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 Jean 8:1-11 est authentique

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simple curieu

simple curieu


Messages : 1018
Date d'inscription : 05/04/2019

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MessageSujet: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 3 Juil - 20:57

Rappel du premier message :

Jean 8:1-11 est authentique


Pour répondre à cette question nous fournissons à nos lecteurs le commentaire détaillé, limpide, de monsieur l'abbé Fillion (saint Jérôme en rédigeant la Vulgate, IVe siècle, repris cet antique passage):
Cliquer ici
Celui-ci expose les bouffonneries des adversaires de la vérité et les réfute.

"Il faisait partie du texte primitif. Les données topographiques des versets 1 et 2 ont de la justesse. Rien dans le morceau ne fait disparate avec le style du quatrième évangile. Je pense que c’est par un scrupule déplacé, venu à l’esprit de quelque faux rigoriste, sur la morale en apparence relâchée de l’épisode, qu’on aura coupé ces lignes qui pourtant, vu leur beauté, se seront sauvées, en s’attachant à d’autres parties des textes évangéliques… On comprend en tout cas beaucoup mieux qu’un tel passage ait été retranché qu’ajouté. » E. Renan, Vie de Jésus, 13e  édit., p. 500 et s. On voit par là si Tregelles, Tischendorf, MM. Westcott et Hort étaient en droit de retrancher nos douze versets du texte sacré, comme ils l’ont fait d’un trait de plume dans leurs récentes éditions."


Bien sûr si les mahométans nient l'authenticité de ce récit c'est pour tenter de décrédibiliser le Christianisme, parce qu'ils savent très bien que leur "religion" ne tient sur rien, ou mieux dit parce qu'ils savent très bien que leur "religion" ne tient que sur cette fable de la falsification de la Bible (puisque le coran la contredit c'est donc qu'elle est falsifiée, n'est-ce pas.), comme si le Christianisme était fondé sur un livre et non sur Pierre (quelle ignorance).

Affirmons que ce passage est authentique car Pierre (saint Matthieu XVI, 15 - 19) l'enseigne, tout simplement.

Source

Ces égarés devraient aussi se demander, puisque selon eux ce récit n'est pas authentique, pourquoi alors les chrétiens en 2000 ans n'ont jamais lapidé les adultères (mais il me semble que c'est déjà trop leur demander).


Bref, ajoutons que des manuscrits très anciens rapportent l'épisode, notamment Le Codex Bezae Cantabrigensis (IVe siècle) , de même que de nombreuses Autorités de l'Eglise de Dieu, saint Jérôme, saint Ambroise, saint Augustin etc...
Source
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VENT

VENT


Messages : 1284
Date d'inscription : 20/01/2020

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyDim 19 Avr - 8:47

marmhonie a écrit:

Pourquoi aller chercher ce qui est pareil de toute façon, & qui est identique ?

Parce que les manuscrits témoignant du ministère de Jésus sont censés être obligatoirement écrits par les apôtres et donc préservés par Dieu jusqu'à nos jours,or les manuscrits qui ne sont pas préservé par Dieu jusqu'à nos jours ne sont pas protégés par Dieu et donc ne proviennent pas des manuscrits apostoliques.






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dan26




Messages : 3075
Date d'inscription : 26/11/2019
Age : 77
Localisation : sud

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyDim 19 Avr - 18:18

Je n'avais  pas été prévenu , de ton message (je le suis que depuis 2 jours)
j'y réponds  donc , comme chaque  fois.
Primo je trouve encore que  tu dévies   nous sommes   sur le thème  d'un passage de Jean  , et tu reviens encore sur la thèse  mythiste , c'est usant .   Avec  cette façon  que tu as de partir dans tous les sens  on ne sait plus où on est
Citation :
"Marc Hassyn"
Moi non plus. L'existence historique d'un rabbi galiléen nommé Ieshu(ah) n'implique pas qu'il soit le fils de Dieu.
ok  mais je te redis  que pour moi c'est un mythe  , car en dehors des évangiles  je n'ai aucune autre sources , et ces sources prétent  sérieusement  à caution


Citation :
Mais si tu négliges ce qu'en ont dit ceux qui se réclamaient de lui, tu te prives de sources dans lesquelles se trouvent peut-être des éléments de vérité importants pour reconstituer son histoire.
Ok mais si je prends comme seule  source  des vieux textes  pleins d'erreurs , il n'y a plus  de notion d'histoire . C'est comme  si je disais  l’Iliade et l’Odyssée  sont des textes historiques .

Citation :
De plus, permets-moi de douter de ton objectivité : ton insistance farouche à prouver qu'il n'a pas existé ne plaide pas en faveur de ton impartialité.
Ce n'est pas une insistance , c'est ce que je pense sincérement, et que je prouve  . De plus ce n'est pas une lubie !!C'est le résultat  d'années  de recherche , de lecture de  passion de voyage, etc . et c'est un sujet passionnant quand on le connait bien  là aussi  pour la xeme fois

Citation :
Le fait que tu refuses a priori les arguments adverses en prétextant de fausses raisons et que tu embrouilles constamment les échanges afin de les faire s'enliser ne fait que renforcer cette impression, jusqu'à ce qu'elle cesse d'être une impression pour devenir une certitude.
Désolé d'insister ce ne sont pas de fausses  raisons , je viens de te l'expliquer .  

Citation :
Si tu me le conseilles, alors pourquoi me reproches-tu plus loin de parler de Meslier qui en a fait autant ?
pour la raison simple  que nous parlons de  la véracité  des évangiles  , et que Richard Simon pretre Oratorien, à fait   une étude très longue  très poussée  , très  précise    de l'AT  et du NT . µCe que n'a pas fait Meslier   qui était  plus large et vague . Et de plus  si tu te rappelles bien,  , je te reprocher   d’utiliser   Meslier (et leroy)   comme defenseur de  la thèse  mythiste  ce que est loin d’être le cas .Tu mélanges  tout

Citation :
La réponse est simple : tu es un manipulateur et un menteur.
merci  de ne pas répondre à ma place et en me diffamant en plus . Je viens de  te répondre  avec précision

Citation :
Bien sûr que si ! La démarche de Champollion est celle que tu ne veux pas faire au sujet des Evangiles.
Mais  que dis tu là !!! :affraid: je suis  ouvert à tout , à condition d'avoir  un texte original , et le plus ancien,  je t'ai dit que les plus anciens  dont nous disposons à ce jours sont du 4eme et 5 me siècle . merci  de m'en montrer d'autre de l'époque  


Citation :
Tu te contentes de tes soi-disant incohérences, erreurs et impossibilités, parce qu'elles te permettent de sauvegarder ta thèse mythiste,
Tu es vraiment  usant , et tu semble  ne pas tenir compte de  mes réponses . Cela fait 1000000 fois  que je te dis  que les nombreuses erreurs  qui sont dans les évangiles , sont  1 arguments  par rapport  aux dizaines  qui étayent  cette thèse. Pourquoi refuses  tu de l'entendre ?  Je ne te demande  pas de les accepter  sans en avoir étudié chacune  d'elle , que je sache . .

Citation :
au lieu de poursuivre tes investigations en adoptant de nouveaux angles d'approche pour voir s'ils ne permettraient pas de combler les lacunes sur lesquelles repose ta thèse.
je t'ai  demandé   de me dire  où l'on pouvait  consulter  la fameuse Peshitta  , et surtout de  me donner   sa date  de composition .
Citation :
En fait, tu ne cherches pas à savoir. Tu penses avoir trouvé un horizon indépassable, et tu t'es fermé à d'autres modèles.
Voir  ma dernière réponse soulignée , cela montre bien  au contraire  que je cherche à savoir

Citation :
Si tu étais physicien, on en serait encore à la physique newtonienne et tu hurlerais à l'imposture scientifique lorsqu'on te parlerait de physique quantique. TU ES DOGMATIQUE.
merci  d'eviter  de me preter   des intentions  que je n'ai  jamais eu . Je suis  capable de  me remettre  en cause  à chaque  nouveauté . La preuve catho   devenu  après 40 ans de recherche  athée de raion  en est une belle  démonstration .


 moi tu vois donc bien   que quand tu  dis" En fait, tu ne cherches pas à savoir.  ce n'est pas vrai   puisque  je te pose la question

Citation :
Déjà fait il y a plusieurs mois. Va relire ce que je disais, je ne vais pas marcher dans ta combine qui consiste à me faire perdre mon temps. Au lieu de poster comme une mitraillette dix messages à la minute, va donc dépenser le tien à te rafraîchir la mémoire.
et voilà   c'est chaque fois la même  chose  , tu des des choses  à mon sujet que tu ne veux pas prouver . C'est de la diffamation
Citation :
Déjà répondu, mais jamais tenu compte... c'est sans doute ta façon de dire : "cause toujours..."
:affraid: je réponds  toujours et points par points  désolé .Par contre je ne suis pas obligé d'etre toujours  d'accord avec toi .

Citation :
Facile : tu viens toi-même de reconnaître que tu ne connaissais rien de la Peshitta. Tu ne connais pas la version syro-araméenne des Evangiles, qui est la plus proche des originaux oraux (avant mise par écrit sous forme de lectionnaires de catéchèse-liturgie que sont les évangiles canoniques que nous connaissons) car sans la discontinuité civilisationnelle qui s'est produite en Occident.
et tu ne réponds  toujours   pas  où est la source  , est elle  consultable  et  de quelle  époque est elle . Cela fait 100 fois   que je te pose la question !!!

Citation :
C'est notre problème, à nous, les Occidentaux : nous nous focalisons sur l'Occident, pensant que nous sommes le centre du monde et considérons à tort que de la même manière, le Christianisme s'est essentiellement développé sur le pourtour méditerranéen, puis en Europe continentale. Mais l'acculturation et le changement de langue (et même de famille de langue !) qui s'y sont fatalement produit ont rendu la transmission particulièrement nébuleuse, alors que celle-ci est beaucoup plus lisible dans l'Orient extérieur à l'Empire romain.
si elle  est lisible  merci  deme dire , où, et sa datation  cela fait 10000000 fois   que je te le demande .

Citation :
Les anglo-saxons commencent à le comprendre, nous sommes en retard : les travaux du groupe Eecho (et autres) sont encore trop confidentiels et trop décriés, malgré 40 ans de recherches passionnantes.
et pourtant  montrer le document  et fixer  sa date  n'est pas  compliqué



Citation :
Toutes les églises de rite syriaque l'utilisent et cette tradition insiste sur le fait que l'exemplaire qui a servi à toutes les copies ultérieures a été déposé à Ninive en 65 par Marie, exemplaire lui-même copié sur l'exemplaire de la communauté de Jérusalem avec la permission de son dirigeant Siméon, qui a également autorisé l'utilisation de l'écriture estrangelo à la place de l'hébreu carré (qui en réalité est également une écriture araméenne à l'origine), et quelques changement de vocabulaire en tout petit nombre : le tétragramme est remplacé par "Marya", "Torah" par "Namosa"...
La Peshitta à l'origine ne comportait pas l'Apocalypse ni certaines épîtres, ce qui renforce la datation basse de son dépôt à Ninive. (À l'époque moderne, ces livres manquants ont été traduits en syriaque pour être introduit dans la Peshitta pour les Eglises syriaques qui souhaitaient être en union avec Rome)

Oui, il y a des différences, et ces différences concernent en particulier des nuances du texte que beaucoup des traductions occidentales ont perdues. Des phrases curieuses ou difficilement compréhensibles de nos versions habituelles retrouvent tout leur sens.
C'est parfait mais  tu ne réponds  pas  à la question  , toujours et encore  où est  ce document de  65 !!!tu ne fais  que colporter  la tradition   et "ho"oser colporter " a été déposé à Ninive en 65 par Marie, stupeur  "  Sans  pouvoir fournir le document  !!!C'est effrayant  ces methodes   , De plus  tu transforme  la tradition   par la réalité  historique . Désolé  nous ne sommes  pas dans le même  monde .
et de plus  tu apportes  des soit disantes "preuves ", indirecte  sans  strictement  aucune  preuve de  l'époque . Cela fait trois fois  que je te demande  ce fameux  document  , afin de voir  si  il a été daté  par les spécialiste icvec  
, tu te contentes  de me dire  on dit, que celui qui a  vu, celui qui disait qu'il avait vu aurait vu un document que maire aurait  rangée  sous  la boite de nuit de JC  !!!  désolé  ce n'est pas crédible .
Je veux savoir  mais  où est ce livre  et si il a été daté . Si non ce ne sont que des porpos  colportés  par des  croyants .
et de plus  oser croire que Marie  aurait ................. Ecuse moi  , mais  pour moi c'est inqualifiable  ces methodes .  
ET le summum   "la tradition ", qui serait  historique .    


Citation :
Mon pauvre. Tu n'es même pas capable de nommer correctement la thèse que tu défends... Ce ne pourtant pas faute de te l'avoir déjà dit plusieurs fois.
tu as raison, c'est donc la preuve  que JC a existé .
C'est un argument  beton.  


Plus sérieusement   il serait  bien de te pas  t'épancher , te diluer   sur tous le sujets avec  le thème de JC mythise .
Le thème dédié sur JC   grace à toi  (enfin )semble  un peu plus  structuré  , (comme je te le demandais ) essaye  d'y rester .

 

Citation :
Alors, est-ce ton inconscient qui parle ou bien es-tu simplement incompétent ?
ou : ai je fais  une erreur !!! cela m'arrive !!!pas toi  ?
Tu vas voir que pour toi  , cela va être la preuve   que JC  a bien existé !!

Aller!!  on parie que tu vas ressortir  régulièrement  quelques  petites  erreurs qui n'ont rien à voir avec le sujet (os à ronger),  pour essayer de  me discréditer,  je connais  les methodes  là aussi , c'est connu .

Bien  amicalement , nous avons 3 jours de pluie  annoncés nous allons peut être pouvoir  approfondir  sérieusement  les sujets ,  enfin .........peut etre

j'espère   juste que cela ne finira  pas en pugilat .


Dernière édition par Admin le Dim 19 Avr - 23:30, édité 1 fois (Raison : Code erreur : status=bounced (host said: troll detected (in reply )))))
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marmhonie
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMar 15 Fév - 23:15

Bien sûr que Jésus a mis fin à la lapidation. Nous l'avons actuellement en Jean I-1 à 11, bien que cette péricope sur la foi théologale soit d'origine dans Luc XXI-39 à 50.
Si vous ne savez pas seulement ces bases élémentaires, les propos ne riment plus à rien.
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyVen 18 Fév - 3:17

Jn 8,1-11
8:1 Jésus s'en alla sur la montagne des Oliviers;
8:2 Mais, dès le point du jour, il retourna dans le temple, et tout le peuple vint à lui. Et s'étant assis, il les enseignait.
8:3 Alors les Scribes et les Pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et l'ayant fait avancer, ils dirent à Jésus:
8:4 "Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère."
8:5 Or Moïse, dans la Loi, nous a ordonné de lapider de telles personnes. Vous, donc, que dites-vous?
8:6 C'était pour l'éprouver qu'ils l'interrogeaient ainsi, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait sur la terre avec le doigt.
8:7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit:" Que celui de vous qui est sans péché lui jette la première pierre."
8:8 Et s'étant baissé de nouveau, il écrivait sur la terre.
8:9 Ayant entendu cette parole, et se sentant repris par leur conscience, ils se retirèrent les uns après les autres, les plus âgés d'abord, puis tous les autres, de sorte que Jésus resta seul avec la femme qui était au milieu.
8:10 Alors Jésus s'étant relevé, et ne voyant plus que la femme, lui dit: "Femme, où sont ceux qui vous accusent? Est-ce que personne ne vous a condamnée?
8:11 Elle répondit: "Personne, Seigneur"; Jésus lui dit "Je ne vous condamne pas non plus. Allez, et ne péchez plus."

alguin. (1) Notre-Seigneur, aux approches de sa passion, avait coutume de passer le jour dans le temple de Jérusalem pour y prêcher la parole de Dieu et y opérer dos miracles en prouve de sa divinité; il retournait le soir à Béthanie où il demeurait chez les soeurs de Lazare, et le lendemain il revenait à Jérusalem pour y recommencer les mêmes oeuvres. C'est d'après cette coutume qu'après avoir enseigné tout le jour dans le temple l e dernier jour de la fête des Tabernacles, nous le voyons se retirer le soir sur le mont des Oliviers, selon la remarque de l'Évangéliste. - S. Aug. (Traité 33 sur S. Jean). Où convenait-il que le Christ enseignât, si ce n'est sur le mont des Oliviers, sur la montagne des parfums, sur la montagne de l'onction? En effet, le nom de Christ vient d'onction, et le mot grec ñßìá chre me veut dire en latin unctio onction. Or, Dieu nous a donné cette onction pour faire de nous de forts lutteurs contre le démon. - Alcuin. L'onction procure du soulagement aux membres fatigués et souffrants. Le mont des Oliviers signifie aussi la sublimité de la bonté du Sauveur, parce que le mot grec ëåïò veut dire en latin misericordia, miséricorde. La nature de l'huile se prête par faitement à cette signification mystérieuse, car elle surnage au-dessus de tous les autres liquides, et comme le chante le Psalmiste: Ses miséricordes sont au-dessus de toutes ses oeuvres: «Et dès le point du jour il retourna dans le temple», pour nous donner un symbole de sa miséricorde qu'il faisait éclater aux yeux des fidèles, concurremment avec la lumière naissante du Nouveau Testament. En effet, en revenant au point du jour, il annonçait l'aurore de la grâce de la loi nouvelle.

Bède. Il voulait encore signifier que dès qu'il commença d'habiter par sa grâce dans son temple, c'est-à-dire dans son Eglise, la foi en lui trouva des adhérents dans toutes les nations: «Et tout le peuple vint à lui, dit l'Évangéliste, et s'étant assis, il les enseignait». 

- Alcuin. L'action de s'asseoir signifie l'humilité de l'incarnation. Lors donc que Je Seigneur fut assis, le peuple vint à lui, parce qu'en effet, lorsqu'il se fut rendu visible par son incarnation, un grand nombre commencèrent à écouter ses enseignements et à croire en celui que son humanité rapprochait d'eux. Mais tandis que les simples et les humbles sont dans l'admiration des paroles du Sauveur, les scribes et les pharisiens lui font des questions, non pour s'instruire, mais pour tendre des pièges à la vérité: «Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et ils la placèrent au milieu de la foule, et ils lui dirent: Maître, cette femme vient d'être surprise en adultère».

 - S. Aug. (Traité 33). Ils avaient remarqué l'excessive douceur du Sauveur, car c'est de lui que le Roi-prophète avait prédit: «Avancez-vous, soyez heureux, et établissez votre règne par la vérité, parla douceur et par la justice» (Ps 44, 5) Il nous a donc apporté la vérité comme docteur, la douceur comme notre libérateur, et la justice comme celui qui connaît tout. Lorsqu'il ouvrait la bouche, la vérité éclatait dans ses paroles; on admirait sa douceur dans le calme et la modération qu'il gardait vis-à-vis de ses ennemis, ils cherchent donc à lui tendre un piège sur le troisième point, celui de la justice. Voilà, en effet, ce qu'ils se dirent entre eux: S'il déclare qu'il faut renvoyer cette femme, il n'observera pas les prescriptions de la justice; car la loi ne pouvait commander de faire quelque chose d'injuste; aussi ont-ils soin d'apporter le témoignage de la loi: «Or, Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider les adultères». Mais Jésus, pour ne point perdre la réputation de douceur qui l'a rendu aimable au peuple, déclarera qu'il faut la renvoyer sans la punir. Ils lui demandent son avis sur ce point: «Vous donc que dites-vous ?» En agissant de la sorte, se disaient-ils, nous trouverons l'occasion de l'accuser, et nous le traduirons comme coupable et prévaricateur de la loi. C'est la réflexion que fait l'Évangéliste: «C'était pour le tenter qu'ils l'interrogeaient ainsi, afin de pouvoir l'accuser».
Mais le Seigneur, dans la réponse qu'il leur fait, restera fidèle à la justice, sans s'écarter de sa douceur habituelle: «Mais Jésus, se baissant, écrivait du doigt sur la terre». 

- S. Aug. (de l'acc. Des Evang., 4, 18). Il signifiait ainsi que le nom de ces hommes ne serait pas écrit dans le ciel, où ses disciples devaient se réjouir de voir leurs noms écrits; ou bien, il voulait montrer que c'est en s'humiliant (comme l'indiquait l'action de se baisser), qu'il opérait des miracles sur la terre; ou bien enfin, il voulait enseigner que le temps était venu d'écrire la loi, non plus sur une pierre stérile, mais sur une terre qui pourrait produire des fruits. 

- Alcuin. La terre est en effet le symbole du coeur humain qui produit ordinairement le fruit des bonnes et des mauvaises actions; le doigt qui doit sa souplesse à la flexibilité des articulations, figure la subtilité du discernement. Jésus nous apprend donc à ne pas condamner aussitôt et avec précipitation le mal que nous pouvons apercevoir dans nos frères, mais à rentrer humblement dans notre conscience, et à l'examiner à fond et avec le plus grand soin, comme avec le doigt du discernement. 

- Bède. Quant au sens qu'on peut appeler historique, Jésus, en écrivant de son doigt sur la terre, prouvait que c'était lui qui avait autrefois écrit la loi sur la pierre. «Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa». 

- S. Aug. (Traité 34). Il ne leur dit pas: Elle ne doit pas être lapidée, pour ne pas se mettre en opposition avec la loi; encore moins leur dit-il: Qu'elle soit lapidée, car il n'est point venu perdre ce qu'il avait trouvé, mais chercher ce qui avait péri. Quelle est donc sa réponse? «Que celui de vous qui est sans péché, jette le premier la pierre contre elle». C'est la voix de la justice elle-même: Que la pécheresse soit punie, mais non point par les pécheurs, que la loi soit exécutée, mais non par les prévaricateurs de la loi. 

- S. Grég. (Moral., 14, 13 ou 15). Celui qui ne commence point par se juger tout d'abord, est incapable de porter un jugement juste sur les autres; malgré les renseignements extérieurs qu'il peut recueillir, il ne peut apprécier avec, équité le mérite des actions du prochain, si la conscience de son innocence personnelle ne lui donne pas une règle sûre de jugement.

S. Aug. (Traité 34). Après les avoir ainsi percés du trait de la justice, le Sauveur ne daigne même pas jeter un regard sur leur humiliation, il détourne les yeux: «Et se baissant de nouveau, il écrivait sur la terre». - Alcuin. On peut dire encore que le Sauveur, comme cela arrive souvent, paraissait faire une chose, tout en fixant son attention sur une autre, pour leur laisser la liberté de se retirer. Il nous apprend on même temps d'une manière figurée qu'avant de reprendre nos frères de leurs fautes, comme après avoir rempli le devoir de la correction, nous devons examiner sérieusement si nous ne sommes pas coupables des mêmes fautes ou d'autres semblables. 

- S. Aug. (Traité 34). Frappés tous par la voix de la justice comme par un trait perçant et se reconnaissant coupables, ils se retirèrent les uns après les autres: «Ayant entendu cette parole, ils s'en allèrent l'un après l'autre, à commencer par les plus anciens». - La Glose. C'étaient peut-être les plus coupables, ou du moins ceux qui connaissaient plus leurs crimes.

S. Aug. (Traité 34). Ils restèrent deux, la misère et la miséricorde, c'est-à-dire qu'il ne resta que Jésus et la femme qui était au milieu de la foule. Cette femme, je le suppose, fut saisie d'effroi, elle pouvait craindre d'être punie par celui qu'il lui était impossible de convaincre de péché. Mais ce bon Sauveur qui avait confondu ses ennem is par le langage de la justice, leva sur elle les yeux de la douceur et lui fit une question: «Alors, Jésus, se relevant, lui dit: Femme, où sont ceux qui vous accusaient? Personne ne vous a condamnée? Elle répondit: Personne, Seigneur». Nous avons entendu la voix de la justice, entendons maintenant la voix de la douceur: «Et Jésus lui dit: Ni moi non plus je ne vous condamnerai», bien que vous ayez pu le craindre, parce que vous n'avez pas trouvé de péché en moi. Quelle est donc, cette conduite, Seigneur? Vous vous montrez favorable au péché? Non, assurément. Ecoutez ce qui suit: «Allez, et ne péchez plus». Vous le voyez donc, le Seigneur condamne le péché, mais il ne condamne pas l'homme; s'il favorisait le péché, il aurait dit à cette femme: Allez et vivez comme vous l'entendez. Soyez assurée que je serai votre libérateur, quelque énormes que soient vos crimes, je vous délivrerai de l'enfer et de ses supplices, mais tel n'est point son langage. Que ceux qui aiment dans le Seigneur la dou ceur et craignent la vérité, pèsent avec attention ces paroles: «Car le Seigneur est plein de douceur et de droiture» (Ps 24)

Il s'agit du plus beau passage du Nouveau Testament que la fausse Bible des Témoins de Jéhovah a censuré.
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Habaqouq

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyJeu 24 Mar - 21:52

Études des différents Codex

Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 220px-Codex_Sangallensis_48_348


Codex Sangallensis 48 du ixe siècle, auquel il manque la péricope de la femme adultère évangile selon saint Jean 7, 53-8, 11

La péricope ne se trouve pas dans les manuscrits grecs de l'Évangile suivants : Papyrus 66, Papyrus 75, Codex Sinaiticus, {Codex Alexandrinus}, Codex Vaticanus, Codex Ephraemi Rescriptus, Regius, Petropolitanus Purpureus, Codex Borgianus, Codex Washingtonianus, Codex Monacensis, Codex Macedoniensis, Sangallensis, Codex Koridethi, Athous Lavrensis, Onciale 0141, 0211, 22, 33, 124, 157, 209, 565, 788, 828, 1230, 1241, 1242, 1253, 1333, 1424, 2193, 2768, et beaucoup d'autres manuscrits.


La péricope se trouve en revanche dans les manuscrits suivants : Codex Bezae, Codex Basilensis, {Codex Boreelianus}, Codex Seidelianus I, Codex Seidelianus II, Codex Cyprius, Codex Campianus, Codex Nanianus, Codex Tischendorfianus IV, Codex Petropolitanus, Codex Athos Dionysius, 28, 700, 892, 1009, 1010, 1071, 1079, 1195, 1216, 1344, 1365, 1546, 1646, 2148, 2174, et des manuscrits du texte byzantin.


La péricope a changé de référence : 
Familie 1, minuscules 20, 37, 135, 207, 301, 347 (après Jean 21,25); Famille 13 après Luc 24,53; 225 minuscule, qui inclut la péricope après Jean 7,36.
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undesdouze

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyJeu 24 Mar - 21:58

[Composition et message de la péricope de la femme adultère (Jn 7,53–8,11)

Jacek Oniszczuk
Traduction de Roland Meynet
https://doi.org/10.4000/rhetorique.488


[ltr]Plan[/ltr]

Texte
Questions textuelles
Questions grammaticales et lexicographiques

  • 1 Voir B. M. Metzger, A Textual Commentary on the Greek New Testament, Stuttgart, United Bible Societ (...)
  • 2  Voir, par ex., J. Mateos – J. Barreto, El Evangelio de Juan. Análisis lingüístico y comentario exe (...)
  • 3 Voir K. Wengst, Il vangelo di Giovanni, Brescia, Queriniana, 2005, p. 331.
  • 4  Voir R. E. Brown, Giovanni. Commento al Vangelo spirituale, Assise, Cittadella, 1999, p. 435 ; voi (...)
  • 5 Cité par R. Schnackenburg, Il Vangelo di Giovanni, II, Brescia, Paideia, 1977, p. 302.

1
La péricope qui rapporte l’histoire de la femme adultère est bien connue, surtout à cause de son message qui met en évidence la grande miséricorde de Dieu, laquelle se manifeste dans la personne de Jésus. Pourtant, les exégètes modernes y ont consacré des fleuves d’encre surtout pour d’autres raisons : ce sont d’abord les problèmes historico-critiques de l’authenticité du texte de Jean et de sa place dans le canon, c’est aussi la signification du geste mystérieux de Jésus qui écrit avec son doigt sur le sol. Parmi les problèmes historico-critiques, le plus important est celui que soulève la critique textuelle qui, avec la majorité des chercheurs, affirme qu’à l’origine la péricope n’appartenait pas à l’évangile de Jean1. C’est pourquoi certains commentaires importants ne la considèrent même pas2, ou s’ils la considèrent, ils ne la font pas remonter à Jésus et jugent qu’elle ne peut être comptée parmi les textes d’« une tradition communautaire de style juif3 ». Toutefois, la majorité des exégètes fait valoir à juste titre que le récit a toutes les caractéristiques d’une ancienne tradition sur Jésus4, reprenant souvent les mots de Wilhelm Heitmüller, qui appelle la péricope une « perle égarée de la tradition antique5 ».
  • 6 Dans l’édition critique du texte grec de la 28e édition de Nestle–Aland la péricope est mise entre (...)
  • 7  Voir R. Meynet, Traité de rhétorique biblique, Pendé, Gabalda (Rhétorique sémitique 11), 2013. Les (...)

2
Le présent article se propose d’aborder le texte de Jn 7,53–8,11, en utilisant pour la première fois l’analyse rhétorique biblique et sémitique, non pas tant pour discuter les questions historico-critiques mais pour relever le défi d’interpréter le texte tel qu’il est maintenant dans le canon des Écritures, grâce à une analyse approfondie de sa composition. Le problème textuel dont il a été question aide, d’une manière très claire et objective, à délimiter le texte analysé6, et il sera repris brièvement dans la rubrique Texte, la première étape de la méthodologie utilisée ici. Une plus grande attention sera toutefois accordée à la composition de la péricope qui, avec les considérations sur son contexte biblique, permettront enfin d’aborder certaines questions d’interprétation, en particulier à propos du geste mystérieux de Jésus. Ainsi, le parcours exégétique suivi dans cette étude correspond aux principales étapes de l’analyse rhétorique biblique et sémitique (Texte, Contexte biblique et Interprétation), telle qu’elle est décrite dans le Traité de Roland Meynet7.
Texte
Citation :
  • 8  Traduction de La Bible de Jérusalem, nouvelle édition revue et corrigée (Paris, éd. du Cerf, 1998) (...)




7,53 Et ils s’en allèrent chacun chez soi. 8,1 Quant à Jésus, il alla au mont des Oliviers. 2 Mais, dès l’aurore, de nouveau il fut là dans le Temple, et tout le peuple venait à lui, et s’étant assis il les enseignait. 3 Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme sur­prise en adultère et, la plaçant au milieu, 4 ils disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. 5 Or, dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu ? » 6 Ils disaient cela pour le mettre à l’épreuve, afin d’avoir matière à l’accuser. Mais Jésus, se baissant, se mit à écrire avec son doigt sur le sol. 7 Comme ils persistaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! » 8 Et se baissant de nouveau, il écrivait sur le sol. 9 Mais eux, entendant cela, s’en allèrent un à un, à commencer par les plus vieux ; et il fut laissé seul, avec la femme toujours là au milieu. 10 Alors, se redressant, Jésus lui dit : « Femme, où sont-ils ? Personne ne t’a condamnée ? » 11 Elle dit : « Personne, Seigneur. » Alors Jésus dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus. »8

Questions textuelles

  • 9  Voir W. Willker, A Textual Commentary on the Greek Gospels. Vol. 4b. The Pericope de Adultera : Jo (...)
  • 10  Voir par exemple à la fin de 8,8 l’insertion dans peu de manuscrits : henos hekastou autōn tas ham (...)
  • 11  Ce n’est pas non plus le but de cet article de traiter des questions (fort intéressantes mais auss (...)

3
Pour les 183 mots que compte la péricope le texte grec présente plus de 80 variantes différentes9. La plupart sont des gloses ou des additions qui cherchent à expliquer certaines rugosités du récit10, mais qui, du point de vue de la critique textuelle, ne représentent pas de réel problème, car elles se trouvent dans des manuscrits relativement peu nombreux ou de peu d’autorité. On peut donc raisonnablement omettre de les analyser ; en revanche, il est nécessaire de traiter, même brièvement, de la question de l’authenticité johannique de la péricope11.
  • 12  Il faut mentionner surtout les plus anciens papyrus (P66,75), les meilleurs codex (Vaticanus et Si (...)
  • 13  Les chercheurs notent que beaucoup de termes n’apparaissent pas dans Jn et sont plus caractéristiq (...)

4
La preuve textuelle contre l’appartenance de la péricope au texte original du quatrième Évangile est très claire. Pour ce qui est de la preuve externe la péricope est absente des manuscrits indépendants les plus anciens12 et chez les Pères de l’Église jusqu’au quatrième siècle. Le témoin le plus ancien qui relate la péricope est le codex de Bèze (Ve siècle) ; viennent ensuite de nombreux manuscrits grecs, la majorité de la tradition de la Vieille latine et de la Vulgate. Cependant, le récit est déjà mentionné dans la Didascalia apostolorum (un document de l’Église syrienne du IIIe siècle) et sa canonicité est assidûment défendue par les Pères latins (Ambroise, Augustin et Jérôme). L’examen de la preuve interne conduit à une conclusion similaire, soit à cause des caractéristiques du vocabulaire non johannique utilisé13, soit à cause d’une certaine interruption dans la continuité de la narration de 7,1 à 8,59. En outre, la position de la péricope dans les manuscrits n’est pas constante. Bien que la majorité la rapporte en Jn 7,53–8,11, certains la mettent après Jn 7,36 ou à la fin de Jean, après Luc 21,38 ou à la fin de Luc.
  • 14  F. Rousseau (« La femme adultère. Structure de Jn 7,53–8,11 », Biblica 59 [1978], p. 463-480) note (...)
  • 15  L’omission de la péricope dans les manuscrits les plus anciens peut s’expliquer par la discipline (...)

5
En conclusion, bien que l’authenticité johannique de la péricope soit probablement à exclure, toutefois, étant donné les anciens témoignages ecclésiastiques et les caractéristiques de son texte14, ainsi que son message décidément évangélique, il n’est guère possible de douter de sa valeur canonique : il s’agit bien d’un récit qui provient de l’ancienne tradition orale sur Jésus15.


Questions grammaticales et lexicographiques

  • 16  Voir G. Kittel – G. Bromiley, Theological Dictionary of the New Testament (Abridged), 129, dans Bi (...)
  • 17  Le sens du verbe est pertinent pour la discussion sur le fait que Jésus n’était pas analphabète ; (...)
  • 18  Noter qu’en Ex 30,18 (Dt 9,10 ajoute la préposition grecque en, « avec »), la formulation est au d (...)

6
En 8,6 le geste énigmatique de Jésus est exprimé par l’expression grecque i daktylōi kategraphen eis tēn gēn (« avec le doigt il écrivait sur la terre »). Le verbe katagraphō est un verbe composé (kata + graphō), dont la racine signifie à l’origine « graver » (1R 6,28 ; Is 22,16 ; Dt 27,3 ; dans la Septante [LXX]16) ou plus généralement « enregistrer » ou « dessiner », mais dans le Nouveau Testament (NT) il se réfère le plus souvent à l’« écriture17 ». L’acte d’« écrire avec le doigt » est très rare dans la Bible et se réduit pratiquement à trois événements : outre celui de Jn 8,6, il n’apparaît que dans le cas des tables de pierre, confiées à Moïse sur le mont Sinaï, « écrites par le doigt de Dieu » (gegrammenas i daktylōitou theou ; Ex 31,18 ; voir aussi Dt 9,10 dans la LXX18) et dans le récit de l’écriture sur le mur du palais du roi Balthazar, faite par « les doigts d’une main d’homme » (daktyloi cheiros anthrōpou, Dn 5,5). L’acte d’« écrire sur la terre » n’apparaît que dans un texte de Jérémie, où le prophète menace ceux qui se détournent du Seigneur d’« être écrits sur la terre » (epi tēs gēs graphētōsan ; Jr 17,3, LXX ; le texte hébreu dit : « seront écrits sur la terre »).
  • 19  Voir Kittel – Bromiley, Theological Dictionaryop. cit., p. 53.
  • 20  Voir A. Watson (« Jesus and the Adulteress », Biblica 80 [1999], p. 101-108), pour qui cet usage i (...)

7
Dans les mots qui suivent le geste « d’écrire sur la terre » Jésus utilise le substantif grec anamartētos, traduit ici par « sans péché » (8,7), un hapax dans le NT (dans la LXX il n’apparaît que trois fois : Dt 29,18 ; 2M 8,4 ; 12,42). Dans la littérature grecque le terme est assez fréquent et signifie généralement « sans défaut », pas nécessairement dans le sens moral ou religieux, mais le contexte de la scène johannique implique la non-culpabilité devant Dieu, mais sans référence spécifique à la sphère sexuelle19. L’utilisation du substantif au singulier et avec l’article défini ne semble pas du tout étrange, car il est impliqué par la construction grammaticale de la phrase ho anamartētos hymōn prōtos ep’autēn baletō lithon), où le « premier » qui jette la pierre ne peut être qu’un seul, mais il n’est pas davantage défini20.
  • 21  Voir Kittel – Bromiley, Theological Dictionaryop. cit., p. 932.
  • 22  Voir Schnackenburg, Il Vangelo di Giovanniop. cit., II, p. 311.

8
Au début ce sont « les scribes et les pharisiens » (8,3) qui conduisent la femme adultère à Jésus, mais à la fin ceux qui quittent la scène les premiers sont « les plus vieux » (8,9). L’adjectif comparatif pluriel presbyteroi, qui n’apparaît qu’ici dans Jean, prend souvent dans la tradition juive et chrétienne un sens technique, indiquant une mission (voir Mt 15,2) ou un titre désignant les membres d’un organisme officiel, en particulier le Sanhédrin (voir Lc 22,66 ; 1Tim 4,1421). Mais dans Jn 8,9 on doit plutôt exclure le sens technique, parce que le contexte suggère qu’il s’agit ici simplement de gens d’un âge avancé22.


Composition
  • 23  La traduction de la réécriture suit à la lettre le texte grec et ne peut donc pas respecter la gra (...)
  • 24  Pour une explication détaillée de la terminologie utilisée dans l’analyse rhétorique biblique, voi (...)


9
Le texte23 de la péricope, de la taille d’un passage24, est composé de trois parties disposées concentriquement précédées d’une introduction (7,53–8,2). Celle-ci fournit les circonstances de l’événement : le temps (« à l’aube »), le lieu (« le temple ») et l’activité de Jésus (« s’étant assis, il enseignait ») :

10
Le premier segment bimembre oppose l’« aller » (7,53) des protagonistes de la scène précédente (y compris les « pharisiens » ; voir 7,47) et l’« aller » de Jésus (8,1), préparant ainsi le conflit, développé plus tard, entre les protagonistes de cette scène et le Maître. Les circonstances de l’événement sont importantes, car dès le début elles montrent la grande autorité de Jésus (« s’étant assis il les enseignait » dans le « temple »), qui sera ensuite comparée à celle de « Moïse » et de la « Loi » (8,5).
11
La symétrie du corps du récit autour de la partie centrale (8,6c-8) est facilement démontrable grâce à une série de parallélismes formels, mis en évidence dans la réécriture :
  • Citation :
    les termes initiaux pour les parties extrêmes : « conduisent » (3a) et « sortaient » (9a) qui indiquent deux mouvements opposés ;

  • Citation :
    le substantif « femme », deux fois dans chacune des parties extrêmes (3b.4b ; 9d.10b) et l’expression « au milieu » (3c.9d) ;

  • Citation :
    la présence des questions, limitée aux parties extrêmes (5b.10bc) ;

  • Citation :
    la régularité du verbe « dire », trois fois dans chacune des parties extrêmes (4a.5b.6a ; 10a.11a.11c) et une seule dans la partie centrale (7b) ;

  • Citation :
    les verbes appartenant au vocabulaire judiciaire « accuser » (6b) et « condamner » (10c.11d) ;

  • Citation :
    l’opposition sémantique entre « prendre » (3b.4b) et « laisser » (9c).


12
On notera que la composition des parties extrêmes est similaire : chacune est formée de trois morceaux, et en outre les morceaux centraux se correspondent, en s’opposant. En effet, alors que le premier contient le seul discours des accusateurs qui, se tournant vers Jésus avec le vocatif « Maitre », lui dénoncent le péché de la femme et qu’ils veulent la lapider (4b-5), l’autre rapporte le seul discours de l’« accusée » qui, se tournant vers Jésus avec le vocatif « Seigneur », confirme que personne ne veut plus la condamner (11).
  • 25  Entre les segments 6ab et 6cd il y a une nette séparation, ce qui justifie leur distribution en de (...)

13
La première partie se focalise sur la question posée à Jésus (5b) ; en effet, les morceaux extrêmes sont narratifs (3-4a ; 6ab), tandis que le morceau central, contenant la question, est discursif (4b-525). Dans les deux membres de 5 les accusateurs opposent ce que « Moïse avait ordonné » (5a) à ce que Jésus pourrait « dire » (5b).
[url=https://journals.openedition.org/rhetorique/488]Source[/url]
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyVen 2 Sep - 5:26

Nous avons constaté que la péricope de la femme adultère en Jean VIII-1 à 11, est de Luc.

Il serait bien de relire les anciens qui commentèrent ce passage considéré comme un des plus beaux, sinon le plus beau du Novum Testamentum.


Traduction Abbé Fillion
• 1895-2021 mise à jour
 
1. Or Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers. 2. Et, de grand matin, Il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à Lui ; et S’étant assis, Il les enseignait. 3. Alors les scribes et les pharisiens Lui amenèrent une femme surprise en adultère ; et ils la placèrent au milieu de la foule. 4. Et ils dirent à Jésus : Maître, cette femme vient d’être surprise en adultère. 5. Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Vous donc, que dites-Vous ? 6. Ils disaient cela pour Le tenter, afin de pouvoir L’accuser. Mais Jésus, Se baissant, écrivait avec Son doigt sur la terre. 7. Et comme ils persistaient à L’interroger, Il Se releva, et leur dit : Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. 8. Puis, Se baissant de nouveau, Il écrivait sur la terre. 9. Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ; et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu. Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. 10.Alors Jésus, Se relevant, lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée ? 11.Elle dit: Personne, Seigneur. Jésus lui dit: Moi non plus, Je ne te condamnerai pas; va, et désormais ne pèche plus. (Jean 8:1,11)

Nous signalerons les arguments défavorables avec autant de franchise et de loyauté que les arguments favorables, et nous verrons lesquels l'emportent dans la balance de la critique. Disons d'abord que la foi ne nous semble pas engagée en cette affaire. Sans doute, le concile de Trente (Sess. 4) a défini que la Vulgate entière est authentique ; mais il ne semble pas que les Pères de cette illustre assemblée aient voulu désigner par ces mots une série quelconque de versets : ils avaient directement en vue les livres ou parties deutérocanoniques des Saintes Écritures que les protestants rejetaient comme apocryphes. Or, l'épisode de la femme adultère (7, 53-8, 11) ne rentre pas dans cette catégorie. Voyez Vercellone, Sulla autenticita delle singole parti della Biblia Vulgata secondo il decreto Tridentino, Rome 1866 (la Revue catholique de Louvain en a donné une traduction en 1866-1867) ; en sens contraire on pourra consulter Franzelin, Tractat. de Scriptura, thesis 19, p. 466 et s., et les Études religieuses, philosoph., historiq., par des Pères de la Compagnie de Jésus, nov. 1876. - Nous examinerons en premier lieu les arguments extrinsèques, en second lieu les arguments intrinsèques qui sont proposés soit par les adversaires, soit par les défenseurs de l'authenticité.

1° Les manuscrits anciens les plus importants, c'est-à-dire les plus anciens, omettent complètement les douze versets dont nous parlons (א, A, B, C, L, T, X, Δ ; il est vrai que A et C sont incomplets et mutilés en cet endroit ; mais on a calculé que les pages disparues seraient insuffisantes pour contenir l'épisode). De nombreux manuscrits en écriture cursive (soixante environ) les ont pareillement omis ; de même une trentaine d'évangéliaires. Là où on les trouve, tantôt ils sont notés comme douteux au moyen de l'astérisque ou de l'obèle (par exemple dans E, M, S, Λ, II,) ; tantôt ils occupent des places extraordinaires (les minuscules 1, 19 et 20 les renvoient à la fin du quatrième évangile ; 13, 69, 124, 346 les insèrent après Luc 21, 38) ; toujours le texte en est très flottant et présente des variantes multiples : nouvelle preuve, assure-t-on, du peu de cas que l'on faisait de tout ce passage. - A cela que répondre ? Sans doute, parmi les manuscrits de premier ordre, nous n'en pouvons citer qu'un seul, le Codex D, qui contienne l'histoire de la femme adultère, et encore ne remonte-t-il qu'au 6ème siècle ; mais il est à peu près démontré qu'il est lui-même une copie d'un texte très antique, du 3ème ou du second siècle (voyez des preuves dans Hug, Einleitung in die Schriften des N. Test., t. 1, p. 124 et ss. ; Études relig., philos., historiq., 1877, n° de février, p. 147 et ss.) : son autorité est donc réellement très sérieuse. D'autres manuscrits anciens contiennent aussi notre fragment (F, G, H, K, V, T, du 7ème au 9ème siècle). Quant aux "minuscules" nous en pouvons alléguer plus de trois cents. Plusieurs évangéliaires et livres liturgiques prescrivent la lecture de ces douze versets aux fêtes de quelques saintes pénitentes. Certes, tout cela vaut bien quelque chose. Et les manuscrits qui déplacent l'épisode ou qui le notent d'un signe quelconque sont-ils donc si défavorables à l'authenticité ? Le fait de l'insertion n'est-il pas le principal ? Même remarque pour L et Δ, qui laissent un espace blanc après 7, 52 ; les copistes montraient ainsi que l'omission leur causait une certaine répugnance. Les variantes du texte n'ont rien d'étonnant dans un pareil état de choses.

2° Les versions. Un fait analogue se reproduit ici, comme il est naturel de s'y attendre, les versions dépendant des manuscrits qui leur servirent de base. La Peschito et la traduction syriaque de Philoxène, le copte, l'arabe, l'arménien, le gothique, le sahidique et plusieurs manuscrits très anciens de l'Itala n'ont pas ce célèbre récit ; par contre on le trouve dans la Vulgate, dans la plupart des exemplaires de l'Itala, dans les versions persane, éthiopienne, syriaque de Jérusalem, etc.

3° Même phénomène encore pour les Pères ; leur autorité se contrebalance extérieurement, car si l'Orient est muet pendant un certain temps, l'Occident parle très haut en faveur de l'authenticité. Voici du reste la manière dont les voix se répartissent. Rien dans les écrits de Tertullien et de S. Cyprien, là même, nous dit-on où ils auraient dû citer notre fragment s'ils l'eussent connu (Tertull. de Pudicit, 6; S. Cypr. Ep. 55); rien dans Origène, dans Théodore de Mopsueste, dans S. Jean Chrysostome, dans S. Cyrille d'Alexandrie, dans S. Basile, dans Nonnus, dans Théophylacte, quoique plusieurs d'entre eux aient commenté le quatrième évangile ; rien non plus dans les anciennes "Catenae" grecques. Euthymius (au 12ème siècle) explique ce passage, en ayant soin toutefois de dire qu'il manque dans les manuscrits les plus exacts ou qu'il y est marqué d'un obèle. D'autre part le recueil intitulé Constitutions apostoliques, qui date du 3ème siècle, mentionne en propres termes (2, 24, 4) le pardon accordé à la femme adultère. Non seulement S. Jérôme cite le morceau contesté, mais il a soin d'ajouter, Adv. Pelag. 2, 17 :« Dans plusieurs manuscrits grecs et latins de l’évangile de saint Jean, on trouve le récit de la femme adultère qui a été accusée devant le Seigneur ». On le trouve à la même époque dans les œuvres de S. Pacien (Ep. ad Sympr. 3a, n°2), de S. Augustin, de S. Ambroise, de S. Léon le Grand, de Jacques de Sarug (5ème siècle). Le silence des autres peut avoir été simplement accidentel : ainsi, S. Jean Chrysostome a omis de commenter le passage 7, 46-8, 21, et Théodore de Mopsueste ne nous a également laissé que des fragments de commentaires. Mais voici qui est tout à fait positif et significatif. La Providence a permis que S. Augustin et S. Ambroise, non contents de rendre témoignage à l'authenticité de cet épisode, indiquassent en outre le motif pour lequel un si grand nombre de documents l'ont éliminé. « Qui ne comprend pas que le mari doit pardonner ce qu’il voit que le Seigneur a pardonné. Mais cela, le sens des infidèles l’a en horreur. Au point que certains dont la foi est faible, ou qui sont plutôt des ennemis de la vraie foi, ayant peur, je crois, d’accorder à leurs femmes une impunité dans le péché, enlèvent de leurs bibles l’indulgence dont a fait montre le Seigneur envers la femme adultère, comme s’il avait accordé la rémission du péché, quand il a dit : ne pèche plus désormais ! » Cf. S. Ambroise Epist. 26, 2. L'omission provint donc, au début, de la crainte exagérée que les incrédules, ou les ignorants, et surtout les faibles, ne vinssent à abuser de cette histoire. Nicon, quoique venu beaucoup plus tard (13ème siècle), confirme le fait lorsqu'il reproche aux Arméniens d'avoir supprimé dans leurs traductions l'épisode en question. On comprend, après cela, que, dans certains manuscrits grecs, l'omission ne commence qu'à partir de 8, 3. - De tout ce qui précède, il résulte que "dès le 3ème et même dès le 2ème siècle, l'histoire de la femme adultère faisait partie de l'évangile de S. Jean ; que, vers le commencement du 6ème siècle au plus tôt, elle disparut peu à peu de la plupart des exemplaires grecs et de quelques exemplaires latins ; que plus tard, c'est- à-dire au 7ème siècle, on recommença à la reprendre, de manière qu'au 10ème siècle elle se retrouvât en possession de la place que lui avait autrefois assignée l'antiquité ecclésiastique". Corluy, Études religieuses, 1. c., p. 153. Or, jamais une pareille réintégration n'a eu lieu pour un texte apocryphe une fois éliminé. Si les versets 7, 53-8, 11 furent rayés pendant quelque temps dans un certain nombre de manuscrits, ce n'est donc point parce qu'on les croyait d'une autre main que celle de S. Jean.


La Providence a permis que S. Augustin et S. Ambroise, non contents de rendre témoignage à l'authenticité de cet épisode, indiquassent en outre le motif pour lequel un si grand nombre de documents l'ont éliminé. « Qui ne comprend pas que le mari doit pardonner ce qu’il voit que le Seigneur a pardonné. Mais cela, le sens des infidèles l’a en horreur. Au point que certains dont la foi est faible, ou qui sont plutôt des ennemis de la vraie foi, ayant peur, je crois, d’accorder à leurs femmes une impunité dans le péché, enlèvent de leurs bibles l’indulgence dont a fait montre le Seigneur envers la femme adultère, comme s’il avait accordé la rémission du péché, quand il a dit : ne pèche plus désormais ! » Cf. S. Ambroise Epist. 26, 2. L'omission provint donc, au début, de la crainte exagérée que les incrédules, ou les ignorants, et surtout les faibles, ne vinssent à abuser de cette histoire. Nicon, quoique venu beaucoup plus tard (13ème siècle), confirme le fait lorsqu'il reproche aux Arméniens d'avoir supprimé dans leurs traductions l'épisode en question. On comprend, après cela, que, dans certains manuscrits grecs, l'omission ne commence qu'à partir de 8, 3. - De tout ce qui précède, il résulte que "dès le 3ème et même dès le 2ème siècle, l'histoire de la femme adultère faisait partie de l'évangile de S. Jean ; que, vers le commencement du 6ème siècle au plus tôt, elle disparut peu à peu de la plupart des exemplaires grecs et de quelques exemplaires latins ; que plus tard, c'est- à-dire au 7ème siècle, on recommença à la reprendre, de manière qu'au 10ème siècle elle se retrouvât en possession de la place que lui avait autrefois assignée l'antiquité ecclésiastique". Corluy, Études religieuses, 1. c., p. 153. Or, jamais une pareille réintégration n'a eu lieu pour un texte apocryphe une fois éliminé. Si les versets 7, 53-8, 11 furent rayés pendant quelque temps dans un certain nombre de manuscrits, ce n'est donc point parce qu'on les croyait d'une autre main que celle de S. Jean. A propos du sujet traité, nous avons d'abord à recueillir plusieurs aveux précieux, échappés à des auteurs qui traitent cette histoire d'apocryphe. "Malgré les difficultés archéologiques, le récit contient tant de choses conformes au caractère et à la conduite accoutumées de Jésus, qu'on incline à le regarder comme un fragment de tradition orale, qui aura eu pour base un fait réel." Lücke. "C'est un fragment de la tradition apostolique, de l'authenticité duquel personne n'eût jamais douté, si on l'avait trouvé dans un des évangiles synoptiques". Keil. "Il porte tout à fait le cachet de la vérité intrinsèque, et ne présente pas la moindre trace d'une invention tardive". Weiss-Meyer. "C'est une portion authentique de l'histoire évangélique". Plummer. On s'étonne, après cela, d'entendre formuler des objections. Voici les principales, avec l'indication de la réponse. - Première objection. L'épisode de la femme adultère rompt l'organisme des chap. 7 et 8, qui contiennent un sommaire perpétuel des discours de Jésus-Christ durant la fête des Tabernacles. Réponse : l'épisode n'interrompt absolument rien, car il est placé au début d'une nouvelle journée, 8, 1-3, et ce n'est qu'après l'avoir raconté que l'évangéliste se met à résumer d'autres discours, 8, 12 et ss. - Deuxième objection. Le conflit entre Jésus et ses ennemis est devenu de plus en plus vif, au point que ceux-ci ont voulu faire arrêter N. -S. ; ils ne sauraient donc être rentrés si promptement en rapports avec lui. Réponse : au contraire, le récit abonde en vérité psychologique. Les Pharisiens, frustrés dans leur espoir, 7, 40-53, font maintenant une démarche personnelle pour « tenter » Jésus (8, 6) ; leur conduite est très naturelle, et ils agiront de même aux derniers moments, alors que le conflit se sera bien autrement accentué. Cf. Matth. 21, 23, et parall. - Troisième objection. Jamais, dans le quatrième évangile, les Juifs ne tentent Jésus en lui posant des questions légales. Réponse : Et qu’importe ? Qui avait interdit à S. Jean de citer un exemple de ce genre, si conforme à la conduite habituelle des Pharisiens ? Cf. Matth. XXII, 15, 34, etc.

Pour conclure cette longue mais nécessaire discussion, qu’on nous permette de donner la parole à un écrivain qui, le plus souvent, n’éprouve pas beaucoup de gêne relativement aux questions d’authenticité. S’il ne rejette pas notre épisode, c’est qu’il aura eu de fortes raisons pour cela. « Le récit de la femme adultère laisse place à de grands doutes critiques. Ce passage manque dans les meilleurs manuscrits ; je crois cependant qu’il faisait partie du texte primitif. Les données topographiques des versets 1 et 2 ont de la justesse. Rien dans le morceau ne fait disparate avec le style du quatrième évangile. Je pense que c’est par un scrupule déplacé, venu à l’esprit de quelque faux rigoriste, sur la morale en apparence relâchée de l’épisode, qu’on aura coupé ces lignes qui pourtant, vu leur beauté, se seront sauvées, en s’attachant à d’autres parties des textes évangéliques... On comprend en tout cas beaucoup mieux qu’un tel passage ait été retranché qu’ajouté. » E. Renan, Vie de Jésus, 13e édit., p. 500 et s. On voit par là si Tregelles, Tischendorf, MM. Westcott et Hort étaient en droit de retrancher nos douze versets du texte sacré, comme ils l’ont fait d’un trait de plume dans leurs récentes éditions.
Commentaires divers de l'abbé Louis-Claude Fillion, l'abbé Antoine Bayle, l'abbé Paul Augustin Drach, l'abbé Henry-Joseph Crelier, l'Abbé Ancessi, l'abbé Henri Lesêtr, l'abbé Charles Trochon, l'abbé Clair, l'abbé Grandvaux, l'abbé Gillet, l'abbé Fulcran Vigouroux, l'abbé Le Hir, l'abbé Alfred Vacant, l'abbé Augustin Crampon. Ils ont été et restent le grand rayonnement mondial de la Compagnie de Saint Sulpice entre la seconde moitié du XIX siècle jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, pour faire simple.
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyVen 2 Sep - 5:53

ÉVANGILE SELON SAINT JEAN CHAPITRE 8

La femme adultère (versets 1-11). - Jésus lumière du monde, et vérité de son témoignage ( versets 12-20). - L’incrédulité des Juifs et ses conséquences terribles (versets 21-30). - La vraie liberté et l’esclavage du péché ( versets 31-59).
4° Épisode de la femme adultère. 8, 1-11. 

1Or Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers. 2Et, de grand matin, il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui ; et s'étant assis, il les enseignait. 3Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère ; et ils la placèrent au milieu de la foule. 4Et ils dirent à Jésus : Maître, cette femme vient d'être surprise en adultère. 5Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Vous donc, que dites-vous ? 6Ils disaient cela pour le tenter, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre. 7Et comme ils persistaient à l'interroger, il se releva, et leur dit : Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. 8Puis, se baissant de nouveau, il écrivait sur la terre. 9Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés ; et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu. 10Alors Jésus, se relevant, lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? 11Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamnerai pas ; va, et désormais ne pèche plus.
Jean chap. 8 verset 1. - Or Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers. - La particule grecque δὲ traduite ici par or rattache ce verset à 7, 43 ; aussi eût-il été mieux de ne pas séparer des lignes si étroitement unies. - Sur la montagne des Oliviers. (« Olivarum ». Cf. Matth. 21, 1 ; 24, 3, etc.). S. Jean ne mentionne le mont des Oliviers en aucun autre endroit de ses écrits. Sur cette colline célèbre, voyez l’Evang. Selon S. Matth., p. 399. Jésus allait en ce moment y chercher un refuge pour la nuit. Cf. Luc. 21, 37 et le commentaire.

Jean chap. 8 verset 2. - Et, de grand matin, il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui ; et s'étant assis, il les enseignait. - Et de grand matin (La racine grecque est « je me lève matin »). C’était le lendemain du huitième jour de la fête. Cf. 7, 37 et ss. - Il vint de nouveau dans le temple. L’adverbe de nouveau nous ramène à 7, 14 et 37. N.-S. Jésus-Christ, lorsqu’il était à Jérusalem, passait la plus grande partie de ses journées dans le temple, priant et enseignant. - Et tout le monde vint à lui. Trait non moins touchant que pittoresque. L’adjectif tout est accentué : toute la masse du peuple accourt auprès de Jésus, dès qu’elle l’aperçoit, pour goûter encore sa parole que personne ne se lassait d’entendre. - Et s’étant assis, il les enseignait. Autres détails très vivants. L’imparfait, à la suite du prétérit (« vint »), exprime la durée. Les évangélistes nous montrent souvent Jésus s’asseyant pour adresser la parole au peuple (Cf. Matth. 5, 1 ; Marc. 9, 35 ; Luc. 5, 3, etc.) ; c’est l’attitude du maître qui enseigne avec autorité.

Jean chap. 8 verset 3. - Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère ; et ils la placèrent au milieu de la foule. - Alors ... lui amenèrent (transition )... Le Sauveur et son auditoire furent bientôt douloureusement troublés dans leur sainte occupation. - Les scribes (l’expression grecque n’est employée nulle part ailleurs par S. Jean ) et les Pharisiens ... une femme surprise en adultère ... prise sur le fait en grec - Et ils la placèrent au milieu. C’est-à-dire, au milieu de cercle formé autour de Jésus par les auditeurs, de manière à attirer tous les regards sur cette malheureuse, qui était là, confuse, comme une pièce à conviction. Le tableau est graphique ; mais la conduite des Pharisiens et des Scribes était bien cruelle, et surtout bien peu décente.

Jean chap. 8 verset 4. - Et ils dirent à Jésus : Maître, cette femme vient d'être surprise en adultère.
- Et ils dirent à Jésus. Ils commencent par exposer le fait (verset 4) ; puis ils signalent le châtiment prescrit dans la loi mosaïque pour le crime en question ; enfin ils demandent à Jésus son propre sentiment (verset 5). - Maître : ils cherchent à s’attirer son attention bienveillante pour mieux dissimuler leurs perfides intentions.
Cf. Matth. 22, 16, 36 ; etc. - Cette femme (avec emphase dans le grec) vient... L’expression grecque si classique qui signifie étymologiquement « dans l’acte même », puis d’une manière générale « en flagrant délit », n’apparaît qu’en cet endroit du Nouveau Testament.

Jean chap. 8 verset 5. - Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Vous donc, que dites-vous ? - Dans la loi (ils appuient sur ce mot) Moïse (ils appuient de nouveau sur le nom sacré du grand législateur) nous a ordonné de lapider ces femmes-là : le mot grec est tout à fait dédaigneux : les misérables de cette catégorie. - De lapider. Ce supplice spécial n’est pas marqué en propres termes pour l’adultère dans les deux passages du Pentateuque auxquels les Scribes faisaient allusion, Lev. 20, 10 et Deut. 22, 22 ; la mort pure et simple y est édictée. Néanmoins, il ressort évidemment des cas analogues signalés dans le contexte que le législateur avait eu en vue le lapidation. Lev. 20, 2 et Deut. 22, 21, on condamne à cette peine la jeune fille qui n’a pas été trouvée vierge au jour de son mariage ; plus bas, Lev. 20, 27 et Deut. 22, 23, la fiancée qui s’est laissée déshonorer dans une rue sans appeler à son secours est aussi condamnée à être lapidée : pour les époux adultères, mentionnés dans l’intervalle de ces deux cas, le supplice aura dû être le même « a fortiori ». Cf. Michaëlis, Mosaisches Recht, § 262 ; Keil, Archaeologie, § 153, 1. On a donc affirmé sans raison, d’après un texte talmudique, que les adultères n’étaient point lapidés, mais étranglés ; car Ezéchiel, 16, 38-48, suppose formellement le contraire. Peut-être le châtiment aura-t-il été mitigé plus tard, après l’époque de Notre-Seigneur. - Vous donc : avec beaucoup d’emphase. Lui Jésus, par opposition à Moïse et à sa législation.

Jean chap. 8 verset 6. - Ils disaient cela pour le tenter, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre. - Ils disaient cela... Encore une de ces notes précieuses dont S. Jean entrecoupe son récit pour interpréter certaines situations. - Pour le tenter : En quoi consistait précisément la « tentation », ou l’embûche tendue à N.-S. Jésus-Christ ? D’après la plupart des anciens exégètes, les pharisiens et les Scribes supposaient avec assez de fondement que l’ « ami des publicains et des pécheurs » se montrerait moins sévère que Moïse, et alors ils l’accuseraient auprès du Sanhédrin comme un violateur de la loi (afin de pouvoir l’accuser). Les commentateurs modernes et contemporains pensent que le jeu des interrogateurs était plus habile encore, et qu’en toute hypothèse Jésus devait tomber dans un piège : s’il renvoyait la coupable absoute, on le faisait condamner lui-même par le grand Conseil ainsi qu’il vient d’être dit ; s’il la déclarait digne de mort, on le livrait à l’autorité romaine, qui avait retiré aux Juifs le droit d’exécuter les sentences capitales. Mais cette dernière conjecture nous paraît un peu compliquée et hors de la situation ; nous nous en tenons donc à l’opinion ancienne. - Mais Jésus... Pas plus qu’en vingt autres occasions semblables le divin Maître ne se laissera « tenter » par ses ennemis. Il use d’abord contre eux de l’arme la plus puissante en pareil cas, l’arme du silence. - Se baissant, écrivait du doigt. Délicieux tableau, quoique la circonstance soit si triste. On croirait voir chacun des gestes du Sauveur. Assis sur un de ces sièges peu élevés qu’affectionnent les Orientaux, il n’a qu’à s’incliner médiocrement pour atteindre le sol. L’imparfait marque la durée. - Sur la terre : sur la poussière qui recouvrait les dalles du parvis ou de la cour. Par cet acte, Jésus donnait à entendre à ses interrogateurs qu’il ne voulait pas entrer dans le détail de leur question, qu’il ne faisait pas même attention à ce qu’ils lui disaient. C’est en effet, comme maint exemple classique le prouve, le geste d’un homme qui s’absorbe ou feint de s’absorber dans ses pensées, et qui demeure étranger aux choses qui se passent autour de lui. « Sans prononcer une syllabe, en vous bornant à froncer les sourcils, en vous inclinant, ou en fixant les yeux sur le sol, vous pouvez déjouer des importunités fâcheuses », dit Plutarque, 2, 532. Cf. Aristophane, Acharn. 31. Voyez aussi des exemples empruntés aux Rabbins dans Wetstein et Lightfoot, Horae hebr. et talm., h. l. Aussi est-ce bien à tort que l’on s’est parfois demandé : Qu’écrivait donc Jésus-Christ sur le sol ? Naturellement, les réponses sont extrêmement variées. Il écrivait les péchés de ceux qui l’interrogeaient, disait déjà S. Jérôme ; ou bien, les paroles qu’il prononça un peu plus tard, verset 7 ; ou encore, les mots « comme c’est écrit » ; etc. Il est vraisemblable qu’il n’écrivait rien de déterminé ; du moins, ce qui importe ici, c’est l’action même et point les choses écrites.


Jean chap. 8 verset 7. - Et comme ils persistaient à l'interroger, il se releva, et leur dit : Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. - Comme ils persistaient à l’interroger : formule énergique en grec, qui exprime une vive insistance. - Il se releva : il se redresse à demi, sans quitter son siège. - Et leur dit. Il daigne enfin parler, mais pour donner au cas de conscience une solution complètement inattendue. - Que celui de vous qui est sans péché. L’adjectif grec est d’un assez fréquent usage chez les classiques, mais on ne le rencontre qu’en cet endroit du Nouveau Testament. Il faut lui laisser son sens le plus général, et ne pas le restreindre, avec quelques commentateurs, aux péchés d’immoralité, ou plus exclusivement encore à l’adultère. - Le premier fait allusion à une prescription mosaïque, en vertu de laquelle les accusateurs dont le témoignage avait fait prononcer contre quelqu’un la peine capitale, devaient assumer toute la responsabilité de la sentence en jetant eux-mêmes la première pierre. Cf. Deut. 17, 7 ; Act 7, 58. - Jette la pierre. (avec un article en grec qui rend la scène graphique). Voilà la réponse du divin Maître, 
avec un art admirable sous l’apparence de la plus grande simplicité. Il laisse à la loi toute sa vigueur contre le crime, mais il dévoile aux Pharisiens leur profonde méchanceté : élevant en effet la question du domaine juridique à la sphère de la morale, il rappelle aux accusateurs, qu’à moins d’un rôle officiel ou d’autres circonstances spéciales, l’homme qui a conscience de sa propre culpabilité ne devrait pas condamner si aisément les autres. Cf. Matth. 7, 1. « Cette voix est celle de la justice : la pécheresse est punie, mais pas par les pécheurs ; la loi est observée, mais pas par les prévaricateurs de la loi », S. Augustin. Veulent-ils assumer toutes les conséquences de leur acte ? Qu’ils le montrent en agissant comme le leur demande Jésus.

Jean chap. 8 verset 8. - Puis, se baissant de nouveau, il écrivait sur la terre. - Il reprend sa première attitude, afin de bien faire voir qu’ils n’auront pas de lui d’autre réponse.

Jean chap. 8 verset 9. - Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés ; et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu. - Quel autre merveilleux tableau ! L’effet d’une aussi simple parole fut aussi puissant que rapide. C’est que, dit Shakespeare, « la conscience fait des lâches de nous tous ». - Ils se retirèrent l’un après l’autre (imparfait pittoresque en latin). Venus en masse et fièrement, car ils étaient sûrs de la victoire, ils s’esquivent maintenant un à un, battus et humiliés. - En commençant par les plus âgés. Les plus âgés (non « les plus dignes », ainsi qu’on a parfois traduit) donnent l’exemple de la fuite ; ils sont, grâce à leur expérience de la vie, les premiers à comprendre qu’ils se sont fourvoyés dans cette affaire, et qu’il vaut mieux ne pas se compromettre davantage. - Et Jésus demeura seul. Point absolument seul, car le cercle d’auditeurs était là, tout haletant d’attention et d’intérêt ; mais seul relativement aux accusateurs qui avaient tous disparu. - Avec la femme qui était debout au milieu. Elle est toujours à sa place, comme Jésus. “Il ne reste que deux choses : la misère et la miséricorde”, S. Augustin.

Jean chap. 8 verset 10. - Alors Jésus, se relevant, lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? - Jésus, se redressant. Il faisait ce mouvement pour la seconde fois. Cf. verset 7. jetant un regard de compassion sur la malheureuse qui se tenait debout devant lui, il lui demanda, comme s’il ignorait ce qu’ils étaient devenus : où sont ceux qui t’accusaient ? - Personne est accentué : Quoi ! pas un seul ne t’a condamnée ?

Jean chap. 8 verset 11. - Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamnerai pas ; va, et désormais ne pèche plus. - Personne, Seigneur. Les Pharisiens avaient en effet clairement fait voir, par leur prompte retraite, qu’ils renonçaient à poursuivre l’affaire. - Moi non plus, je ne te condamnerai pas. Avec une grande emphase sur « Moi ». Pourquoi, lui, la condamnerait-il, alors que des juges si sévères n’avaient osé le faire, bien que la loi leur en donnât le droit ? - Va. Il la congédie par cette parole, non sans une recommandation pressante : ne pèche plus. Cf 5, 14.  Le Seigneur a donc condamné lui aussi, mais le péché, non l’homme », conclut à bon droit S. Augustin. Voyez Luc. 7, 48 et ss., où Jésus traite avec plus de bonté une autre pécheresse, qui était venue à lui poussée par des sentiments de repentir et de foi. Il n’y avait rien, dans ces paroles, qui pût offusquer les Novatiens les plus sévères, et les porter à supprimer de l’écrin évangélique cette perle d’un prix incomparable. - Plusieurs peintres ont été attirés par l’épisode que nous venons d’interpréter, et quelques-uns d’entre eux en ont assez heureusement traduit les principaux détails, surtout la suave majesté de N.-S. Jésus-Christ , sa sainte hardiesse et son calme (le Bassan, le Titien, A. Carrache, Giogione, Rembrandt, Nicolas Poussin, Signol, etc).

Jean chap. 8 verset 5. - Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Vous donc, que dites-vous ? - Dans la loi (ils appuient sur ce mot) Moïse (ils appuient de nouveau sur le nom sacré du grand législateur) nous a ordonné de lapider ces femmes-là : le mot grec est tout à fait dédaigneux : les misérables de cette catégorie. - De lapider. Ce supplice spécial n’est pas marqué en propres termes pour l’adultère dans les deux passages du Pentateuque auxquels les Scribes faisaient allusion, Lev. 20, 10 et Deut. 22, 22 ; la mort pure et simple y est édictée. Néanmoins, il ressort évidemment des cas analogues signalés dans le contexte que le législateur avait eu en vue le lapidation. Lev. 20, 2 et Deut. 22, 21, on condamne à cette peine la jeune fille qui n’a pas été trouvée vierge au jour de son mariage ; plus bas, Lev. 20, 27 et Deut. 22, 23, la fiancée qui s’est laissée déshonorer dans une rue sans appeler à son secours est aussi condamnée à être lapidée : pour les époux adultères, mentionnés dans l’intervalle de ces deux cas, le supplice aura dû être le même « a fortiori ». Cf. Michaëlis, Mosaisches Recht, § 262 ; Keil, Archaeologie, § 153, 1. On a donc affirmé sans raison, d’après un texte talmudique, que les adultères n’étaient point lapidés, mais étranglés ; car Ezéchiel, 16, 38-48, suppose formellement le contraire. Peut-être le châtiment aura-t-il été mitigé plus tard, après l’époque de Notre-Seigneur. - Vous donc : avec beaucoup d’emphase. Lui Jésus, par opposition à Moïse et à sa législation. 

Jean chap. 8 verset 6. - Ils disaient cela pour le tenter, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre. - Ils disaient cela... Encore une de ces notes précieuses dont S. Jean entrecoupe son récit pour interpréter certaines situations. - Pour le tenter : En quoi consistait précisément la « tentation », ou l’embûche tendue à N.-S. Jésus-Christ ? D’après la plupart des anciens exégètes, les pharisiens et les Scribes supposaient avec assez de fondement que l’ « ami des publicains et des pécheurs » se montrerait moins sévère que Moïse, et alors ils l’accuseraient auprès du Sanhédrin comme un violateur de la loi (afin de pouvoir l’accuser). Les commentateurs modernes et contemporains pensent que le jeu des interrogateurs était plus habile encore, et qu’en toute hypothèse Jésus devait tomber dans un piège : s’il renvoyait la coupable absoute, on le faisait condamner lui-même par le grand Conseil ainsi qu’il vient d’être dit ; s’il la déclarait digne de mort, on le livrait à l’autorité romaine, qui avait retiré aux Juifs le droit d’exécuter les sentences capitales. Mais cette dernière conjecture nous paraît un peu compliquée et hors de la situation ; nous nous en tenons donc à l’opinion ancienne. - Mais Jésus... Pas plus qu’en vingt autres occasions semblables le divin Maître ne se laissera « tenter » par ses ennemis. Il use d’abord contre eux de l’arme la plus puissante en pareil cas, l’arme du silence. - Se baissant, écrivait du doigt. Délicieux tableau, quoique la circonstance soit si triste. On croirait voir chacun des gestes du Sauveur. Assis sur un de ces sièges peu élevés qu’affectionnent les Orientaux, il n’a qu’à s’incliner médiocrement pour atteindre le sol. L’imparfait marque la durée. - Sur la terre : sur la poussière qui recouvrait les dalles du parvis ou de la cour. Par cet acte, Jésus donnait à entendre à ses interrogateurs qu’il ne voulait pas entrer dans le détail de leur question, qu’il ne faisait pas même attention à ce qu’ils lui disaient. C’est en effet, comme maint exemple classique le prouve, le geste d’un homme qui s’absorbe ou feint de s’absorber dans ses pensées, et qui demeure étranger aux choses qui se passent autour de lui. « Sans prononcer une syllabe, en vous bornant à froncer les sourcils, en vous inclinant, ou en fixant les yeux sur le sol, vous pouvez déjouer des importunités fâcheuses », dit Plutarque, 2, 532. Cf. Aristophane, Acharn. 31. Voyez aussi des exemples empruntés aux Rabbins dans Wetstein et Lightfoot, Horae hebr. et talm., h. l. Aussi est-ce bien à tort que l’on s’est parfois demandé : Qu’écrivait donc Jésus-Christ sur le sol ? Naturellement, les réponses sont extrêmement variées. Il écrivait les péchés de ceux qui l’interrogeaient, disait déjà S. Jérôme ; ou bien, les paroles qu’il prononça un peu plus tard, verset 7 ; ou encore, les mots « comme c’est écrit » ; etc. Il est vraisemblable qu’il n’écrivait rien de déterminé ; du moins, ce qui importe ici, c’est l’action même et point les choses écrites.

Jean chap. 8 verset 7. - Et comme ils persistaient à l'interroger, il se releva, et leur dit : Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. - Comme ils persistaient à l’interroger : formule énergique en grec, qui exprime une vive insistance. - Il se releva : il se redresse à demi, sans quitter son siège. - Et leur dit. Il daigne enfin parler, mais pour donner au cas de conscience une solution complètement inattendue. - Que celui de vous qui est sans péché. L’adjectif grec est d’un assez fréquent usage chez les classiques, mais on ne le rencontre qu’en cet endroit du Nouveau Testament. Il faut lui laisser son sens le plus général, et ne pas le restreindre, avec quelques commentateurs, aux péchés d’immoralité, ou plus exclusivement encore à l’adultère. - Le premier fait allusion à une prescription mosaïque, en vertu de laquelle les accusateurs dont le témoignage avait fait prononcer contre quelqu’un la peine capitale, devaient assumer toute la responsabilité de la sentence en jetant eux-mêmes la première pierre. Cf. Deut. 17, 7 ; Act 7, 58. - Jette la pierre. (avec un article en grec qui rend la scène graphique). Voilà la réponse du divin Maître, 
avec un art admirable sous l’apparence de la plus grande simplicité. Il laisse à la loi toute sa vigueur contre le crime, mais il dévoile aux Pharisiens leur profonde méchanceté : élevant en effet la question du domaine juridique à la sphère de la morale, il rappelle aux accusateurs, qu’à moins d’un rôle officiel ou d’autres circonstances spéciales, l’homme qui a conscience de sa propre culpabilité ne devrait pas condamner si aisément les autres. Cf. Matth. 7, 1. « Cette voix est celle de la justice : la pécheresse est punie, mais pas par les pécheurs ; la loi est observée, mais pas par les prévaricateurs de la loi », S. Augustin. Veulent-ils assumer toutes les conséquences de leur acte ? Qu’ils le montrent en agissant comme le leur demande Jésus.

Jean chap. 8 verset 8. - Puis, se baissant de nouveau, il écrivait sur la terre. - Il reprend sa première attitude, afin de bien faire voir qu’ils n’auront pas de lui d’autre réponse.

Jean chap. 8 verset 9. - Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés ; et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu. - Quel autre merveilleux tableau ! L’effet d’une aussi simple parole fut aussi puissant que rapide. C’est que, dit Shakespeare, « la conscience fait des lâches de nous tous ». - Ils se retirèrent l’un après l’autre (imparfait pittoresque en latin). Venus en masse et fièrement, car ils étaient sûrs de la victoire, ils s’esquivent maintenant un à un, battus et humiliés. - En commençant par les plus âgés. Les plus âgés (non « les plus dignes », ainsi qu’on a parfois traduit) donnent l’exemple de la fuite ; ils sont, grâce à leur expérience de la vie, les premiers à comprendre qu’ils se sont fourvoyés dans cette affaire, et qu’il vaut mieux ne pas se compromettre davantage. - Et Jésus demeura seul. Point absolument seul, car le cercle d’auditeurs était là, tout haletant d’attention et d’intérêt ; mais seul relativement aux accusateurs qui avaient tous disparu. - Avec la femme qui était debout au milieu. Elle est toujours à sa place, comme Jésus. “Il ne reste que deux choses : la misère et la miséricorde”, S. Augustin.

Jean chap. 8 verset 10. - Alors Jésus, se relevant, lui dit : Femme, où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? - Jésus, se redressant. Il faisait ce mouvement pour la seconde fois. Cf. verset 7. jetant un regard de compassion sur la malheureuse qui se tenait debout devant lui, il lui demanda, comme s’il ignorait ce qu’ils étaient devenus : où sont ceux qui t’accusaient ? - Personne est accentué : Quoi ! pas un seul ne t’a condamnée ?

Jean chap. 8 verset 11. - Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamnerai pas ; va, et désormais ne pèche plus. - Personne, Seigneur. Les Pharisiens avaient en effet clairement fait voir, par leur prompte retraite, qu’ils renonçaient à poursuivre l’affaire. - Moi non plus, je ne te condamnerai pas. Avec une grande emphase sur « Moi ». Pourquoi, lui, la condamnerait-il, alors que des juges si sévères n’avaient osé le faire, bien que la loi leur en donnât le droit ? - Va. Il la congédie par cette parole, non sans une recommandation pressante : ne pèche plus. Cf 5, 14. « Le Seigneur a donc condamné lui aussi, mais le péché, non l’homme », conclut à bon droit S. Augustin. Voyez Luc. 7, 48 et ss., où Jésus traite avec plus de bonté une autre pécheresse, qui était venue à lui poussée par des sentiments de repentir et de foi. Il n’y avait rien, dans ces paroles, qui pût offusquer les Novatiens les plus sévères, et les porter à supprimer de l’écrin évangélique cette perle d’un prix incomparable. - Plusieurs peintres ont été attirés par l’épisode que nous venons d’interpréter, et quelques-uns d’entre eux en ont assez heureusement traduit les principaux détails, surtout la suave majesté de N.-S. Jésus-Christ , sa sainte hardiesse et son calme (le Bassan, le Titien, A. Carrache, Giogione, Rembrandt, Nicolas Poussin, Signol, etc). 
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyVen 2 Sep - 6:06

Comprenons bien que le hiatus lexical du dit hors sujet dans Jean en fin de son chapitre VII, Cette péricope sur la foi théologale, est d'origine dans Luc XXI-39 à 50. Ainsi la fin écourtée du chapitre 21 de Luc, et l'ajout en en-tête du chapitre 8 de Jean de ces 11 versets, rend bancal, et Luc, et Jean.



Traduction Abbé Fillion
• 1895-2021 mise à jour
 
1. Jésus, regardant, vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc. 2. Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mit deux petites pièces de monnaie. 3. Et Il dit : En vérité, Je vous le dis, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. 4. Car tous ceux-là ont donné de leur superflu, pour faire des offrandes à Dieu ; mais celle-ci a donné de son indigence, tout ce qu’elle avait pour vivre. 5. Et comme quelques-uns disaient du temple qu’il était bâti de belles pierres, et orné de riches dons, Il dit : 6. Des jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit détruite. 7. Et ils L’interrogèrent, disant : Maître, quand ces choses arriveront-elles ? et à quel signe connaîtra-ton qu’elles vont s’accomplir ? 8. Jésus dit : Prenez garde d’être séduits ; car beaucoup viendront sous Mon nom, disant : C’est Moi, et le temps est proche. Ne les suivez donc pas. 9. Et lorsque vous entendrez parler de guerres et de séditions, ne soyez pas effrayés ; car il faut que ces choses arrivent d’abord, mais ce ne sera pas encore aussitôt la fin. 10. Alors Il leur dit : Nation se soulèvera contre nation, et royaume contre royaume. 11. Et il y aura de grands tremblements de terre en divers lieux, et des pestes, et des famines, et des choses effrayantes dans le ciel, et de grands signes. 12. Mais, avant tout cela, on mettra les mains sur vous, et on vous persécutera, vous livrant aux synagogues et aux prisons, vous traînant devant les rois et les gouverneurs, à cause de Mon nom ; 13. et cela vous arrivera pour que vous rendiez témoignage. 14. Mettez donc dans vos cœurs que vous n’aurez pas à méditer d’avance comment vous répondrez ; 15. car Je vous donnerai une bouche et une sagesse auxquelles tous vos adversaires ne pourront résister et contredire. 16. Vous serez livrés par vos parents, et par vos frères, et par vos proches, et par vos amis, et l’on fera mourir plusieurs d’entre vous ; 17. et vous serez haïs de tous à cause de Mon nom. 18. Mais pas un cheveu de votre tête ne périra. 19. C’est par votre patience que vous sauverez vos vies. 20. Lorsque vous verrez Jérusalem entourée par une armée, alors sachez que sa désolation est proche. 21. Alors, que ceux qui sont dans la Judée s’enfuient dans les montagnes, et que ceux qui sont au milieu d’elle en sortent, et que ceux qui sont dans les environs n’y entrent point. 22. Car ce seront des jours de vengeance, afin que s’accomplisse tout ce qui est écrit. 23. Malheur à celles qui seront enceintes et qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. 24. Ils tomberont sous le tranchant du glaive, et ils seront emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les gentils, jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli. 25. Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles, et, sur la terre, détresse des nations, à cause du bruit confus de la mer et des flots, 26. les hommes séchant de frayeur, dans l’attente de ce qui doit arriver à tout l’univers ; car les puissances des cieux seront ébranlées. 27. Et alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée, avec une grande puissance et une grande majesté. 28. Or, lorsque ces choses commenceront à arriver, regardez et levez la tête, parce que votre rédemption approche. 29. Et Il leur proposa cette comparaison : Voyez le figuier et tous les arbres. 30. Lorsqu’ils commencent à produire leur fruit, vous savez que l’été est proche. 31. De même, quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche. 32. En vérité, Je vous le dis, cette race ne passera point, que tout ne s’accomplisse. 33. Le ciel et la terre passeront ; mais Mes paroles ne passeront point. 34. Prenez donc garde à vous, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent par l’excès du manger et du boire, et par les soucis de cette vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; 35. car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. 36. Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’échapper à tous ces maux qui arriveront, et de paraître devant le Fils de l’homme. 37. Or, pendant le jour, Il enseignait dans le temple, et la nuit Il sortait, et demeurait sur la montagne appelée des Oliviers. 38. Et tout le peuple venait à Lui de grand matin dans le temple pour L’écouter. (Luc 21:1,38)
Jean chap. 8 verset 12. - Jésus leur parla de nouveau, en disant : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. - Jésus leur parla de nouveau. « de nouveau » nous ramène au verset 2 de ce chapitre : Jésus reprend sa prédication interrompue momentanément par l’épisode de la femme adultère. Le pronom « leur » désigne les auditeurs d’une manière générale ; d’après le contexte, c’étaient au fond les mêmes que les jours précédents, c’est-à- dire un mélange d’amis et d’ennemis, quoique ceux-ci paraissent avoir formé l’élément dominant (Cf. versets 13, 20, 21, 30, 31, 44, 48, 52, 59).

Qu'importe finalement la place de ce passage puisqu'il est en lui-même hors de tout contexte. Il suffit simplement de ne pas perdre le fil de la fin du chapitre VII pour continuer à partir du verset 12 du chapitre suivant IX. D'autre part, il importe de rapporter cette péricope de 11 versets à la suite du chapitre XXI, après le verset 50, qui n'est point le final. Et tout redevient simple à lire, sans besoin de s'épancher dans des théories complotistes. La vie est trop courte pour perdre son temps à ne rien faire, quand on apprend... toute une vie, une toute petite et trop brève vie.
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyVen 2 Sep - 6:28

Voici donc maintenant la recomposition d'origine, et chez Luc, et chez Jean. La traduction est continuellement celle de l'abbé Fillion.



JEAN 7 & 8

Traduction Abbé Fillion
• 1895-2021 mise à jour
 
Chapitre 7
Après cela, Jésus parcourait la Galilée ; car Il ne voulait pas aller en Judée, parce que les Juifs cherchaient à Le faire mourir. Or la fête des Juifs, dite des Tabernacles, était proche. Et Ses frères Lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que Tes disciples voient aussi les œuvres que Tu fais. Car personne n’agit en secret, lorsqu’il cherche à paraître ; si Tu fais ces choses, manifeste-Toi au monde. Car Ses frères non plus ne croyaient pas en Lui. Jésus leur dit donc : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps à vous est toujours prêt. Le monde ne peut vous haïr ; mais Moi, il Me hait, parce que Je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Vous, montez à cette fête ; pour Moi, Je ne monte pas à cette fête, parce que Mon temps n’est pas encore accompli. Après avoir dit cela, Il demeura en Galilée. Mais, lorsque Ses frères furent partis, Il monta, Lui aussi, à la fête, non pas publiquement, mais comme en secret. Les Juifs Le cherchaient donc pendant la fête, et disaient : Où est-Il ? Et il y avait une grande rumeur dans la foule à Son sujet. Car les uns disaient : C’est un homme de bien ; les autres disaient : Non, mais Il séduit les foules. Cependant personne ne parlait de Lui publiquement, par crainte des Juifs. Or, vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et Il enseignait. Et les Juifs s’étonnaient, disant : Comment connaît-Il les lettres, Lui qui n’a pas étudié ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de Moi, mais de Celui qui M’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il saura, au sujet de Ma doctrine, si elle est de Dieu, ou si Je parle de Moi-même. Celui qui parle de lui-même cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé est véridique, et il n’y a pas d’injustice en lui. Moïse ne vous a-t-il pas donné la loi ? Et aucun de vous n’accomplit la loi. Pourquoi cherchez-vous à Me faire mourir ? La foule répondit : Vous êtes possédé du démon ; qui est-ce qui cherche à Vous faire mourir ? Jésus leur répliqua et dit : J’ai fait une œuvre, et vous en êtes tous étonnés. Cependant Moïse vous a donné la circoncision (quoiqu’elle ne vienne pas de Moïse, mais des patriarches), et vous pratiquez la circoncision le jour du sabbat. Si un homme reçoit la circoncision le jour du sabbat, afin que la loi de Moïse ne soit pas violée, pourquoi vous irritez-vous contre Moi, parce que J’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat ? Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. Quelques-uns, qui étaient de Jérusalem, disaient : N’est-ce pas là Celui qu’ils cherchent à faire mourir ? Et voilà qu’Il parle publiquement, et ils ne Lui disent rien. Est-ce que vraiment les autorités ont reconnu qu’Il est le Christ ? Mais Celui-ci, nous savons d’où Il est ; or, quand le Christ viendra, personne ne saura d’où Il est. Jésus criait donc dans le temple, enseignant et disant : Vous Me connaissez, et vous savez d’où Je suis. Je ne suis pas venu de Moi-même ; mais Celui qui M’a envoyé est véritable, et vous ne Le connaissez pas. Moi, Je Le connais, parce que Je viens de Lui, et que c’est Lui qui M’a envoyé. Ils cherchaient donc à L’arrêter ; et personne ne mit la main sur Lui, parce que Son heure n’était pas encore venue. Mais, parmi la foule, beaucoup crurent en Lui ; et ils disaient : Le Christ, lorsqu’Il viendra, fera-t-Il plus de miracles que n’en fait Celui-ci ? Les pharisiens entendirent la foule murmurer ces choses à Son sujet ; et de concert avec les chefs, ils envoyèrent des agents pour L’arrêter. Jésus leur dit donc : Je suis encore avec vous pour un peu de temps, puis Je M’en vais à Celui qui M’a envoyé. Vous Me chercherez, et vous ne Me trouverez pas ; et là où Je serai, vous ne pouvez venir. Les Juifs dirent donc entre eux : Où ira-t-Il, que nous ne Le trouverons pas ? Ira-t-Il vers ceux qui sont dispersés parmi les Gentils, et instruira-t-Il les Gentils ? Que signifie cette parole qu’Il a dite : Vous Me chercherez, et vous ne me trouverez pas, et là où je serai, vous ne pouvez venir ? Le dernier jour, qui est le plus grand de la fête, Jésus Se tenait debout, et criait, en disant : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive. Celui qui croit en Moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croyaient en Lui ; car l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié. Plusieurs donc, parmi la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est vraiment le prophète. D’autres disaient : C’est le Christ. Mais quelques autres disaient : Est-ce que le Christ viendra de Galilée ? L’Écriture ne dit-elle pas que le Christ viendra de la race de David, et du bourg de Bethléem, où était David ? Il y eut donc division dans la foule à Son sujet. Quelques-uns d’entre eux voulaient L’arrêter, mais personne ne mit la main sur Lui. Les agents retournèrent donc vers les princes des prêtres et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : Pourquoi ne L’avez-vous pas amené ? Les agents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme. Les pharisiens leur répliquèrent : Est-ce que vous avez été séduits, vous aussi ? Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en Lui ? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits. Nicodème, celui qui était venu trouver Jésus la nuit, et qui était l’un d’entre eux, leur dit : Notre loi condamne-t-elle un homme sans qu’on l’entende d’abord, et sans qu’on sache ce qu’il a fait ?  Ils lui répondirent : Es-tu Galiléen, toi aussi ? Scrute les Écritures, et tu verras que de la Galilée il ne sort pas de prophète. Et ils s’en retournèrent chacun dans sa maison.

Chapitre 8
Jésus leur parla de nouveau, en disant : Je suis la lumière du monde ; celui qui Me suit ne marche pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens Lui dirent donc : Vous Vous rendez témoignage à Vous-même ; Votre témoignage n’est pas vrai. Jésus leur répondit : Quoique Je Me rende témoignage à Moi-même, Mon témoignage est vrai, car Je sais d’où Je viens, et où Je vais ; mais vous, vous ne savez pas d’où Je viens, ni où Je vais. Vous jugez selon la chair ; Moi, Je ne juge personne ;  et si Je juge, Mon jugement est vrai, car Je ne suis pas seul ; mais Je suis avec le Père, qui M’a envoyé. Il est écrit dans votre loi que le témoignage de deux hommes est vrai. Or Je Me rends témoignage à Moi-même ; et le Père, qui M’a envoyé, Me rend aussi témoignage. Ils lui disaient donc : Où est votre Père ? Jésus leur répondit : Vous ne connaissez ni Moi, ni Mon Père ; si vous Me connaissiez, vous connaîtriez aussi Mon Père. Jésus dit ces choses, enseignant dans le temple, au lieu où était le trésor ; et personne ne L’arrêta, parce que Son heure n’était pas encore venue. Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous Me chercherez, et vous  mourrez dans votre péché. Là où Je vais, vous ne pouvez venir. Les Juifs disaient donc : Est-ce qu’Il Se tuera lui-même, puisqu’Il dit : Là où Je vais, vous ne pouvez venir ? Et Il leur dit : Vous, vous êtes d’en bas ; Moi, Je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; Moi, Je ne suis pas de ce monde. Je vous ai donc dit que vous mourrez dans vos péchés ; car, si vous ne croyez pas à ce que Je suis, vous mourrez dans votre péché. Ils lui dirent donc : Qui êtes-Vous ? Jésus leur répondit : Je suis le principe, Moi qui vous parle. J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous. Mais celui qui M’a envoyé est véridique, et ce que J’ai appris de Lui, Je le dis dans le monde. Ils ne comprirent pas qu’Il disait que Dieu était Son Père. Jésus leur dit donc : Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez ce que Je suis, et que Je ne fais rien de Moi-même, mais que Je parle selon ce que le Père M’a enseigné. Et celui qui M’a envoyé est avec Moi, et Il ne M’a pas laissé seul, parce que Je fais toujours ce qui Lui est agréable. Comme Il disait ces choses, beaucoup crurent en Lui. Jésus disait donc aux Juifs qui avaient cru en Lui : Si vous demeurez dans Ma parole, vous serez vraiment Mes disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. Ils Lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment dites-vous : Vous serez libres ? Jésus leur répondit : En vérité, en vérité, Je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. Or l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; mais le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous met en liberté, vous serez vraiment libres. Je sais que vous êtes fils d’Abraham ; mais vous cherchez à Me faire mourir, parce que Ma parole n’a pas prise sur vous.  Moi, Je dis ce que j’ai vu chez Mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez vu chez votre père. Ils lui répondirent : Notre père, c’est Abraham. Jésus leur dit : Si vous êtes fils d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham. Mais maintenant vous cherchez à Me faire mourir, Moi qui vous ai dit la vérité, que J’ai entendue de Dieu ; cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent : Nous ne sommes pas des enfants de fornication ; nous avons un seul père, Dieu. Jésus leur dit donc : Si Dieu était votre père, vous M’aimeriez, car c’est de Dieu que Je suis sorti et que Je suis venu ; Je ne suis pas venu de Moi-même, mais c’est Lui qui M’a envoyé. Pourquoi ne connaissez-vous pas Mon langage ? Parce que vous ne pouvez entendre Ma parole. Vous avez le diable pour père, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été homicide dès le commencement, et il n’est pas demeuré dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur, et père du mensonge. Mais Moi, quand Je dis la vérité, vous ne Me croyez pas. Qui de vous Me convaincra de péché ? Si Je vous dis la vérité, pourquoi ne Me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu écoute les paroles de Dieu. C’est pour cela que vous n’écoutez point, parce que vous n’êtes pas de Dieu. Les Juifs Lui répondirent donc, et Lui dirent : N’avons-nous pas raison de dire que Vous êtes un Samaritain et un possédé du démon ? Jésus répondit : Je ne suis pas possédé du démon, mais J’honore Mon Père ; et vous, vous Me déshonorez. Pour Moi, Je ne cherche pas Ma propre gloire ; il est Quelqu’un qui la cherche, et qui juge. En vérité, en vérité, Je vous Le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Les Juifs Lui dirent : Maintenant nous connaissons que Vous êtes possédé du démon. Abraham est mort, et les prophètes aussi ; et Vous dites : Si quelqu’un garde Ma parole, il ne goûtera jamais la mort. Êtes-Vous plus grand que notre père Abraham, qui est mort, et que les prophètes, qui sont morts aussi ? Qui prétendez-Vous être ? Jésus répondit : Si Je Me glorifie Moi-même, Ma gloire n’est rien ; c’est Mon Père qui Me glorifie, Lui dont vous dites qu’Il est votre Dieu. Et vous ne Le connaissez pas ; mais Moi, Je Le connais ; et si Je disais que Je ne Le connais pas, Je serais semblable à vous, un menteur. Mais Je Le connais, et Je garde Sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie, désirant voir Mon jour ; il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Vous n’avez pas encore cinquante ans, et Vous avez vu Abraham ? Jésus leur dit : En vérité, en vérité, Je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis. Ils prirent donc des pierres, pour les jeter sur Lui ; mais Jésus Se cacha, et sortit du temple. (Jean, chapitres 7 et 8.)





LUC 21 RÉEL, 1 À 49

Traduction Abbé Fillion
• 1895-2021 mise à jour
 
1. Jésus, regardant, vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc. 2. Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mit deux petites pièces de monnaie. 3. Et Il dit : En vérité, Je vous le dis, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. 4. Car tous ceux-là ont donné de leur superflu, pour faire des offrandes à Dieu ; mais celle-ci a donné de son indigence, tout ce qu’elle avait pour vivre. 5. Et comme quelques-uns disaient du temple qu’il était bâti de belles pierres, et orné de riches dons, Il dit : 6. Des jours viendront où, de ce que vous voyez, il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit détruite. 7. Et ils L’interrogèrent, disant : Maître, quand ces choses arriveront-elles ? et à quel signe connaîtra-ton qu’elles vont s’accomplir ? 8. Jésus dit : Prenez garde d’être séduits ; car beaucoup viendront sous Mon nom, disant : C’est Moi, et le temps est proche. Ne les suivez donc pas. 9. Et lorsque vous entendrez parler de guerres et de séditions, ne soyez pas effrayés ; car il faut que ces choses arrivent d’abord, mais ce ne sera pas encore aussitôt la fin. 10. Alors Il leur dit : Nation se soulèvera contre nation, et royaume contre royaume. 11. Et il y aura de grands tremblements de terre en divers lieux, et des pestes, et des famines, et des choses effrayantes dans le ciel, et de grands signes. 12. Mais, avant tout cela, on mettra les mains sur vous, et on vous persécutera, vous livrant aux synagogues et aux prisons, vous traînant devant les rois et les gouverneurs, à cause de Mon nom ; 13. et cela vous arrivera pour que vous rendiez témoignage. 14. Mettez donc dans vos cœurs que vous n’aurez pas à méditer d’avance comment vous répondrez ; 15. car Je vous donnerai une bouche et une sagesse auxquelles tous vos adversaires ne pourront résister et contredire. 16. Vous serez livrés par vos parents, et par vos frères, et par vos proches, et par vos amis, et l’on fera mourir plusieurs d’entre vous ; 17. et vous serez haïs de tous à cause de Mon nom. 18. Mais pas un cheveu de votre tête ne périra. 19. C’est par votre patience que vous sauverez vos vies. 20. Lorsque vous verrez Jérusalem entourée par une armée, alors sachez que sa désolation est proche. 21. Alors, que ceux qui sont dans la Judée s’enfuient dans les montagnes, et que ceux qui sont au milieu d’elle en sortent, et que ceux qui sont dans les environs n’y entrent point. 22. Car ce seront des jours de vengeance, afin que s’accomplisse tout ce qui est écrit. 23. Malheur à celles qui seront enceintes et qui allaiteront en ces jours-là ! Car il y aura une grande détresse dans le pays, et de la colère contre ce peuple. 24. Ils tomberont sous le tranchant du glaive, et ils seront emmenés captifs dans toutes les nations, et Jérusalem sera foulée aux pieds par les gentils, jusqu’à ce que le temps des nations soit accompli. 25. Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles, et, sur la terre, détresse des nations, à cause du bruit confus de la mer et des flots, 26. les hommes séchant de frayeur, dans l’attente de ce qui doit arriver à tout l’univers ; car les puissances des cieux seront ébranlées. 27. Et alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée, avec une grande puissance et une grande majesté. 28. Or, lorsque ces choses commenceront à arriver, regardez et levez la tête, parce que votre rédemption approche. 29. Et Il leur proposa cette comparaison : Voyez le figuier et tous les arbres. 30. Lorsqu’ils commencent à produire leur fruit, vous savez que l’été est proche. 31. De même, quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche. 32. En vérité, Je vous le dis, cette race ne passera point, que tout ne s’accomplisse. 33. Le ciel et la terre passeront ; mais Mes paroles ne passeront point. 34. Prenez donc garde à vous, de peur que vos cœurs ne s’appesantissent par l’excès du manger et du boire, et par les soucis de cette vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste ; 35. car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. 36. Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’échapper à tous ces maux qui arriveront, et de paraître devant le Fils de l’homme. 37. Or, pendant le jour, Il enseignait dans le temple, et la nuit Il sortait, et demeurait sur la montagne appelée des Oliviers. 38. Et tout le peuple venait à Lui de grand matin dans le temple pour L’écouter.  39. Or Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers. 40. Et, de grand matin, Il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à Lui ; et S’étant assis, Il les enseignait. 41. Alors les scribes et les pharisiens Lui amenèrent une femme surprise en adultère ; et ils la placèrent au milieu de la foule. 42. Et ils dirent à Jésus : Maître, cette femme vient d’être surprise en adultère. 43. Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Vous donc, que dites-Vous ? 44. Ils disaient cela pour Le tenter, afin de pouvoir L’accuser. Mais Jésus, Se baissant, écrivait avec Son doigt sur la terre. 45. Et comme ils persistaient à L’interroger, Il Se releva, et leur dit : Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. 46. Puis, Se baissant de nouveau, Il écrivait sur la terre. 47. Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ; et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu. Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. 48.Alors Jésus, Se relevant, lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée ? 49.Elle dit: Personne, Seigneur. Jésus lui dit: Moi non plus, Je ne te condamnerai pas; va, et désormais ne pèche plus. (Luc chapitre 21 réel)

Luc, chapitre 21:39,40 redevient lié naturellement. Relisez plutôt le parfait enchainement quand il est reconstitué :
"38. Et tout le peuple venait à Lui de grand matin dans le temple pour L’écouter. 39. Or Jésus se rendit sur la montagne des Oliviers. 40. Et, de grand matin, Il vint de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à Lui ; et S’étant assis, Il les enseignait."
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyDim 4 Sep - 21:45

Ce qui m'interpelle, c'est que la seule Bible catholique qui, à ma connaissance, affirme comme un fait que l'épisode de la femme adultère serait canonique et aurait originellement fait partie de l'évangile de Luc, est celle de Fillion, ce qui pour moi est loin de constituer une preuve. D'autres, après avoir admis que cet épisode ne fait pas partie de l'évangile de Jean, prétendent qu'il est quand-même canonique, et que certains manuscrits le rattachent à Luc.
Voici ce qu'en dit la note de la Bible de Jérusalem :
Cette péricope, 7:53 -8:11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc.
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delaroche

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMar 6 Sep - 5:07

Marmhonie ne dit rien d'autre. La péricope est dans Luc. Il a présenté ses références quand tu ne donnes que ton avis personnel.
Habaqouq a listé les manuscrits contenant cette péricope!
Habaqouq a écrit:

Études des différents Codex


La péricope se trouve en revanche dans les manuscrits suivants : Codex Bezae, Codex Basilensis, {Codex Boreelianus}, Codex Seidelianus I, Codex Seidelianus II, Codex Cyprius, Codex Campianus, Codex Nanianus, Codex Tischendorfianus IV, Codex Petropolitanus, Codex Athos Dionysius, 28, 700, 892, 1009, 1010, 1071, 1079, 1195, 1216, 1344, 1365, 1546, 1646, 2148, 2174, et des manuscrits du texte byzantin.

La péricope a changé de référence : 
Familie 1, minuscules 20, 37, 135, 207, 301, 347 (après Jean 21,25); Famille 13 après Luc 24,53; 225 minuscule, qui inclut la péricope après Jean 7,36.
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lécafar

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMar 6 Sep - 19:41

delaroche a écrit:
Marmhonie ne dit rien d'autre. La péricope est dans Luc.
Si, il dit quelque chose d'autre, puisque, selon les notes et commentaires contenus dans les traductions catholiques, cette péricope n'est pas de Jean et certains manuscrits la situent dans Luc, ce qui est insuffisant pour affirmer que la dite péricope est dans Luc, puisqu'elle n'est pas dans les plus anciens manuscrits.

delaroche a écrit:
Il a présenté ses références quand tu ne donnes que ton avis personnel.
C'est faux, puisque je donne l'avis des traducteurs des Bibles catholiques.

delaroche a écrit:
Habaqouq a listé les manuscrits contenant cette péricope!
Habaqouq a écrit:

Études des différents Codex


La péricope se trouve en revanche dans les manuscrits suivants : Codex Bezae, Codex Basilensis, {Codex Boreelianus}, Codex Seidelianus I, Codex Seidelianus II, Codex Cyprius, Codex Campianus, Codex Nanianus, Codex Tischendorfianus IV, Codex Petropolitanus, Codex Athos Dionysius, 28, 700, 892, 1009, 1010, 1071, 1079, 1195, 1216, 1344, 1365, 1546, 1646, 2148, 2174, et des manuscrits du texte byzantin.
Et, donc ?

delaroche a écrit:

Citation :

La péricope a changé de référence : 
Familie 1, minuscules 20, 37, 135, 207, 301, 347 (après Jean 21,25); Famille 13 après Luc 24,53; 225 minuscule, qui inclut la péricope après Jean 7,36.
Ce fut difficile de lui trouver une place, semble-t-il.
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pierre.b

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMar 6 Sep - 22:27

lécafar a écrit:
Cette péricope, 7:53 -8:11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc.
Ça sort d'où? Référence SVP ;)

lécafar a écrit:
Cette péricoque n'est pas dans les plus anciens manuscrits.
Tu te trompes. Marmhonie a expliqué dans son sujet que la péricope est présente dans des manuscrits et des codex les plus anciens. Il a travaillé sur le codex de Bèze qui est la copie de celui qu'Irénée (130-202) apporta en Gaules, premier théologien occidental.

lécafar a écrit:
delaroche a écrit:
Il a présenté ses références quand tu ne donnes que ton avis personnel.
C'est faux, puisque je donne l'avis des traducteurs des Bibles catholiques.
Tu n'as pas donné les grandes bibles catholiques qui rapportent toutes l'authenticité de la péricope au 1er siècle. Tu te trompes de sujet. Les Témoins de Jéhovah renient l'authenticité de la Bible:
https://forummarmhonie.forumotion.asia/t355-jean-81-11-n-est-plus-reconnu-authentique-depuis-la-tmn-2013

Habaqouq a écrit:

Études des différents Codex


La péricope se trouve en revanche dans les manuscrits suivants : Codex Bezae, Codex Basilensis, {Codex Boreelianus}, Codex Seidelianus I, Codex Seidelianus II, Codex Cyprius, Codex Campianus, Codex Nanianus, Codex Tischendorfianus IV, Codex Petropolitanus, Codex Athos Dionysius, 28, 700, 892, 1009, 1010, 1071, 1079, 1195, 1216, 1344, 1365, 1546, 1646, 2148, 2174, et des manuscrits du texte byzantin.
[/quote]Cette liste comporte des plus anciens codex. La preuve de l'authenticité est faite.

dan26 et lécafar ne nous tromperont pas. Ce Yéshoua a bien vécu et mort à Jérusalem. L'épisode de la femme à lapider est typique des pharisiens de l'époque. Ils n'auraient pu dire autrement. Ce Yéshoua était un orateur doué.
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 1:01

pierre.b a écrit:
lécafar a écrit:
Cette péricope, 7:53 -8:11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc.
Ça sort d'où? Référence SVP

Bible de Jérusalem, édition de 1998. Et c'est en gros ce que disent nombre de traductions catholiques et non catholiques concernant ce passage. Je ne vais quand même pas te les scanner tous. 

pierre.b a écrit:
Tu te trompes. Marmhonie a expliqué dans son sujet que la péricope est présente dans des manuscrits et des codex les plus anciens.
Oui, je sais, quand marmhonie a dit quelque chose, il n'y a plus qu'à dire amen. Sauf que marmhonie n'est pas infaillible, et je ne vois pas comment il serait possible que marmhonie ait toujours raison à l'encontre de tout et tout le monde. 

pierre.b a écrit:
Il a travaillé sur le codex de Bèze qui est la copie de celui qu'Irénée (130-202) apporta en Gaules, premier théologien occidental.
Est peut-être la copie, peut-être. Il y a une chose surpernante, c'est que si ce codex est la copie du manuscrit du IIè siècle, il est permis de se demander pourquoi le texte de la femme adultère sensé faire partie de l'évangile de Luc se trouve dans celui de Jean, exactement à l'endroit où il se trouve aujourd'hui. Vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre.

pierre.b a écrit:
lécafar
Citation :

Tu n'as pas donné les grandes bibles catholiques qui rapportent toutes l'authenticité de la péricope au 1er siècle. Tu te trompes de sujet. Les Témoins de Jéhovah renient l'authenticité de la Bible
L'expression grandiloquente est lâchée. Les grandes Bibles catholiques. Tu dois vouloir dire les vieilles Bibles catholiques, qui ne rapportaient pas, mais plutôt affirmaient, contrairement aux traductions plus récentes dont les commentaires sont bien plus prudents du fait que de nombreux progrès dans la recherche biblique font qu'on en sait plus sur ce genre de texte qu'au temps de ces GRANDES BIBLES CATHOLIQUES.

pierre.b a écrit:
Les Témoins de Jéhovah renient l'authenticité de la Bible
A bon ? C'est bien la première fois que j'entends dire ça.

pierre.b a écrit:

Citation :

Cette liste comporte des plus anciens codex. La preuve de l'authenticité est faite.
La preuve n'est faite de rien du tout. Tu as voulu nous la jouer fine. Car les codex que tu as nommés ne sont pas les plus anciens manuscrits. Le codex Bezae est le plus ancien de ces textes et il date probablement du début du Vè siècle. Les autres datent du VIIIè siècle pour les plus anciens. Il ne s'agit donc pas du tout des plus anciens manuscrits, ces derniers ne contenant pas la péricope de la femme adultère conformément à ce qu'affirment les commentaires des Bibles récentes. Donc, en fin de compte, tes preuves n'en sont pas.

pierre.b a écrit:
dan26 et lécafar ne nous tromperont pas.
C'est toi qui ne nous tromperas pas.  🇳🇴
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 2:40

Bonjour les cafards. 8)

J'imagine que tu n'a pas choisi ton pseudo par hasard.
Note bien que personne n'a jamais osé te le dire en face jusqu'à présent mais moi, je n'ai aucune limite. Quand je repère un destructeur de Forum, je sais déjà que ça ne va pas le faire.

les cafards a écrit:
Oui, je sais, quand marmhonie a dit quelque chose, il n'y a plus qu'à dire amen. Sauf que marmhonie n'est pas infaillible, et je ne vois pas comment il serait possible que marmhonie ait toujours raison à l'encontre de tout et tout le monde.

Là, tu t'en es pris à mon ami le plus cher sur les Forums Religions.

Avant de critiquer qui que ce soit sur notre Forum de Paix, je te suggère de prendre un peu de recul.
Apparemment, tu n'as pas tenu compte de tout les avertissements qui t'on été donné par les membres paisibles de ce Forum.

Personne ne t'interdira jamais de critiquer la Religion Catholique mais merci d'apporter tes preuves.
Pour autant, arrêtes de nous prendre pour des imbéciles.

Moi, je suis comme mon pote fonzie le motard qui se reconnaîtra.

Il ne t'es pas reproché ici d'avoir tes propres opinions. C'est ton droit. Simplement ne nous les impose pas.

Par ailleurs, merci de commencer par te présenter et de retirer ton loup. Ainsi, nous saurons qui tu es.

Cordialement.
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 3:12

Frère lécafar est allé trop loin. Il ignore tout de ce qui se passe en Russie pour nous aider. Il ignore le contenu du codex bezae parce qu'il ne fait que mentir. Notre Colège Central ment au monde entier. Ils ne sont pas les seuls à garder les secrets, nous sommes légions. Nous suivons les ordres du CC, des surveillants de districts, des surveillants de circonscriptions, des anciens, des assistants ministériels, du troupeau, de tout la hiérarchie d'autocontrôle, et en ce moment il y a des frères prisonniers en Russie qui ont exactement la même attitude. Je sais qu'en suggérant l'histoire réelle de notre foi je m'aventure sur un terrain glissant.
Tous les Témoins de Jéhovah sont en ce moment sur ce terrain glissant à cause de nos secrets et de nos mensonges. Ce sont eux qui nous définissent. Quand la vérité nous dérange nous mentons tant de fois que nous finissons par en oublier qu'elle est là mais elle est toujours là!!

Tous les mensonges que nous disons accroissent notre dette envers la vérité. Tôt ou tard cette dette doit être payée.
Voilà ce qui a conduit le CC a censuré la péricope de notre traduction du monde nouveau de plus en plus mensongère: nos mensonges.

simple curieu, Babeth, mobile et asunayuan aiment ce message

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 7:25

Bonjour ma Petite Sœur weronika. Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 Kissin34

weronika a écrit:
Frère lécafar est allé trop loin. Il ignore tout de ce qui se passe en Russie pour nous aider. Il ignore le contenu du codex bezae parce qu'il ne fait que mentir. Notre Colège Central ment au monde entier. Ils ne sont pas les seuls à garder les secrets, nous sommes légions. Nous suivons les ordres du CC, des surveillants de districts, des surveillants de circonscriptions, des anciens, des assistants ministériels, du troupeau, de tout la hiérarchie d'autocontrôle, et en ce moment il y a des frères prisonniers en Russie qui ont exactement la même attitude. Je sais qu'en suggérant l'histoire réelle de notre foi je m'aventure sur un terrain glissant.
Tous les Témoins de Jéhovah sont en ce moment sur ce terrain glissant à cause de nos secrets et de nos mensonges. Ce sont eux qui nous définissent. Quand la vérité nous dérange nous mentons tant de fois que nous finissons par en oublier qu'elle est là mais elle est toujours là!!

Tous les mensonges que nous disons accroissent notre dette envers la vérité. Tôt ou tard cette dette doit être payée.
Voilà ce qui a conduit le CC a censuré la péricope de notre traduction du monde nouveau de plus en plus mensongère: nos mensonges.

Tu as fais ma journée.  ❤
Ta Foi est vraiment noble.  ❤  ❤  ❤

Je ne suis pas Catholique mais de mémoire, seul Saint Pierre détient les clés du Royaume.

Citation :
Matthieu 18:18
Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.
Traduction - Louis Segond

Fraternellement toujours.
karim.
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 17:33

Wero a tout dit ❤
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Babeth

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 18:02

lécafar a écrit:
Bible de Jérusalem, édition de 1998. Et c'est en gros ce que disent nombre de traductions catholiques et non catholiques concernant ce passage. Je ne vais quand même pas te les scanner tous.
J'avais la Bible de Jérusalem dans ma boutique. Elle se vend bien, c'était l'unique raison de l'avoir en rayon. Le commerce a besoin de vendre. Cher lécafar tu aimes faires des raccourcis faux sans évidemment donner de quoi vérifier. Je sais que les grandes Bibles catholiques abandonnées par l'Eglise dans les années 60 reviennent en force. Tu te trompes donc souvent ou tu essayes de tromper ton monde :study:
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lécafar

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 18:35

kaboo a écrit:
Bonjour les cafards. 8)

J'imagine que tu n'a pas choisi ton pseudo par hasard.
Il y avait Oggy, c'est pourquoi j'ai choisi lécafar. Cela fait une sorte d'équilibre.

simple curieu aime ce message

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 18:38

kaboo a écrit:
Quand je repère un destructeur de Forum, je sais déjà que ça ne va pas le faire.
Ton flair légendaire t'a trompé, mai c'est pas grave, passons.  :lol!:
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 19:38

Citation :

kaboo a écrit:
lécafar



Là, tu t'en es pris à mon ami le plus cher sur les Forums Religions.
Je ne m'en prends à personne. Je n'ai rien contre marmhonie, mais, d'une part, je sais comment il fonctionne étant donné que, depuis longtemps maintenant, je le croise fréquemment sur divers forums, et d'autre part je constate que ses "amis" ont tendance à prendre tout ce qu'il dit pour des faits. Mais, il faut me croire, il a des défauts, comme tout le monde.

kaboo a écrit:
Personne ne t'interdira jamais de critiquer la Religion Catholique mais merci d'apporter tes preuves.
J'apporte des preuves, mais rien n'est plus facile que de les ignorer, n'est-ce pas. Je ne critique pas pour critiquer, et pas spécialement l'Eglise catholique. Je me cantonne à faire ressortir ce qu'il y a de non chrétien dans la chrétienté et de quelle façon cette dernière s'est progressivement corrompue. 

kaboo a écrit:
Pour autant, arrêtes de nous prendre pour des imbéciles.
Puisque tu parles de preuves, c'est moi qui ai été pris pour un imbécile avec ce monceau de fausses preuves concernant la péricope de la femme adultère. C'est quand-même spectaculaire, et je constate que, comme je ne suis pas dupe de ces fausses preuves, certains d'entre vous se relaient pour m'agresser en représailles. 

kaboo a écrit:
Il ne t'es pas reproché ici d'avoir tes propres opinions. C'est ton droit. Simplement ne nous les impose pas.
A mais je n'impose rien, je m'efforce seulement de faire en sorte que les gens soient pleinement conscients de leurs choix religieux.

kaboo a écrit:
Par ailleurs, merci de commencer par te présenter et de retirer ton loup. Ainsi, nous saurons qui tu es.
Mais tu sais qui je suis. Quelqu'un qui croit aux Ecritures mais pas à la chrétienté. 

Cordialement
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lécafar

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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyMer 7 Sep - 20:11

Babeth a écrit:
lécafar a écrit:
Bible de Jérusalem, édition de 1998. Et c'est en gros ce que disent nombre de traductions catholiques et non catholiques concernant ce passage. Je ne vais quand même pas te les scanner tous.
J'avais la Bible de Jérusalem dans ma boutique. Elle se vend bien, c'était l'unique raison de l'avoir en rayon. Le commerce a besoin de vendre. Cher lécafar tu aimes faires des raccourcis faux sans évidemment donner de quoi vérifier. Je sais que les grandes Bibles catholiques abandonnées par l'Eglise dans les années 60 reviennent en force. Tu te trompes donc souvent ou tu essayes de tromper ton monde :study:
Ce n'est pas parce que tu as vendu des Bibles que tu y comprends quelque chose.
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 EmptyJeu 8 Sep - 0:31

Bonjour les cafards. 8)

Maintenant que tu as montré ton vrai visage, tu es devenu mon nouveau meilleur ami pour ce mois ci en tous cas. :D

Je n'ai pas pour habitude de me retrouver entre le marteau et l'enclume.
En effet, mon ami jesuiscri à confondu notations et traductions concernant Daniel.
Pour autant, cela ne change rien au débat.

Donc, repartons sur de bonnes bases.

Cela dit, j'aimerais bien que tu te présente.


@+++
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MessageSujet: Re: Jean 8:1-11 est authentique   Jean 8:1-11 est authentique - Page 6 Empty

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