La Bible face à l'archéologie

Rappel du premier message :

Les incohérences de Genèse à la lumière de l'archéologie


Il est vrai que la Genèse occupe une place à part des autres livres du Pentateuque ; l'historien n'a pas vu lui-même les événements qu'il y raconte.
Mais la personne même de Moïse, qui nous est connue par les quatre derniers livres, ne nous garantit pas non plus de sa part sa sincérité dans le premier, et permet d'en révoquer par le doute le caractère historique. Moïse aurait mis en tête de sa législation la Genèse comme une introduction nécessaire, sans laquelle le reste serait inintelligible ; or ne serait-il pas absurde de supposer qu'un tel homme eût voulu faire servir à ce but des fables el des mythes ?

Moïse ne pouvait décrire son propre enterrement !

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

5 Moïse, serviteur du Seigneur, mourut donc en ce lieu, dans le pays de Moab, par l’ordre du Seigneur,6 qui l’ensevelit dans la vallée du pays de Moab, en face de Phogor ; et personne jusqu’à ce jour n’a connu le lieu de sa sépulture.7 Moïse avait cent vingt ans lorsqu’il mourut ; sa vue n’avait pas baissé, et ses dents ne s’étaient pas ébranlées.8 Les enfants d’Israël le pleurèrent dans la plaine de Moab pendant trente jours, et alors le deuil de ceux qui le pleuraient fut achevé. (Genèse 34:5-8)

Nul doute à cet égard ; il n'a écrit que ce qu'il regardail comme vrai, comme certain
C'est ce que confirme le caractère de ce livre, écrit avec des contradictions contre le bon sens, la même suspicion que les quatre autres livres formant le Pentateuque, racontant des géographies et des faits décrits non du 14e siècle avant J.C. (du vivant de Moïse d'Egypte vers Israël) mais de 7e siècle avant J.C. sous l'autorité du roi Josias (-649, -609) du pays de Juda. Il suffit de lire ce Pentateuque à la lumière du bon sens pour comprendre que Moïse n'en est pas l'auteur, à se demander même s'il a jamais écrit quelque chose.

Mais comment avait-il pu en être instruit ?
Je réponds : d'abord il ne l'a pu par la tradition. La création du monde, le paradis terrestre, le péché d'Adam et d'Eve et sa punition, le fratricide de Cain, la perversion de tout le genre humain et le déluge qui en fut la suite, sont des faits d'une seule famille et d'un intérêt trop local pour être assez général afin qu'il y ait lieu de s'étonner que le souvenir s'en est perpétué parmi les hommes. Pourquoi aussi leur immense longévité dans ces premiers temps ? Sem, qui a vu Lamach qui a vu Adam, a vu au moins Abraham, et Abraham a vu Jacob qui a vu ceux qui ont vu Moïse, est un arbre généalogique impossible.


Cette remarque de Blaise Pascal est tout à fait exacte que la chronologie du texte hébreu et de la Vulgate n'est pas certaine, il n'en reste pas moins incontestable que, dans ces temps primitifs, la mémoire des événements remarquables ne fut pas singulièrement favorisée par la circonstance dont il s'agit. Cela empêche aussi que la Genèse soit la seule source où ait été conservée, avec son caractère mythique non historique, comme le prouve la comparaison de ses récits avec ceux de peuples plus anciens, des Chaldéens, par exemple, qui remontent pourtant à la même tradition plus récente de cette Genèse prétendument selon Moïse. Genèse d'origine mythologique a été défigurée par des fictions dans la chronologie rapportée aux hébreux d'une seule famille adamique juive.

Aussi à la tradition orale il y a eu rupture sans hésiter à la tradition écrite.
Il est reconnu aujourd'hui que l'écriture était connue et propagée au loin longtemps avant Moïse. Comment aurait-il profité, pour son récit mythique contre les sciences actuelles, de documents plus anciens ? Il y a même dans la Genèse des endroits qui ne s'expliquent d'une manière satisfaisante que dans cette hypothèse d'un plagiat tardif recopié par des scribes différents. Tel le discours poétique de Lamech à ses femmes, rapporté sans aucune indication des circonstances qui l'ont amené ou suivi ; telles sont quelques généalogies un peu longues pour avoir été transmises par la seule mémoire humaine ; telles sont aussi certaines narrations, comme celle de l'achat du champ et de la grotte de Makhpelah par Abraham pour la sépulture de Sara, qui semble venir d'un témoin oculaire. Il est surnommé le "tombeau des Patriarches".
La véracité du Pentateuque s'effondre par les anciens récits sur tablettes d'argile, de monuments et stèles en hiéroglyphes, particulièrement de l'Egypte et de l'Assyrie.
Chose remarquable, l'archéologie biblique est morte en découvrant, contre Moise, l'histoire et les antiquités de l'Egypte et de l'Assyrie ; à leur aide, on prouve, entre autres choses, que l'histoire de Joseph n'était qu'une fable, et ce caractère fabuleux était encore plus évident, si c'est possible, dans l'expédition de Chedorlaomer el de ses alliés contre la Pentapolis.

marmhonie a écrit:

Le royaume du Nord semble avoir eu deux mythes fondateurs ou chartes : l'histoire de Jacob et la tradition de l'Exode dans le désert d'Égypte pour Thomas Römer, . Tous deux apparaissent dans les textes prophétiques israélites du huitième siècle av. J.C. Ils ont été apportés en Juda par des Israélites après l'effondrement du royaume du Nord et ont été par la suite "intégrés" dans l'idéologie et les récits identitaires dans l'idéologie et les récits identitaires judaïques, élaborés, incorporés dans les textes bibliques et expurgés. Dans leur forme actuelle, ils comprennent donc plusieurs couches qui représentent les réalités et les préoccupations de la Judée monarchique tardive et du postxilique.

Références :


• Thomas Römer, "Les Cornes de Moïse : Faire entrer la Bible dans l'histoire", Fayard, 2009.
• Thomas Römer, "Moïse en version originale : Enquête sur le récit de la sortie d’Égypte", Bayard/Labor et Fides, 2015.
• Thomas Römer et Frédéric Boyer, "Une Bible peut en cacher une autre : Le conflit des récits", Bayard, 2021.
• Thomas Römer, "Genèse 11,27–25,18 : L’histoire d’Abraham", collection "Commentaire de l'Ancien Testament", 2023.

Ah ! Enfin quelqu'un qui parle des origines polythéistes, et de la déesse Anath, ainsi que du syncrétisme Baal/Yahvé (à 1/2 mot), mais trop peu de mots sur les textes Sumériens prébibliques : Jardin d'Eden, Adam et Eve & Déluge, Arche de Noé.. Dommage.. La bible hébraïque a tellement copiée sur les textes Sumériens.

Adil a écrit:

@ djep




Ton entêtement à ressasser les mêmes incohérences condamnées par les constats archéologiques devient du prosélytisme contre l'histoire de la Bible. Je regrette que tu manques de conditionnel dans tes propos, ce qui te donne parfois l’air de savoir la vérité mieux que tout le monde. Je me doute bien que vous n’as pas cette prétention, mais je crains qu’en conservant cette habitude, tu soulèves une certain tollé contre ton site qui inclut deux Traduction du Monde Nouveau 1995 et 2018. Les logiciels gratuits de comparaison des Bibles sont devenus exceptionnels. Tout va désormais contre ta thèse indéfendable.

Où as tu lu que je condamnais le constat archéologique ?
Il faut croire que je n'ai pas suffisamment ressassé, puisque c'est tout le contraire.

Et il n'y a aucun rapport avec mon site que je n'impose à personne.

Bien chers tous

Passionnant, on aimerait que cela ne s'arrête pas. Merci pour ces échanges si passionnants. Les grandes figures matriarches étaient effectivement présentes en grand nombre et le féminin était aussi vénérés que le masculin en effet. Des petites statuettes de calcaire vieilles de 25 000 ans ont déjà étaient retrouvées et mettant l'accent sur la fertilité de l'espèce humaine. La Bible hébraïque s'est définitivement effondrée. Il n'y a plus de place pour les fausses traductions. Les gens remplissent de nouveau les églises par cet élan de la spiritualité établie sur la raison et les sciences exactes. Tout ce qui était de pures fictions sont à laisser tomber. L'Eglise n'a pas peur de la vérité. Les gens de l’époque mésopotamienne étaient très religieux, et ils créèrent des dieux pour tout ce qui existait sur terre ; la liste est sans fin. En raison de ses nombreuses civilisations, la Mésopotamie que décrit Genèse 1 avait une variété de dieux, et YHWH en était un associé à son épouse vierge.


La mythologie mésopotamienne a été reprise en petite partie par Josias, le doute n'est plus permis.

Jeanbaptiste a écrit:

Cher djep, tu as répondu sans prendre le temps de lire les deux heures de conférences en 2023 de Thomas Römer au Collège de France ni lire les eux livres pdf joints. Tu es dans l'émotionnel irrationnel. Ce n'est pas sérieux.
Ne crois-tu pas devant l'avalanche des constats reconnus officiellement en Israël qu’il serait temps d’essayer d’oublier cette sinistre histoire (vraie ou fausse) d’événements microscopiques mais qui ont eu le malheur d’imposer à coup de sornettes débiles le monothéisme radicalisé juif, chrétien et islamique ! Et ça continue ! N’y a-t-il vraiment rien de mieux à faire que de se radicaliser contre toute intelligence scientifique en se soumettant à des mythes archaïques pour libérer de la saine spiritualité sans plus ces dogmes religieux crétins ? Moïse qui ouvre la mer, des tables de lois antérieures au judaïsme et écrites de la main de YHWH, l'anéantissement de toute l'armée égyptienne la plus puissante au monde par YHWH, l'homme créé il y a 6000 ans alors que l'homme de Neandertal peignait dans la grotte de Bruniquel [1] il y a moins 200 000 ans avant J-C. !!

Ben non je ne les ai pas lu ces pdf. Et alors ?

Pour ta gouverne me concernant, sache que je nai pas attendu sur ce site pour avoir lu Darwin, Wegener, Romer, Dawkins, Hawking, etc. ...et que je ne crois pas aux mythes bibliques.
Mais contrairement au rejet global qui est fait ici de l'AT, j'estime que l'on peut en tirer parti.

...

Certes je n'aurais pas dû aborder ce point dans ce sujet consacré exclusivement à  l'archéologie.
Je ne vais donc pas le parasiter davantage en parlant de croyances, et poursuivre eventuellement dans un autre sujet.

djep a écrit:

Ben non je ne les ai pas lu ces pdf. Et alors ?

Tu t'es ainsi lancé tête baissée contre les constats scientifiques.

djep a écrit:

Pour ta gouverne me concernant, sache que je nai pas attendu sur ce site pour avoir lu Darwin, Wegener, Romer, Dawkins, Hawking, etc.

Ils sont hors-sujet. Aucun de ces hauteurs n'a traité de l'archéologie scientifique qui vient révolutionner les trois religions monothéistes. Si tu avais pris le temps de les lire en prenant des notes, tu serais resté ouvert et disponible au dialogue.

djep a écrit:

..et que je ne crois pas aux mythes bibliques.
Mais contrairement au rejet global qui est fait ici de l'AT, j'estime que l'on peut en tirer parti.

Ton entêtement est catastrophique. Tu n'as pas compris que l'AT n'est pas entièrement rejeté. On a commencé par l'état des lieux de la Torah. Tu n'y es plus du tout.

djep a écrit:

Certes je n'aurais pas dû aborder ce point dans ce sujet consacré exclusivement à  l'archéologie.

On aborde les sujets complexes avec le temps de la réflexion. On a tout intérêt d'abord à donner des références très sérieuses. La sol scriptura en ignorant les contextes historiques d'époque, l'archéologie biblique qui fut une énorme errance contre les sciences modernes qui n'avaient pas vu le jour, sont mortes.

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El Bib' a écrit:

djep a écrit:

Ben non je ne les ai pas lu ces pdf. Et alors ?

Tu t'es ainsi lancé tête baissée contre les constats scientifiques.

djep a écrit:

Pour ta gouverne me concernant, sache que je nai pas attendu sur ce site pour avoir lu Darwin, Wegener, Romer, Dawkins, Hawking, etc.

Ils sont hors-sujet. Aucun de ces hauteurs n'a traité de l'archéologie scientifique qui vient révolutionner les trois religions monothéistes. Si tu avais pris le temps de les lire en prenant des notes, tu serais resté ouvert et disponible au dialogue.

Je répondais spécifiquement à Jeanbaptiste et non pas à toi, et ce point concernait entre autres ma position en rapport avec les mythes bibliques et non pas l'archéologie scientifique. Point final. Inutile donc d'en faire un os à  ronger

Le sacrifice de Jésus-Christ n'est pas en contradiction avec les mythes de l'Ancien Testament, mais plutôt en continuité avec eux. Dans le christianisme, Jésus est vu comme l'accomplissement des prophéties et des enseignements de l'Ancien Testament, y compris ceux concernant les sacrifices offerts pour expier les péchés. Les temples de Salomon et d'Hérode sont historiques. La fête chaque année de la Pãque juive n'est une réalité toujours en pratique.

Les récits des sacrifices dans l'Ancien Testament pointent vers le besoin d'une expiation des péchés pour rétablir la relation entre l'humanité et Dieu. Jésus-Christ, en offrant sa vie en sacrifice, accomplit cette nécessité une fois pour toutes, éliminant ainsi le besoin de sacrifices animaux et inaugurant une nouvelle alliance entre Dieu et l'humanité basée sur la grâce et le pardon. Le Dieu YHWH "des armées" selon le roi Josias a été transcendé en Dieu d'Amour universel, agape, la charité.

Par conséquent, le sacrifice de Jésus-Christ est vu comme étant en harmonie avec les enseignements de l'Ancien Testament, mais représentant une nouvelle étape dans l'histoire du salut humain. La thèse de Jean Jacques Rousseau de l'homme naturellement bon n'est pas réalite. Il est si facile de faire volontairement du mal, si difficile de faire le bien et de toujours pardonner.

Il est important de noter que l'archéologie ne peut pas prouver ou réfuter la théolohie de Jésus dans le Nouveau Testament, car il s'agit d'une question de foi plutôt que d'éléments physiques et matériels. Bien que certains archéologues aient découvert des preuves directes de l'existence de Jésus, telles que des inscriptions, des lieux très précis où Jésus enseigna ou des artefacts liés au christianisme primitif, il n'y a pas de preuve physique directe de sa résurrection.

Cependant, il est largement accepté par tous les historiens et les chercheurs que Jésus a bien existé en tant que figure historique, en se basant sur des témoignages non-chrétiens comme Flavius Josèphe ou Tacite et d'autres découverts récemment qui ont mentionné Jésus et les premiers chrétiens dans certaines de leurs lettres. En fin de compte, la question du réalisme de l'enseignement de Jésus est plus une question théologique que historique ou purement archéologique. En mettant fin à la lapidation dans l'épisode de la femme adultère, Jésus s'est attiré les foudres des grands prêtres du Sanhédrin car il refusa d'appliquer ces lois barbares d'un ãge obscur devenu barbare. Il a fondé une civilisation universelle toujours d'actualité.

L'Exode raconte les prodiges contre les lois de la physique universelle. Comment une mer peut se partager en deux pour laisser un chemin de passage d'un bord à son opposé ? Comment un dieu écrira (de sa main ?) sur de la pierre dans l'écriture humaine ? Comment Josué a arrêté la lune et le soleil ? Ces aventures fabuleuses sont des mythes inventés par des scribes. L'archéologie scientifique des quinze dernière années a démystifié définitivement ces récits prosélytes.

Qu'en est-il du Nouveau Testament ? Les mythes fabuleux du roi Josias se poursuivent-ils ? Qu'en a dit Jésus ? Je cite Matthieu 24:29.

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

Aussitôt après la tribulation de ces jours, le soleil s’obscurcira, et la lune ne donnera plus sa lumière, et les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. (Matthieu 24:29)

Commentaires du chanoine Fillion :
Les détails qui vont suivre décrivent les différentes scènes dont se composera le grand drame du second avènement du Christ à la fin des temps. Nous y retrouvons les mêmes images que dans les tableaux analogues tracés par les Prophètes ; Cf. Is. 13, 10 ; 24, 18 et s. ; 34, 4 ; Ezéch. 32, 7 ; Joël, 2, 10, 28 ; Agg. 2, 21 et ss.
- Après la tribulation... Ces jours terribles sont ceux de l’Antéchrist : Notre-Seigneur laisse à dessein dans l’ombre leur nombre et leur durée. D’ailleurs, il ne faut pas confondre la tribulation qu’ils amèneront avec les malheurs spéciaux à Jérusalem et à la Palestine, qui ont été signalés plus haut, v. 21.
- Le soleil s'obscurcira... Toute une catégorie de signes effroyables apparaîtra au firmament, inaugurée par des éclipses extraordinaires du soleil et de la lune. Il faut nous demander ici ce que l’on doit penser de la valeur intrinsèque de ces tableaux. Seraient-ce des embellissements poétiques ? de simples métaphores pour dépeindre la fin du monde sous des couleurs plus vives ? On l’a dit, mais sans preuves suffisantes. S.Augustin, Epist. 80, Grotius, Lightfoot et d’autres se rabattent sur des sens allégoriques et mystiques. Par exemple, "S. Augustin... pense que le soleil représente le Christ, et la lune l’Église ; ils seront obscurcis, parce que, en raison de la gravité de la persécution, ils seront moins visibles à l'humanité. Les étoiles tombantes sont les saints qui abandonneront leur foi. Les puissances des cieux sont les chrétiens qui seront ébranlés dans leur foi », Van Steenkiste, Comment. in Evang. sec. Matth. t. 1, p. 428. Il est aisé de voir que ces interprétations n’ont pas le moindre fondement ; elles sont d’ailleurs réfutées par la contradiction qui règne entre leurs auteurs pour l’explication des détails. Reste donc le sens strict et littéral, qui est généralement admis et dont la vérité nous semble incontestable. C’est en effet la doctrine universelle de la bible qu’à la fin du monde il y aura des bouleversements étranges dans la nature physique. Bornons-nous à citer 2 Petr. 3, 5-7, comme un résumé de cet enseignement. Le sens littéral ne présente du reste aucune difficulté, pourvu qu’on prenne garde de ne pas exagérer les traits particuliers.
- Les étoiles tomberont... Jésus emprunte cette expression aux idées populaires de son temps. Les anciens supposaient les étoiles attachées à la voûte solide du firmament. Les astres tomberont donc et s’entrechoqueront d’une manière épouvantable pour annoncer la fin du monde actuel. - Les puissances des cieux. Quoique les anges soient plusieurs fois désignés dans l’Ancien Testament, le plus souvent, et en particulier dans ce passage, c’est l’ensemble des corps célestes indépendamment du soleil et de la lune qui est appelé « Vertu des cieux » . Il est possible aussi, selon quelques interprètes, que le Sauveur ait eu l’intention de représenter par ces mots les lois ou les forces qui sont actives au firmament pour soutenir l’édifice céleste et en maintenir dans l’équilibre les différentes parties."

On ne retrouve que des paraboles, des imageries populaires puisque il s'adressait à tout le monde, illettrés, paysans, infirmes, étrangers. Le merveilleux ou l'extraordinaire sont toujours à l'opposé de Josias qui fit écrire. Jésus ce fils de charpentier n'écrit rien. Il fait des miracles en demandant expressément de n'en parler à personne. Josias décrit un dieu remanié du monothéisme mésopotamien qui épate le pharaon. YHWH lui en met plein la vue et pour finr extermine dans les flots toutes ses armées d'un seul coup. Jésus refuse de lever le poing contre quicinque. Il reconnaît chez un centurion une foi plus grande que celle des israélites. Josias combatit jusqu'à sa mort à Megiddo après ses massacres barbares épouvantables des civils innocents Jésus se laisse juger et mis à mort en pardonnant.


Josias vécut entouré d'or et de nobles femmes splendides. 


Jésus vécut parmi les plus pauvres, les bannis du corps social telles des prostituées, des pécheurs.

Habaqouq a écrit:

Josias vécut entouré d'or et de nobles femmes splendides. 


Jésus vécut parmi les plus pauvres, les bannis du corps social telles des prostituées, des pécheurs.

L'invention du judaïsme par Josias au 7e siècle av. J.-C. était un mysticisme du pouvoir centralisé sur lui: le roi militaire et sacerdotal. Sa gouvernance était un mouvement nationaliste sans principes. On verra comment il a déifié ses "dic commandements" autour de lois tyranniques. Quant à ses prétendus succès, sous la protection de son YHWH, après ses massacres des populations civiles en remontant sur Mégiddo, les choses étant ce qu'elles furent, sa Torah n'a apporté que des calamités aux judéens et israéliens après sa défaite.

Je ne dogmatise pas les contes de l'AT. J'observe, je décris, je compare. Je ne vais pas chercher les prières de la "Parole de Dieu" dans ces récits mythiques d'une psychologie illusoire. Je compare l'asservissement de ce peuple face aux manifestations positives de l'humanité à ces périodes : l'invention de la démocratie en Grèce, l'acheminement de l'eau par l'invention des ponts, le respect envers les autres religions, les poètes, les architectes. L'être qui vivait et qui pensait selon le Pentateuque a toujours été persécuté en cadavre. Josias, ce roi menteur s'imaginait détruire a priori l'empire égyptien et assyrien. Sa "justice divine" de YHWH, à la fois objective et subjective, réelle et formelle, s'est imposée comme une condition sine qua none. Dans notre âme les choses ne se passent pas ainsi: la certitude du savoir surnaturel n'est pas qu'une abstraction d'école religieuse, elle est plus intime, plus affective, plus vitale que ne le disent les grands prêtres et les ordres.

Thomas Römer est professeur au Collège de France. Il est reconnu mondialement.
Je pense que vous serez sidéré par cette interview.

Le prophète Jérémie avertissait les scribes qui modifiaient les textes anciens en les recopiant parce que les archives se détruisaient avec le temps.

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

Comment dites-vous : Nous sommes sages, et la loi du Seigneur est avec nous ? La plume mensongère des scribes n’a vraiment écrit que le mensonge. (Jérémie 8:8)

Je ne comprends pas comment la Bile actuelle peut asseoir sa légitimité sur des récits bibliques et des légendes prises pour argent comptant.

L'éveillé contestataire a écrit:

Je ne dogmatise pas les contes de l'AT. J'observe, je décris, je compare. Je ne vais pas chercher les prières de la "Parole de Dieu" dans ces récits mythiques d'une psychologie illusoire.

 


Dans le même ordre d’idées, la découverte des manuscrits de la mer morte a révélé l'existence, au cours de cette période, de florilèges de la Bible, de réécritures du texte sacré et de sources perdues utilisées peut-être par les auteurs des livres bibliques. Les deux premières de ces catégories étaient, semble-t-il, des méthodes d’interprétation de la Bible. Dans l’un et l’autre cas, des ajouts sont faits aux extraits cités dans le but de donner un tour particulier aux passages interprétés. Ces types de textes étaient-ils alors considérés comme faisant moins autorité que la Bible elle-même ? Il est légitime de poser la question car les contours définitifs du livre sacré n’étaient pas fixés. D’autre part, La Guérison du roi Nabonide contient une source qui a peut-être inspiré un écrivain biblique, en l’occurrence l’auteur de Daniel. La Guérison est une version plus primitive d’un épisode de la vie du roi Nabuchodonosor que le lecteur moderne connaît bien à travers Daniel 4 (source)

En résumé, les manuscrits ont démontré que certains Juifs contemporains de Jésus connaissaient et utilisaient plusieurs versions de nombreux livres de la Bible sans être, semble-t-il, troublés ni incités à résoudre le problème posé par ces divergences. À cette époque, il n’y avait pas encore de « canon » de la Bible, et l’on n’avait pas encore décidé quels livres elle devait inclure et sous quelle forme ou dans quelle "édition". Il est certain que divers Juifs ou groupes de Juifs devaient proposer des sélections différentes. Bien qu’ils ne soient pas inclus dans notre Bible moderne, nombre de manuscrits de la mer Morte devaient être considérés comme saints ou faisant autorité par au moins certains Juifs de l’époque du Second Temple. C’est seulement en l’an 100 de notre ère qu’apparut la version "standard" de la Bible. L'invention de la Bible écrite de la main de Dieu à la virgule près par les Témoins de Jéhovah surtout est une escroquerie sans limite.

王演宋 a écrit:

Les logiciels bibliques nouveaux en version bêta seront stabilisés pour être officiellement disponible en 2025. Le Louvre, British Museum, Musée de Jérusalem, Collège de France, Musée Bible Washington DC sont nos rendez-vous prochains.



Il y a 20 ans, consulter et comparer sérieusement les 20 meilleurs manuscrits pour un verset de la Bible hébraïque ou du Nouveau Testament vous aurait valu un long et coûteux voyage à travers le monde, allant de bibliothèque en bibliothèque : aujourd’hui, en quelques clics de souris, on accède aux images "Très Haute Définition" de ces manuscrits depuis chez soi, aux sites archéologiques en 3D. Il y a 20 ans, rechercher par soi-même l’emploi d’un mot grec ou hébreu au sein du texte biblique aurait demandé des semaines de travail. Aujourd’hui, grâce aux meilleurs logiciels bibliques, c’est une affaire de quelques secondes. Ce ne sont là que deux petits exemples des révolutions qu’a apportées l’informatique dans le domaine des sciences bibliques, et le potentiel est énorme avec l'IA !


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J'ai acheté Accordance
Je ne lirai jamais plus la Bible comme avant.

Je cite Thomas Römer in "Aux origines de la Torah" Bayard Éditions, 2019 :



"L’absence de preuve d’une compilation de textes complexes avant le début du VIIIe siècle.
Dans un article récent, Benjamin Sass et moi-même avons réétudié les inscriptions alphabétiques ouest-sémitiques du Levant datant du Bronze Récent jusqu’à la première phase du Fer IIB, à savoir, jusqu’au début du VIIIe siècle av. J.-C.

Nous en avons conclu que les inscriptions hébraïques apparurent pour la première fois à la fin du Fer IIA à Gath, dans le sud, et à Rehob, dans le nord. Mais à cette époque, hormis une unique inscription proto-cananéenne de Jérusalem, on ne les trouve pas dans les territoires centraux d’Israël et de Juda. Il est particulièrement significatif qu’aucune inscription en hébreu ne provient des sites majeurs de l’époque omride : Megiddo, Samarie, Jezréel, Yokneam et Haçor. Quoi qu’il en soit, les courtes inscriptions alphabétiques datant du IXe siècle n’attestent pas d’une capacité à composer des textes élaborés. 

Quant aux inscriptions lapidaires monumentales, elles n’apparaissent qu’à la fin du IXe siècle. Là encore, pourtant, la capacité des scribes royaux à composer des inscriptions royales ne peut être comparée à celle de rédiger des textes bibliques élaborés. Les premières inscriptions longues et complexes, dans un genre qui rappelle les compositions bibliques, apparaissent seulement dans la première moitié du VIIIe siècle sur des plâtres, dans le royaume du Nord. Il s’agit du texte de Balaam à Tell Deir Alla et d’un texte de Kuntillet-Ajrud récemment interprété par Na’aman comme pouvant être lié au récit de l’Exode. Les observations ci-dessus semblent exclure la possibilité d’une composition des textes bibliques avant la première moitié du VIIIe siècle av. J.-C. Cette affirmation englobe les théories ayant trait aux matériaux anciens du Pentateuques et aux matériaux pré-deutéronomistes dans les livres de Samuel, comme l’histoire de l’ascension de David et l’histoire de la succession. 

Sur le plan historique, cela fait parfaitement sens : la soudaine apparition de textes élaborés dans la première moitié du VIIIe siècle, sans doute sous le règne de Jéroboam II, est liée à la prospérité générale de cette période, à l’influence assyrienne sur le royaume du Nord et probablement aussi à une réorganisation du royaume en ce temps-là."

Tout cela est évident si vous suivez ce sujet depuis le départ. À l’évidence, la description biblique de l’histoire de l’Israël ancien est imbibée d’idéologie politique du roitelet Josias et cette théologie naissante véhiculées par les auteurs de la fin de la monarchie et de la période post-exil. Comment donc lire ces livres bibliques sans se soumettre à l'idéologie de ses scribes qui se sont corrigés au fil des siècles pour tenter d'effacer ces mythes anciens et les nombreuses incohérences dont il reste encore des traces ? La première distinction à faire est entre les relations chroniques et les déclarations prophétiques ayant lamentablement échoué, tout autant que ces discours dithyrambiques à la théologie pénible.

Exemple : l’épisode de Jéroboam I en 1 Rois 12:25-29.
Il est évident que le premier récit concernant Sichem et Penouël au verset 1 Rois 12:25 est de nature chronique, alors que le second récit dans les versets 1 Rois 12:26-29 sont une réthorique théologique sans rapport. L’archéologie sur le terrain confirme que Dan était inoccupé à l’époque de Jéroboam I : la totale !

Jéroboam I fut le premier roi du royaume d'Israël du Nord. La Bible hébraïque décrit son règne ayant commencé à la suite d'une révolte des dix tribus israélites du nord contre Roboam, qui a mis fin à la monarchie unie. Jéroboam aurait régné pendant 22 ans.


Cela rend difficile l’évaluation du temps passé entre des événements, réels ou non, et la date à laquelle ils ont été compilés. La date des Chroniques concernant Ania et Jéroboam I offre des intervalles de temps absurdes. Idem pour l’invasion de Juda par Zérah le Koushite. Sur quel intervalle de temps ? Quatre siècles ? Soit donc entre le VI et le II siècles avant notre ère ? Cela daterait donc de l’âge du Fer s’il a effectivement opéré au VI ou au V siècle 49. Pourtant la datation archéologique des sites impliqués est du II siècle. Et qui plus est dans des circonstances historiques constatées sans aucun rapport. Pour bien comprendre, reportons ces actes à notre temps. Après l'échec d'un second mandat présidentielle de Nicolas Sarkozy, Bonaparte est élu à l'Assemblée nationale française qui est sur l'île de Corse où sont lancées les fusées Ariane V pour rejoindre YHWH au ciel où a lieu la bataille de Stalingrad. Le comparatif est correct. Vous ne comprendriez strictement rien. Eh bien les archéologues scientifiques et les historiens avec les écrits des autres civilisations seraient abasourdis. Tel est l'état de la Bible hébraïque.


Nous verrons prochainement que le plus ancien récit n'est ni sur Abraham imaginé, ni sur Moïse ou Isaac, mais sur Jacob - qui prendra le nom d'Israël.

La Torah, appelée aussi Pentateuque parce qu'elle a cinq livres, est nécessairement narrative sans aucun auteur identifiable. Moïse qui est censé avoir écrit toute la Torah ne parle que de lui et toujours à la troisième personne. Il décrit sa mort.



Partant de cet élémentaire constat, il est facile de constater qu'aucun livre de la Bible hébraïque ne parle en son nom propre. "Il a fait ceci", "il a fait cela", "il répondit", "il regarda", etc. Les superpositions d'un même récit dans un livre prouve que des scribes différents ont écrit tel récit dans des sources différentes puis furent collectées par un scribe tardif qui ne se décidant pas à sélectionner l'authentique, a copié les deux, parfois trois. Le plus pathétique est qu'un tel récit sera encore rapporté d'une toute autre façon dans un autre livre bien plus tardivement avec des éléments inconnus. Qui copie qui, qui modifie quoi, telles sont les impasses de la Bible hébraïque qui fut laissée "pour de l'eau" après l'an 70 de notre ère, au profit du Talmud, d'un Nouveau Testament et, en Syrie, l'émergeance d'un Koran qui deviendra au IX siècle le support de l'invention d'un prophète arabe surnommé Mahomet en tur, Mohamed en qarari, Muhammad en Arabie Saoudite.

Genèse 2:4, il y a YHWH & Elohim : הוָה אלֹהים. Un scribe tardif a vu qu'il y a deux récits de la Création, la source Yahviste et la source Elohiste. Il a préféré les rassembler avec le double nom YHWH הוָה et Elohim אלֹהִים.  Il y a une contradiction. Le malaise s'intensifiera avec la division entre Elohim plurielle puisqu'il s'agit d'un couple qui était ces deux statuettes dans l'Arche d'Alliance. On comprend maintenant pourquoi quiconque regarderait dedans serait mis à mort immédiatement. Ce monothéisme est bancal. Or changer Elohim en Eloah au singulier n'était pas possible sans changer toute la structure grammaticale, et donc vous avez Elohim (le couple), Eloah au singulier en éliminant son épouse, et YHWH sans rapport.

Dieu s'appelle-t-il El[1] du Nord


(El est ici sculpté chez les Assyriens avec la barbe typique assyrienne)

ou YHWH[2] du Sud ?


(Site archéologique de Juda avec l'inscription hiéroglyphique égyptienne YHWH)

Une série d'épisodes de Genèse emploie le tétragramme - le nom en quatre lettres de YHWH - tout au long du texte, et semble davantage concernée par le sort de la tribu et du pays de Juda au Sud. En revanche, une autre série d'épisodes désigne Dieu sous les noms Elohim, ou El, et se consacre à l'histoire des territoires et des tribus nordistes (Nord), en particulier Éphraïm, Manassé et Benjamin. Pour faire simple avec les deux références 1 & 2, YHWH appartient aux Assyriens, c'est à dire au pays minuscule d'Israël influencé, tandis que El appartient aux Egyptiens de Juda sous tutelle de cet immense empire. Les scribes ont bien du admettre que les doublets provenaient de sources entièrement distinctes, composées à diverses époques et en des lieux différents. C'est ainsi et après la fin de la première Bible hébraïque, la fameuse Torah de Josias, les suivants reviennent sur cette affaire pour reconquérir leurs terres, toujours au nom de Dieu. Et d'autres livres prophétiques viennent se greffer à la Torah, et une nouvelle version de la Bible hébraïque enfle, avec des justifications des échecs et des contradictions.



C'est la raison pour laquelle le récit patriarcal dépeint une ascendance commune à tout le peuple israélite. en la faisant remonter au plus judéen des patriarches : Abraham. Cependant, même si les histoires de la Genèse gravitent principalement autour de Juda, elles n'en honorent pas moins au passage les traditions israélites du Nord. Un exemple significatif dépeint Abraham en train de construire des autels dédiés à YHWH à Sichem et Béthel , qui étaient les deux centres cultuels les plus importants du royaume du Nord, ainsi qu'à Hébron , le plus grand centre judéen après Jérusalem. Ainsi, le personnage d'Abraham cimente les deux traditions, méridionale et septentrionale, jetant un pont entre le Nord et le Sud. La mention d'Abraham qui érige un autel à Sichem et à Béthel témoigne clairement de l'ambition judéenne de prouver que. même les lieux que l'idolâtrie des souverains israélites a souillés, étaient, à l'origine, des sites consacrés par des patriarches sudistes. Isaac est un héros mythique sudiste tandis que Jacob est un héros mythique nordique. L'idée d'un tombeau unique «des patriarche» qui n'a jamais existé du vivant de ces personnages réels cherche, après la traversée symbolique d'Abraham du Sud de Juda au Nord de Israël, pour montrer une unification , centralise avec ce «tombeau» l'invention d'une unité mythique de Juda et Israël, avec en plus la volonté folle de Josias d'étendre son empire sur à la fois l'Assyrie et l'Egypte. La catastrophe était inévitable ! Josias est tué dès le commencement au tal de Mégiddo en -609, là où il a provoqué l'immense armée Assyrienne. S'il avait survécu, en fuite au Sud forcément, le roi d'Egypte remontant sur Juda par le Sud aurait tout détruit.


(pièce de monnaie judéenne au sceau de Josias)

Vous êtes devant des mythes.

Si j'avais lu ce sujet quand j'étais jeune, jamais je ne serais devenu TJ.....

Pourquoi Moïse a joué un rôle trop important dans l’histoire d’Israël. Son nom est cité 835 fois dans l’Ancien Testament et 80 fois dans le Nouveau Testament. Dans le Coran, Dieu le nomme plus de 120 fois et son histoire est racontée à travers plusieurs sourates. La démonstration que ce Moïse est un mythe est exacte. Les trois monothéismes font des guerres de religion sur sa légende. Quand je regarde les sciences, les conflits religieux sont stupides. Pourquoi l’armée israélienne continue son offensive sur Gaza ? La partie nord de Gaza, qui abrite plus de la moitié des 2,3 millions d’habitants du territoire, a été détruite lors de la première phase de l’assaut israélien contre le territoire il y a un an, après les attaques du 7 octobre 2023. Depuis 2022, deux ministres suprémacistes juifs ont rejoint le gouvernement de Benyamin Nétanyahou. Ils militent pour un Etat théocratique régi par la religion de Josias où les Palestiniens seraient absents. Sa vengeance contre le Hamas n'a d'autre avenir que avec la diplomatie. Israël vit avec le mythe menteur de sa religion. Je ne fais plus de différence entre les évangélistes blancs nationaux de Donald Trump et le sionisme raciste de Benyamin Nétanyahou.

A partir du 8e siècle avant J.-C, les Hébreux commencent à mettre par écrit leur histoire et leurs croyances, notamment celle en un Dieu unique, alors qu'ils sont attaqués par leurs voisins assyriens et égyptiens.

1- Le royaume d'Israël fit d'abord menacé puis attaqué par les Assyriens.


Obélisque noir de Nimroud-Kalath, IXesiècle avant J.-C. (British Museum, Londres).
Le roi d'Israël, Jéhu (840-814 avant J.-C.), se prosterne et paie un impôt au puissant roi assyrien.


Bas-relief, palais assyrien de Nimrud, 730-727 avant  J.-C. (British Museum, Londres).
Les Hébreux sont battus par les Assyriens en 772 avant J.-C.

2 - Le roi Josias écrit le Pentateuque
Dans le royaume de Juda, le roi Josias (639-609 avant J.-C.) chercha à renforcer l'unité des Juifs partagés entre les royaumes de Juda et Israël. Il commença par faire rénover le "temple" de Jérusalem.

Il prétend que le grand prêtre lui a dit qu'il avait retrouvé le livre de la Loi dans le Temple. Le roi conclut devant YHWH l'alliance qui l'obligerait à suivre YHWH et à garder ses commandements, ses instructions et ses lois. Tout le peuple cru à cette alliance extraordinaire. Le roi ordonna au grand prêtre et aux prêtres de retirer du Temple tous les objets du culte qui avaient été faits pour Baal, pour Ashéra et pour toute l'armée du ciel, c'est à dire les divinités adorées par les polythéistes au Proche-Orient. Avant le 7e siècle avant J.-C. les juifs étaient polythéistes !

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

La terre s’est émue, et a tremblé, les fondements des montagnes ont été agités et ébranlés, parce que le Seigneur était irrité contre eux. (2 Rois 22:8)

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

1 Voici les dernières paroles de David. Paroles de David fils d’Isaï, paroles de l’homme établi pour être l’oint du Dieu de Jacob, le chantre célèbre d’Israël.2 L’Esprit du Seigneur S’est fait entendre par moi ; Sa parole a été sur ma langue.3 Le Dieu d’Israël m’a parlé ; le fort d’Israël m’a dit : Que celui qui est le dominateur des hommes soit juste, et qu’il règne dans la crainte de Dieu. (2 Rois 23-1-3)

3 - Les dix commandements
Selon la Bible, YHWH a donné à Moïse les dix commandements sur le mont Sinaï, gravés sur les tables de la Loi  
Selon les historiens, le texte a été rédigé par les scribes de Josias  

"Je suis YHWH, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte.
1. Tu n'auras pas d'autres dieux que moi.
2. Tu ne feras aucune image sculptée.
3. Tu ne prononceras pas le nom de Yahvé.
4. Le septième jour est un shabbat pour Yahvé ton Dieu.
5. Tu honoreras ton père et ta mère.
6. Tu ne tueras pas.
7. Tu ne commettras pas l'adultère.
8. Tu ne voleras pas.
9. Tu ne porteras pas de faux témoignages contre ton prochain.
10. Tu ne convoiteras pas la maison de ton voisin, ni sa femme."

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

6 Je suis le Seigneur votre Dieu, qui vous ai tirés de l’Égypte, de la maison de servitude. 7 Vous n’aurez point de dieux étrangers en Ma présence. 8 Vous ne vous ferez point d’image sculptée, ni de représentations de tout ce qui est ou en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou qui vit sous terre dans les eaux.9 Vous ne les adorerez et ne les servirez point. Car Je suis le Seigneur votre Dieu, un Dieu jaloux, qui punit l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui Me haïssent ;10 et qui fait miséricorde jusqu’à mille et mille générations à ceux qui M’aiment et qui gardent Mes préceptes. 11 Vous ne prendrez point le nom du Seigneur votre Dieu en vain ; car celui qui aura attesté la sainteté de Son nom sur une chose vaine ne sera point impuni. 12 Observez le jour du sabbat, et ayez soin de le sanctifier, selon que le Seigneur votre Dieu vous l’a ordonné.13 Vous travaillerez pendant six jours, et vous ferez alors tous vos ouvrages.14 Mais le septième jour est le jour du sabbat, c’est-à-dire le jour du repos du Seigneur votre Dieu. Vous ne ferez aucune œuvre servile en ce jour-là, ni vous, ni votre fils, ni votre fille, ni votre serviteur, ni votre servante, ni votre bœuf, ni votre âne, ni aucune de vos bêtes, ni l’étranger qui est au milieu de vous ; afin que votre serviteur et votre servante se reposent comme vous.15 Souvenez-vous que vous avez vous-même été esclave dans l’Égypte, et que le Seigneur votre Dieu vous en a tiré par Sa main toute-puissante, et en déployant toute la force de Son bras. C’est pourquoi Il vous a ordonné d’observer le jour du sabbat. 16 Honorez votre père et votre mère, selon que le Seigneur votre Dieu vous l’a ordonné, afin que vous viviez longtemps, et que vous soyez heureux dans la terre que le Seigneur votre Dieu vous donnera. 17 Vous ne tuerez point. 18 Vous ne commettrez point d’adultère. 19 Vous ne déroberez point. 20 Vous ne porterez point de faux témoignage contre votre prochain. 21 Vous ne désirerez pas la femme de votre prochain, ni sa maison, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui lui appartienne. (Deutéronome, 5:6-21)

4 - Un récit biblique et un récit assyrien
La Bible présente beaucoup trop de points communs avec d'autres récits de Mésopotamie pour ne pas les avoir en partie plagiés. Par exemple, la naissance de Moïse est le plagiat de la légende d'un roi de Mésopotamie, Sargon (vers 2 370 - 2 314 avant J.-C.).

La naissance de Sargon : "Ma mère, une haute prêtresse, me conçut et me mit au monde en secret. Elle me déposa dans une corbeille de jonc, dont elle ferma l'ouverture avec du bitume. Elle me mit dans le fleuve sans que j'en puisse sortir. Le fleuve me porta et m'emmena à Aqqi, le puiseur d'eau. Aqqi m'adopta comme son fils. Alors que j'étais encore un jardinier, la déesse Ishtar se prit d'amour pour moi et c'est ainsi que pendant 44 ans, j'ai exercé la royauté."
Source : "La légende de Sargon", d'après une tablette assyrienne gravée au 7Ie siècle avant J.-C.

La naissance de Moïse : "La femme conçut et enfanta un fils. Elle vit qu'il était beau et le cacha pendant trois mois. Ne pouvant le cacher plus longtemps, elle prit pour lui une corbeille de papyrus, qu'elle enduisit de bitume et de poix , y plaça l'enfant et le déposa dans les roseaux sur la rive du Nil. Or la fille de Pharaon descendit vers le Nil pour se baigner. Elle vit la corbeille, l'ouvrit et vit l'enfant : c'était un garçon qui pleurait. Elle le traita comme un fils et lui donna le nom de Moïse, car, disait-elle, “je l'ai tiré des eaux”."
  Pour rendre la corbeille étanche. Mais le bitume, matériau mésopotamien, est introuvable en Égypte !! 
Source : "Exode", livre de la Bible rédigé après le 6e siècle avant J.-C. :

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

2 Sa femme conçut et enfanta un fils, et, voyant qu’il était beau, elle le cacha pendant trois mois.3 Mais comme elle vit qu’elle ne pouvait plus tenir la chose secrète, elle prit un panier de jonc, et, l’ayant enduit de bitume et de poix, elle mit dedans le petit enfant, l’exposa parmi les roseaux de la rive du fleuve.4 Et fit tenir sa sœur à quelque distance, pour voir ce qui arriverait.5 Or voici que la fille du Pharaon vint au fleuve pour se baigner, accompagnée de ses suivantes, qui marchaient le long du bord de l’eau. Et, ayant aperçu ce panier parmi les roseaux, elle envoya une de ses filles qui le lui apporta.6 Elle l’ouvrit, et, trouvant dedans ce petit enfant qui criait, elle fut touchée de compassion, et elle dit : C’est un des enfants des Hébreux.7 La sœur de l’enfant, s’étant approchée, lui dit : Vous plaît-il que je vous aille chercher une femme des Hébreux qui puisse nourrir ce petit enfant ?8 Elle lui répondit : Allez. La jeune fille s’en alla donc, et fit venir sa mère.9 La fille du Pharaon lui dit : Prenez cet enfant et nourrissez-le-moi, et je vous en récompenserai. La mère prit l’enfant et le nourrit ; et lorsqu’il fut assez fort, elle le donna à la fille du Pharaon,10 Qui l’adopta pour son fils et le nomma Moïse ; car, disait-elle, je l’ai tiré de l’eau. (Exode 2:2-10)

Fresque, vers 250 après J.-C., synagogue de Douras Europos


5 - Traces archéologiques



Fragment de la stèle de Tel Dan, 9e siècle avant J.-C. (musée d'Israël).


La stèle, élevée au 9e siècle avant J.-C., est le premier texte à mentionner l'existence d'un roi fondateur appelé David. Les Juifs sont donc le nom donné aux Hébreux et à leurs descendants après la fin du royaume de Juda à la mort du roi Josias.
Udp

Cher l'abbé Morère je te kiffe grave

Ces découvertes ne te font pas perdre ta foi?

Cher Septik la foi est une grâce. Elle vient ou non. Nous n'y pouvons rien. Je crois en NSJC. Son messianisme est différent des définitions successives de l'Ancien Testament. 




Je chasse les intérêts touristiques en place sur les faux sites "bibliques" (marchands de souvenirs, made in China), les éditeurs de livres d’histoire et de géographie, la bien-pensance, les autorités religieuses constituées, tout ce petit monde n’aime pas être dérangé dans ses petites affaires.

Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour

13 La Pâque des Juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem.14 Et Il trouva dans le temple des marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et des changeurs assis.Doré 15 Et ayant fait un fouet avec des cordes, Il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; et Il jeta par terre l’argent des changeurs, et renversa leurs tables.16 Et Il dit à ceux qui vendaient des colombes : Ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de Mon Père une maison de trafic.17 Or Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit : Le zèle de Votre maison Me dévore.18 Les Juifs, prenant la parole, Lui dirent : Quel signe nous montrez-Vous pour agir de la sorte ?19 Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours Je le rétablirai.20 Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et Vous le rétablirez en trois jours ?21 Mais Il parlait du temple de Son Corps.22 Après donc qu’Il fut ressuscité d’entre les morts, Ses disciples se souvinrent qu’Il avait dit cela, et ils crurent à l’Écriture, et à la parole que Jésus avait dite. (Jean 2:13-22)

Udp