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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Jeu 27 Juin - 4:08
Rappel du premier message :
Il n'y a jamais eu de tétragrammaton dans le Nouveau Testament. Autre erreur, il est erroné de parler d'Ecritures grecques, encore au V siècle, on avait des manuscrits des évangiles canoniques en hébreu et en araméen. 1/3 a disparu avec les huguenots qui ont détruit le patrimoine français et assassiné des dizaines de milliers de catholiques civils dans les campagnes. 1/3 a disparu avec la Terreur après 1789.
Ces faits sont historiques, incontournables.
laurence c, mgr gaum, Jesus 1914, weronika, mipoune, oggy et kaboo aiment ce message
Auteur
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kaboo
Messages : 470 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 11 Aoû - 1:54
Bonjour à tous. 8)
lécafar a écrit:
Saint Glinflin a écrit:
Le tétragramme apparaît au moins une fois dans le NT :
Où est le tétragramme dans tout ça ?
YHVSO HNZYR VMLK HYHVDYM.
Yéhoshoua Ha Nazir Vé-Malak Ha Yéhoudim. Yéhoshoua Le Nazir Et Roi des Juifs.
@+++
Dernière édition par kaboo le Ven 11 Aoû - 1:57, édité 1 fois
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Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 11 Aoû - 1:56
Il prêche donc un nom divin sans savoir comment il s'écrit...
kaboo aime ce message
Magdalene
Messages : 189 Date d'inscription : 13/01/2020
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 11 Aoû - 2:09
Saint Glinflin a écrit:
Il prêche donc un nom divin sans savoir comment il s'écrit...
Certainement Pilate rédigea le titulus crucis, pas Jésus :D Jésus n'a rien écrit :flower:
Pilate ne savait certainement pas écrire le nom divin.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
Pilate rédigea aussi une au-dessus de la croix. Il y était écrit : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs. (Jean 19:19)
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kaboo
Messages : 470 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 11 Aoû - 2:12
Salut SGG et Magdalene. 8)
Magdalene a écrit:
Pilate ne savait certainement pas écrire le nom divin.
Certainement Pilate devait être inspiré.
Saint Glinflin a écrit:
Il prêche donc un nom divin sans savoir comment il s'écrit...
C'est tout le problème des TJ et des ADLV. :D
De toute façon, si j'en crois ton lien que j'ai remonté, effectivement cette "Epitaphe", si on peu dire, signifie purement et simplement que Jésus et YHVH ne font qu'un.
Citation :
Il est surprenant de constater qu’elles forment le tétragramme יהוה YHWH – le nom sacré de Dieu, ce nom imprononçable – Hashem comme le prononcerait un juif pieux et qui veut dire simplement “le NOM”.
Cette déclaration écrite au dessus de la tête de Jésus est un titre et pas n’importe lequel : Jésus est le Roi des rois, il est véritablement le Fils de Dieu, il a toute la plénitude de la divinité (Colossiens 2.9) et ce centurion qui se tenait près de la croix l’affirme : Véritablement cet homme était le Fils de Dieu ! (Marc 15.39).
C’est pour cette raison que les juifs s’opposèrent auprès de Pilate et lui demandent d’écrire « Je suis le roi des juifs ». Mais Pilate n’y changera rien. Une fois encore, la subtilité de l’hébreu a gagné ! Pilate en était-il conscient ou bien la providence divine l’a inspiré à son insu ? Les faits sont là.
Aujourd’hui encore, beaucoup essaient de nier la divinité de Jésus en le reléguant au niveau pour certains d’une créature ou d’un petit dieu pour d’autres force est de constater que le temps des hérésies est bien au rendez-vous : modalisme, arianisme, trithéisme, nestorianisme pour n’en citer que quelques-un.
Je ne connais pas l'hébreu mais à priori, la requête des Juifs concernant l'écriteau était d'écrire "Je suis le roi des juifs". Ce qui aurait donné à quelque chose près :
Aeyé Malak Ha Yéhoudim. AEYE H-MLK H-YHVDYM". ==> AHH. :D
Enfin, je ne connais pas le terme exact.
@+++
Eliya
Messages : 177 Date d'inscription : 07/12/2019
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 11 Aoû - 3:02
kaboo a écrit:
Magdalene a écrit:
Pilate ne savait certainement pas écrire le nom divin.
Certainement Pilate devait être inspiré.
Pilate fut un préfet lâche qui n'avait que faire de la vie d'un judéen. Il partageait chaque année le butin amassé dans le Temple en deux: moitié pour Rome et moitié pour le Sanhédrin. Encyclopædia Universalis Pilate fut un gouverneur de Judée implacable, brutal et antijudaïque. Ponce Pilate se voulait d’abord un soldat, comme l’indique son surnom dérivé de « javelot » (pilum en latin). L’historiographie juive – depuis Philon d’Alexandrie, son contemporain, jusqu’à Flavius Josèphe – en a fait un gouverneur brutal et implacable, qui utilisait la troupe contre des manifestations de résistance passive et qui alla jusqu’à infiltrer les rassemblements sur l’esplanade du Temple.
kaboo
Messages : 470 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 11 Aoû - 5:02
Bonjour Eliya. 8)
Quelque soit les Gouvernements en place, un gentil dirigeant, ça n'existe pas. Notre monde fonctionne avec de l'argent.
C'est pour cela que Jésus dit à ses contradicteurs :
Citation :
Luc 20:21
Ces gens lui posèrent cette question: Maître, nous savons que tu parles et enseignes droitement, et que tu ne regardes pas à l'apparence, mais que tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis, ou non, de payer le tribut à César?
Jésus, apercevant leur ruse, leur répondit: Montrez-moi un denier. De qui porte-t-il l'effigie et l'inscription?
De César, répondirent-ils.
Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu.
Voici concernant le procès :
Citation :
Jean 18:28
Ils conduisirent Jésus de chez Caïphe au prétoire: c'était le matin. Ils n'entrèrent point eux-mêmes dans le prétoire, afin de ne pas se souiller, et de pouvoir manger la Pâque.
Pilate sortit donc pour aller à eux, et il dit: Quelle accusation portez-vous contre cet homme?
Ils lui répondirent: Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré.
Sur quoi Pilate leur dit: Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi.
Les Juifs lui dirent: Il ne nous est pas permis de mettre personne à mort. C'était afin que s'accomplît la parole que Jésus avait dite, lorsqu'il indiqua de quelle mort il devait mourir.
Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit: Es-tu le roi des Juifs?
Jésus répondit: Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi?
Pilate répondit: Moi, suis-je Juif? Ta nation et les principaux sacrificateurs t'ont livré à moi: qu'as-tu fait?
Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas.
Pilate lui dit: Tu es donc roi?
Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.
Pilate lui dit: Qu'est-ce que la vérité?
Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit: Je ne trouve aucun crime en lui. Mais, comme c'est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu'un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?
Alors de nouveau tous s'écrièrent: Non pas lui, mais Barabbas. Or, Barabbas était un brigand.
Citation :
Matthieu 27:11
Jésus comparut devant le gouverneur. Le gouverneur l'interrogea, en ces termes: Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui répondit: Tu le dis. Mais il ne répondit rien aux accusations des principaux sacrificateurs et des anciens.
Alors Pilate lui dit: N'entends-tu pas de combien de choses ils t'accusent? Et Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur.
A chaque fête, le gouverneur avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que demandait la foule. Ils avaient alors un prisonnier fameux, nommé Barabbas.
Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit: Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ? Car il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus.
Pendant qu'il était assis sur le tribunal, sa femme lui fit dire: Qu'il n'y ait rien entre toi et ce juste; car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui.
Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus.
Le gouverneur prenant la parole, leur dit: Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche?
Ils répondirent: Barabbas.
Pilate leur dit: Que ferai-je donc de Jésus, qu'on appelle Christ?
Tous répondirent: Qu'il soit crucifié!
Le gouverneur dit: Mais quel mal a-t-il fait?
Et ils crièrent encore plus fort: Qu'il soit crucifié!
Pilate, voyant qu'il ne gagnait rien, mais que le tumulte augmentait, prit de l'eau, se lava les mains en présence de la foule, et dit:
Je suis innocent du sang de ce juste. Cela vous regarde.
Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants!
Alors Pilate leur relâcha Barabbas; et, après avoir fait battre de verges Jésus, il le livra pour être crucifié.
Concernant Ponce Pilate :
Citation :
Ponce Pilate Pilate, de sa forme grec Πιλᾶτος – Pilatos, fut un préfet romain de Judée entre 26 et 37 apr. J.-C. On le connaît pour avoir été le personnage majeur dans le procès de Jésus de Nazareth qui aboutit à la crucifixion. Il semblerait, d’après certains historiens, qu’il serait originaire de Lugdunum (aujourd’hui Lyon) où son père aurait occupé un poste de haut fonctionnaire romain. Peut-être, est-ce pour cette raison qu’à la fin de sa vie, il retournera dans cette région.
1. Les sources 2. Le gouvernement de Pilate 3. L’exécution de Jésus 4. Le départ de Judée et la fin de Pilate
1. Les sources C’est principalement dans le Nouveau Testament et les références à son nom sont assez nombreuses, 55 fois précisément : chez Matthieu, ce nom résonne 8 fois et uniquement dans le chapitre 27, 10 fois chez Marc et exclusivement dans le chapitre 15, 12 fois chez Luc, 19 fois dans l’Évangile de Jean réparties dans les chapitres 18 et 19 et les Actes (3.13 ; 4.27-28 ; 13.28) et enfin 1 Timothée 6.13.
Dans les sources externes, c’est essentiellement chez Flavius Josèphe que l’on trouve matière sur la vie de Pilate en tant que Préfet de Judée (Guerre des Juifs, livre II, 169-177 ; Les Antiquités judaïques, livre XVIII, 35, 55-62, 85-89) mais aussi chez Philon d’Alexandrie (Legat. 299-305), chez Tacite (Annales, XV, 44, 3) : Ce nom leur vient de Christ, qui, sous Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate. Et enfin, Eusèbe de Césarée lui adresse un chapitre dans son Histoire ecclésiastique, livre II – 7.
Hormis les textes du Nouveau Testament et quelques mentions chez quatre autres auteurs, il convient de mentionner une découverte archéologique majeure au sujet de Pilate, découverte qui est la preuve même de son existence. En 1961, des fouilles ont été menées par une équipe milanaise, au Nord de Tel Aviv, à Césarée. Les archéologues ont mis à jour un bloc de calcaire qui porte la mention « Ponce Pilatus, gouverneur de Judée ». Ce bloc est aujourd’hui exposé au musée de Jérusalem. Notons aussi que des pièces de monnaie témoignent de son règne en Judée. On trouve une série de pièces de bronze datées des années 29/30, 30/31, 31/32.
2. Le gouvernement de Pilate Le gouvernement de Judée était, selon la cité de Rome, réservé à l’ordre équestre. Ce qui a fait dire que Pilate devait très certainement faire partie de cette classe aristocratique. L’Empereur Tibère contribua à l’élaboration du cursus honorum (comprenez le « parcours des honneurs »). Pilate aurait donc suivi lui aussi ce cursus, ce qui lui aurait permis d’accéder au titre de Préfet de Judée. Les pouvoirs qui lui étaient délégués de Rome pouvaient jusqu’à disposer du droit de vie et de mort d’un individu. C’est dire l’autorité dont Pilate jouissait. Pilate vivait au quartier général romain de Césarée avec un petit entourage et un corps de troupes auxiliaires, toutefois il n’hésitait pas à se rendre à Jérusalem pendant les fêtes juives pour maintenir l’ordre.
Flavius Josèphe relate un fait qui nous apprend que Pilate entrepris d’envoyer un corps de troupes pour l’hiver à la forteresse Antonia de Jérusalem. Les enseignes des troupes arboraient des images de l’empereur, chose qui était interdites par la loi juive, ce qui poussa un grand nombre de Juifs à encercler la maison de Pilate à Césarée pendant cinq jours pour s’en plaindre. Le sixième jour, Pilate ordonna à ses hommes de dégainer leurs épées mais voilà que les Juifs tendirent leur cou dénudé et se déclarèrent prêts à mourir plutôt que de transgresser la loi mosaïque. Pilate, surpris et étonné de leur détermination, fit tout de même retirer les enseignes (Josèphe, La guerre des Juifs II, 169-174 ; Les Antiquités judaïques XVIII, 55-59). Cet incident est généralement daté du premier hiver de Pilate, en l’an 26 ; il est mentionné en tête dans la chronique de Josèphe et tout ceci ressemble bien à la mise à l’épreuve de l’opinion publique par un nouveau gouverneur.
Quelque temps plus tard, Pilate entreprend et commande la construction d’un aqueduc à Jérusalem. Le projet sera financé par les fonds excédentaires du Temple mais, une fois de plus, des troubles éclatèrent, dont la cause précise reste quelque peu obscure. Pilate aurait-il dépensé trop d’argent ? Ou y avait-il un problème avec le tracé de l’aqueduc (p. ex. le passage par un lieu de sépulture) ? En tout cas, quelle qu’en soit la cause, lorsque Pilate se rendit à Jérusalem, son tribunal fut encerclé par des manifestants en colère. À son signal, des soldats en civil les frappèrent à coups de matraque et en tuèrent un grand nombre (Josèphe, La guerre des Juifs II, 172-174; Les Antiquités judaïques XVIII, 60-62)
Philon d’Alexandrie raconte l’épisode dans lequel Pilate aurait fait installé des boucliers d’or en l’honneur de l’empereur dans son quartier général de Jérusalem, le palais d’Hérode Iᵉʳ (le praetorium). Cependant, ces boucliers ne portaient aucune effigie, mais y était inscrit le nom complet de Tibère, y compris sa désignation de « fils du divin Auguste ». Cette référence à un dieu païen, à Jérusalem, va provoquer des troubles, jusqu’à ce que quatre des fils d’Hérode (dont probablement Antipas et Philippe) demandent à Pilate de retirer ces boucliers offensants. Devant son refus, ils firent part de leur grief à Tibère, qui ordonna à Pilate de déplacer les boucliers au temple d’Auguste à Césarée.
Le récit de Philon est très négatif sur le caractère de Pilate : « il avait un caractère inflexible et en plus de son impertinence, acariâtre », et son administration témoigne « de ses concussions, de ses violences, de ses rapines, de ses brutalités, de ses tortures, de la série de ses exécutions sans jugement, de sa cruauté épouvantable et sans fin » (Legat. 301-302)
Pour revenir à la découverte archéologique de Césarée, l’inscription porte sur la première ligne « Tiberieum », ce qui aurait pu être vraisemblablement un temple construit en l’honneur de l’empereur.
3. Le procès et la mort de Jésus Les quatre évangiles relatent tous le procès de Jésus devant Pilate. Les trois évangiles synoptiques sont plus discrets à relater des détails, là où pourtant, chez Jean, ils abondent. Il va jusqu’à nous faire pénétrer dans le prétoire pour y entendre l’entretien entre Jésus et Pilate. Après une comparution immédiate, Pilate ne trouve de motif pour une condamnation à mort. Ce geste symbolique, je m’en lave les mains, montre la volonté de Pilate, face au peuple de ne pas prendre sa responsabilités dans le meurtre de Jésus. Surtout que l’intervention de sa femme, perturbée par le songe qu’elle à eu, ne l’a certainement pas aidé. Aussi est-il soulagé d’apprendre que Jésus est galiléen, ce qui revient donc à Hérode de prendre une décision dans ce jugement et justement, ce dernier est à Jérusalem. Le silence de Jésus face à Hérode n’arrange rien. Les deux protagonistes se renvoient la balle. Nous lisons qu’a maintes reprises, Pilate ne cherche pas forcément à faire crucifier Jésus, mais la pression de foule le contraint à céder. Pilate le leur livre pour qu’il soit crucifié. Avant le coucher du soleil, Joseph d’Arimathie ose aller demander à Pilate le corps de Jésus afin de l’embaumer. Le préfet de Judée s’étonnera même de ce qu’il soit mort si rapidement.
4. Le départ et la fin de Pilate Vers la fin de l’année 36, voilà qu’un soit-disant « messie » samaritain rassemble à sa suite une grande foule de disciples. Ce “messie” les conduit au pied du mont Garizim, prétendant qu’au sommet de la montagne ’il va leur révéler les vases sacrés cachés par Moïse. Mais avant même qu’ils ne commencer leur ascension, Pilate envoya un détachement de cavalerie et d’infanterie lourdement armée pour leur barrer la route, une bataille s’ensuivit, faisant de nombreuses victimes. Les chefs samaritains s’en plaignirent auprès du légat syrien Vitellius, qui ordonna à Pilate de rendre compte de ses actes devant l’empereur Tibère. Pilate est suspendu de ses fonctions et doit se rendre à Rome. Le gouvernement de Judée passe entre les mains de Marcellus. Mais, voilà, Pilate arrive à Rome trop tard. Tibère meurt le 16 mars de l’an 37, et à son arrivée à Rome se trouve Gaïus Caligula qui règnera jusqu’en 41 sur le trône impérial (Josèphe, Les Antiquités judaïques XVIII, 85-89).
Qu’est devenu Pilate par la suite ? Nous ne le savons pas de par les sources historiques. Cependant, plusieurs traditions et légendes ont circulé mais rien de sûr. Après un gouvernement de plus de dix ans en Judée, il semblerait que Caligula ait décidé de muter Pilate ailleurs, puis on ne sait plus rien à son sujet. Sa triste fin la plus connue serait celle de son suicide, en prison. Histoire relaté dans la Légende dorée de Jacques de Voragine, un récit écrit en latin daté du XIIIe. Voir aussi l’Historia apocrypha.
Quelques traditions douteuses prétendent qu’il fut envoyé en exil à Vienne, en Gaule, de là où il était originaire et que finalement, il se suicida. D’autres, plus incertaines encore, disent qu’il fut décapité sous Néron (54-68).
D’après une légende médiévale tardive, le corps de Pilate aurait jeté dans le lac de l’Oberalp en Suisse, et qu’une fois par an, le Vendredi saint, il apparaîtrait assis sur une chaise, au milieu des eaux, vêtu d’une robe pourpre, la tenue des juges. Bien évidement, nous sommes là en pleine légende telles que l’on aimait les raconter au Moyen Âge.
Mais, pour combler ces lacunes, toute une littérature apocryphe s’est mise à foisonner. Certains récits tentent de réhabiliter une image plutôt positif de Pilate. Pas si loin de nous, Paul Claudel, dans son livre intitulé Le point de vue de Ponce Pilate et publié en 1933 tenta lui aussi de redonner un aspect positif au Préfet de Judée.
On y trouve dans les Évangiles apocryphes des passages de la vie de Pilate, des récits fantaisistes comme Pilate se présentant devant Tibère revêtu de la tunique pourpre pour justifier la raison de la mise à mort de Jésus. Bref, de quoi alimenter l’imagination de certains.
Voici la liste des Évangiles apocryphes relatant des faits de la vie et la mort de Pilate :
- L’Évangile de Nicodème (27 chapitres), qui comprend deux parties : 1) Les Actes de Pilate (ch. 1-16) 2) La Descente de Christ aux enfers (ch. 17-27)
- Le Rapport de Pilate à Tibère - La Déclaration de Joseph d’Arimathie - Une Lettre de Pilate à l’Empereur Claude - La Vengeance du Sauveur - Le livre du coq - La Mort de Pilate
Il est à noter que, de par l’estime qu’ont les Églises orthodoxes éthiopiennes ainsi que les Églises coptes à l’égard de certains de ces livres apocryphes, Pilate et sa femme sont jugés moins sévèrement et de ce fait, elles les ont tous deux canonisés et les vénèrent donc comme des saints.
Lire aussi : Qui était Claudia Procula ?
Extrait tiré de la Mort de Pilate Écrits apocryphes chrétiens, tome 2 – La Pléaide.
Source - bibliorama.org
@+++
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meuxng
Messages : 779 Date d'inscription : 28/02/2020
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 11 Aoû - 8:23
Il n'y a pas de tétragrame dans le Nouveau Testament. Le judaïsme l'atteste depuis 2000 ans. Le Talmud accuse Jésus d'avoir ignoré le tétragrame. Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 12 Aoû - 5:32
kaboo a écrit:
Bonjour à tous. 8)
lécafar a écrit:
Où est le tétragramme dans tout ça ?
YHVSO HNZYR VMLK HYHVDYM.
Yéhoshoua Ha Nazir Vé-Malak Ha Yéhoudim. Yéhoshoua Le Nazir Et Roi des Juifs.
@+++
Et ça, c'est sensé être le tétragramme ?
Dernière édition par lécafar le Sam 12 Aoû - 5:39, édité 1 fois
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 12 Aoû - 5:38
sgg a écrit:
Il prêche donc un nom divin sans savoir comment il s'écrit...
Qui ça ? Toi ? Effectivement. Parce que Jésus le Nazaréen, le roi des juifs, quelque soit la langue dans laquelle tu l'écris, ça n'est pas le tétragramme.
Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 12 Aoû - 18:35
YHVSO HNZYR VMLK HYHVDYM.
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 12 Aoû - 21:10
Saint Glinflin a écrit:
YHVSO HNZYR VMLK HYHVDYM.
Une chose est sûre, ce n'est pas le tétragramme.
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Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 1:51
Lis la Bible. Cela t'instruira.
kaboo aime ce message
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 2:37
Saint Glinflin a écrit:
Lis la Bible. Cela t'instruira.
Cause toujours. Mais, tu n'as rien démontré, à part que tu t'y connais bien en bobars en tous genres.
Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 4:57
Quel est le tétragramme chez les TJ ? ABCD ?
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 5:05
Saint Glinflin a écrit:
Quel est le tétragramme chez les TJ ? ABCD ?
Pourquoi, "chez les TJ" ? Parce que chez moi, le tétragramme n'a rien à voir avec les quatre mots incompréhensibles que tu nous as infligés.
Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 5:08
Est-ce alors SNCF ?
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 5:11
Saint Glinflin a écrit:
Est-ce alors SNCF ?
Bien sûr que non. Je parle de ces mots : YHVSO HNZYR VMLK HYHVDYM
Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 5:12
YHVH
lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 5:22
Saint Glinflin a écrit:
YHVH
Tes quatre mots (dont, de plus, j'ignore le sens) ne sont pas le tétragramme.
Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 6:46
"Je suis celui qui est" non plus, à ce compte.
mobile
Messages : 269 Date d'inscription : 16/11/2019
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 7:48
On a des quantités d'expressions hébraïques dont les initiales sont composé des lettres yōḏ (י), hē (ה), wāw (ו), hē (ה), et retranscrit YHWH ou JHVH en français, היה en hébreu forcément, sans aucun rapport avec le tétragramme qui se traduit en général par "Je Suis ce que Je Suis".
Par exemple SNCF peut aussi signifier Savoir Nager Comme Fernandel. YHWH peut signifier Yankee Haïssant le Whisky Habituellement. JHVH pour Jacques Hait Volontairement Haydn. On peut tout imaginer.
Le sens du tétragramme היה est connu. Le problème est uniquement sa prononciation d'origine. lécafar a raison de défendre le vrai contenu de la Bible.
marmhonie Admin
Messages : 2839 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 10:02
lécafar a écrit:
Saint Glinflin a écrit:
YHVSO HNZYR VMLK HYHVDYM.
Une chose est sûre, ce n'est pas le tétragramme.
Bien sûr ! Le titulus crucis ou Elogium était écrit sur la directive du préfet romain de Judée Ponce Pilate en trois langues : hébreux, grec et latin.
Traduction Abbé Fillion • 1895-2021 mise à jour
19 Pilate rédigea aussi une inscription, qu’il plaça au-dessus de la croix. Il y était écrit : Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.20 Beaucoup de Juifs lurent cette inscription, car le lieu où Jésus avait été crucifié était près de la ville. Elle était rédigée en hébreu, en grec et en latin. (Jean 19:19,20)
Les voici selon les diverses versions des quatre évangélistes Matthieu, Marc, Luc et Jean : ישו נצר מ מ ὉBασιλεὺς Tῶν Iουδαίων IESVS NAZARENVS REX IVDAEORVM (le latin n'existait alors qu'en lettres majuscules, sans le U ni le J)
Le problème est que c'est impossible que ce soit ainsi. Un, les évangélistes donnent trois expressions différentes ; deux, la tradition apostolique affirme que ce fut l'écriture d'un scribe juif ignorant le latin et maladroit en grec. Qu'avait-il réellement écrit ? Trois, le soldat romain qui perça le flan du Christ avec son pilum, sa lance romaine, s'était converti au christianisme, mourut en martyr, et certifia le texte écrit en latin et grec. On avait donc en souvenir beaucoup.
Aucune de ces trois retranscriptions modernes inventées ne sont conforment à l'original. Et quand bien même, impossible d'y trouver le tétragramme. La tradition catholique apostolique (capitale !) certifie que Sainte Hélène (248-330), mère de l'empereur Constantin I, l'ayant fait découvrir par son invention de la première recherche archéologique sous le Sessorium de l'empereur romain Septime Sévère (146-211) retrouva trois croix empilées avec un elogium en trois langues, fait unique dans l'histoire des crucifixions romaines, hébreu, grec et latin. Septique, elle demanda l'avis de savants sur cette étrange découverte. En effet, d'une part, l'elogium en noyer de 25x14x3 centimètres environ avait toutes les inscriptions écrites de droite à gauche, alors qu'un scribe aurait du écrire le grec et le latin de gauche à droite... Une autre surprise la déroutait puisque le texte était différent des versions par ailleurs différentes des quatre évangélistes : "Jésus le Nazaréen votre roi". Or la tradition des apôtres attestait que l'inscription fut rédigée par un scribe juif. Celles et ceux qui croient que les quatre évangiles contiennent tout de et sur Jésus n'ont rien compris. Il s'agit de résumés un peu différents pour quatre communautés séparée autour de la conquête de Jérusalem par les armées romaines de Titus. Nous n'avons strictement rien en transmission écrite de l'enseignement aux Douze pour guérir et évangéliser, par exemple. Tout est conservé et transmis oralement par la méthode de la psalmodie. Cette immense mémoire humaine n'a rien d'étonnant en ce temps là. Par exemple Homère l'acchéen était aveugle et chantait l'Ilyade et Odyssée (surnom d'Ulysse en grec) de mémoire par la technique de la psalmodie. Les contes du Moyen-Âge par les troubadours se faisait ainsi, par exemple la Chanson de Roland contient plus de 4000 vers ! Le Mahabharata a plus de 80 000 strophes réparties en dix-huit livres ! J'ai été enseigné en sanskrt par un professeur de Bénarès qui connaissait par cœur les 108 upanishads, tenez-vous bien, en sanskrt et en romanisation, en plus de les psalmodier. Hallucinant ! Il n'y a donc rien, mais alors vraiment rien de spectaculaire d'avoir appris les rites, prières et gestes du Christ parfaitement. D'autant que cela fut par la suite en partie écrit en latin par des moines bénédictins français. Ces éditions sont devenues rarissimes puisque sans ces ouvrages, impossible pour un exorciste de travailler, autant pour guérir que bien d'autres... et je ne puis l'écrire ni en parler, sauf avec des prêtres. Mon édition est une des dernières, du XVII siècle donc. Après cela, l'Église en interdisait la réimpression. Il y a bien des fac-similés vendus sur Amazon... qui sont des faux.
Or donc, Hélène ne bondit nullement de joie quand des ouvriers creusant partout sans cesse où d'anciennes familles de Jérusalem attestaient toutes que le Messie avait été crucifié au Golgotha, lieu-dit où Jésus et deux autres criminels furent crucifiés. Je passe mille précisions, un livre n'y suffirait pas. À supposer que ces trois croix avec cet étrange elogium mal écrit n'importe comment fut l'original, quelle était La Croix de Jésus ? Comment ne pas la confondre avec celle d'un criminel ? L'idée fut aussi géniale que simple. Il suffisait d'y penser ! Vous commencez à entrevoir que la légende noire contre l'Église apparue à la Révolution française, est un tissu d'âneries pour vraiment des ignorants complets. Le titulus crucis fut perdu bêtement car Hélène le fit scier en deux. Une moitié fut brisée en quantité de minuscules reliques pour soigner et honorer de nouveaux autels consacrés par un évêque, tandis qu'elle enferma la seconde moitié de l'inscription originale avec le sceau de Gerardus cardinalis S. Crucis - plus tard identifié avec le futur pape Lucius II (1144-1145) - dans un coffret protecteur en plomb vers 1145. Et on perdit son emplacement tant il devait rester secret. Au moins une copie avait été réalisée pour ne pas décevoir les pèlerins. En 1593, un autre cardinal, Bernardino Carvajal, officialisa que la découverte était d'Hélène. Je rappelle que la première note de registre quotidien écrit par un pèlerin le long de la itinera sacra, est d'un français anonyme de Bordeaux, en date de 333. Le pèlerin laissa une description détaillée de reliques déterrées et exposées. Il n'y a rien sur les croix ni le titulus qui n'étaient pas visibles. L'évêque Eusèbe de Césarée (265-339) n'en fait pas mention. En 383 un pèlerin espagnol du nom d'Égérie raconte qu'il a vu "in mensa tam lignum crucis quam titulus", à la fois le bois de la croix et le titulus sur une table. Le premier Père de l'Église à lier la découverte de la Croix à Hélène fut Ambroise, évêque de Milan en 395. Un autre pèlerin venant de Piacenza, en Italie, qui a visité Jérusalem en 570, note qu'il a tenu dans ses mains, embrassé et vu le Titulus dans un "cubiculum" sous la basilique du Golgotha. Nous avons ainsi tout un amoncèlement de preuves attestant de l'existence, et du titulus mal écrit, et de La Croix juste après la mort d'Hélène et en continu jusqu'en 1145. La légende noire, elle, ignore ces preuves historiques pourtant reconnues par tous les historiens. qu'un prêtre de la Sainte-Chapelle à Paris, quelques années après la mort de saint Louis roi de France, a vu la copie du véritable Titulus interdit d'accès, parmi de nombreuses autres reliques de la Passion dans cette église.
Finalement, on n'est pas loin de l'amnésie de la prononciation du tétragramme par trop de luxe de protections sacrées. À force de protéger et cacher, c'est perdu !
Ce coffret fut retrouvé par hasard lors de travaux de restauration de la basilique par Leonardo Sarzanese en 1492 dans le dôme de la basilique ! Là encore, la cache était vraiment inimaginable. La découverte de plusieurs corans (926 très précisément sur) en 1972 fut pareil. Le dôme de la plus ancienne mosquée de Sanaa s'effondra et les autorités demandèrent l'aide de spécialistes français réputés les meilleurs au monde. Quelle ne fut pas leur surprise de constater quantité de feuilles de quantités de corans distincts. Encore une cache secrète dans un toit...
Le titulus est l'authentique et la datation au carbone d'un très petit fragment du Titulus réalisée en 2002 a donné une date de 1020 après JC comme origine du bois de noyer. Puisqu'il avait été traité, malgré tout retrouvé très détérioré et en partie reconstitué, la date de sa restauration correspond bien. Que restait-il d'origine ? Nul n'en sait plus rien. Tout autant que l'original de l'évangile de Matthieu en hébreu à l'intention des grands prêtres, bien que Jérôme de Stridon en fit une meilleure traduction au V siècle, il n'en reste rien. Tout le problème des conservations et des pillages reste et restera toujours notre problème humain, hélas.
Que disent les épigraphes professionnels de l'inscription ? Voici juste deux avis pour vous donner une idée. Stephen Pfann écrit :
• Cette relique est destinée à représenter la plaque placée sur la croix mentionnée dans Jean 19:19. Là, l'inscription se lit comme suit : IHCOYC O NAZWPAIOC O BACILEYC TWN IOYDAIWN
NAZWPAIOC (nom. Chanter du même) "Nazaréen" NAZAPHNOY (gen. sing. de NAZAPHNOC) se trouve pour "Nazaréen" dans Marc 14:61.
• L'inscription sur la relique a "NAZARENOYC" La ligature OY, courante dans les inscriptions byzantines, est également déplacée dans les inscriptions du premier siècle. E est utilisé à la place de H (inhabituel) La terminaison -OYC ne convient pas ici puisqu'il s'agit d'une terminaison accusative plurielle (lorsqu'elle est appliquée aux noms masculins de deuxième déclinaison). IC est le nomina sacra pour IHCOYC mais pas au 1er siècle.
• Un autre épigraphe de renom, Émile Puech, ajoute : LATIN : Je ne suis au courant d'aucune inscription latine rétrograde de la Palestine romaine. Cet écrit serait très curieux s'il était écrit par un serviteur de Pilate (Jn 19, 19) à moins qu'un ouvrier juif local ne l'ait fait. Mais c'est d'autant plus étrange que le latin était destiné à être lu par les Romains. GREC : Je ne connais qu'un seul nom rétrograde écrit sur un ossuaire NADYOI (=IOYDAN) et c'est une inscription gravée par un juif et destinée à être lue par très peu de juifs. SEMITIQUE : Je ne peux pas identifier avec certitude même une seule lettre.
du XI ou XII siècle est normale puisqu'il fut traité contre les maladies du bois, restauré et enchâssé au XII siècle. La tradition, autrement dit la transmission orale, était vraie. Malheureusement les traitements du noyer ne suffirent pas et il était très endommagé. La tradition aide encore. À partir de ce qu'il en reste, on réussit à compléter les manques, en hébreu, en grec et en latin, le tout écrit de droite à gauche.
Voici la restitution la plus probable de l'elogium original en l'état des recherches actuelles selon mon humble conclusion : ישו נצר מ מ ZAZIΛIAB ZYNEPAZAN HTAΠA ZVOZNI SVVT XER SVNIRAZAN SVSEI(le latin n'existait alors qu'en lettres majuscules, sans le U ni le J)
On aurait donc un sens commun d'origine signifiant "Jésus le Nazaréen votre roi" notifié par Pilate, écrit sur une planchette en noyer par un scribe juif ignorant le grec et le latin. Ce qui explique qu'aucun évangéliste ne se soit entendu sur cette inscription, ni les grands prêtres.
Bibliographie succincte JW Drijvers, "Helena Augusta", Bril,: Leiden, 1992 J. Geiger, "Titulus Crucis", Scripta Classica Israelica 15, pages 202 à 207, 1996 M. Hesemann, "Die Jesus-Tafel", Herder, Fribourg, 1999 ED Hunt, "Pèlerinage en Terre Sainte dans le Bas-Empire romain, 312-460", Oxford University Press 1984 A. Lombatti, "Il culto delle reliquie. Storia, leggende, devozione", Sugarco, Milan 2007 PL Maier, "L'inscription de la Croix de Jésus de Nazareth", Hermès, 1996, pages 58 à 75 M.-L. Rigato, "Il titolo della croce di Gesù", Editrice Pontificia Università Gregoriana, Rome, 2005 J. Wilkinson, "Pèlerins de Jérusalem avant les croisades", Aris et Philipps, Oxford, 2002
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lécafar
Messages : 2307 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 13 Aoû - 23:51
Saint Glinflin a écrit:
"Je suis celui qui est" non plus, à ce compte.
Effectivement, c'est la signification du nom divin donnée par Dieu lui-même. Le nom divin s'écrit
ou
(YHWH).
Saint Glinglin
Messages : 404 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Lun 14 Aoû - 1:01
Enfin.
laurence c
Messages : 438 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Lun 14 Aoû - 4:14
L'insertion du tétragramme dans le NT est une falsification de plus des Traductions du Monde Nouveau :flower: Lolote