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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 11:35
Rappel du premier message :
Dans le Coran moderne actuel, historiquement, presque aucun personnage biblique n'a d'existence. POURQUOI ?
Dans le Coran moderne ! Car les personnages historiques ont tous été islamisés. Jésus est un personnage historiques par l'archéologie, les auteurs grecs et latins contemporains, l'anathématisation des juifs chrétiens, ces nazaréens, mis hors des synagogues après la destruction du Temple en 70 par Titus. Ce Jésus bien historique est pour les juifs, et rien n'a changé aujourd'hui en Israël, un faux messie, un "bâtard", un Esaü, un Îsa en arabe. Moïse est devenu Moussah, musulman dont son frère Aaron (Aroun en arabe) est en relation avec Myriam la mère de cet Îsa. Abraham dont la vallée ancestrale d'Hébron en Palestine porte toujours son nom géographique depuis des millénaires, devient le musulman Ibrahim. Et la Mecque n'existait pas au VII siècle ! Voici ce qu'est le négationnisme complet de l'Histoire par le Coran moderne, qui ne se fixe définitivement qu'après le génocide arménien au début du XX siècle.
Génocide toujours nié par la cinquantaine de pays sous dictature et religion d'Etat Islam. La Bible "est falsifiée" selon le Coran moderne. C'est un prosélytisme qui commence avec les califes, les rois de Damas, et se combat par des tueries et des haines sans fin depuis le IX siècle.
Pourquoi ? D'abord, on ne change pas le nom d'un personnage inventé puisqu'étant imaginaire, on n'a de compte à rendre à personne sur son histoire. Ce galiléen Jésus a son nom totalement changé. Pourquoi s'il n'a jamais existé réellement ? René Goscinny est mort, son Astérix, son Luky Luke, continuent de vivre leurs histoires avec leurs noms sous d'autres dessinateurs et scénaristes. Qui se permettrait d'ajouter un faux historique sur De Gaulle, Clovis, Jules César, Napoléon ? A part les musulmans qui affirment qu'ils s'étaient tous convertis à l'islam, personne d'autre dans le monde, car c'est immoral et négationniste.
Qui pouvait bien être ce Mahomet ? On n'en sait strictement rien. Comment un personnage apparemment historiquement si important, est un inconnu total des historiens de son temps. Les plus vieux corans, ces lectionnaires de la mouvance juive talmudique juive au VII siècle qui se diffusent en Arabie par l'interdiction du Pape sur ces horreurs négationnistes et ces insultes sur Marie. C'est juste une transposition dans un pays informe, l'Arabie sans droit, structuré par les lois claniques de son époque, le paradis en somme des sectes interdites dans la chrétienté. Sources d'approfondissement solides : Odon Lafontaine &
&
Sujet plus complexe :
Mahomet était certainement un personnage bien réel ...Mais on n'a rien, donc plus rien. Et seule l'archéologie nous sauve, par ses découvertes. Les plus vieux corans sont d'origine syriaque, les personnages auxquel s'adressait ce Mahomet (surnom adjectivé signifiant "le béni"), surnom officiel dans l'Arabie christianisée complètement au V siècle pour Jésus le Messie. Curieux, non ? Source : Claude Gilliot & Autre source savante : Origine du coran
Bon courage !
Septik, Alfred Billard, 王演宋, Louisneuf, Adil et raajalakshmee aiment ce message
Auteur
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marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 22:58
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 22:59
Le Coran & l'absence de spiritualité
Un texte sans discussion n'est pas une preuve indiscutable Jamais on ne trouve dans le Coran ou la vie de Mahomet de discussion spirituelle, hormis des slogans assommants. Jamais on ne trouve de préoccupations mystiques, pour s'accorder avec un code moral supérieur à soi-même. Jamais on n'évoque le renoncement aux illusions et aux passions. Jamais on ne s'interroge sur la fin dernière de l'humanité. Le pardon est dispensé selon les caprices d'Allah ; la rémission des péchés ne provient pas d'une transmutation intérieure, mais d'une déclaration de foi mécanique, d'autant plus affirmée qu'elle ne se concrétise pas dans les oeuvres. On n'y trouve que la folle fragilité d'un Allah inquiet que ses sujets osent remercier une divinité subalterne, qu'il a pourtant créée. On n'y clame que le tragique désespoir d'un Dieu unique, tuant ses créatures après leur avoir envoyé Satan pour les faire douter ; obligé de massacrer pour obliger à la prosternation. On n'y constate que la vertigineuse chute d'Allah dans l'absolu néant, en guerre contre sa Création, n'ayant pour satisfaction que des gens serviles, robots sans conscience et sans liberté. On n'y lit que des plaisirs diaboliques, des menaces et des vengeances.
Les droits de la créature humaine sont bafoués, la trahison est sanctifiée ; l'abus de confiance est recommandé ; la cruauté, la bassesse, la possession, la cupidité, sont encouragées ; le mensonge et la dissimulation sont revendiqués.
La psalmodie fait office de piété, les récitations servent de réflexion, les litanies remplacent l'élévation. Et le tout, scandé jusqu'à la transe, pour oublier, l'espace d'une heure, la tragique condamnation pour le péché, non celui d'Adam, mais pire encore, pour le péché de vivre. Car qu'un humain vive insupporte Allah, jaloux de ne pas exister.
Acculé à subir un destin « attaché à son cou » dont il ignore la fin, voilà l'être humain surveillé pour effectuer des rituels vides de sens, pleurer de rage et d'amertume devant ce mépris de la création divine et l'incompréhension ontologique du monde. Qu'elle se soumette, cette engeance toujours prête à entrer en rébellion contre Allah, afin qu'il « envoie des messagers pour les avertir » et éprouver le plaisir de les détruire: « Il n'est de cité que nous ne ferions périr ou tourmenter d'un fort tourment avant le Jour de la Résurrection. Cela était tracé dans l'Ecriture. » (17,58)
L'être se croyait libre : il n'est qu'un étranger sur la terre, esclave prosterné. Mais, dans sa malédiction, il devra aussi se méfier de son meilleur ami, peut-être habité par un djinn ; ou de son fils, qui ne le jugera pas assez croyant et le vouera aux gémonies. Et il devra voir sa mère ou sa soeur humiliée et frappée, elle, la douce et belle, l'aimante, la consolatrice, elle seule qui mérite les beaux noms d'Allah. Comme elle est difficile, l'exigence coranique qui apprend à mépriser la femme ; à transformer la mère, divinité de notre enfance, en créature inférieure, attendant de peupler l'enfer
Et, pour couronner le tout, le fondement même de la spiritualité -la compassion- est absente du Coran. La pitié, l'amour, l'élan du coeur vers celui qui souffre, la sollicitude envers l'âme qui cherche, sont remplacées par des vociférations sinistres. Sans cesse, Allah est appelé miséricordieux ; mais jamais il n'accorde miséricorde. Sous la plume de rédacteurs ignorants, il est devenu un être vaniteux et cruel. Tout au plus consent-il à accepter la servilité comme gage de soumission ; et son pardon ne concerne que les doutes sur son existence, puisque les actes sont secondaires. Enfin, ivre de lui-même, Allah tombe dans le péché suprême d'orgueil, sans aucune compassion pour sa dramatique destinée de roi brûlant. Ainsi aveuglé par sa gloire, Allah remplace Lucifer. Il a dépassé ses semblables, Odin, Kâlî, Shiva, Nergal, Yahvé, Satan, et se retrouve seul au monde.
Le Coran, c'est finalement, sous prétexte de soumission absolue, le meurtre de Dieu, en le rejetant hors de l'humanité.
Ainsi les légendistes ont été les déclencheurs d'innombrables crimes contre Allah. Voilà pourquoi le Coran se reçoit selon la technique du gavage ; la foi n'est pas nécessaire, car la foi est un choix, et seule la soumission est tolérée. On peut noter que la fin du débat théologique dans l'islam, au quatorzième siècle, entraîna une régression durable de cette culture qui avait su, en traduisant les auteurs grecs et perses, atteindre des sommets de civilisation. Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 23:00
Apprendre le Coran sans rien y comprendre de son histoire… Quel fabuleux projet de vie des musulmans ?
C'est à ma grande surprise que je constate que les musulmans radicalisés ne me lisent jamais, ni mon profil, car j'étudie les plus vieux corans depuis au moins 25 ans, ce qui n'est absolument rien. Ni tous les auteurs savants cités. De profundis.
Et que nous apprennent ces corans ? 1) Ils sont différents entre eux. 2) il y a un fond commun qui ne permet pas de savoir si l'auteur de ce lectionnaire original que nous n'avons plus était juif ou arabe. 3) Il y a un Mahomet historique qui se cache derrière ce texte qui s'est fait dans la durée. Quel était son nom ? Ce n'est absolument pas "Mahomet" (en turc) car c'est un adjectif verbial qualificatif qui vient pour parler de Moise et de Jésus. Cela veut dire "le béni". 4) Les plus anciennes gravures sont dans la mosquée de Jérusalem, construite au départ par des chrétiens, et c'est un cube. Le calife بو الوليد عبد الملك بن مروان Abd Al-Malik [646-707] (calife omeyyade) ne construit sa mosquée que sur cette assise. Pourquoi ? Et pourquoi fait-il graver que Messie est Mahomet ? Parce que de son temps, au 7e siècle, il a réalisé le projet de ce prophète qui est mort vers 632, activant le processus de retour du Messie Mahomet. Et son projet a échoué puisque le Messie de ce prophète n'est jamais venu ! 5) L'histoire d'un prophète arabe venant prêcher a la Mecque idolâtre ne tient pas un instant, puisque toute l'Arabie est officiellement christianisée au 5 siècle. Il n'y a plus que du monothéisme, soit juif, soit chrétien ! Et au 7 siècle la Mecque n'existait pas, que du sable, selon tous les archéologues.
Et je pourrais donner des conférences ou ajouter des piles d'études savantes d'ouvrages de grands savoirs, sans que tu ne comprennes rien, puisque je suis sûr et assuré que tu ignores l'hébreu biblique, l'araméen de Galilée, l'araméen de Jérusalem, le latin antique, le latin médiéval, le grec attique, le grec de la koiné, l'arabe coranique.
On perd sont temps avec des gens radicalisés qui ne font que des copiés/collés pour inviter dans ces djihads, ces radicalisations contre la République, le communautarisme et la charia barbare.
On a l'islam de France dans les mains de bandits politiques qui vous manipulent pour leurs élections, puisque les gens intelligents ne votent plus depuis longtemps. En direct sur France 3, Dalil Boubaker avait présenté sa démission suite à l'affaire Charlie-Hebdo où il pleurait ces islamistes. C'est un pourri. Et il est toujours en place ! Et tout est ainsi dans vos pays musulmans, corruption, mensonges, dictatures, manipulations, perversités sexuelles inimaginables, barbarie, le panel est infernal.
On perd son temps dans une absence de dialogue que vous nous imposez dans vos prêches minables lénifiants de stupidité. Aucune autre religion au monde n'agit ainsi, aucune, jamais.
Mes posts s'adressent aux lecteurs et lectrices passionnées par l'étude des religions et des civilisations, qui naissent, vivent et meurent comme nous, comme les étoiles, comme tout. Nous étudions ces processus pour en tirer des leçons pour notre avenir, car chaque fois que nous oublions notre patrimoine et nos erreurs, elles reviennent en bien pire. Voici pourquoi les négationnistes veulent agir sur les crétins, pour prendre le pouvoir uniquement pour eux et se faire le maximum de fortune personnelle. Ce sont des sociopathes dangereux.
Il faut absolument comprendre comment un Hitler a pu subjuguer une Allemagne humiliée, ruinée. Comment s'est forgé le mensonge autour des exterminations en masse de Staline, comment on manipule l'information, comment on applique un fusil politique sur nos tempes pour nous rendre coupable de ce qu'on nous promet de si méchant pour l'avenir. Or cet avenir ne sera pas le notre mais celui de nos enfants, et c'est en cela que nous faisons un devoir de résistance et d'études les plus sérieuses.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 23:20
Non pas un Coran unique incréé, mais bien des corans humains & d'inégales valeurs avec des contenus différents
Le chiisme entre sunnite et chiites s'est fait autour des corans Nous poursuivons dans la compréhension du Chiisme qui apporte l'historique de la rédaction des corans arabes avant le troisième calife Othman.
Pour Ali, neveu de Mahomet, son coran était en plusieurs parties Pour Ali et le Chiisme qui en découle après son assassinat, le prophète Mahomet (saw) n'a pas laissé un coran en une partie unique, et ce que le calife Othman fit en brûlant tant de copies de corans était une faute, et une grande perte de son contenu :
Émergence des corans et geolocalisations historiques Nous nous retrouvons dans la géopolitique actuelle qu'il nous faut comprendre avec recul et paix :
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 23:31
Sources scripturaires des différents corans de l'islam
La référence en la matière Je ne puis que conseiller la lecture de cet ouvrage très sérieux sur le plan historique : "Le Coran silencieux et le Coran parlant : Sources scripturaires de l'islam entre histoire et ferveur" par Mohammad-Ali Amir-Moezzi. Le CNRS est un bon éditeur ;)
La composition du Coran et des hadiths La composition du Coran et des hadiths furent sans cesse en perpétuels changements dans l’empire musulman. Et c'est tout le problème. Un historien ne peut plus prendre ces récits historicisants où les lignées de transmission se disputèrent sans cesse, sans compter l'ajout constat de nouvelles variations sur les précédentes, sans toujours une vérification sérieuse. Trop de savants musulmans sont ainsi tombés dans le piège de l'échappatoire de la critique historique, contrairement à l'exégèse scientifique pratiquée sur la Bible, avec parfois des conclusions terribles contre les faits historiques. Tant pis, c'est la seule voie d'étude sérieuse possible, sans passer par la case des croyances et des dogmes.
Cependant, la grille de vérification musulmane reste valable Le problème est que cette théorie est bien, mais non appliquée. "Au nom de...", on ferme les yeux sans pratiquer, juste en se référant à une science admissible, science humaine évidemment, qu'on ne met pas en pratique.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 23:34
Quand et comment l'islam est apparu en Chine - 伊斯兰教何时以及如何出现在中国?Récapitulatif historique entre arabes et chinois avant Mahomet La grande mosquée de Guangzhou s'appelle la mosquée Huaisheng, qui signifie « souvenez-vous du sage » (une mosquée à la mémoire du Prophète), et est aussi populairement appelée la mosquée Guangta, qui signifie « la mosquée de la tour du phare ». La mosquée Huaisheng est située sur la Guangta Road, qui va vers l'est, au large de Renmin Zhonglu. Avant l'an 500 avant J.-C., et donc avant même la venue de l'islam, des marins arabes avaient établi des liens commerciaux avec « l'Empire du Milieu » (la Chine). Les navires arabes partaient de Bassorah, en amont du Golfe Persique, et aussi de la ville de Qays (Siraf), dans le Golfe Persique. Ils traversaient l'Océan Indien, dépassaient le Sri Lanka et continuaient à travers le détroit de Malacca, situé entre la péninsule Malaise et l'île indonésienne de Sumatra, en route vers le sud de la Mer de Chine. Ils avaient établi des comptoirs dans les ports de Quanzhou et Guangzhou, sis dans le sud-est. Certains Arabes s'étaient déjà installés en Chine et avaient probablement déjà embrassé l'islam lorsque s'y rendit la première délégation musulmane, car leurs familles et leurs amis, restés en Arabie, avaient, eux, déjà embrassé l'islam durant la mission prophétique de Mohammed (610-32). Guangzhou est appelée Khanfou, par les Arabes, qui y établirent, plus tard, un quartier musulman qui devint un centre de commerce. La position géographique de Guangzhou fait d'elle le plus vieux port marchand international de Chine. Témoin de nombreux événements historiques, la Chine est devenue une région importante, dont l'expansion rapide lui a apporté une prospérité sans précédent. Au moment où le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) fondait un état islamique, la Chine passait par une période d'unification et de résistance. Les annales chinoises de l'époque font mention des Arabes musulmans et font référence à leur royaume en tant qu'al-Medina (d'Arabie). En chinois, l'islam se dit « Yisilan Jiao » (qui signifie « la religion pure »). Un officiel chinois a déjà décrit la Mecque comme étant le lieu de naissance de Bouddha Ma-hia-wou (i.e. du prophète Mohammed). Il existe plusieurs versions historiques sur l'apparition de l'islam en Chine. Certaines archives affirment que les musulmans arrivèrent d'abord en Chine en deux groupes, et sur une période de deux mois, en provenance d'Abyssinie (Éthiopie). L'Éthiopie est l'endroit où certains des premiers musulmans s'étaient réfugiés des persécutions dont ils étaient victimes de la part de la tribu de Qouraysh, à la Mecque. Parmi ce groupe de réfugiés se trouvaient une des filles du Prophète, Rouqayyah, son époux, Outhman ibn Affan, Sad ibn Abi Waqqas et plusieurs autres compagnons du Prophète, qui avaient fui sur son conseil. Ils avaient reçu l'asile politique, que leur avait accordé le roi Atsmaha Négus, dans la ville d'Aksoum (615 de notre ère). Certains de ces compagnons ne retournèrent jamais en Arabie. Peut-être voyagèrent-ils dans l'espoir de trouver un endroit où gagner leur vie, peut-être atteignirent-ils la Chine durant la dynastie Sui (581-618). Certaines archives relatent que Sad ibn Abi Waqqas et trois autres compagnons prirent la mer jusqu'en Chine, vers 616, avec l'appui du roi d'Abyssinie. Sad retourna plus tard en Arabie, puis revint en Chine, où il apporta une copie du Coran à Liu Chih, qui rédigea la biographie du Prophète en douze volumes. L'un des compagnons qui vécurent en Chine y serait mort vers l'an 635 et enterré dans la partie occidentale de la ville de Hami. Sa tombe est connue sous le nom de « Geys Mazars » et plusieurs la révèrent, dans la région. L'endroit se situe dans le nord-ouest de la province indépendante de Xingjian (Sinkiang), à environ 400 milles à l'est de la capitale, Urumqi. Xingjian fait quatre fois la superficie du Japon, partage ses frontières avec huit différentes nations et abrite le plus important groupe indigène d'ouïghours turcophones. En plus d'être la région de Chine où l'on compte le plus de musulmans, Xingjian occupe aussi une position géographique stratégique. Le Coran affirme, en termes non-équivoques, que Mohammed fut envoyé comme une miséricorde aux peuples de la terre (21:107). Dans un autre verset, on peut lire : « Et Nous ne t'avons envoyé à l'humanité, (ô Mohammed), que pour annoncer la bonne nouvelle et avertir. » (34:28) Le caractère universel de l'islam a facilité son acceptation par des peuples de toutes races et nations et le meilleur exemple en est la Chine, où la population indigène multiethnique et musulmane est plus importante que la population de bien des pays arabes, incluant celle de l'Arabie. L'histoire de la mosquée Huaisheng représente des siècles de culture islamique remontant au milieu du septième siècle, durant la dynastie Tang (618-907), « l'âge d'or de l'histoire chinoise ». C'est durant cette période, dix-huit ans après la mort du prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), que l'islam, la dernière des trois religions monothéistes, fut officiellement introduit en Chine par le troisième calife, Outhman ibn Affan (644-656 de l'ère chrétienne/23-35 de l'hégire ). Outhman avait été l'un des premiers à embrasser l'islam et à mémoriser le Coran. Époux de Rouqayyah, il était de nature douce et délicate. Après la mort de cette dernière, il s'était remarié avec Oumm Koulthoum (toutes deux filles du Prophète). C'est pourquoi les gens l'appelaient « Dhu-n-Nurayn » (i.e. l'homme aux deux lumières). Outhman fut couvert d'éloges pour avoir préservé le Coran en ordonnant sa compilation à partir des versets mémorisés et mis par écrit par les compagnons et en envoyant des copies aux quatre coins de l'empire islamique. Outhman envoya en Chine une délégation dirigée par Sad ibn Abi Waqqas (mort en 674 et oncle maternel du Prophète, que ce dernier affectionnait particulièrement), l'un des compagnons les mieux connus, qui s'était converti à l'islam à l'âge de dix-sept ans. Il avait participé à toutes les batailles et faisait partie des dix personnes à qui le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) avait assuré qu'ils auraient une place au Paradis. À Médine, Sad, qui avait des connaissances en architecture, avait ajouté un Iwan (salle en forme d'arc) comme lieu de prière. Plus tard, il établit les fondations de ce qui allait être la première mosquée de Chine, qui donna naissance à un croisement réussi entre l'architecture islamique et l'architecture chinoise. Selon les archives historiques de la dynastie Tang_根據唐代的歷史檔案 Un émissaire de Médine, envoyé par Sad ibn Abi Waqqas, arriva à Guangzhou vers 650, repartit en direction de Chang'an (aujourd'hui Xi'an), en passant par ce qui allait plus tard s'appeler la « route de la soie ». Source : Copyright 2006-2013 IslamReligion.com. Tous droits réservés.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 17 Avr - 23:53
Histoire des premières mosquées chinoises sous le règne de l’empereur 唐太宗 Tai Taisong
Vers 651, Sad et sa délégation, les bras chargés de présents, furent chaleureusement accueillis, à la cour royale, par l’empereur tang Kao-tsung (dont le règne s’étala de 650 à 683), malgré que ce dernier eût reçu, peu auparavant, une demande du Shah Peroz (à la tête de la Perse sassanide), l’enjoignant de soutenir la Perse contre les Arabes. Le Shah était le fils de Yazdegerd qui, avec les Byzantins, avait déjà établi son ambassade en Chine une décennie plus tôt. Ensemble, ils étaient, à l’époque, les deux grandes puissances de l’Occident. Un appel semblable, fait à l’empereur 唐太宗 Tai Taisong (qui régna de 627 à 649), pour lui demander de s’opposer aux troupes arabes, avait déjà été refusé.
La cour royale Tang avait déjà entendu parler de l’islam durant le règne de l’empereur 唐太宗 Tai Taisong, alors que ce dernier avait été informé, par l’ambassade sassanide et par les Byzantins, de l’émergence du règne islamique. Les deux avaient demandé la protection de la Chine. Malgré cela, la deuxième année du règne de Kao Tsung marqua la première visite officielle d’un ambassadeur musulman.
Après avoir posé des questions sur l’islam, l’empereur se montra bien disposé envers cette nouvelle religion, dont il considérait les enseignements proches de ceux de Confucius. Mais il trouva que cinq prières quotidiennes et un mois de jeûne étaient trop exigeants pour lui, alors il décida de ne pas se convertir. Il laissa cependant Sad ibn Abi Waqqas et sa délégation libres de prêcher leur foi et exprima son admiration pour l’islam, qui s’établit fermement dans le pays.
Sad s’installa ensuite à Guangzhou et fit construire la mosquée Huaisheng, événement important dans l’histoire de l’islam en Chine. On dit qu’elle est la plus vieille mosquée de toute la Chine et daterait de 1300 ans. Elle a survécu à de nombreux événements historiques, qui se produisirent pratiquement sur le pas de sa porte. Elle est, aujourd’hui encore, en excellente condition, après avoir été réparée et restaurée.
De la même époque, la mosquée Da Qingzhen Si (Grande Mosquée), de Changan (aujourd’hui Xi’an), dans la province de Shaanxi, fut fondée vers l’an 742. D’une superficie de 12 000 mètres carrés, il s’agit de la plus grande des mosquées de la première époque de l’islam, en Chine, et elle fut superbement préservée et agrandie, au cours des siècles. Elle fut rénovée, dans sa disposition actuelle, lors de la dynastie Ming, vers 1392, un siècle avant la chute de Granada, sous son fondateur Hajj Zheng He, en l’honneur de qui on fabriqua une pierre, dans la mosquée, en souvenir de son généreux soutien, qui provenait en fait de l’empereur.
Un modèle réduit de la Grande Mosquée, avec son enceinte et ses magnifiques pavillons et cours intérieures, se trouve au musée de Hong Kong, disposé tout juste à côté du modèle réduit de la mosquée Huaisheng. J’ai eu la chance de visiter la Grande Mosquée, l’an dernier, et d’y accomplir la prière de l’Asr. J’y ai rencontré l’imam, qui m’a montré un Coran très ancien écrit à la main et qui m’a fait présent d’un chapeau blanc.
Marcher en direction de la salle de prière est comme marcher sur un nuage, à travers une oasis orientale enfermée dans une cité interdite aux impurs. Un symbole de dragon est gravé sur le sol, à l’entrée, en face de la salle de prière, rencontre entre l’islam et la culture chinoise. Globalement, il s’agit d’un éblouissant croisement entre l’architecture chinoise et celle de Haroun ar-Rashid (764-809), de Baghdad – qui était alors nouvellement fondée et qui allait devenir la plus grande ville entre Constantinople et la Chine, cinquante ans après l’époque de Haroun.
La mosquée Sheng-You Si (mosquée du Saint Ami), aussi connue sous les noms de Qingjing Si (Mosquée de la Pureté) et de Al-Sahabah (mosquée des compagnons) fut construite en granit pur en 1009, durant la dynastie des Song du Nord (960-1127). Son architecture et son style furent calqués sur la Grande Mosquée de Damas(709-15), en Syrie, ce qui fait de ces deux mosquées les plus anciennes à avoir été conservées, dans leur forme originale, jusqu’au vingt-et-unième siècle.
La mosquée Qingjing est située à « Madinat al-Zaytoun » (Quanzhou) ou, en français, « cité des olives », dans le Fujian, où deux des compagnons du Prophète qui accompagnaient Sad ibn Abi Waqqas sont enterrés. Ils sont connus, par les habitants de l’endroit, sous leurs noms chinois, « Sa-Ke-Zu » et « Wu-Ku-Su ».
La mosquée Zhen-Jiao Si (Mosquée de la Vraie Religion), aussi connue sous le nom de Feng-Huang Si (Mosquée du Phénix), à Hangzhou, dans la province du Zhejiang, fut construite, croit-on, au cours de la dynastie Tang. Elle possède un portail multi-niveaux, qui sert de minaret, et une terrasse pour observer la lune. Cette mosquée possède une longue histoire et a été reconstruite et rénovée à quelques reprises au fil des siècles. Elle est aujourd’hui beaucoup plus petite qu’elle ne l’a été par le passé, surtout depuis l’élargissement de la route, en 1929. Elle fut aussi partiellement reconstruite en 1953.
Il existe une autre mosquée ancienne dans la ville de Yangzhou (dans la province de Jiangsu), qui fut autrefois la ville la plus commerçante de la dynastie Song (960-1280). La mosquée Xian-He Si (Mosquée du crâne immortel) est la plus ancienne et la plus grande de la ville et fut construite vers 1275 par Pu-ha-din, un prêcheur musulman, descendant de seizième génération du prophète Mohammed.
Selon les historiens musulmans chinois, Sad ibn Abi Waqqas est mort à Guangzhou, où l’on présume qu’il fut enterré. Mais les érudits arabes croient plutôt que Sad est mort à Médine et qu’il y fut enterré auprès d’autres compagnons du Prophète. Une tombe à son nom existe bel et bien, tandis que l’autre serait symbolique, et Dieu seul sait s’il se trouve dans celle de Médine ou celle de Chine.
Comme on peut le constater, les débuts de l’islam, en Chine, se firent de façon très pacifique. Le premier envoyé atteignit le sud-est via Zhu Jiang (la rivière des Perles).
La suite devint très violente et jamais aucun musulman ne devint Empereur Des communautés musulmanes sont présentes dans plusieurs régions de la Chine d’aujourd’hui, incluant des endroits reculés du Tibet. Source : Copyright 2006-2013 IslamReligion.com. Tous droits réservés.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Ven 14 Juin - 16:33
Certains internautes prétendent avoir lu le Coran dans "sa version courante". Qu'est-ce que ça veut dire ? Il existe une bonne dizaine de traductions françaises différentes entre elles et hallal.
Et ces orgueilleux prétendentainsi en savoir assez pour comprendre que ce serait le sens contraire des Evangiles... Or la libre interprétation des textes sacrés est interdite chez les catholiques. Nous ne sommes pas protestants.
Pour le reste, cela s'oppose aux études savantes de Gallez et Bonnet-Eymard qui ont démontré que l'auteur du Coran connaissait très bien au moins l'évangile selon St Matthieu, Saint Marc et Saint Jean.
Prenons gardes aux impostures dans les faux forums chrétiens francophones.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Sam 29 Juin - 18:38
Les plus anciens manuscrits de coran ont tous une écriture syriaque du nord, non arabe !
Ce n'est pas une théorie, tous les savants, y compris d'Arabie Saoudite qui savent que la Mecque n'a jamais eu d'existence avant le IX siècle. Officiellement, ils font leur beurre avec le pélerinage et ont le museum du fameux Mahomet virtuel.
L'écriture du Coran à ses origines est du nord de la Syrie. Vous faites une recherche sur Qwant, le seul moteur de recherche français et le seul qui respecte le RGPD selon le Conseil de l'Europe. Google a été viré de l'Education française pour Qwant, sécurité oblige !
Je vous donne un lien savant : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le constat syriaque est un fait sur les plus anciens corans, je les étudie, pardon, écriture du nord de la Syrie évidente. Ce n'est même pas de l'arabe ! Je parle bien des plus anciens corans, nous sommes bien d'accord. Écriture des plus anciens corans
N'importe quel savant actuel occidental vous le confirmera, c'est l'écriture des églises et monastères de Syrie !
Saint-Esprit se nomme en Syrie chrétienne "Mère de Dieu" Savez-vous comment ces chrétiens appelle le Saint Esprit ? "La mère de Dieu", depuis 1800 ans. On comprend la confusion des califes arabes à Damas qui ont associé "la mère de Dieu" à Mariam sœur d'Aaron frère de Moïse.
Celles et ceux qui prétendent encore que le Coran fait croire que Marie, mère de Jésus, est aussi sœur d'Aaron, se font avoir et n'ont rien compris. Je le certifie. Tout pratiquant le syriaque, tout chercheur sur les langues anciennes mélangées dans les plus vieux corans, constate. L'intuition de Luxenberg était comme celle de Champollion, ils avaient vu juste. 1) Il n'y a jamais le nom hébreu ou arabe de Jésus, c'est l'insulte talmudique Îsa (Issa) : premier mensonge populaire. 2) Muhammad/Mohamed n'est jamais cité dans aucun des plus anciens corans ! C'est un qualificatif pour deux prophètes juifs, Daniel et Moïse, ajoutés tardivement. 3) Le mot "Mecque" n'est dans aucun coran ancien. 4) Le terme "Enfer" est inexistant. Il s'agit du nom hébreux "Géhenne", typiquement local à côté de la ville de Jérusalem. Et donc les auditeurs du faux prophète (arabe, juif ?) surnommé tardivement en confusion Mahomet, avaient une excelkente connaissance de Jérusalem et ses lieux dits. Nous sommes totalement à l'opposé de l'Arabie Saoudite, d'un désert dans lequel aurait existé une impossible ville, du reste même aujourd'hui invivable : la Mecque.
Le Coran moderne est un faux fabriqué par les califes de Damas après l'immense extension de leur empire conquis par le sang, l'extermination, l'esclavage sexuel, le racisme. Marmhonie
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 10 Juil - 23:01
Quoi qu'il en soit même l'islam reconnaît que le coran a été écrit bien après la mort de Mahomet qui a eu lieu en 632. Vu l'espérance de vie à cette époque les personnes qui se souvenait de ce que Mahomet avait dit était soit mortes soit déjà très vieilles. Lorsque le calife Omar ordonnant une lapidation pour cause d'adultère certains anciens compagnons du prophète lui faire remarquer que Mahomet n'avait jamais exigé une telle chose. Le calife argumenta en disant qu'il se souvenait de ce verset et qu'il avait été perdu. Il s'empressa de le rajouter aux sourates déjà existantes. Selon Hussein ce dernier point fait partie de l'histoire reconnue par l'islam. Ce qui ne fait pas partie de l'histoire réelle.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mar 13 Aoû - 19:39
Les corans syriaques sont les plus anciens, et pourtant l'écriture syriaque est celle de moines copistes ariens hérétiques du VII siècle.
Le Coran ne dit jamais que Allah est le Verbe, et les Saintes Écritures disent que le Verbe (Parole pour les protestants) s'est fait chair. Il importe de ne pas se tromper au mot près entre les notions chrétiennes et musulmanes.
Et d'abord les corans ne parlent pas d'écritures. Parlant de la Sainte Bible avec 73 Livres (canon catholique), ou de la Bible avec 66 Livres (canon luthérien), on écrit avec un É majuscule : Écritures. Le Coran parle d'autre chose, du Livre, Qitab. Cette notion hérétique vient d'anciennes hérésies chrétiennes notamment avec Arius au VII siècle en Arabie, et bien avant en Syrie d'où sont issus les plus anciens corans et leur écriture syriaque typique de moines ariens copistes. C'est là tout le mystère, le contenu est talmudique messianique, l'écriture est de moines copistes hérétiques chrétiens. Bonnet-Eymard l'a bien vu, Gallez l'ignore superbement avec sa thèse d'une secte oubliée, et qu'on attend toujours comme l'Atlantide, de voir sortir un jour par l'archéologie.
Il est vrai que le Prologue de St Jean reprend Genèse 1, cela est évident. Pourtant, Jean connait ce texte sacré et il suit l'hébreu, alors que dans nos traductions issues de la seconde Septante, la première juive ayant été récusée par les grecs offensés des fautes parce qu'ils n'en comprenaient pas le sens hébreu, la Septante révisée par les grecs est fautive. Il faut donc lire dans l'hébreu pour comprendre Jean. Jean et Genèse (certainement de Moïse) disent d'abord une Bénédiction. Ce n'est pas un commencement, c'est un principe, commente avec justesse St Jérôme. Berechit se traduit mieux par In principio (dans le principe) que par le fautif "Au commencement". Nous comprenons de suite que le Verbe (au masculin, ce ne peut être traduit avec un vocable féminin tel que Parole) vient de Dieu, et qu'il est Dieu. Ce n'est pas du tout selon la Septante grecque "Au commencement Dieu créa...", car en hébreu Elohim vient en fin : "Béréchit bara Elohim". Le Coran est du judaïsme pur anti chrétien, chaque sourate commence par le B, le B du Béréchit, typique du Talmud, parce que ce B est une Bénédiction et qu'il est aussi la seconde lettre de l'alphabet hébreu, tout comme grec ou latin du reste.
On reprend maintenant que les bases de compréhension ont été éclaircies : l'Écriture n'est pas un Qitab typique des chrétiens, elle est le Verbe, donc oral. Jésus-Christ qui est Dieu n'écrit pas. Le Verbe dont sort par l'Esprit Saint l'Écriture, crée tout, y compris les mondes qui sont pluriels, le notre matériel venant en dernier. Le Verbe est venu dans ce monde pour racheter le péché adamique en sacrifiant Son Fils.
Cela, le Coran le renie absolument. D'abord Adam n'a pas fait de faute dans ce coran, il n'y a plus de notion de péché originel, et donc plus besoin de Sauveur Messie.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Ven 18 Oct - 11:59
Je vous propose de commencer simplement par les deux sourates que cite Jean de Damas, et qui sont inconnues du Coran moderne ! Rien que ce constat est édifiant. Par exemple, il cite une sourate alors qu'il vivait peu après la mort de Mahomet et bien situé localement avec une grande autorité reconnue. Quelle est cette sourate absolument certaine de "La Chamelle d'Allah" autour de 730 ? On perd progressivement son existence dans les anciens corans qui s'intègrent ailleurs puis la dissolve sans raison jusqu'à sa disparition totale dans le Coran moderne actuel. Cette sourate est d'autant plus passionnante qu'on en trouve de nombreuses traces dans les hadiths les plus fiables. On len trouve la trace certaine dans la Médecine prophétique ! Pour qui ne croirait pas en l'historicité d'un Mahomet, je suis désolé, elle est indiscutable pour Jean de Damas et son témoignage en citations nous en assure. Autrement dit, l'évolution évidente tant de l'écriture que de l'ordre, la numérotation des sourates tardives, montre bien une perte du texte initial. Je vais plus loin si vous me le permettez, Jean de Damas dans cette citation complète stupéfait. J'en ai retrouvé la trace dans les plus vieux manuscrits, à force. Elle y est donc, il n'a rien inventé, et comment inventer cela en plus ? Mais que nous informe cette écriture de ce cantique, car cela en est bien un, et comme il est judaïsant ! Ce Mahomet était bien certainement un marchand, mais sa géolocalisation de ce qu'il décrit est sans rapport possible avec l'Arabie de la Mecque ni de Médine. Il s'adresse à un auditoire qui connait bien, même naturellement le monothéisme hébreu. L'idôlatrie est inexistante. Son chemin de route passe bien au nord, en Syrie, avec une proximité d'un rivage de mer océane. Vous commencez à comprendre le réel problème des plus vieux manuscrits ? Ils sont à l'image de Jean de Damas qui connait ce genre de bien avant Mahomet et dont son avis accusatoire est à prendre en compte avec prudence. Et pourtant, il cite cette sourate inconnue intégralement. Je vais droit au but, laissant les misérables qui diffusent des faux sur Jean de Damas via internet pour gommer ce qui est fascinant. Les sources de Mahomet sont juives, elles ne sont pas nouvelles, il rappelle, jamais il n'innove. Aux sources de qui ? Quelle communauté juive l'entoure ? Des juifs forcéments hérétiques, mais au Talmud ou au christianisme primitif qui était aussi juif ? Allons beaucoup plus loin, ce Mahomet est un surnom et il est soit d'inspiration ébionite, soit d'Arius. Alors tout concorde et Jean de Damas est devant une telle évidence qu'il oublie de nous dire l'origine. Lui la savait ! Cette sourate perdue est magnifique, elle fait aimer ce Kerygme, ce Koran brut original. La version édulcorée moderne me lasse autant que l'hypocrisie de Vatican II qui entend tout niveler. Non, il faut respecter l'Histoire des religions et les étudier honnêtement dans les textes les plus anciens.
Vous voyez, on se rit du Coran moderne, alors qu'on est admiratif des corans anciens. Sans amour de la vérité, il n'est pas de passion saine.
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Lun 11 Nov - 1:59
Sami Aldeeb: “Le Coran a été écrit par un rabbin”
Invité Invité
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Lun 11 Nov - 2:08
Il faut choisir un des trois livre avant sa mort Sois la bible Sois la thora Sois le coran Ou rester incroyant ...
Ensuite il faut choisir quel Dieu est le vrai, Sinon on arrivera a notre mort et on n'auras pas trouver le pourquoi nous avons vécu sur la terre ...
jendur
Messages : 533 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Lun 11 Nov - 19:08
Patrice1633 a écrit:
Il faut choisir un des trois livre avant sa mort Sois la bible Sois la thora Sois le coran Ou rester incroyant ...
quel etrange logique.... :shock: j'ai pas envie de mourir avec un bouquin je suis pas incroyant.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Dim 8 Déc - 22:27
Patrice1633 a écrit:
Il faut choisir un des trois livre avant sa mort Sois la bible Sois la thora Sois le coran Ou rester incroyant ...
Voici bien une légende urbaine circulant toujours.
Cette fois, l'agnostique croit pouvoir démonter l'histoire des religions. Allah est la contraction en arabe de al Illah, de l'araméen el Eloah. Al Illah contracté en Allah.
Il importe de lire tous les grands textes sacrés de l'humanité. Et d'approfondir aux meilleures sources.
Si les gens étudiaient avant de juger, ils deviendraient moins fous. Si chaque année, ils enlevaient un défaut de leur vie, ils deviendraient de saints hommes sages. Et le monde ne s'en porterait que bien mieux.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Dim 29 Déc - 0:43
قاري عبد المسيح est un vulgarisateur prétendant expliquer l'islam primitif aux origines du Coran et raconte n'importe quoi. Il est inconnu des savants en études coraniques autant en orient qu'en occident. Un bon livre sur l'islam primitif : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sur la structure linguistique dans le Coran à travers l’objection et la virgule, dans une étude textuelle sémantique, je conseille ce pdf : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le Coran tel qu'il est écrit dans sa phase postérieure. Le Coran, tel qu’il se présente aujourd’hui, est un recueil de textes, il est écrit. C’est la définition que l’on peut tirer simultanément de ce que nous savons concrètement et de l’expression que l’adage islamique utilise pour décrire le processus de collecte du Coran. Si nous examinons le contenu du Coran actuel, nous pouvons identifier certains de ses textes au travers d'un style d'expression confuse ou fragmentée, éclatée, à partir d’échos de romans oraux primitifs. On peut également identifier d'autres textes ayant des œuvres écrites originales et plus élaborées. Enfin, un expert peut découvrir plus d'une fois dans une lettre coranique des arrangements et des intercalations dans lesquels il rompt clairement son unité première. Tout cela signifie que les textes ont été écrits et préparés progressivement. Cependant, lorsque nous parlons du Coran, nous nous trouvons devant un blog formé de différents écrits et non devant une entité qui peut être indépendante de cette réalité perçue et perceptible.
L'incohérence du contenu des textes coraniques, qui étaient cachés par l'unité de dicton coranique, attire l'attention du lecteur astucieux. L’analyse linguistique et littéraire révèle également des incohérences dans le style de ces textes, selon les époques de leur composition, et selon les types de discours que nous pouvons y attacher.
Répulsion et fragmentation des textes Le Coran, tel qu’il se présente actuellement à nous, est vraiment dissonant et fragmenté. Les 114 sourates, de longueur étonnamment différentes, dont les parties sont clairement visibles, ne sont pas des chapitres proprement dits. Ce qui est spécial au sujet du Coran ou qui le distingue des autres livres inspirés est la Répétition. Prenez le Coran et lisez-en une grande sourate, puis passez à une seconde après avoir terminé la première, en continuant à lire. Passez ensuite à une troisième, puis à une quatrième, parce que vous regardez le sujet, vous ne sentez pas que vous êtes passé de sourate en sourate, parce que vous trouvez des sujets de discours fréquents dans chaque sourate, avec une différence d'expression et une composition variable... Il pouvait s'agir à l'origine de parties isolées avec un seul sujet, à peine trois à sept lignes, comme dans le cas d'une fin d'extrémité du Coran. Au contraire, comme dans le cas des longs versets, il peut être lié à un ensemble de passages qui parlent de divers sujets.
La logique interne de sa collecte n'y apparaît pas et reste à découvrir. C'est parfois possible. Dans ces cas, l'assemblage de ces passages, qui étaient à l'origine autonomes, se manifeste par sa cohésion au moyen d'arrangements et de questions élitistes, et par des insertions ou modifications structurelles, qui veillent toutes sur le processus de combinaison de ces passages dans une sourate qui donne l'apparence d'un mélange incohérent. Devant cet ensemble en revue, en plus des autres analyses dont nous traiterons, il est difficile de dire que tous les textes coraniques ont un seul auteur qui parle ou écrit pendant une période de temps strictement définie. De plus, presque rien dans le Coran ne détermine une heure de temps, et les indicateurs qui peuvent indiquer cela sont rares.
Le mot sourate qui désigne les cent quatorze unités actuelles qui ont été utilisées tardivement Il est intéressant de noter que le mot Surah n'a pas été mentionné dans les cinquante premières sourates qui ont été révélées à Mahomet, donc le défi est venu avec dix sourates dans la sourate Hud, qui est la sourate 52 par ordre décroissant. Quant au défi avec une sourate, il est venu dans la sourate Yunus, qui est la sourate 51. Cela signifie que les Arabes, au moment de la révélation, connaissaient le sens du Coran avant qu'il ne compose le sens d'une sourate ! Et il y a beaucoup de sourates qui ont été révélées avant que le Coran ne nomme chaque pièce intégrée, concluez de bon sens, il y a une antériorité à Mahomet !
Dans les textes coraniques, la sourate peut avoir un sens plus limité et plus ambigu : le mot sourate peut se référer à une phrase ou à une section de texte. Quant aux titres actuels des sourates, ils ont eux-mêmes été ajoutés tardivement, avec des modifications, ce qui est sans doute dû au fait que leur composition était progressive.
Une autre étrangeté remarquable Les en-têtes des sourates courtes ne posent aucun problème. Au contraire, nous pouvons considérer le titre de la sourate Al-Baqara comme étrange. Le sujet "La vache" est une composante narrative de l'histoire de Moïse, tirée des livres des Écritures Saintes chrétiennes dans la forme narrative employée par Etienne dans Actes avant sa lapidation, et du Deutéronome, alors qu'il ne couvre que huit versets sur les deux cent quatre-vingt-six inclus dans Al-Baqarah 2, 67-74. "Et quand Moïse a dit à son peuple que Dieu vous ordonne d'abattre une vache, ils ont dit :" Vous nous faites une plaisanterie ?" Et de là, quand il descend avec la crainte d'Allah, vous ignorez de Allah ce que vous faites." Et le reste des autres versets parlent sur des sujets très différents. Il s'agit donc d'une "péricope" utilisée par les commentateurs, faisant référence à un texte assez long qui forme une unité distincte de sens au sein d'un groupe plus large.
Les titres des sourates correspondent rarement à la totalité des sujets regroupés sous un même nom. Ce ne sont souvent que des connotations formelles de nomenclature, basées sur le mot ou le but contenu dans la sourate. Cela signifie, d’un point de vue interne, que l’analyse et la datation des textes du Coran ne peuvent se faire que section par section, ou par un ensemble de syllabes. En effet, sur un même sujet, on retrouve souvent de nombreux passages éparpillés ça et là dans une même sourate ou dans différents chapitres. Par exemple, l'histoire de Noé est une restauration de la traduction de la Genèse avec des passages de l'épopée légendaire de Gilgamesh. Cela ne vient d'une narration cohérente que dans la sourate 11, 25-49 :"Et nous avons envoyé Noé à son peuple: j'ai un voeu clair (...) qui vient des nouvelles de l'invisible." Néanmoins, cette histoire se répète en plumeaux éparpillés dans d'autres clôtures. Une analyse comparative de ces sections courtes et longues révèle l'incompatibilité de son vocabulaire et de son style, et la différence de sa fonction dans le contexte dans lequel il est présent, et peut-être aussi sa diversité dans ses sources et contenus. Éléments de cohésion rhétorique Cependant, il existe un élément qui assure la cohérence de cette collection, que ce soit en termes de contenu ou de style ensemble. Si nous regardons le Coran dans son intégralité, l'élément de cohésion est avant tout de nature rhétorique {de nature ritualiste serait meilleur, mais les anciens ont traduit le terme grec "Rhétorique"), et ce qui est renforcé par cela, c'est le fait que toutes les sourates ont récité des versets. L'élément rhétorique est souvent répété. Les coupures du Coran sont soit un mot avec lequel le verset se termine, et le discours dans le verset est basé sur celui-ci et il est mélangé avec lui, ou soit une phrase qui vient à la fin du verset et la sépare après lui d'un chapitre complet dans la prononciation et la signification. Il y a aussi des pauses éparpillées sur deux rangées du Coran sous la même forme, et ce sont des tons à la fin des versets afin d'assurer le Sajaa et de donner du poids. Ces séparations sont le souvenir du Dieu biblique, de sa grandeur et de sa puissance absolue que "il est avec toute connaissance" (Al-Anam, 101) et "Allah sait et vous ne savez pas" (Al-Baqarah, 216) et "Allah pardonne, le plus miséricordieux" (Al-Nur, 62) ou (Al-Imran, 11) ou "Allah ne guide pas le peuple pécheur" (Al-Maida, 108), etc. Il peut également s'agir de diffamation contre les adversaires de Mahomet, qui sont mentionnés selon des catégories répétées: "désobéissants", "perdus", "immoraux", "mécréants", "hypocrites", etc. Ou, inversement, en exhortant les compagnons du prophète, qui sont donnés selon les classifications contradictoire au précédent, avec : "croyants", "mslm" (parfait), "philanthropes", "les craignant Dieu", "ceux qui croient", etc. Cette classification rhétorique introduit, dans l'esprit de l'auditeur ou du lecteur, l'idée d'une distinction décisive de la reconnaissance du prophète auto-proclammé entre les personnes : ceux qui croient et ceux qui ne croient pas au message révélé ou à son messager, sont généralement présentés de manière opposée.
Organiser une certaine paternité D'un autre côté, si nous considérons telle sourate ou telle autre telle quelle, alors l'élément de cohérence entre ses différentes composantes est plus qu'une simple formalité. Ensuite, nous pouvons nous retrouver devant la paternité dans le sens le plus complet du terme. Un exemple est la sourate 12. Cette sourate est composée d'un élément central, c'est l'histoire de la figure biblique de Joseph, entrecoupée de temps à autre de ces séparations ou de celles des phrases révérencielles de Allah évoquées plus haut, et dont la répétition régulière est facilitée par les rimes: Wen, Yen, Yam. Cependant, cet élément central est encadré par une initiation et une conclusion visant à présenter un autre sens de l'histoire que l'histoire biblique : l'histoire de Joseph est un Coran arabe, une proclamation qui se veut la "meilleure histoire" : c'est le sens confirmé par l'initiation. Et Joseph est l'image du nouveau Prophète : c'est le sens que la conclusion expose. Plus d'une fois, Mahomet prend des accents de Paul dans ses Epîtres, jusqu'à faire parler Allah autrement. Quelle audace !
La paternité finale de la sourate 5 est, bien sûr, marquée par sa nature sommative, chacune des syllabes de la sourate est entrecoupée d'une des virgules qui n'existent pas dans les plus anciens manuscrits. Cependant, un analyste profond peut découvrir un fil de connexion prévu, grâce à l'émergence fréquente de buts qui tournent autour d'un message spécifique: les croyants en Islam sont, grâce à Allah, les partisans d'une nouvelle alliance présentée en rejetant les juifs et les catholiques qui auraient mécru dans l'alliance qu'ils avaient reçue du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, dixit Joseph Comerro in "Nouvelle alliance". Ce prophète arabe auto-proclamé enjoint quelle partie des juifs et des chrétiens ? Des sectes à l'évidence parce que l'Arabie (s'il s'agit bien de l'Arabie) était évangélisée complètement depuis le 5e siècle et les commerçants juifs échangeaient en sachant fructifier leurs bénéfices avec la Chine et l'Asie sur la route de la soie depuis au moins le 3e siècle. Ces piliers de communautés juives et catholiques étaient indétrônables. Mahomet s'adresse comme toute secte fait, dans les catégories floues qui doutent ou sont en opposition : les juifs ébionites et les disciples d'Arius majoritaires en Arabie. Allah est biaisé dans la généalogie nouvelle que Mahomet compose : Dieu d'Abraham, d'Isaac et... d'Ismaël ! Jacob est expulsé et cela change tout. Et un autre immense problème est encore là, la Mecque n'existait pas au 7e siècle, l'Arabie était aryaniste issue des indo-iraniens. Ni les juifs, ni les catholiques n'en avaient le moindre soucis d'y prospérer. Le Coran désigne toujours la géopolitique et la religiosité de la Syrie. Mahomet, marchand certainement caravanier, n'a pu proclamer (Koran, Kerygme) son appel de conquérir Jérusalem qu'en Syrie.
Problèmes doctrinaux fréquents Ainsi, l'unité du groupe est finalement assurée par des sujets doctrinaux répétés disséminés dans le Coran qui sont incompatibles avec l'Arabie déserte de la Mecque. Les deux thèmes centraux de celui-ci sont, bien sûr, le sujet de l'unité d'Allah en ignorant sa substance révélée à Jésus qu'il ignore et recompose en Issa (insulte talmudique dans un jeu de mot conservé en phonétisation arabe], personnage fabuleux qui ne sert plus à rien d'autre que d'épater par des tours de magie ; et d'autre part le sujet du message prophétique du Messager du Coran qui est un appel de guerre sainte, notion nouvelle. YHWH d'Amour et de pardon est devenu Allah Dieu prédestinant le sort de tout un chacun sans le péché originel. Le sacrifice n'est plus au sang versé par Jésus-Christ, il l'est au sang de chacun pour la gloire d'Allah.
L'affirmation décisive de l'unité de Allah conduit au rappel fréquent de la barrière impénétrable qui sépare Allah actif de ce qu'il veut et de la personne qui doit abandonner son commandement à Allah. Ce Dieu n'a strictement rien à voir avec Jésus-Christ. Mahomet a besoin d'abord des riches commerçants juifs qu'il séduit en prétendant que leur Messie arrive selon ce qu'il reçoit divinement à proclamer. Quant à la confirmation du message du seul Prophète de ce Coran, elle comprend l'affirmation de l'unité de la prophétie réalisée par le Prophète de l'Islam en le suivant au combat pour reprendre Jérusalem. Il se dit prophète parce qu'en le suivant, se réalisera ce qu'il proclame. C'est une tautologie : "je suis prophète parce que je réaliserai avec vous ma prophétie". En effet, les versets annoncent successivement qu'ils affirment, modifient, terminent et concluent la prophétie entière : le retour du Messie. Mais lequel ? Celui des chrétiens qui est déjà venu ou celui des juifs qui l'attendent toujours ? Eh bien Mahomet mise sur les deux en un seul, Jésus le Christ fut épargné de l'humiliation de la crucifixion, et attend de venir vraiment, discours compatible avec la secte d'Arius. Et pour les juifs, c'est ce Messie qui n'a donc pas été humilié car Allah est grand. Les messages prophétiques ont été sélectionnés, adaptés, corrigés et réconciliés avec cette nouvelle vision, qui peut alors être décrite par Monoprophétisme. La position du Coran sur les deux religions, le judaïsme et le christianisme, est similaire à une ambiguë totale : certains versets reconnaissent explicitement le salut spirituel des juifs et des chrétiens, tandis que d'autres les considèrent comme perdus. Les interprètes ont résolu cette similitude en considérant les versets de perdition comme transcrivant les signes du salut. Les salafistes ont ensuite nié que les deux religions, les deux autres monothéistes, soient deux religions, mais plutôt simplement deux lois qui ont été abrogées par la loi de Mahomet. Ainsi, l'Islam est d'abord la seule religion que toute l'humanité doit embrasser volontairement ou haïr par la lutte de la demande jusqu'à ce que l'Heure soit établie. Il n'y a pas d'autre choix, tant qu'un musulman s'accordera au Coran, le djihad sera son obligation de conquête violente externe, d'où l'importance du scandale qui est une louange quand il est le péché de scandale à la damnation éternelle.
D'autres sujets semblent non moins urgents Les déclarations missionnaires ("Et il leur a prêché une souffrance douloureuse", Al-Inshiqaq, verset 24). Une variante du texte de la Fâtiha s'est diluée dans des eschatologiques et catastrophes du Jour du Jugement, sur la punition des incroyants et sur la récompense des croyants, dans tout le Coran. Le Coran se télécharge d'un livre divin en arabe sur son dernier Prophète. L'existence d'une nouvelle nation est proclamée, garantissant les liens qu'elle établit entre ses membres au sein du système moral, juridique, politique et militaire. C'est cela qui empoisonne les individus, les groupes et les pays pris par cette soumission qui est une prison dont on ne doit pas sortir vivant. Voici bien la définition et la preuve qu'il s'agit d'une secte aux origines compilant diverses hérésies qui sont musclées selon un art vraiment très chinois de l'art de la guerre.
Ces thèmes récurrents dans le Coran n'y sont jamais réglementés, au moins en partie, brièvement et sous la forme automatique d'une doctrine présentée ; on peut même plutôt remarquer l'émergence ou la fluctuation de certains de ses objectifs à travers les textes incohérents dans lesquels ces sujets apparaissent, pourtant chacun en soi, constituent des éléments importants de cohésion pour l'ensemble du Coran. اللهُ أَكْبَر, Allāhu akbar, Allah est le plus grand, sous-entendu clairement "nous sommes les meilleurs". MSLM voyellisé en MuSLiM ne correspond qu'à une apparence trompeuse, ils ne sont pas "soumis", ils sont des "parfaits", je préfère encore "les meilleurs". Différents modèles vocaux Étant donné que le Coran n'est pas un livre, encore moins unifié mais plutôt un carnet de route hétérogène, il ne convient pas de définir de manière très définitive les types littéraires avec lesquels nous pouvons annexer ces éclats de textes. Nous pouvons plutôt parler de schémas de langage qui alternent ou interfèrent avec le Coran de façon quelque peu sporadique. Compte tenu de sa diversité, il est impossible d'en donner un aperçu complet. Il est seulement possible de trouver une classification qui exprime les différents types de discours répétés. Des descriptions de ses formes littéraires et de leur contenu ont maintes fois été faites. Rappelons les Le Coran contient des pièces uniques qui diffèrent du reste du Coran et qui correspondent aujourd'hui au court qasr. La première sourate, Al-Fatihah, est une prière pour ces croyants qui se réfèrent à Allah, ce Dieu unique dont on ignore tout, et qui serait entre celui de Moïse et de Jésus-Christ. Ces croyants se réfèrent à eux-mêmes avec le pronom "nous", destiné à "vous" qui est Allah. Le dialogue est donc direct aux fantasmes de chacun, sans besoin de commentaires ni de référents : autant d'imams, autant d'islams. C'est une sourate rituelle avec distinction, car elle fait partie des formules qui sont récitées pendant la prière de la charia cinq fois par jour. Notons que le rite de la prière est typique des juifs de cette époque en Syrie. Les musulmans qui s'obstinent à remplir les obligations religieuses les mémorisent ensuite par cœur, même si l'arabe n'est pas leur langue maternelle. Mais quel est cette langue arabe du Coran ? Un mélange de phonétisations du grec (injil par exemple), de latin, de talmud, d'hébreu, d'araméen, de syriaque, de divers dialectes. La sourate ne comprend que sept versets courts. Al-Fatiha veut se donner l'exemple qui nous persuade de la paternité progressive des textes coraniques qui suivent sans rapport. En effet, nous avons trouvé pour cette sourate diverses variantes textuelles dans certains romans ou ouvrages anciens. Son contenu principal est le même, cependant certains mots, certaines structures grammaticales ou arrangements de sujets peuvent être différents d'eux dans le texte actuel (The Muslim World, Volume 29 ppages 158 à 162).
Un autre exemple de ces pièces uniques est la sourate 112. C'est, en quatre versets très courts, une courte définition doctrinale de l'unité absolue de Allah. Pourtant tout cela était bien su au 7e siècle. Le mot bref est compris non seulement en termes de style de formulation, mais de point à la ligne. En effet, telle quelle, cet impératif est endeuillé de tout savoir et constitue l'une des inscriptions en mosaïque du Dôme du Rocher à Jérusalem. Il remonte à l'an 691 de notre ère chrétienne universalisée, l'année à laquelle la date de fondation du monument commémoratif par Abd al-Malik. Nous retrouvons cette formule quelques années après les premières pièces arabes frappées par le calife lui-même, comme nous la retrouvons, enfin, incorporée dans le Coran comme une clôture. La sourate 111, Al-Masad, qui l'a précédée dans l'arrangement du Coran, est une formule maudite en cinq versets de Qasar appelant Abu Lahab à punir avec le feu que sa femme devrait enflammer. L'histoire d'Abu Lahab fut créé tardivement à la fin du 9e siècle comme étant un surnom pour l'oncle du prophète Abdel-Ezzi Ibn Abdel-Muttalib. Quelle importance puisque c'est l'aveu d'une ignorance totale de sa présence dans le Coran. Contrairement à la sourate 112 qui est le point de non retour indiscutable, elle remonte à une époque plus ancienne. Rien dans le texte n'indique l'identité de la personne visée ou ce à quoi elle est liée. Les raisons de la descente tardive seront expliquées par cette malédiction qui fut dirigée contre l'un des oncles de Mahomet, hostile à son appel pendant la période "Mecquoise". Quelle est cette ville luxuriante sinon Pétra. C'est une fatwa de mise à mort barbare sans discussion, sans jugement rendu. En dehors de cette interprétation tardive, le fragment qui constitue actuellement la sourate Al-Masd reste un mystère de cruauté féodale dans une antiquité tardive.
Les deux dernières sourates, qui comprennent respectivement cinq et six versets courts, sont des cartes de protection magique superstitieuses maniaques. Ils s'appelaient "Moathtin". Leur inclusion dans le Coran officiel semble avoir été un sujet de discorde entre les auteurs des différents Corans concurrents. Elles ne se trouvent pas dans certains des Corans les plus anciens. Ibn Masoud a nié que les deux personnes en deuil viennent du Coran. Il s'agit en l'état d'injonctions de militaires abusant de leur pouvoirs en temps de guerres civiles.
Informer sur l'invisible Le Coran comprend un certain nombre de nouvelles dans le style de la divination, tout le contraire de ce qu'il prétend informer. Allah reste Allah, point final. Il est similaire, par rapport à son style littéraire, aux prédictions des diseurs de bonne aventure et des visionnaires dans les deux périodes antérieures aux premières périodes de l'islam. Ce récit de l'invisible en contradiction totale avec la première belle sourate Al-Fatihah est dû à une forme d'expression poétique et rhétorique à la fois appelée Al-Sajaa. Quraysh aurait fait la connaissance de Saja'al-Kahan dans le Coran dite de la période "mecquoise". Le problème est que la Mecque n'existant pas au 7e siècle, alors est-elle antérieure à Mahomet ou postérieure à sa mort ? Difficile de répondre puisque ce type de discours se situe entre la prose et la poésie que les Arabes pratiquent depuis l'Antiquité ! Le récit de l'invisible est bref, en courtes phrases signées, écrites et enregistrées. Nous trouvons ces auteurs uniques, en particulier, dans la clôture à la fin du Coran. Il commence souvent par la division des éléments de la nature : soleil, lune, étoiles, aube, phase, etc. Il est généralement employé au service de l'information sur l'heure et le jour de la résurrection. C'est le cas, par exemple, des sourates 81 à 93 et au-delà, où des passages prédictifs pourraient être combinés avec d'autres éléments. On y jure en implorant n'importe quoi, tel le chamanisme. Mahomet meurt avant la reconquête de Jérusalem, chronologiquement. Sont-ce des souvenirs de ses promesses de victoire, cette poésie est un gage d'aveuglement fanatisé sans se rendre compte de l'absurdité ; ou est-ce de motivation pour aller au combat afin d'activer la venue du Messie doublon, mi Christ, mi Messie juif en attente ? 81-8 et 9 "et qu'on demandera à la fillette enterrée vivante pour quel péché elle a été tuée" est un basculement dans l'insensibilité aux pires horreurs comme si déjà les combattants non aguerris à ce qui les attend pouvaient la questionner de l'autre côté du miroir une fois la victoire acquise ayant enchaîné les prophéties de ce Mahomet.
Sauf qu'il ne vint rien du ciel, si ce n'est alors la volonté de continuer les conquêtes dans un immense empire s'étendant toujours plus, et pour venu du ciel, le Coran fit à ce moment l'affaire en le reconstruisant. Marmhonie.
mgr gaum
Messages : 853 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Mer 4 Mar - 20:54
"La recherche sur les corans a fait plus de chemin ces 30 dernières années qu'elle n'en fit durant 1300 ans." Olaf.
Les recherches actuelles nous sortent des légendes absurdes de l'Orient. Un livre ne tombe pas du ciel. Les versets du Coran ont évolué sans cesse. Les textes les plus anciens sont sans rapport avec les traductions arabes modernes. Edouard Gallez
Bonnet-Eymard
La liste des savants qui étudient les anciens corans sont nombreux: Le Père Henri Lammens: "Les textes ayant servi à composer le Coran sont d’origine Biblique" Le Père dominicain Gabriel Théry: "Le Coran n'est que le cahier de route d'un Rabbin " Le père Joseph Bertuel: " Les paroles du Coran n’ont pu être prononcées que par un Juif authentique " Le père Antoine Moussali: "Le Coran n’est qu'un lectionnaire araméen d’une secte judéo-nazaréenne, au début du VIIe siècle" Ignacio Olaguë: "Muhammad donne encore des ordres en 855. Ce surnom était celui de tous les chefs de tribu" John. Wansbrough: "Une origine arabe de l’islam était hautement improbable" Patricia Crone: "Le berceau de l’islam ne peut être La Mecque qui n'existe pas au VII siècle" Christoph Luxenberg: "La langue du Coran est un mélange de syriaque et d’araméen " Le Père Édouard-Marie Gallez: "Le lectionnaire d'une secte judéo-nazaréenne, est une traduction en arabe sous les Calfes." Jean Habib Allah: "La secte des Judéo-nazaréens ou ébionites immigrent en Arabie pour trouver refuge en Arabie, devenant l'iislam."
A l'origine de cette remise en question totale, il y a eu Theodor Nöldeke
L'ouvrage de Leila Qadr reprend les découvertes de Gallez.
salah'din
Messages : 364 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Jeu 30 Juil - 3:07
Ce Coran offert à Astan quds razavi par Shah Abbas (grand roi Safavi), De plus, ce Coran est le plus ancien Coran complet avec 98% du contenu du Coran appartenant au premier siècle islamique et ils croient que ce Coran a été écrit par l'Imam Ali.
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Ven 31 Juil - 6:11
En terre d'islam, on doit apprendre que Jésus s'appelle Îsa (ou Issa) & que même, le nom du message de Jésus ne sont pas chrétiens mais musulmans. Le mot « christianisme » ne serait pas mentionné dans le Nouveau Testament lui-même puisque la Bible selon Mahomet est "falsifiée". Faux ! Actes des Apôtre XI-26 signale que c'est dans la ville d'Antioche qu'ils sont appelés Chrétiens & Christianisme. Autre source
Jésus n'est jamais cité dans le Coran. Il s'agit d'Issa, insulte talmudique signifiant "le bâtard" ou "le fils de rien" parce que son père l'a abandonné - ce qui est exact - & Joseph est son père adoptif. Sa maman Myriam est une protituée dans le Coran. Elle accouche non dans une étable mais à l'écart de la ville sous un palmier. Or en ce temps là, la coutume voulait que toute prostituée juive accouche hors de la ville, seule, & sous un palmier. De cela, ni Édouard Marie Gallez ni Brubo Bonnet-Eymard ne souhaitent en parler, pas plus qu'Olaf. Et pourtant, nous sommes en plein talmudisme. Les Révérends Pères avec qui j'ai partagé sont d'accord. Cela pose un énorme problème.
"Chrétien" était une insulte : les efféminés, les pommadés. On le retrouve dans le français "Crétin" qui a pour étymologie "Chrétien".
Cet Isâ ou Issa du Koran (étymologie : kérygme, proclammation) est sans aucun rapport avec le Jésus du Novum Testamentum. De plus, Jésus n'est pas un prophète mais le Messie, Christos en grec. Et le dernier des prophète fut Jean le Baptiste qui annonça & reconnu le Messie.
mobile
Messages : 269 Date d'inscription : 16/11/2019
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Dim 2 Aoû - 5:50
Guillaume Dye explique qu'on entre en plein cœur d'un processus de réécriture, de mutation progressive des versets sacrés du Coran. Guillaume Dye s'est consacré à l'étude des interpolations, c'est-à-dire l'ajout d'un mot, d'une proposition, d'une ligne dans un texte préexistant, dans les sourates du Coran. Fournissant des exemples à l'appui de ses dires, il distingue quatre motifs derrière ces modifications apparues ponctuellement dans le Coran. "Premier cas: elles interviennent quand des versions anciennes pouvaient se trouver en porte à faux avec certaines critiques, je pense par exemple à la réécriture de l'histoire de Marie entre les sourates 3 et 19". Parfois, il s'agissait, d'après lui, pour l'auteur musulman de se trouver une place par rapport à ses aînés monothéistes.
Si le "pourquoi" de ces réécritures, ou de ces "strates de rédaction" comme les appelle Anne-Sylvie Boisliveau, est mieux connu, le "qui" demeure obscur. Guillaume Dye a essayé d'y voir plus clair dans l'identité et la personnalité des cerveaux qui ont donné au Coran son visage actuel. "Si on approche le texte comme collectif, on doit faire du cas par cas", prévient-il avant de brosser un rapide portrait-robot du personnage auquel il attribue l'écriture de la sourate 19, dite de "Marie" mère de Jésus, qui fourmille de détails empruntés au contexte du Nouveau Testament: Guillaume Dye, "Controverses sur les écritures canoniques de l'Islam "Si je fais le profil du scribe pour la sourate 19, je conclue à quelqu’un qui était probablement un moine chrétien de Jérusalem qui se convertit ou en tout cas met sa plume au service du nouveau pouvoir."
Le Coran à plusieurs mains
汉娜
Messages : 151 Date d'inscription : 28/02/2020
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Dim 2 Aoû - 6:04
Quand Muhammad livrait ses premières prédications, un de ses premiers opposants objectait qu’il avait déjà entendu cela à al-Hira. Dans un autre passage du Coran, il est reproché à Muhammad de se faire enseigner par un étranger qui parlait soit un mauvais arabe soit une autre langue.
Il est vrai qu’un grand nombre d’expressions réputées obscures du Coran s’éclairent si l’on retraduit certains mots apparemment arabes à partir du syro-araméen, la langue de culture dominante au temps du Prophète.
Christoph Luxenberg considère en effet que des pans entiers du Coran mecquois seraient un palimpseste d’hymnes chrétiennes. Avant lui, Günter Lüling avait tenté d’établir qu’une partie du Coran provenait d’hymnes chrétiennes répondant à une christologie angélique. Cela me paraît trop automatique et trop rapide.
En revanche, Christoph Luxenberg m’a convaincu sur l’influence syriaque dans plusieurs passages du Coran, notamment dans la sourate 100 dans laquelle il voit une réécriture de la première épître de saint Pierre (5,8-9). On reconnaît dans le Coran des traces évidentes de syriaque. [uurl=https://ia800409.us.archive.org/1/items/ChristophLuxenberg/Christoph%20Luxenberg.pdf]Christoph Luxenberg: Lecture syro-araméenne du Coran[/url]
À commencer par le mot Qur’an qui, en syriaque, signifie « recueil » ou « lectionnaire ». Cette influence me semble fondamentale. D’autre part, Angelika Neuwirth [NDLR spécialiste du Coran, université de Berlin] a bien souligné la forme liturgique du Coran.
Et des chercheurs allemands juifs ont noté une ressemblance forte entre le Coran mecquois et les psaumes bibliques. Serait-il un lectionnaire, ou contiendrait-il les éléments d’un lectionnaire ? Je suis enclin à le penser. Sans l’influence syriaque comment comprendre que le Coran ait pu reprendre le thème des sept dormants d’Éphèse qui sont d’origine chrétienne? De plus, la christologie du Coran est influencée par le Diatessaron de Tatien et par certains évangiles apocryphes. On peut penser que le groupe dans lequel le Coran primitif a vu le jour était l’un des rejetons de groupes judéo-chrétiens attachés à une christologie pré-nicéenne, avec aussi quelques accents manichéens.
Aux origines du Coran
Habaqouq
Messages : 685 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Dim 2 Aoû - 6:34
L'ordre des sourates a changé avec le temps. Il y a des palimpsestes. Les manuscrits anciens prouvent qu'il existait différents Corans.
Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran Sam 8 Aoû - 23:46
[ltr]Le Saint Coran a été écrit directement
De la bouche du Prophète Muhammad, la paix soit sur lui
Et le Prophète Muhammad, paix soit sur lui, était vivant Il y est situé parmi les compagnons
Il y avait aussi des témoins oculaires connus
Donc Le message d'origine est entièrement conservé jusqu'à présent
Au contraire La Bible n'a pas été enregistrée directement Mais 300 ans après le prophète Jésus, la paix soit sur lui
Les versets de la Bible sont écrits
Sans témoins dignes de confiance
Parce qu'ils n'étaient pas présents au temps de Jésus, la paix soit sur lui
Même l'Ancien Testament a été écrit Mille ans après la mort du prophète Moïse, la paix soit sur lui[/ltr]
[ltr]Le Coran a été mémorisé Parce que Dieu a sauvé le Coran de changer Le prédicat est connecté Et les écrivains du Coran sont connus génération après génération
Si l’on se réfère aux enseignements du Coran, il est descendu directement sur Muhammad par l’intermédiaire de l’Ange Gabriel (Jibril en arabe), qui l’a reçu du Dieu le Tout-Puissant (Allah) et qui l’a ensuite récité à Muhammad , fragment par fragment, verset par verset, révélant ainsi de petites et grandes parties sur une période de 23 ans.
L’assemblage et l’ordre des versets que nous connaissons aujourd’hui n’ont jamais été modifiés par Muhammad . C’est Jibril, l’Ange d’Allah, qui a donné les instructions sur la façon d’ordonner les versets à chaque révélation du Coran.
« Si Muhammad ne savait ni lire, ni écrire, il a donc fallu que ses amis écrivent le Coran (comme la Bible), n’est-ce pas ? »
NON ! Encore une fois, ils n’ont pas eu à l’écrire pour le conserver, même s’ils l’ont fait. Ils ont tous mémorisé complètement après l’avoir entendu.
Certains d’entre eux l’ont écrit sur des peaux d’animaux, d’autres sur de larges pierres ou des feuilles de palmier, parce que le Prophète Muhammad ﷺ leur avait demandé de le faire.
Ainsi, ils ont écrit ce qu’ils ont entendu et ceci est la forme écrite du Coran. Ils ont tous mémorisé le Coran pour eux-mêmes et l’ont transmis de la même façon dont ils l’ont reçu.
La méthode de mémorisation de « bouche à oreilles » est toujours en vigueur chez les Musulmans de notre époque.
« Ont-ils pu mal interprété ou est-il possible qu’ils aient modifié, ajouté ou supprimé des versets du Coran ? »
Non, Allah nous dit dans le Coran lui-même : « Si vous en doutez, apportez un livre semblable ». Ainsi, nous voyons que, oui, c’est un livre. Mais ce n’est pas un livre ordinaire, composé par des humains et c’est ce que nous devons retenir ici.
C’est l’occasion pour vous maintenant de vérifier vos déclarations, tout comme le Coran authentifie par lui-même ses déclarations :
« Ceci est le Livre (Coran) au sujet duquel il n’y a aucun doute … » [Noble Coran 2]
« Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! » [Noble Coran 4]
« Nous leur montrerons Nos Signes dans l’Univers et en eux-mêmes … » [Noble Coran 41]
« Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre serviteur tâchez donc de produire une sourate semblable … » [Noble Coran 2]
Jusqu’à présent, nul n’a été en mesure de produire quoi que ce soit proche du Coran dans sa beauté, son style, son sens et ses prophéties. Les preuves scientifiques font du Coran le livre dont on parle le plus dans le monde intellectuel d’aujourd’hui.[/ltr]
[ltr]Un manuscrit du Coran vieux de 1 500 ans pourrait être la plus ancienne copie connue[/ltr]
[ltr]Copie datée récemment au radiocarbone du Coran du 7e siècle à l'Université de Birmingham.[/ltr]
[ltr]Un parchemin vieux de 1500 ans pourrait être l'une des plus anciennes copies connues du Coran, remontant peut-être à une époque qui chevauchait la vie du prophète Mahomet, selon des chercheurs qui ont récemment daté les fragments du manuscrit.[/ltr]
[ltr]Le texte a subi une datation au radiocarbone, qui a mesuré l'âge des matériaux organiques de la découverte. Des chercheurs de l'Université de Birmingham, au Royaume-Uni, ont découvert que les feuilles de parchemin remontaient à 568 et 645 après J.-C.[/ltr]
[ltr] Susan Worrall, directrice des collections spéciales à l'Université de Birmingham, a déclaré dans un communiqué.[/ltr] [ltr]"La datation au radiocarbone a livré un résultat passionnant, qui contribue de manière significative à notre compréhension des premières copies écrites du Coran",[/ltr]
Le prophète Mahomet aurait vécu entre 570 et 632 après JC et, selon la tradition musulmane, il a reçu les révélations qui composent le Coran entre 610 et 632 après JC.
L'une des plus vieilles versions manuscrites du Coran découverte au Royaume- [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] La plus ancienne version du Coran à l'Université de Birmingham - YouTube [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ces feuillets remonteraient à la fin du VIème ou au début du VII siècle. Ils ont été découverts dans la bibliothèque de l'Université de Birmingham où ils étaient pourtant conservés depuis près de 100 ans sans que personne ne soupçonne leur ancienneté.
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Sujet: Re: Histoire des plus anciens manuscrits du Coran