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forum marmhonie des religions
Forum franco-chinois de l'histoire des religions et des civilisations. 中法宗教與文明史論壇。日仏宗教史フォーラム。फ्रेंको-इंडियन फोरम ऑफ रिलिजन एंड सिविलाइजेशन। 종교와 문명사를 위한 한불포럼.
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Jeu 27 Juin - 4:08
Rappel du premier message :
Il n'y a jamais eu de tétragrammaton dans le Nouveau Testament. Autre erreur, il est erroné de parler d'Ecritures grecques, encore au V siècle, on avait des manuscrits des évangiles canoniques en hébreu et en araméen. 1/3 a disparu avec les huguenots qui ont détruit le patrimoine français et assassiné des dizaines de milliers de catholiques civils dans les campagnes. 1/3 a disparu avec la Terreur après 1789.
Ces faits sont historiques, incontournables.
laurence c, mgr gaum, Jesus 1914, weronika, mipoune, oggy et kaboo aiment ce message
Auteur
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Saint Glinglin
Messages : 407 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Mar 22 Aoû - 1:47
Que les Juifs sont exclus du salut.
lécafar
Messages : 2309 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Mar 22 Aoû - 4:35
Saint Glinflin a écrit:
Que les Juifs sont exclus du salut.
D'une part, ces versets sont apocryphes et d'autre part, personne n'est exclu du salut, comme le prouve le fait que les premiers chrétiens étaient tous juifs.
Saint Glinglin
Messages : 407 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Mar 22 Aoû - 4:59
Lécafar invente maintenant que Marc est apocryphe...
Et je lui signale que les premiers chrétiens étaient chrétiens.
lécafar
Messages : 2309 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Mar 22 Aoû - 17:41
sgg a écrit:
Lécafar invente maintenant que Marc est apocryphe...
Je n'ai rien dit de tel, c'est toi une fois de plus qui racontes n'importe quoi.
sgg a écrit:
Et je lui signale que les premiers chrétiens étaient chrétiens.
Tu joues sur les mots. Ils étaient tous des juifs devenus chrétiens.
Saint Glinglin
Messages : 407 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Mar 22 Aoû - 20:52
lécafar a écrit:
sgg a écrit:
Lécafar invente maintenant que Marc est apocryphe...
Je n'ai rien dit de tel, c'est toi une fois de plus qui racontes n'importe quoi.
lécafar a écrit:
D'une part, ces versets sont apocryphes
sgg a écrit:
Et je lui signale que les premiers chrétiens étaient chrétiens.
Citation :
Tu joues sur les mots. Ils étaient tous des juifs devenus chrétiens.
Un juif devenu chrétien n'est plus juif.
mipoune aime ce message
lécafar
Messages : 2309 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 27 Aoû - 2:14
Saint Glinflin a écrit:
lécafar a écrit:
Je n'ai rien dit de tel, c'est toi une fois de plus qui racontes n'importe quoi.
lécafar a écrit:
D'une part, ces versets sont apocryphes
sgg a écrit:
Et je lui signale que les premiers chrétiens étaient chrétiens.
Citation :
Tu joues sur les mots. Ils étaient tous des juifs devenus chrétiens.
Un juif devenu chrétien n'est plus juif.
Si, parce que juif implique bien plus qu'une religion et/ou une croyance, et juif ils sont restés en tant que descendants du peuple hébreu. Puis arrête tes mensonges, je n'ai jamais prétendu que l'évangile de Marc est apocryphe.
Saint Glinglin
Messages : 407 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 27 Aoû - 4:16
Pour toi, sont apocryphes les versets infirmant l'hérésie prêchée par les TJ.
Et deuxièmement, un apostat du judaïsme n'est plus Juif. C'est ce que les rabbins ont objecté à Lustiger.
Inversement, des descendants de Khazars, de Berbères, de Yéménites, et de Falashas pratiquant le judaïsme sont Juifs.
L'abbé Morère
Messages : 712 Date d'inscription : 28/05/2019
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 27 Aoû - 5:14
Saint Glinflin a écrit:
Pour toi, sont apocryphes les versets infirmant l'hérésie prêchée par les TJ.
C'est un peu ça :D
Saint Glinflin a écrit:
Et deuxièmement, un apostat du judaïsme n'est plus Juif. C'est ce que les rabbins ont objecté à Lustiger.
Ah non ! On est juif sans être religieux. Il y a des juifs athées, chrétiens, musulmans, philosophes.
Saint Glinflin a écrit:
Inversement, des descendants de Khazars, de Berbères, de Yéménites, et de Falashas pratiquant le judaïsme sont Juifs.
Tu te trompes complètement. Je demande tes références, merci par avance.
kaboo aime ce message
kaboo
Messages : 472 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 27 Aoû - 7:20
Bonjour à tous. 8)
Saint Glinglin a écrit:
Les descendants de Khazars, de Berbères, de Yéménites, et de Falashas pratiquant le judaïsme sont Juifs.
Vrai, si leurs mères sont Juives. Faux, si elles ne le sont pas.
L'identité Juive ne se transmet que par la mère. Si tu es Juif et que ta femme est Française, ton enfant ne sera pas Juif. Si tu est Français et que ta femme est Juive, ton enfant sera Juif.
Citation :
Dans la religion juive, n’est considéré juif uniquement l’enfant dont la mère est juive, peu importe la religion du père. En effet, un enfant né de père non-juif et de mère juive, sera juif. Par contre, un enfant né de mère non-juive et de père juif, ne sera pas considéré comme juif. Il devra, par la suite, passer par chacune des étapes de la conversion s’il souhaite devenir juif.
Source - torah-box.com
De plus, il ne faut pas oublier l'expression : "Maman, c'est sur, papa, peut-être". :D En règle générale, il n'y a pas besoin de test ADN pour connaître l'identité de la mère.
Pour le reste, L'abbé Morère à raison. Juif = Religion et/ou Identité nationale. Un Français peut-être Juif religieusement parlant sans avoir la nationalité Juive.
Cordialement.
@+++
lécafar
Messages : 2309 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 27 Aoû - 19:39
sgg a écrit:
Pour toi, sont apocryphes les versets infirmant l'hérésie prêchée par les TJ.
Arrête ton cirque, je n'ai jamais prétendu que l'évangile de Marc est apocryphe. Tout le monde reconnait que la fin de l'évangile de Marc est apocryphe, même si certains ne font discrétement. Il suffit de conulter les notes de nombre de traductions pour s'en rendre compte. Dans sa traduction interlinéaire du NT, Carrez met les deux conclusions, toutes deux apocryphes.
sgg a écrit:
Et deuxièmement, un apostat du judaïsme n'est plus Juif.
Il est juif du fait de son appartenance au peuple juif.
sgg a écrit:
Inversement, des descendants de Khazars, de Berbères, de Yéménites, et de Falashas pratiquant le judaïsme sont Juifs.
Ce sont des prosélytes.
lécafar
Messages : 2309 Date d'inscription : 22/07/2022
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 27 Aoû - 19:41
kaboo a écrit:
L'identité Juive ne se transmet que par la mère.
Il semble bien qu'il y a 2000 ans ça n'était pas le cas.
meuxng aime ce message
meuxng
Messages : 779 Date d'inscription : 28/02/2020
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 1 Sep - 14:30
La transmission de la religion (kaboo se trompe en confondant le judaïsme et les juifs) se faisait par le père. Par la suite des guerres, les prêtres ont préféré choisir la filiation religieuse (à condition que l'enfant à l'âge adulte accepte) par la mère.
kaboo
Messages : 472 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Ven 1 Sep - 22:57
Bonjour à tous. 8)
kaboo a écrit:
L'identité Juive ne se transmet que par la mère.
lécafar a écrit:
Il semble bien qu'il y a 2000 ans ça n'était pas le cas.
C'était vrai jusqu'à il y a peu.
meuxng a écrit:
La transmission de la religion (kaboo se trompe en confondant le judaïsme et les juifs) se faisait par le père. Par la suite des guerres, les prêtres ont préféré choisir la filiation religieuse (à condition que l'enfant à l'âge adulte accepte) par la mère.
Ok, je n'ai pas parler de la filiation version Torah mais, ce sujet est trop vaste. De plus, il ne faut pas oublier que Matthieu et Luc croient bon de préciser la généalogie de Jésus. Et cette dernière est très claire. La filiation se fait de père en fils.
Pour autant, le problème est loin d'être résolu. De futurs parents peuvent-ils l'être si leur enfant est mort né ?
Citation :
L'ARGUMENT DE LA FILIATION. Pierre Bonte, Enric Porqueres I Gené et Jérôme Wilgaux. Éditions de la Maison des sciences de l’homme.
Je ne mets que le lien parce que c'est un peu long. :D Source - books.openedition.org
Citation :
« Qui est Juif ? » Loi du retour, conversions et définitions juridiques de l’identité juive en Israël
Citation :
Résumé.
La question de la définition juridique de l’identité juive ne cesse de susciter débats et polémiques au sein de la démocratie israélienne. Si la loi du retour garantit à tout Juif de pouvoir trouver refuge en Israël, la question de savoir « Qui est Juif ? » ne fait en effet l’objet d’aucun consensus, suscitant de multiples crises politiques et institutionnelles engageant notamment la Knesset, le Rabbinat et la Cour suprême. Sont ici retracés les principaux épisodes de ce débat, en dégageant les principaux enjeux et en montrant comment chaque solution de compromis porte en elle les conditions de la crise à venir. L’impossible consensus autour de la définition juridique de la judéité témoigne en définitive autant de la grande fragmentation idéologique et religieuse du monde juif contemporain que de la persistance d’un « commun » qui peine à trouver une traduction juridique.
1 La création de l’État d’Israël le 14 mai 1948 a constitué un événement majeur et incontournable pour l’ensemble de la judaïcité mondiale. Davantage que la coprésence sur un même territoire d’une population majoritairement juive, le vote du 29 novembre 1947 de l’Assemblée des Nations Unies garantissait au « peuple juif » l’accès à la souveraineté politique et le droit à l’autodétermination, mais impliquait aussi la redéfinition de l’identité juive dans le cadre d’un État, qui supposait de lui donner une traduction juridique.
2 Si la liberté de religion et de conscience est en effet inscrite dans la Déclaration d’indépendance israélienne dès le 14 mai 1948 (à ce titre, toutes les religions sont égales devant la loi et le judaïsme n’est pas religion d’État), l’affiliation nationale et religieuse des citoyens israéliens (le fait d’être juif ou de ne pas l’être) reste cependant déterminante. Dans la continuité du système des millets en vigueur sous l’Empire ottoman, qui confiait aux dignitaires religieux le contrôle du statut personnel, différents systèmes judiciaires coexistent en Israël : le système judiciaire civil, compétent pour les délits et les affaires criminelles ; les systèmes juridiques religieux compétents pour le droit personnel. La « nationalité » des citoyens israéliens (juive, arabe, druze, etc.) conditionne ainsi le régime juridique de la personne concernant notamment le mariage, le divorce et les modalités de son enterrement. Les Arabes israéliens, les Druzes, etc., qui sont citoyens israéliens et qui ont à ce titre le droit de vote, ne sont par exemple pas soumis à la même juridiction en matière de droit personnel que les citoyens juifs et dépendent de leurs propres institutions religieuses.
3 Le pays s’est par ailleurs doté d’une série de lois spécifiques aux citoyens juifs. Le premier article de la Loi du retour du 5 juillet 1950 pose ainsi que « tout Juif a le droit d’immigrer en Israël ». À sa suite, la Loi sur la citoyenneté du 1er avril 1952 conférait automatiquement la citoyenneté israélienne à quiconque pouvait faire foi de son ascendance juive.
4 La Loi sur la juridiction des tribunaux rabbiniques de 1953 a par ailleurs précisé le mode d’application du droit personnel des citoyens israéliens de nationalité juive. Elle dispose notamment que :
Art.1 : Tout ce qui concerne le mariage ou le divorce des Juifs en Israël, nationaux ou résidents, est exclusivement de la compétence des tribunaux rabbiniques.
Art.2 : Les mariages et divorces des Juifs s’effectuent en Israël en vertu de la loi établie par la Torah.
Dans le prolongement de cette loi, la loi de 1957 dite des Dayanim (les juges des tribunaux rabbiniques) a donné le statut de fonctionnaires aux juges des tribunaux rabbiniques ainsi qu’aux représentants officiels des autres religions. Cela s’est traduit par l’instauration d’un rabbinat d’État (Rabbanout) bicéphale (ashkénaze et séfarade), placé sous l’autorité du ministère de l’intérieur, qui conserve, à l’exception de toute autre institution religieuse, le monopole de l’attribution des biens juridiques relatif au statut personnel : la ketouba (le certificat de mariage), le guett (le certificat de divorce), les certificats de casherout.
(...)
Le premier épisode judiciaire concernant la définition juridique de l’identité juive opposait Oscar Rufeisen au Ministère de l’intérieur. Oscar Rufeisen est né en Pologne en 1922 au sein d’une famille juive. Militant sioniste, résistant à l’occupation nazie, celui qui fut désormais connu sous le nom de frère Daniel se convertit en 1942 au catholicisme et intégra dès la fin de la guerre l’ordre des Carmélites dans l’espoir de servir en Palestine (Bakhrouric et Lunel, 2014 : 182). C’est ainsi qu’il demanda dès 1948 à l’État polonais de pouvoir rejoindre le jeune État d’Israël, demande qui lui fut accordée en 1958, à l’instar des 50 000 autres olim8 polonais de l’émigration gomułkowska, à condition qu’il renonce à sa nationalité polonaise. Il rejoignit alors un monastère en Israël, et demanda à acquérir la nationalité israélienne au titre de la Loi du retour.
19 Tenu par la directive du 3 juillet 1958 disposant que ne pouvaient être enregistrés comme Juifs ceux qui appartenaient à une autre religion, le ministère de l’Intérieur refusa d’accéder à sa demande, lui proposant toutefois de lui accorder la citoyenneté par voie de naturalisation. Ce dernier persista à réclamer le bénéfice de la Loi du retour et saisit la Cour suprême. Lors de l’audience qui eut lieu le 13 mars 1962, Rufeisen plaida que sa conversion au catholicisme n’avait dans son esprit jamais signifié de renoncer à son identité juive. Si un athée pouvait obtenir la nationalité israélienne au titre de la Loi du retour, sa foi chrétienne pouvait-elle justifier qu’il n’en puisse bénéficier ? Son argumentation juridique tenait en quatre points, tantôt s’appuyant sur le droit rabbinique, tantôt sur le droit civil :
20 1°) « nationalité » et « religion » ne sont pas synonymes, et un Juif de nationalité n’a pas besoin d’être de religion juive ;
21 2°) selon la Halakha elle-même, est juif celui ou celle qui est né(e) d’une mère juive ;
22 3°) la directive du 3 juillet 1958 justifiant la décision de lui refuser la nationalité juive n’est pas valide dans la mesure où elle ne se fonde sur aucune loi votée par la Knesset ;
23 4°) le refus du ministère constitue une discrimination à son encontre et se fonde sur des considérations extérieures au droit (Talmon, 2008 : 173).
24 Le jugement fut rendu le 19 novembre 1962. Rufeisen était débouté à quatre voix contre une. Contrairement l’idée défendue par le plaignant selon laquelle un refus ferait de l’État d’Israël un État théocratique, et contrairement aux apparences, le jugement de la Cour allait à l’encontre d’une interprétation halakhique de la question posée. Pour le droit rabbinique en effet, la conversion n’implique pas la sortie du peuple juif : « Israël il restera bien qu’il ait péché » (cité par Claude Klein, 2007 : 269).
Autrement dit, l’application du droit rabbinique aurait dû permettre à Oswald Rufeisen d’obtenir gain de cause. Mais la Cour suprême argumenta précisément en faveur d’une lecture sécularisée de la loi du retour : dans la mesure où, pour le sens commun, un juif converti à une autre religion n’était jamais considéré comme juif, sa demande ne pouvait être acceptée (Klein, 1997 : 269).
Pour les juges, la « Nation » d’Israël ne devait pas être interprétée dans son sens religieux (comme un fait transcendant), mais bien dans son acception historique. Le juge Moshe Landau souligne :
Un juif qui s’est séparé de l’héritage national de son peuple en se convertissant n’est plus juif au sens national qui est celui de la Loi du retour […] Il nie son passé national [il] s’est lui-même exclu de la communauté de destin avec le peuple juif s’il a lié son destin avec d’autres forces, aux ordres desquels il doit obéir en fait9.
25 Seul le juge Haim Cohen, connu pour ses positions libérales et pour son combat en faveur des droits humains, se prononça favorablement. Son argumentation reposait sur une conception laïque de la citoyenneté israélienne : en l’absence de définition juridique précise de la judéité et de ses contenus, toute personne se déclarant juive et désirant vivre en Israël devrait bénéficier de la Loi du retour et être inscrit comme juif de nationalité, nonobstant ses croyances ses pratiques ou son appartenance religieuses. Restreindre le champ d’application de la Loi du retour à ceux qui ne professent aucune autre religion que la religion juive relèverait ainsi de la part de l’État d’un abus de pouvoir (Kraines, 1976 : 26).
Le judaïsme, une religion matrilinéaire ? La lignée par le viol
Selon des rabbins, en particulier du judaïsme « réformé », la famille hébraïque telle qu’elle apparaît dans la Torah est patrilocale, donc suit les coutumes, y compris religieuses, du mari et non de la femme. Rien n’y indiquerait une matrilinéarité obligatoire du judaïsme, cette règle serait en fait d’apparition plus tardive et n’a pas le crédit de tous les Juifs. La matrilinéarité a été introduite par des Rabbins Ukrainiens suite aux pogroms de Kirovohrad (15 avril 1881) et Kiev (26 avril 1881) (qui font suite à l’assassinat d’Alexandre II). Le but de cette mesure était de donner une légitimité sociale aux enfants issus des nombreux viols perpétrés à ces occasions.
Une origine talmudique ? La transmission matrilinéaire de la judéité a été codifiée probablement pour la première fois dans le Talmud (T.B. Kiddoushin 68b, élaborant sur la mishna 3:12 du même traité). Le principe de transmission exclusivement matrilinéaire fut pourtant débattu dans le Talmud lui-même, bien que les discussions fussent vite résolues à l’avantage de la matrilinéarité, ainsi que, de façon beaucoup plus significative, par des courants mosaïques ignorant ou rejetant le Talmud. En effet, une lecture littérale de la Bible hébraïque fait ressortir que la plupart des personnes nommées dans la Bible hébraïque sont présentées par leur seule ascendance paternelle (Josué fils de Noun, Rachel fille de Lavan, etc. Toutefois, on trouve aussi Bethouel fils de Milca, Dinah fille de Léa). Les lois sur l’héritage et le partage des terres se font en fonction du père (ce qui explique l’épisode des filles de Tzelofehad). La charge sacerdotale et lévitique ne sont transmises que par le père. De fait, les Samaritains et les Lemba (non reconnus comme Juifs) pratiquent la patrilinéarité. Certains Karaïtes la pratiquent également.
Une filiation à toutes épreuves
L’historien et rabbin conservative Shaye Cohen s’emploie à démontrer que le principe de la matrilinéarité aurait été introduit à l’époque de la Mishna, en rupture avec la loi patrilinéaire traditionnelle. En effet, le principe de la matrilinéarité semble ignoré de la Bible hébraïque, et des écrits du premier siècle de l’ère commune. Michaël Corinaldi, professeur de droit à l’université de Haïfa, propose plusieurs raisons pouvant avoir justifié le choix d’une transmission matrilinéaire de la nationalité :
l’explication biologique :
l’identité de la mère est certaine, celle du père peut être remise en question ; Ezra recherchait une définition sans ambiguïté. l’explication sociologique :
l’éducation est le fait de la mère. Selon ce point de vue, l’identité juive est fortement tributaire de l’éducation.
l’explication politique : au cours des guerres judéo-romaines, les enfants de femmes juives violées par les Romains étaient reconnus comme Juifs et non Romains.
l’explication démographique : de nombreux Juifs mouraient à la guerre, et il fut décidé de considérer comme Juifs les enfants nés de père étranger.
l’explication judiciaire : dans le droit romain, les enfants nés de Romains et de mères illégitimes recevaient la nationalité de la mère et étaient exclus de l’héritage du père et des avantages conférés à sa nationalité romaine. Le droit talmudique serait l’exact contre-pied de cette loi, en ce que la mère permettrait à l’enfant illégitime de jouir de ses droits de citoyen judéen. Ce n’est donc qu’en cas de mariage mixte qu’en enfant hériterait de la judéité par la mère ; dans les cas normaux, il hériterait du statut du père, mais la judéité de la mère serait la condition sine qua non pour que cela se produise, ce qui reviendrait en définitive à considérer qu’il s’agirait d’une transmission purement matrilinéaire.
Une filiation maternelle très discutée
La détermination de la nationalité israélienne selon celle de la mère est à l’opposé de ce qui se fait au sein de la plupart des autres nations. La plus grande entorse au principe de la matrilinéarité vient toutefois des mouvements juifs progressistes, particulièrement dans les pays anglo-saxons, non par déni du Talmud, mais par volonté d’adaptation à l’époque moderne. Selon de nombreux rabbins, en particulier du judaïsme « réformé », la famille hébraïque telle qu’elle apparaît dans la Torah est patrilocale, donc suit naturellement — sinon obligatoirement — les coutumes, y compris religieuses, du mari et non de la femme. Rien n’y indiquerait une matrilinéarité obligatoire du judaïsme, cette règle serait en fait d’apparition plus tardive et n’a pas le crédit de tous les Juifs. En effet, bien que recommandant la conversion de la mère non-juive au judaïsme, les instances juives réformées admettent comme Juifs les enfants éduqués comme tels. Le principe de transmission matrilinéaire ou patrilinéaire a été officiellement adopté aux États-Unis en 1983, et est suivi par : le judaïsme libéral (Liberal Judaism) en Angleterre ; le judaïsme reconstructionniste aux États-Unis, au Canada et là où il s’est implanté ; le judaïsme progressiste en Australie ; une congrégation en Autriche, et certaines congrégations d’Europe de l’Est. En revanche, le judaïsme réformé du Canada et d’Angleterre n’y souscrivent pas, ni le judaïsme conservateur aux États-Unis.
Une religion patriarcale
Séparation des sexe au mur des lamentations (Jérusalem, Israël) pour empêcher toute promiscuité sexuelle hors mariage, source d’enfants illégitimes.
Bien que relativement matrilinéaire, le judaïsme n’en reste pas moins une religion extrêmement patriarcale. Le sexe hors mariage est strictement interdit, les femmes adultères étaient lapidées, elles doivent porter le voile pour ne pas séduire, la ségrégation des femmes est encore pratiquée en Israël, le sang féminin menstruel est diabolisé, la circoncision permet de sanctifier le droit du sang paternel…
Source - matricien.wordpress.com
@+++ 8)
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VENT
Messages : 1284 Date d'inscription : 20/01/2020
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 2 Sep - 7:56
marmhonie a écrit:
Il n'y a jamais eu de tétragrammaton dans le Nouveau Testament. Autre erreur, il est erroné de parler d'Ecritures grecques, encore au V siècle, on avait des manuscrits des évangiles canoniques en hébreu et en araméen. 1/3 a disparu avec les huguenots qui ont détruit le patrimoine français et assassiné des dizaines de milliers de catholiques civils dans les campagnes. 1/3 a disparu avec la Terreur après 1789.
Ces faits sont historiques, incontournables.
Que ces faits soient historiques ne change en rien que le tétragramme est connu dans le monde entier, écrit et prononcé JEHOVAH :
Que ces faits soient historiques ne change en rien que le tétragramme est connu dans le monde entier, écrit et prononcé JEHOVAH [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par 王演宋 le Sam 2 Sep - 9:31, édité 2 fois (Raison : status=restricted area under control (host said: DoS attack detected (in reply )))))
jendur
Messages : 533 Date d'inscription : 05/04/2019
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 2 Sep - 9:11
Qu'est-ce que nous faits VENT :shock: Tu cites un seul lien cultuel du Louvre Bible. Les trois autres sont des liens de vente en ligne de dessous féminins et masculins, des sites publicitaires en masse....... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Tu es devenu complètement fou ou quoi? Voici à quoi mène la folie d'un Témoin de Jéhovah dérangé dans sa tête
王演宋 Admin
Messages : 752 Date d'inscription : 06/04/2019 Localisation : 中国
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 2 Sep - 9:49
jendur a écrit:
Qu'est-ce que nous faits VENT :shock: Tu cites un seul lien cultuel du Louvre Bible. Les trois autres sont des liens de vente en ligne de dessous féminins et masculins, des sites publicitaires en masse.......
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] attaque le forum par déni de service. Il serait banni dans tout forum. Le bot l'a bloqué temporairement. Il a réparé son attaquesans changer son message Les liens publicitaires de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] saturait les écrans par des liens url de plusieurs dizaines de lignes sur un mobile. Il était devenu impossible de lire ce sujet sur mobile (smartphone, tablette). Les PC anciens n'avaient plus la carte graphique adaptée. La loi française punie ce genre d'attaque: Gouvernement français
La noyade par quantité de liens de vente de sites de e-commerce est condamnable par les articles 323-1 à 323-7 du Code pénal français.
Le forum est protégé contre les cyberattaques. Les cyberattaques mondiales ont augmenté de 38 % en 2022, celles en Europe ont augmenté de 26 %
marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 2 Sep - 11:11
Notre ami VENT n'a rien fait avec une mauvaise intention. Il a été maladroit dans son enthousiasme à voir le nom Jéhovah un peu partout. Je l'ai débloqué car ce n'est pas correct. Si nous devions bloquer sur un PC chaque fois qu'il y a un bogue il n'y aurait plus rien. L'erreur est humaine et tout va bien. Faites-vous plaisir dans le forum, votre liberté est intacte.
kaboo
Messages : 472 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 2 Sep - 13:08
Bonjour à tous. 8)
Bonjour Marmhonie.
Marmhonie. a écrit:
Notre ami VENT n'a rien fait avec une mauvaise intention. Il a été maladroit dans son enthousiasme à voir le nom Jéhovah un peu partout. Je l'ai débloqué car ce n'est pas correct. Si nous devions bloquer sur un PC chaque fois qu'il y a un bogue il n'y aurait plus rien. L'erreur est humaine et tout va bien.
Entièrement d'accord. Même pas sur que notre cher VENT sache ce qu'est une attaque DDoS. :D
J'ai vu son message avant que le bot ne le détecte en tant que menace potentielle. En fait, ce sont ses liens qui étaient beaucoup trop longs.
C'est pour ça qu'il vaut mieux utiliser les balises [insérer un lien]. En plus d'être mis en valeur, les longs liens ne déforment pas la page.
Cordialement.
marmhonie Admin
Messages : 2842 Date d'inscription : 04/04/2019 Localisation : Asie
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Sam 2 Sep - 21:42
Bon ami de cœur, tout est dit, simplement L'historique du message de VENT montre bien la trop grande longueur des liens... publicitaires. La lecture sur un smartphone ou une tablette devient alors trop large pour ces petits écrans. Et l'utilisateur ne s'y retrouve plus, d'où une apparence de trouble. Le bot vérifie alors le contenu de chaque lien. Et puisqu'ils sont publicitaires, sauf le premier, il verrouille sa sécurité. Ce n'est qu'un programme, pas un humain. Que font les antivirus sur Windows ? Ils commencent par interdire ou mettre en quarantaine les fichiers joints en .exe, ce qui est absurde. Leur compression en zip ou rar n'y change rien. Une solution potentielle serait de changer .exe en .txt par exemple, ou en .egxe, en expliquant qu'à la réception on renomme en .exe. Il existait deux standards de ebooks, le format Adobe en pdf et le format chinois en .exe. Il y avait donc les pdf et les e-books. Les chinois aiment une merveilleuse infographie, d'où leur développement en pixels, alors que les occidentaux se contentaient de lignes sur leurs écrans. Le format pdf n'offre que des désavantages, sans possibilité d'animer à l'infini une seule page. Le format e-book chinois était sans limites. Ceci est une trop longue histoire pour la traiter ici. Antivirus, anti malveillants, anti publicités, ces programmes sont eux aussi aveugles. La sécurité est affaire de bon sens, et l,IA a du chemin à faire avant d'intégrer ce sens humain intuitif.
kaboo
Messages : 472 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 3 Sep - 1:22
Bonjour à tous. 8)
Bonjour mon ami de toujours.
Rassures-toi, ni toi, ni Yansong, ni même le bot n'êtes responsables du fait que certains membres refusent de vivre et/ou de s'adapter en fonction de l'évolution des nouvelles technologies.
Si certains qui n'ont aucune compétence dans ce domaine essaient de s'adapter du mieux qu'ils peuvent, ils n'en reste pas moins que d'autres refusent de faire la mise à jour de ce qu'ils connaissaient il y a trente ans, voire quarante ans.
Perso, j'ai eu mon premier PC (personnel Computer) en décembre 1992. Ordinateur : Tandy RadioShack. Processeur : 80286. Mémoire : 1 Méga octet de Ram (Mémoire vive). HDD (Disque dur) : 20 Méga octet. Lecteur de disquette : 720 Ko ou 1.44 Mo. Setup (Configuration) du Bios (Basic Input Output System) avec une disquette. Lecteur CD ou DVD : Rien. Carte Graphique : Rien. Carte Son : Rien.
Quiconque ne connait pas ces machines et les logiciels qui allaient avec ne connait rien de l'informatique. Je n'envie pas les ingénieurs informaticiens d'aujourd'hui. :D
En 1995, j'ai découvert Linux. Une véritable révélation. 100 % multitâches et 100 % multipostes (?).
Mipoune qui à cinq ans de moins que moi vous le confirmera. Peut-être ... :D
Donc, oui, à notre époque, la plupart des gens utilisent des tablettes ou des i-phones avec des écrans "rikiki" par rapport avec un PC.
Sur de telles écrans la visibilité est limitée. Y compris les options matérielles. Je pourrais développer davantage mais ce serait peine perdue.
Après, de ce que je me rappelle, je me trompe peut-être, une attaque DSoS nécessite énormément de moyen. Le but du "jeu" est de faire tomber un site en le noyant avec un maximum de connexions au même moment. Cela relève de pirates qui prennent le contrôle de milliers, voire, de millions d'ordinateurs en passant par des virus, malwares et autres ...
Sur ce ...
@+++
Saint Glinglin
Messages : 407 Date d'inscription : 03/08/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 3 Sep - 1:31
Vous penserez à diviser ce sujet... ;)
kaboo
Messages : 472 Date d'inscription : 03/04/2023
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 3 Sep - 1:35
Salut Frérot.
Saint Glinglin a écrit:
Vous penserez à diviser ce sujet... ;)
Dans tes rêves. :lol!:
@+++
VENT
Messages : 1284 Date d'inscription : 20/01/2020
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Dim 3 Sep - 20:03
Merci marmhonie et kaboo :D
En effet quand j'ai posté mon message avec les liens j'ai vu qu'il déformait la mise en page dans le forum et j'ai voulu rattraper ma bêtise (en utilisant la fonction éditer) pour comprimer ou recadrer les liens (les replacer a la ligne) afin de retrouver le forma normal, ce qui a encore plus mit le bazar et ça a même effacé des liens que j'avais posté et ajouté d'autres liens que je n'avais pas posté :oops:
Toutes mes excuses pour la gêne occasionnée :oops:
J'ai trouvé par hasard des sites qui collaient le tétragramme sur n'importe quoi. En fait j'ai été choqué de voir le tétragramme et les quatre lettres YHWH imprimées sur des vêtements et autres objets à la vente en ligne. Encore désolé...:oops:
Merci kaboo de m'avoir montré le lien pour poster des liens trop grands. ;)
meuxng, raajalakshmee et kaboo aiment ce message
raajalakshmee
Messages : 111 Date d'inscription : 29/02/2020
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Lun 4 Sep - 10:00
Bonjour VENT J'admire ton honnêteté
undesdouze
Messages : 959 Date d'inscription : 06/04/2019
Sujet: Re: Le Nom divin dans le Nouveau Testament Jeu 9 Nov - 15:32
Pourquoi la Traduction du Monde Nouveau (La Bible des tj) a-t-elle ajouté le mot Jéhovah au Nouveau Testament alors qu’il n’apparaît dans aucun manuscrit découvert ? Bien que le tétragramme apparaît dans l’Ancien Testament, il n'est pas prouvé que Jésus ait pu l’utiliser en citant ces Écritures. Alors pourquoi ne figure-t-il dans aucun des manuscrits existants ? S'il avait été enlevé après la mort de Jésus, Dieu n’aurait pas pu empêcher que Son nom soit retiré du Nouveau Testament sans laisser de trace. Comment faire confiance à quoi que ce soit d’autre dans la Bible ? Les falsifications sont possibles ailleurs.....