorte d’oracle dans lequel il prévoit déjà l’exode des Hébreux. Il est en effet facile de voir que ce morceau constitue un ajout : « 9 Il dit à son peuple : Voici, le peuple des fils d’Israël est plus grand et plus fort que nous. 10 Allons, agissons sagement en ce qui le concerne de peur qu’il ne devienne plus nombreux. Une guerre pourrait arriver, il se joindra, lui aussi, à nos ennemis, il nous fera la guerre et il montera du pays. 11 Ils placèrent sur lui des chefs de corvée afin de l’opprimer par leurs travaux forcés ». Le contexte historique de cet ajout est peut-être à chercher à l’époque de la domination perse sur l’Égypte, durant laquelle les Judéens d’Éléphantine se sont alliés aux Perses ou ont été considérés par les Égyptiens comme alliés des Perses."
Récapitulatif mis à jour réel : La chronologie biblique avec sa "légende dorée" définitivement reniée par la révolution de l'archéologie numérique actuelle ne tient plus. Non seulement la prétendues "archéologie biblique" ne reposait que sur des mythes inventés par des humains, issus de différentes civilisations antérieures (Égypte, Assyrie, Sumer principalement), mais les personnages cités, soit n'ont jamais existé (Adam, Ève, Caïn, Abel, Noé, etc.), soit n'avaient rien en commun, de lieux différents, à des âges inconnus. La totale !
Un bref récapitulatif est nécessaire pour s'y retrouver en l'état des constats réels scientifiques :
Le roitelet Josias (-640,-609) de Juda a tout inventé : la notion de "prophète" dont il désigne un Moïse être le premier, et lui-même le second et plus grand aux yeux de YHWH. Il s'auto-proclame, par ce fin subterfuge, en réalité comme le premier Messie historique réel, ayant reçu l'onction royale et sacerdotale, confirmée par l'archéologie et les découvertes historiques recoupées actuelles.
La Torah est sa fiction pour arriver à ses fins : se désignant roi (historiquement pour la première fois en Juda et Israël, Moïse et compagnie n'ayant été que du roman pour se justifier), il ambitionne en tyran de délivrer Israël qui lui est frontalier des Assyriens, pour étendre un immense empire qui comprendra au sud-ouest une partie conquise par l'Égypte, au nord une grande partie de l'Assyrie, et pour remonter plus au nord-est sur Babylone. Folie qui s'achève violemment lors de sa première bataille au mont de Mégiddo, en Israël, tué et son armée détruite. Israéliens et judéens fuient pour longtemps leurs pays : Israël et Juda.
Pour autant, les manuscrits de la mer morte nous laissent songeurs : pas de canon biblique hébraïque définit du vivant de Jésus ! Et l'archéologie confirme : attention, il y a bien eu un Abraham près de Naplouse en Cisjordanie, nom banal, un Isaac au sud de Juda, un Jacob au nord d'Israël, tous chefs de petits villages SÉDENTAIRES sans intérêt. Le nomadisme n'existait plus du temps d'Abraham !
Alors, un Moïse serait-il historique ? Oui et non : Moïse est un nom égyptien.
(Moïse en hiéroglyphes)
Il est fait mention dans les écritures hiéroglyphiques de la considérable plus impressionnante administration égyptienne qui n'oublie rien, plusieurs histoires d'israélites ayant fait carrières en Égypte jusqu'à devenir ministre du roi d'Égypte. Mais ces accumulations nous dérobent "le" Moïse ciblé par Josias.
Le prêtre égyptien Manéthon a laissé un ouvrage écrit en grec, confirmé par Flavius Josèphe, et qu'il cite. En Exode 3:6 et Exode 4:6, deux faits ne sont pas imaginés. Ils sont même précis, et le profil de ce Moïse historique, nettoyé de toutes ces légendes absurdes, se fait jour peu à peu.
Et quelle décision prendre entre plusieurs choix dans ces plus vieux manuscrits de Genèse, antérieurs à ce Moïse ? Et Moïse, ne l'oublions jamais, porte un nom égyptien. Il n'a, selon la Bible, jamais été éduqué dans ces prémisses du judaïsme. Il a fui et se retrouve berger, accueilli dans la tente d'un nomade. Mais si, rappelez-vous Exode 2:15 :
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
15 Le Pharaon, en ayant été averti, cherchait à faire mourir Moïse. Mais celui-ci se cacha et s’enfuit au pays de Madian, où il s’arrêta. (Exode 2:15)
Et encore, il se marie avec Séphora dont il aura deux fils : Gersam et Éliézer.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
Un Égyptien nous a délivrées de la violence des pasteurs, et il a même tiré de l’eau avec nous et a donné à boire à nos brebis.20 Où est-il ? dit leur père. Pourquoi avez-vous laissé aller cet homme ? Appelez-le, afin que nous le fassions manger.21 Moïse lui jura donc qu’il demeurerait avec lui. Il épousa ensuite sa fille, qui s’appelait Séphora. (Exode 2:19-21)
Puis ce pharaon qui l'a banni meurt et un second pharaon monte sur le trône de l'immense empire égyptien.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
23 Longtemps après, le roi d’Égypte mourut. (Exode 2:23)
"Longtemps après" n'a d'autre sens que de clôturer ce récit pour passer à la mission de Moïse (Josias présente ses ambitions de roi).
Soit. Mais n'abandonnons pas si vite ces "patriarches" Abraham, Isaac et Jacob. Il restait un vieux fond historique à des personnages réels confondus pour construire un seul d'entre eux : Moïse. Et si nous fouillions plus loin dans les grands âges inconnus ? Je vous propose à suivre ce qu'on y trouve...
simple curieu, capland, mgr gaum, Instant Karma, undesdouze, Alfred Billard, jesuiscri et aiment ce message
Jesus 1914
Messages : 642 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 18 Oct - 4:34
Salut marmho. C’est toujours un plaisir de te croiser sur un fil ou un autre. La pertinence de tes travaux sur la Bible hébraïque du monothéisme me démontre que les différentes religions, dites du livre ou autres, parlent davantage de l’histoire du besoin de croire inhérent à notre espèce, que du divin imaginaire dont nous sommes les créateurs. C'est passionnant tout ça, continuez les mecs
marmhonie aime ce message
jesuiscri
Messages : 521 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 18 Oct - 4:36
La Bible a-t-elle encore quelque chose à nous apprendre ? Après tous ces siècles ? Et bien qu'elle ait été abondamment analysée par les exégètes les plus savants ? Et décortiquée sous toutes les coutures ? Oui car les sciences sont devenues exactes avec la révolution du numérique
capland et raajalakshmee aiment ce message
raajalakshmee
Messages : 111 Date d'inscription : 29/02/2020
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 18 Oct - 4:42
C’est surtout le meilleur sujet de ces derniers mois
capland, mgr gaum, Louisneuf, Robertt, mstislav et hiramabif aiment ce message
Instant Karma
Messages : 346 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 18 Oct - 6:04
marmhonie a écrit:
Genèse 2:4, il y a YHWH & Elohim : הוָה אלֹהים. Un scribe tardif a vu qu'il y a deux récits de la Création, la source Yahviste et la source Elohiste. Il a préféré les rassembler avec le double nom YHWH הוָה et Elohim אלֹהִים. Il y a une contradiction. Le malaise s'intensifiera avec la division entre Elohim plurielle puisqu'il s'agit d'un couple qui était ces deux statuettes dans l'Arche d'Alliance. On comprend maintenant pourquoi quiconque regarderait dedans serait mis à mort immédiatement. Ce monothéisme est bancal. Or changer Elohim en Eloah au singulier n'était pas possible sans changer toute la structure grammaticale, et donc vous avez Elohim (le couple), Eloah au singulier en éliminant son épouse, et YHWH sans rapport.
Dieu s'appelle-t-il El[1] du Nord
(El est ici sculpté chez les Assyriens avec la barbe typique assyrienne)
ou YHWH[2] du Sud ?
(Site archéologique de Juda avec l'inscription hiéroglyphique égyptienne YHWH)
Les monothéismes du pharaon Akhenaton et du roi Josias sont issus de leur polythéisme. Les hébreux étaient polythéistes au 7ième siècle avant J.-C. Le roi Josias est mort à la guerre. Son monothéisme de YHWH est toujours vivant. Les autres dieux et déesses juifs sont oubliés. Le pharaon Aménotep IV dit Akhenaton (-1371, -1337) a imposé le dieu du disque solaire Aton. Il a été destitué et le polythéisme n'a plus quitté l'Egypte jusqu'à l'invasion des musulmans. Mon Pays India est polythéiste en acceptant les cultes uniques de KṛIshna, Bouddha sans problème.
undesdouze et jesuiscri aiment ce message
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 18 Oct - 15:13
marmhonie a écrit:
Mais n'abandonnons pas si vite ces "patriarches" Abraham, Isaac et Jacob. Il restait un vieux fond historique à des personnages réels confondus pour construire un seul d'entre eux : Moïse.
Je suis ok avec toi. Il y a des récits parallèles qui ne disent pas exactement la même chose, dans le style bizarre des quatre évangiles. Par exemple dans le livre de Samuel, David entreprend un recensement dont Dieu lui-même lui a insufflé l'idée. Dans le premier livre des Chroniques l'inspirateur n'est pas Dieu mais Satan ! On voit que les livres de Samuel et des Rois sont repris dans les Chroniques avec un enseignement très différent. Là Bible ne nous demande pas de choisir l'une au détriment de l'autre. Il y a donc les livres de Samuel et des Rois d'un côté et les livres des Chroniques de l'autre.
L'abbé Morère aime ce message
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Sam 19 Oct - 2:58
marmhonie a écrit:
Récapitulatif mis à jour réel : La chronologie biblique avec sa "légende dorée" définitivement reniée par la révolution de l'archéologie numérique actuelle ne tient plus. Non seulement la prétendues "archéologie biblique" ne reposait que sur des mythes inventés par des humains, issus de différentes civilisations antérieures (Égypte, Assyrie, Sumer principalement), mais les personnages cités, soit n'ont jamais existé (Adam, Ève, Caïn, Abel, Noé, etc.), soit n'avaient rien en commun, de lieux différents, à des âges inconnus. La totale !
Les emprunts des scribes pour le texte fondateur de la Bible hébraïque a eu pour suite la création du judaïsme universel. Le principe du récit mythique est unique : comment un groupe ou un peuple s’est formé et comment il a reçu sa terre.
Il y a deux types de narration : 1) le mythe autochtone[1] : les ancêtres sont des natifs sur la terre qu'ils revendiquent, 2) le mythe allochtone[2] : la colonisation, parce que les ancêtres ont reçu l'ordre divin de quitter leur territoire d’origine pour s’installer dans un autre pays.
Les deux types de mythes fondateurs peuvent cohabiter, et il en est ainsi dans la Bible hébraïque. Ils sont toujours présents dans le Coran. Ils disparaissent dans le Nouveau Testament :
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
36 Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si Mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, pour que Je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais Mon royaume n’est point d’ici. (Jean 18:36)
Le mythe autochtone[1] est présent dans l’hindouisme, il est absent dans le bouddhisme avec le principe identique au Christ : "ce n'est pas la haine qui met fin à la haine, c'est l'amour".
Les mythes d’autochtonie sont construits à l’aide de généalogies dans la Bible hébraïque comme le montre particulièrement le livre des Chroniques et les récits patriarcaux de Genèse où les relations entre différents groupes sont expliquées par leur degré de parenté qui est un assemblage de faux souvenirs légitimés par un système généalogique (Nicolas Loraux, "Né de la terre : mythe et politique"[3], Paris, Seuil).
Au contraire, dans le mythe de l'Exode, les généalogies disparaissent, seul le chapitre 6 du livre de l’Exode[4] donne une généalogie de Moïse et d’Aaron insérée tardivement dans la narration[5] Le roi Josias a choisi le mythe le mythe allochtone[2] de Exode pour construire son Pentateuque car cette Torah repose sur la fable biographique d'un Moïse, le héros dont la naissance et la mort délimitent l’ensemble des livres de l’Exode au Deutéronome.
capland, undesdouze, Alfred Billard, jesuiscri, hiramabif et Adil aiment ce message
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Sam 19 Oct - 6:31
Deux questions taquines sur Exode III à la théophanie du buisson ardent ont été posées --> ici <-- avec simple bon sens : 1) Pourquoi Moïse s'est caché la face devant le buisson puisqu'il a été attiré par sa flamme qui ne le consumait pas ? 2) Pourquoi YHWH a fait soudainement, en ouverture de son dialogue à Moïse, un lépreux traumatisant sans raison ?
Il s'en suit que nous étions devant des reliquats d'une écriture d'Exode beaucoup plus récente que du vivant de Josias au VII siècle avant notre ère. Des scribes assurément ont intégré et isolé deux informations historiques du contexte historique au III siècle avant notre ère pour asseoir plus de légitimité à ce texte fondateur du judaïsme en gestation. Osons le constat puisqu'il est inéluctable : il y a en Exode 3:6 & 4:6 la venue de la catastrophe de Ar'Magéddon en -607. Le roi Josias est mort et judéens autant qu'israéliens ont subi leur première fuite pour des siècles. Le statut canonique de l'originelle Torah de Josias a déçu. Il était impensable de rebondir en admettant l'échec total du rêve mythique de l’Exode. Des prêtres se fortifient et ont trouvé dans l'intervalle un nouveau cadre au Pentateuque qui est de facto réévalué : il n'est plus question de relater une colonisation, cette folie de prendre à l'Assyrie, à l'Egypte, possessions territoriales. Négatif : Josias y a été tué.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
Il dit encore : Je suis le Dieu de votre père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob, Moïse se cacha le visage, parce qu’il n’osait regarder Dieu. (Exode 3:6)
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
15 Moïse dressa là un autel qu’il appela de ce nom : Le Seigneur est ma gloire. Car, dit-il,16 La main du Seigneur s’élèvera de Son trône contre Amalec, et le Seigneur lui fera la guerre dans la suite de toutes les races. (Exode 16:15-16)
Exode 3:4 & Exode 16:15-16 reçurent au III siècle avant notre ère un nouveau modèle viable pour structurer non plus une armée mais une nouvelle religion qui, elle, a un potentiel inimaginable de conquête universelle, non plus sur les corps armés mais sur les esprits. Une pratique de ce judaïsme naissant s'ancre désormais dans une seconde strate du texte initial de Torah, & pioche sur de nouveaux livres qui se gélatinent en une oeuvre de rouleaux sacrés absolument révolutionnaires pour l'humanité.
On y entrevoit déjà les drames à venir de nouvelles guerres & catastrophes, de nouvelles fuites - lâchons le mot "exode" - qui deviennent parties historiques postérieures bien vivantes. - 587 destruction d'un premier temple d'un nouvel inconnu en archéologie scientifique : l'improbable "bâtisseur d'empire" roi Salomon. Il y a bien des constructions admirables en ces sites que la Bible hébraïque construit en plus, mais ils sont tous beaucoup plus tardifs. Et donc de Salomon il ne reste une fois encore que du vent dans des toiles... 70 de notre ère, seconde temple bâti par le tyrannique Hérode le Grand qui est effacé en tabula rasa par l'empire romain.
Et nouvelle exode, qui en Syrie choisissent pour légitimation au nouveau drame que leur Messie libérateur est venu en la personne historique de Jésus le nazaréen, avec le refus total de sa crucifixion, et que sa mission reste inachevée. Qui choisir pour alliés militaires pour reconquérir Jérusalem et offrir à Eloah un troisième temple ? La réponse est venue avec les chefs arabes militaires embarqués dans un nouveau mensonge théocratique : au VII siècle de notre ère la reconquête se fit avec un bien réel troisième temple de bois vite achevé... et sans retour du Messie Jésus : l'islam naîtra de cet échec et guerres inutiles deux siècle plus tard dans un immense empire levé : comment justifier autant de guerres sans autre raison réelle que l'effondrement des anciens empires en fin de vie ? Il naître un antérieur prophète arabe et un livre incréé : le noble Koran, Kérygme, autrement dit non plus une Torah mais une Proclamation. Elle va illuminer le monde de ses recherches scientifiques et la redécouverte des immenses auteurs antiques perdus en apparence par le grand incendie de la bibliothèque d'Alexandrie.
Mais encore ! Toujours autour de 70, tandis qu'en Syrie des juifs essayent de comprendre le drame épouvantable de leur Jérusalem encore détruite, des disciples de ce Jésus qui a mis fin aux religions (nous en reparlerons car là est la clef de son enseignement peu compris de son vivant), surnommé à Antioche "chrétiens", moquerie grecque vulgaire, accepte ce terme et s'en réjouissent.
Ils se répandent partout "aller faire partout des disciples" dixit Jésus, à l'annonce que le royaume de Dieu est céleste : il n'y a plus d'armée religieuse, ni de conquêtes territoriales. L'inverse est en gestation ! Chrétiens entre eux, musulmans contre chrétiens, califes contre califes, et tout ne sera plus que des guerres "de religion" au nom d'un seul et même Dieu unique, que le roi Josias avait tiré du polythéisme hébreu.
Les données de l'actuelle guerre de la Perse moderne (Iran) contre Israël de nouveau massacré dans son minuscule pays, gangrène tout le Levant, encore et encore. Mais les fautifs ne sont pas aux apparences. Beaucoup plus complexe. L'idée évangélique américaine de précipiter un nouvel Armagéddon pour que le Christ revienne est un non-sens total.
L'historique bataille "finale" provoquée par le roi Josias est historique et archéologique en -609. Jean y fait référence dans son Apocalypse pour commenter la fin évidente de Rome à son tour, après l'Assyrie et l'Egypte des pharaons. Qu'y a-t-il de si difficile à comprendre en Histoire des civilisations ?
Notre étude ne fait que commencer avec les sciences exactes, cette fois !
...A venir
simple curieu, capland, salah'din, pierre.b, PhilippeT, Instant Karma, undesdouze et aiment ce message
Babeth
Messages : 415 Date d'inscription : 13/11/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Sam 19 Oct - 20:29
Quand un militaire ou un politique dévoie la perception spirituelle à des fins de propagande politique, la manipulation floue aboutit à une connerie précise.
李从从
Messages : 398 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Mer 23 Oct - 3:57
Est-il vrai qu'avant la découverte archéologique des Hittites, les historiens pensaient que les Hittites mentionnés dans la Bible n'avaient pas existé ?
L'abbé Morère aime ce message
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Mer 23 Oct - 4:33
李从从 a écrit:
Est-il vrai qu'avant la découverte archéologique des Hittites, les historiens pensaient que les Hittites mentionnés dans la Bible n'avaient pas existé ?
Cher taoïste
Il existe une étrange défense de l'exactitude historique de la Bible qui revenait de temps à autre à propos des Hittites. L'argument était le suivant : la Bible aurait été autrefois méprisée par les érudits et les historiens en raison de ses nombreuses références aux Hittites inconnus. La découverte archéologique de l'empire hittite et de sa capitale Hattusa en Turquie en 1906 fut considérée comme une justification triomphale des données bibliques. Après la 1ère guerre mondiale toute critique historique de la Bible était jugée "honteuse et scandaleuse".
Cet argument fut amplifié chez nos voisins évangélistes américains. Tout d'abord, je ne suis pas en mesure de localiser ces affirmations antérieures à 1906 selon lesquelles les Hittites n'ont jamais existé. Deuxièmement, l'empire hittite de l'âge du bronze était une entité complètement différente des "Hittites" décrits dans la Bible. Troisièmement, l'impossibilité d'établir une corrélation entre une tribu ou un royaume obscur et des découvertes archéologiques ne signifie pas nécessairement qu'il n'a jamais existé ; inversement, les modifications d'un élément d'un récit biblique ne prouve pas que le récit lui-même est historiquement vrai. Par exemple il n'existe pas un seul objet qui prouverait l'existence d'un temple de Salomon. Les raisons pour lesquelles les spécialistes de l'Ancien Testament ne considèrent pas la Bible comme un récit totalement exact sont scientifiques. Udp +
simple curieu, capland, Instant Karma, undesdouze, Alfred Billard, c'est moi, hiramabif et aiment ce message
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Mer 23 Oct - 4:58
marmhonie a écrit:
Les données de l'actuelle guerre de la Perse moderne (Iran) contre Israël de nouveau massacré dans son minuscule pays, gangrène tout le Levant, encore et encore. Mais les fautifs ne sont pas aux apparences. Beaucoup plus complexe. L'idée évangélique américaine de précipiter un nouvel Armagéddon pour que le Christ revienne est un non-sens total.
Le plan de partage de l’ONU de 1947 était équilibré. Ce sont les nationalistes palestiens et les Arabes qui l’ont refusé, pas les juifs. il ne fait aucun doute que l’existence de l’État d’Israël est parfaitement légitime. Mais force est de constater que le projet sioniste est un échec complet, qu’on le considère légitime ou non. Les sciences sont toujours un lieu de partage sans nationalismes ni croyances
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Mer 23 Oct - 10:27
Pourquoi dans Exode chapitre III, le dieu au buisson ardent refusa-t-il de donner son nom à Moïse ?
La question de Moïse de ne pas savoir comment présenter le dieu qui l’a envoyé pour libérer les Hébreux donne lieu au seul texte de toute la Bible qui offre une spéculation sur le sens et la signification du tétragramme יהוה.Ce texte base sa spéculation sur la racine h-y-h, sans doute pour insister sur le fait que ce dieu qui se révèle à Moïse reste insaisissable. "Je suis ce que je suis" est une façon brutale, après avoir donné un instant la lèpre à Moïse, de refuser se révéler. Eh oui, tout le mode est ce qu'il est, forcément. Et les choses sont ce qu'elles sont. Autrement dit, une nouvelle craquelure apparaît sur le vernis final de l'épopée impossible d'un exode historique. Nous avons vu que la lèpre blanche était un ajout tardif au III siècle avant notre ère. À l'évidence, comment cacher aux générations futures que ce dieu est en couple et que son nom trahira le polythéisme dont le roi Josias l'a tiré pour son bon vouloir ? Les scribes du roi Josias lui font dire : "Dieu dit "je suis ce que je suis"", autrement dit, cela ne te regarde pas, point barre. Exode 3:14 prépare le tabou de la prononciation du nom de ce dieu "unique", tout en jouant l'ambiguïté de ce tabou incompréhensible. En effet, réfléchissons sur la théophanie au buisson ardent.
Le pas Tango de l'étrange Dieu de Josias Un pas en avant, deux pas en arrière. L'Égypte appartient à l'Afrique, et tous les animaux prédateurs foncent sur leur proie en chargeant les deux épaules en avant, face à la victime. Toujours ! Lion, guépard, éléphant, tout ce que vous voulez, y compris les serpents tel le naja qui se relève avant de frapper de face. N'oubliez pas :DE FACE !
En même temps, Moïse l'Égyptien fait face au buisson ardent. Et soudain tout change et se profile en piquant de profil. Si, si, vous ne l'aviez peut-être pas vu, mais tout devient de biais. Toutes les actions suite au buisson ardent se font alors DE BIAIS, DE PROFIL !
Tant que le buisson ardent ne manifeste sa théophanie, les actions se font DE FACE. Dès l'appel du buisson à Moïse, toutes les actions se font DE PROFIL. De profil, Moïse se cache un côté du visage en se voilant la face. S'il était resté de face, il aurait fermé les yeux ou masqués avec un bandeau. Une main devient lépreuse, pas les deux, et le dieu lui demande ainsi, un seul côté. Et toutes les tergiversations de Moïse pour éviter la mission divine se font de biais, parce qu'il essaye d'éviter.
Je vous laisse chercher un peu, puis je donnerai l'explication.
Pour en revenir au "non divin" qui n'est pas donné, qu'est-ce que cela signifie ? Ce dieu YHWH est la promesse d’assistance : "Va et tu diras". Exode 3:12 révèle que le futur tétragramme n'est pas nominatif, fait pour être rencontré face à face, mais de biais, autrement dit אהיה a un sens théologique profilé : ce dieu accompagne, il est "avec", il suit ou précède une file, il promet assistance. Jean reprend ce profilage en Jean 1:37-39 "Les deux disciples l’entendirent parler ainsi, et ils suivirent Jésus.38 Jésus, S’étant retourné, et voyant qu’ils Le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils Lui dirent : Rabbi (ce qui signifie Maître), où demeurez-Vous ?39 Il leur dit : Venez et voyez."
Croire est pour Josias marcher derrière. Idem pour Jésus, croire en lui c'est le suivre, non le regarder de face.
J'avance avec Exode 3:15.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
15 Dieu dit encore à Moïse : Vous direz ceci aux enfants d’Israël : Le Seigneur, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob, m’a envoyé vers vous. Voilà Mon nom pour l’éternité, et voilà Mon mémorial de génération en génération. (Exode 3:15)
Ce verset n'est ni théologiques, ni sapientiel : il est généalogique. Autrement dit il a été ajouté après coup pour résumer tous les noms divins : Élohim, YHWH, le dieu des pères, le dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. La deuxième partie du verset est une exclamation est encore différente : le sens est liturgique avec son parallèle au Psaume 134:13.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
13 Seigneur, Votre Nom subsistera éternellement ; Seigneur, Votre souvenir s’étendra de génération en génération. (Psaume 134:13)
Là encore, nous constatons les brisures d'un texte originel dépecé. La suite originelle du verset 14 se trouvai-elle au verset 16 ? Pourquoi pas. Nous ne nous arrêterons pas, ayant mieux à faire.
La suite à venir...
simple curieu, capland, Instant Karma, undesdouze, Alfred Billard, jesuiscri, Jesus 1914 et aiment ce message
Suthikiati
Messages : 110 Date d'inscription : 28/02/2020
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Jeu 24 Oct - 1:55
marmhonie a écrit:
Exode 3:4 & Exode 16:15-16 reçurent au III siècle avant notre ère un nouveau modèle viable pour structurer non plus une armée mais une nouvelle religion qui, elle, a un potentiel inimaginable de conquête universelle, non plus sur les corps armés mais sur les esprits.
Pourquoi tu ne parles pas de Exode 3:5 ?
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
5 Et Dieu dit : N’approchez pas d’ici ; ôtez vos souliers de vos pieds, parce que le lieu où vous êtes est une terre sainte. (Exode 3:5)
Pourquoi le Dieu demande a Moise de n'approchez pas de ce lieu ? Le buisson est un miracle qui attire Moise. Pourquoi le Dieu lui demande l'inverse ? Je ne comprends pas.....
capland, Alfred Billard, jesuiscri et केरल aiment ce message
capland
Messages : 672 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Jeu 24 Oct - 1:58
..................et le niveau monte tous les jours
Alfred Billard, jesuiscri, 王演宋 et केरल aiment ce message
केरल
Messages : 137 Date d'inscription : 29/02/2020 Localisation : পাটনা
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 25 Oct - 2:46
Suthikiati a écrit:
Pourquoi le Dieu demande a Moise de n'approchez pas de ce lieu ? Le buisson est un miracle qui attire Moise. Pourquoi le Dieu lui demande l'inverse ? Je ne comprends pas.....
Leur dieu YHWH est incompréhensible.
L'abbé Morère aime ce message
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 25 Oct - 3:26
केरल a écrit:
Leur dieu YHWH est incompréhensible.
Il l'est ! À commencer par son écriture : on trouve sur une stèle archéologique à la fois YHWH, YHW, YH. La totale, une fois encore !
Car enfin, et malgré la censure, les textes bibliques gardent les traces d’une prononciation du nom divin. À côté du tétragramme YHWH, dont la vocalisation massorétique renvoie au substitut "Seigneur", existent de nombreuses attestations d’une forme brève YHW qui se trouve notamment dans des noms propres théophores, id est des noms construits avec un élément divin. Par exemple tels Yirmeyahu, Yesayahu, Yehonatan, etc. Ces noms nous informent que la forme courte du nom divin se prononçait nécessairement "Yahu" ou "Yahou" forcément. Et ce n'est pas si simple : à ces deux formes YHWH et YHW, les archéologues en ont découvert une troisième : YH. Nous l'avions conservé sans en prendre conscience dans l’exclamation litugique hallelu-YaH, mais aussi dans d’autres textes bibliques, par exemples : "Ma force et mon chant, c’est YaH" ou "YaH, YHWH est ma force" et encore "Tu es monté sur la hauteur pour y faire ta demeure, YaH Elohim", etc.
Beaucoup plus déconcertant est d'avoir découvert carrément l'association de YHWH et YH, qui plus est en dehors de la Bible ! C'est fort de café de constater le fameux nom divin sous diverses orthographes de consonnes, et en plus réunies dans une seule phrase. C'est quoi, ça ? Et de donner la référence à cette extraordinaire stèle gravée et découverte à Khirbet Beit Ley, pour situer, à 35 kilomètres au sud-ouest de Jérusalem. Elle a été scientifiquement reconnue absolument authentique et datée, je cite, "fin du huitième siècle avant notre ère". On y lit la prière suivante : "Interviens YHWH miséricordieux ; acquitte YaH et YHWH." Qu'est-ce que cela signifie sinon que ce YHWH était au VIII siècle un dieu aux côtés de son épouse YaH, et ces deux dans un pathétique hébreux polythéiste. Le roitelet Josias en extraira YHWH pour unifier le pays de Juda et d'Israël sous un seul dieu, une seule nation, une seule armée, un seul messie ainsi que Josias se présente.
Stèle de Khirbet Beit Ley
Référence : André Lemaire, "Prières en temps de crise : les inscriptions de Khirbet Beit Lei"[1], Revue biblique, 83, pages 558 à 568.
simple curieu, Instant Karma, undesdouze, jesuiscri, Jesus 1914, L'abbé Morère, hiramabif et aiment ce message
L'abbé Morère
Messages : 710 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 25 Oct - 10:45
marmhonie a écrit:
केरल a écrit:
Leur dieu YHWH est incompréhensible.
Il l'est ! À commencer par son écriture : on trouve sur une stèle archéologique à la fois YHWH, YHW, YH. La totale, une fois encore ! [...] Référence André Lemaire, "Prières en temps de crise : les inscriptions de Khirbet Beit Lei"[1], Revue biblique, 83, pages 558 à 568.
Cher marmho Je complète tes constats. Le resplendissement du dieu YWHW dans le polythéisme hébreu au temps du roi Josias se trouve en Deutéronome 33:2.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
2 Moïse dit : Le Seigneur est venu du Sinaï, Il s’est levé sur nous de Séïr ; Il a paru sur le mont Pharan, et des milliers de saints avec Lui. Dans sa main droite était la loi de feu. (Deutéronome 33:2)
Une ancienne forteresse du royaume de Juda, qui décrit une théophanie dans un contexte guerrier avec effondrement des montagnes. Le ruissellement des nuages (Juges 5:4,5 et Psaume 67:16,17) en terre montagneuse est un attribut majeur du dieu de l’orage.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
4 Seigneur, lorsque Vous êtes sorti de Séir, et que Vous passiez par le pays d’Édom, la terre a tremblé ; les cieux et les nuées se sont fondus en eau.5 Les montagnes se sont écoulées comme l’eau devant la face du Seigneur, aussi bien que le Sinaï en la présence du Seigneur Dieu d’Israël. (Juges 5:4,5)
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
16 La montagne de Dieu est une grasse montagne. C’est une montagne massive, une grasse montagne.17 Pourquoi regardez-vous avec admiration les montagnes massives ? Il est une montagne où il a plu à Dieu d’habiter ; et le Seigneur y habitera à jamais. (Psaume 67:16,17)
Ces deux textes soulignent deux aspects de YHWH : il est un dieu de la guerre et il est un dieu de l’orage.
Voici pourquoi cette divinité singulière YHW était vénérée par ces groupes habitant dans des régions arides et se trouvant en conflits militaires avec le pouvoir égyptien. YHWH est un dieu du Sud du pays de Juda, il possède les caractéristiques du dieu polythéiste des steppes.
Des sceaux en forme de scarabées, trouvés dans le Néguev et en Juda le pays de Josias, le représentent domptant des autruches en "maître des animaux", ce dieu des steppes datant des Xe et IXe siècles avant J.-C. Othmar Keel et Christoph Uehlinger, ont expliqué ces représentations de YHWH. Ce Dieu du Sud n’a pas été seulement vénéré comme un dieu de l’orage mais aussi comme une divinité des steppes, des régions arides estimées par le roi Josias.
Référence : Othmar Keel et Christoph Uehlinger, "Dieux, déesses et figures divines. Les sources iconographiques de l’histoire de la religion d’Israël", Paris, Cerf, 2001, pages 142-145.
marmhonie, Instant Karma, undesdouze, jesuiscri, hiramabif, yassine30 et Farhatullah aiment ce message
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 25 Oct - 12:33
Selon le récit du chapitre 3 du livre de l’Exode, Moïse fait la connaissance de YHWH lors d’un séjour chez les Madianites, où il s’est réfugié pour échapper à la vindicte de Pharaon après avoir tué un contrôleur égyptien.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
1 Cependant Moïse conduisait les brebis de Jéthro, son beau-père, prêtre de Madian ; et ayant mené son troupeau au fond du désert, il vint à la montagne de Dieu, nommée Horeb.2 Alors le Seigneur lui apparut dans une flamme de feu qui sortait du milieu d’un buisson, et il voyait brûler le buisson sans qu’il fût consumé. (Exode 3:1-2)
YHWH se révèle à lui alors qu’il travaille comme berger au service de son beau-père, Jéthro, et, selon Exode 18, le même Jéthro rend visite à Moïse juste avant la grande manifestation de YHWH au mont Sinaï.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
5 Jéthro, allié de Moïse, vint donc le trouver avec ses enfants et sa femme, dans le désert où il avait fait camper le peuple, près de la montagne de Dieu.6 Et il envoya dire à Moïse : C’est Jéthro, votre allié, qui vient vous trouver avec votre femme et vos deux enfants. (Exode 18:5-6)
"Il est difficile d’imaginer que ce lien entre Moïse et les Madianites soit l’entière invention d’une époque tardive. On voit mal comment, à un moment où les "mariages mixtes" entre Juifs et non-Juifs posaient problème, on aurait inventé une femme madianite à Moïse. Cette femme le sauvera même d’une attaque de Yhwh dans une histoire assez obscure intervenant après sa vocation. Pourtant, cette femme [Séphora] mettait déjà les rédacteurs bibliques mal à l’aise. Exode 18 suggère qu’elle n’est pas allée avec Moïse en Égypte, mais est restée à Madian, contrairement à ce qui est proposé dans le récit d’Exode 4." Thomas Römer, L'invention de Dieu, janvier 2017, Cambridge University Press
Le constat est évident. Il suffit de lire :
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
1 Or Jéthro, prêtre de Madian et allié de Moïse, ayant appris tout ce que Dieu avait fait en faveur de Moïse et d’Israël, Son peuple, et comment Il l’avait fait sortir d’Égypte,2 Prit Séphora, femme de Moïse, qu’il lui avait renvoyée. (Exode 18:1-2)
Ceci est en contradiction avec Exode 4:18-20
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
18 Moïse s’en alla donc et retourna chez Jéthro son beau-père, et il lui dit : Je m’en vais retrouver mes frères en Égypte, pour voir s’ils sont encore en vie. Jéthro lui dit : Allez en paix. 19 Or le Seigneur dit à Moïse lorsqu’il était encore en Madian : Allez, retournez en Égypte, car ceux qui voulaient vous ôter la vie sont tous morts.20 Moïse prit donc sa femme et ses fils, les mit sur un âne et retourna en Égypte. (Exode 4:18-20)
D'autres contradictions se déroulent facilement en faisant boule de neige. Par exemple, reprenons selon Exode 18:2. Séphora, l'épouse unique de Moïse, a été renvoyée et, après la visite de Jéthro, elle disparaît avec son mari Moïse. Là encore, il suffit de suivre le texte "sacré"...
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
2 Prit Séphora, femme de Moïse, qu’il lui avait renvoyée. (Exode 18:2)
Ensuite, Nombres 12 mentionne une autre épouse de Moïse, Marie, une femme koushite. Moïse est polygame contre les dix commandements, dixit Nombres 12:1-2 !
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
1 Alors Marie et Aaron parlèrent contre Moïse, à cause de sa femme, qui était Éthiopienne. (Nombres 12:1-2)
Au passage, YHWH terrorise aussi l'autre épouse, la koushite Marie, en lui refilant la lèpre blanche en Nombres 12:10.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
6 Le Seigneur lui dit encore : Mettez votre main dans votre sein. Et l’ayant mise dans son sein, il [Moïse] l’en retira pleine d’une lèpre blanche comme le neige. (Exode 12:10)
C'est une manie d'offrir la lèpre blanche en cadeau de bienvenue !
Moïse en Exode 4:6 y eut droit d'abord, sans raison non plus.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
6 Le Seigneur lui dit encore : Mettez votre main dans votre sein. Et l’ayant mise dans son sein, il [Moïse] l’en retira pleine d’une lèpre blanche comme le neige. (Exode 4:6)
C'est à ne plus rien y comprendre. YHWH est un dieu incontrôlable et les récits des personnages s'entrechoquent dans des carambolages sans fin. Le Moïse de la Bible est un personnage psychotique bipolaire atteint de troubles de ses multiples personnalités. Aujourd'hui aucun éditeur n'accepterait en simple première lecture pareil récit. Mais la Bible est sainte, ce dont les commerciaux n'ont que faire ; par contre elle reste un des trois premiers best-sellers dans le monde, après "Le petit Prince" de Saint-Exupéry. Mais peu importe l'ordre du classement mondial d'année en année : la Bible se vend comme des petits pains.
La Bible a enfin l'avantage d'être sans droit d'auteurs, sans Copyright à reverser aux auteurs de ces livres qui la composent.
Tant que les lecteurs ne désacraliseront pas les prétendus "livres sacrés", la soumission à l'absurde et contre le simple bon sens poursuivra son autoritarisme ubuesque.
...À suivre la solution à tous ces paradoxes contradictoires de la Bible hébraïque.
simple curieu, undesdouze, jesuiscri, Jesus 1914, Louisneuf, hiramabif, Adil et aiment ce message
simple curieu
Messages : 1017 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 25 Oct - 14:48
Chers abbé Morère et Marmhonie, toujours ravi de lire vos commentaires. Ca fait du bien de voir qu’il existe encore un forum des religions qui n’acceptent pas le lavage de cerveau le plus crasse. Plus je vous lis plus j'apprends et je commande ces livres passionnants effectivement que vous conseillez
L'abbé Morère a écrit:
marmhonie a écrit:
Récapitulatif mis à jour réel : La chronologie biblique avec sa "légende dorée" définitivement reniée par la révolution de l'archéologie numérique actuelle ne tient plus. Non seulement la prétendues "archéologie biblique" ne reposait que sur des mythes inventés par des humains, issus de différentes civilisations antérieures (Égypte, Assyrie, Sumer principalement), mais les personnages cités, soit n'ont jamais existé (Adam, Ève, Caïn, Abel, Noé, etc.), soit n'avaient rien en commun, de lieux différents, à des âges inconnus. La totale !
Les emprunts des scribes pour le texte fondateur de la Bible hébraïque a eu pour suite la création du judaïsme universel. Le principe du récit mythique est unique : comment un groupe ou un peuple s’est formé et comment il a reçu sa terre.
Il y a deux types de narration : 1) le mythe autochtone[1] : les ancêtres sont des natifs sur la terre qu'ils revendiquent, 2) le mythe allochtone[2] : la colonisation, parce que les ancêtres ont reçu l'ordre divin de quitter leur territoire d’origine pour s’installer dans un autre pays.
Les deux types de mythes fondateurs peuvent cohabiter, et il en est ainsi dans la Bible hébraïque. Ils sont toujours présents dans le Coran. Ils disparaissent dans le Nouveau Testament :
Une approche plus consensuelle avec les Palestiniens avec un consentement mutuel au moment de ce partage de terre "sacrée" dédié à un peuple différent des autochtones aurait certainement adouci les ressentiments cet épisode qui date du roi Josias. Les scribes ont fait jouer le mauvais rôle à YHWH leur "dieu des armées". Il est revenu six siècles plus tard sous le pseudonyme Allah pour conquérir carrément la terre entière. Le modèle est ingérable : de l'intérieur les pays inféodés sont sous une dictature théocratique impitoyable. De l'extérieur, les fous de ce dieu YHWH ou Allah n'a que des barbus prêchant de saintes guerres exterminatrices. On n'en sortira que par le principe génial de la laïcité. Le polythéisme hébreu et arabe a laissé des traces dans l'Ancien Testament et le Coran.
https://dai.ly/xm6oxd
Le mythe de Caïn et Abel et celui de Romus et Romulus sont deux plagiats de mythes mésopotamiens
Dans deux semaines nous saurons si Donald Trump emporte l'élection présidentielle de novembre 2024. Au bout, la plus grande démocratie au monde risque de s'effondrer avec l'aval des organisations évangéliques américaines : Adventistes, Mormons, Baptistes, Pentecôtistes, Témoins de Jéhovah
https://dai.ly/x2x3uq
Instant Karma, undesdouze, Louisneuf, hiramabif, yassine30 et Farhatullah aiment ce message
Habaqouq
Messages : 685 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Ven 25 Oct - 15:18
LA BIBLE HÉBRAÏQUE EST UN ENSEMBLE DE MYTHES ENSEIGNÉS AU COLLÈGE DE FRANCE.
Cet été, le professeur Thomas Römer, chaire des Milieux bibliques, a mené des fouilles archéologiques inédites sur le site de Kiriath-Jearim en Israël. Située à 12 km de Jérusalem, cette ville plusieurs fois mentionnée dans la Bible n’avait, jusqu’à présent, jamais fait l’objet de fouilles archéologiques. Mené sous la direction de Thomas Römer, Christophe Nicolle et Israël Finkelstein, ce projet commun du Collège de France et de l’université de Tel Aviv, soutenu par la Fondation du Collège de France, est l’occasion de revenir sur les travaux de recherche du Professeur Römer
La Bible n’est pas tombée du ciel
Qui a écrit la Bible ? Quand ? Et pourquoi ? L’ouvrage le plus vendu au monde est aussi celui qui soulève le plus de questions et nourrit le plus de controverses sur sa véracité historique. Confrontées depuis le XIXe siècle aux progrès des études littéraires et archéologiques, sa chronologie et son historiographie ne cessent d’être remises en question, donnant naissance à une exégèse scientifique.
Car la Bible est une construction bien humaine, une bibliothèque de documents de natures et de sources différentes rassemblés au IVe siècle avant notre ère par plusieurs rédacteurs. Son récit d’un Israël mythique reflète une vision idéologique qui diffère des données mises à jour par les diverses fouilles menées au Proche-Orient. Il s’agit en effet d’un récit davantage identitaire qu’historique. La Bible conte ainsi l’histoire d’un peuple qui, au cœur d’un minuscule royaume, a cherché à se forger un avenir et à définir le ciment de son unité face à ses puissants voisins. Son étude révèle en outre de nombreuses analogies avec d’autres écrits ou religions du Croissant fertile, prouvant des rapports complexes entre les monothéismes juif et chrétien et les autres religions de la région. Comme l’explique le Professeur Römer : « Depuis le VIIIe siècle, au moins, les marchandises circulent et, avec elles, les mythes ».
Faire entrer la Bible dans l’histoire
Pour Thomas Römer, la Bible doit être examinée dans une perspective historique et culturelle. L’exégète scientifique ne peut se contenter de suivre la chronologie choisie par les rédacteurs bibliques : les textes doivent être lus à la lumière du contexte socio-historique des milieux dans lesquels ils ont vu le jour. C’est dans cette optique qu’il mène ses travaux au Collège de France. Créée en 2008, la chaire des Milieux bibliques qu’il dirige est dédiée à l’intelligence de la construction de la Bible, à l’étude comparatiste de ses mythes fondateurs et à la connaissance de l’histoire des royaumes d’Israël et de Juda aux deuxième et premier millénaires avant notre ère.
La Bible hébraïque est l’un des textes fondateurs des civilisations judéo-chrétiennes et occidentales mais également un document nécessaire pour mieux comprendre l’Islam et les civilisations musulmanes. « Comment comprendre l’histoire, la littérature, l’art pictural et musical, et aussi un certain nombre de conflits géopolitiques actuels, sans connaissances approfondies des textes bibliques et de leurs significations ? », souligne Thomas Römer. Part importante de notre patrimoine culturel et clé de compréhension, il est selon lui essentiel d’en avoir une lecture laïque et critique pour qu’elle ne soit pas l’apanage du discours religieux et de ses possibles dérives.
Kiriath-Jearim : un site biblique encore inexploré
Niché sur un imposant tell[i] de 6 hectares à 12 km de Jérusalem, Kiriath-Jearim est l’un des rares sites bibliques à n’avoir jamais fait l’objet de fouilles. Jusqu’alors préservé, le site apparaît pourtant plusieurs fois dans la Bible, notamment dans le premier livre de Samuel (7, 1) où il est mentionné comme le lieu qui aurait accueilli, une vingtaine d’années durant, l’arche d’alliance, coffre destiné, selon certains textes bibliques, à contenir les tables de la loi confiées à Moïse, avant qu’elles ne soient emportées par le roi David à Jérusalem. Le nom arabe de la ville de Kiriath-Jearim, Deir el-Azar, contient peut-être une référence au prêtre Eléazar, fils d’Abinadab, à qui aurait été confié l’objet saint lors de son établissement à Kiriath-Jearim (2 Sam 7,1).
Cependant, ce projet de fouille archéologique n’a pas pour ambition de trouver l’arche d’alliance ni d’en prouver l’existence, sinon de trouver des indices sur l’importance du site. Les différentes mentions de Kiriath-Jearim dans la Bible ainsi que les nombreuses traces d’occupation du site à l’âge de Fer pourraient être les indices d’une ville et d’un centre religieux importants. Ville frontière entre les tribus de Juda et de Benjamin à l’endroit même où fut installé un avant-poste romain sur la route reliant Jérusalem à la Méditerranée, Kiriath-Jearim occupe en effet une place stratégique. Son autre nom, Kiriath-Baal, du nom du dieu de l’Israël ancien, Baal, pourrait par ailleurs faire référence à la présence jadis d’un temple, une question importante pour la connaissance de la religion de l’Israël ancien. Le couvent de Notre-Dame de l’Arche d’Alliance, construit en 1911 sur les restes d’une église byzantine du Ve siècle au sommet du tell, poursuit ainsi une longue tradition de culte sur le lieu.
Quelle place occupait le site à l’âge de Fer ? Quelles sont les origines de ces récits bibliques ? Quel est le lien entre l’arche d’alliance et ce lieu ? Autant de questions auxquelles la mission de Kiriath-Jearim s’efforcera d’apporter des éléments de réponse. Les fouilles ont mobilisé une soixantaine de chercheurs confirmés et d’étudiants, venant d’Israël, de France et aussi d’autres pays.
marmhonie, Instant Karma, undesdouze, jesuiscri, Jesus 1914, Louisneuf, c'est moi et aiment ce message
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: La Bible face à l'archéologie Sam 26 Oct - 22:28
Le grand ennemi de la vérité n’est pas le plus souvent le mensonge qui est par nature délibéré, intentionnel et malhonnête, mais le mythe qui lui, est plus insidieux, touchant à la psychologie de notre instinct de conservation, à l'éternel espoir de notre persistance face à l'inconnu trouble de la mort. Le mythe est aussi plus persuasif parce qu'irréaliste et par conséquent mystérieux, sans consistance, fluide dans tous les étalages des sophismes à cœur et à corps perdus.
Quel sera l'état de tout croyant, ou athée, dont une grande partie de toute sa vie est fondée, en bien-pensant ou en dénégations de cuistre satyrique, sur ce qui est au fondement de la raison d'exister de tout être, qu’un mythe, et qui plus est un mythe persistant, persuasif et irréaliste. Mais tout s'écroulera en lui de l'intérieur ! Or la raison d'être d'un être, c'est d'être. Face au vide, l'athée n'a plus rien sur quoi s'opposer, et le vide le happe parce que, dans son être profond, il se liquéfie, se draine à l'isoloir de sa désolation. Eh quoi ! À vaincre le vent, et de s'apercevoir du funeste combat chimérique, son athéisme devient mythe lui aussi par contamination : son idéologie n'a rien vu non plus et s'effondre au constat de sa propre futilité. Il eut cent, mille fois mieux constaté n'avoir rien que de n'être plus rien. Et le pire est atteint quand il meurt du moindre manque, par l'avidité de toujours plus avoir, de s'être fait avoir ; et de n'être plus rien car l'athéisme se rétracte à le vider aussi de sa raison d'être : il se déchèsse d'avoir planifié sa propre désertification de raison d'être. Au rien qui ne vaut rien, il ne revient rien. Sans praxis il n'y a point de raison d'être ; avec des croyances athées il n'y avait point d'angoisse existentielle.
Et pour tout croyant épris au brassage de la Bible hébraïque qui l'entoure, le berce et l'enlace jusqu'à ce une, lassé, il tombe dans sa foi, ses sentiments envers la Bible n’y changeront rien, car autrement lui aussi aura perdu sa raison d'être profonde. Son appréciation pour la Bible ne fera que croître, devant l'échec du roi Josias qui a quand même porté une nouvelle religion. Elle seule donnait du sens et une signification aux événements qu'il entrevoyait, à ses attitudes manifestes, à se raisonnements avancés de proclamations, à la tension et la pression qu'il sentait en lui se tendre vers l'inaccessible, tel l'arc bandé dont le viseur est la flèche lancée au Ciel. Son temple était son arc, sa force était sa tension, sa flèche glorieuse était sa raison d'y fondre, le ciel était sa jachère dans les terres en friches de son avenir. Car enfin, qu'est-ce qu'un bon jardinier dans son paradis, sinon qui y mêle terre et ciel. Et la Bible hébraïque en ces termes est infiniment redevable aux mythes sumériens et égyptiens.
Le changement s’opéra lorsque les grands prêtres du défunt Josias, roi messie autoproclammé par ses Saintes Ecritures avec un point de vue essentiellement militaire colonialiste, virent poindre finalement d'abord une onction sacerdotale de réconfort. Et toute la fausse propagande mythique de cette initiale Torah, par des recentrages et modifications adéquates à l'immense échec au Tal de Mégiddo, devenait l'annonce prochaine d'un nouveau messie sur des assises écrites justifiant, non plus un colonialisme, mais à la recherche de ses terres perdues. Un piège nouveau naissait dont les survivants au roi Josias pensais se protéger. Eh oui, Josias ne fut jamais roi de son empire rêvé : il devenait donc roi d'un pays bien réel, Juda et Israël unifiés en une seule patrie. L'épouse oubliée de YHWH était revenue aux noces glorieuses à proclamer : frères, ce pays promis bien-aimé où coule le lait et le miel, est nôtre, et voici, par de nouveaux scribes zélés au service d'un nouveau roi-messie, YHWH vous parle encore car vous fûtes non point mis en déroute mais mis à l'épreuve sur votre foi. Et YHWH est plus savant. La boucle se bouclait et n'a jusqu'à aujourd'hui, point changée en errances au meilleur... du pire à venir, telles ces vagues s'échouant non plus sur une plage, mais sur un désert. En les laissant y croire d’eux-mêmes, sans que judéens et israéliens passent encore par le canal directeur du défunt Josias qui était bien réel et à leurs côtés jadis, leur nouveau roi-messie sera le nouvel intermédiaire humain infaillible, l'homme providentiel élu par Dieu Lui-même. Josias, ce premier roi de Juda qui a défini sa théocratie, s'autoproclamant roi militaire et oint par YHWH, future notion du Messie dans le judaïsme à naître.
Car, et voici qui devenait nouveau, YHWH parle et écrit. Et cela, jamais aucune religion ne l'avait envisagé. Le peuple éparpillé pouvait se réunifier franchement autour de nouveaux ivres lires qui justifieraient et renforceraient toutes leurs espérances en une terre, no plus à conquérir, mais à retrouver puisqu'elle est scellée désormais à un peuple élu. À lui de constater, le cœur réchauffé, à quel point ils étaient à côté de la signification de la Torah, remodelée, et commentée : gestation qui engendra la Bible hébraïque qui n'en finira plus d'empiler livres nouveaux et rétractations aux précédents écrits à modifier, jusqu'à la victoire finale. Vous perdîtes à Ar Mégiddo, dit Jean dans son Apocalypse ! À Armégiddo (Armagéddon vous verrez le Prince de la terre, sa tête écrasée par le talon de notre religion, mère pure virginale du retour en gloire du messie assassiné. Il n'y aura plus de nouveau messie ? Celui-ci était-il le dernier ?
Judaïsme talmudique, christianisme et ébionisme coranique présentent chacun sa proclamation, son Kérygme. Pourtant, comment se fait-il que ces trois immenses religions, au nom du Dieu unique d'Amour compatissant et miséricordieux, se combattent sans fin ? Des malentendus, tout simplement. L'œcuménisme est donc bien la seule explication humble. Dieu seul sait.
La question finale est donc devant les autres croyances qui seront exclues parce que nécessairement fausses religions : sommes-nous des disciples de disciples égarés ? Où sommes-nous des victimes de victimes ? Les deux constats sont corrects. Le peuple du vivant du roi Josias a suivi ses idées qu'ils crurent d'un dieu unique plus fort que tous les autres réunis, à savoir l'image de ce peuple supérieur au mérite de s'abroger seul un immense empire face aux autres armées de ces empires aux dieux inefficaces. Et de son temps, Josias devenait non plus un échec cuisant mais un martyr qui a souffert les représailles des armées mécréantes à cause des mythes que leurs fausses religions propageaient comme étant la vérité révélée. Pharaon et son panthéon, ses prêtres, ne furent-ils par mis en déroute puis exterminés sous les eaux par YHWH ? L'archéologie numérique du XXI siècle a démontré qu'il n'existe pas de "archéologie biblique". Là Bible hébraïque s'oppose aux constats historiques.
Là Torah actuelle - Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome - a été quantité de fois remaniée : après -609 à la mort de Josias, en -586 à la destruction du temple de voilages du chef Salomon qui sera édifié plus tard en bâtisseur d'empires, après 70 avec la destruction du second temple d'Hérode, après la Shoah impensable, après la guerre des six jours où les manuscrits de la mer morte sont en parallèle découvert - signé forcément divin, et après ce 7 octobre 2023 où Israël est massacré en civils innocents. Comment comprendre et comment trouver la paix tant méritée depuis trop d'errances et de persécutions ? Chaque partie successive de ce monothéisme initial de Josias s'affrontent à mort, tous persuadés être seuls dans le vrai. Mais la vérité est la paix ! La Parole libérée est la table ronde des négociations, la direction générale au Levant sera toujours sans voie, et par conséquent sans autres voix que celles des victimes innocentes civiles broyées, exterminées, tant qu'on n'aura pas compris qu'un combat, fut-il divin, qui n'a pas lieu, est le combat gagné. Non pas se dénaturer à s'auto-défendre dans ses droits territoriaux, mais aux frontières des malentendus qui n'ont de cesse depuis ce roi Josias, visionnaire victime et bourreau.
Pourquoi encore maintenant jouxter le mythe nouveau de l'Armagéddon mondial ? Parfois des mythes supplémentaires pour appuyer le mythe originel et l’élaborer nuisent en pire parce que les leçons du passé sont mal tirées. Plutôt que de la rancune, ressentir de la compassion pour tous ces femmes, enfants, hommes sacrifiés dont nous ignorons tout, voici comment ne plus devenir victime de victimes, disciple de disciples. Il est un temps pour tout : celui de la paix est le seul sans concession qui aborde les rivages d'une humanité féconde.
simple curieu, Instant Karma, undesdouze, jesuiscri, Jesus 1914, Louisneuf, c'est moi et aiment ce message