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| Jean 8:1-11 est authentique | |
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Auteur | Message |
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simple curieu
Messages : 1019 Date d'inscription : 05/04/2019
| Sujet: Jean 8:1-11 est authentique Mer 3 Juil - 20:57 | |
| Rappel du premier message :Jean 8:1-11 est authentiquePour répondre à cette question nous fournissons à nos lecteurs le commentaire détaillé, limpide, de monsieur l'abbé Fillion (saint Jérôme en rédigeant la Vulgate, IVe siècle, repris cet antique passage): Cliquer ici Celui-ci expose les bouffonneries des adversaires de la vérité et les réfute."Il faisait partie du texte primitif. Les données topographiques des versets 1 et 2 ont de la justesse. Rien dans le morceau ne fait disparate avec le style du quatrième évangile. Je pense que c’est par un scrupule déplacé, venu à l’esprit de quelque faux rigoriste, sur la morale en apparence relâchée de l’épisode, qu’on aura coupé ces lignes qui pourtant, vu leur beauté, se seront sauvées, en s’attachant à d’autres parties des textes évangéliques… On comprend en tout cas beaucoup mieux qu’un tel passage ait été retranché qu’ajouté. » E. Renan, Vie de Jésus, 13e édit., p. 500 et s. On voit par là si Tregelles, Tischendorf, MM. Westcott et Hort étaient en droit de retrancher nos douze versets du texte sacré, comme ils l’ont fait d’un trait de plume dans leurs récentes éditions."Bien sûr si les mahométans nient l'authenticité de ce récit c'est pour tenter de décrédibiliser le Christianisme, parce qu'ils savent très bien que leur "religion" ne tient sur rien, ou mieux dit parce qu'ils savent très bien que leur "religion" ne tient que sur cette fable de la falsification de la Bible (puisque le coran la contredit c'est donc qu'elle est falsifiée, n'est-ce pas.), comme si le Christianisme était fondé sur un livre et non sur Pierre (quelle ignorance). Affirmons que ce passage est authentique car Pierre (saint Matthieu XVI, 15 - 19) l'enseigne, tout simplement.Source Ces égarés devraient aussi se demander, puisque selon eux ce récit n'est pas authentique, pourquoi alors les chrétiens en 2000 ans n'ont jamais lapidé les adultères (mais il me semble que c'est déjà trop leur demander). Bref, ajoutons que des manuscrits très anciens rapportent l'épisode, notamment Le Codex Bezae Cantabrigensis (IVe siècle) , de même que de nombreuses Autorités de l'Eglise de Dieu, saint Jérôme, saint Ambroise, saint Augustin etc...Source | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Ven 2 Aoû - 22:48 | |
| - Jesus 1914 a écrit:
- Josias a écrit:
- Ma question qui a rajouté ces versets dans Jean alors que primitivement il n'en faisaient pas partie ?
Je doute que tu es un témoin de Jéhovah :suspect: Nous avons toutes les traductions du monde nouveau qui contiennent ce passage! Écritures grecques chrétiennes 1963 Traduction du monde nouveau 1974 Traduction du monde nouveau 1995
Que dis-tu de cela ? :lol!: Pourquoi tu ne cite pas le commentaire qui va avec ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Sam 3 Aoû - 0:02 | |
| - Jesus 1914 a écrit:
- Je regarde avec attention ce site. Il est complet sur la question.
Cette péricope est un passage authentique des actes de Jésus. Jéhovah ne permet pas que Sa Parole soit changée. Je suis devenu témoin de Jéhovah par amour pour la Bible. Je l'étudie pour la vie. Alors tu n'a jamais consulté le livre Etude Perspicace des écritures volume 1 a la page 1246 qui dit ceci. *** it-1 p. 1246 Jean (Bonne nouvelle selon) *** - Citation :
- Le texte apocryphe de Jean 7:53–8:11. Ces 12 versets ont manifestement été interpolés dans le texte original de l’Évangile de Jean. On ne les trouve pas dans le Manuscrit sinaïtique ni dans le Vaticanus 1209, alors qu’ils apparaissent dans le Codex Bezae, qui date du Ve siècle, ainsi que dans des manuscrits grecs postérieurs. Ils sont néanmoins omis par la plupart des plus anciennes versions. Il est évident qu’ils ne font pas partie de l’Évangile de Jean. Une famille de manuscrits grecs place ce passage à la fin de l’Évangile de Jean ; une autre le situe après Luc 21:38, ce qui tend à prouver qu’il s’agit bien d’un texte apocryphe et non inspiré.
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| | | putidamo
Messages : 293 Date d'inscription : 06/04/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Sam 3 Aoû - 23:19 | |
| Etude Perspicace des écritures est un dictionnaire des témoins de Jéhovah sorti en 1997, traduit de l'anglaise "Insight On the Scriptures" de 1988. On respecte la foi des témoins de Jéhovah. pourquoi veulent-ils imposer leurs erreurs aux autres? Toutes les Bibles modernes ont le passage de Jean 8:1-11, sauf la Traduction du Monde Nouveau 2018, et la précédente édition de 1995 l'avait ! Il y a le sujet identique pour les témoins de Jéhovah, ils y disent ce qu'ils veulent sans soucis :)
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Dim 4 Aoû - 17:51 | |
| il faut voire la réalité en face car beaucoup de traductions montre que ce passage n'est pas de la plume de Jean. Il ne faut pas se voiler la face devant cette réalité. |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Dim 4 Aoû - 22:42 | |
| La plume n'est pas de Jean, cela est connu dès le III siècle par la communauté Johannique qui émigre en partie en Gaules. Saint Irénée apporte l'original de Jean et de Luc avec lui. Le support sur papyrus est fragile, il sera copié sur parchemin. Puis il sera recopié sur un support plus solide encore, le codex Bezæ. Ce codex est le plus ancien, II siècle, mais si vous ne voulez pas de la tradition apostolique, alors évidemment, vous le daterez de sa dernière sauvegarde, le IV siècle. Il n'a pas son grec en structure grecque mais araméenne. Ce qui est évidemment unique au monde et très bizarre pour les modernes. C'est comme si on mettait en phrase du français selon la structure coréenne. Un français lisant ça dira que ce n'est pas naturel. Un(e) coréen(ne) arrive et lui explique que c'est une structure de pensée poétique coréenne.
Les traducteurs du plus précieux codex ont voulu sauvegarder ce trésor en le faisant bilingue, il est bien traduit en latin, et la copie grecque est celle de l'original araméen. Preuve si besoin qu'il n'y a pas d'Ecriture grecque, c'est tardif, il y a eu d'abord des recollections araméennes.
Ici nous sommes dans la Tradition de la Bible, dans son histoire, sa construction historique. Enlever des passages comme le fit Luther, c'est déjà mal comprendre. Et ses commentaires prouvent qu'il comprenait mal. Il enlève 7 Livres trop juifs pour lui, c'est Luther qui le dit ! Il ne dit pas que ce sont des apocryphes, non, il dit et explique que son antisémitisme l'invite à interdire selon lui ces 7 Livres de la Bible chrétienne. Il passe du canon universel de 73 Livres à 66 Livres.
Le passage de la femme adultère est dans Luc XXI-38. Il vient ensuite cette péricope, Matthieu XXI-39 à 50.
C'est ce que j'ai fait avec la Traduction du Monde Nouveau 1995 d'Étude grand format, une pure merveille. J'ai enlevé avec du blanco le passage de Jean VIII-1 à 11 et je l'ai inséré après Luc XXI-38. On a alors Luc XXI-39 à 50 et on se retrouve avec l'original de Luc, tout simplement.
La Bible de 73 Livres est intangible, elle est la Parole de Jéhovah. | |
| | | laurence c
Messages : 438 Date d'inscription : 05/04/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Dim 4 Aoû - 23:52 | |
| Bonjour, c'est vraiment une très bonne idée de faire ce genre d'analyse historique chronologique des sources, je connais ce passage, mais là ça me permet de comprendre le problème de savoir où le placer. Merci pour le décriptage, ça à dû demander beaucoup de travail. Une excellente journée à tous. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Lun 5 Aoû - 21:59 | |
| Merci marmhonie d'avoir reconnue que le passage de la femme adultère n'est pas de la plume de Jean. |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Mar 6 Aoû - 0:10 | |
| Les traductions du monde nouveau sont fiables ! J'ai fait quelques tours du monde avec ma traduction du monde nouveau verte 1974, reçue neuve à l'époque. Il n'y avait quasiment rien en français dans ce format, la Bible Segond 1910 austère sans aucun commentaire. Les témoins de Jéhovah ne vous tromperont pas, ils étudient la Bible et en savent beaucoup. La traduction du monde nouveau 2018 est une petite merveille qui n'a aucun équivalent dans ce format, ce luxe, cette pédagoie, et tant d'ingéniosités pour que tout le monde uisse enfin comprendre la Bible. Que reçoivent-ils pour cette offrande par centaines de millions de Bibles données ? Ils sont persécutés, bannis de Russie, interdits en Chine... La France a du payer en Justice des millions d'euros aux témoins de Jéhovah de Fance pour leur ostracisme et les injustices flagrantes qui sont des persécutions d'État. Il serait temps d'ouvrir les yeux et de dialoguer avec la 5e religion en France, et encore,arce que l'État français a inventé l'ABF, Association des Bouddhismes de France qui ne représente absolument pas les grandes écoles du bouddhisme, au seul but de compiler 11 associations dont certaines sont inconnues afin de faire barrage aux témoins de Jéhovah ! | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Lun 12 Aoû - 2:50 | |
| - marmhonie a écrit:
Il serait temps d'ouvrir les yeux et de dialoguer avec la 5e religion en France, et encore,arce que l'État français a inventé l'ABF, Association des Bouddhismes de France qui ne représente absolument pas les grandes écoles du bouddhisme, au seul but de compiler 11 associations dont certaines sont inconnues afin de faire barrage aux témoins de Jéhovah ! ils peuvent croire ce qu'ils veulent , ce qui est insupportable , et à bannir de notre pays, c'est leur proselytisme !!!Si toutes les religions se mettent à faire la même chose ce sera invivable Amicalement |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Mer 13 Nov - 4:31 | |
| La péricope de la femme adultère est authentique et provient de Luc
La tradition catholique romaine Apostolique rapporte que la Gaule eut son propre codex des Saintes Ecritures, apporté en Gaules par St Irénée de Lyon, et que le Huguenot Théodore de Bèze incendia ! Il brula toute la Bibliothèque mais le diable fut vaincu en lui, car une partie de ce codex fut sauvé des flammes par des Moines catholiques que les Huguenots ont tué par haine. De Bèze, l'amant de Calvin, réalisa alors cet inestimable trésor et l'offrit en pillage aux Protestants anglais amis de Cambridge, amis des Protestants de France pour combattre et conquérir le Royaume de France, une fois encore. Ce codex porte depuis ce nom, le nom de son incendiaire.
Il ne reste en l'état qu'un seul évangile complet sur les quatre, le feu ayant fait son oeuvre infernale par la folie hugunenote, et combien du patrimoine catholique inestimable, protégé alors en France, faut ainsi brûlé par ces fous. On doit parler de crimes imprescriptibles, car bruler des codex uniques au monde, tant de manuscrits, c'est vouloir effondrer la civilisation catholique. Seul le terrifiant Mao Zedong fit pareil en détruisant pour la civilisation chinoise une aussi grande partie perdue pour toujours.
Or voici, nous étudierons ce codex Bezae tel quel, et pour sa partie latine, et pour sa parie grecque sauvée par les traducteurs et copistes.
Aujourd'hui, le passage de la femme adultere qui est partout en Jean, chapitre 8, versets 1-11, alors que dans ce codex Bezae, il est placé maladroite ment en Luc. Que s'est-il passé ?
Or je lis et je cite, Jean, chapitre 8, versets 1 a 11 : Bible, Traduction du Monde Nouveau, 1974. : " Mais Jésus s’en alla au mont des Oliviers. 2 À l’aube, cependant, il se présenta de nouveau dans le temple, et tout le peuple venait vers lui, et il s’assit et se mit à les enseigner. 3 Or les scribes et les Pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère, et, après l’avoir placée au milieu d’eux, 4 ils lui dirent : “ Enseignant, cette femme a été prise en flagrant délit d’adultère. 5 Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider cette sorte de femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? ” 6 Naturellement, ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir de quoi l’accuser. Mais Jésus se courba et se mit à écrire de son doigt sur le sol. 7 Comme ils persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : “ Que celui d’entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter une pierre. ” 8 Et se courbant de nouveau, il continua à écrire sur le sol. 9 Mais ceux qui entendirent cela sortirent alors, un à un, en commençant par les hommes d’âge mûr, et il resta seul, ainsi que la femme qui était au milieu d’eux. 10 Se redressant, Jésus lui dit : “ Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? ” 11 Elle dit : “ Personne, monsieur. ” Jésus dit : “ Moi non plus, je ne te condamne pas. Va ; à partir de maintenant ne pratique plus le péché. ”
Je cite la Bible de Jérusalem : "1. Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers. 2. Mais, dès l'aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s'étant assis il les enseignait. 3. Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu, 4. ils disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. 5. Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? » 6. Ils disaient cela pour le mettre à l'épreuve, afin d'avoir matière à l'accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol. 7. Comme ils persistaient à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! » 8. Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. 9. Mais eux, entendant cela, s'en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. 10. Alors, se redressant, Jésus lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? » 11. Elle dit : « Personne, Seigneur. » Alors Jésus dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. »
Je cite la Bible Darby, la Bible des Peuples, la Bible Louis Segond 1910, la Bible Peillion : c'est pareil !
Je regarde la Bible de St Jérôme de Stridon du 5e siècle en Latin : c'est pareil ! "1 Iesus autem perrexit in montem Oliveti. 2 Diluculo autem iterum venit in templum, et omnis populus veniebat ad eum, et sedens docebat eos. 3 Adducunt autem scribae et pharisaei mulierem in adulterio deprehensam et statuerunt eam in medio 4 et dicunt ei: “ Magister, haec mulier manifesto deprehensa est in adulterio. 5 In lege autem Moyses mandavit nobis huiusmodi lapidare; tu ergo quid dicis? ”. 6 Hoc autem dicebant tentantes eum, ut possent accusare eum. Iesus autem inclinans se deorsum digito scribebat in terra. 7 Cum autem perseverarent interrogantes eum, erexit se et dixit eis: “ Qui sine peccato est vestrum, primus in illam lapidem mittat ”; 8 et iterum se inclinans scribebat in terra. 9 Audientes autem unus post unum exibant, incipientes a senioribus, et remansit solus, et mulier in medio stans. 10 Erigens autem se Iesus dixit ei: “ Mulier, ubi sunt? Nemo te condemnavit? ”. 11 Quae dixit: “ Nemo, Domine ”. Dixit autem Iesus: “ Nec ego te condemno; vade et amplius iam noli peccare ”.
Ce passage est authentique aux plus primitives sources, 1er siècle, soit du vivant du Christ, soit quelques dizaines d'années plus tard. C'est une source orale du lieu d'origine mise par écrit, avec une grande finesse de style araméenne. Luc au contraire privilégie toujours la grammaire grecque en tournures littéraires et n'a jamais le ton humoristique. Ici, cet épisode est araméen, avec des comiques de situation. Par exemple, les hommes les plus vieux partant en premiers parce que plus pécheurs que les jeunes... Ou encore Jésus écrivant, quand un prophète de Dieu ne doit jamais écrire. Et encore le ton de violence de la populace ayant pris une femme pour la lapider sauvagement, et son étonnement non pas d'avoir survécu, mais qu'aucune personne ne soit resté pour la lapider. Comme pour Lazare, elle se savait morte par avance. Typiquement une source araméenne de premier choix.
Et je porte le coup fatal sur l'authenticité de ce passage exceptionnel avec les codex du 4e siècle originaux : Codex Vaticanus : https://archive.org/details/CodexVaticanusbFacSimile Codex Sinaiticus : http://www.codex-sinaiticus.net/en/ Codex Bezae : https://archive.org/details/CodexVaticanusbFacSimile
C'est pareil en grec, mot pour mot !
Et je mets en ligne le plus vieux papyrus de l'Evangile selon St Jean complet, qui date du 1er siècle ! C'est la collection privée de la Fondation Suisse Bodmer : http://fondationbodmer.ch/en/ Le voici, l'original du 1er siècle, tel quel ! http://fondationbodmer.ch/documents/publications/collections-sources/evangile-selon-jean/ Et c'est toujours pareil ! Cela y est, mot pour mot !
Mais alors, vous me direz, biens chers amis, pourquoi dans certaines traductions de ces Bibles authentiques, des traducteurs ont hésité sur ce passage ? Parce que toutes les traductions choisissent dans les milliers de papyrus, dans les dizaines de codex, ceux qu'ils estiment le plus. Et dans un seul codex, le codex Bezae, cet épisode est intact mais... dans Luc ! Aujourd'hui au 21 siècle nous savons que c'est une erreur d'un copiste, de l'avoir relié avec l'évangile de Luc. Ce détail technique pour ceux et celles qui aiment et lisent la Bible. Or les bons traducteurs, et notamment ceux de la Traduction du Monde Nouveau, ont bien choisi, et ils ont eu l'intelligence de signaler leur curiosité car la Traduction du Monde Nouveau, la Louis Segond 1910, et la Bible de Jérusalem jusqu'en 1990, se basait aussi sur le codex Bezae. Remarquable !
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| | | pierre.b
Messages : 524 Date d'inscription : 05/04/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Lun 18 Nov - 1:02 | |
| Marmho a raison. Le judaisme d'avant 70 constate que ces juifs chrétiens refusent la lapidation que Moïse nous a enseignés. Après 70 et la destruction du Temple, les juifs chrétiens sont déclarés anathèmes des synanogues. Le passage de la femme adultère non lapidée est un scandale. Etinne préfère la lapidation en pardonnant. Nous ne comprenons pas ce fanatisme à tout pardonner. Le passage est authentique, elle est typique de Jésus vivant et de ses apotres. La question ne se pose pas. Le Collège Central n'´est ni chrétien, ni juif. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Lun 18 Nov - 23:01 | |
| La bible Synodale fait cette remarque:le passage entre crochets (7:53 à 8:11) manque dans les plus anciens manuscrits. Ce qui sous entend que ses versets ont été rajoutés dans les nouveaux manuscrits.
Dernière édition par Admin le Ven 22 Nov - 13:31, édité 1 fois (Raison : hoax_diffusion_.by bot_#5647rt9800.0003) |
| | | undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Ven 22 Nov - 13:14 | |
| La péricope de la femme adultère est dans la Biblia Sacra.La source du premier siècle est attestée par saint Jérôme et le codex Bezae. Aucun des manuscrits que nous possédons aujourd’hui n’a l’antiquité de ceux que suivait saint Jérôme ; ils sont même, et de beaucoup, postérieurs à la Vulgate elle-même. Aucune version, si soigneuse et savante soit-elle, ne peut avoir l’autorité de la Vulgate que l’Église a déclarée "absolument exempte de toute erreur en ce qui concerne la foi et les mœurs". (Pie XII, Divino afflante Spiritu). | |
| | | L'abbé Morère
Messages : 712 Date d'inscription : 28/05/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Jeu 12 Déc - 22:55 | |
| - Josias a écrit:
- il faut voir la réalité en face car beaucoup de traductions montrent que ce passage n'est pas de la plume de Jean. Il ne faut pas se voiler la face devant cette réalité.
Cher Josias, au IIe siècle St Polycarpe et St Irénée affirmaient que ce passage des plus anciens était de St Luc, en possession de l'original de l'évangile de St Luc. Les Bibles populaires conduisent aujourd'hui des traductions sans aucune consultation. Que pouvons-nous y faire ? Une erreur commune de raisonnement est de croire qu'un passage mal placé serait un faux passage. Ce raisonnement est absurde. Si vous aviez de sérieuses éditions de Bibles catholiques et des ouvrages savants, vous sauriez que le passage est dans Luc 21:39-50. Luc est coupé net à Luc 21:38. Combien de fois dans ce sujet cela fut dit et prouvé ! C’est un piège particulièrement subtil dans lequel les scribes et les pharisiens pensaient faire tomber le Seigneur Jésus et dans lequel vous tombez. Par Lui sont venues ensemble la grâce et la vérité (Jean 1:17). Or s’il condamne cette femme coupable, où est la grâce que tous connaissent selon Luc 4:22 ? | |
| | | mgr gaum
Messages : 855 Date d'inscription : 05/04/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Mer 5 Fév - 19:18 | |
| "Moi non plus je ne te condamne pas"Le récit de la femme adultère est non moins universellement connu que celui du serpent à la langue tortueuse du jardin d'Eden; ce qu'on sait moins, c'est qu'il a été écrit par LUC et non par Jean.Il est en effet absent des grands onciaux (codex Alexandrinus, Vaticanus, Sinaiticus) et de la plus part des manuscrits. Où donc le trouve-t'on alors? Après le verset 7:52 de l'évangile de Jean dans le codex Bezæ et la Vetus Latina (et quelques autres manuscrits qui ne sont pas antérieurs au IXème siècle , K M S U, 579, 118, 700 1071...) , sinon tout à la fin dans les cinq manuscrits de la série f1. Par contre dans une série de 13 manuscrits, la série f13 à laquelle il faut ajouter le ms 1346, on le trouve à la jointure des chapitres 21/22 de l'évangile de Luc . Par le style il se rattache à cet auteur ce dont convient la critique textuelle dans une large majorité.
Luc 21/22, série f13
( texte Grec) 1 Et Jésus se rendit au mont des oliviers; 2 or dès l'aurore à nouveau il vint au Temple. 3 et lui amènent de force, les scribes et les pharisiens une femme saisie sur l' adultère et la plaçant au milieu 4 - lui dirent: Rabbi, cette femme là a été prise en flagrant délit d'adultère.5 - Or dans notre Loi, Moïse a intimé de lapider de telles (femmes). Or toi que dis-tu d'elle? Or ils disaient cela pour l'éprouver afin d'avoir une accusation contre lui. 6 - Or Jésus se baissant écrivit du doigt sur le sol; 7 - or comme ils restaient à l' interroger, levant les yeux il leur dit: "celui qui est sans péché parmi vous, le premier qu'il jette une pierre sur elle." 8 - Et à nouveau se baissant, du doigt il écrivit sur le sol. 9 - Et ils sortirent un par un commençant par les plus anciens, jusqu'aux derniers. Aussi Jésus fut-il laissé seul ainsi que la femme qui était au milieu. 10 - Or levant les yeux, Jésus la vit et dit : femme Où sont-ils? Personne ne t'a condamnée? 11 - or elle lui dit: personne seigneur Et Jésus lui dit: moi non plus je ne te condamne pas. Va, ne pèche plus. | |
Jean VIII 1-11
( texte Grec) 1Or Jésus se rendit au mont des oliviers;2 - or dès l'aurore à nouveau il arrive dans le Templeet tout le peuple venait à lui. 3 - Amènent alors les scribes et les pharisiens prise sur (le) péché une femme et la plaçant au milieu 4 - lui disent, les prêtres pour l'éprouver afin d'avoir à l'accuser: Rabbi, cette femme là a été saisie en flagrant délit d'adultère. 5 - Or Moïse dans la Loi, a appelé à lapider de telles (femmes). Or toi à présent que dis-tu? 6 - Or Jésus se baissant écrivit du doigt sur le sol;7 - or comme ils restaient à interroger,il se releva et leur dit: "celui qui est sans péché parmi vous, le premier sur elle qu'il jette une pierre."8 - Et à nouveau se baissant, du doigt il écrivit sur le sol. 9 - Or chacun des juifs s'en alla en commençant par les plus âgés, de sorte que tous sortirent. Aussi fut-il laissé seul ainsi que la femme qui était au milieu. 10 - Or se relevant Jésus dit à la femme: Où sont-ils? Personne ne t'a condamnée? 11 - et celle-ci lui dit: personne seigneur Or il lui dit: moi non plus je ne te condamne pas. retire-toi, à partir de maintenant, ne pèche plus. | Le texte originel , celui de la série f13 est dans la colonne de gauche. Le copiste lui a fait subir quelques modifications en l'intégrant au chapitre VIII de Jean (colonne de droite), qui porte en partie sur les origines et le péché : “nous sommes de la descendance d'Abraham...Quiconque commet le péché est esclave du péché” Jn 8:34. Et en effet au v 3 le mot péché a remplacé celui de l'adultère. L'insertion des "prêtres" au v 4 est étrange car on attendrait plutôt les "grands-prêtres" , un terme fréquent en Jean alors que celui de prêtres n'y est qu'une fois (1:19). Au verset 7 le scribe a préféré dire que Jésus s'était relevé, car dans le parallèle Lucanien, on a l'impression que Jésus avait levé les yeux sur la foule de la position basse où il se trouvait; mais le lecteur en est détrompé puisqu'il est indiqué à la phrase suivante qu'il s'était baissé à nouveau. La péricope se trouvait initialement placée par l'évangéliste Luc à un moment clé, comme une épreuve ultime, ce que souligne le commentaire de l'évangéliste au v 5: "Ils disaient cela pour l'éprouver”. Jésus avait été interrogé sur son autorité, puis sur l'argent de l'impôt, puis sur la loi du lévirat et la vie après la mort. Luc insérait alors avec son chapitre 21 une prophétie de Jésus sur le siège et la destruction de Jérusalem suivie d' un tableau de fin du monde et d'un appel à la vigilance. C'est alors qu'on pouvait lire la péricope de la femme adultère, ultime tentative pour confondre Jésus devant le peuple. Et quel épisode venait ensuite? Celui de la trahison de Judas, comme s'il en était la conséquence. Pour que la déferlante satanique entrât en Judas, ne fallait-il pas une cause déclenchante? Luc 22, 1 - Approcha alors la fête des azymes celle dite Pâque. 2 - Or les grands-prêtres et des scribes cherchaient comment ils le perdraient mais ils craignaient le peuple. 3 - Or Satan entra en Judas, celui appelé Iscarioth, qui était du nombre des Douze 4 - Et s'en allant, il s'entretint avec les grands-prêtres sur la façon dont il le livrerait. 5 - Et ils se réjouirent et ils ourdirent de lui donner de l'argent. Et il fut d'accord 6 - aussi cherchait-il une opportunité pour le livrer à l'écart de la foule. La rançon n'était pas la motivation de la trahison, puisqu'elle vint d' une proposition des grands-prêtres et des scribes, et non d'une demande de Judas.Dans l'affaire de la femme adultère, l'attitude de Jésus semblait invalider les commandements de la Loi . Aussi la trahison de l'Apôtre pourrait s'expliquer par une volonté fougueuse de défendre la Loi; différentes tentatives ont été faites en ce sens pour le réhabiliter. Toutefois une fougue peut en cacher une autre et la liberté consentie aux femmes, dans l'Évangile de Luc précisément, ne devait pas forcément plaire à tous.Mis en demeure par les accusateurs de choisir entre la défense de la femme accusée ou celle de la Torah, Jésus avait pris le temps avant de répondre :Que celui qui n'a pas commis de péché soit le premier à lui jeter une pierre.Les accusateurs s'étant tous retirés, il pouvait laisser les choses où elles en étaient et se suffire de ce qu'il avait écrit sur le sol. Qu'avait-il écrit? - Le rappel du décalogue ?: "tu ne commettras pas l'adultère...tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain" Or le décalogue était sensé avoir été écrit par Dieu lui-même:Le Seigneur dit à Moïse : Taille deux tables de pierre comme les premières, et J'y écrirai les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées.(Exode 34,1). Ou bien Jésus avait-il rappelé que le châtiment de la lapidation était requis non seulement contre la femme mais aussi contre l'homme adultère que les accusateurs avaient subrepticement laissé échapper?«Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s'il commet un adultère avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères seront punis de mort.» Lv 20:10C'est alors que regardant la femme Jésus lui dit: Moi non plus je ne te condamne pas; va ne pèche plus.
Or, cette non condamnation de la transgression du décalogue, les accusateurs allaient la faire signer à Jésus de son sang. Source: Sylvie Chabert d'Hyères | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Mer 5 Fév - 19:49 | |
| Certes, ce codex Cantabrigiensis n'a jamais "été acquis en France en 1562". C'est une erreur, car il arrive en Gaule bien avant. http://mb-soft.com/believe/txx/codexbez.htm Encore une fois, il n'est pas l'original puisque de toute façon, il est bilingue, ce qui montre que son original grec fut copié pour être protégé. http://fr.wikipedia.org/wiki/Codex_Bezae "Ce manuscrit est la copie fidèle d'un texte plus ancien que citait déjà Justin (qui fut martyrisé vers 165 à Rome), et Irénée dans son traité contre les Hérésies. C'est vraisemblablement le texte le plus ancien des évangiles qui nous soit parvenu. Irénée vint évangéliser en Gaule. Il était arrivé à Lyon dans les années 170, venant de Smyrne où il avait été disciple de Polycarpe qui avait connu dans sa jeunesse Jean l'Ancien. Aussi Frédéric Scrivener pensait qu'Irénée avait amené en Gaule “l'ancêtre” du codex Bezæ qui fut recopié sur parchemin au début du Ve siècle, pour assurer sa pérennité." D'accord ! La réponse la plus simple est déjà faite ici par Sylvie Chabert d'Hyères : codexbezae.perso.sfr.fr/cb/cit.html Il est fait état de citations de Saint Irénée avec son ancêtre de codex dont nous n'avons que cette copie du V siècle : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=7&ved=0CFgQFjAG&url=http%3A%2F%2Fremacle.org%2Fbloodwolf%2Feglise%2Firenee%2Ftable.htm&ei=-FHsUZngMoyQhQeIhoC4CA&usg=AFQjCNHes3epXiGDmSxFqVD3MGxFEXpJGw&bvm=bv.49478099,d.ZG4 Voici son ouvrage contre les hérésies : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411618j Saint Irénée écrivit lors de la querelle autour de la date de Pâques sur le 14 Nisan lors de son entrevue avec le pape Victor I : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ir%C3%A9n%C3%A9e_de_Lyon Voici quelques problèmes que pose ce codex : http://codexbezae.perso.sfr.fr/cb/acc.html Ce qu'est ce codex et ce qu'il n'est pas : http://edc.stardist.org/edc/part/carton_jc/idfm/tleep_2009/2009-07-09/sens.pdf La situation de ce codex avec le codex Vaticanus :http://www.uco.es/investiga/grupos/hum380/collectanea/sites/default/files/23.pdf Comment s'écrivirent les évangiles ?Tout commença par la collecte des paroles du Christ, les logia. Marc y puise le premier et écrivit son évangile AVANT la destruction du Temple d'Hérode en 70. Luc et Matthieu observent que c'est la prédication de St Pierre à Jérusalem. Chacun sans savoir qu'un autre le faisait aussi, reprennent la base de Marc en l'adaptant à son assemblée. Pour Matthieu, des rabbins et pour Luc des gentils, non juifs. Cet ensemble est appelé synoptique car ils ont en fond commun le plan de Marc qui est de vivre la viee de Jésus sur un an. Jean écrit l'Apocalypse, un rêve inspiré qu'il fit. En fin de vie, sur l'île de Patmos, il lit ces évangiles et trouve qu'ils manquent de détails important. Lui, le disciple que Jésus aimait, le plus jeune apôtre aussi, et demeuré toute sa vie chaste, comme toute personne très âgée en fin de vie, se rappelle mille détails qui fascinent. Il écrit son évangile en complément. Pas besoin de citer le Notre Père ni les Béatitudes qui sont déjà deux fois cités. Il complète. Quand Pierre sort de son manteau un glaive pour défendre Jésus de son arrestation, Jean se rappelle son nom, l'esclave Malchus. Jean se souvient avoir d'abord été disciple de Jean le Baptiste et comment il le quitte pour Jésus en entandant cette réflexion de Jean le baptiste voyant de loin Jésus venir. Il complète merveilleusement. Luc est venu chez lui quand il vivait avec Marie mère de Jésus, il n'a donc pas besoin de rappeler ce que Luc a compilé de l'enfance de Jésus. Par contre quand ils fuient tous lors de l'arrestation de Jésus, Jean est resté, il était avec Marie au pied de la Croix, et note ces détails que lui seul a vu. Revenons sur la collecte des sources. Cambridge a donc l'original qui appartient a la France, pillé par une bande de Huguenots en guerre de religion sous prétexte, et en profondeur combattant l'Eglise catholique romaine et les archives compromettantes sur le passé compromettant de ces dirigeants pervers et intelligents. On a vu juste avant, que de Bèze comprit vite l'importance d'un tel codex dans les flammes et comment il en vola ce qui restait, pour l'offrir aux Protestants anglais. Un acte typique de traitrise contre son pays et un pillage criminel unique en son genre. Voici donc ce qu'il en reste : http://cudl.lib.cam.ac.uk/view/MS-NN-00002-00041/1 Les sites anglosaxons sur ce codex sont nombreux, vides de sens, parce qu'une racine aussi essentielle, en dehors de son patrimoine naturel, est un infirme inutilisable. Par exemple : http://ancientworldonline.blogspot.fr/2012/03/codex-bezae-online.html Il est possible d'avoir un ce qu'il en reste, en deux volumes, sous forme papier avec Cambridge : http://www.cambridge.org/co/academic/subjects/religion/biblical-studies-new-testament/codex-bezae-early-christian-manuscript-and-its-text Ou bien ici : http://epapers.bham.ac.uk/1656/ La seule traduction francaise qui soit valable est de Sylvie Chabert d'Hyères, ici : http://codexbezae.perso.sfr.fr/cb/hist.html Ses travaux sont de grande valeur. Retenons cette dame digne et experte grec et Latin. Voici sa présentation du codex : "Le Codex Bezae Cantabrigiensis est un manuscrit bilingue , Grec et Latin, détenant une forme ancienne des Quatre Évangiles et des Actes des Apôtres. Il est répertorié avec les vieilles versions latines antérieures à la Vulgate, dans le courant dit “ Occidental ”. A l'analyse, son texte Grec se révèle être le plus proche témoin de la rédaction originelle. Il est une “empreinte fossilisée" dès le début du second siècle des Évangiles et des Actes. Comparativement le texte standard servant aux traductions est une compilation faite à partir de manuscrits copiés du IIIème au V ème siècles et qui ont forcément subi des retouches. L'ordre des évangiles est le même que dans le codex Washigtonianus (W) ou la Vetus Latina: Matthieu, Jean, Luc , Marc et après une importante lacune la troisième épître de Jean suivie des Actes des Apôtres. La primlauté est accordée ici aux oeuvres de Luc dont le codex Bezae manifeste la profonde cohérence interne.
Son intituté “Bezæ Codex Cantabrigiensis”. ce précieux manuscrit le tient de sa préservation par les Huguenots lors des guerres de religion. En effet Théodore de Bèze l'avait eu sous sa sauvegarde en 1562, quand, durant les guerres de religion, il fut retiré du monastère St Irénée de Lyon pris dans les flammes. Il l'adressa quelques années plus tard à la Bibliothèque de l'Université de Cambridge où il est conservé depuis lors.
Si la confection du livre n'est pas antérieure au début du Vème siècle, l’ancêtre grec dont il livrait copie était, quant à lui, très ancien, puisque des citations s’en trouvaient déjà chez Justin, martyrisé vers 165 à Rome, et chez Irénée dans son traité contre les Hérésies. Ce dernier, était arrivé à Lyon dans les années 170, venant de Smyrne où il avait été disciple de Polycarpe. Il paraissait vraisemblable à Scrivener que lui, sinon ses compagnons, ait amené en Gaule ce livre des évangiles et des Actes auquel fut adjoint alors une transcription latine.
Plus que les évangiles de Marc Matthieu et Jean, les deux livres de Luc comportent un grand nombre de leçons propres témoignant d’une connaissance approfondie des coutumes sacerdotales et de la liturgie du temple [NB : second Temple d'Hérode le Grand]. Cette attention au contexte hébraïque a suggéré que l’ancêtre du codex Bezae était une première, sinon une seconde édition, produite par l’auteur lui-même, à l’attention d’une communauté qui ne s’était pas coupée de la Synagogue; les théories émises concernaient principalement le texte des Actes. Ce texte archaïque était tellement en empathie avec le cadre dans lequel la vie de Jésus s’était déroulée, que l’information donnée y était au plus près de sa source."Il faut être un génie et consacrer toute sa vie, pour traduire la Bible. St Jérôme de Stridon l'a fait. De Sacy l'a fait avec Pascal, Racine, Nicole chez la duchesse de Longueville, janséniste. Luther en a fait une partie seulement, et qui est fautive. L'abbé Fillion l'a fait avec les grands génies du XIX siècle chez l'éditeur Lethielleux. Segond en fit une partie avant de mourir. Dhorme en fit une en suivant d'autres manuscrits, et seulement l'Ancien Testament. Ses élèves s'y essayèrent, Osty et Trinquet. Toutes les autres traductions sont des copies de copies en vérifiant juste quelques détails qu'ils savent commenter, jamais ceux qu'ils ne comprenaient pas. Ainsi Segond a permis une prolifération de Bibles protestantes identiques. Idem pour l'école de Jérusalem. Des groupes en partie sectaires y virent une manne financière. Et le commerce de la Bible prend son essort après 1958, mort de Pie XII. J'ai lu en quantité de langues modernes ces Bibles, elles ne sont pas catholiques, toutes protestantisées sous couvert d'un oecuménisme qui ne signifie rien. Et le codex Bezæ Cantanbrigiensis ?Il est le plus difficile. Il fit peur à Segond, à Osty, à Dhorme. Aujourd'hui on le redécouvre et combien il est vertigineux ! Tous se sont trompés en cherchant à faire bien et moins. St Jérôme, Lethielleux, Carrières l'ont vu. Les notes sont d'un immense savoir, mais le canon est fixé, alors on note beaucoup. Ces Bibles sont introuvables, de 20 à 40 volumes de 500 pages chacun. Et tout est dit du choix de placer ce logion (parole de Jésus) chez Jean puisqu'il est celui qui complète. L'importance est que c'est de Jésus, pas des apôtres restés silencieux devant la fin historique de la lapidation. Une fois encore si besoin était, Mahomet est tellement judaisant talmudique en reprenant la lapidation et en écartant Jésus-Christ qui a clôt la Bible et les prophètes. Marmhonie | |
| | | Josias
Messages : 1952 Date d'inscription : 19/01/2020
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Jeu 6 Fév - 2:42 | |
| C'est de qui cette manipulation de Luc ce passage passe à Jean? | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Jeu 6 Fév - 8:47 | |
| - Josias a écrit:
- C'est de qui cette manipulation de Luc ce passage passe à Jean?
Cher Josias, la théorie du complot ou de la manipulation sur les documents les plus anciens de la Bible ne tiennent pas. Si Dieu n'est pas garant de Sa Parole, il n'est pas parfait et donc il n'existerait pas. Bien sûr, je n'empêche personne de penser ce qu'il souhaite, seulement je trouve cela vraiment dommage de tomber dans des pièges absurdes et indignes de la foi chrétienne. Je laisse ces racontars à d'autres & passe mon chemin. Comment se sont formées les premiers évangiles ? D'abord, il y avait (après la résurrection et la montée dans le ciel de Jésus on ne sait comment car rien n'est précisé) des groupes, en grec ecclesia. Voici la définition de ἐκκλησία, l'ecclésia dans Matthieu XVIII-20 : "20 car là où deux ou trois sont assemblés en (à) mon nom, je suis là au milieu d’eux." (Bible Dhorme). Il y avait des groupes, des églises primitives, ces lieux où les mêmes communautés s'assemblaient chez l'un, chez l'autre. Après la Pentecôte, de peureux et cachés, ils sont transformés en prédicateurs et quasiment tous mourront martyrs sans plus aucune peur et tellement de grâces divines. En 70, l'impensable se produit selon la prophétie de Jésus, le Temple est détruit et pas une pierre sur l'autre n'est restée. Il y a alors autour de 70, ce grave danger dont les apôtres sont persuadés. Ils collectent les paroles (un logion λόγιον, des logias λόγια). Ils seront un bol commun dans lequel les futurs évangélistes puiseront pour écrire chacun son évangile. Il y a eu d'autres collectes de logia que nous n'avons plus. Une théorie aujourd'hui abandonnée par les savants pour ses incohérences multiples, affirmait une autre source (un autre bol de collecte) dite Q. Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, volume III, chapitre XXXIX-15 & 16, appelé "Les écrits de Papias" : [15]« Καὶ τοῦθ' ὁ πρεσβύτερος ἔλεγεν· Μάρκος μὲν ἑρμηνευτὴς Πέτρου γενόμενος, ὅσα ἐμνημόνευσεν, ἀκριβῶς ἔγραψεν, οὐ μέντοι τάξει τὰ ὑπὸ τοῦ κυρίου ἢ λεχθέντα ἢ πραχθέντα. Οὔτε γὰρ ἤκουσεν τοῦ κυρίου οὔτε παρηκολούθησεν αὐτῷ, ὕστε ρον δὲ, ὡς ἔφην, Πέτρῳ· ὃς πρὸς τὰς χρείας ἐποιεῖτο τὰς διδασκαλίας, ἀλλ' οὐχ ὥσπερ σύνταξιν τῶν κυριακῶν ποιούμενος λογίων, ὥστε οὐδὲν ἥμαρτεν Μάρκος οὕτως ἔνια γράψας ὡς ἀπεμνημόνευσεν. Ἑνὸς γὰρ ἐποιήσατο πρόνοιαν, τοῦ μηδὲν ὧν ἤκουσεν παραλιπεῖν ἢ ψεύσασθαί τι ἐν αὐτοῖς». Ταῦτα μὲν οὖν ἱστόρηται τῷ Παπίᾳ περὶ τοῦ Μάρκου· [16] περὶ δὲ τοῦ Ματθαίου ταῦτ' εἴρηται·« Ματθαῖος μὲν οὖν Ἑβραΐδι διαλέκτῳ τὰ λόγια συνετάξατο, ἡρμήνευσεν δ' αὐτὰ ὡς ἦν δυνατὸς ἕκαστος».Traduction française : [15] Et le presbytre disait ceci : « Marc, étant l'interprète de Pierre, écrivit exactement, mais sans ordre, tout ce qu'il se rappelait des paroles ou des actions du Christ; car il n'a ni entendu ni accompagné le Sauveur. Plus tard, ainsi que je l'ai rappelé, il a suivi Pierre. Or celui-ci donnait son enseignement selon les besoins et sans nul souci d'établir une liaison entre les sentences du Seigneur. Marc ne se trompe donc pas en écrivant selon qu'il se souvient ; il n'a eu qu'un souci, ne rien laisser de ce qu'il avait entendu et ne rien dire de mensonger. » Voilà ce que Papias raconte de Marc. [16] II dit d'autre part ceci de Matthieu : « Matthieu réunit les sentences (de Jésus) en langue hébraïque et chacun les traduisit comme il put. » (traduction française d'Emile Grapin). Nous avons un aperçu de la construction des évangiles canoniques et autres : "Marc, étant l'interprète de Pierre, écrivit exactement, mais sans ordre, tout ce qu'il se rappelait des paroles ou des actions du Christ; car il n'a ni entendu ni accompagné le Sauveur." Il y a plus important qui nous surprend : "Or Pierre donnait son enseignement selon les besoins et sans nul souci d'établir une liaison entre les sentences du Seigneur." L'évangile selon Saint Marc est donc bien l'évangile de Saint Pierre mis en forme. Sur Saint Matthieu, Eusèbe nous surprend encore plus : "Matthieu réunit les sentences (de Jésus) en langue hébraïque et chacun les traduisit comme il put." Autrement dit, il y a encore une collecte de logia mais elles sont ici réunies par Matthieu en hébreu alors que Jésus enseignait en araméen. il y a une assez grande différence. La foule parlait l'araméen, les grands prêtres du Temple parlaient l'hébreu sacré. Il est donc fautif d'avoir traduit votre traduction du monde nouveau par "Ecritures grecques" puisque nous savons qu'au moins chez Matthieu ce fut en hébreu ! On a aussi Saint Jérôme de Stridon au V siècle qui explique par une lettre au pape, qu'il veut retraduire le Nouveau Testament (Ecritures grecques) qui baigne dans ce grec vulgaire (koiné) en latin noble. Il a notamment l'original de l'évangile de Saint Matthieu en hébreu ! La preuve est indiscutable. Et sa traduction est encore aujourd'hui la meilleure au monde parce qu'elle repose sur un génie qui avait des originaux qui ont disparu, un tiers par les huguenots qui brûlaient tout, un tiers avec 1789. Notons bien ce point capital : "Matthieu réunit les sentences (de Jésus) en langue hébraïque et chacun les traduisit comme il put." Saint Jérôme avait raison au V siècle, au moins Matthieu est en grec vulgaire incohérent. Et en effet, quelle merveille de lire la traduction de l'hébreu en latin ! Cela n'a plus rien à voir ! En plus, ce latin est venu se superposer sur l'hébreu en partie. Et nous avons aussi d'autres sources comment Jean écrivit à la fin de sa vie, en ayant sous les yeux les trois évangiles synoptiques (Marc, Luc, Matthieu) et cela ne lui a pas plu. Il décide de rectifier ce qui doit l'être. Or Jean, presque centenaire, parlait l'araméen, pas le grec. Voici encore une soi-disante "écriture grecque" qui n'a jamais été en grec d'origine. Le texte grec le prouve, sa structure est araméenne. La péricope de la femme adultère ne lui est pas attribuée d'origine, elle n'y est pas. Par contre, le codex Cantabrigiensis nous prouve qu'elle est dans Luc XXI-39 à 50. Aujourd'hui, le chapitre XXI s'arrête au verset 38 ! Il en manque chez Luc, 11 versets exactement. Or, dans Jean, son évangile araméen se termine au chapitre VII par le verset 52. Le chapitre VIII commençait au verset actuel 12 ! On compte : 11 versets. Ce sont bien les versets manquants chez Luc qui ont été insérés tardivement pour le canon de la Bible. De plus, en Jean, le passage de Jean 7-53 à Jean 8-1 à 11 est incohérent. En fin de chapitre VII (7) dans Jean, les pharisiens se disputent avec la foule sur Jésus, qui est le Messie pour les uns, le prophète pour les autres, un imposteur pour les pharisiens. Et tout ce monde se dispute. Sur quoi, il convient de lui demander directement à Jésus qui il est vraiment, Jean 7-52 qui est une question posée à Jésus : “ Tu n’es tout de même pas de Galilée, toi aussi ? Scrute et vois que de Galilée il ne se lèvera pas de prophète.". Or au verset suivant Jean VII-53 on a "Alors ils s’en allèrent chacun chez soi." Cela n'a aucun sens ! Puis arrivent Jean 8-1 : "Mais Jésus s’en alla au mont des Oliviers." Et Jésus n'a donc jamais répondu, et tout est incohérent. Par contre, si on s'arrête à Jean 7-52 : "En réponse ils lui dirent : “ Tu n’es tout de même pas de Galilée, toi aussi ? Scrute et vois que de Galilée il ne se lèvera pas de prophète. ” pour poursuivre en continuant avec Jean 8-12 : " De nouveau donc Jésus leur parla en disant : “ Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera absolument pas dans les ténèbres, mais possédera la lumière de la vie. ”, tout redevient subitement clair et cohérent chez Jean. Regardons maintenant le Codex Cantabrigiensis dans Luc au chapitre 21, verset 38 qui est dans le canon actuel le dernier verset de ce chapitre XXI ; " Et tout le peuple venait à lui dès le point du jour dans le temple pour l’entendre.". Le chapitre suivant 22 (XXII) commence par une rupture : Luc 22-1 : " Or la fête des Gâteaux sans levain, celle qu’on appelle la Pâque, approchait.". Quel rapport avec l'aube du verset précédent ? La foule est venue entendre Jésus, Jésus doit donc dire quelque chose. Il y a un manque évident. Mais voici ô merveille, que le plus vieux Codex en onciales, le Cantabrigiensis, dont on connait le chemin, tenu par Saint Irénée qui l'a pris auprès des disciples de Jean et est passé dire adieu à son maitre Saint Polycarpe qui a plus de 80 ans et qui est convoqué à Rome où il sait que la mort l'attend, Irénée embrasse émue son maitre une dernière fois et s'en va en Gaules, par le couloir Rhodanien, en suivant donc le fleune Rhône, puisqu'avant lui, Marie de Magdala et Lazare sont arrivé par la mer Méditerranée, et ont renseigné les chrétiens sur cette géographie très forestière qu'est la Gaule avec des sources de partout. Saint Irénée arrive à Lugdunum (Lyon) et s'y installe. Il garde ce codex complet du Nouveau Testament, mais ce n'est pas le canon actuel, c'est un autre canon, celui du Johannisme (la communauté de Jean le disciple que Jésus aimait). Il s'abime avec le temps et est copié pour sauvegarde une première fois. Puis l'original disparait et les moines décident de le traduire, donc en latin, tout en conservant la copie exacte en grec. Le codex est alors bilingue grec-latin avec le grec qui est une traduction de l'araméen, car dans le Johannisme on ne parle pas le grec, tout est de tradition en araméen. Puis les huguenots arrivent au XV siècl, incendient tout sur leur passage, et dans l'incendie du monastère de St Irénée, son maitre incendiaire Théodore de Bèze voit une merveille qui brûle. Il en sauve ce qu'il peut, la vole aux moines et l'envoie chez les protestants anglais aà Cambridge. Le patrimoine national français vient d'être détruit d'un tiers et son chef d'œuvre, ce codex Johannique, volé ! Or s'il ne reste qu'un quart de ce codex, le reste étant perdu dans le feu, on a l'évangile selon Saint Luc intact. Lisons et traduisons. Luc chapitre XXI, verset 38 : "καὶ πᾶς ὁ λαὸς ὤρθριζεν πρὸς αὐτὸν ἀκούειν αὐτοῦ ἐν τῷ ἱερῷ.", "et tout le peuple de bon matin allait à lui [pour] l'écouter dans le Temple."C'est quasiment identique. Mais tous les manuscrits de la série f 13 comportent ici le récit de la femme adultère qui se lit ordinairement en Jean 7-53, 8-11, typique du style lucanien; "c'est donc à la charnière des chapitres 21-22 de Luc qu'il convient de le lire." (Sylvie Chabert d'Hyères). Elle a raison ! Le récit de la femme adultère est non moins universellement connu que celui du serpent du jardin d'Eden; ce qu'on sait moins, c'est qu'il a été écrit par LUC et non par Jean. Les traducteurs du monde nouveau ont suivi les conseils de l'Eglise catholique qui n'a jamais compris pourquoi on avait placé chez Jean ce passage de Luc. Une fois canonisé, on ne peut revenir sur une canonisation. Ainsi si un pape canonise un saint, un autre pape ne peut venir enlever cette canonisation. Impossible. En canonisant la messe tridentine, le pape Pie V l'a fixé à jamais. Ainsi quand le pape Paul VI interdit cette messe, il outrepasse son autorité et fait s'effondrer son Eglise. Il pouvait proposer un autre rite en parallèle, pas enlever une canonisation. C'est pareil avec le canon biblique, ce passage est dans Jean, il y restera. Cela ne change rien. Ici, les témoins de Jéhovah n'avaient pas le droit ni l'autorité pour censurer ce passage authentique. L'erreur de passage est connue au V siècle déjà. On fait avec et cela ne change rien. Malheur à qui efface un seul iota de la Bible et de ses Livres. Matthieu XVIII-5 à 9 : "Malheur à l'homme par qui le scandale arrive." et Apocalypse XXII-19 ; " si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu lui retranchera sa part du livre de vie." Et comme toute la Bible n'est faite que par des prophète et le Messie, il en coutera d'avoir pour la première fois enlevé un passage fondamental du christianisme. Voici pour les explications historiques. Un temps de longues persécutions et de malheur vient sur les témoins de Jéhovah pour diffuser une Bible censurée au passage de la fin de la lapidation. La Bible ne peut pas se tromper. Cette péricope est en effet absente des grands onciaux (codex Alexandrinus, Vaticanus, Sinaiticus) et de la plus part des manuscrits. Où donc le trouve-t'on alors? Après le verset 7:52 de l'évangile de Jean dans le codex Cantabrigiensis et la Vetus Latina (et quelques autres manuscrits qui ne sont pas antérieurs au IXème siècle , K M S U, 579, 118, 700, 1071...) , sinon tout à la fin dans les cinq manuscrits de la série f1. Par contre dans une série de 13 manuscrits, la série f13 à laquelle il faut ajouter le ms 1346, on la trouve à la jointure des chapitres 21/22 de l'évangile de Luc . Par le style il se rattache à cet auteur ce dont convient la critique textuelle dans une large majorité depuis le commencement de la canonicité du Nouveau Testament qui fut principalement en araméen, sauf Matthieu en hébreu, et quelques autres passages dont Marc avec du latin par ses tournures grecques qui sont latines. Comparaison de Luc XXI-39 à 50 avec l'actuel Jean 7-53 et Jean 8-1 à 11Luc 21-39 à 501 - Et Jésus se rendit au mont des oliviers ; 2 - or dès l'aurore à nouveau il vint au Temple. 3 - et lui amènent de force, les scribes et les pharisiens une femme saisie sur l'adultère et la plaçant au milieu 4 - lui dirent : Rabbi, cette femme là a été prise en flagrant délit d'adultère. 5 - Or dans notre Loi, Moïse a intimé de lapider de telles [femmes]. Or toi que dis-tu d'elle ? Or ils disaient cela pour l'éprouver afin d'avoir une accusation contre lui. 6 - Or Jésus se baissant écrivit du doigt sur le sol ; 7 - or comme ils restaient à l'interroger, levant les yeux il leur dit: "celui qui est sans péché parmi vous, le premier qu'il jette une pierre sur elle." 8 - Et à nouveau se baissant, du doigt il écrivit sur le sol. 9 - Et ils sortirent un par un commençant par les plus anciens, jusqu'aux derniers. Aussi Jésus fut-il laissé seul ainsi que la femme qui était au milieu. 10 - Or levant les yeux, Jésus la vit et dit : femme, où sont-ils? Personne ne t'a condamnée ? 11 - or elle lui dit : personne seigneur. Et Jésus lui dit: moi non plus je ne te condamne pas. Va, ne pèche plus.Jean 7-53 et Jean 8-1 à 111 - Or Jésus se rendit au mont des oliviers ; 2 - or dès l'aurore à nouveau il arrive dans le Temple et tout le peuple venait à lui. 3 - Amènent alors les scribes et les pharisiens prise sur [le] péché une femme et la plaçant au milieu 4 - lui disent, les prêtres pour l'éprouver afin d'avoir à l'accuser : Rabbi, cette femme là a été saisie en flagrant délit d'adultère. 5 - Or Moïse dans la Loi, a appelé à lapider de telles [femmes]. Or toi à présent que dis-tu ? 6 - Or Jésus se baissant écrivit du doigt sur le sol ; 7 - or comme ils restaient à interroger, il se releva et leur dit : "celui qui est sans péché parmi vous, le premier sur elle qu'il jette une pierre." 8 - Et à nouveau se baissant, du doigt il écrivit sur le sol. 9 - Or chacun des juifs s'en alla en commençant par les plus âgés, de sorte que tous sortirent. Aussi fut-il laissé seul ainsi que la femme qui était au milieu. 10 - Or se relevant Jésus dit à la femme : où sont-ils ? Personne ne t'a condamnée ? 11 - et celle-ci lui dit : personne seigneur. Or il lui dit : moi non plus je ne te condamne pas. retire-toi, à partir de maintenant, ne pèche plus.Ce sont deux gouttes d'eau identiques ! Nous avons démontré que la péricope de la femme adultère de Jean est de Luc, chapitre XXI-39 à 50 qui manquaient ! Importance fondamentale de la péricope de la femme adultèrePrécédant directement la trahison de Judas, cet épisode de la femme adultère fut un échelon important dans la décision de perdre le Christ. Cela change tout. Judas n'a pas trahi le Christ pour de l'argent qu'il refuse ensuite, mais bien parce qu'il n'a pas accepté qu'on ne respecte pas la loi de Moïse sur la lapidation ! Qui a fixé le canon de la Bible chrétienne ?Il y a eu plusieurs canons, en Occident & en Orient. Disons au minimum fin du IV siècle, quand justement Saint Jérôme ne sera pas d'accord et demandera de tout refaire. Je suis d'accord avec ce génie, le canon véritable est du V siècle. La suite se trouvera dans l'étude du Codex Cantabrigiensis Bezæ dans notre forum. | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Jeu 6 Fév - 11:57 | |
| @page { margin: 2cm } p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120% } LA PÉRICOPE DE LA FEMME PRIS DANS L'ADULTÈRE : UN TEXTE INSPIRÉ INSÉRÉ DANS UN TEXTE INSPIRÉ ? Par Scott J. Kaczorowski
Résumé: La preuve textuelle concernant l'histoire de Jésus et de la femme prise en flagrant délit d’adultère sont examinés. On en conclut qu'il n'est pas l’original de l'évangile de Jean. L'historique, la qualité et la canonicité de ce passage seront ensuite examinés en suggérant que cette péricope peut être historique et peut même être un exemple de texte inspiré inséré dans un texte. Si cette conclusion est vraie, elle ouvre la porte aux passages utilisés dans les documents de dévotion, de vie et de doxologique de l'Eglise. Mots clés: Jean 7: 53–8: 11, Péricope de la femme adultère.
Niché maladroitement dans le contexte narratif de l'Évangile de Jean, la lecture en de nombreuses versions modernes de la Bible découvre une histoire sur Jésus et une femme qui a été prise en adultère. Cette histoire particulière présente des questions textuelles intéressantes (comme quelle est son origine et comment elle s'est retrouvée dans l'Évangile selon Jean ). Mais aussi elle représente des défis pastoraux importants parce que, bien qu'il soit presque certainement que ce passage n'appartient pas à l'évangile de Jean , il reste encore particulièrement précieux pour l’Église aujourd'hui. Certains disent même: « Ceci est mon histoire préférée à propos de Jésus. » Ce document explorera les preuves textuelles entourant la péricope, abordera les questions de l’historicité et de l’authenticité de l’histoire et examinera la question de la canonicité du passage. Harald Riesenfeld se demande: « D’où vient cette péricope et pourquoi a-t-il fallu attendre un stade si tardif pour que ce passage se soit glissé dans la tradition canonique de l'Évangile ? D’où vient le récit de Jésus et de l'adultèrine ? » Le jugement des commentateurs est quasi unanime sur ce point.
I. LES PREUVES TEXTUELLES Tant les preuves externes que les preuves internes s'éloignent du manuscrit original de Jean contenant cette péricope. Un coup d’œil rapide à chaque niveau pour comprendre pourquoi cela.
1. Les preuves externes . La preuve externe que le péricope reflète une interpolation peut être résumée comme suit : (1) Nos premières preuves de l'évangile de Jean (les papyrus P 66 et P 75 ) manque notablement l'histoire. Les excellents codex א et B (tous deux du IVe siècle) n'incluent pas la péricope, ainsi que les codices A et C. Par conséquent, la plus ancienne et probablement la plus fiable de nos preuves textuelles pour l'Évangile de Jean renvoie une réponse négative. (2) L'omission de l'histoire se produit dans tous les principaux types de texte 8 - Alexandrin ( P 66 , P 75 , B et C), occidental (א, syr c , syr s , a, f, l * , q), byzantin (A, X, Y, Δ, Θ, Ψ), et même césarienne (N, 157, manuscrits géorgiens anciens). Preuve pour son omission ielle apparaît dès le deuxième siècle ( P 75 ) et persiste même fin du XVe siècle (minuscule 1253). Ainsi, l'omission de l'histoire est largement répandue dans le temps, à travers différentes zones géographiques, et dans différents types textuels. (3) Les différents emplacements où la péricope apparaît dans différents manuscrits de Jean et Luc témoignent de son originalité. Minuscule 225 comprend l'histoire après Jean 7:36. Plusieurs minuscules (dont 1, 1076, 1570 et 1582) ainsi que certains manuscrits arméniens l'incluent à la fin de l'Évangile. La lumière est faite. (Cf. Keener, Jean , 735.) Bien sûr, les terminaisons de ces papyrus sont également manquantes. Comme nous le verrons, quelques minuscules insèrent la péricope après Jean 21:24. Il est peu probable, cependant, que les premiers papyrus aient inclus la péricope à cet emplacement. Le Codex A manque Jean 6: 50–8: 52, à l'endroit précis où nous nous attendrions à ce que l'histoire se poursuive s'il figurait dans ce Codex. De même, le Codex C manque dans Jean 7: 3-8: 34. Cependant, des considérations d'espace suggèrent fortement que, même sous leur forme vierge, ni le Codex A ni le Codex C ne témoignaient de la présence de la péricope. (Voir Metzger et Ehrman, Texte du Nouveau Testament , 319; Metzger, Commentaire textuel , 187. Metzger et Ehrman, Texte du Nouveau Testament , 319; Metzger, Commentaire textuel , 187, 189. Cf. Carson, Évangile selon Jean , 333.) Pour les types de texte, (voir Philip Comfort, « Encountering the Manuscripts: An Introduction to New Testament Paleography and Textual Criticism » (Nashville: B&H, 2005). Il est révisé en vieux manuscrits géorgiens après Jean 7:44 au XIème siècle. La péricope a également été insérée dans l'Évangile de Luc après Luc 21:38 en f 13 . 12 Même certains de nos témoins positifs de l’histoire sont des preuves surprenantes contre son originalité. Par exemple, les copistes des codex E, M, S et Λ inclus une marque critique pour signaler qu’ils avaient des doutes quant à l’originalité de ce passage. Et dans ce cas, il s'agit d'un cas de doutes persistants dans l'Église sur l'originalité de la péricope, car ces Codex sont relativement tardifs, allant du VIIIe au Xe siècle.
2. La preuve interne. Les preuves externes suffiraient à elles seules pour conclure que nous ne trouvons pas avec cette péricope dans l'autographe de l'Évangile de Jean. L’incidence des preuves éternelles corroborent cette conclusion. (1) Jean 7:53 se lit comme une couture littéraire secondaire, car il fournit une transition maladroite des discours du chapitre VII à la péricope de la femme prise dans l'adultère. (2) Jean 8:12 et les versets suivants semblent reprendre le même discours. La narration s'est arrêtée dans Jean 7:52. C'est une bonne indication que 7: 53–8: 11 a été inséré. Elle ne se situe pas naturellement dans ce contexte. (3) Bien que les considérations de vocabulaire et de style produisent fréquemment des arguments précieux, il convient de noter que ni le vocabulaire ni l’écriture ni le style ne sont typiquement johannique dans ces versets. 3. Conclusion . Étant donné le poids des preuves internes et externes, la conclusion est pratiquement certaine: cette péricope n'est pas venue de la plume de Jean (au moins comme il a composé pour la première fois le quatrième évangile). Compte tenu de la force des preuves, le critique textuel Bruce Metzger affirme avec confiance: « Les arguments contre la paternité johannique semblent être concluants. »
II. L'HISTOIRE DE L'HISTOIRE Habituellement, lorsqu'un texte a été examiné, les preuves ont été pesées et un texte de conclusion atteint, la tâche est terminée. Et lorsque les critiques textuels atteignent un niveau négatif, la conclusion concernant l’originalité d’une lecture, la ligne de conduite de l’interprète est claire à la fois sur le plan pratique et exégétique : ignorez-le. Les choses ne sont pas si simples, cependant, avec l'histoire de la femme prise en adultère. Parce que nous ne traitons pas de la corruption textuelle d'un mot ou d’une phrase dans un verset mais plutôt avec tout un bloc de texte qui a été inséré dans l'Évangile de Jean, la question naturelle se pose quant à l'historicité du récit elle-même et si oui ou non l'Église pourrait encore l'utiliser dans sa prédication et son culte. En d'autres termes, même si les preuves textuelles indiquent la péricope comme un ajout secondaire à l'Évangile de Jean, nous devons encore enquêter sur le statut du bloc de texte à part entière. Nous rencontrons ici un phénomène surprenant. Même si les commentateurs et les critiques reconnaissent que ce récit est secondaire, ils se portent néanmoins garants de son historicité. Bruce Metzger écrit: « L'histoire de la femme adultère a de nombreuses marques de véracité historique. » Bruce approuve son existence authentique : « Ces douze versets constituent, en fait, un fragment de matériel évangélique authentique non inclus à l'origine dans l'un des quatre évangiles. » Carson note: « D'un autre côté, il y a peu de doute que l’événement décrit ici s’est produit, même si l’écrit n'appartenait pas au début aux livres canoniques. » Riesenfeld déclare: « Pour d'excellentes raisons, on peut considérer le récit de Jésus et de l'adultère comme véritable élément paléochrétien. » (Riesenfeld, Gospel Tradition , 97) Même un critique textuel tel que Bart Ehrman dit que cette péricope « a un air d'authenticité décidé » (Ehrman, « Jésus et la femme adultère », 35.) Techniquement, Ehrman fait référence à son hypothétique construction d'une des sources qu'il voit derrière l'histoire présentée dans nos Bibles modernes (cf. pp. 34–35) et que « cette histoire apparaît être très ancienne et a autant de prétention à l'authenticité que n'importe lequel des synoptiques parallèles. » (Ehrman, « Jésus et la femme adultère », 36. ) Brown affirme que l'histoire est « tout à fait plausible » (L’ Évangile selon Jean I – XII , 335). Keener note l'accord largement répandu parmi les chercheurs sur ce point ( Jean , 736).) Ce qui a amené ces critiques textuels et commentateurs à voir la possibilité d'un enregistrement d'un événement historique réel dans la vie de Jésus. Ehrman utilise un langage similaire bien qu'indépendant : « Et est-il possible que l'un ou l'autre soit un épisode authentique de la vie de Jésus ? » (« Jésus et la femme adultère », 34; cf. p. 24) même en reconnaissant que l'histoire n'appartient pas à l'évangile de Jean ? Considérations littéraires, considérations historiques, une référence précise à la péricope, et les détails du récit, tout converge pour suggérer l'historicité du récit.
1. Considérations littéraires . Des considérations littéraires vont dans le sens d’une origine de la péricope. Nous avons noté, négativement, que cette histoire n'est pas Johannine. Nous pouvons cependant affirmer de façon positive que ce texte est particulier (Cf. les commentaires dans Metzger et Ehrman, Texte du Nouveau Testament , 280.) Mais ils soulignent également d’autres utilisations historiques des lectures rejetées pour des motifs critiques (p. 281) en tant que serveurs de traces littéraires de la tradition synoptique de Jésus. (Riesnefeld, Gospel Tradition , 96–97; Ehrman, « Jésus et l'adultère », 24, 42 n. 48, 43 n. 60; Bruce, Évangile de Jean , 413; Carson, Évangile selon Jean , 333; Beasley-Murray, Jean , 143–44; Keener, Jean , 735, 737.) Le contour général de l'histoire a de nombreux éléments synoptiques, comme la comparaison ci-dessous avec d'autres récits de Jésus dans les synoptiques que Marc révèle.
Tableau : Éléments synoptiques du péricope de la femme adultère Jésus au Mont des Oliviers / Béthanie 8: 1 & 11: 1 Jésus enseigne aux gens dans le temple 8:2 & 12:35 Un dilemme est présenté à Jésus 8: 3–5 & 12: 14-15, 18-23 Le dilemme implique des problèmes de Torah 8: 5 & 12:14, 19, 28 Le dilemme est conçu comme un piège 8: 6 & 12:13b, 15 Jésus répond intelligemment / sagement 8: 7 & 12: 15b – 17, 24–27 La réponse de Jésus remporte la controverse 8: 9-11 & 12: 17b, 34b
Non seulement l'histoire possède de nombreux éléments synoptiques, le vocabulaire de l'histoire est synoptique et remarquablement identique au vocabulaire de Luc. Si, cependant, il y a un Jésus de la tradition portant le style de Luc et qui ne provient pas de l'auteur Luc, une telle étude devient profondément problématique pour des raisons évidentes. Comment déterminer si une instance donnée du style de Luc dans le passage considéré est le résultat de la propre main de l'auteur ou s'il provient, peut-être, du penchant de l'auteur à choisir parmi la tradition de Jésus reflétant ce style particulier ? Une solution à cela pour éviter l'impasse méthodologique serait de revenir à l'affirmation aujourd'hui rejetée selon laquelle Luc écrivit cette péricope (cf. Ehrman, « Jésus et la femme adultère », 38 n. 2) mais pour une raison décidée de ne pas l'inclure dans son Évangile. Si Jean est le même auteur qui écrivit le livre de l'Apocalypse et l'Évangile de Jean, cela augmenterait le nombre d'occurrences johanniques de certains de ces mots de vocabulaire. | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Jeu 6 Fév - 15:20 | |
| Le texte originel du Codex Cantabrigiensis, celui de la série f13 est : Le copiste lui a fait subir quelques modifications en l'intégrant au chapitre VIII de Jean (colonne de droite), qui porte en partie sur les origines et le péché : “nous sommes de la descendance d'Abraham...Quiconque commet le péché est esclave du péché” Jn 8:34. Et en effet au v 3 le mot péché a remplacé celui de l'adultère. L'insertion des "prêtres" au v 4 est étrange car on attendrait plutôt les "grands-prêtres" , un terme fréquent en Jean alors que celui de prêtres n'y est qu'une fois (1:19). Au verset 7 le scribe a préféré dire que Jésus s'était relevé, car dans le parallèle Lucanien, on a l'impression que Jésus avait levé les yeux sur la foule de la position basse où il se trouvait; mais le lecteur en est détrompé puisqu'il est indiqué à la phrase suivante qu'il s'était baissé à nouveau. La péricope se trouvait initialement placée par l'évangéliste Luc à un moment clé, comme une épreuve ultime, ce que souligne le commentaire de l'évangéliste au v 5: "Ils disaient cela pour l'éprouver”. Jésus avait été interrogé sur son autorité, puis sur l'argent de l'impôt, puis sur la loi du lévirat et la vie après la mort. Luc insérait alors avec son chapitre 21 une prophétie de Jésus sur le siège et la destruction de Jérusalem suivie d' un tableau de fin du monde et d'un appel à la vigilance. C'est alors qu'on pouvait lire la péricope de la femme adultère, ultime tentative pour confondre Jésus devant le peuple. Et quel épisode venait ensuite? Celui de la trahison de Judas, comme s'il en était la conséquence. Pour que la déferlante satanique entrât en Judas, ne fallait-il pas une cause déclenchante? Luc 22, 1 - Approcha alors la fête des azymes celle dite Pâque. 2 - Or les grands-prêtres et des scribes cherchaient comment ils le perdraient mais ils craignaient le peuple. 3 - Or Satan entra en Judas, celui appelé Iscarioth, qui était du nombre des Douze 4 - Et s'en allant, il s'entretint avec les grands-prêtres sur la façon dont il le livrerait. 5 - Et ils se réjouirent et ils ourdirent de lui donner de l'argent. Et il fut d'accord 6 - aussi cherchait-il une opportunité pour le livrer à l'écart de la foule. La rançon n'était pas la motivation de la trahison, puisqu'elle vint d' une proposition des grands-prêtres et des scribes, et non d'une demande de Judas. Dans l'affaire de la femme adultère, l'attitude de Jésus semblait invalider les commandements de la Loi . Aussi la trahison de l'Apôtre pourrait s'expliquer par une volonté fougueuse de défendre la Loi; différentes tentatives ont été faites en ce sens pour le réhabiliter. Toutefois une fougue peut en cacher une autre et la liberté consentie aux femmes, dans l'Évangile de Luc précisément, ne devait pas forcément plaire à tous. Mis en demeure par les accusateurs de choisir entre la défense de la femme accusée ou celle de la Torah, Jésus avait pris le temps avant de répondre : Que celui qui n'a pas commis de péché soit le premier à lui jeter une pierre. Les accusateurs s'étant tous retirés, il pouvait laisser les choses où elles en étaient et se suffire de ce qu'il avait écrit sur le sol. Qu'avait-il écrit? - Le rappel du décalogue ?: "tu ne commettras pas l'adultère...tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain" Or le décalogue était sensé avoir été écrit par Dieu lui-même: Le Seigneur dit à Moïse : Taille deux tables de pierre comme les premières, et J'y écrirai les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées.(Exode 34,1). Ou bien Jésus avait-il rappelé que le châtiment de la lapidation était requis non seulement contre la femme mais aussi contre l'homme adultère que les accusateurs avaient subrepticement laissé échapper? «Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s'il commet un adultère avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères seront punis de mort.» Lv 20:10 C'est alors que regardant la femme Jésus lui dit: Moi non plus je ne te condamne pas; va ne pèche plus. Or, cette non condamnation de la transgression du décalogue, les accusateurs allaient la faire signer à Jésus de son sang. Sylvie Chabert d'Hyères Copyright 2000 | |
| | | marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Jeu 6 Fév - 16:25 | |
| La péricope de la femme adultère dans Luc XXI-39 à 50Le texte grec du Codex Luc XXI-39 à 5039 και επορευθησαν εκαστος εις τον οικον αυτου · 40 ιης δε επορευθη εις το ορος των ελαιων · 41 ορθρου δε παλιν παραγεινεται εις το ειερον και πας ο λαος ηρχετο προς αυτον 42 αγουσιν δε οι γραμματεις και οι φαρισαιοι επι αμαρτεια · γυναικα ειλημμενην και στησαντες αυτην εν μεσω · 43 λεγουσιν αυτω εκπειραζοντες αυτον οι ϊερεις ϊνα εχωσιν κατηγορειαν αυτου διδασκαλε αυτη η γυνη κατειληπται επαυτοφωρω μοιχευομενη 44 μωϋσης δε εν τω νομω εκελευσεν τας τοιαυτας λιθαζειν · συ δε νυν τι λεγεις 45 ο δε ιης κατω κυψας τω δακτυλω κατεγραφεν εις την γην 46 ως δε επεμενον ερωτωντες ανεκυψεν και ειπεν αυτοις · ο αναμαρτητος ϋμων πρωτος επ αυτην βαλετω λιθον 47 και παλιν κατακυψας τω δακτυλω κατεγραφεν εις την γην 48 εκαστος δε των ϊουδαιων εξηρχετο αρξαμενοι απο των πρεσβυτερων ωστε παντας εξελθειν και κατελειφθη μονος και η γυνη εν μεσω ουσα 149 ανακυψας δε ο ιης ειπεν τη γυναικει που εισιν ουδεις σε κατεκρεινεν 50 κακεινη ειπεν αυτω ουδεις κε ο δε ειπεν ουδε εγω σε κατακρεινω ϋπαγε απο του νυν μηκετι αμαρτανε. Le texte latin de Luc XXI-39 à 5039 et abierunt unusquisque in domum suam · 40 ihs autem abiit viii·in montem oliuarum · 41 mane autem iterum uenit in templum et omnis populus ueniebat ad eum 42 adducunt autem scribae et pharisaei in peccato muliere mulierem conpraehensam et statuentes eam in medio dicunt illi temptantes eum sacerdotes ut haberent accusare eum magister haec mulier conpraehensa est palam in adulterio dicunt illi temptantes eum sacerdotes ut haberent accusare eum magister haec mulier conpraehensa est palam in adulterio 44 moyses autem in lege praecepit tales lapidare · tu autem nunc quid dicis · 45 ihs autem inclinatus Note · digito suo scribebat in terram 46 cum autem inmanerent interrogant es erexit se et dixit illis quis est sine peccato 47 uestrum prior super eam mittat lapidem et iterum inclinatus digito suo scribebat in terram · 48 unusquisque autem iudaeorum exiebant incipientes a presbyteris uti omnes exire et remansit solus · et mulier in medio cum esset 49 erigens autem se ihs dixit mulieri ubi sunt nemo te condemnauit 50 ad illa dixit illi nemo dme ad ille dixit nec ego te condemno uade et ex hoc iam noli peccare. Faisons la comparaison avec le grec canonique et le latin de Stridon Grec canonique Jean VII-53 à VIII-11: VII-53 Καὶ ἕκαστος εἰς τὸν οἶκον αὐτοῦ VIII-1 Ἰησοῦς δὲ ἐπορεύθη εἰς τὸ ὄρος τῶν Ἐλαιῶν. 2 Ὄρθρου δὲ πάλιν παρεγένετο εἰς τὸ ἱερόν, καὶ πᾶς ὁ λαὸς ἤρχετο: καὶ καθίσας ἐδίδασκεν αὐτούς. 3 Ἄγουσιν δὲ οἱ γραμματεῖς καὶ οἱ Φαρισαῖοι πρὸς αὐτὸν γυναῖκα ἐν μοιχείᾳ καταληφθεῖσαν: κα 4 λέγουσιν αὐτῷ, πειράζοντες, Διδάσκαλε, αὕτη ἡ γυνὴ κατελήφθη ἐπ’ αὐτοφόρῳ μοιχευομένη. 5 Ἐν δὲ τῷ νόμῳ Μωσῆς ἡμῖν ἐνετείλατο τὰς τοιαύτας λιθοβολεῖσθαι: σὺ οὖν τί λέγεις; 6 Τοῦτο δὲ ἔλεγον πειράζοντες αὐτόν, ἵνα ἔχωσιν κατηγορεῖν αὐτοῦ. Ὁ δὲ Ἰησοῦς κάτω κύψας, τῷ δακτύλῳ ἔγραφεν εἰς τὴν γῆν, μὴ προσποιούμενος. 7 Ὡς δὲ ἐπέμενον ἐρωτῶντες αὐτόν, ἀνακύψας εἶπεν πρὸς αὐτούς, Ὁ ἀναμάρτητος ὑμῶν, πρῶτον ἐπ’ αὐτὴν τὸν λίθον βαλέτω. 8 Καὶ πάλιν κάτω κύψας ἔγραφεν εἰς τὴν γῆν. 9 Οἱ δέ, ἀκούσαντες, καὶ ὑπὸ τῆς συνειδήσεως ἐλεγχόμενοι, ἐξήρχοντο εἷς καθ’ εἷς, ἀρξάμενοι ἀπὸ τῶν πρεσβυτέρων: καὶ κατελείφθη μόνος ὁ Ἰησοῦς, καὶ ἡ γυνὴ ἐν μέσῳ οὖσα. 10 Ἀνακύψας δὲ ὁ Ἰησοῦς, καὶ μηδένα θεασάμενος πλὴν τῆς γυναικός, εἶπεν αὐτῇ, Ποῦ εἰσιν ἐκεῖνοι οἱ κατήγοροί σου; Οὐδείς σε κατέκρινεν; 11 Ἡ δὲ εἶπεν, Οὐδείς, κύριε. Εἶπεν δὲ ὁ Ἰησοῦς, Οὐδὲ ἐγώ σε κρίνω: πορεύου καὶ μηκέτι ἁμάρτανε. Latin de St Jérôme de StridonJean VII-53 Et reversi sunt unusquisque in domum suam. VIII- 1 Iesus autem perrexit in montem Oliveti. 2 Diluculo autem iterum venit in templum, et omnis populus veniebat ad eum, et sedens docebat eos. 3 Adducunt autem scribae et pharisaei mulierem in adulterio deprehensam et statuerunt eam in medio 4 et dicunt ei: “ Magister, haec mulier manifesto deprehensa est in adulterio. 5 In lege autem Moyses mandavit nobis huiusmodi lapidare; tu ergo quid dicis? ”. 6 Hoc autem dicebant tentantes eum, ut possent accusare eum. Iesus autem inclinans se deorsum digito scribebat in terra. 7 Cum autem perseverarent interrogantes eum, erexit se et dixit eis: “ Qui sine peccato est vestrum, primus in illam lapidem mittat ”; 8 et iterum se inclinans scribebat in terra. 9 Audientes autem unus post unum exibant, incipientes a senioribus, et remansit solus, et mulier in medio stans. 10 Erigens autem se Iesus dixit ei: “ Mulier, ubi sunt? Nemo te condemnavit? ”. 11 Quae dixit: “ Nemo, Domine ”. Dixit autem Iesus: “ Nec ego te condemno; vade et amplius iam noli peccare ”. Conclusion des comparaisons des grecs et des latinsDans le codex Cantabrigiensis, la péricope de la femme adultère est en Luc 21-39 à 50. Dans le Canon, il est en Jean 7-53 et 8-1 à 11. Les textes racontent exactement la même histoire. Il y a quelques choix différents dans le grec du Codex parce qu'il a gardé sa poésie araméenne. Par contre, les deux textes latins sont de deux sortes, l'un est antique, celui du Codex Cantabrigiensis, l'autre est du latin médiéval plus beau, preuve si besoin qu'il s'agit bien de Luc qui a composé la péricope de la femme adultère et que ce texte est romain antique encore. Aucune Bible à ce jour n'avait osé offenser le Seigneur en décidant mieux que Lui ce qu'il fallait croire et enlever. Il suffisait, soit de garder cette péricope qui est une petite histoire s'insérant dans Jean ou ailleurs, soit la positionner enfin dans Luc après le verset 39 du chapitre 21 de l'évangile selon Saint Luc, son auteur. On peut mal traduire, par exemple d'une croix on traduit par poteau, le texte reste. Par contre, censurer un des plus beaux passages de la Bible pour une traduction signifie que les traducteurs ont commis l'irréparable. | |
| | | Josias
Messages : 1952 Date d'inscription : 19/01/2020
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Ven 7 Fév - 1:10 | |
| Il n'y a pas de complot mais une réalité cette épisode de la femme adultère n'est pas de la plume de Jean. | |
| | | laurence c
Messages : 438 Date d'inscription : 05/04/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Ven 7 Fév - 5:08 | |
| Je ne pourrais pas te supporter dans la vie réelle. Tu te répètes sans cesse. Est-ce que réalises que tu nous a dit que ce passage n'est pas de Jean après qu'un autre sujet catholique l'enseignait?
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| | | Habaqouq
Messages : 685 Date d'inscription : 06/04/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Ven 7 Fév - 5:26 | |
| - laurence c a écrit:
- Je ne pourrais pas te supporter dans la vie réelle. Tu te répètes sans cesse. Est-ce que réalises que tu nous a dit que ce passage n'est pas de Jean après qu'un autre sujet catholique l'enseignait?
:D | |
| | | Robertt
Messages : 421 Date d'inscription : 04/07/2019
| Sujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique Ven 7 Fév - 5:40 | |
| - Josias a écrit:
- Il n'y a pas de complot mais une réalité cette épisode de la femme adultère n'est pas de la plume de Jean.
Tu es un gros boulet Josias....... Le 3 juillet 2019 Simple Curieu le signalait. Les Témoins de Jéhovah n'avaient pas de sujet sur cette histoire. https://forummarmhonie.forumotion.asia/t355-jean-81-11-n-est-plus-reconnu-authentique-depuis-la-tmn-2013L'Eglise catholique le certifie depuis plus de 1800 ans. Tu débarques depuis ta religion qui a 150 ans d'existence pour essayer de nous faire croire que vous l'avez découvert MDR :lol: Arrête ton char Josias y a une mine :D | |
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